FR3004010A1

FR3004010A1 - Contact electrique a lance de verrouillage pour applications etanches

Info

Publication number: FR3004010A1
Application number: FR1352708A
Authority: FR
Inventors: Veronique Brenca; Xavier Rouillard; Alexandre Rosi
Original assignee: Tyco Electronics France SAS
Current assignee: Tyco Electronics France SAS
Priority date: 2013-03-26
Filing date: 2013-03-26
Publication date: 2014-10-03
Anticipated expiration: 2033-03-26
Also published as: FR3004010B1

Abstract

L'invention se rapporte à une borne de contact électrique (200) pour insertion dans un boîtier de connecteur électrique (301) comprenant au moins un joint d'étanchéité (310) à travers lequel passe ladite borne de contact électrique (200), ladite borne de contact électrique (200) comprenant : un corps longitudinal (201) et une lance de verrouillage (204) flexible par rapport au corps longitudinal (201) et comprenant une première surface d'appui (207) empêchant, dans un état verrouillé, un mouvement du corps longitudinal (201) contraire au sens d'insertion (211). La lance de verrouillage (204) comprend en outre au moins une deuxième surface d'appui (217) empêchant un mouvement de la lance de verrouillage (204) s'éloignant du corps longitudinal (201), et formant, avec la première surface d'appui (207), une surface de guidage pour ledit joint d'étanchéité (310). L'invention se rapporte également à un contact électrique et à un assemblage de connecteur électrique (300).

Description

CONTACT ÉLECTRIQUE À LANCE DE VERROUILLAGE POUR APPLICATIONS ÉTANCHES La présente invention se rapporte au domaine de la connectique automobile. Elle se rapporte en particulier au domaine de la connectique électrique dans des milieux étanches, par exemple à l'extérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile. Plus en particulier, l'invention a trait à un contact électrique à lance de verrouillage pour insertion dans un connecteur électrique comprenant un joint d'étanchéité du type joint « grommet » ou joint monobloc, pour isoler le contact par rapport au milieu extérieur du connecteur. L'invention se rapporte également à un assemblage de connecteur électrique comprenant r) un contact électrique et un boîtier de connecteur pour applications étanches. Les vibrations et/ou chocs répétitifs de forte intensité auxquels peuvent être soumis les divers éléments de connectique électrique dans des véhicules automobiles, typiquement des contacts électriques insérés dans des boîtiers de connecteurs électriques homologues, peuvent conduire à une désolidarisation entre ces contacts 15 électriques et les boîtiers de connecteurs. Pour pallier à ce problème, il est connu de l'état de la technique d'utiliser des contacts électriques à lance de verrouillage dont la lance vient buter, dans une position verrouillée du contact dans le boîtier du connecteur homologue, contre un élément dudit boîtier de connecteur, empêchant un mouvement du contact dans un sens contraire à son sens d'insertion et réalisant ainsi un premier 20 verrouillage ou verrouillage primaire. Pour plus de solidité, il est connu de l'état de la technique d'utiliser une lance de verrouillage métallique, ce qui permet également de fabriquer la borne du contact électrique métallique en seule une pièce. Il est également connu de l'état de la technique de complémenter le verrouillage primaire au moyen d'un deuxième verrouillage ou verrouillage secondaire réalisé par un élément de verrouillage 25 secondaire du connecteur venant bloquer davantage le contact électrique dans son état verrouillé. Généralement, dans les applications électriques dans des milieux étanches soumises à des vibrations et/ou des chocs, par exemple dans le cas de boîtiers de connecteurs électriques agencés à l'extérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile, et 30 nécessitant donc l'utilisation de boîtiers de connecteurs et de contacts électriques assurant un bon verrouillage et un bon maintien du contact inséré dans le connecteur, dans le cas de contacts à lance de verrouillage métallique, il est connu de l'état de la technique d'assembler ces contacts électriques avec un joint unifilaire. Ce joint unifilaire peut être agencé à l'arrière de la borne du contact électrique, par exemple au niveau des éléments de sertissage fixant le câble électrique à la borne du contact. Lorsque le contact est inséré dans le boîtier de connecteur correspondant, le joint unifilaire permet d'isoler la borne du contact électrique de l'extérieur du boîtier de connecteur. Il peut être cependant nécessaire de réduire l'encombrement du connecteur, en particulier l'espacement entre des contacts électriques insérés côte-à-côte dans le connecteur. Dans ces cas, l'utilisation de joints unifilaire n'est plus adaptée. Dans de telles situations, il est connu de l'état de la technique d'utiliser des joints d'étanchéité du type joint « grommet », également appelés joints passe-fil ou joints monobloc, agencés non pas directement sur le contact électrique comme les joints unifilaires mais à l'intérieur du boîtier de connecteur électrique, en particulier dans la cavité d'insertion du contact électrique, ce qui permet de réduire le pas entre deux contacts insérés côte-à-côte dans le connecteur. Dans le cas des joints « grommets » ou monobloc, il s'agit de joints d'étanchéité de forme essentiellement annulaire comprenant une ou plusieurs lèvres, à travers lesquels sont insérés les contacts électriques afin de les isoler de l'extérieur du boîtier une fois l'insertion réalisée. Cette solution connue de l'état de la technique nécessite des contacts compatibles avec l'utilisation d'un tel joint d'étanchéité à l'intérieur du connecteur afin de ne pas agresser ou endommager le joint, notamment lors d'un mouvement du contact dans un sens contraire à son sens d'insertion. Dans l'état de la technique, les contacts compatibles avec de telles applications sont appelés contacts « cleanbody » et présentent des formes arrondies, par exemple une cage arrière recourbée, qui n'agressent pas le joint monobloc du connecteur lorsqu'on vient tirer sur le câble pour les déconnecter du connecteur. Ces contacts « cleanbody » connus de l'état de l'art présentent toutefois le désavantage de ne pas avoir de lance de verrouillage et sont donc désavantageux par rapport au cas d'un contact électrique à lance de verrouillage, en particulier au cas d'un contact à lance de verrouillage métallique. En effet, dans le cas de contacts « cleanbody », le boîtier plastique du connecteur homologue doit comprendre une lance de rétention également en matière plastique, qui est donc d'une part moins solide et d'autre part plus difficile à mettre en oeuvre et à maîtriser, notamment par le procédé d'injection de la matière plastique, que le cas d'un contact électrique comprenant directement une lance de verrouillage métallique.

Des séries de tests de qualification d'étanchéité menés en laboratoire ont toutefois montré que l'utilisation de bornes de contact à lance de verrouillage pose problème dans des boîtiers à joint d'étanchéité. Dans le sens d'une insertion, la lance de verrouillage est fléchie et n'agresse pas le joint d'étanchéité. En revanche, si on tire sur le câble électrique serti dans la borne de contact électrique, ou plus généralement lorsqu'on fait exécuter un mouvement à la borne dans un sens opposé au sens d'insertion, des surfaces vives et parfois coupantes de la borne peuvent endommager, notamment déchirer, le joint d'étanchéité. De plus, dans les assemblages de connecteurs connus de l'état de l'art, la cavité d'insertion du boîtier de connecteur dans laquelle est agencée le joint, en particulier le joint monobloc, est telle que la lance de verrouillage de la borne de contact électrique arrive contre le joint dans sa position ouverte et peut donc « éventrer » le joint d'étanchéité dans le cas d'un mouvement dans un sens opposé à son sens d'insertion. De plus, qu'il s'agisse d'applications étanches ou non, il a été constaté que la rétention des bornes de contact à lance de verrouillage connues de l'état de la technique n'est pas toujours suffisante. En effet, si un mouvement d'extraction du contact est effectué, c'est-à-dire un mouvement dans un sens contraire au sens d'insertion du contact dans le boîtier de connecteur, les lances de verrouillage de bornes connues de l'état de la technique ont tendance à être déviées dans le mauvais sens par l'élément de verrouillage primaire du boîtier de connecteur. Ainsi, au lieu d'être repliées dans un évidemment adapté du corps de la borne de contact, les lances de verrouillage connues de l'état de la technique s'ouvrent davantage et risquent donc d'être cassées car elles sont forcées dans une direction pour laquelle elles ne sont pas configurées. Un objectif de la présente invention est donc d'améliorer la rétention des bornes de contact électrique connues de l'état de la technique et de rendre possible l'utilisation de bornes de contact à lance de verrouillage dans les applications électriques étanches nécessitant à la fois un verrouillage efficace de la connectique et une réduction de l'encombrement du connecteur. La présente invention se propose notamment de rendre possible l'utilisation de bornes de contact électriques à lance de verrouillage avec des boîtiers de connecteur comprenant des joints d'isolation du type joint « grommet », également appelés joints passe-fil ou joints monobloc, comme ceux généralement utilisés dans le cadre d'applications électriques étanches pour l'automobile. Cet objectif est atteint par un premier aspect de l'invention, à savoir une borne de contact électrique pour insertion dans un boîtier de connecteur électrique, le boîtier de connecteur électrique comprenant au moins un joint d'étanchéité, en particulier un joint monobloc, à travers lequel passe ladite borne de contact électrique lors de son insertion dans ledit boîtier de connecteur électrique pour isoler ladite borne de contact électrique par rapport au milieu extérieur du connecteur, ladite borne de contact électrique comprenant : un corps longitudinal configuré pour être inséré dans le boîtier de connecteur électrique suivant un sens d'insertion, et une lance de verrouillage agencée de manière flexible par rapport au corps longitudinal et comprenant une première surface d'appui empêchant, dans un état verrouillé de la borne de contact dans ledit boîtier de connecteur électrique, un mouvement du corps longitudinal dans un sens contraire au sens d'insertion, réalisant en particulier un verrouillage primaire avec un élément de verrouillage primaire dudit boîtier de connecteur électrique. D'après l'invention, la lance de verrouillage comprend en outre au moins une deuxième surface d'appui empêchant, dans l'état verrouillé, un mouvement de la lance de verrouillage s'éloignant du corps longitudinal dans une direction perpendiculaire à celui-ci. De plus, la première surface d'appui et l'au moins une deuxième surface d'appui forment une surface de guidage pour, lors d'un mouvement d'extraction de la borne de contact du boîtier de connecteur électrique, guider ledit joint d'étanchéité et le maintenir à l'extérieur de la borne de contact électrique. L'invention présente donc au moins deux améliorations par rapport à l'état de la technique. D'une part, la présence d'une deuxième surface d'appui permet d'assurer une meilleure rétention de la borne dans le boîtier de connecteur. En effet, la deuxième surface d'appui peut être configurée notamment de manière à venir en butée contre l'élément de verrouillage primaire du boîtier de connecteur, ce qui complémente la première surface d'appui. Ainsi, le verrouillage primaire entre la lance de verrouillage et l'élément de verrouillage primaire d'un boîtier de connecteur empêche d'une part un mouvement involontaire de la borne dans un sens opposé à son sens d'insertion dans le connecteur, et d'autre part ce même verrouillage primaire a l'avantage d'empêcher aussi une remontée de la lance de verrouillage suivant une direction perpendiculaire au corps de la borne, dans un sens s'éloignant du corps de la borne. De cette façon, la rétention de la borne dans un boîtier de connecteur par le verrouillage primaire est améliorée par rapport à l'état de la technique connu et une remontée intempestive de la lance de verrouillage dans le mauvais sens est évitée. L'invention offre d'autre part l'avantage de permettre une utilisation de bornes de contact électriques dont la lance de verrouillage est constituée au moins partiellement, en particulier totalement, d'un matériau métallique. Elle permet également l'utilisation de bornes de contact à lance de verrouillage en combinaison avec des boîtiers de connecteur électrique à encombrement réduit comprenant des joints d'étanchéité annulaires du type joint « grommet », également appelés joints passe-fil ou joints monobloc, pour isoler le contact du milieu extérieur du connecteur. En effet, dans l'état de la technique, la première surface d'appui d'une lance de verrouillage présente le risque d'endommager, en particulier d' « éventrer » les lèvres du joint d'étanchéité lors d'un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion. L'invention présente l'avantage notoire de réaliser une surface de guidage avec la première surface d'appui et la deuxième surface d'appui de la tête de la lance de verrouillage. L'invention permet donc avantageusement au joint de glisser contre la surface de guidage et donc de ne pas être éventré au moment du retrait de la borne de contact électrique. Dans un mode de réalisation préféré, le corps longitudinal peut comprendre une partie terminale, en particulier mâle ou femelle, configurée pour réaliser, dans l'état verrouillé, une connexion électrique avec un connecteur électrique homologue. Étant donné que cet aspect de l'invention concerne les parties de la borne de contact électrique qui pourraient venir déchirer le joint d'étanchéité lors d'un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion de la borne dans un boîtier de connecteur, l'invention n'est pas limitée à une borne de contact de type femelle. Elle peut avantageusement être adaptée à une borne de contact mâle comprenant une lance de verrouillage avec les deux surfaces d'appui définissant la surface de guidage. Dans une variante avantageuse d'un mode de réalisation préféré, la lance de verrouillage peut être agencée dans un évidemment de la partie terminale de manière saillante par rapport au corps longitudinal, et l'évidemment peut être configuré pour recevoir la lance de verrouillage dans un état non-verrouillé. Étant donné que la lance de verrouillage a une jonction flexible au corps longitudinal de la borne de contact, la lance peut être défléchie vers un évidemment du corps de la borne, ce qui permet avantageusement le passage de la borne de contact dans des cavités d'un boîtier de connecteur dont les dimensions sont adaptées au passage du corps longitudinal de la borne mais pas au passage de protrusions jaillissantes par rapport à celui-ci.

Avantageusement, la deuxième surface d'appui peut prolonger la lance de verrouillage en réalisant une marche. Il est avantageux de réaliser une marche descendante par rapport à la première surface d'appui. Ainsi la première surface d'appui réalise le verrouillage primaire en venant buter contre un élément de verrouillage primaire, et la deuxième surface d'appui empêche une remontée intempestive de la lance de verrouillage en venant, grâce à la géométrie en forme de marche, buter contre le dessous de l'élément de verrouillage primaire. Avantageusement, l'extrémité de l'au moins une deuxième surface d'appui peut être arrondie. Ainsi la surface de guidage comprend une extrémité arrondie, ce qui la rend moins agressive envers un joint d'étanchéité et permet une meilleure déviation, ou un meilleur guidage, du joint le long de la surface de guidage. Dans une autre variante avantageuse d'un mode de réalisation de l'invention, la première surface d'appui et/ou l'au moins une deuxième surface d'appui peut être au moins partiellement chanfreinée. Des surfaces au moins partiellement chanfreinées 0 permettent d'adoucir la surface de guidage pour diminuer avantageusement le risque d'endommagement du joint d'étanchéité d'un boîtier de connecteur lors d'un mouvement de retrait de la borne de contact suivant un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion de la borne dans le boîtier. Dans une variante encore plus avantageuse de l'invention, la première surface 15 d'appui peut être agencée à l'extrémité d'un méplat de la lance de verrouillage. Ainsi, la lance de verrouillage peut comprendre une partie jaillissant par rapport au corps longitudinal de la borne de contact, qui se poursuit par une tête de lance réalisant un méplat par rapport à la partie jaillissante. Ainsi, le méplat, la première surface d'appui et l'au moins une deuxième surface d'appui peuvent former une surface de guidage 20 améliorée par rapport à la surface de guidage sans méplat car le méplat offre l'avantage supplémentaire de reculer le point le plus haut de la lance de verrouillage et ainsi de retarder le retour en position non-verrouillée dans la zone critique et ainsi de limiter davantage l'agression du joint d'étanchéité. En effet, un avantage du recul du point le plus haut de la lance est que la lance est encore légèrement défléchie lorsqu'elle entre en 25 contact avec le joint du boîtier de connecteur. Dans une variante avantageuse d'un mode de réalisation préféré, la partie terminale peut comprendre en outre une cage arrière configurée pour réaliser un verrouillage, en particulier un verrouillage secondaire, avec un élément de verrouillage secondaire dudit boîtier de connecteur électrique dans l'état verrouillé, et la cage arrière 30 peut comporter au moins une arrête chanfreinée, en particulier du côté opposé à la cage avant. Dans le cas d'une borne de contact utilisée pour une application nécessitant un verrouillage et un maintien sécurisés de la borne dans son état verrouillée dans le boîtier de connecteur, il est possible d'utiliser une borne de contact avec un élément configuré pour effectuer un verrouillage secondaire avec un élément de verrouillage secondaire du boîtier de connecteur. Dans l'état de la technique, ceci est le plus souvent réalisé par une lance de verrouillage secondaire du boîtier de connecteur, dont la tête vient se placer derrière la cage arrière de la borne de contact et bloquer ainsi tout mouvement de retrait involontaire de la borne de contact. Il est alors avantageux par rapport à l'état de la technique connu de chanfreiner l'arrête de la cage arrière configurée pour le verrouillage secondaire. De cette manière, lorsque le verrouillage secondaire n'est pas enclenché et lors d'un mouvement d'extraction de la borne de son état verrouillé suivant un sens opposé à son sens d'insertion dans le boîtier de connecteur, l'arrête de la cage arrière qui vient la première au contact du joint d'étanchéité présente une surface chanfreinée qui n'agresse donc pas ledit joint d'étanchéité. L'objectif de la présente invention est également atteint par un autre aspect de la présente invention, à savoir un contact électrique comprenant une borne de contact électrique selon l'aspect précédent liée à un conducteur électrique. L'invention s'applique non seulement à la borne de contact électrique en tant que telle, mais peut également s'appliquer à un contact électrique assemblé, c'est-à-dire à la borne de contact électrique jointe à un conducteur électrique, typiquement un câble électrique serti dans la partie arrière de la borne de contact. Ainsi le contact assemblé présente les mêmes avantages que la borne de contact sans le conducteur électrique.

Finalement, l'objectif est aussi atteint par un assemblage de connecteur électrique pour application étanche, en particulier pour application étanche sur un véhicule automobile, comprenant : un boîtier de connecteur électrique pour application étanche configuré pour recevoir au moins une borne de contact électrique et/ou au moins un contact électrique, et au moins un contact électrique selon l'aspect précédent, dans lequel le boîtier de connecteur électrique comprend au moins un joint d'étanchéité, en particulier au moins un joint monobloc, à travers lequel passe ledit contact électrique lors de son insertion dans ledit boîtier de connecteur électrique pour isoler au moins la borne du contact électrique par rapport au milieu extérieur du connecteur. D'une part, l'assemblage selon l'invention présente l'avantage, par rapport à un assemblage connu de l'état de la technique, d'utiliser un boîtier de connecteur pour application étanche comprenant un ou plusieurs joints d'étanchéité, entre autre des joints de type « grommet », également appelés joints passe-fil ou joints monobloc, ce qui permet un gain d'espace dans le boîtier et un meilleur agencement des bornes de contact que dans des assemblages connus de l'état de l'art. D'autre part, l'assemblage inventif permet de combiner avantageusement un tel boîtier avec des bornes de contact à lance de verrouillage sans encourir le risque de déchirer ou d'endommager d'une quelconque manière un joint d'étanchéité, ce qui n'était pas possible dans l'état de l'art. L'assemblage inventif présente donc un avantage par rapport à l'état de la technique notamment dans le domaine de la connectique électrique pour des applications étanches dans l'automobile. Avantageusement, le boîtier de connecteur électrique de l'assemblage selon cet aspect de l'invention peut comprendre en outre au moins un élément de verrouillage primaire configuré pour réaliser un verrouillage primaire avec la première surface d'appui dans l'état verrouillé. En outre, toujours dans une variante avantageuse, dans un assemblage selon cet aspect de l'invention, dans l'état verrouillé, la deuxième surface d'appui de la borne du contact électrique selon l'invention peut être en butée sur l'élément de verrouillage primaire du boîtier de connecteur électrique. Ainsi l'assemblage peut bénéficier de tous les avantages liés à l'agencement de la première et de la deuxième surface d'appui d'une borne de contact selon l'invention par rapport à l'élément de verrouillage primaire du boîtier de connecteur, entre autre une rétention améliorée de la borne dans son état verrouillé par rapport à ce qui est connu de l'état de la technique. En particulier, une remontée non-désirée de la lance de verrouillage pouvant aller jusqu'à sortir du boîtier de connecteur électrique, voire même casser la lance de verrouillage, lors de l'extraction du contact électrique du boîtier de connecteur électrique est ainsi empêchée avantageusement. Encore plus avantageusement, le boîtier de connecteur électrique de l'assemblage inventif peut comprendre en outre au moins un élément de verrouillage secondaire configuré pour réaliser, dans l'état verrouillé, un verrouillage secondaire avec le contact électrique, en particulier avec la cage arrière. De même, un assemblage inventif comprenant un système de verrouillage secondaire peut ainsi bénéficier de tous les avantages de l'invention, notamment d'un chanfrein sur la cage arrière rendant celle-ci moins agressive au contact avec le joint d'étanchéité du boîtier de connecteur. Ainsi l'invention permet d'utiliser des contacts électriques avec des lances de verrouillage, en particulier des lances de verrouillage métalliques, dans des connecteurs pour des applications étanches scellées avec des joints, en particulier des anneaux, d'étanchéité sans endommager le joint lors de l'extraction du contact électrique suivant un sens contraire à son sens d'insertion dans le boîtier de connecteur. L'utilisation de contacts électriques dont la borne de contact comprend une telle lance de verrouillage permet d'assurer la bonne fixation et une bonne rétention du contact inséré dans le connecteur, sans endommager, en particulier sans déchirer, les joints d'étanchéité lors d'un retrait éventuel du contact électrique. De plus, la combinaison à présent possible de l'utilisation de joints monobloc avec des contacts à lance de verrouillage, en particulier métallique, permet de combiner les effets avantageux du gain de place à l'intérieur du connecteur électrique grâce à l'utilisation des joints monobloc d'une part, avec les effets avantageux d'une fixation à verrouillages primaire et secondaire entre le contact et le connecteur grâce à l'utilisation de contacts à lance de verrouillage d'autre part. Ceci présente un avantage notable par rapport à l'état de la technique, étant donné que jusqu'à présent une telle combinaison n'était pas avantageuse en raison des déchirures des joints monobloc lors d'une déconnexion des contacts. La présente invention sera décrite plus en détail ci-après au moyen de modes de réalisation avantageux et des figures d'accompagnement suivantes, dans lesquelles : la Figure 1 illustre un exemple d'une borne de contact électrique à lance de verrouillage connue de l'état de la technique ; la Figure 2 illustre un exemple d'assemblage de connecteur électrique avec la borne de contact connue de l'état de la technique illustrée à la Figure 1 ; la Figure 3 illustre un environnement étanche comprenant l'assemblage de la Figure 2 et un connecteur électrique homologue ; la Figure 4 illustre un exemple d'un mode de réalisation d'une borne de contact selon l'invention ; la Figure 5 illustre un exemple d'un mode de réalisation d'un assemblage de connecteur selon l'invention ; la Figure 6 illustre le parcours d'un joint d'étanchéité sur la borne de contact de la Figure 1 lorsque celle-ci est extraite d'un boîtier de connecteur pour application étanche ; la Figure 7 illustre un autre exemple d'un mode de réalisation d'une borne de contact selon l'invention ; et les Figures 8A et 8B illustrent deux positions de la borne illustrée à la Figure 7 lorsque celle-ci est extraite d'un boîtier de connecteur comme celui de l'assemblage représenté à la Figure 5. Dans l'exemple de l'état de la technique et dans les exemples de modes de réalisation de la présente invention détaillés dans ce qui suit, des signes de référence analogues sont utilisés pour décrire des parties identiques ou équivalentes. Ainsi, un élément désigné par exemple par « 104 » dans un exemple peut correspondre respectivement à des éléments " 204 » et « 404 » dans d'autres exemples ou modes de réalisations. Seul le chiffre des centaines diffère afin de distinguer les exemples et modes de réalisation les uns des autres. La Figure 1 illustre une borne de contact électrique 100 à lance de verrouillage 104 connue de l'état de la technique et utilisable pour une insertion dans un boîtier de connecteur électrique. La borne de contact 100 connue de l'état de la technique comprend un corps longitudinal 101 avec une partie terminale 102 et une partie arrière 110. Tel que l'illustre la Figure 1, la partie terminale 102 est essentiellement creuse et à géométrie essentiellement parallélépipédique. La partie arrière 110 est quant à elle configurée pour effectuer une liaison avec un conducteur électrique, par exemple par sertissage. La partie terminale 102 de la borne de contact 100 connue de l'état de la technique est la partie qui est configurée pour réaliser la connexion électrique avec un connecteur homologue, par exemple en particulier la borne de contact électrique 502 illustrée à la Figure 3, une fois la borne 100 insérée et verrouillée dans un boîtier de connecteur, par exemple le boîtier de connecteur 301 illustré à la Figure 2. La partie terminale 102 comprend en outre une lance de verrouillage 104 agencée de manière flexible par rapport au corps longitudinal 101. Ainsi une extrémité du corps de la lance de verrouillage 104 est une jonction flexible 105 avec la partie terminale 102, et l'autre extrémité du corps de la lance de verrouillage 104 est la tête de lance 106, dont une surface d'appui 107 est configurée pour réaliser un premier verrouillage ou verrouillage primaire avec un élément de verrouillage primaire d'un boîtier de connecteur. Comme l'illustre la Figure 1, la surface d'appui 107 est agencée tout au bout de la tête de lance 106 et est essentiellement perpendiculaire à la dimension longitudinale du corps longitudinal 101 de la borne 100. Ainsi, en venant en butée contre un élément de verrouillage primaire d'un boîtier de connecteur connu de l'état de l'art, la surface d'appui 107 empêche un mouvement de retrait de la borne 100 dans un sens contraire au sens d'insertion qui, à la Figure 1, est matérialisé par la flèche 111.

La Figure 1 illustre en outre que la borne de contact électrique 100 connue de l'état de la technique comprend en outre un évidemment 109 longitudinal dans lequel peut venir se loger la lance de verrouillage 104 lorsqu'elle est fléchie en direction du corps longitudinal 101. Un tel fléchissement de la lance 104 arrive typiquement lors de l'insertion de la borne 100 dans un boîtier de connecteur car la borne 100 passe, lors de son insertion suivant le sens 111, dans des cavités du boîtier de connecteur ayant des dimensions essentiellement adaptées au passage du corps longitudinal 101 de la borne 100, et donc de la borne 100 avec la lance 104 fléchie et logée dans l'évidemment 109. Il est ainsi possible de caractériser cet état comme un état non-verrouillé de la borne de contact 100 connue de l'état de la technique. Ce n'est que lorsque la lance 104 atteint sa position finale dans un boîtier de connecteur qu'elle retrouve sa position 104 jaillissante par rapport au corps longitudinal 101 et que le verrouillage primaire peut avoir lieu avec un élément de verrouillage primaire du boîtier. Comme l'illustre également la Figure 1, la partie terminale 102 de la borne 100 connue de l'état de la technique se termine par une cage arrière 103 dont la partie inférieure dans l'orientation de la Figure 1 se prolonge par la partie arrière 110 configurée pour recevoir le connecteur électrique. L'arrête 108 de la cage arrière 103 qui fait face à la partie arrière 110 est une surface d'appui vive, perpendiculaire à la direction longitudinale du corps longitudinal 101, pouvant être bloquée par un élément de verrouillage secondaire d'un boîtier de connecteur électrique afin de réaliser un verrouillage secondaire en complément du verrouillage primaire et empêcher une désolidarisation de la borne de contact 100 par rapport au boîtier de connecteur. Lorsque la borne 100 connue de l'état de la technique est logée dans un boîtier de connecteur et que la surface d'appui 107 de la lance de verrouillage 104 est en butée contre un élément de verrouillage primaire du boîtier de connecteur, la borne de contact 100 se trouve dans un état verrouillé. Le cas échéant, un verrouillage secondaire lorsque la surface d'appui 108 de la cage arrière 103 est bloquée par un élément de verrouillage secondaire du boîtier de connecteur maintient la borne 100 dans son état verrouillé et empêche tout retrait intempestif de la borne 100 dans un mouvement selon un sens opposé au sens d'insertion 111. Dans le cas particulier d'une application étanche, par exemple une connexion d'éléments électriques à l'extérieur de l'habitacle d'un véhicule automobile, nécessitant une réduction de l'encombrement du connecteur, il est connu de l'état de la technique d'utiliser un boîtier de connecteur 301 du type de celui représenté aux assemblages des Figure 2, 3 ou 5. La Figure 2 illustre un assemblage comprenant un boîtier de connecteur électrique 301 pour application étanche et la borne de contact électrique 100 connue de l'état de la technique illustrée à la Figure 1. La Figure 3 illustre un environnement étanche comprenant l'assemblage illustré à la Figure 2 et un connecteur électrique homologue comprenant un boîtier de connecteur électrique 501 et une borne de contact électrique 502. La Figure 5 illustre en revanche un assemblage 300 selon l'invention comprenant un tel boîtier de connecteur électrique 301 pour application étanche et une borne de contact électrique 200 selon une variante d'un mode de réalisation de la présente invention. Seul l'assemblage illustré à la Figures 2 sera décrit ici afin de mettre une borne 100 connue de l'état de la technique en contexte et expliquer davantage les problèmes de l'état de la technique que l'invention se propose de résoudre. La description du boîtier de connecteur 301 et de tous ses éléments peut être utilisée également pour l'assemblage 300 illustré à la Figure 5. L'assemblage 300 dans son ensemble et les effets avantageux de l'invention seront néanmoins décrits plus loin en relation à la Figure 5.

Comme l'illustre la Figure 2, un boîtier de connecteur électrique 301 pour application étanche peut comprendre un élément de verrouillage primaire 302 contre lequel vient buter la première surface d'appui 107 dans l'état verrouillé de la borne 100 pour empêcher un mouvement à contre-sens par rapport au sens d'insertion 111 de la Figure 1. Le boîtier 301 peut comprendre en outre un élément de verrouillage secondaire 303 dont une partie, ici la tête 304, et en particulier la surface 307, vient se loger derrière la cage arrière 103, en appui contre la surface 108 de la cage arrière 103 pour bloquer davantage et sécuriser la borne 100 dans son état verrouillé. La Figure 2 illustre en outre, dans le cadre d'une application étanche, que le boîtier de connecteur 301 peut être agencé, en particulier logée, dans un corps de protection 308 et isolée du milieu ambiant du corps de protection 308 par un joint d'isolation 309 annulaire agencé autour d'une partie du boîtier 301. De plus, la Figure 2 montre que le boîtier 301 comprend également une cavité 313 d'insertion pour un contact électrique avec un joint d'étanchéité 310. La cavité 313 se rétrécit suivant les surfaces biseautés 317, 318 jusqu'à atteindre des dimensions ne permettant le passage de la borne 100 qu'avec la lance de verrouillage 104 repliée dans l'évidemment 109 dans son état non-verrouillé. Les surfaces biseautés 317, 318 peuvent guider la borne 100 à l'intérieur du boîtier 301. La Figure 2 montre le boîtier de connecteur 301 dans une coupe transversale, mais il doit être compris que le joint d'étanchéité 310 est un joint annulaire du type joint (< grommet », également appelé joint passe-fil ou joint monobloc, à travers lequel la borne de contact électrique 100 et un conducteur 314 associé, en particulier serti à sa partie arrière 110, par exemple par des éléments de sertissage 119, 120, 121, sont insérés dans ledit boîtier 301, comme l'illustre la Figure 2 pour la présente invention et la borne de contact électrique 200 selon l'invention. L'homme de l'art comprendra que d'autres types de joint que le joint monobloc 310 peuvent être utilisés. Comme le montre la Figure 2, le joint monobloc 310 comprend une première lèvre 311 et une deuxième lèvre 312. Les deux lèvres 311, 312 du joint 310 viennent en appui contre la gaine 315 du conducteur électrique 314 serti dans la partie arrière 110 de la borne de contact 100 insérés dans le boîtier 301, isolant ainsi la borne de contact 100 et le conducteur 314 par rapport au milieu extérieur du connecteur. La Figure 3 illustre un environnement étanche 500 résultant de la connexion de l'assemblage illustré à la Figure 2 avec un boîtier de connecteur électrique 501 homologue comprenant une borne de contact électrique 502 homologue, notamment à la borne de contact 100 connue de l'état de la technique. Le boîtier de connecteur 501 peut être étanche et entourer le boîtier 301 comme à la Figure 3. Le joint d'étanchéité 309 peut alors assurer l'étanchéité du boîtier 301 encastré dans le boîtier homologue 501. Dans cette configuration, par rapport à l'illustration de la Figure 2 sans le boîtier de connecteur homologue 501, l'élément de verrouillage secondaire 303 du boîtier de connecteur 301 est replié et sa tête de verrouillage 304 est bloquée de manière à réaliser le verrouillage secondaire notamment avec la surface d'appui 108 de la cage arrière 103 de la borne 100. Lorsque la borne de contact 100 est ainsi dans son état totalement verrouillé dans le boîtier de connecteur 301, sa partie avant 102 réalise une connexion électrique avec la borne de contact 502 homologue du boîtier de connecteur 501 homologue. La Figure 3 illustre en outre que le joint monobloc 310 isole la cavité d'insertion 313, et donc la borne de contact 100 et le conducteur 314, du milieu extérieur par rapport à l'environnement étanche 500. Ce type d'assemblage et d'environnement étanche 500 peut être réalisé par exemple au niveau de connexions électriques à l'extérieur de véhicules automobiles. Comme l'illustre à nouveau la Figure 2, lorsque la borne 100 connue de l'état de la technique est logée dans le boîtier de connecteur 301, en particulier dans sa position verrouillée, lorsque le verrouillage secondaire 303, 304 n'est pas utilisé, ou bien s'il n'est pas encore mis en place, il est connu de pouvoir forcer l'extraction de la borne 100 du boîtier de connecteur 301 malgré le verrouillage primaire, par exemple en tirant fortement sur le conducteur électrique 314 serti dans la partie arrière 110 de la borne 100 suivant le sens matérialisé par la flèche 316 sur la Figure 2. Ce mouvement est donc possible lorsque le connecteur homologue 501, 502 n'est pas encore monté, comme l'illustre la Figure 2 et contrairement à la Figure 3. Dans ce cas, la borne 100 effectue un mouvement à contre-sens par rapport au sens d'insertion 111 de la Figure 1, et la lance de verrouillage 104 court le risque d'être fléchie dans le mauvais sens. Ainsi, au lieu d'aller se loger dans l'évidemment 109, elle peut être pliée dans le sens matérialisé par la flèche 306 sur la Figure 2 et donc remonter verticalement dans l'orientation des Figures 1 et 2. La lance de verrouillage 104 peut ainsi remonter dans un espace libre 305 du boîtier de connecteur 301 et peut même se casser contre l'élément de verrouillage primaire 302 si le mouvement de retrait est suffisamment violent. L'insertion d'une borne de contact 100 connue de l'état de la technique dans le boîtier de connecteur 301 ne pose a priori pas de problème au niveau du joint monobloc 310. En revanche, lors d'un mouvement de déconnexion ou de retrait de la borne 100 suivant le sens opposé au sens d'insertion 111 matérialisé à la Figure 1, la borne de contact 100 doit à nouveau passer dans la cavité d'insertion 313 du boîtier 301 comprenant le joint monobloc 310. Lors d'un mouvement d'insertion de la borne 100 suivant le sens d'insertion 111, les surfaces biseautés 317, 318, en particulier la surface 317, de la cavité 313 servent à guider la borne 100 et notamment à forcer progressivement un pliage de la lance de verrouillage 104 dans l'évidemment 109. En revanche, lors d'un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion 111, la lance de verrouillage 104 va se détendre en suivant la surface 317. Dans le cas de la borne de contact 100 connue de l'état de la technique, la lance de verrouillage 104 va entrer en contact avec la première lèvre 311 du joint 310 dans une position où elle est relâchée, c'est-à-dire ouverte ou jaillissante par rapport au corps longitudinal 101. En plus de la flèche 111 matérialisant le sens d'insertion de la borne de contact 100 dans un boîtier de connecteur électrique 301, la Figure 1 illustre en outre le déplacement relatif d'un joint d'étanchéité 310 par rapport à la borne 100 lorsque celle-ci est retirée du boîtier de connecteur, c'est-à-dire lorsque la borne 100 est déplacée dans un sens opposé au sens 111. Dans l'orientation de la Figure 1, le déplacement relatif des lèvres 311, 312 du joint 310 en dessous de la borne 100 est matérialisé par les flèches 112 et a lieu essentiellement dans la direction d'insertion 111 sans déviation. En revanche, comme l'illustre la Figure 1, lorsque la borne 100 effectue un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion 111, les flèches 113, 114, 115 illustrent le déplacement des surfaces de contact des lèvres 311, 312 du joint au-dessus de la borne 100. Un déplacement est matérialisé essentiellement par les flèches 113 qui suivent la géométrie de la partie arrière 110, puis remontent suivant la géométrie de la cage arrière 103, glissent sur celle-ci, remontent au-dessus de la lance de verrouillage 104, puis glissent sur celle-ci et sur la partie terminale 102 dans un sens suivant essentiellement le sens d'insertion 111 relativement au déplacement de la borne 100 qui se fait dans le sens opposé au sens d'insertion 111. Lors de ce mouvement, il existe au moins deux moments présentant des risques élevés de déchirure du joint 310 lors de l'utilisation de la borne 100 connue de l'état de la technique : le moment où la surface d'appui 108 de la cage arrière 103 arrive contre la première lèvre 311 du joint 310, puis le moment où la tête de lance 106, en particulier la surface d'appui 107, arrive contre la première lèvre 311. Ces risques de déchirure du joint 310 sont amplifiés par la présence de la deuxième lèvre 312, et ils sont encore plus amplifiés si le joint 310 comporte davantage de lèvres. Lorsque la première lèvre 311 du joint 310 entre en contact avec la surface d'appui 108 de la cage arrière 103, elle est en partie déviée de la trajectoire 113 vers le sol de la partie arrière 110 comme indiqué schématiquement par la flèche 114. La surface d'appui 108 vive et perpendiculaire à la direction longitudinale du corps longitudinal 101 agresse directement la première lèvre 311, ce qui résulte en une déchirure de la première lèvre 311, et le cas échéant la deuxième lèvre 312, voire plus si le joint 310 comporte davantage de lèvres.

De plus, lorsque la première lèvre 311 arrive au contact de la tête de lance 106, en particulier de la surface d'appui 107, elle est déviée de sa trajectoire 113 vers l'intérieur de l'évidemment 109 comme matérialisé par les flèches 115. Ainsi « éventrée » par la tête de lance 106, la première lèvre 311 se déchire à nouveau. Le cas échéant, la tête de lance 106 peut « éventrer>' la deuxième lèvre 312 et d'autres lèvres si le joint d'étanchéité 310 en comporte davantage. L'utilisation de la borne de contact électrique 100 connue de l'état de la technique telle que représentée à la Figure 1 présente des inconvénients notamment pour des applications étanches nécessitant à la fois une bonne fixation du contact dans un boîtier de connecteur et une réduction de l'encombrement du connecteur, comme c'est le cas notamment dans l'industrie automobile. La présente invention, dont des exemples de modes de réalisation seront détaillés dans ce qui suit à l'aide des Figures 4 à 8, permet d'améliorer la borne de contact 100 connue de l'état de la technique et de la rendre utilisable dans le contexte des applications étanches utilisant des boîtiers de connecteur 301 avec joint d'étanchéité 310 du type joint « grommet », également appelé passe-fil ou monobloc, sans que le joint 310 ne soit agressé lors d'une déconnexion ou d'un mouvement de retrait de la borne 100 dans le sens opposé au sens d'insertion 111.

Ainsi, les Figures 4 et 6 illustrent un premier exemple d'un mode de réalisation d'une borne de contact électrique 200 selon un aspect de la présente invention. La borne de contact électrique 200 selon l'invention comprend en partie les mêmes éléments que la borne 100 connue de l'état de la technique et illustrée à la Figure 1. La borne de contact 200 selon un aspect de l'invention, illustrée en particulier aux Figures 4 et 6, comprend notamment un corps longitudinal 201, une partie terminale 202, une cage arrière 203, une lance de verrouillage 204 et une partie arrière 210 analogues au corps longitudinal 101, à la partie terminale 102, à la cage arrière 103, à la lance de verrouillage 104 et à la partie arrière 110 de la borne de contact 100 connue de l'état de la technique. Comme la lance de verrouillage 104 de l'exemple de l'état de la technique illustré à la Figure 1, la lance de verrouillage 204 du mode de réalisation illustré aux Figures 4 et 6 comporte une jonction flexible 205 au corps longitudinal 201 et une tête de lance 206 comportant une première surface d'appui 207 pour réaliser, dans un état verrouillé, un verrouillage primaire avec un élément de verrouillage primaire 302 d'un boîtier de connecteur 301. De manière analogue au cas de l'état de la technique illustré à la Figure 1, la lance de verrouillage 204 de la borne 200 selon un aspect de l'invention peut aussi se loger, dans un état non-verrouillé, dans un évidemment 209 adapté du corps longitudinal 201. Seuls les éléments qui diffèrent de la borne 100 seront détaillés dans ce qui suit, et le lecteur est renvoyé à la description précédente pour plus de détails concernant les éléments déjà décrits, La Figure 4 illustre notamment que la partie arrière 210 peut comporter au moins un et en particulier plusieurs éléments de sertissage 219, 220, 221 pour sertir un conducteur électrique 314 comme à la Figure 5. La Figure 4 illustre les éléments de sertissage 219, 220, 221 encore ouverts, donc avant sertissage d'un conducteur 314. Dans cet exempte d'un mode de réalisation, les éléments de sertissage 219, 220, 221 peuvent être des bagues ou des langues de sertissage qui seront repliées autour de la gaine 315 d'un conducteur électrique 314 lors du sertissage afin de maintenir le conducteur 314 et former un contact électrique selon un aspect de l'invention. Une première amélioration apportée par un aspect de l'invention par rapport à l'état de la technique concerne la lance de verrouillage 204, et en particulier la tête de lance 206 de la borne de contact 200 représentée aux Figures 4 et 6, qui comprend en outre un élément oblong 216. L'élément oblong 216 réalise une prolongation de la tête de lance 206 en forme de marche, comme l'illustrent les Figures 4 et 6. L'évidement 209 est donc adapté en conséquence à cette nouvelle géométrie en comparaison à l'évidemment 109 de la borne 100 de l'état de la technique. De plus, l'élément oblong 216 comprend une surface supérieure 217 qui est une deuxième surface d'appui 217 selon un aspect caractérisant la présente invention.

En considérant l'assemblage de connecteur électrique 300 illustré à la Figure 5, la borne de contact 200 y est montrée dans son état verrouillé après insertion dans le boîtier de connecteur 301 selon le sens d'insertion 211 matérialisé par exemple par la flèche 211 illustrée à la Figure 6. La description du boîtier de connecteur 301 et de tous ses éléments a déjà été faite dans le cadre de la Figure 2 et peut donc être omise dans ce qui suit. Par rapport à l'état de la technique illustré à la Figure 1, la présence de la deuxième surface d'appui 217 dans la borne 200 selon un mode de réalisation de la présente invention permet avantageusement d'empêcher une remontée de la lance de verrouillage 204 dans l'espace 305 du boîtier de connecteur 301 lorsque la borne de contact 204 est forcée dans un mouvement selon un sens opposé au sens d'insertion 211, par exemple si on tire sur le conducteur 314 selon le sens indiqué par la flèche 316. Ainsi, les risques d'un blocage de la borne 200 avec la lance 204 en position remontée dans l'espace 305 ou la casse de lance de verrouillage 204 sont avantageusement réduits par rapport à l'état de la technique lors d'un mouvement de retrait de la borne 200 du boîtier de connecteur 301. L'utilisation de la première surface d'appui 207 de la lance de verrouillage 204 pour réaliser le verrouillage primaire avec l'élément de verrouillage primaire 202 du boîtier 301 est donc toujours possible, et l'invention comporte l'avantage supplémentaire d'accroître la sécurité de l'utilisation d'une borne de contact 200 à lance de verrouillage 204. Cet avantage dû à la deuxième surface d'appui 207 présente en outre le bénéfice de pouvoir être également applicable à des connexions avec des boîtiers de connecteur électrique dans des applications n'étant pas nécessairement étanches, donc sans joint d'étanchéité 310. La Figure 6 illustre la borne de contact 200 dans une vue similaire à celle de la borne 100 connue de l'état de la technique et illustrée à la Figure 1. À la Figure 6, de manière analogue à la Figure 1, des flèches 212, 213, 214 illustrent le déplacement relatif du joint monobloc 310 par rapport à la borne de contact 200 lorsque celle-ci est retirée du boîtier de connecteur 301 dans un mouvement selon un sens opposé à la direction d'insertion matérialisée dans ce cas par la flèche 211. Dans l'orientation de la Figure 6, le déplacement relatif des lèvres 311, 312 du joint 310 en dessous de la borne 200 est matérialisé par les flèches 212 et a lieu essentiellement dans la direction d'insertion 211 sans déviation. Les flèches 213, 214 illustrent le déplacement des surfaces de contact des lèvres 311, 312 du joint au-dessus de la borne de contact 200 selon un mode de réalisation de la présente invention. Les flèches 213 illustrent que les lèvres 311, 312 du joint 310 suivent essentiellement la géométrie de la partie arrière 210, puis remontent suivant la géométrie de la cage arrière 203, glissent sur celle-ci, remontent au-dessus de la lance de verrouillage 204, puis glissent sur celle-ci et sur la partie terminale 202 dans un sens suivant essentiellement le sens d'insertion 211 relativement au déplacement de la borne 200 qui se fait dans le sens opposé au sens d'insertion 211.

Suivant une variante avantageuse d'un aspect de l'invention illustré aux Figures 4 et 6, la surface d'appui réalisée par l'arrête 208 de la cage arrière 203 de la borne de contact 200 peut être chanfreinée, ce qui a l'avantage d'éliminer l'agressivité de la surface 108 de la borne 100 connue de l'état de la technique. Ainsi, tel que l'illustre la Figure 6, lorsque la première lèvre 311 du joint 310 entre en contact avec la surface d'appui chanfreinée 208 de la cage arrière 203 de la borne 200 inventive, elle est guidée avantageusement par le chanfrein 208 suivant la trajectoire 213 au-dessus de la cage arrière 203 sans être déchirée. Un contact avec une arrête 108 réalisant une surface de contact agressive pour le joint 310 comme connue de l'état de la technique est donc évité et le joint 310 n'est pas déchiré ou agressé. De même, la deuxième lèvre 312 du joint 310 est épargnée, et si le joint 310 comprend davantage de lèvres, celles-ci sont également épargnées grâce à l'invention. De plus, lorsque la première lèvre 311 ou la deuxième lèvre 312 entre ensuite en contact avec la tête de lance 206, l'existence de la deuxième surface d'appui 217 de l'élément oblong 216 évite avantageusement que la lèvre 311, 312 ne pénètre l'évidement 209 et soit donc déchirée. En effet, la deuxième surface d'appui 217 et la première surface d'appui 207 réalisent une surface de guidage qui permet aux lèvres 311, 312 du joint 310 de passer au-dessus de la lance de verrouillage 204, comme indiqué à la Figure 6 par la flèche 214, sans être « éventrées » par la tête de lance 206. Les Figures 4 à 6 illustrent en outre une variante avantageuse d'un mode de réalisation de la présente invention, dans laquelle l'extrémité 218 de l'élément oblong 216 et donc de la deuxième surface d'appui 217 est arrondie. Ceci présente l'avantage supplémentaire d'offrir une surface de guidage plus douce et non agressive qu'une extrémité anguleuse lors du contact avec les lèvres 311, 312 du joint d'étanchéité 310 agencé dans le boîtier de connecteur 301. Dans d'autres variantes avantageuses, il est également possible de chanfreiner les surfaces d'appui 207, 217 afin d'améliorer davantage le guidage sans agression des lèvres 311, 312 du joint d'étanchéité 310 lors d'un mouvement de la borne de contact électrique 200 dans un sens opposé à son sens d'insertion 211. Une autre variante avantageuse d'un mode de réalisation de l'invention est illustrée à la Figure 7, qui représente une borne de contact électrique 400 reprenant essentiellement les mêmes éléments que la borne 200 des exemples de modes de réalisation illustrés aux Figures 4 à 6. La borne de contact électrique 400 selon une variante d'un mode de réalisation de l'invention comprend notamment un corps longitudinal 401, une partie terminale 402, une cage arrière 403, une lance de verrouillage 404 et une partie arrière 410 analogues au corps longitudinal 201, à la partie terminale 202, à la cage arrière 203, à la lance de verrouillage 204 et à la partie arrière 210 de la borne de contact 200 du mode de réalisation illustré aux Figures 4 à 6. Ces éléments ont déjà été décrits pour le mode de réalisation précédent ainsi que pour la borne 100 connue de l'état de la technique. De même, la partie arrière 410 peut comporter un ou plusieurs éléments de sertissage 419, 420, 421 ou plus généralement des éléments de fixation pour un conducteur électrique 314, analogues ou identiques aux éléments 219, 220, 221 décrits en relation à la Figure 4. Le lecteur est donc renvoyé à la description précédente pour plus de détails concernant les éléments déjà décrits. En particulier, la variante d'un mode de réalisation d'une borne de contact électrique 400 illustrée à la Figure 6 comprend une lance de verrouillage 404 avec une jonction flexible 405 au corps longitudinal 401 et une tête de lance 406 comportant une première surface d'appui 407 et une deuxième surface d'appui 417 selon l'invention, avec les mêmes fonctions et effets avantageux que pour la borne de contact 200 du mode de réalisation illustré aux Figures 4 à 6. La borne 400 comprend également un évidement 409 adapté à cette géométrie, comme l'évidement 209 décrit pour la borne de contact 200. La cage arrière 403 comporte également une arrête 408 réalisant une surface chanfreinée avec les mêmes rôles et effets avantageux que ceux décrits pour l'arrête 208 du mode de réalisation précédent. Dans la variante illustrée à la Figure 7, la tête de lance 406 est en outre en bout d'un méplat 422 du corps de la lance de verrouillage 404. Dans l'état verrouillé, autrement dit globalement lorsque la lance de verrouillage 404 est en position relâchée et jaillissante par rapport au corps longitudinal 401, le méplat 422 est essentiellement parallèle à la direction longitudinale du corps longitudinal 401. Les Figures 8A et 8B illustrent deux moments de l'insertion ou du retrait d'une borne de contact 400 selon le mode de réalisation illustré à la Figure 7, dans un boîtier de connecteur 301 d'un assemblage 300 comme celui illustré à la Figure 5. Comme l'illustrent les deux cercles des Figures 8A et 8B, le méplat 422 présente l'avantage de retarder le relâchement de la lance de verrouillage 404 lorsqu'elle atteint la surface biseautée 317 en entrant dans la cavité d'insertion 313 du boîtier de connecteur 301 pendant un mouvement dans un sens contraire à son sens d'insertion 411 tel que matérialisé à la Figure 7. Le méplat 422 peut ainsi former une surface de guidage pour la première lèvre 311 du joint 310 dans cette situation. Lorsque le mouvement de retrait suivant un sens opposé au sens d'insertion 411 est tel que la lance de verrouillage 404 est complètement relâchée dans la cavité 313, les première et deuxième surfaces d'appui 407, 417 jouent le même rôle de surface de guidage pour les lèvres du joint 310 que ceux décrits en relation aux Figures 4 à 6. De manière analogue aux Figures 1 et 6, la Figure 7 représente le déplacement relatif des lèvres 311, 312 du joint 310 par rapport à la borne de contact 400 lorsque celle-ci exécute un mouvement dans un sens opposé au sens d'insertion 411. Dans l'orientation de la Figure 7, le déplacement relatif des lèvres 311, 312 du joint 310 en dessous de la borne 400 est matérialisé par les flèches 412 et a lieu essentiellement dans la direction d'insertion 411 sans déviation. Les flèches 213, 214, 215 illustrent le déplacement des surfaces de contact des lèvres 311, 312 du joint au-dessus de la borne de contact 400. Ce déplacement 213, 214, 215 est essentiellement le même que celui illustré par les flèches 213, 214 dans le mode de réalisation précédent. Cependant, la Figure 7 illustre qu'en plus de glisser sur la surface de guidage réalisée par les première et deuxième surfaces d'appui 407, 417 comme indiqué par la flèche 414, les lèvres 311, 312 du joint 310 sont aussi avantageusement guidées le long du méplat 422, comme l'indiquent la flèche 415. Les exemples de modes de réalisation de bornes de contact 200, 400 selon la présente invention montrés aux Figures 4 à 8B illustrent des bornes de contact 200, 400 de type « femelle » pouvant être utilisées dans des assemblages de boîtier de connecteur électrique 300 du type de celui illustré aux Figures 5 et 8A-8B. Il est donc possible d'utiliser les bornes 200, 400 selon l'invention de manière avantageuse en remplacement d'une borne de contact 100 connue de l'état de la technique dans un assemblage comme celui illustré à la Figure 2, et finalement lors du montage complet d'un environnement étanche 500 comme celui illustré à la Figure 3 avec une borne de connecteur électrique 502 homologue et donc de type « mâle ». L'homme du métier comprendra que dans d'autres modes de réalisation possibles de la présente invention, si le boîtier de connecteur électrique homologue 501 comprend une borne 502 cette fois-ci de type « femelle », il est également possible d'adapter l'invention pour que les bornes de contact 200, 400 selon l'invention, en particulier les parties terminales 202, 402 respectives, soient du type « mâle ». La présente invention, par ses différents aspects et leurs modes de réalisation, ainsi que les combinaisons de ceux-ci, permet d'améliorer la rétention des bornes de contact électrique par rapport aux bornes connues de l'état de la technique. L'invention permet aussi d'utiliser les bornes de contact à lance de verrouillage selon l'invention dans des applications électriques étanches nécessitant à la fois un verrouillage efficace de la connectique et une réduction de l'encombrement du connecteur. En particulier, grâce à l'invention, il est possible d'utiliser les bornes de contact électriques inventives dans des assemblages avec des boîtiers de connecteur électrique comprenant des joints d'isolation du type joint « grommet », également appelés joints passe-fil ou joints monobloc, ce qui présente une amélioration dans le cadre de la connectique destinée aux applications électriques étanches pour l'automobile. L'homme du métier comprendra que les modes de réalisation détaillés ci-dessus le sont à titre d'exemples et qu'il est possible et même avantageux de les combiner entre eux afin d'obtenir davantage de modes de réalisations des aspects de la présente invention.

SIGNES DE RÉFÉRENCE 100 borne de contact (état de la technique) 101 corps longitudinal 102 partie terminale, cage avant 103 partie terminale, cage arrière 104 lance de verrouillage 105 jonction flexible 106 tête de lance 107 première surface d'appui, verrouillage primaire 108 surface d'appui de cage arrière, verrouillage secondaire 109 évidemment 110 partie arrière 111 sens d'insertion 112 déplacement relatif du joint monobloc en dessous de la borne 113 déplacement relatif du joint monobloc au-dessus de la borne 114 déviation partielle du déplacement du joint monobloc 115 entrée du joint monobloc dans l'évidemment 109 119 élément de sertissage 120 élément de sertissage 121 élément de sertissage 200 borne de contact 201 corps longitudinal 202 partie terminale, cage avant 203 partie terminale, cage arrière 204 lance de verrouillage 205 jonction flexible 206 tête de lance 207 première surface d'appui, verrouillage primaire 208 surface d'appui de cage arrière chanfreinée, verrouillage secondaire 209 évidemment 210 partie arrière 211 sens d'insertion 212 parcours relatif du joint monobloc en dessous de la borne 213 parcours relatif du joint monobloc au-dessus de la borne 214 déviation partielle du parcours du joint monobloc sur la surface de guidage 216 élément oblong 217 deuxième surface d'appui 218 extrémité arrondie 219 élément de sertissage 220 élément de sertissage 221 élément de sertissage 300 connecteur électrique 301 boîtier de connecteur 302 élément de verrouillage primaire 303 élément de verrouillage secondaire 304 tête d'élément de verrouillage secondaire 305 espace libre du boîtier 301 306 sens de remontée de la lance de verrouillage 307 surface d'appui de la tête 304 308 corps de protection 309 joint 310 joint monobloc 311 première lèvre du joint 310 312 deuxième lèvre du joint 310 313 cavité d'entrée dans le boîtier 301 314 conducteur électrique 315 gaine d'isolation du conducteur 314 316 sens de retrait! déconnexion du contact électrique 317 surface biseautée 318 surface biseautée 400 borne de contact 401 corps longitudinal 402 partie terminale, cage avant 403 partie terminale, cage arrière 404 lance de verrouillage 405 jonction flexible 406 tête de lance 407 première surface d'appui, verrouillage primaire 408 surface d'appui de cage arrière chanfreinée, verrouillage secondaire 409 évidemment 410 partie arrière 411 sens d'insertion 412 parcours relatif du joint monobloc en dessous de la borne 413 parcours relatif du joint monobloc au-dessus de la borne 414 déviation partielle du parcours du joint monobloc sur la surface de guidage 415 parcours relatif du joint monobloc dévié par le méplat 422 416 élément oblong 417 deuxième surface d'appui 418 extrémité arrondie 419 élément de sertissage (non représenté) 420 élément de sertissage (non représenté) 421 élément de sertissage (non représenté) 422 méplat 500 environnement étanche 501 boîtier de connecteur électrique homologue 502 borne de contact électrique homologue

Claims

REVENDICATIONS1. Borne de contact électrique (200) pour insertion dans un boîtier de connecteur électrique (301), le boîtier de connecteur électrique (301) comprenant au moins un joint d'étanchéité (310), en particulier un joint monobloc, à travers lequel passe ladite borne de contact électrique (200) lors de son insertion dans ledit boîtier de connecteur électrique (301) pour isoler ladite borne de contact électrique (200) par rapport au milieu extérieur du connecteur, ladite borne de contact électrique (200) comprenant : un corps longitudinal (201) configuré pour être inséré dans le boîtier de connecteur électrique (301) suivant un sens d'insertion (211), et une lance de verrouillage (204) agencée de manière flexible par rapport au corps longitudinal (201) et comprenant une première surface d'appui (207) empêchant, dans un état verrouillé de la borne de contact (200) dans ledit boîtier de connecteur électrique (301), un mouvement du corps longitudinal (201) dans un sens contraire au sens d'insertion (211), réalisant en particulier un verrouillage primaire avec un élément de verrouillage primaire (302) dudit boîtier de connecteur électrique (301), caractérisée en ce que la lance de verrouillage (204) comprend en outre au moins une deuxième surface d'appui (217) empêchant, dans l'état verrouillé, un mouvement de la lance de verrouillage (204) s'éloignant du corps longitudinal (201) dans une direction perpendiculaire à celui-ci, et en ce que la première surface d'appui (207) et l'au moins une deuxième surface d'appui (217) forment une surface de guidage pour, lors d'un mouvement d'extraction de la borne de contact (200) du boîtier de connecteur électrique (301), guider ledit joint d'étanchéité (210) et le maintenir à l'extérieur de la borne de contact électrique (200).
2. Borne de contact électrique (200) selon la revendication 1, dans laquelle le corps longitudinal (201) comprend une partie terminale (202), en particulier mâle ou femelle, configurée pour réaliser, dans l'état verrouillé, une connexion électrique avec un connecteur électrique homologue (502).
3. Borne de contact électrique (200) selon la revendication 2, dans laquelle la lance de verrouillage (204) est agencée dans un évidemment (209) de la partie terminale (202) de manière saillante par rapport au corps longitudinal (201), et dans lequel l'évidemment (209) est configuré pour recevoir la lance de verrouillage (204) dans un état non-verrouillé.
4. Borne de contact électrique (200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la deuxième surface d'appui (217) prolonge la lance de verrouillage (204) en réalisant une marche.
5. Borne de contact électrique (200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité (218) de l'au moins une deuxième surface d'appui (217) est arrondie.
6. Borne de contact électrique (200) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la première surface d'appui (207) et/ou l'au moins une deuxième surface d'appui (217) est au moins partiellement chanfreinée.
7. Borne de contact électrique (400) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la première surface d'appui (407) est agencée à l'extrémité d'un méplat (422) de la lance de verrouillage (404).
8. Borne de contact électrique (200, 400) selon la revendication 2 et selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisée en ce que la partie terminale (202, 402) comprend en outre une cage arrière (203, 403) configurée pour réaliser un verrouillage, en particulier un verrouillage secondaire, avec un élément de verrouillage secondaire (303, 304) dudit boîtier de connecteur électrique (301) dans l'état verrouillé, et en ce que la cage arrière (203, 403) comporte au moins une arrête chanfreinée (208, 408), en particulier du côté opposé à la cage avant (202, 402).
9. Contact électrique comprenant une borne de contact électrique (200, 400) selon l'une quelconque des revendications précédentes et un conducteur électrique (314).
10. Assemblage de connecteur électrique (300) pour application étanche, en particulier pour application étanche sur un véhicule automobile, comprenant :un boîtier de connecteur électrique (301) pour application étanche configuré pour recevoir au moins une borne de contact électrique et/ou au moins un contact électrique, et au moins un contact électrique (200, 400, 314) selon la revendication 9, dans lequel le boîtier de connecteur électrique (301) comprend au moins un joint d'étanchéité (310), en particulier au moins un joint monobloc, à travers lequel passe ledit contact électrique (200, 400, 314) lors de son insertion dans ledit boîtier de connecteur électrique (301) pour isoler au moins la borne du contact électrique (200, 400) par rapport au milieu extérieur du connecteur.
11. Assemblage de connecteur électrique (300) selon la revendication 10, dans lequel le boîtier de connecteur électrique (301) comprend en outre au moins un élément de verrouillage primaire (302) configuré pour réaliser un verrouillage primaire avec la première surface d'appui (207, 407) dans l'état verrouillé.
12. Assemblage de connecteur électrique (300) selon la revendication 11, caractérisé en ce que, dans l'état verrouillée, la deuxième surface d'appui (217, 417) est en butée sur ledit élément de verrouillage primaire (302).
13. Assemblage de connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, en particulier en combinaison avec une borne de contact électrique selon la revendication 8, dans lequel le boîtier de connecteur électrique (301) comprend en outre au moins un élément de verrouillage secondaire (303, 304) configuré pour réaliser, dans l'état verrouillé, un verrouillage secondaire avec le contact électrique (200, 400), en particulier avec la cage arrière (203, 403).