- 1 - La présente invention se rattache au domaine du mobilier ergonomique et elle concerne un dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout, dispositif qui est destiné au soutien du poids d'une personne se tenant en position debout ou assis-debout, pour l'accomplissement de certaines tâches ou activités, en particulier mais non exclusivement à un poste de travail, tel qu'un poste informatique ou un poste industriel. Plus particulièrement, cette invention se rapporte à un dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout qui comporte, portés par une structure de support et plus particulièrement par un pied-support, au moins un élément d'appui antérieur et au moins un élément d'appui postérieur, l'élément d'appui antérieur étant apte à coopérer avec le torse ou le bassin ou le haut des cuisses d'un utilisateur, tandis que l'élément d'appui postérieur est apte à coopérer avec le bas du dos ou le fessier de l'utilisateur, l'élément d'appui antérieur étant séparé de l'élément d'appui postérieur par une distance horizontale et par une distance verticale, éventuellement nulle. Divers dispositifs d'aide à la position debout ou assis-debout sont déjà connus, ces dispositifs visant à maintenir et stabiliser une personne se tenant en position debout de manière à lui offrir une position ergonomique, tout en réduisant sa fatigue dans la durée par application et répartition du poids du 20 corps sur un ou plusieurs éléments d'appui. Certains dispositifs se limitent à un simple siège, procurant une position intermédiaire dite assis-debout. Ainsi, le brevet français FR 2680660 ou le modèle d'utilité allemand DE 8501655 U décrit un siège destiné au travail debout, ce siège possédant une assise en forme de cylindre d'axe horizontal. Il 25 est clair qu'un tel siège n'offre aucun appui antérieur et ne permet pas à son utilisateur de prendre appui dans une position debout penchée en avant. A l'inverse, il a été déjà proposé des dispositifs offrant uniquement un appui antérieur pour une personne travaillant en position debout et appelée à se pencher en avant. Ainsi on connaît notamment un dispositif comportant un 30 élément d'appui pour le buste et destiné à un masseur ou autre personnel soignant (voir document WO 2005/023072), et un dispositif comportant un élément d'appui pour les cuisses et destiné à une caissière ou autre personne 3022443 - 2 - travaillant debout derrière un comptoir (voir brevet japonais JP 2008-12169). D'autres dispositifs plus perfectionnés comportent à la fois au moins un élément d'appui antérieur et au moins un élément d'appui postérieur, formant ainsi un appui et un contre-appui. En particulier, le brevet européen EP 0147415 5 (OPSVIK) décrit un dispositif qui comporte, en tant qu'appui postérieur, un élément d'appui fessier et, en tant qu'appui antérieur, un élément d'appui coopérant avec le dessus des cuisses. Dans ce brevet, l'élément d'appui fessier et l'élément d'appui pour les cuisses sont reliés solidairement, sans possibilité de modifier leur position relative ou leur orientation relative, ces éléments 10 d'appui étant conçus comme des « plaques » sensiblement planes. Alors que l'élément d'appui fessier est réalisé comme une plaque d'un seul tenant orientée transversalement, l'élément d'appui pour les cuisses est composé de deux palettes symétriques, respectivement droite et gauche, séparées l'une de l'autre par un intervalle central d'accès, prévu pour le passage des jambes de 15 l'utilisateur au moment où ce dernier s'installe sur le dispositif ou lorsqu'il quitte le dispositif. Le dispositif du brevet EP 0147415 conserve de multiples inconvénients ou insuffisances, résultant de la solidarisation de tous ses éléments d'appui et de la configuration même de ces éléments.
En particulier, ce dispositif souffre d'une grande difficulté d'accès, l'utilisateur devant se livrer à des contorsions pour s'installer sur le dispositif et pour le quitter, en se faufilant entre les deux palettes constitutives de l'appui pour les cuisses. De plus, la fixité de l'espacement entre les éléments d'appui antérieur et postérieur ne permet pas une adaptation du dispositif au morphotype de l'utilisateur, notamment au niveau de son bassin et de ses cuisses, et le seul réglage en hauteur prévu pour tenir compte de la taille de l'utilisateur ne constitue pas à cet égard une solution appropriée et suffisante. Par ailleurs, l'espacement limité et invariable entre l'élément d'appui antérieur et l'élément d'appui postérieur, auquel s'ajoute l'orientation fixe de ces éléments d'appui conformés en plaques ou palettes, impose à l'utilisateur une position unique, notamment en fixant un angle précis d'inclinaison des cuisses, 3022443 - 3 - interdisant ainsi tout mobilité. Dans une variante de ce dispositif (voir brevet norvégien NO 831535), les éléments d'appui sont dissociés les uns des autres, chaque élément d'appui antérieur ou postérieur étant porté par le sommet d'une paire de montants 5 verticaux dédiés, dont la base est maintenue sur un socle commun. Une série de paires de trous, ménagées dans le socle, permet de sélectionner la position de la base des montants, donc la position de chaque élément d'appui, dans la direction antéropostérieure. Toutefois cette disposition n'offre qu'un choix de positions très limité et elle ne permet pas un réglage en continu de l'espacement 10 des éléments d'appui. Surtout, elle ne permet pas un réglage aisé, à portée de main d'un utilisateur installé au-dessus du socle. Ainsi, l'utilisateur doit interrompre son activité et se placer sur le côté du socle pour déplacer un élément d'appui, en sortant la base de ses montants d'une paire de trous du socle pour la replacer dans une autre paire de trous. Par ailleurs, la structure du 15 dispositif est complexe, peu rigide et inesthétique, puisqu'elle comporte une multiplicité de montants simplement enfichés dans le socle. Enfin, malgré sa complexité, ce dispositif ne procure pas tous les appuis antérieurs et postérieurs souhaitables pour le soutien en position debout, et en particulier il reste dépourvu de tout élément d'appui pour le dessus des cuisses.
20 Le brevet US 5149174 décrit un autre exemple de dispositif d'aide à la position debout combinant un élément d'appui antérieur et un élément d'appui postérieur, en forme de plaques, conservant la plupart des inconvénients précédemment mentionnés. La demande de brevet américaine US 2009/0058151 divulgue un dispositif 25 d'aide à la position debout ou assise qui comporte un nombre variable d'éléments d'appui horizontaux, tous disposés sur un même côté d'une unique colonne latérale formée d'une succession de tronçons de longueur invariable, reliés entre eux de manière articulée. En fixant les inclinaisons de ces tronçons, dans une configuration en ligne brisée, il est possible d'amener les éléments 30 d'appui dans diverses positions spatiales, pour constituer des appuis antérieurs ou postérieurs. Cependant, en raison de l'invariabilité de la longueur desdits tronçons, l'ajustement en hauteur des éléments d'appui notamment en fonction 3022443 - 4 - de la taille de l'utilisateur impose leur position dans le sens antéropostérieur. En particulier, plus l'utilisateur est de grande taille, plus la distance horizontale entre un élément d'appui antérieur et un élément d'appui postérieur se trouve réduite, ce qui entraîne pour l'utilisateur une position contraignante à plus ou moins long 5 terme et une réduction de sa liberté de mouvements, une fois installé. Pour cette raison, le dispositif est essentiellement conçu pour le seul appui postérieur notamment dans le cas d'une personne travaillant debout sur une ligne de production industrielle, l'appui postérieur étant éventuellement complété par un appui tibial (voir figure 3) à l'exclusion de tout autre appui antérieur.
10 Enfin, la demande de brevet internationale WO 2013/003369 (voir en particulier figure 2) révèle un dispositif d'aide à la position debout qui comporte, au-dessus d'un socle, un pied-support au sommet duquel sont montés, d'une part, un élément d'appui antérieur pour le torse qui en utilisation occupe une position fixe, et d'autre part un élément d'appui postérieur pour l'arrière des 15 cuisses, porté par un bras de liaison monté pivotant autour d'un axe horizontal, la longueur de ce bras étant éventuellement réglable. Même si elle permet certains réglages ou ajustements, une telle configuration connue reste inadaptée, en ce sens que la fixité de l'élément d'appui antérieur ne permet pas d'accompagner les mouvements de l'utilisateur notamment dans le sens 20 antéropostérieur. Bien au contraire, il est recherché dans ce document une immobilisation du torse et de la partie supérieure du corps, y compris des bras et de la tête, pour l'exécution de tâches minutieuses telles que des interventions chirurgicales. Dans l'ensemble, les dispositifs actuellement connus d'aide à la position 25 debout, y compris ceux prévoyant déjà la combinaison d'un élément d'appui antérieur et d'un élément d'appui postérieur, possèdent les inconvénients et insuffisances suivants : Avec ces dispositifs, il est impossible pour l'utilisateur de varier de position, que ce soit par un réglage ou par une mobilité des éléments d'appui, tout en se 30 maintenant debout en appui contre lesdits éléments. De plus, ces éléments d'appui ne permettent pas de suivre le mouvement du bassin et des autres parties du corps, notamment du torse et du dos, qui doivent 3022443 - 5 - nécessairement être soutenues au-delà d'une certaine inclinaison du tronc vers l'avant ou vers l'arrière respectivement. Les combinaisons d'éléments d'appui déjà proposées n'autorisent pas une position confortable, en raison de l'insuffisance des zones d'appui qui conduit à une répartition non équilibrée des appuis, ceci surtout en position penchée vers 5 l'avant ou vers l'arrière. Les conséquences physiologiques de ce qui précède sont une fatigue circulatoire et musculaire, qui entraîne elle-même une perturbation dans la tâche réalisée : la personne utilisatrice est en effet amenée à interrompre fréquemment cette tâche pour changer de posture, par exemple pour revenir à 10 une position assise en changeant la hauteur du plateau de table et/ou pour faire une pause et par exemple marcher en faisant quelques pas autour de son poste de travail. On constate aussi que les utilisateurs de tels dispositifs préfèrent souvent rester en position debout, sans appui, pour ne pas subir les contraintes de ces dispositifs.
15 Non seulement les changements de posture ou autres interruptions dues à l'inconfort ressenti prennent du temps, mais encore il a été montré qu'ils diminuent l'efficacité dans l'accomplissement des tâches qui demandent une attention soutenue. La présente invention vise ainsi à remédier aux inconvénients et 20 insuffisances des dispositifs connus, et à leurs conséquences défavorables, en fournissant un dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout qui, tout en offrant à la fois un appui antérieur et un appui postérieur procurant un soutien et un confort améliorés, possède une grande facilité d'accès, d'installation et aussi de réglage pour la personne utilisatrice et puisse s'adapter aisément et de façon 25 précise au morphotype de cette personne, en laissant à celle-ci un degré de mobilité permettant des changements de posture et de répartition de son poids sur les éléments d'appui disponibles, notamment entre une position debout penchée vers l'arrière et une position debout penchée vers l'avant, et permettant aussi dans une posture donnée d'exécuter avec les membres supérieurs des 30 mouvements d'une ampleur importante nécessités par certaines activités ou tâches qui requièrent une certaine dextérité ou une vitesse d'exécution, ou des 3022443 - 6 - mouvements de dégourdissement des jambes, le dispositif proposé conservant par ailleurs une structure simple mais suffisamment rigide. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout, du genre indiqué en introduction, caractérisé 5 par le fait que l'élément d'appui antérieur est monté pivotant autour d'un axe horizontal orienté transversalement et situé en arrière de cet élément d'appui antérieur, de manière à être déplaçable, selon la posture prise par l'utilisateur, entre une position d'utilisation située plus haut que celle de l'élément d'appui postérieur, et une autre position d'utilisation située au même niveau ou plus bas 10 que celle de l'élément d'appui postérieur. Dans la définition précédente et dans tout ce qui suit, les termes ou expressions tels que « antérieur », « postérieur », «en arrière » et « transversalement », exprimant des positions ou des orientations, s'entendent par référence à la position normale de l'utilisateur installé sur le dispositif. De 15 même, les expressions « plus haut », « au même niveau » et « plus bas » se réfèrent à la position normale d'installation et d'utilisation du dispositif. Ainsi le dispositif de l'invention, qui comprend un élément d'appui antérieur et un élément d'appui postérieur situés globalement au niveau du bassin de l'utilisateur, se caractérise essentiellement par une mobilité particulière de 20 l'élément d'appui antérieur, ce dernier se situant plus haut lorsque l'utilisateur est penché en avant, et occupant une position plus basse lorsque l'utilisateur est au contraire penché en arrière, le contact avec cet élément d'appui étant maintenu lorsque l'utilisateur passe d'une position à une autre. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, l'élément d'appui 25 antérieur est porté par l'extrémité antérieure d'un bras-support lui-même monté pivotant, autour d'un axe horizontal orienté transversalement, sur la partie supérieure du pied-support. Selon la forme d'exécution la plus simple, le bras-support pivotant qui porte l'élément d'appui antérieur est de forme globalement rectiligne.
30 Dans une autre forme d'exécution, le bras-support n'est pas rectiligne mais il possède une forme coudée ou cintrée dans un plan vertical antéropostérieur, de manière à présenter une concavité dirigée vers le haut. Une telle configuration 3022443 - 7 - facilite l'installation de l'utilisateur sur le dispositif, en particulier dans le cas où le pied-support et le bras-support pivotant s'étendent dans un plan vertical antéropostérieur médian. Selon une variante, le pied-support et le bras pivotant s'étendent dans un 5 plan vertical antéropostérieur latéral, autrement dit du côté droit ou gauche du dispositif. Selon une autre variante, le pied-support s'étend dans un plan vertical antéropostérieur médian, et le bras-support pivotant possède une forme d'étrier de manière à posséder une partie intermédiaire s'étendant dans un plan vertical 10 antéropostérieur latéral. Ces deux dernières variantes, dans lesquelles le dispositif est « ouvert » sur un côté, permettent une installation aisée de l'utilisateur sur le dispositif par le côté ouvert. De préférence, le bras-support pivotant possède une longueur réglable, 15 notamment par une structure tubulaire télescopique, pour un ajustement de la distance horizontale séparant l'élément d'appui antérieur de l'élément d'appui postérieur. Le dispositif est ainsi adaptable à la morphologie et en particulier à la corpulence de l'utilisateur. Avantageusement, l'extrémité antérieure du bras-support pivotant porte 20 encore un patin d'appui, prévu pour coopérer avec le bord d'une table ou d'un plan de travail. Ainsi, ce bras-support en « porte-à-faux » se trouve utilement soutenu, en particulier lorsque le dispositif est associé à un poste de travail. La présence du patin d'appui n'est nullement incompatible avec le pivotement du bras-support, dans la mesure où la table ou le plan de travail est réglable en 25 hauteur. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'élément d'appui antérieur et l'élément d'appui postérieur sont portés respectivement par les deux parties terminales opposées d'un bras-support commun, du genre balancier, monté pivotant par sa partie intermédiaire autour d'un axe horizontal orienté 30 transversalement et situé au sommet du pied-support. Le bras-support pivotant, commun à l'élément d'appui antérieur et à l'élément d'appui postérieur, peut être sollicité en rotation par des moyens à ressort, en 3022443 - 8 - particulier pour être rappelé vers une position de repos sensiblement verticale ; cette disposition contribue à l'équilibre en compensant le poids de l'utilisateur, et elle peut elle aussi faciliter l'installation de l'utilisateur sur le dispositif. De préférence, le bras-support commun du genre balancier possède une 5 longueur réglable, sur un seul côté de son axe de pivotement ou de part et d'autre de cet axe, pour un ajustement de la distance horizontale entre l'élément d'appui antérieur et l'élément d'appui postérieur. Le dispositif est ainsi adaptable à la morphologie et en particulier à la corpulence de l'utilisateur. Dans un troisième mode de réalisation de l'invention, l'élément d'appui 10 antérieur et l'élément d'appui postérieur sont portés respectivement par les deux parties terminales opposées d'un bras-support commun conformé en arceau au moins dans sa partie intermédiaire et situé dans un plan vertical antéropostérieur, la partie intermédiaire du bras-support étant montée coulissante au sommet du pied-support de manière à faire décrire une 15 trajectoire en arc de cercle aux éléments d'appui portés par les parties terminales de ce bras-support. En particulier, dans ce mode de réalisation, l'élément d'appui antérieur décrit une trajectoire en arc de cercle, donc un mouvement de pivotement autour du centre de l'arceau, ce qui l'amène dans une position plus ou moins haute par rapport à l'élément d'appui postérieur. Ici 20 encore, la forme en arceau du bras-support facilite l'installation de l'utilisateur sur le dispositif, cette installation pouvant être rendue encore plus aisée en faisant coulisser le bras-support jusqu'à la position la plus adéquate. Dans un quatrième mode de réalisation de l'invention, l'élément d'appui antérieur est porté par un premier bras-support monté pivotant au sommet du 25 pied-support autour d'un axe horizontal orienté transversalement, tandis que l'élément d'appui postérieur est porté par un second bras-support monté lui aussi au sommet du pied-support, le premier bras-support formant avec le second bras-support une structure en « V » située dans un plan antéropostérieur.
30 Selon une forme d'exécution, le second bras-support qui porte l'élément d'appui postérieur est fixe relativement au sommet du pied-support, seul le premier bras-support qui porte l'élément d'appui antérieur étant monté pivotant 3022443 - 9 - Selon une autre forme d'exécution, le second bras-support qui porte l'élément d'appui postérieur est monté pivotant au sommet du pied-support autour du même axe horizontal que le premier bras-support qui porte l'élément d'appui antérieur, l'ensemble des deux bras-supports étant ainsi monté pivotant 5 autour de l'axe horizontal précité. Dans ce dernier cas, le dispositif comprend encore avantageusement des moyens de réglage et blocage de l'angle formé par le premier bras-support et le second bras-support, qui portent respectivement l'élément d'appui antérieur et l'élément d'appui postérieur. Les deux bras-supports sont ainsi agencés à la manière des deux branches 10 d'un compas plus ou moins ouvert. Le réglage de l'angle formé par ces deux bras-supports permet d'ajuster la distance horizontale séparant l'élément d'appui antérieur de l'élément d'appui postérieur, pour l'adapter à la morphologie et en particulier à la corpulence de l'utilisateur. D'autres moyens d'ajustement sont avantageusement prévus, notamment 15 sur la structure de support et plus particulièrement sur le pied-support, pour adapter le dispositif et en particulier la hauteur de ses éléments d'appui à la taille de l'utilisateur. Le dispositif de l'invention peut encore comporter au moins un élément d'appui complémentaire, en particulier un élément d'appui postérieur pour le dos 20 ou/et un élément d'appui antérieur pour les membres inférieurs. Dans une forme de réalisation particulière, l'élément d'appui complémentaire est porté par l'extrémité d'un bras pivotant additionnel, prévu pour déplacer cet élément d'appui entre une position haute et reculée d'élément d'appui dorsal et une position basse et avancée d'élément d'appui tibial. Bien entendu, il reste 25 possible de monter de manière plus directe sur la structure porteuse tout élément d'appui complémentaire, tel qu'un élément d'appui tibial simplement fixé à hauteur intermédiaire sur le pied-support. Les éléments d'appui antérieur et postérieur, et le cas échéant l'élément d'appui complémentaire, peuvent être des éléments de forme générale 30 cylindrique, d'axe horizontal orienté transversalement. Une telle configuration des éléments d'appui les rend directement utilisables pour l'application d'une partie du corps d'inclinaison quelconque. 3022443 - 10- Dans une autre forme d'exécution, les éléments d'appui antérieur et postérieur, et le cas échéant l'élément d'appui complémentaire, sont des éléments de forme étendue et de relativement faible épaisseur, montés chacun librement orientable autour d'un axe horizontal orienté transversalement. Ainsi, 5 chaque élément d'appui s'incline automatiquement de manière à s'adapter à l'inclinaison de la partie du corps s'appliquant sur cet élément d'appui. Dans ce dernier cas, chaque élément d'appui possède avantageusement une section horizontale de forme générale cintrée, en particulier arrondie dans les zones latérales de cet élément d'appui, autrement dit une forme « anatomique » 10 notamment adaptée au tronc ou au haut des cuisses. Dans l'ensemble, le dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout, objet de l'invention, présente les avantages suivants pour son utilisateur: Tout en conservant bien entendu sa fonction première de soutien du poids du corps en position debout, le dispositif permet de suivre les changements de 15 position sans créer des contraintes de pression inconfortables, le dispositif permettant un changement de position quasi-instantané dans le plan antéropostérieur en autorisant en particulier une inclinaison plus ou moins importante du tronc, vers l'avant ou vers l'arrière, l'appui étant conservé lors du changement de position.
20 En particulier, dans le cas d'un bras-support formant un balancier, le dispositif oblige l'utilisateur à répartir ses forces d'appui de manière équilibrée, entre les deux éléments d'appui respectivement antérieur et postérieur. Le dispositif soulage véritablement le poids du corps, en supportant et même en « bloquant » la région du bassin, réduisant ainsi la transmission du poids sur 25 les jambes et les pieds, d'où une nécessité moindre de se dégourdir les jambes. Ainsi, le dispositif permet le maintien de la position debout sur une plus longue durée, sans créer une sensation d'inconfort, avec un effet d'apprentissage du principe d'économie posturale, s'accompagnant d'une diminution de l'intensité et de la fréquence des douleurs dorsales, que ce soit au 30 niveau lombaire ou au niveau cervical. En conséquence, l'utilisateur devrait être plus vigilant et plus efficace dans l'exécution de sa tâche, avec un niveau de concentration plus élevé. 3022443 - 11 - Le dispositif permet par ailleurs à l'utilisateur de marquer un temps de pause voire de repos, sans quitter son poste de travail. L'accessibilité au dispositif est rendue aisée, par le côté ou par l'arrière, en particulier avec un bras-support unique placé latéralement ou en forme d'arceau 5 ou avec un double bras-support configuré en compas. De toute façon l'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques et avantages seront mis en évidence, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, quelques formes de réalisation de ce dispositif d'aide à la position debout ou 10 assis-debout : Figure 1 est une vue de côté d'un dispositif conforme à l'invention, dans un premier mode de réalisation ; Figure 2 est une vue en plan par dessus du dispositif de la figure 1 ; Figure 3 est une vue de côté partielle d'une première variante de ce 15 dispositif ; Figure 4 est une vue de côté partielle d'une deuxième variante de ce dispositif ; Figure 5 est un schéma illustrant l'utilisation de ce dispositif, dans une première position ; 20 Figure 6 est un schéma illustrant l'utilisation du même dispositif, dans une seconde position ; Figure 7 est une vue en plan par dessus d'une autre variante de ce dispositif ; Figure 8 illustre, en vue de côté, un dernière variante avec patin d'appui ; 25 Figure 9 est une vue de côté d'un dispositif conforme à l'invention, dans un deuxième mode de réalisation ; Figure 10 est une vue en plan par dessus du dispositif de la figure 9 ; Figure 11 est une vue de côté d'une variante du dispositif des figures 9 et 10; 30 Figure 12 est une vue de côté d'un dispositif conforme à l'invention, dans un troisième mode de réalisation ; Figure 13 représente le dispositif de la figure 13 dans une position 3022443 -12- particulière ; Figure 14 est une vue en plan par dessus d'un élément d'appui complémentaire ; Figure 15 est une vue de côté d'un dispositif conforme à l'invention, dans un 5 quatrième mode de réalisation. En se référant aux figures 1 à 8, qui se rapportent à un premier mode de réalisation, le dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout comprend une structure de support 1 qui comporte à sa base un socle 2, de forme par exemple carrée, apte à reposer sur le sol. Le socle 2 forme par sa partie 10 supérieure une surface horizontale 3 sur laquelle un utilisateur du dispositif peut se tenir debout. Un pied-support 4 s'élève verticalement au-dessus du socle 2, dans une position centrale ou latérale relativement à ce socle 2, la figure 2 illustrant une position latérale. Dans sa partie supérieure, le pied-support 4 forme un palier ou un pivot 5, d'axe horizontal A orienté transversalement.
15 Le palier ou pivot 5 sert au montage et à l'articulation, autour de l'axe horizontal A, de l'extrémité postérieure d'un bras-support 6 globalement dirigé vers l'avant. L'extrémité antérieure du bras-support 6 porte un élément d'appui antérieur 7. Sur la partie supérieure du pied-support 4 est directement monté un élément 20 d'appui postérieur 8, faisant face à l'élément d'appui antérieur 7. L'élément d'appui antérieur 7 est séparé de l'élément d'appui postérieur 8 par une distance horizontale D, tandis qu'une distance verticale H positive ou négative, éventuellement nulle, sépare l'élément d'appui antérieur 7 de l'élément d'appui postérieur 8, les deux distances D et H étant mesurées entre le centres desdits 25 éléments d'appui. Dans l'exemple illustré, l'élément d'appui antérieur 7 et l'élément d'appui postérieur 8 sont des éléments de forme étendue et de relativement faible épaisseur, du genre plaques. L'élément d'appui antérieur 7 est monté librement orientable autour d'un axe horizontal B, orienté transversalement, situé à 30 l'extrémité antérieure du bras-support 6. De manière similaire, l'élément d'appui postérieur 8 est monté librement orientable, autour d'un axe horizontal C confondu avec l'axe A ou voisin de celui-ci, au sommet du pied-support 4. 3022443 -13- Comme le montre la figure 2, l'élément d'appui antérieur 7 et l'élément d'appui postérieur 8 , vus en coupe horizontale, ne sont pas rectilignes mais possèdent une forme générale cintrée, ces éléments d'appui étant en particulier arrondis dans leurs zones latérales gauche et droite.
5 Dans la forme de réalisation la plus simple, le bras-support 6 est de forme rectiligne, et il est monté pivotant autour de l'axe horizontal A au sommet du pied-support 4. Dans une variante, illustrée partiellement par la figure 3, le bras-support 6 n'est pas rectiligne mais il possède une forme coudée dans un plan vertical 10 antéropostérieur. L'extrémité postérieure de ce bras-support 6 est montée pivotante autour de l'axe horizontal A sur un bloc-support 9 lui-même fixé sur le pied-support 4, à une certaine distance du sommet de ce pied-support. Dans une autre variante, illustrée partiellement par la figure 4, le bras-support 6 possède une forme cintrée dans un plan vertical antéropostérieur, la concavité 15 du bras-support 6 étant dirigée vers le haut. Dans tous les cas, comme figuré par une flèche F, le bras-support 6 et l'élément d'appui 7 porté par ce bras-support sont ainsi montés pivotants autour de l'axe horizontal A, situé en arrière de l'élément d'appui antérieur 7, de sorte que la position dans l'espace de l'élément d'appui antérieur 7 relativement à 20 l'élément d'appui postérieur 8 est modifiable, notamment en hauteur. Dans une première configuration d'utilisation, illustrée par la figure 5, l'élément d'appui antérieur 7 se situe plus haut que l'élément d'appui postérieur 8, Le dispositif peut ainsi soutenir un utilisateur se tenant debout et penché en avant.
25 Dans une seconde position d'utilisation, illustrée par la figure 6, l'élément d'appui antérieur 7 se situe au même niveau que l'élément d'appui postérieur 8, ou plus bas que cet élément d'appui postérieur 8. Le dispositif peut alors soutenir un utilisateur qui se tient debout, totalement redressé ou penché en arrière.
30 Etant librement orientables autour des axes horizontaux respectifs B et C, les deux éléments d'appui 7 et 8 s'adaptent automatiquement à la posture et en particulier à l'inclinaison de l'utilisateur. 3022443 -14- D'une manière non représentée, le bras-support 6 possède une longueur réglable, ce qui permet d'ajuster la distance horizontale D séparant l'élément d'appui antérieur 7 de l'élément d'appui postérieur 8, selon la morphologie et en particulier la corpulence de l'utilisateur.
5 L'installation de l'utilisateur sur le dispositif, et plus particulièrement sa mise en place entre l'élément d'appui antérieur 7 et l'élément d'appui postérieur 8, est facilitée dans le cas d'un bras-support 6 de forme coudée ou cintrée, selon la figure 3 ou 4 , permettant à l'utilisateur d'enjamber facilement ce bras-support 6, même s'il est placé, avec le pied-support 4, en position centrale.
10 Si le pied-support 4 et le bras-support 6 sont placés en position latérale, du côté gauche ou droit, l'entrée de l'utilisateur se fait aisément par le côté « ouvert » opposé au bras-support 6. En variante, le pied-support 4 peut conserver une position centrale, tandis que le bras-support 6 est en forme d'étrier et possède une partie intermédiaire 15 6a qui s'étend latéralement, du côté gauche ou droit, dans un plan vertical antéropostérieur - voir figure 7. Le dispositif est ainsi « ouvert » du côté opposé à la partie intermédiaire 6a du bras-support 6, ce qui facilite aussi l'installation de l'utilisateur. Le pivotement du bras-support 6, donc de l'élément d'appui antérieur 7, peut 20 être limité par des butées prévues au niveau du palier ou pivot 5, et/ou un dispositif de verrouillage permet de fixer temporairement la position angulaire du bras-support 6, selon la position souhaitée pour l'élément d'appui antérieur 7. En alternative ou en complément, le positionnement de l'élément d'appui antérieur 7 est réalisable en prévoyant que l'extrémité antérieure du bras- 25 support 6 porte un patin d'appui 10, pouvant coopérer avec le bord d'une table ou d'un plan de travail 11, comme le montre la figure 8. Le mouvement de pivotement du bras-support 6 donc aussi du patin d'appui 10 permet de « suivre » le réglage en hauteur de la table ou du plan de travail 11, selon la tâche effectuée et la posture souhaitée.
30 Grâce à son articulation autour de l'axe horizontal A, le bras-support 6 peut en cas de non-utilisation être escamoté vers le bas, avec l'élément d'appui antérieur 7, comme indiqué en pointillés sur la figure 3. 3022443 -15- Dans le mode de réalisation selon les figures 9 à 11, le dispositif comprend encore une structure de support 1 constituée d'un socle 2 au-dessus duquel s'élève un pied-support 4 vertical, dont la partie supérieure forme un palier ou pivot 5, d'axe horizontal A orienté transversalement. Le palier ou pivot 5 sert ici 5 au montage et à l'articulation, autour de l'axe horizontal A, d'un bras-support 12 s'étendant de part et d'autre de cet axe horizontal A, à la manière d'un balancier. Le pied-support 4 et le bras-support 12 peuvent occuper une position centrale ou latérale, relativement au socle 2, la figure 10 illustrant une position latérale.
10 Ainsi, le bras-support 12 possède une première partie terminale située en avant de l'axe horizontal A et portant l'élément d'appui antérieur 7, et une seconde partie terminale située en arrière de l'axe horizontal A et portant l'élément d'appui postérieur 8, l'élément d'appui antérieur 7 étant séparé de l'élément d'appui postérieur 8 par une distance horizontale D. Cette distance D 15 est ajustable par des moyens de réglage prévus sur le bras-support 12 soit sur un seul côté de l'axe horizontal A soit de part et d'autre de cet axe. Dans l'exemple illustré, et en alternative au précédent mode de réalisation, l'élément d'appui antérieur 7 et l'élément d'appui postérieur 8 sont de forme générale cylindrique, l'axe de chacun de ces éléments d'appui étant horizontal 20 et parallèle à l'axe horizontal A suivant lequel est monté pivotant le bras-support 12. Comme précédemment, l'élément d'appui antérieur 7 est apte à décrire un mouvement de pivotement autour de l'axe horizontal A, amenant cet élément d'appui antérieur 7 soit plus haut que l'élément d'appui postérieur 8, soit au même niveau ou plus bas que l'élément d'appui postérieur 8, d'où un 25 fonctionnement et une utilisation globalement similaires à ceux du premier mode de réalisation. Un ressort (non représenté) peut solliciter le bras-support 12 en rotation vers une position de repos sensiblement verticale, dans laquelle l'élément d'appui antérieur 7 surmonte l'élément d'appui postérieur 8, ce qui facilite l'installation de l'utilisateur.
30 Comme le montre notamment la figure 9, un élément d'appui complémentaire 13, ici également de forme cylindrique, est monté devant le pied-support 4 sur un support 14 fixé à une hauteur intermédiaire, de manière à constituer un appui 3022443 -16- tibial. Selon une variante, illustrée par la figure 11, l'élément d'appui complémentaire 13 est porté par un bras additionnel 15, monté pivotant autour d'un axe horizontal à l'extrémité postérieure du bras-support 12. Ainsi, l'élément 5 d'appui complémentaire 13 est déplaçable entre une position haute et reculée, dans laquelle il sert d'appui dorsal en complément de l'appui postérieur 8, et une position basse et avancée (en pointillés) dans laquelle il sert d'appui tibial. Le mode de réalisation des figures 12 et 13 prévoit encore un socle 2 au-dessus duquel s'élève un pied-support 4 vertical. A son sommet, le pied-support 10 4 porte un guide 16 en forme de manchon, traversé de manière coulissante par un bras-support 17 conformé en arceau au moins dans sa partie intermédiaire, le bras-support 17 s'étendant dans un plan vertical antéropostérieur. La partie terminale avant du bras-support 17 porte l'élément d'appui antérieur 7, tandis que la partie terminale arrière du bras-support 17 porte l'élément d'appui 15 postérieur 8. Dans ce mode de réalisation, le coulissement du bras-support 17 dans le guide 16, selon la flèche G, s'accompagne d'une rotation de ce bras-support 17 autour du centre de courbure de sa partie en forme d'arceau, autrement dit autour d'un axe horizontal A orienté transversalement et passant par ce centre 20 de courbure. En conséquence, les deux éléments d'appui 7 et 8 décrivent des trajectoires en arc de cercle centrées sur l'axe horizontal A. Les positions des deux éléments d'appui 7 et 8 peuvent être fixées par un organe de blocage, tel qu'une vis de blocage 18, porté par le manchon 16 et s'appliquant contre le bras-support 17. Ainsi, par déplacement du bras-support 17, l'élément d'appui 25 antérieur 7 peut être amené notamment dans une première position d'utilisation située plus haut que l'élément d'appui postérieur 8, et dans une seconde position d'utilisation dans laquelle cet élément d'appui antérieur 7 se situe au même niveau ou plus bas que l'élément d'appui postérieur 8. La forme en arceau du bras-support 17 facilite l'installation de l'utilisateur sur 30 le dispositif. Cette installation peut être rendue encore plus aisée en faisant coulisser le bras-support 17 dans le manchon 16 de guidage jusqu'à une position extrême dans laquelle l'élément d'appui antérieur 7 surmonte l'élément 3022443 -17- d'appui postérieur 8, comme le montre la figure 13. Un réglage de la longueur du bras-support 17 permet, ici encore, d'ajuster la distance horizontale D séparant l'élément d'appui antérieur 7 de l'élément d'appui postérieur 8.
5 Dans l'exemple illustré, un élément d'appui complémentaire 13 est monté sur le pied-support 4 par l'intermédiaire d'un support 14. Dans la mesure où cet élément d'appui est prévu pour recevoir les membres inférieurs, au niveau des genoux ou des tibias, celui-ci se présente avantageusement comme un élément d'appui double, avec une partie gauche 13a et une partie droite 13b, comme le 10 montre la figure 14. Quant aux éléments d'appui antérieur 7 et postérieur 8, ceux-ci restent réalisables en une seule partie, soit de forme cylindrique soit de forme étendue et de préférence cintrée, selon les modalités déjà décrites plus haut dans le cadre des précédents modes de réalisation. Enfin, dans le mode de réalisation de la figure 15, il est encore prévu un 15 socle 2 au-dessus duquel s'élève un pied-support 4 vertical. Au sommet du pied-support 4 est monté pivotant, autour d'un axe horizontal A orienté transversalement, un premier bras-support 19 dont l'extrémité porte l'élément d'appui antérieur 7. Autour du même axe horizontal A est aussi monté pivotant un second bras-support 20 dont l'extrémité porte l'élément d'appui postérieur 8.
20 Les deux bras-supports 19 et 20 forment globalement une structure en « V » ou en « compas », située dans un plan vertical antéropostérieur, l'angle formé par les deux bras-supports 19 et 20 étant désigné par E. Le choix de l'angle E détermine la distance horizontale D qui sépare l'élément d'appui antérieur 7 de l'élément d'appui postérieur 8. Des moyens 25 notamment à crantage permettent de régler et bloquer cet angle E, de manière à ajuster la distance horizontale D notamment pour une adaptation à la morphologie de l'utilisateur. De plus, une fois l'angle E fixé, l'ensemble des deux bras-supports 19 et 20 se trouve monté pivotant autour de l'axe horizontal A, de sorte que, comme 30 dans les précédents modes de réalisation, l'élément d'appui antérieur 7 puisse se situer soit plus haut que l'élément d'appui postérieur 8, soit au même niveau ou plus bas que l'élément d'appui postérieur 8. 3022443 -18- D'une manière non illustrée, les deux bras-supports 19 et 20 ou l'un d'eux peut encore posséder une longueur réglable, ce qui offre des possibilités d'ajustement additionnelles. La configuration en « V » des deux bras-supports 19 et 20 facilite l'installation 5 de l'utilisateur sur le dispositif. Dans une variante, le second bras-support 20 portant l'élément d'appui postérieur 8 est fixe en utilisation, seul le premier bras-support 19 avec l'élément d'appui antérieur 7 étant pivotant. Dans toutes les formes de réalisation précédemment décrites, une mobilité 10 supplémentaire peut être obtenue par rotation de l'ensemble du ou des bras-supports et des éléments d'appui autour de l'axe vertical du pied-support 4. Dans tous les cas, ce pied-support 4 est réglable en hauteur, notamment par une structure télescopique comme suggéré sur le dessin, pour s'adapter à la taille de l'utilisateur et à la hauteur du poste de travail devant lequel le dispositif 15 se trouve placé. Le bras-support 6, 12 ou 17, ou l'un des bras-supports 19 et 20, peut être muni d'une poignée facilitant sa manipulation, en particulier pour le faire pivoter d'une position d'utilisation à l'autre. Comme il va de soi, et comme il résulte de ce qui précède, l'invention ne se 20 limite pas aux seules formes de réalisation de ce dispositif d'aide à la position debout ou assis-debout qui ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention en remplaçant le pied-support par toute autre structure de support équivalente, 25 et en reliant ce pied-support ou cette structure avec le sol par tout moyen : socle simplement posé au sol, socle autorisant un balancement dans le sens antéropostérieur, châssis à roulettes, ancrage direct au sol, sans exclure une suspension à un mur ou une cloison situé sur le côté du dispositif. Dans le même ordre d'idées, le nombre et la position des éventuels éléments d'appui 30 complémentaires restent éminemment variables.