FR3023146A1 - Socle avec repose-pieds, et dispositif de maintien corporel comportant ce socle - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte au domaine du mobilier ergonomique. Elle concerne principalement un socle (1) avec repose-pieds, constitué de deux branches (2) reliées l'une à l'autre notamment par articulation (3) autour d'axes verticaux (6) à une première extrémité (4) et divergeant l'une de l'autre en position d'utilisation. Chaque branche (2) est munie d'une plateforme repose-pied (7), fixe ou tournante, située à distance de sa première extrémité (4). Dans la zone de liaison ou d'articulation (3) de ses deux branches (2), le socle (1) est lié ou peut être lié à un colonne de support (17) d'un élément d'appui corporel. L'invention a aussi pour objet un dispositif de maintien corporel pour position debout ou assis-debout, le dispositif étant pourvu d'un élément d'appui antérieur ou d'un élément d'appui postérieur, et comportant un tel socle (1). Application à un poste de travail en position debout penchée en avant ou en position assis-debout, tel qu'un poste informatique ou un poste de production industrielle.

Description

- 1 - La présente invention se rapporte, d'une manière générale, au domaine du mobilier ergonomique. Elle concerne principalement un socle avec repose-pieds, en particulier adapté pour supporter et stabiliser un dispositif de maintien corporel, et elle a aussi pour objet un dispositif de maintien corporel pour position debout ou assis-debout qui comporte un tel socle, ce dispositif de maintien corporel pouvant être lui-même associé à un poste de travail, tel qu'un poste informatique ou un poste industriel. A l'époque actuelle, le travail en position debout, ou dans une posture approchante dite « assis-debout », tend à gagner du terrain sur la position assise traditionnelle. Plus naturelle, la position debout stimule la vigilance et augmente la dépense énergétique, tout en évitant la fatigue et les douleurs dorsales. Toutefois, pour des positions debout penchées en avant, l'utilisation de dispositifs de maintien du corps humain est souhaitable. D'une manière généralement connue, ces dispositifs prennent la forme d'un plusieurs éléments d'appui antérieur qui, selon la hauteur à laquelle ils sont installés, peuvent servir à l'application de diverses parties du corps humain telles que le torse, le bassin ou les membres inférieurs. Dans le cas de la position « assis-debout », il est habituellement fait usage d'un élément d'appui postérieur et plus particulièrement d'un élément d'appui fessier, parfois complété par un dossier. Pour la réalisation de dispositifs de maintien corporel qui soient autonomes, le ou les éléments d'appui antérieur ou/et l'élément d'appui postérieur sont montés habituellement sur une colonne de support, elle-même supportée par un socle reposant sur le sol et censé procurer la stabilité nécessaire. A titre d'exemples de tels dispositifs, peuvent être mentionnés : - avec un élément d'appui antérieur : les brevets US 3477673 (figure 6) et US 6619747 (figure 19); - avec un élément d'appui postérieur : le brevet US 3477673 (figures 1, 2 et 5) et le modèle d'utilité allemand DE 8501655 U1 ; - combinant un élément d'appui antérieur et un élément d'appui postérieur : le brevet US 5149174.

Dans tous les cas, le socle est réalisé comme un simple bloc massif, relativement encombrant et pesant, de forme généralement rectangulaire ou ronde, dont la face supérieure constitue un repose-pieds sur lequel l'utilisateur se tient debout. La présence d'un tel socle rend le dispositif de maintien corporel difficilement déplaçable et transportable. Une réduction de dimension du socle, ou un allègement de 35 ce dernier, ne peut que diminuer la stabilité du dispositif de maintien corporel. Par ailleurs, un tel socle ne constitue qu'un repose-pieds sommaire, sur lequel - 2 - l'utilisateur doit placer ses deux pieds en position rapprochée et parallèle ; il ne comporte aucune possibilité d'adaptation en fonction de la taille de l'utilisateur et de la posture recherchée par celui-ci, notamment avec les pieds plus ou moins écartés et éventuellement orientés de manière divergente.

La présente invention vise à éliminer les inconvénients précités des socles de ce genre actuellement connus, et elle a donc pour but de fournir un socle qui soit compact et léger, tout en procurant une stabilité accrue et en s'adaptant à la morphologie de l'utilisateur ainsi qu'à la position souhaitée par ce dernier. A cet effet, l'invention a principalement pour objet un socle avec repose-pieds, en particulier adapté pour supporter et stabiliser un dispositif de maintien corporel, ce socle étant essentiellement caractérisé par le fait qu'il est constitué de deux branches reliées l'une à l'autre par une première extrémité et divergeant l'une de l'autre en position d'utilisation, chaque branche étant munie d'une plateforme repose-pied située à distance de sa première extrémité, le socle étant lié ou pouvant être lié à une colonne de support dans la zone de liaison de ses deux branches. De préférence, les deux branches sont reliées l'une à l'autre de manière articulée, à leur première extrémité, de sorte que l'angle formé par ces deux branches puisse être modifié, des moyens étant de préférence prévus pour immobiliser angulairement une branche par rapport à l'autre.

Ainsi, le socle objet de la présente invention comporte deux branches agencées en « V » à la manière des branches d'un compas de dessin. L'articulation des deux branches permet d'ouvrir plus ou moins fortement l'angle formé par les deux branches, ce qui a pour effet de modifier l'écartement des deux plateformes repose-pied, destinées respectivement au pied droit et au pied gauche de l'utilisateur.

Dans un mode de réalisation préféré de ce socle, la distance entre chaque plateforme repose-pied et la zone de liaison ou d'articulation des deux branches est réglable. Ceci peut être obtenu notamment en montant chaque plateforme repose-pied de manière coulissante, avec possibilité d'immobilisation en translation, sur la branche correspondante, ou en conférant à chaque branche une structure télescopique, avec une premier tronçon partant de la zone de liaison ou d'articulation des deux branches et un second tronçon muni de la plateforme repose-pied, le second tronçon coulissant relativement au premier tronçon et des moyens étant prévus pour immobiliser en translation un tronçon relativement à l'autre. Selon une autre possibilité, chaque branche comporte, répartis sur sa longueur, plusieurs points de fixation sélective pour la plateforme repose-pied, le choix de l'un de ces points fixant la distance entre la plateforme repose-pied et la zone de liaison ou d'articulation des deux branches. - 3 - Ainsi, on peut ajuster non seulement l'écartement des deux plateformes repose-pied, mais aussi la distance entre chacune de ces plateformes e la zone d'articulation des deux branches du socle, donc aussi la distance horizontale entre lesdites plateformes et au moins un élément d'appui porté par une colonne de support s'élevant au-dessus du socle. Dans le cas de branches à structure télescopique, les plateformes peuvent être montées de façon permanente à l'extrémité du second tronçon, de sorte que les branches ne comportent pas de partie dépassante présentant des risques d'accrochage. De plus, le rapprochement des deux branches permis par leur articulation, et leur raccourcissement dans le cas de branches de structure télescopique, permet de replier le socle sous un faible encombrement lorsque celui-ci n'est pas utilisé, en particulier pour son rangement ou son transport. Avantageusement, les deux branches sont articulées autour d'axes parallèles et rapprochés sur une chape de liaison, ce qui permet de replier complètement le socle en 15 plaçant les deux branches parallèlement l'une à l'autre. Dans un tel mode de réalisation, la chape de liaison peut aussi servir de base pour la colonne de support, en particulier destinée à supporter au moins un élément d'appui corporel. Les deux plateformes repose-pied peuvent être liées de manière non tournante aux branches correspondantes, auquel cas la partie inférieure de chaque plateforme 20 repose-pied peut servir en outre de patin d'appui au sol pour le socle déployé. Toutefois, dans une variante avantageuse, chaque plateforme repose-pied est montée tournante autour d'un axe de rotation vertical sur la branche correspondante, ce qui permet une libre orientation de chaque plateforme et par conséquent de chacun des pieds de l'utilisateur. Dans ce dernier cas, chaque plateforme repose-pied peut 25 comporter sur sa face inférieure des billes ou des galets, ce qui lui permet de prendre appui directement sur le sol tout en ayant la possibilité de tourner. Dans la mesure où les plateformes repose-pieds prennent appui sur le sol, les deux branches du socle peuvent se situer au-dessus du sol, à une certaine hauteur éventuellement réglable, ce qui peut faciliter leur liaison avec le pied de la colonne de 30 support. L'invention a aussi pour objet, en tant que tel, un dispositif de maintien corporel pour position debout ou assis-debout, le dispositif en question étant pourvu d'au moins un élément d'appui antérieur ou/et d'au moins un élément d'appui postérieur, monté au-dessus d'un socle, ce dispositif étant caractérisé par le fait qu'il comporte un socle avec 35 plateformes repose-pied tel que défini précédemment. Le dispositif de maintien corporel peut comporter au moins un élément d'appui - 4 - antérieur, monté sur une colonne de support et adapté pour un maintien en position debout penchée en avant, auquel cas les deux branches du socle munies des plateformes repose-pied s'étendent vers l'arrière à partir de la base de la colonne de support. L'élément d'appui antérieur peut ici être constitué par la bordure localement souple d'un plateau porté par le sommet de la colonne de support, auquel cas le dispositif constitue un poste de travail complet sur lequel peut être posé un ordinateur ou tout autre appareil ou outillage. De préférence, le plateau est rabattable contre la colonne de support, dans une position de rangement ou de transport. D'une manière inverse, le dispositif de maintien corporel peut comporter au moins un élément d'appui postérieur, monté sur une colonne de support et adapté pour un maintien en position assis-debout auquel cas les deux branches du socle munies des plateformes repose-pied s'étendent vers l'avant à partir de la base de la colonne de support. Dans une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse, le dispositif de maintien corporel comporte, au sommet de la colonne de support, une structure supérieure sensiblement horizontale à deux branches divergentes, similaire au socle, les deux branches de cette structure portant chacune un élément d'appui pour les coudes ou les avant-bras. Ainsi, l'utilisateur peut positionner au mieux tant ses membres inférieurs que ses membres supérieurs, selon sa morphologie et la tâche exécutée. Dans tous les cas, les deux branches du socle sont de préférence prévues rabattables contre la colonne de support, dans une position de rangement ou de transport. Dans la mesure où elles sont présentes, les deux branches de la structure supérieure sont elles aussi rabattables contre la colonne de support, en sens inverse des branches du socle, dans la position de rangement ou de transport. De plus, chaque plateforme repose-pied est avantageusement montée pivotante autour de l'axe longitudinal de la branche correspondante, de manière à pouvoir placer les deux plateformes l'une parallèlement à l'autre, de part et d'autre de la colonne de support, dans la position de rangement ou de transport. Ainsi, non seulement le socle mais aussi l'ensemble du dispositif de maintien corporel est rendu repliable sous un faible encombrement, pour son rangement ou son transport. Dans l'ensemble, le socle et le dispositif de maintien corporel objets de l'invention possèdent les avantages suivants, en relation avec leur utilisation : La structure du socle est particulièrement légère et compacte, avec une possibilité de pliage, contrairement aux socles massifs actuels. En utilisation, l'appui des deux pieds de l'utilisateur sur les plateformes - 3 - garantit la bonne stabilité du dispositif de maintien corporel, et de l'utilisateur lui-même, tout en ayant un socle léger. L'écartement de deux plateformes repose-pied est réglable, de même que la distance entre ces plateformes et la colonne de support, ce qui permet une adaptation à la morphologie de l'utilisateur, notamment à la longueur de ses membres inférieurs, ainsi qu'à la posture recherchée, en particulier une position plus ou moins penchée vers l'avant, tout en tenant compte d'éventuelles raideurs en particulier au niveau des hanches. Dans la mesure où les deux plateformes repose-pied sont tournantes, celles- ci s'adaptent à la position et aux déplacements des pieds de l'utilisateur, et elles permettent une rotation du corps de l'utilisateur en évitant les torsions au niveau du bassin et des genoux, notamment dans des activités ou tâches nécessitant de saisir ou poser des objets sur le côté, ou de suivre des objets animés d'un mouvement de défilement.

Le même socle est adaptable, par simple retournement, à un dispositif de maintien corporel avec élément d'appui antérieur, en particulier pour position debout penchée en avant, ou à un dispositif de maintien corporel avec élément d'appui postérieur, en particulier pour position assis-debout. Grâce à sa grande stabilité, ce dispositif de maintien corporel peut être utilisé seul et en tout lieu, par exemple par des artisans ou autres opérateurs, par des interventions localisées, son socle léger et sa structure repliable permettant un rangement et un transport dans un faible encombrement. Ce socle est utilisable non seulement pour constituer un dispositif de maintien corporel entièrement autonome, voire un poste de travail complet, mais encore comme accessoire d'un poste de travail existant, en se « greffant » sur un pied de table jouant dans ce cas le rôle de la colonne de support, ce qui permet de stabiliser aussi la table. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, 30 se référant au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, quelques formes d'exécution de ce socle et du dispositif de maintien corporel en faisant application ; dans ce dessin : La figure 1 est une vue en perspective d'un socle conforme à l'invention, les deux branches étant écartées ; 35 La figure 2 est une vue en perspective du même socle, les deux branches étant rapprochées; - 6 - La figure 3 est une vue de côté et avec coupe partielle d'un socle à branches télescopiques; La figure 4 est une vue de côté d'un autre socle, avec plateforme repose-pied non tournante ; La figure 5 montre en coupe le détail d'une plateforme repose-pied; La figure 6 est un schéma illustrant une utilisation de ce socle avec élément d'appui antérieur ; La figure 7 est un schéma illustrant une utilisation du même socle avec un élément d'appui postérieur ; La figure 8 est une vue de côté illustrant le pliage du socle; La figure 9 représente, en perspective, un dispositif de maintien corporel comportant un tel socle surmonté d'un plateau; La figure 10 représente, en perspective, un autre dispositif de maintien corporel, comportant un socle similaire surmonté d'une structure supérieure à deux branches 15 divergentes. On se référera d'abord aux figures 1 à 5 relatives au socle en lui-même. Le socle, désigné dans son ensemble par le repère 1, comprend deux branches 2 symétriques l'une de l'autre, reliée l'une à l'autre par une articulation 3. Chaque branche 2 possède une partie principale, ici rectiligne, qui se termine 20 par une première extrémité 4 du côté de l'articulation 3. Cette articulation 3 comporte une chape de liaison 5, traversée par deux axes 6 parallèles et verticaux, relativement rapprochés. Les premières extrémités 4 des deux branches 2 sont engagées dans la chape de liaison 5 et sont traversées respectivement par les deux axes 6. 25 Chaque branche 2 est munie d'une plateforme repose-pied 7, sensiblement horizontale, située à une distance d de la première extrémité 4 de cette branche 2. Dans les exemples illustrés, la plateforme repose-pied 7 possède une forme rectangulaire ou oblongue, en correspondance avec les dimensions d'un pied ou d'une chaussure. 30 Grâce à l'articulation 3, les deux branches 2 peuvent être amenées dans une configuration divergente, l'angle A formé par les deux branches 2 ainsi écartées étant variable (voir figure 1). Ces deux branches 2 peuvent aussi être rapprochées de manière à se trouver sensiblement parallèles (voir figure 2). Des moyens (non représentés) permettent d'immobiliser angulairement une branche 2 par rapport à 35 l'autre, dans la configuration voulue. Ainsi, par modification de l'angle A formé par les deux branches 2, l'écartement - 7 - e entre les deux plateformes repose-pied 7 est rendu réglable. De plus, la distance d entre chaque plateforme repose-pied 7 et la première extrémité 4 de la branche 2 correspondante est réglable, par exemple (comme le montre la figure 3) en conférant à la branche 2 une structure télescopique, avec un premier tronçon 2a partant de l'articulation 3 et un second tronçon 2b muni de la plateforme repose-pied 7, le second tronçon 2b coulissant longitudinalement dans le premier tronçon 2a. Une goupille 8, coopérant avec des trous, permet d'immobiliser en translation le second tronçon 2b relativement au premier tronçon 2a. Dans une variante (voir notamment figures 1, 2 et 4), chaque plateforme repose- pied 7 est montée de manière coulissante sur la branche 2 correspondante. Dans ce cas, des moyens sont prévus pour immobiliser en translation la plateforme repose-pied 7, par exemple dans des positions discrètes définies par une série de trous 9. Comme le montre la figure 4, une butée d'arrêt 14 peut être prévue à la seconde extrémité de la branche 2 pour éviter toute séparation inopinée de la plateforme repose-pied 7.

Dans une autre variante, la plateforme repose-pied 7 est amovible et peut être fixée en un point choisi de la branche 2, celle-ci comportant une série de points de fixation sélective matérialisés par des plots ou des trous ou des crans. Toutes ces formes de réalisation permettent de modifier la distance d entre chaque plateforme repose-pied 7 et l'articulation 3. Comme on le comprend facilement, 20 la modification de la distance d s'accompagne aussi d'une variation de l'écartement e entre les deux plateformes repose-pied 7. Chaque plateforme repose-pied 7 peut posséder une orientation fixe, mais de préférence, comme l'illustre le dessin, chaque plateforme repose-pied 7 est montée tournante autour d'un axe vertical 10 sur la branche 2 correspondante. 25 Dans un mode de réalisation particulier (voir figure 5), la plateforme repose-pied 7 comprend une plaque rigide 11, de forme rectangulaire ou oblongue, essentiellement horizontale mais pouvant comporter sur son bord extérieur un rebord latéral 11a dirigé vers le haut, pour le maintien latéral du pied. En particulier dans le cas d'une plateforme repose-pied 7 tournante, la plaque rigide 11 est recouverte, sur sa face supérieure, d'un 30 revêtement antidérapant 12. En particulier dans le cas d'une plateforme repose-pied 7 montée tournante à la seconde extrémité de la branche 2 correspondante, et comme le montre la figure 3, cette plateforme peut comporter sur sa face inférieure des billes 13 lui permettant de prendre appui sur le sol tout en ayant la possibilité de tourner autour de son axe vertical 35 10. Selon une variante, applicable au cas d'une plateforme repose-pied 7 non - 8 - tournante (voir figure 4), cette plateforme peut être pourvue dans sa partie inférieure d'un simple patin 15 d'appui au sol. Selon une autre variante, plus particulièrement applicable au cas d'une plateforme repose-pied 7 pouvant se situer en un point intermédiaire de la longueur de la branche 2 correspondante, c'est la seconde extrémité de cette branche 2 qui est équipée d'un patin 16 d'appui au sol (voir figures 1 et 2). Le patin 15 ou 16 d'appui au sol peut être un patin antidérapant pour un bon maintien en position. Ce patin peut aussi être glissant de manière à faciliter la modification de l'angle A formé par les deux branches 2, sans avoir à soulever le socle 1 du sol. Les deux branches 2 étant ainsi pourvues chacune d'un point d'appui au sol, un troisième point d'appui est présent au niveau de l'articulation 3, ce dernier point d'appui pouvant être fourni par la face inférieure de la chape de liaison 5 elle-même ou par un patin placé sous cette chape.

La chape de liaison 5 supporte la base d'une colonne de support 17, qui est avantageusement une colonne télescopique, de hauteur réglable. A son sommet, la colonne de support 17 porte un élément d'appui corporel, qui peut être un élément d'appui antérieur 18 (figure 6) ou un élément d'appui postérieur 19 (figure 7). L'ensemble constitué par le socle 1, la colonne de support 17 et l'élément d'appui antérieur 18 ou postérieur 19 forme ainsi un dispositif d'appui corporel. La figure 6 illustre une utilisation du socle 1 avec un élément d'appui antérieur 18, monté au sommet de la colonne de support 17. Les deux branches 2 du socle 1 sont alors dirigées vers l'arrière (par référence à l'utilisateur), à partir de l'articulation 3 et de la colonne de support 17. L'utilisateur place ses pieds droit et gauche respectivement sur les deux plateformes repose-pied 7 du socle 1, et il applique son torse ou son bassin contre l'élément d'appui antérieur 18, de manière à se trouver maintenu dans une posture debout penchée en avant. Le choix de la distance d entre chaque plateforme repose-pied 7 et l'articulation 3 est fait selon la taille et la morphologie de l'utilisateur et aussi selon l'inclinaison en avant souhaitée par celui-ci.

Le choix de l'angle A formé par les deux branches 2 du socle 1 permet d'adapter ce dernier à l'écartement souhaité pour les deux pieds de l'utilisateur. A l'inverse, la figure 7 illustre une utilisation du même socle 1 avec un élément d'appui postérieur 19, monté au sommet de la colonne de support 17. Les deux branches 2 du socle 1 sont alors dirigées vers l'avant (par référence à l'utilisateur), à partir de l'articulation 3 et de la colonne de support 17. L'utilisateur place ses pieds sur les deux plateformes repose-pied 7 du socle 1, et il applique le bas de son dos ou son - 9 - fessier contre l'élément d'appui postérieur 19, de manière à se trouver maintenu dans une position assis-debout. Là aussi, le choix de la distance d entre chaque platefomie repose-pied 7 et l'articulation 3, ainsi que le choix de l'angle A formé par les deux branches 2 du socle 1, permet un ajustement à la taille de l'utilisateur et à la posture désirée par ce dernier. Dans les deux cas, le dispositif de maintien corporel précédemment décrit est utilisable devant un poste de travail en position debout ou assis-debout, tel qu'un poste informatique ou un poste de production industrielle, par exemple un poste pour atelier d'assemblage, ici symbolisé par un plateau de table 20.

En cas de non-utilisation, notamment pour son rangement ou son transport, le dispositif de maintien corporel et en particulier son socle 1 peut être replié sous un encombrement réduit. A cet effet, comme le montre la figure 8, chaque branche 2 du socle 1 comporte, à faible distance de sa première extrémité 4, une articulation autour d'un axe horizontal 21 orienté transversalement, laquelle permet de relever la branche 2. Ainsi, après avoir rapproché les deux branches 2 (voir figure 2), chacune de ces branches 2 est rabattue contre la colonne de support 17, dans une position verticale ou sensiblement verticale. Au cours de l'opération de pliage, chaque plateforme repose-pied 7, montée aussi pivotante autour de l'axe longitudinal de la branche 2 correspondante, peut être tournée de telle manière que les deux plateformes repose- pied 7 se trouvent finalement placées l'une parallèlement à l'autre, de part et d'autre de la colonne de support 17 - voir le tracé en pointillés de la figure 8. Des organes d'attache (non représentés) peuvent lier de façon temporaire chaque branche 2 à la colonne de liaison 17, pour maintenir l'ensemble dans sa position pliée. La figure 9 montre un autre dispositif de maintien corporel, qui comprend un socle 1 tel que précédemment décrit, une colonne de support 17 s'élevant au-dessus de la chape de liaison 5 du socle 1, et un plateau 22 monté au sommet de la colonne de liaison 17. Possédant une forme en « haricot », le plateau 22 présente une échancrure centrale 23 avec une bordure souple 24, constituant ici l'élément d'appui antérieur . Les deux zones latérales 25 du plateau 22, situées de part et d'autre de l'échancrure centrale 23, constituent des surfaces d'appui pour les coudes. Dans une position de rangement ou de transport (non représentée), le plateau 22 est rabattable vers le bas contre la colonne de support 17. Enfin, la figure 10 montre un dernier dispositif de maintien corporel, qui comprend un socle 1 tel que précédemment décrit, une colonne de support 17 s'élevant 35 au-dessus de la chape 5 du socle 1, et une structure supérieure 26 montée au sommet de la colonne de support 17. La structure supérieure 26, s'étendant dans un plan - 10 - horizontal et similaire au socle 1, comprend deux branches 27 divergentes, réunies de manière articulée par une chape de liaison 28 fixée au sommet de la colonne de liaison 17. Chaque branche 27 de cette structure porte, à distance de la chape de liaison 28, un élément d'appui 29 pour les coudes ou les avant-bras, l'élément d'appui 29 étant avantageusement monté tournant autour d'un axe vertical. L'articulation des deux branches 27 de la structure supérieure 26 sur la chape 28, autour d'axes verticaux 30, permet de modifier l'angle B formé par ces deux branches 27, et aussi de rapprocher les deux branches 27 dans une position de rangement et de transport. D'une manière non illustrée, les deux branches 27 ainsi rapprochées peuvent être encore rabattues vers le bas contre la colonne de support 17, donc rabattues contre cette colonne dans le sens inverse des deux branches 2 du socle 1, ce qui permet un pliage complet du dispositif pour son rangement ou son transport. En position déployée, les deux branches 27 écartées de la structure supérieure 26 peuvent servir de support à un plateau de travail, non représenté, de sorte que le 15 dispositif constitue un poste de travail complet. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce socle et du dispositif de maintien corporel qui ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne 20 s'éloignerait pas du cadre de l'invention : en prévoyant un socle avec des branches de conformation non rectiligne, par exemple de forme courbe ou coudée ; en donnant aux plateformes repose-pied toute forme appropriée, non nécessairement rectangulaire ou oblongue, par exemple une forme 25 circulaire ; en remplaçant les goupilles par tous moyens d'arrêt propres à immobiliser un tronçon des branches télescopiques relativement à l'autre ; en prévoyant sur le dispositif de maintien corporel tout genre et toutes combinaisons d'éléments d'appui, par exemple la combinaison d'un élément 30 d'appui antérieur monté au sommet de la colonne de support, et d'un élément d'appui postérieur relié à un point intermédiaire de la même colonne de support ; en destinant le même socle à des utilisations autres que dans des dispositifs de maintien corporel. 35

Claims (20)

1. REVENDICATIONS1) Socle avec repose-pieds, en particulier adapté pour supporter et stabiliser un dispositif de maintien corporel, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux branches (2) reliées l'une à l'autre à une première extrémité (4) et divergeant l'une de l'autre en position d'utilisation, chaque branche (2) étant munie d'une plateforme repose-pied (7) située à distance de sa première extrémité (4) , le socle (1) étant lié ou pouvant être lié à une colonne de support (17) dans la zone de liaison (3) de ses deux branches (2).
2. 2) Socle selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux branches (2) sont reliées l'une à l'autre de manière articulée à leur première extrémité 4), de sorte que l'angle (A) formé par ces deux branches (2) puisse être modifié, des moyens étant de préférence prévus pour immobiliser angulairement une branche (2) par rapport à l'autre.
3. 3) Socle selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la distance (d) entre chaque plateforme repose-pied (7) et la zone de liaison ou d'articulation (3) des deux branches (2) est réglable.
4. 4) Socle selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque plateforme repose-pied (7) est montée de manière coulissante, avec possibilité d'immobilisation en translation, sur la branche (2) correspondante.
5. 5) Socle selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque branche (2) possède une structure télescopique, avec un premier tronçon (2a) partant de la zone de liaison ou d'articulation (3) des deux branches (2) et un second tronçon (2b) muni de la plateforme repose-pied (7), le second tronçon (2b) coulissant relativement au premier tronçon (2a) et des moyens (8) étant prévus pour immobiliser en translation un tronçon relativement à l'autre.
6. 6) Socle selon la revendication 3 , caractérisé en ce que chaque branche (2) comporte, répartis sur sa longueur, plusieurs points de fixation sélective pour la plateforme repose-pied (7), le choix de l'un de ces points fixant la distance (d) entre la plateforme repose-pied (7) et la zone de liaison ou d'articulation (3) des deux branches (2).
7. 7) Socle selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux branches (2) sont articulées à leurs premières extrémités, autour d'axes (6) parallèles et rapprochés, sur une chape de liaison (5).
8. 8) Socle selon la revendication 7. caractérisé en ce que la chape de liaison (5) sert de base à une colonne de support (17), en particulier destinée à- 12 - supporter au moins un élément d'appui corporel (18 ;19).
9. 9) Socle selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les deux plateformes repose-pied (7) sont liées de manière non tournante aux branches (2) correspondantes.
10. 10) Socle selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque plateforme repose-pied (7) sert en outre, par sa partie inférieure, de patin (15) d'appui au sol pour le socle (1) déployé.
11. 11) Socle selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque plateforme repose-pied (7) est montée tournante autour d'un axe de rotation vertical (10) sur la branche (2) correspondante.
12. 12) Socle selon les revendications 10 et 11, caractérisé en ce que chaque plateforme repose-pied (7) comporte sur sa face inférieure des billes (13) ou des galets, lui permettant de prendre appui sur le sol tout en ayant la possibilité de tourner.
13. 13) Dispositif de maintien corporel pour position debout ou assis-debout, le dispositif étant pourvu d'au moins un élément d'appui antérieur (18) ou/et au d'au moins un élément d'appui postérieur (19), monté au-dessus d'un socle (1), caractérisé en ce qu'il comporte un socle (1) avec plateformes repose-pied (7) selon l'une des revendications 1 à 12.
14. 14) Dispositif de maintien corporel selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément d'appui antérieur (18), monté sur une colonne de support (17) et adapté pour un maintien en position debout penchée en avant, les deux branches (2) du socle (1) munies des plateformes repose-pied (7) s'étendant vers l'arrière à partir de la base de la colonne de support (17).
15. 15) Dispositif de maintien corporel selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément d'appui postérieur (19), monté sur une colonne de support (17) et adapté pour un maintien en position assis-debout, les deux branches (2) du socle (1) munies des plateformes repose-pieds (7) s'étendant vers l'avant à partir de la base de la colonne de support (17).
16. 16) Dispositif de maintien corporel selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte, au sommet de la colonne de support (17), un plateau (22) pourvu d'une bordure localement souple (24) constituant l'élément d'appui antérieur, le plateau (22) étant de préférence rabattable contre la colonne de support (17) dans une position de rangement ou de transport.
17. 17) Dispositif de maintien corporel selon la revendication 13, caractérisé en ce- 13 - qu'il comporte une structure supérieure (26) sensiblement horizontale à deux branches (27) divergentes, similaire au socle (1), les deux branches (27) de cette structure (26) portant chacune un élément d'appui (29) pour les coudes ou les avant-bras.
18. 18) Dispositif de maintien corporel selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé en ce que les deux branches (2) du socle (1) sont rabattables contre la colonne de support (17), dans une position de rangement ou de transport.
19. 19) Dispositif selon l'ensemble des revendications 17 et 18, caractérisé en ce que les deux branches (27) de la structure supérieure (26) sont elles aussi rabattables contre la colonne de support (17), en sens inverse des branches (2) du socle (1), dans la position de rangement ou de transport.
20. 20) Dispositif de maintien corporel selon la revendication 18 ou 19, caractérisé en ce que chaque plateforme repose-pied (7) est montée pivotante autour de l'axe longitudinal de la branche (2) correspondante, de manière à pouvoir placer les deux plateformes l'une parallèlement à l'autre, de part et d'autre de la colonne de support (17), dans la position de rangement ou de transport. 25 30 35