FR3015888A1

FR3015888A1 - Dispositif de maquillage par transfert des matieres keratiniques

Info

Publication number: FR3015888A1
Application number: FR1363639A
Authority: FR
Inventors: Franck Giron; Henri Samain
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2013-12-27
Filing date: 2013-12-27
Publication date: 2015-07-03
Anticipated expiration: 2033-12-27
Also published as: WO2015097613A1; ES2768657T3; CN106061557B; JP2020078567A; US20220104603A1; FR3015888B1; CN106061557A; US11272777B2; KR20160124753A; JP2017501813A; JP6698023B2; US20160316892A1; KR102377387B1; WO2015097613A9; EP3086849A1; EP3086849B1

Abstract

La présente invention concerne un procédé de maquillage d'une zone des matières kératiniques humaines à l'aide d'un dispositif de maquillage comportant un substrat (2) déformable présentant une surface de transfert (3), destinée à entrer en contact avec les matières kératiniques et configurée pour recevoir une couche d'encre cosmétique (4), le procédé comportant les étapes suivantes : a. déposer à l'aide d'au moins une imprimante numérique, sur la surface de transfert (3), au moins une encre cosmétique, b. mettre en contact la surface de transfert (3) avec la zone à maquiller par action mécanique, notamment en exerçant une pression sur une surface opposée à la surface de transfert (3), c. éloigner la surface de transfert de la zone des matières kératiniques humaines après transfert de l'encre.

Description

ositif de ma - uilla e ar transfert des matières kératini La présente invention concerne la réalisation d'un maquillage par transfert. Arrière-plan Il est difficile d'obtenir un maquillage des matières kératiniques, notamment 5 de la peau, par transfert d'un dépôt d'encre imprimée sur un substrat. En effet, les encres connues sont telles que, une fois l'impression réalisée, elles sèchent si vite que le transfert sur les matières kératiniques ne se réalise pas. Une manière de résoudre ce problème est d'humidifier la surface de transfert ou la zone à traiter par un solvant adéquat comme de l'eau. Toutefois, cette méthode peut 10 être inacceptable par le fait qu'il n'est pas toujours possible de doser avec précision la quantité de solvant à appliquer, ce qui peut conduire à des phénomènes de « bavage » rendant le transfert sur les matières kératiniques irrégulier et/ou peu précis et conduisant donc à un résultat de maquillage peu satisfaisant. Par ailleurs, il est souhaitable de bénéficier d'un système de maquillage 15 capable de fournir un maquillage par transfert satisfaisant dans le cas d'un transfert réalisé immédiatement après l'impression, ou dans la demi-heure qui suit, mais aussi dans le cas d'un transfert réalisé quelques jours, voire même quelques mois après l'impression. En outre, il est aussi souhaitable que, une fois transféré sur les matières kératiniques, notamment sur la peau, le motif reste relativement stable. En d'autres termes, 20 soit immédiatement après transfert, soit par exemple dans l'heure qui suit le transfert, il est avantageux que la zone maquillée puisse être touchée notamment avec les doigts sans détériorer le motif réalisé. Or, les revêtements de maquillage réalisés classiquement peuvent ne pas présenter une stabilité satisfaisante à cet égard. 25 Ce manque de stabilité n'est pas forcément un problème si une haute précision du motif de maquillage n'est pas recherchée. En revanche, dans le cas de motifs précis obtenus par impression, il est important que le maquillage obtenu après transfert soit stable. Enfin, il peut encore être avantageux que l'utilisateur puisse retoucher le motif 30 transféré dans les minutes qui suivent le transfert, par exemple afin d'en adoucir le contour et de lisser les démarcations avec la zone non maquillée. - Dis - ues 11 existe, par conséquent, un besoin pour bénéficier d'un procédé de maquillage permettant la réalisation d'un maquillage par transfert par simple contact, sans ajout de solvant, que l'utilisateur cherche à transférer le motif juste après l'impression ou après une période de stockage du dispositif utilisé plus ou moins longue.

Il y a également un intérêt à disposer d'un dispositif de maquillage par transfert permettant à l'utilisateur, dans les minutes qui suivent le transfert, de pouvoir retoucher le motif transféré sur les matières kératiniques, si nécessaire. Il est encore souhaitable de disposer d'un dispositif de maquillage par transfert permettant d'obtenir, dans l'heure qui suit le transfert, un motif stable.

Par ailleurs, la surface du corps humain présente des zones sensiblement planes comme le dos, des surfaces qui ont une forme généralement cylindrique (bras, jambes) ainsi que des creux et des parties bombées, en particulier la zone de des lèvres, du nez, des aisselles, des pieds... Or, le transfert par des systèmes connus se fait généralement via des surfaces de transfert planes, par exemple des feuilles plastiques imprimables, qui s'adaptent difficilement aux parties courbes du corps. Il existe par conséquent un besoin pour bénéficier d'un dispositif de maquillage par transfert adapté aux différentes parties du corps, notamment celles présentant des reliefs. Pour ces dernières, il est important que le motif soit appliqué fidèlement tout en suivant le relief de la peau.

L'invention vise à répondre ,à tout ou partie de ces besoins. Résumé Selon un premier de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de maquillage d'une zone des matières kératiniques humaines à l'aide d'un dispositif de maquillage comportant un substrat déformable présentant une surface de transfert, destinée à recevoir une encre cosmétique et à entrer en contact avec les matières kératiniques, le procédé comportant les étapes suivantes : a, déposer à l'aide d'au moins une imprimante numérique sur la surface de transfert une couche d'au moins une encre cosmétique, b. mettre en contact la surface de transfert avec la zone à maquiller par action mécanique, notamment en exerçant une pression sur une surface du substrat opposée à la surface de transfert, c. éloigner la surface de transfert de la zone à maquiller après transfert de l'encre. Par « matières kératiniques humaines », on désigne la peau y compris le cuir chevelu, les lèvres, les ongles, les cheveux, les cils et les sourcils; et de préférence la peau.

On entend par imprimante numérique une machine à imprimer sous forme de pixels à partir de données numériques, différente d'une machine comportant une forme d'impression. La mise en oeuvre d'au moins une couche d'encre cosmétique obtenue par impression à l'aide d'une imprimante numérique permet avantageusement l'obtention avec une grande précision d'un maquillage complexe et personnalisable.

Grâce au substrat déformable, la surface de transfert s'adapte aisément au relief de la zone à maquiller. Le substrat souple et déformable permet d'obtenir un bon transfert même sur des zones en creux ou en saillie du corps, en particulier les zones de des lèvres, du nez, des aisselles ou des pieds. L'invention permet avantageusement d'imprimer directement la couche 15 d'encre cosmétique sur une surface de transfert non plane, correspondant notamment à la surface extérieure d'un rouleau ou d'un tampon, ce qui facilite le transfert ultérieur sur les zones du corps présentant des reliefs. Le rouleau est particulièrement avantageux pour de grandes étendues et les tampons sont adaptés à des zones plus petites. Encre et motif imprimé 20 De manière préférée, l'encre est apte à transférer sur les matières kératiniques sans ajout d'un composé fluide, notamment d'un liquide, tiers. En d'autres termes, l'encre peut transférer sur les matières kératiniques par simple mise en contact de la zone destinée à être maquillée avec ladite encre et ce sans nécessiter l'application d'un liquide tiers destiné à améliorer le transfert de l'encre, comme dans le cas des décalcomanies. 25 L'encre peut être déposée sur la surface de transfert par impression sous la forme de points de trame et/ou de lignes de trame, de façon à former une image en demi-ton par exemple, monochromatique ou polychromatique. Le motif formé par impression sur la surface de transfert peut être de tout type. Ce motif peut reproduire l'aspect d'hétérogénéités de relief et/ou de couleur de la peau, 30 par exemple des taches de rousseur ou un grain de peau. Le motif formé sur la surface de transfert peut être coloré sous observation en lumière blanche dans le domaine visible (400 nm 800 nm). En variante, le motif est incolore en lumière blanche dans le domaine visible mais peut apparaître comme coloré après soumission à un stimulus chimique et/ou énergétique, comme l'exposition aux UV (365 nm - 400 mn) par exemple lorsque l'encre colorante contient une matière colorante photochrome ou fluorescente.

La matière colorante peut comporter un ou plusieurs colorants tels que décrits ci-après. La matière colorante peut être présente dans l'encre en une teneur massique allant de 0, 01 à 60 %, par rapport à la masse totale de l'encre, de préférence allant de 0,1 à 40 %, voire de 0,1 à 30%, préférentiellement allant de 0,5 à 20 %.

L'encre colorante peut comporter une ou plusieurs matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, les colorants liposolubles, les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, notamment les nacres, et les paillettes, ou bien encore les polymères colorants. Par « pigments », il faut comprendre des particules de toute forme, blanches 15 ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu cosmétique, destinées à colorer l'encre cosmétique. Par « nacres », il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être blancs, noirs ou colorés, minéraux et/ou organiques. 20 On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. 25 Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés 30 tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlortre de bismuth.

Parmi les colorants hydrosolubles, on peut citer le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le sel trisodique d'amarante, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, le bleu de méthylène.

Parmi les colorants liposolubles, on peut citer le Rouge Soudan III (CTFA : D&C Red 17), la lutéine, le vert de quinizarine (CTFA : D&C green 6), le pourpre d'alizurol SS (CTFA : D&C violet n° 2), le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC orange 5, le jaune quinoléine, la curcumine, les dérivés des caroténoïdes tels que le lycopène, le bétacarotène, la bixine ou la capsantéine, et leurs mélanges. Les polymères colorants sont généralement des copolymères à base d'au moins deux monomères distincts dont l'un au moins est un colorant organique monomérique. De tels colorants polymériques sont connus de l'homme du métier. On peut, par exemple, se référer aux documents : US-5,032,670 ; US-4,999,418 ; US-5,106,942; US-5,030,708 ; US-5,102,980; US-5,043,376; US-5,104,913; US-5,281,659, US-5,194,463 ; US-4,804,719 ; W092/07913, ou bien encore EP1048282. L'encre colorante peut comporter une ou plusieurs matières colorantes, notamment pigments, photochromes, c'est à dire des matières colorantes qui possèdent la propriété de changer de couleur lorsqu'elles sont irradiées par une source lumineuse d'une certaine fréquence, puis de reprendre leur couleur initiale, ou une couleur proche, lorsque l'on arrête l'irradiation. On peut notamment citer parmi les matières colorantes photochromes,: - les composés photochromes minéraux, complexes et plus particulièrement les aluminosilicates dopés et les oxydes et hydrates d'oxydes métalliques, tels que ceux décrits dans WO-A-02/36083, - les composés photochromes de naphtopyranes, notamment de 3H-naphto- [2,1-13]-pyranes ou de 2H-naphto-[1,2-M-pyranes comme par exemple le 3,3-di(4- méthoxyphény1)-6-morpholino-3H-naphto [2,1-1)] pyrane, le 3-phény1-3 -(4- morpholinophény1)-6-morpholino-3H-naphto [2,1 -b]pyran e, le 3 -phény1-3 -(4- pipéridinophény1)-6-morpholino-3H-naphto [2,1 -b]pyrane, le 3 -phény1-3 -(4- pipéridinophény1)-6-carboxyméthy1-9-N -diméthy1-3H-naphto [2,1-bipyrane , le 2-phény1- 2-(4-piperidinophény1)-5-carboxyméthyl-9-N-diméthyl-2H-naphto[1,2-b] pyrane. De tels composés sont décrits dans la demande EP-A-1410785, - les composés de diaryléthènes ou de fulgides tels que ceux décrits dans la demande EP-A-938887. L'encre colorante peut comporter en outre une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de 5 l'encre colorante, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids. Par « charges », il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de l'encre colorante quelle que soit la température à laquelle cette encre est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de l'encre 10 colorante. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorhombique, etc.). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), 15 de poly-13-a1anine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel© (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par 20 exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, Phydroxyapatite; les microsphères de silice creuses (Silica Beads© de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le 25 stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. L'encre colorante peut comporter en.outre un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. On entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent 30 sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans l'encre colorante, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges, en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de l'encre colorante ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. L'encre colorante peut être sous forme fluide ou pulvérulente lorsque portée par la surface de transfert et avant application sur les matières kératiniques. Lorsqu'elle est fluide, l'encre colorante a par exemple une viscosité allant de 10 1mPa.s à 500 mPa.s , et de préférence de 1mPa.s à 300 mPa.s à 25 °C. La viscosité d'une encre de l'invention peut être mesurée selon tout procédé connu de l'homme de l'art, et notamment selon le procédé conventionnel suivant. A 25 °C à l'aide d'un Rhéomat 180, équipé d'un mobile tournant à 200 tours/mn, l'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesure la viscosité, parmi les mobiles, M1 ou M2 ou 15 M3 ou M4 sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure. L'encre colorante peut être sous forme d'émulsion. Lorsque l'encre est sous forme de toner cosmétique, ce toner peut comporter outre un agent de coloration, un composé de contrôle de la charge électrique, une charge 20 additionnelle particulière, un lubrifiant, une cire et/ou un liant. De préférence, les particules du toner ont une taille moyenne comprise entre 1 et 16 p.m. Le toner comporte par exemple des pigments présentant une taille de particules comprise entre 1 et 10p,m. Dans une réalisation particulière, l'encre est portée à une température 25 comprise entre 30°C et 60°C préalablement à son application sur le substrat ou les matières kératiniques, afin de la fluidifier ; l'encre peut être formulée pour produire un matériau solide après l'impression et refroidissement à la température de 20°C. L'impression peut mettre en oeuvre plusieurs encres différentes, notamment des encres de couleurs différentes. 30 L'impression peut mettre en oeuvre au moins trois, notamment au moins quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze ou douze, encres colorantes de couleurs différentes.

L'impression peut mettre en oeuvre uniquement des encres colorantes produisant des couleurs primaires. En variante, l'impression met en oeuvre à la fois des encres colorantes produisant des couleurs primaires et au moins une encre colorante produisant une couleur non primaire.

L'impression de l'encre colorante peut être une impression en trichromie ou en quadrichromie. Le motif obtenu par impression peut comporter plusieurs zones de couleurs différentes. En variante, le motif obtenu par impression est un aplat de couleur. On peut déposer l'encre colorante en plusieurs passes d'impression. En 10 d'autres termes, on peut d'abord imprimer une première fraction de l'encre colorante sur la surface de transfert puis une deuxième fraction de l'encre colorante sur tout ou partie de la première fraction. L'impression peut aussi suivre des règles de rectification géométrique. Dans la mesure où la surface de transfert est déformable, lors de l'application le motif pourra être 15 déformé géométriquement (par exemple extension dans une des deux dimensions). De ce fait on imprime le motif avec une déformation géométrique (en l'occurrence réduction selon la/les dimensions déformables) de sorte qu'après application, le motif se présente à l'échelle voulue. On peut appliquer des règles géométriques : soit universelles, soit spécifiques au motif à imprimer sur la surface de transfert pour que le motif ait la forme 20 voulue après transfert sur la zone des matières kératiniques à traiter. L'utilisation des telles règles de rectification est particulièrement avantageuse avec un substrat présentant une surface de transfert présentant des reliefs, en particulier pour épouser une empreinte, comme vu plus loin. On peut en particulier utiliser des règles géométriques spécifiques adaptées à la zone à traiter et/ou au motif recherché. 25 Dans un exemple de réalisation, le substrat est revêtu d'un revêtement coloré à l'état sec, le revêtement comportant un pigment et/ou un colorant, l'encre colorante étant imprimée sur le revêtement et un composé tiers aidant le transfert étant ensuite éventuellement appliqué, par exemple une huile et/ou un adhésif sensible à la pression. Substrat 30 Le substrat est préférentiellement non absorbant. Le substrat est avantageusement non poreux, au moins sur la surface de transfert destinée à recevoir l'encre cosmétique.

Le substrat comporte ou est constitué par une matière déformable, notamment thermo plastique et/ou élastomérique. De préférence, le substrat est élastiquement déformable. Le substrat peut être monocouche ou multicouche.

Le substrat est avantageusement compressible. Le substrat, notamment pour en augmenter la compressibilité, peut comporter une ou plusieurs couche(s) poreuse(s), notamment en son coeur. Le substrat peut comporter un matériau incorporant des alvéoles ou des micro-sphères. ' De préférence, le substrat est réalisé de telle sorte que lors du transfert de 10 l'encre sur les matières kératiniques, le substrat soit aisément déformable par simple pression exercée sur la face opposée à la surface de transfert, ce qui améliore le contact de cette dernière avec les matières kératiniques. La surface de transfert définit par exemple au moins une portion de cylindre ou de sphère.La surface de transfert peut être définie par tout ou partie de : la surface 15 extérieure d'un rouleau applicateur, une surface d'un tampon applicateur, d'un élément en feuille, d'un patch, la surface d'une mousse poreuse, notamment d'une éponge ou d'une lingette. La surface de transfert peut être définie par un mélange d'élastomères. La surface de transfert est définie par exemple par au moins un élastomère choisi parmi la liste non limitative suivante: butadiène-styrène, butadiène-nitrile, 20 isobutylène-isoprène copolymérisés, chloroéthylène-polysulfure copolyméri sés, polysulfures, EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) ou polyéthylène-propylène diamine ou polyuréthanes. Le substrat comporte par exemple un élastomère, notamment un élastomère de silicone, par exemple VMQ ou MQ, FVMQ, PVMQ ; (décrits dans l'ouvrage de 25 rbsimpson 2002, rubber basics p96 - ISBN 1-85957-307-X). Comme exemple d'élastomère on peut utiliser celui vendu sous le nom Patsile GEL 10 par la société Polytek. Le matériau définissant la surface de transfert peut comporter au moins une charge additionnelle, un plastifiant (par exemple éthers de glycol, phtalates ou huiles 30 siliconées), un agent de coloration (pigment ou colorant), un agent de protection pour augmenter la résistance à la lumière (filtres UV), un agent de vulcanisation et/ou un accélérateur de vulcanisation (soufre, oxyde de zinc).

Le ou les composés additionnels présents au sein du matériau définissant la surface de transfert peuvent servir en particulier à améliorer la résistance aux huiles et solvants, présents dans l'encre ou utilisés pour le nettoyage du substrat. La surface de transfert peut être amenée dans sa forme finale par moulage (notamment pour les matériaux réticulables), usinage, usinage laser, frittage, sablage, calandrage d'un substrat, etc.... La surface de transfert est de préférence lisse et présente une rugosité inférieure ou égale à 1 mm, notamment comprise entre 1 et 100 jun. La rugosité est mesurée à l'aide d'un rugosimètre, dont la pointe présente un rayon de courbure de 10 mm 10 et dont l'effort, appliqué sur le matériau à caractériser, est de 6 mN. Le substrat peut présenter une dureté comprise entre 1 et 30 Shore A, de préférence comprise entre 5 et 20 Shore A, et plus préférentiellement comprise entre 8 et 15 Shore A, par exemple égale à 10 Shore A, mesurée selon la norme DIN 53 505, ISO/R868 15 L'épaisseur du substrat peut être adaptée aux matières kératiniques à maquiller. L'épaisseur du substrat correspond à sa dimension mesurée perpendiculairement à la surface de transfert. Selon l'emplacement sur la surface de transfert, l'épaisseur du substrat peut être constante ou non. 20 Par exemple, lorsque l'encre colorante est destinée à être appliquée sur les joues et/ou les ongles, le substrat peut avoir une épaisseur comprise entre 1 mm et 3 mm, voire supérieure à 3 mm. Dans un exemple de réalisation, l'encre colorante est destinée à être appliquée sur la zone péri-oculaire et/ou sur les lèvres et le substrat a une épaisseur comprise entre 3 25 mm et lcm, voire supérieure à 1 cm. Dans un autre exemple de réalisation, l'encre colorante est destinée à être appliquée sur le nez et/ou dans la zone des oreilles et le substrat a une épaisseur supérieure, comprise entre 1 cm et 3 cm, voire supérieure à 3 cm. Dans une variante, le substrat est réalisé sous une forme « pré-moulée » afin 30 de faciliter son adaptation au relief des matières kératiniques, par exemple le négatif des lèvres ou de l'orbite oculaire.

Le substrat peut être sous forme de blanchet d'impression, notamment tel qu'utilisé dans le domaine de l'imprimerie, comportant de façon connue une carcasse destinée à assurer les performances mécaniques et une couche décalcographique, encore appelée top, définissant la surface de transfert et chargée d'apporter les performances de transfert. Dans un exemple de réalisation, le substrat est au moins en partie recouvert d'un revêtement, qui peut être coloré et apte lui-même à transférer sur les matières kératiniques humaines. Le revêtement peut être coloré d'une couleur difficile à imprimer, par exemple blanc ou noir, ou d'une couleur proche de la carnation de la peau à maquiller, comme une couleur chair. En variante, le revêtement n'est pas coloré en lui-même Le revêtement peut comporter des adjuvants améliorant le transfert, comme des corps huileux, et/ou améliorant la tenue et/ou destinés à protéger la peau, comme des filtres solaires. Ce ou ces revêtements peuvent aussi être appliqués sur le substrat après impression de celui-ci par l'encre colorante. Dans un exemple de réalisation, le substrat comporte au moins une zone translucide ou transparente. La zone translucide ou transparente permet à un utilisateur de voir à travers le substrat et donc de visualiser plus facilement la surface à maquiller avant transfert de 20 l'encre colorante. La présence d'une zone translucide ou transparente contribue donc avantageusement à faciliter l'obtention d'un maquillage précis. La zone translucide ou transparente peut se superposer en tout ou partie avec la couche d'encre colorante, et notamment déborder de celle-ci. L'intégralité de la couche d'encre colorante peut se superposer à la zone 25 translucide ou transparente. En variante, une partie seulement de la couche d'encre colorante se superpose à la zone transparente. Le substrat peut être réalisé entièrement en un matériau transparent ou translucide. Dans ce cas, la zone translucide ou transparente s'étend sur toute la surface du substrat. 30 Dans un exemple de réalisation, l'encre colorante est imprimée selon un motif prédéfini, le procédé comportant une étape de choix et/ou de réalisation du motif par un utilisateur et de transmission, par un appareil relié à au moins une imprimante réalisant l'impression, d'une information associée à ce motif. L'appareil peut être un ordinateur, un téléphone mobile évolué, encore appelé "smartphone", ou une tablette tactile. L'appareil peut être relié physiquement et/ou par le 5 biais d'un réseau d'échange de données à ladite imprimante. Lors de l'étape a) d'impression, le système peut être au moins en partie assemblé à l'imprimante. Au moins lors de l'étape b) de mise en contact de la surface de transfert avec la zone à maquiller, le substrat peut être en appui sur un élément de support du système. 10 Pendant l'impression, le substrat est par exemple soutenu par un porte-substrat amovible. Support Le substrat peut se fixer en vue de l'impression et/ou du transfert sur les matières kératiniques sur un support de façon autonome, notamment par friction, le support pouvant aider à la manipulation du substrat. 15 Le substrat peut épouser la forme du support. Le substrat peut être collé directement sur le support, étant par exemple autocollant. Un substrat autocollant est en particulier facile à manipuler, notamment lorsque ses dimensions sont relativement petites. Le substrat peut être tubulaire. 11 peut être symétrique ou non autour d'un axe 20 longitudinal. Le support peut être cylindrique. Le support peut être plein ou creux. Dans un exemple de réalisation, le substrat est plaqué sur le support, notamment grâce à ses propriétés élastiques. 25 Le substrat peut avoir été plaqué sur le support au moment de sa fixation sur celui-ci. En variante, le substrat est plaqué sur le support seulement en cours d'utilisation, par exemple sous l'action d'une dépression. Le support peut avoir la forme d'une partie de sphère ou de cylindre, notamment de cylindre droit. Dans une variante le support présente une surface plane sur 30 laquelle le substrat vient se plaquer. Le support peut présenter une surface extérieure convexe.

Le support peut présenter une surface extérieure concave, par exemple de surface développable facilitant le plaquage du substrat. Dans une variante, le support présente une forme extérieure de sablier avantageuse pour plaquer un substrat tubulaire d'épaisseur variable, plus mince aux extrémités et dont l'épaisseur plus importante au centre facilite l'application sur des surfaces corporelles en relief Le support peut avoir la forme d'un rouleau applicateur ou d'un tampon. Une forme de rouleau facilite une répartition régulière de la pression et un transfert homogène du motif. 11 permet de couvrir facilement des zones planes ou arrondies comme le dos, le ventre, les membres, voire les joues. Le substrat peut se déformer lors du transfert sous l'effet de la force que le rouleau exerce sur la face du substrat opposée à la surface de transfert. Les dimensions du rouleau sont adaptées à la zone à maquiller et/ou à la taille des motifs souhaités. Le diamètre extérieur du rouleau est par exemple compris entre 0,5 et 20 cm, voire entre 1 et 10 cm. La largeur du rouleau, mesurée parallèlement à son axe de rotation, est par exemple comprise entre 0.2 et 40 cm, voire entre 10 et 200 mm. Ces dimensions sont notamment adaptées au maquillage des joues, du bras, des paupières, du dos, de la cheville, et du cuir chevelu. Rouleau et tampon Selon un autre aspect, la présente invention concerne un rouleau destiné à être utilisé sur une imprimante selon l'invention comme décrite plus haut, le rouleau portant un substrat déformable définissant la surface de transfert, destinée à recevoir une encre notamment cosmétique à transférer par contact notamment avec les matières kératiniques, la surface de transfert formant au moins en partie la surface extérieure du rouleau. Le substrat peut être fixé sur le rouleau par tout moyen approprié connu de l'homme du métier, notamment par friction ou collage.

Dans une variante le rouleau comporte des moyens de fixation du substrat, notamment au moins une pince ou un mors de fixation. Le rouleau peut en outre comporter un porte substrat amovible. Le substrat peut épouser les reliefs du rouleau, étant par exemple moulé sur le rouleau. Dans une variante il existe un espace entre le substrat et le rouleau notamment au 30 moment de l'impression. Lors du transfert le substrat est plaqué contre le rouleau et la surface de transfert est déformée pour coïncider avec le relief de la zone à maquiller.

Le rouleau peut avoir la forme d'un cylindre droit. Dans une variante le rouleau a la forme d'un cylindre irrégulier, par exemple la forme d'un sablier. Dans une variante, le rouleau est « pré-moulé », c'est à dire qu'il présente une forme initiale non plane correspondant à la forme générale de la zone à maquiller, par exemple le négatif de lèvres, d'un orbite oculaire, d'une cheville ou d'un avant bras. Le rouleau peut comporter un système de maintien, notamment une poignée pour être logé de façon amovible dans l'imprimante au moment de l'impression. Le système de maintien sert ainsi à tenir le rouleau au moins lors de sa mise en place pour l'impression et dans une variante préférée également lors du transfert.

La poignée comporte par exemple deux mâchoires symétriques configurée pour destinées à être assemblées aux deux extrémités d'un rouleau. La poignée peut comporter un dispositif d'indexation et/ou de blocage en rotation du rouleau. De préférence le système de maintien est amovible. Le système de maintien est en particulier agencé pour pouvoir être utilisé avec plusieurs rouleaux. Le rouleau peut être chauffant. Le rouleau peut être plein. Dans une variante le rouleau est creux et en particulier agencé pour loger un élément de chauffage.

Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet un porte tampon destiné à être utilisé avec une imprimante selon l'invention. Le porte tampon est agencé pour porter au moins un tampon portant un substrat avec une surface de transfert, en particulier destinée à entrer en contact avec les matières kératiniques.

Le porte tampon peut porter un seul tampon. Le porte tampon peut être agencé pour porter simultanément plusieurs tampons, le porte-tampon peut porter notamment entre 1 et 5 tampons, par exemple 3 tampons. Un tampon peut ainsi correspondre à une partie de cylindre, par exemple 30 définie par un angle compris entre 100 et 210° La partie de cylindre est notamment comprise entre 1/10 et 4/5 de cylindre, en particulier entre 1/5 et 3/4 de cylindre, voire correspondre à un quart de cylindre ou un demi cylindre.

Dans une variante le substrat fixé sur le tampon est pré moulé, par exemple pour le maquillage par transfert sur une paupière. Le porte tampon peut comporter un système de maintien pour être logé avec le(s) tampon(s), de façon amovible, dans l'imprimante au moment de l'impression.

Le système de maintien du porte tampon est de préférence amovible. Il peut être identique au système de maintien décrit plus haut. En particulier il est utilisable indifféremment avec un rouleau ou avec un porte tampon selon l'invention. Dans une variante, le transfert est effectué par positionnement sans roulement du substrat sur les matières kératiniques, une pression manuelle directe sur la face externe, 10 opposée à la surface de transfert, facilitant alors le maquillage par transfert de l'encre cosmétique. Dans une variante, pour faciliter l'adaptation de la surface de transfert au relief de la zone à maquiller, après l'impression de l'étape a) et avant l'étape b) de mise en contact de la surface de transfert avec la zone à maquiller, le substrat est plaqué contre une 15 empreinte faisant partie du support par l'action de moyens de déformation. La forme de l'empreinte peut correspondre à la zone des matières kératiniques à maquiller. Le substrat est alors déformable, entre : - une première configuration dans laquelle le substrat est fixé sur le support et définit avec l'empreinte un espace, et 20 - une deuxième configuration, dite de transfert, dans laquelle ledit substrat est plaqué sur l'empreinte sous l'action de moyens de déformation. Le substrat passe ainsi de la première configuration, dans laquelle il présente une surface de transfert régulière, notamment plane ou cylindrique de révolution et facilement imprimable, à la deuxième configuration, dans laquelle le substrat peut être 25 modelé de manière à prendre la forme des matières kératiniques à maquiller. La première configuration peut correspondre à une configuration d'impression ou non. Le substrat est de préférence déformable de façon réversible entre la première et la deuxième configuration, la réversibilité étant assurée de préférence par l'élasticité 30 propre du substrat. Dans la deuxième configuration, le relief du support peut correspondre au relief de la zone à maquiller, formant ainsi un contre-moule de ladite zone. Le procédé peut comporter une étape préalable de réalisation de l'empreinte. L'empreinte peut notamment être réalisée par moulage direct de la zone à maquiller ou à partir d'un tel moulage, de façon indirecte, par exemple à l'aide d'un moule intermédiaire. Le moulage est par exemple réalisé en plâtre, en particulier avec des bandes plâtrées, à l'alginate ou au silicone. Dans une variante, l'empreinte est réalisée par une imprimante 3D, par exemple, par traitement de données de relief de la zone à maquiller, par exemple d'images stéréoscopiques de celle-ci ; ces images peuvent comporter une projection de franges. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux pour les zones pour lesquelles il est difficile de faire une prise d'empreinte directe, notamment la zone de l'ceil. L'empreinte peut être figée et correspondre par exemple à une zone corporelle particulière d'un utilisateur donné. Dans un autre exemple de réalisation, l'empreinte est variable, ce qui permet de changer à volonté la forme que prendra le substrat pour le transfert.

Le support peut comporter un système de variation de la forme de l'empreinte, permettant de modifier sa forme notamment par le biais d'au moins un actuateur, en particulier dans le cadre d'un système assisté par ordinateur. Le système de variation de forme de l'empreinte peut comporter tout type d'actuateurs. Ce système comporte par exemple un ensemble de plusieurs tiges mobiles, 20 notamment entre 10 et 4096 tiges, voire entre 64 et 4096 tiges, notamment entre 64 et pouvant être commandées en déplacement indépendamment les unes des autres. Dans la première configuration, la surface de transfert est par exemple plane ou bombée. Dans une variante préférentielle, la surface de transfert est « pré-moulée », c'est à dire qu'elle présente une forme initiale non plane correspondant à la forme générale 25 de la zone à maquiller, par exemple le négatif de lèvres, d'une orbite oculaire, d'une cheville ou d'un avant bras. L'espace entre le substrat et l'empreinte qui s'étend notamment entre la face du substrat opposée à la surface de transfert et l'empreinte, peut être rempli d'un fluide, par exemple d'air, comprimé ou non, ou d'un liquide. 30 Un fluide est par exemple injecté dans l'espace entre l'empreinte et le substrat pour créer une surpression pendant l'impression. Le substrat apparait gonflé. Dans un tel exemple, le substrat est de préférence pré-moulé.

Dans la deuxième configuration, le substrat est plaqué sur l'empreinte suite à une action mécanique des moyens de déformation. De préférence, l'action mécanique est effectuée sans contact avec la surface de transfert. Les moyens de déformation peuvent exercer une force sur la face du substrat 5 opposée à la surface de transfert. Le moyen de déformation peut être pneumatique ou hydraulique. Les moyens de déformation peuvent encore être agencés pour créer une dépression par aspiration. Les moyens de déformation comportent par exemple des moyens d'aspiration pour vider l'espace précité. 10 Le procédé peut également comporter une étape de finition d'un motif formé par au moins une encre portée par la surface de transfert. Cette étape de finition du motif peut être réalisée par exemple avec les doigts ou un outil spécial. Par exemple, on applique une pression sur certaines zones ou l'on chauffe certaines zones. Une fois le transfert de l'encre sur les matières kératiniques effectué, la surface 15 de transfert est éloignée de la zone desdites matières puis le substrat est de préférence enlevé du support éventuel. Les moyens de déformation peuvent être réversibles et faciliter le décollement du substrat hors du support, en particulier pour faciliter le nettoyage après le transfert sur les matières kératiniques. 20 Le procédé peut comporter, en outre, une étape de finition du maquillage obtenu sur les matières kératiniques, par exemple de manière à estomper les démarcations entre une première zone maquillée avec une première encre et une seconde zone non maquillée ou maquillée avec une deuxième encre. L'étape de finition du maquillage s'effectue par exemple en exerçant une friction sur tout ou partie du motif transféré. 25 Dispositif Selon un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet un dispositif cosmétique pour le maquillage des matières kératiniques humaines par un procédé selon l'invention tel que décrit précédemment, le dispositif comportant : 30 - un substrat déformable définissant une surface de transfert, destinée à recevoir une encre cosmétique à transférer par contact avec les matières kératiniques, - un support situé au moins partiellement à l'opposé de la surface de transfert, sur lequel se fixe le substrat et contre lequel le substrat vient en appui au moins lors du transfert de l'encre cosmétique sur les matières kératiniques, - système de maintien du support sur une imprimante numérique.

Le dispositif peut comporter un substrat et/ou un support tel que décrit ci- dessus. Grâce au système de maintien du dispositif, le support peut être assemblé en totalité ou non avec l'imprimante au moment de l'impression sur la surface de transfert. Le système de maintien peut être solidaire ou non du support lors du transfert sur les matières kératiniques. Le support peut être au moins en partie, assemblé à l'imprimante lors de la dépose de l'encre par impression. Le système de maintien peut être configuré pour associer tout ou partie du support à l'imprimante en le fixant sur l'imprimante ou en l'introduisant dans 15 l'imprimante. Le système de maintien peut être configuré pour assembler à l'imprimante au moins un cadre du support, le substrat étant fixé sur le cadre, notamment tendu. Le cadre peut être de forme allongée, par exemple rectangulaire. Le dispositif peut comporter une partie amovible, appelée « porte-substrat » dans le cadre de l'invention, présente au moins au moment de la dépose de l'encre sur la 20 surface de transfert, pour soutenir le substrat et faciliter ainsi l'impression précise du motif. De préférence, le support avec l'empreinte est solidaire du substrat au moment de l'impression et le système de maintien est configuré pour assembler à l'imprimante le dispositif complet. 25 Le porte-substrat peut servir à l'impression et être retiré, manuellement ou automatiquement après impression. Le porte substrat est par exemple un rouleau dont l'axe dépasse de chaque côté pour pouvoir glisser le rouleau le long de deux glissières du cadre et l'approcher de la zone d'impression. 30 Dans des exemples de réalisation, seule une partie du dispositif est assemblée à l'imprimante. Par exemple, seuls le substrat, le cadre et le porte-substrat éventuel sont fixés à l'imprimante lors de l'impression, étant ensuite séparés de l'imprimante et fixés à une empreinte du support. La surface de transfert peut épouser la forme du porte-substrat, en particulier être plane ou bombée au moment de l'impression et être déformée ensuite avec le substrat 5 sous l'action de moyens de déformation. Pendant l'étape d'impression, le substrat est par exemple supporté par un porte-substrat sous forme de plaque, qui est retiré avant l'étape de transfert du maquillage sur les matières kératiniques. Dans une variante, le support soutient directement le substrat avec 10 suffisamment de stabilité dimensionnelle lors de la dépose de l'encre sans nécessiter de porte-substrat. Dans une variante, notamment lorsqu'on injecte un fluide dans l'espace entre l'empreinte et le substrat, comme expliqué plus loin, afin de créer une surpression qui suffit à soutenir le substrat au moment de l'impression, un « porte-substrat » n'est pas 15 nécessaire. Avantageusement le substrat est réutilisable. Ainsi, après utilisation, la surface de transfert peut être nettoyée. Le nettoyage de la surface de transfert peut s'effectuer alors que le substrat est enlevé ou non du support. De préférence, le substrat est enlevé du support et du porte substrat pour le nettoyage afin de tirer avantage de la souplesse du 20 substrat, ensuite le substrat peut réintégrer le dispositif qui est prêt pour une nouvelle impression. Le dispositif peut comporter une couche d'au moins une encre cosmétique déposée sur la surface de transfert. L'encre colorante présente sur le dispositif juste avant le transfert peut ne pas 25 être entièrement sèche. L'application d'une encre colorante non entièrement sèche sur les matières kératiniques facilite le transfert de l'encre. Le dispositif peut comporter un organe chauffant, en particulier pour fluidifier la couche d'encre colorante et faciliter son transfert sur les matières kératiniques. Dans un exemple de réalisation, le dispositif, en particulier le substrat, 30 comporte une indication imprimée avec la même encre ou non que celle destinée à transférer. L'indication précise par exemple la nature des matières kératiniques destinées à être maquillées par l'encre colorante ou illustre à l'échelle, agrandie, réduite ou non et «à l'endroit » le motif déposé « à l'envers » sur le substrat. Le dispositif peut également comporter un organe de préhension pour permettre de le tenir et faciliter le contact de la surface de transfert avec les matières kératiniques lors du transfert de l'encre. Ensembles Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne ensemble cosmétique comportant, au sein d'un même conditionnement, une pluralité de dispositifs selon l'invention tels que définis plus haut.

Les dispositifs de l'ensemble peuvent comporter ou non une encre colorante, déposée sur leur surface de transfert. Les dispositifs peuvent différer par la forme du support, notamment de 1 ' empreinte. Les dispositifs peuvent différer par la forme et/ou la composition du substrat, 15 en particulier de la surface de transfert destinée à venir en engagement avec les matières kératiniques. Les dispositifs peuvent différer par la nature chimique de l'encre colorante qu'ils portent et/ou par le motif formé par celle-ci. Selon encore un de ses aspects, la présente invention concerne un ensemble 20 cosmétique comportant, au sein d'un même conditionnement, un ou plusieurs dispositifs tels que définis précédemment, et au moins l'un d'une cartouche d'encre colorante et de moyens de déformation pour plaquer le substrat d'un dispositif sur une empreinte. L'ensemble peut comporter plusieurs cartouches d'encre et des moyens de déformation du substrat. 25 L'ensemble peut également comporter une imprimante adaptée. Imprimante Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet une imprimante numérique configurée pour déposer par impression une encre cosmétique sur une surface de transfert d'un dispositif selon l'invention. 30 On entend par imprimante numérique une machine à imprimer sous forme de pixels à partir de données numériques, différente d'une machine comportant une forme d'impression. L'imprimante peut être une imprimante jet d'encre (« Inkjet »), par exemple thermique ou piezo-électrique, une imprimante par sublimation ou une imprimante laser. Dans un exemple, l'imprimante est une imprimante laser agencée pour permettre la formation par électrophotographie ou rnagnétophotogaphie d'une couche 5 d'encre présentant un motif sur une surface de transfert à partir d'au moins un toner cosmétique et pour délivrer le toner présent sur la surface de transfert dans un état suffisamment libre pour permettre son prélèvement ou son transfert par contact avec les matières kératiniques humaines. Par "toner cosmétique", il faut comprendre une composition cosmétique 10 pulvérulente compatible avec la formation d'une image par un procédé électrophotogaphique ou de magnétophotographique tels que mis en oeuvre au sein des imprimantes laser. De préférence, il s'agit d'un toner qui convient à une mise en oeuvre par voie électrophotographique. Le toner est cosmétique en ce sens qu'il est compatible avec une application 15 sur les matières kératiniques humaines. Selon la surface à maquiller, la formulation du toner pourra être différente. Par exemple, pour une application sur les cheveux ou les ongles, il est possible d'utiliser certains composés qui ne pourraient pas être utilisés pour une application sur les lèvres, par exemple. L'imprimante peut être une imprimante jet d'encre alimentaire de type 20 Gatocopy A426 permettant l'impression sur des objets non plans. L'utilisation d'une telle imprimante est particulièrement adaptée à certains exemples de réalisation tels que décrits plus haut et permet en particulier d'imprimer sur un substrat « pré-moulé » OU directement sur un dispositif avec empreinte, les buses de l'imprimante étant par exemple à une distance de la surface de transfert comprise entre 25 entre 0,1mm et 5 mm, de préférence entre 0,1 mm et 2 mm. L'imprimante peut comporter un réceptacle configuré pour coopérer avec le système de maintien d'un dispositif selon l'invention. L'imprimante peut avantageusement comporter des moyens d'entrainement en rotation d'un rouleau et/ou d'un support de tampon, ci-après nommés « moyens 30 d' entrainement du rouleau ».

Les moyens d'entrainement du rouleau peuvent comporter des engrenages configurés pour synchroniser la rotation du rouleau sur le balayage des buses d'impression. L'imprimante peut comporter de pieds, notamment réglables, pour éviter les 5 frottements lorsque les moyens d'entrainement du rouleau font tourner le rouleau ou le(s) tampon(s) portés par le porte tampon. L'imprimante peut comporter un réceptacle pour loger, au moins au moment de l'impression, un rouleau ou un porte tampon portant au moins un tampon. Le réceptacle peut permettre de loger de façon amovible le rouleau ou le 10 support de tampon. Le réceptacle peut comporter au moins une glissière pour mettre en place et enlever le rouleau ou le porte tampon en les guidant. Grâce aux glissières, une fois le rouleau ou le porte tampon inséré dans les glissières, la surface de transfert arrive à proximité des buses d'impression. 15 L'imprimante peut comporter un rouleau ou un support de tampon, qui sont par exemple amovibles notamment pour faciliter le nettoyage de la surface de transfert et permettre de choisir d'utiliser un porte tampon ou un rouleau parmi une gamme disponible. Dans une variante l'imprimante comporte une fenêtre d'accès à la surface de 20 transfert et le transfert de l'encre est possible alors que le substrat est présent dans l'imprimante. La largeur d'impression est par exemple comprise entre 0.2 et 40 cm, de préférence entre 5 et 200 mm, notamment entre 10 et 120 mm, encore mieux entre 10 et 80 mm, voire entre 10 et 60 min. 25 De façon préférentielle, l'imprimante comporte au moins une cartouche d'encre cosmétique. L'imprimante peut comporter plusieurs cartouches notamment plusieurs cartouches de couleurs différentes. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin 30 annexé, sur lequel : - les figures 1A-1C représentent, en perspective et en élévation, un exemple de dispositif de maquillage selon l'invention, - les figures 2A et 2B représentent le dispositif des figures 1A-1C et une imprimante adaptée, - la figure 3 illustre un procédé de maquillage selon l'invention, utilisant le dispositif des figures 1A-1C, - la figure 4 est une vue éclatée d'une variante de dispositif de maquillage selon l'invention, - les figures 5A-5F illustrent différentes étapes d'un procédé de maquillage selon l'invention, - les figures 6 et 7 représentent des exemples d'ensembles cosmétiques selon l'invention, - la figure 8 est un schéma-bloc illustrant différentes étapes d'un procédé de maquillage selon l'invention, - les figures 9A à 9C représentent en élévation d'autres exemples de dispositif selon l'invention avant fixation du substrat, - les figures 10A à 10D représentent en élévation des variantes de dispositif selon l'invention, et - la figure 11 est une vue partielle en coupe d'une variante de dispositif selon l'invention, On a représenté à la figure 1 A un dispositif de maquillage 1 selon l'invention, 20 comportant un substrat 2 définissant une surface de transfert 3. Le substrat 2 est en un matériau souple, compressible et déformable. Le substrat 2 est constitué dans l'exemple illustré d'un blanchet d'impression en matériau élastomère, plaqué sur un support 20 sous forme de rouleau 200 creux sur lequel il est fixé par simple friction. 25 La surface de transfert 3 est lisse et présente une rugosité inférieure ou égale à 50 jam mesurée à l'aide d'un rugosimètre comme décrit plus haut. La surface de transfert 3 constitue la surface extérieure destinée à recevoir une couche d'encre colorante cosmétique 4, pour réaliser un maquillage par transfert. Pour déposer la couche d'encre colorante 4 sur la surface de transfert 3 on 30 utilise une imprimante numérique 500 illustrée figures 2A et 2B, qui dépose les points d'encre en correspondance avec les pixels d'une image à reproduire.

Comme illustré à la figure 1B, une poignée amovible 80 peut être rendue solidaire du support 20 pour servir d'organe de préhension pour tenir le dispositif lors du transfert de maquillage. Il est avantageux que l'organe de préhension 80 soit amovible ; ainsi il peut 5 être enlevé comme illustré à la figure lA pour permettre plus facilement de plaquer le substrat 2 sur le support 20 et pour le nettoyer entre deux utilisations. La poignée 80 comporte dans l'exemple considéré deux mâchoires plastiques en POM réalisées par usinage, destinées à être assemblées aux deux extrémités du support 20 en forme de rouleau. 10 Dans l'exemple considéré, l'organe de préhension constitue le système de maintien 250 utilisé lors de l'impression. En variante, le système de maintien est autre. Comme illustré aux figures 2A et 2B, lors de l'impression, le dispositif 1 est assemblé à l'imprimante 500 grâce à la coopération d'un système de maintien 250 du dispositif 1 avec un réceptacle 520 de l'imprimante 500, permettant par exemple 15 l'encliquetage du rouleau applicateur sur l'imprimante 500. Sur ces figures, le carter extérieur de l'imprimante 500 a été enlevé afin d'illustrer l'intégration d'un dispositif selon l'invention. Alors que la figure 2A montre le réceptacle 520 en l'absence de dispositif, la figure 2B représente l'imprimante 500 logeant le dispositif 1. Le rouleau n'est pas visible sur la figure. 20 Dans une variante on a assemblé à la poignée 80 un porte tampon portant par exemple trois tampons. Le réceptacle 520 comporte par exemple deux glissières 525 pour accueillir et guider la poignée 80 assemblée au rouleau ou au porte tampon et faciliter ainsi leur mise en place et leur enlèvement du réceptacle 520. La surface de transfert 3 est ainsi placée à proximité des buses d'impression pour permettre une bonne précision du 25 motif formé par la couche d'encre 4. La distance entre les buses et la surface de transfert est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1,5 mm. L'imprimante 500 comporte également des moyens d'entrainement du rouleau 535 comportant des engrenages confïgurés pour réaliser le défilement du substrat 2 au moment de l'impression et synchroniser la rotation du rouleau 200 sur le balayage des 30 buses d'impression. Les moyens d'entrainement du rouleau 525 sont par exemple au moins en partie situés dans un flasque à gauche du réceptacle 520.

L'imprimante comporte également quatre pieds 530, par exemple réglables, pour éviter lors de l'impression des frottements du rouleau ou de(s) tampon(s) portés par le porte tampon et entrainés en rotation. La figure 1C représente le dispositif 1 une fois retiré de l'imprimante 500, la 5 surface de transfert 3 portant une couche d'encre cosmétique 4. Un motif 40 représentant en inversé l'image à reproduire est imprimé directement sur la surface de transfert 3 à l'aide de l'imprimante 500. La couche d'encre 4 peut former tout type de motif. Le motif peut être constitué de plusieurs encres. 10 Le substrat 2 peut porter une information 7, par exemple formée par impression, permettant de fournir un conseil sur un positionnement conseillé pour le maquillage, ou renseignant sur la nature des matières kératiniques destinées à être maquillées par l'encre 4, ou autre encore. Le dispositif 1 peut en outre comporter un organe chauffant, non représenté et 15 situé par exemple à l'intérieur du support 20. On a représenté schématiquement à la figure 3 un exemple de procédé de maquillage selon l'invention. Le rouleau 200 des figures 1A-C, une fois l'impression réalisée, est par exemple sorti du réceptacle 520. 20 Le maquillage par transfert peut être effectué juste après l'impression ou dans la demi-heure qui suit, mais aussi quelques jours, voire même quelques mois après l'impression. En tenant la poignée 80, l'utilisateur approche le rouleau 200 des matières kératiniques de manière à mettre en contact, comme illustré, la couche d'encre colorante 4 25 avec la zone P à maquiller, l'avant-bras dans l'exemple illustré, qui de préférence est sèche, puis l'utilisateur roule la surface de transfert 3 en appliquant une pression permettant de réaliser le transfert de l'encre colorante 4 sur la zone à maquiller P. Comme illustré par la flèche f, la pression s'applique par l'intermédiaire du support 20 sur la face du substrat opposée à la surface de transfert 3. 30 Lors du contact avec les matières kératiniques, le rouleau 200 avance selon dans le sens de la flèche t et le substrat 2 n'est de préférence pas déplacé latéralement pour ne pas affecter l'aspect du motif transféré.

Le motif transféré sur les matières kératiniques correspond en positif au motif 40 formé en inversé par la couche d'encre colorante 4 lorsque celle-ci est présente sur le substrat 2 (i.e. lorsqu'elle n'est pas encore transférée sur les matières kératiniques à maquiller) et reproduit fidèlement l'image de départ.

La figure 4 illustre un dispositif 1 selon un deuxième mode de réalisation de Le dispositif 1 comporte un substrat élastiquement déformable et compressible 2 comportant une surface de transfert 3 lisse, configurée pour recevoir une couche d'encre cosmétique 4 et pouvant être fixé sur un support 20 par un cadre 6.

Le dispositif 1 comporte également un porte-substrat amovible 12 qui permet la stabilité et le maintien du substrat au moins durant la dépose de la couche d'encre cosmétique 4. Le porte-substrat peut être en matériau rigide ou semi-rigide. Le porte-substrat peut comporter une plaque flexible. Le support 20 peut être configuré pour former une 15 empreinte 60 de la zone des matières kératiniques à maquiller. Le support 20 peut être transformable et adaptable au relief d'une zone P des matières kératiniques humaines à maquiller pour former une empreinte adaptée. Dans l'exemple illustré le support 20 comporte une pluralité de tiges 601 mobiles selon la double flèche S, par exemple entre 10 et 500 tiges, mieux entre 100 et 20 500 tiges, disposées chacune dans un trou 605 d'un guide 610 pouvant être souple ou dur. On y dispose des petites tiges dans chacun des trous. La longueur des tiges est supérieure à l'épaisseur du guide. Le système est agrémenté d'un moyen empêchant les tiges de sortir du trou et ce, sans empêcher le déplacement des tiges. Par exemple, sur la face arrière, on peut y 25 mettre une autre membrane bloquant la sortie des tiges ou bien chaque tige est retenue par une zone élastique, ou encore chaque tige dispose d'un ou deux ergots limitant le déplacement au-delà d'une certaine course. Les tiges mobiles peuvent être déplacées individuellement ou en groupe par simple pression mécanique, en particulier lors d'une prise d'empreinte directement sur la zone à maquiller. 30 Dans une variante, les tiges mobiles peuvent être déplacées par pression hydraulique, ou par force électromagnétique ou électrostatique, notamment lorsqu'un moulage direct n'est pas possible ou souhaité. Les tiges mobiles sont par exemple déplacées par un système d'actuateurs. Le support peut comporter un système pour permettre de bloquer les tiges, au moins de façon temporaire, après réalisation de l'empreinte, afin qu'elles ne bougent pas avant le transfert de l'encre. Ce système peut mettre en oeuvre une force mécanique, une force électromagnétique ou électrostatique. Ce système peut être un système de frein que l'on désactive pour déplacer les tiges et qu'on active pour les bloquer. De préférence, la présence de frottements entre les tiges fait que la force s'exerçant sur les extrémités des tiges lors du placage du substrat ou lors du transfert n'est 10 pas suffisante pour déplacer les tiges. Les tiges entrent ainsi en contact avec le substrat lors du placage et lui confèrent alors des reliefs en saillie et des creux par pression. Dans une variante non illustrée, le support comporte en outre une membrane souple au dessus du groupe de tiges afin que les tiges n'entrent pas en contact avec les 15 matières kératiniques lors de la prise d'empreinte. Dans une variante non illustrée, le support comporte une surface externe formée d'une membrane mobile et un système d'actuateurs, notamment de vérins, configuré pour déformer la surface mobile et/ou la maintenir dans une position correspondant aux reliefs des matières kératiniques notamment après prise directe de 20 l'empreinte ou traitement d'image. Chaque vérin peut être déplacé par le biais d'un électroaimant ou par une force pneumatique ou hydraulique. Dans une autre variante, telle qu'illustrée aux figures 5A-E, le support comporte une empreinte de forme figée 60. L'empreinte 60 est réalisée, notamment en matière thermoplastique rigide ou 25 semi-rigide, à partir d'une imprimante 3D ou par moulage direct de la zone à maquiller, par exemple au plâtre, à l'alginate ou au silicone. Puis un substrat 2 est fixé par un cadre 6 sur le support 20 et le dispositif 1 est assemblé à une imprimante pour déposer une couche d'encre 4 sur la surface de transfert 3. Lors de l'impression, la surface de transfert est plane et maintenue en position 30 à l'aide d'un porte-substrat 12. La figure 5B montre le dispositif après impression, une fois séparé de U imprimante. Dans une première configuration le dispositif présente un espace E rempli d'air compris entre l'empreinte 60 et la face du substrat élastomérique 2 opposée à la surface de transfert 3. Le substrat 2 présente une surface de transfert 3 plane au moment de l'impression. Dans une variante, l'espace E est rempli d'air comprimé ou d'un autre fluide et 5 la surface de transfert présente un aspect bombé comparable à une chambre à air. Le porte-substrat 12 est ensuite retiré, par exemple manuellement, et l'air présent dans l'espace E est aspiré par des moyens de déformation 25 non représentés. Le substrat 2 est ainsi déformable entre la première configuration et une deuxième configuration correspondant au transfert de l'encre sur la zone à maquiller, dans 10 laquelle le substrat 2 est ainsi plaqué contre l'empreinte 60 et la surface de transfert prend la forme de la zone P à maquiller tel qu'illustré figure 5C. Le dispositif est alors approché des matières kératiniques pour mettre en contact la surface de transfert 3 avec la zone P à maquiller. La figure 5D illustre la mise en contact du dispositif 1 comportant un cadre 6 de section rectangulaire avec les joues et le 15 nez. Le dispositif de la figure 5E diffère de celui de la figure 5D par sa forme. La figure 5F montre le maquillage transféré. L'invention permet un maquillage précis, reproductible, facile à appliquer malgré sa complexité. Le support 2 portant le substrat 3 et le porte-substrat 12 est assemblé avec une imprimante de type imprimante jet d'encre alimentaire permettant l'impression sur des 20 objets non plans pour imprimer une couche 4 qui reproduit un motif d'encre cosmétique sur la surface de transfert. Dans la variante illustrée, le cadre 12 sert à la fois pour fixer le substrat 3 sur le support 20 et de système de maintien 250 du dispositif 1 avec l'imprimante 500. Dans une variante seul le cadre 6 avec le substrat 2 et le porte-substrat 12 est 25 configuré pour être assemblé à une imprimante, par exemple introduit dans une imprimante 500. On a représenté à la figure 6 un exemple de réalisation d'un ensemble cosmétique 10 selon l'invention. Celui-ci comporte, au sein d'un même conditionnement, une pluralité de dispositifs 1 et l' selon l'invention différant de par le type ou la forme du 30 support 2.

Dans l'exemple illustré, chacun des dispositifs comporte sur sa surface de transfert 3 une couche d'encre colorante 4 formant un motif 40, inversé par rapport au motif souhaité. Le conditionnement peut' être étanche de façon à éviter le séchage des encres. 5 Le conditionnement peut être effectué avec des moyens permettant d'éviter un contact des encres avec une surface autre que la surface de transfert, de façon à réduire le risque d'un transfert prématuré. Par exemple, le conditionnement comporte une coque thermoformée dont la paroi s'étend à distance des surfaces de transfert recouvertes d'encres.. En outre, les dispositifs 1' comportant une empreinte 60 sont par exemple 10 conditionnés dans leur seconde configuration, le substrat 2 étant plaqué sur l'empreinte 60. On a représenté à la figure 7 une variante de réalisation d'un ensemble cosmétique 10 selon l'invention, qui comporte une pluralité de dispositifs 1 et 1' selon l'invention, différant de par le type ou la forme du support 20. Un premier dispositif 1 comporte un substrat 2 avec une surface de transfert 3 15 destinée à être imprimée par l'encre colorante, le substrat 2 étant plaqué sur un support 2 sous forme de rouleau 200 et une poignée 80 servant également de moyens de maintien 250. L'ensemble 10 comporte par exemple une pluralité de rouleaux 200 et un porte tampon 350 selon l'invention, Un premier rouleau 200 est par exemple assemblé à une 20 poignée 80 pouvant servir de système de maintien 250 sur une imprimante comme vu plus haut. L'ensemble cosmétique 10 comporte plusieurs rouleaux 200 agencés pour porter des substrats 2 d'épaisseurs différentes. Tous les rouleaux 200 de l'ensemble présentent le même diamètre D, mesuré avec le substrat fixé sur le rouleau. Chaque 25 diamètre d de rouleau 200 à vide, c'est-à-dire avant fixation du substrat, correspond à une épaisseur e de substrat telle que la surface de transfert du dispositif définisse un cylindre de diamètre D, en particulier de 60 mm de diamètre. Comme illustré à la figure 11 l'épaisseur e et le diamètre d peuvent varier le long de l'axe longitudinal du rouleau. 30 Chaque rouleau 200 comporte un substrat 2 avec une surface de transfert 3 destinée à être imprimée par l'encre colorante, le substrat 2 étant notamment plaqué sur le rouleau.

L'ensemble cosmétique 10 comporte également un support de tampon 350 adaptable sur le moyen de maintien 250 ainsi que plusieurs tampons 300 et une bande de film élastomère à découper et coller comme substrat sur les tampons. Plusieurs dispositifs 1' comportent une empreinte 60 correspondant à différentes zones à maquiller. Les dispositifs ne comportent pas de couche d'encre et l'ensemble cosmétique 10 comporte, au sein d'un même conditionnement une cartouche d'imprimante 21 comportant une ou plusieurs encre(s) colorante(s) cosmétique(s) destinée(s) à être déposée(s) sur les surfaces de transfert 3 et des moyens de déformation 25 pour plaquer les substrats 2 sur les empreintes 60. Dans une variante non illustrée, l'ensemble comporte plusieurs cartouches, contenant par exemple des encres différentes. Cet ensemble cosmétique peut être fourni à l'utilisateur, le cas échéant, avec l'imprimante destinée à utiliser la cartouche. On va maintenant décrire un exemple de procédé de maquillage selon l'invention, en se référant à la figure 8. Le procédé peut comporter une étape 111 de sélection d'un dispositif adapté à la zone à maquiller et au motif choisi parmi une gamme de dispositifs selon l'invention. Lorsque la zone P à maquiller présente des reliefs, le dispositif 1 utilisé comporte de préférence une empreinte 60 correspondant auxdits reliefs.

Un procédé de maquillage selon l'invention peut ainsi comporter une étape 110 préalable de réalisation de l'empreinte. L'empreinte 60 est réalisée lors de l'étape 110, par exemple par moulage directement sur la zone P des matières kératiniques ou par imprimante 3D et traitement d'image.

Dans une variante l'empreinte 60 est figée et destinée à être utilisée plusieurs fois, notamment pour une zone précise des matières kératiniques d'un utilisateur particulier. Dans une autre variante, l'empreinte peut être modifiée et personnalisée avant chaque maquillage par transfert et ainsi s'adapter de façon très modulaire au changement d'utilisateur et/ou de zone à maquiller. Le procédé comporte l'impression d'un motif à transférer, et peut également comporter les étapes 100 à 103 de choix du motif.

Dans une première étape 100, différents motifs sont proposés à l'utilisateur, par exemple par affichage sur un écran d'un appareil. La gamme de motifs proposés peut correspondre à plusieurs zones de maquillage nécessitant plusieurs dispositifs de transfert différents.

L'étape 101 de choix du motif par l'utilisateur peut comporter une action telle qu'appuyer sur un écran tactile afin de sélectionner le motif destiné à être imprimé. L'appareil peut, en outre, permettre de fournir à l'utilisateur une simulation du résultat de maquillage. Ainsi, l'appareil peut afficher une simulation de l'aspect des matières kératiniques maquillées avec le motif choisi ou réalisé. Pour ce faire, l'appareil 10 peut acquérir au moins une image des matières kératiniques à maquiller. Dans une variante, l'utilisateur réalise un fichier informatique avec le motif qu'il souhaite imprimer. Dans ce cas, l'utilisateur peut utiliser un logiciel de dessin permettant de réaliser un tel motif, et l'éditer par exemple sous un fichier au format image jPg. 15 Une fois le motif choisi ou réalisé, à l'étape 102, l'appareil envoie à l'imprimante les données nécessaires à l'impression du motif, en particulier précise le dispositif à utiliser. Celui-ci peut comporter une empreinte réalisée spécialement suivant la zone à maquiller lors de l'étape 110 ou sélectionnée parmi une gamme de dispositifs lors de l'étape 111. 20 Le dispositif est alors à l'étape 103, au moins en partie, assemblé à l'imprimante. Selon le dispositif sélectionné tout ou partie du dispositif est assemblé à l'imprimante grâce à un système de maintien, par exemple le substrat et le porte-substrat sont fixés à l'imprimante. Dans une variante seuls le cadre, le substrat et le porte-substrat sont fixés à 25 l'imprimante. L'appareil peut être relié physiquement et/ou par le biais d'un réseau à l'imprimante réalisant l'impression. Une fois les données reçues et le support, voire le dispositif complet, assemblé à l'imprimante, à l'étape 103 le motif est imprimé en inversé sur la surface de transfert 30 alors que le dispositif est au moins en partie assemblé à l'imprimante. Les figures 1C et 5B illustrent des motifs ainsi imprimés sur la surface de transfert de différents types de dispositifs selon l'invention.

Le pilote de l'imprimante peut comporter un menu permettant de sélectionner une cartouche d'encre cosmétique parmi d'autres cartouches en place dans l'imprimante et/ou la nature du substrat qui est imprimé. En variante, l'imprimante reconnaît automatiquement que la cartouche en place est une encre cosmétique et ajuste les paramètres de fonctionnement en conséquence. La cartouche peut ainsi comporter un identifiant, par exemple une puce électronique, permettant de fournir à l'imprimante une information relative à la nature de l'encre colorante qu'elle contient, notamment que celle-ci est de nature cosmétique. Dans un exemple de réalisation, l'imprimante est configurée pour interdire 10 l'impression si le dispositif assemblé ne correspond pas au motif choisi et/ou si la présence d'une cartouche comportant une composition non destinée à être mise en contact avec les matières kératiniques humaines, notamment la peau, les ongles ou les lèvres, est détectée. En variante, l'imprimante peut réaliser une impression même si la présence d'une cartouche comportant une composition non destinée à être mise en contact avec les 15 matières kératiniques humaines, notamment la peau, les ongles ou les lèvres, est détectée, cette cartouche d'encre non cosmétique pouvant être utilisée pour imprimer sur le substrat une indication 7 relative à l'encre colorante cosmétique portée par la surface de transfert et/ou à la nature des matières kératiniques à maquiller. L'impression du substrat peut se faire en plusieurs passes, pour effectuer des 20 dépôts d'encre successifs au même emplacement, afin d'accroître la quantité d'encre déposée sur le substrat. Le substrat peut effectuer par exemple entre 1 et 20 passages dans l'imprimante et la quantité en matières sèches d'encre cosmétique déposée va par exemple de 0,1 mg/cm2 à 10 mg/cm2, mieux de 0,2 mg/cm2 à 5mg/cm2. Le motif peut être monochrome ou, mieux, polychrome. Dans ce cas, on peut 25 imprimer à chaque passage dans l'imprimante avec plusieurs encres cosmétiques qui sont localement juxtaposées à l'échelle microscopique, en fonction de la couleur à reproduire. La résolution de l'impression peut être comprise entre 16 dpi et 2048 dpi. De façon connue de l'homme du métier, l'imprimante peut être agencée pour détecter si l'encre précédemment déposée sur le substrat est suffisamment sèche avant 30 d'effectuer l'impression d'une nouvelle couche d'encre. L'imprimante et/ou le pilote d'imprimante peut être réalisé de façon à informer l'utilisateur de la nécessité d'attendre une durée prédéfinie avant d'effectuer une nouvelle impression sur le substrat déjà imprimé. L'imprimante et/ou le pilote peut suspendre automatiquement l'impression d'un substrat déjà imprimé tant qu'une durée suffisante ne s'est pas écoulée pour induire un séchage suffisant. L'imprimante est de préférence agencée pour ne pas délivrer le substrat imprimé tant que toutes les couches d'encre à imprimer ne l'ont pas été. Le dispositif est ensuite optionnellement séparé de l'imprimante pour que l'encre puisse être transférée sur les matières kératiniques. Dans le cas d'une impression réalisée sur un substrat fixé sur un support désolidarisé du reste du dispositif, durant une étape 104 le dispositif est réassemblé, le 10 cadre est notamment repositionné sur le support. Le substrat est par exemple fixé sur le support dans une première configuration correspondant à la figure 5B. Lorsqu'un mode de réalisation de dispositif avec empreinte 60 est utilisé, avant d'effectuer le transfert de l'encre colorante sur les matières kératiniques le substrat 15 2 est plaqué contre le support 20 sous l'effet d'une action mécanique des moyens de déformation lors d'une étape 120 pour prendre une deuxième configuration telle qu'illustrée par exemple à la figure 5C. On peut commencer par retirer l'éventuel porte-substrat 12 et/ou un film protecteur qui n'ont pas été enlevés plus tôt afin de préserver la stabilité du motif imprimé, 20 notamment jusqu'au placage du substrat sur l'empreinte. Puis le substrat 2 est ensuite déformé sous l'action de moyens de déformation 25, notamment de moyens d'aspiration 75 du fluide 25. Pour un dispositif 1 correspondant par exemple à un rouleau applicateur tel celui des figures 1A-C, le plaquage du substrat sur le support est effectué avant le dépôt de 25 l'encre colorante sur la surface de transfert 3. Le substrat 2 est dans ce mode de réalisation directement plaqué sur le support 20 et l'étape 120 est superflue. Le transfert se fait lors de l'étape 130 par simple contact de la surface de transfert 3 avec les matières kératiniques P, notamment par roulement du dispositif sur les matières kératiniques dans le cas d'un dispositif sous forme de rouleau 200 comme illustré 30 à la figure 3, ou application de l'empreinte 60 recouverte du substrat 2 comme sur les figures 5 D et 5E. Le transfert est facilité par une pression du dispositif contre les matières kératiniques lors de l'étape 130.

L'étape 130 peut être précédée d'une étape 131 de finition du motif sur la surface de transfert. Cette étape de finition du motif déposé sur la surface de transfert peut s'effectuer avec les doigts et/ou un outil spécial ou grâce à un système de rectification géométrique. Par exemple, on applique une pression sur certaines régions ou on chauffe certaines régions. L'étape 130 peut être suivie d'une étape 132 de finition du maquillage. L'étape 130 peut comporter un chauffage du dispositif. On a illustré sur la figure 9A une variante de dispositif selon l'invention avant la fixation du substrat sur le support. Le dispositif illustré comporte une poignée 80 similaire à la poignée du système des figures 1 A à 1C. Cette poignée 80 peut être utilisée avec plusieurs rouleaux 200 différents, adaptés à différentes épaisseurs de substrat et différents modes de fixation. Alors que le substrat de l'exemple de réalisation des figures lA à 1C se fixait par friction sur le support, un dispositif selon l'invention peut comporter un moyen de 15 fixation 25 d'un substrat d'impression sur le support 20. Les moyens de blocage 25 illustrés à la figure 9A comportent une gorge 21 sur la surface extérieure du rouleau, une double pince 22 dont l'ouverture est pilotée par des cames situées à chaque extrémité du rouleau 200 et un système de ressorts, non représentés, pour maintenir la double pince fermée. 20 Dans l'exemple illustré figure 9B, les moyens de fixation 25 du substrat sur le rouleau comportent un mors de fixation 26 agencé pour se fixer, par exemple par vissage, dans un logement 24 du rouleau en maintenant le substrat en position. Le diamètre à vide d du rouleau 200 est choisi de façon à correspondre à l'épaisseur e du substrat de telle sorte qu'une fois le substrat 2 positionné, la surface de 25 transfert 3 forme un cylindre de diamètre D, par exemple égal à 60 mm. Les figures 7A à 7D illustrent un porte tampon 350 destiné à être assemblé à un système de maintien 250, en particulier à la poignée 80. Ces figures illustrent par exemple un porte tampon 350 selon l'invention pouvant recevoir simultanément trois tampons. 30 Un substrat 2 est collé sur la surface extérieure de chaque tampon 300; les substrats 2 sont par exemple découpés dans un film élastomère collé sur le support.

Dans les exemples des figures 10A à 10D, un support de tampon 350 a été ajouté à la poignée 80 d'un système de maintien 250 à la place d'un rouleau. Dans une variante non illustrée un porte tampon est configuré pour recevoir un seul tampon.

Un support de tampon peut accueillir par exemple entre un et cinq tampons. De façon préférentielle, le support de tampon 350 et les tampons 300 sont configurés pour que les surfaces de transfert des tampons appartiennent à une surface enveloppe cylindrique, en particulier de 60 mm de diamètre. Les figures 10A à 10D illustrent différents dispositifs selon l'invention comportant un support en forme de tampon. Le système 10 de la figure 10A comporte un seul dispositif 1 sous forme de tampon, ici illustré, fixé sur les moyens de maintien. La figure 10 B représente le même système, le dispositif en forme de tampon étant isolé des moyens de maintien. Le dispositif comporte un organe de préhension 85 sous forme de manche terminé par un embout carré 81 permettant sa fixation dans un logement 351 du support de tampon 350. Les tampons peuvent correspondre à une partie de cylindre, par exemple définie par un angle compris entre 100 et 2100. La partie de cylindre est notamment comprise entre 1/10 et 4/5 de cylindre, en particulier entre 1/5 et 3/4 de cylindre, voire correspond à un quart de cylindre ou un demi cylindre. Ainsi le tampon 300 illustré sur les figures 7A et 7B présente une surface de transfert 3 de forme oblongue et cylindrique selon son grand axe, correspondant à un angle a de 100. La figure 7C illustre trois tampons 300 dont la surface de transfert est une portion de cylindre définissant un quart de cylindre.Les tampons 300 illustrés sur les figures 10A et 10B comportent une surface extérieure de forme oblongue et cylindrique 25 selon leur grand axe. Sur la figure 10C, on a représenté trois tampons dont la surface extérieure est une portion de cylindre. Les tampons de la figure 10C sont de forme oblongue et cylindrique selon leur petit axe. 30 La variante de dispositif de la figure 10D comporte trois tampons de forme sphérique.

Dans des variantes non illustrées, les surfaces extérieures des tampons 300 sont plates. Dans un autre exemple non représenté le substrat fixé sur le tampon est pré moulé. Un substrat 2 est collé sur la surface extérieure de chaque tampon 300; les 5 substrats 2 sont par exemple découpés dans un film élastomère collé sur le support. La poignée 80 peut comporter un dispositif 320 de blocage en rotation du rouleau 200 ou du support de tampon 350. Exemples Exemple 2) (figures 5C et 8) 10 Dans cet exemple, le rouleau est plein, et en forme de sablier. Le diamètre à vide d au centre est 20 mm plus petit qu'aux extrémités. On moule autour de ce rouleau un revêtement en silicone élastomérique de façon à donner au rouleau une forme cylindrique de diamètre D égal à 60 mm. La partie centrale du substrat est plus molle que les parties latérales, ce qui 15 rend ce type de rouleau particulièrement adapté aux zones corporelles en bosse comme le menton ou les bras. Exemple 3) pour le maquillage par transfert du bras On a appliqué sur un bras une composition d'alginate sur une longueur de 20 cm et une largeur de 8 cm. 20 Après prise en masse on roule l'empreinte qu'on vient d'effectuer de façon à faire toucher les deux extrémités. Il en ressort un objet souple en forme de sablier. On réalise un moule à partir de cet objet en deux parties. On ouvre les deux parties du moule pour en enlever l'objet souple réalisé avec l'empreinte. 25 Puis, on introduit dans les deux parties du moule, par un trou effectué, une composition en résine polymérisable. Après durcissement, on dégage le moulage du moule. Puis on procède comme dans l'exemple précédent par application d'une composition élastomérique souple de façon à réaliser un cylindre. 30 Ce rouleau est spécialement adapté à l'impression du bras. Ces exemples correspondent au mode de réalisation avec rouleau. On utilise une imprimante Canon IP 100: On a enlevé le carter de l'imprimante. Tout en laissant les engrenages servant habituellement à faire tourner le rouleau d'entrainement, on a remplacé le système de rouleau d'entrainement des feuilles par un système d'entraînement agencé pour entrainer en rotation un support sous forme de rouleau d'impression de façon synchronisée par rapport au balayage des buses d'impression. Le rouleau d'impression de l'exemple 1 est plein et cylindrique de diamètre 60 mm et de longueur 80 mm. la est en plastique dur de type Delrin et recouvert d'un substrat 2 formé d'un film d'élastomère silicone de 2mm d'épaisseur. Lors de l'impression, le rouleau d'impression est fixé de façon amovible à 10 l'imprimante grâce à un système de maintien tel que décrit plus haut, pour arriver à proximité des buses d'impression (distance de l'ordre du millimètre) et obtenir une qualité d'impression satisfaisante. Le système de présence de feuille a été modifié pour ne pas empêcher l'impression de fonctionner. 15 Le corps de l'imprimante utilisée est doté de pieds qui lui permettent d'être surélevée afin de garantir la libre rotation de rouleaux de différentes tailles tout en évitant son frottement sur une partie de l'imprimante. Après impression, on retire le dispositif de l'imprimante pour le mettre en contact avec la zone à maquiller. 20 Le rouleau de cet exemple est particulièrement adapté à des grandes surfaces relativement planes comme le dos. Exemple 2) Cet exemple correspond au mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3. Le support est un rouleau applicateur cylindrique régulier de 5 cm de diamètre 25 sur lequel on plaque un substrat sous forme de blanchet d'impression de 5 mm d'épaisseur réalisé en une matière élastomérique, par exemple distribuée sous le nom Patsie GEL 10 par la société Polytek. On assemble le rouleau applicateur à une imprimante Canon 1P 100 adaptée comme décrit ci-dessus pour pouvoir imprimer sur un tel rouleau. 30 Après impression, on retire le système de l'imprimante pour le mettre en contact avec la zone à maquiller.

Le transfert par contact du rouleau est rapide, facile, précis notamment sur les ongles, les joues. Exemple 3) Cet exemple correspond au mode de réalisation illustré aux figures 9C et 11.

Dans cet exemple, le rouleau 200 est plein et en forme de sablier avec un diamètre à vide d 20 mm plus petâ au milieu du rouleau qu'aux extrémités (diamètre 60mm sur les bords et 40mm au centre). On moule autour de ce rouleau un revêtement en silicone élastomérique de façon à donner au rouleau une forme cylindrique de diamètre D égal à 60 mm.

La partie centrale du substrat est plus molle que les parties latérales, ce qui rend ce type de rouleau particulièrement adapté aux zones corporelles en bosse comme le menton ou les bras. Exemple 4) On a appliqué sur une partie de bras à maquiller une composition d'alginate 15 sur une longueur de 20 cm et une largeur de 8 cm. Après prise en masse on roule l'empreinte d'alginate qu'on vient de réaliser de façon à faire toucher les deux extrémités. 11 en ressort un objet souple en forme de sablier à partir duquel on réalise un moule en deux parties. Puis, par un trou on introduit entre les deux parties du moule une composition en résine polymérisable pour réaliser un rouleau 20 en forme de sablier. Après durcissement, on dégage un objet en forme de sablier pouvant servir de support pour un dispositif en forme de rouleau. Puis on procède comme dans l'exemple précédent par placage d'un substrat élastomérique de façon à réaliser un rouleau spécialement adapté au transfert sur une partie du bras. 25 Exemple 5) On réalise une empreinte en plâtre formant un contre-moule de la zone de Puis on dispose autour de l'empreinte le cadre d'un support portant un substrat sous forme de blanchet d'impression de 2 mm d'épaisseur réalisé par exemple en une 30 matière élastomérique, telle qu'utilisée dans l'exemple 1. Le dispositif est ensuite assemblé à une imprimante jet d'encre alimentaire Gatocopy A426 munie d'une cartouche d'encre cosmétique.

Après impression, on retire une plaque porte-substrat interne (par déclipsage du système qui tenait la plaque). Puis on réalise l'aspiration qui va plaquer le substrat contre l'empreinte et on applique le tout sur la zone de Peel Ensuite, on permet à l'air d'entrer dans le système. Le blanchet reprend sa 5 forme d'origine et on place à nouveau la plaque porte-substrat. On peut alors réaliser une nouvelle impression. Exemple 6 Conformément à l'exemple précédent on réalise une empreinte en plâtre formant un contre-moule de la zone de puis on dispose autour de l'empreinte le 10 cadre d'un support portant un substrat sous forme de blanchet d'impression de 2 mm d'épaisseur en une matière élastomérique. Dans cette variante, on n'utilise pas de porte substrat mais on injecte de l'air dans l'espace entre l'empreinte et le substrat, ce qui crée une surpression faisant paraitre gonflé le substrat. Le dispositif est ensuite assemblé à une imprimante jet d'encre 15 alimentaire de type Gatocopy A426 munie d'une cartouche d'encre cosmétique. On imprime sur la zone de transfert. La surpression favorise la qualité de l'impression, les buses de l'imprimante étant par exemple situées à une distance de la surface de transfert comprise entre 2 mm et 5 mm Après impression, on éloigne le dispositif de l'imprimante puis on aspire l'air 20 pour plaquer le substrat contre l'empreinte et on applique le tout sur la zone de Le transfert de l'encre se fait par simple contact. Après transfert, on enlève le dispositif de la zone des matières kératiniques puis on permet à l'air d'entrer dans le système. On peut facilement enlever le blanchet pour le nettoyer avant de le remettre en place pour une nouvelle impression.

25 Les caractéristiques des différents exemples de réalisation peuvent être combinées entre elles, au sein de variantes non illustrées. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.

Claims

REVENDICATIONS1. Procédé de maquillage d'une zone des matières kératiniques humaines (P) à l'aide d'un dispositif de maquillage (1, 1') comportant un substrat (2) déformable présentant une surface de transfert (3), destinée à entrer en contact avec les matières kératiniques et configurée pour recevoir une couche d'encre cosmétique (4), le procédé comportant les étapes suivantes : a. déposer à l'aide d'au moins une imprimante numérique, sur la surface de transfert (3), au moins une encre cosmétique, b. mettre en contact la surface de transfert (3) avec la zone (P) à maquiller 10 par action mécanique, notamment en exerçant une pression sur une surface opposée à la surface de transfert (3), c. éloigner la surface de transfert de la zone des matières kératiniques humaines après transfert de l'encre.
2. Procédé selon la revendication 1, le substrat (2) étant élastiquement 15 déformable.
3. Procédé selon la revendication bu 2, le substrat (2) étant en appui, notamment plaqué, sur un support (20) du dispositif (1, 1'), au moins lors de l'étape b) de mise en contact de la surface de transfert (3) avec la zone (P) à maquiller.
4. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel entre l'étape a) 20 d'impression et l'étape b) de mise en contact de la surface de transfert (3) avec la zone (P) à maquiller, le substrat (2) est plaqué à une empreinte (60) du support (20) par l'action de moyens de déformation.
5. Procédé selon la revendication précédente, comportant une étape préalable de réalisation de l'empreinte (60). 25
6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4 le support (20) étant, au moins en partie, assemblé à l'imprimante lors de l'étape a) d'impression.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel pendant l'étape a) d'impression le substrat (2) est soutenu par un porte-substrat (12) amovible ou directement par le support (20). 30
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant, en outre, une étape de finition d'un motif (40) formé par une couche d'encre colorante (4) portée par la surface de transfert (3) et/ou une étape de finition du maquillageobtenu sur les matières kératiniques, par exemple de manière à estomper les démarcations entre une première zone maquillée avec une première encre et une seconde zone maquillée avec une deuxième encre ou non maquillée.
9. Dispositif cosmétique (1, 1') pour le maquillage des matières kératiniques 5 humaines par transfert, notamment par un procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, le dispositif comportant - un substrat élastiquement déformable (2) définissant une surface de transfert (3), destinée à recevoir une couche d'encre cosmétique (4) à transférer par 10 contact avec les matières kératiniques - un support (20) situé au moins partiellement à l'opposé de la surface de transfert, sur lequel se fixe le substrat (2) et contre lequel le substrat (2) vient en appui au moins lors du transfert de l'encre cosmétique sur les matières kératiniques. - un système de maintien (250) du support sur une imprimante numérique. 15
10. Dispositif selon la revendication précédente, le support (20) étant configuré pour former, au moins au moment du transfert sur les matières kératiniques, une empreinte (60) de la zone (P) des matières kératiniques à maquiller, et le substrat (2) étant déformable, notamment de façon réversible, entre une première configuration dans laquelle le substrat (2) est fixé sur le support 20 et définit avec l'empreinte (60) un espace (E), notamment rempli d'un fluide (65), et une deuxième configuration, dite de transfert, dans laquelle ledit substrat (2) est plaqué sur l'empreinte (60) sous l'action de moyens de déformation (25).
11. Dispositif selon la revendication précédente, l'empreinte (60) étant figée ou le support (20) comportant un système de variation de la forme l'empreinte (60), 25 le système de variation comportant notamment des actuateurs.
12. Dispositif selon la revendication précédente, le système de variation de la forme de l'empreinte (60) comportant un ensemble (600) de plusieurs tiges mobiles (260).
13. Dispositif selon la revendication 9, le support étant un rouleau applicateur (200) ou la face extérieure d'un tampon (300), 30
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, comportant un porte-substrat amovible (12) agencé pour maintenir la surface de transfert, au moins durant l'impression de la couche d'encre cosmétique (4).
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 14, comportant un organe chauffant (30).
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, comportant une couche (4) d'au moins une encre colorante cosmétique déposée sur la surface de transfert (3).
17. Ensemble cosmétique (10) comportant, au sein d'un même conditionnement, une pluralité de dispositifs (1, 1') différents, comportant ou non une couche d'encre colorante (4) déposée sur leur surface de transfert (3), chacun étant selon l'une quelconque des revendications 9 à 16, les dispositifs différant de par la forme de la surface de transfert destinée à venir en engagement avec les matières kératiniques et/ou la forme du support et/ou la nature chimique de la couche d'encre colorante (4) qu'ils portent et/ou de par le motif (40) formé par celle-ci sur la surface de transfert (3).
18. Ensemble cosmétique (15) comportant, au sein d'un même 15 conditionnement, a. au moins un dispositif (1, 1') selon l'une des revendications 9 à 16, et b. au moins l'un d'une cartouche (21) d'encre colorante et de moyens de déformation (25) du substrat, notamment des moyens d'aspiration (75) du fluide (65), pour plaquer le substrat (2) d'au moins un dispositif sur une empreinte (60).