FR3000010A1 - Ensemble de fixation de roue de secours dans un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de fixation pour une roue de secours dans une cavité ménagée dans la partie plancher d'une caisse de véhicule automobile, du type comprenant un support de centrage (30) destiné à être fixé sur le fond de la cavité et propre à se loger dans la partie centrale d'une jante de roue logée dans la cavité et un moyen de fixation (7) comportant une tige de fixation (72) pourvue d'une extrémité dite de fixation (722) et d'une extrémité dite de commande (721) pourvue d'un capuchon (71). L'invention consiste en ce que le support (30) présente une lumière traversante ménagée de manière à être en regard de l'orifice central d'une jante d'une roue logée dans la cavité, ladite lumière et l'extrémité dite de fixation de la tige de fixation (72) étant conformées pour permettre à ladite extrémité de fixation de s'engager au travers de la lumière du support (30) après avoir traversé la jante au niveau de son orifice central, et de se loger sous, et en appui contre, les bords de ladite lumière, par entraînement en rotation de la tige, alors que le capuchon (71) est positionné à l'extrémité de commande opposée (721) de la tige (72) et est destiné à être en appui sur la jante.

Description

ENSEMBLE DE FIXATION DE ROUE DE SECOURS DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE L'invention concerne un ensemble de fixation de roue de secours dans un véhicule automobile. Il est connu de ménager une cavité dans le plancher d'un véhicule automobile au niveau du coffre arrière de manière à pouvoir y loger la roue de secours sans que cela n'affecte le volume utile du coffre. Il est ainsi possible d'accéder à cette cavité depuis l'intérieur du véhicule, simplement en soulevant le plancher intérieur du coffre.

De manière classique, le montage de la roue de secours est normalement à sens unique. Ainsi, lorsque le sens de montage est correct la roue repose directement sur le plancher par le bord de sa jante ou par les flancs du pneu, les parties galbées de la jante étant orientées vers le plancher et la jante définissant ainsi vers l'intérieur du coffre un logement dans lequel peut être montée une boîte à outils adaptée.

De manière à permettre un positionnement centré et immobile de la roue dans son logement évitant notamment les risques de vibrations ou de déplacement de la roue dans la cavité, on fixe cette roue dans ladite cavité à l'aide d'un ensemble de fixation. Ainsi, on peut utiliser un goujon central et une vis de fixation correspondante sur la carrosserie du véhicule pour maintenir la roue. Un tel dispositif nécessite en général de manoeuvrer la vis de fixation au moyen d'une clef adaptée, opération qui peut être difficile à effectuer pour certaines personnes peu habituées à la mécanique, et relativement longue si la course de vissage-dévissage est importante. Dans FR 2 758 516, on a proposé un dispositif de fixation de roue de secours d'un véhicule, du type dans lequel la roue de secours est logée fixée à l'intérieur du véhicule au moyen d'un goujon central solidaire de la carrosserie du véhicule. Ce dispositif comporte un tube cylindrique, pourvu d'un élément d'appui sur la jante de la roue et d'un élément de manchon déformable à son extrémité apte à coulisser à faible jeu le long dudit goujon, et un manchon mobile manuellement de façon télescopique sur ledit tube cylindrique, dont la section est conformée au moins sur une partie d'extrémité d'une dimension légèrement inférieure à celle dudit élément de manchon déformable et l'extrémité est effilée pour faciliter l'engagement sur celui-ci.

Le manchon mobile est apte à être déplacé en coulissement sur l'élément de manchon déformable jusqu'à une première position où il agit en compression externe sur ledit élément de manchon déformable de sorte que celui-ci s'applique par déformation de façon serrée et solidaire du goujon, et par un mouvement opposé à une seconde position où sa partie d'extrémité est en dehors de l'élément de manchon et libère ce dernier de toute compression sur le goujon. Par conséquent, la simple manoeuvre du manchon mobile permet de libérer la roue de secours. Dans DE 40 37 255, on a proposé un dispositif de fixation coopérant avec un goujon central sensiblement similaire.

Toutefois, de tels dispositifs de fixation nécessitent un certain nombre de pièces, et de ce fait se révèlent peu économiques, mais surtout imposent la présence d'un goujon au niveau de la caisse, ce qui une fois le compartiment vide peut être risques de blessures pour l'utilisateur. De manière à centrer une roue de secours R dans une cavité 1 du plancher 2 d'un véhicule, on a proposé de remplacer le goujon central, par un ensemble de fixation tel que représenté à la figure 1. Cet ensemble comprend un support de roue 3 présentant une forme sensiblement en U, dont les extrémités sont fixées sur le fond de la cavité 1 et dont les dimensions sont choisies pour que la partie centrale de ce support 3 en saillie du plancher 2 se loge dans la partie centrale 4a de la jante 4, située en retrait des parties galbées 4b de la jante 4 de la roue R reposant sur le fond de la cavité 1. Le support 3 présente un écrou 5 serti en regard de l'orifice central de la jante 4 et dans lequel est engageable, au travers dudit orifice central de la jante 4, un moyen de fixation 6 constitué d'un capuchon 6a et d'une vis 6b. La roue R est ainsi fixée entre le capuchon 6a et le fond de cavité par l'intermédiaire de l'extrémité de la vis 6b qui coopère avec l'écrou 5 du support 3. Un tel dispositif de fixation bien que plus intéressant, présente encore des inconvénients dans la mesure où le vissage/dévissage n'est pas toujours facile à réaliser par tous les utilisateurs et qu'une mauvaise insertion de la vis dans l'écrou peut entraîner aussi un risque de détérioration du dispositif.

L'invention a donc pour but de proposer un ensemble de fixation palliant les inconvénients cités et en particulier qui soit simple à réaliser et à utiliser et économiquement plus avantageux.

L'invention a donc pour objet un ensemble de fixation pour une roue de secours dans une cavité ménagée dans la partie plancher d'une caisse de véhicule automobile, du type comprenant un support de centrage destiné à être fixé sur le fond de la cavité et propre à se loger dans la partie centrale d'une jante de roue logée dans la cavité et un moyen de fixation comportant une tige de fixation pourvue d'une extrémité dite de fixation et d'une extrémité dite de commande pourvue d'un capuchon, caractérisé en ce que le support présente une lumière traversante ménagée de manière à être en regard de l'orifice central d'une jante d'une roue logée dans la cavité, ladite lumière et l'extrémité dite de fixation de la tige de fixation étant conformées pour permettre à ladite extrémité de fixation de s'engager au travers de la lumière du support après avoir traversé la jante au niveau de son orifice central, et de se loger sous, et en appui contre, au moins un bord de ladite lumière, par entraînement en rotation de la tige, alors que le capuchon est positionné à l'extrémité de commande opposée de la tige et est destiné à être en appui sur la jante.

Ainsi de manière avantageuse, l'ensemble selon l'invention permet une fixation simple de la jante de roue qui est maintenue, centrée sur ledit support, entre le fond de la cavité et le capuchon portée par l'extrémité de commande de la tige de fixation qui exerce un appui sur la jante du fait du verrouillage de l'extrémité de fixation de la tige sur le support à la suite d'un simple entraînement en rotation dudit moyen de fixation sur le support. Ainsi, on pose la roue au fond de la cavité au-dessus du support de centrage, l'extrémité de fixation est alors engagée au travers de l'orifice central de la jante jusqu'à traverser la lumière du support tandis que le capuchon vient en appui sur la jante et l'entraînement en rotation du moyen de fixation permet de verrouiller l'extrémité de fixation avec la lumière.

De préférence, le support de centrage de la roue présente en forme de U et est fixé par ses extrémités sur le plancher, ses dimensions étant choisies pour que la partie en saillie du support en U se loge dans la partie centrale d'une jante de roue logée dans la cavité du plancher de véhicule et centrée sur le support. L'extrémité de fixation de la tige de fixation comporte des moyens de verrouillage de forme et dimensions appropriées pour traverser ladite lumière dont la forme et la dimension sont appropriées pour permettre à la fois le passage desdits moyens de verrouillage et leur coopération avec au moins un bord de ladite lumière après un simple entraînement en rotation de la tige de fixation et donc des moyens de verrouillage de la tige, le ou les bords de la lumière constituant ainsi des moyens de verrouillage complémentaires. De manière préférée, la lumière ménagée dans le support est sensiblement de forme oblongue. Par oblongue, on entend une forme sensiblement allongée à angles vifs ou arrondis. L'extrémité de fixation de la tige de fixation comporte donc des moyens de verrouillage appropriés pour traverser ladite lumière oblongue et se loger sous les bords longitudinaux de la lumière par entraînement en rotation de la tige par rapport au support. Ces moyens de verrouillage sont constitués d'au moins une ailette qui s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige, et dont la forme et les dimensions permettent son engagement au travers de la lumière puis son logement sous au moins un bord de la lumière. De préférence, l'ailette est constituée d'une lame s'étendant perpendiculairement à la tige sensiblement à l'extrémité de celle-ci.

De manière encore plus préférée, les moyens de verrouillage sont constitués de deux ailettes s'étendant, opposées, de part et d'autre de l'extrémité de ladite tige et présentant une forme et des dimensions permettant leur engagement au travers de la lumière oblongue et leur logement sous les bords longitudinaux opposés de ladite lumière. Ainsi, une lame qui s'étend de part et d'autre de l'extrémité de ladite tige forme ces deux ailettes opposées. Ces ailettes se logent sous les bords longitudinaux opposés de la lumière par simple entraînement en rotation de la tige. Les bords de la lumière constituent ainsi des moyens de verrouillage complémentaires des ailettes en tant que moyens de verrouillage de l'extrémité de fixation de la tige de fixation. Ainsi, on peut envisager que les moyens de verrouillage soient constitués d'au moins une ailette, de deux ailettes diamétralement opposées, de trois ailettes etc., quel que soit le nombre d'ailettes, la forme de la lumière doit être appropriée. Ainsi, dans le cas de trois ailettes, la lumière du support présentera une forme appropriée pour se laisser traverser par les trois ailettes et permettre le verrouillage des ailettes par ses bords, en étant par exemple de forme triangulaire, ou en reprenant la forme complémentaire des ailettes. Selon un premier mode de réalisation, le capuchon est positionné fixe à l'extrémité opposée de la tige, la longueur de la tige entre le capuchon et les moyens de verrouillage à l'extrémité de fixation étant définie de manière à permettre l'engagement de la tige au travers de l'orifice central d'une jante et de la lumière du support, le capuchon venant en appui sur le pourtour dudit orifice central tandis que les moyens de verrouillage sont positionnés juste au-dessous du support, l'entraînement en rotation de la tige entraînant la mise en place des moyens de verrouillage sous et contre, au moins un bord de la lumière pour maintenir en position la roue dans la cavité. Un entraînement en rotation de préférence d'un quart de tour de la tige permet de loger les moyens de verrouillage tels qu'une ailette contre la face du dessous du support et un entraînement en rotation du moyen de fixation par l'intermédiaire de son extrémité de commande pour réaligner la ou les ailettes avec la lumière permet de déverrouiller l'ensemble de fixation et de retirer la roue de manière simple. Selon un second mode de réalisation de l'invention, et de manière préférée, la tige de fixation est montée coulissante au travers du capuchon contre l'effet d'un moyen de rappel élastique positionné entre l'extrémité de commande de la tige de fixation et le capuchon et qui maintient l'extrémité de commande écartée dudit capuchon, la longueur de la tige entre le capuchon et les moyens de verrouillage étant définie de telle sorte que, lorsque la tige est engagée sur une jante logée dans la cavité et que le capuchon est en appui sur ladite jante, une poussée sur l'extrémité de commande contre l'effet du moyen de rappel élastique permet l'engagement de l'extrémité de fixation pourvue des moyens de verrouillage au travers de la lumière du support, puis l'entraînement en rotation de la tige, de manière à loger les moyens de verrouillage sous et contre au moins un bord de la lumière du support, lesdits moyens de verrouillage étant maintenus contre ledit support sous l'effet du moyen de rappel élastique. On renforce ainsi la tenue du verrouillage du moyen de fixation sur le support tout en permettant l'utilisation d'un tel ensemble de fixation sur des jantes de hauteur variable. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un ensemble de fixation selon l'invention.

On décrira maintenant l'invention plus en détails en référence aux dessins dans lesquels : La figure 1 représente une vue en coupe d'une roue de secours fixée dans la cavité d'un véhicule à l'aide d'un ensemble de fixation selon l'état de la technique ; La figure 2a représente une vue en perspective du dessus lors de la mise en place d'une roue de secours dans une cavité d'un véhicule à l'aide d'un ensemble de fixation selon l'invention ; La figure 2b représente une vue selon la figure 2a une fois la roue mise en place dans la cavité du véhicule ; Les figures 3a et 3b représentent schématiquement une vue en perspective du moyen de fixation de l'ensemble de fixation respectivement à l'état non actif et à l'état actif de la fixation ; La figure 4 représente une vue en coupe de la roue fixée dans la cavité à l'aide de l'ensemble de fixation selon l'invention ; La figure 4a représente une vue agrandie de la figure 4 ; La figure 5 représente une vue en perspective du dessus d'un ensemble de fixation selon l'invention ; La figure 6 représente une vue en perspective du dessous d'un ensemble de fixation selon la figure 5. De manière à centrer la roue de secours R dans la cavité 1 du plancher 2 du véhicule, l'ensemble de fixation selon l'invention propose d'utiliser un support de roue sous forme d'étrier 30, dont les extrémités 301 sont fixées sur le fond de la cavité 1 et dont les dimensions sont choisies pour que la partie bombée 302 dudit support 30 se loge dans la partie centrale 4a en retrait des parties galbées 4b de la jante 4 de la roue R reposant sur le fond de la cavité 1. Le support 30 présente un orifice traversant 303 ménagé sensiblement au milieu de la partie bombée 302 dudit support 30 qui, lorsque la roue R est logée dans la cavité 1, est en regard de l'orifice central 40 de la jante 4. Une fois la roue R logée dans la cavité 1, elle est fixée sur le support 30 à l'aide du moyen de fixation 7. Ce moyen de fixation 7 est constitué d'un capuchon 71 et d'une tige 72 coulissant au travers dudit capuchon 71. Ce capuchon 71 se présente avantageusement sous la forme d'une coupelle dont le rebord périphérique 711 vient en appui contre le bord périphérique du trou central 40 de la jante 4 tandis qu'un manchon central 712 permet l'engagement à coulissement de la tige 72 au travers dudit capuchon 71, des parois 713 reliant la paroi extérieure du manchon 712 à la coupelle.

La tige 72 présente une tête de commande 721 permettant la préhension et la manipulation du moyen de fixation 7 par un utilisateur tandis que son extrémité opposée est conformée pour permettre la fixation dudit moyen de fixation en coopérant avec le support 30. Un moyen de rappel élastique tel qu'un ressort 8 est fixé entre le manchon l'extrémité du 712 et l'extrémité de commande 721 de la tige 72, maintenant ladite extrémité 72 à une certaine distance du capuchon 71 tout en autorisant le coulissement de la tige 72 dans le manchon 712 contre l'effet de rappel du moyen de rappel élastique 8. De préférence, l'extrémité de fixation de la tige 72 est pourvue de moyens de verrouillage de la tige 72 sur le support 30, ces moyens de verrouillage étant aptes à 15 coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires ménagés sur le support 30. Ces moyens de verrouillage sont de préférence constitués d'une lame 722 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige 72, et de préférence de part et d'autre de l'extrémité de ladite tige 72 formant ainsi deux ailettes 20 diamétralement opposées. Selon une première forme de réalisation, l'orifice traversant 303 du support est une lumière de forme sensiblement oblongue et de dimensions appropriées pour y loger l'extrémité de fixation de la tige 72, les ailettes 722 étant alignées avec la forme oblongue de la lumière 303. Le capuchon 71 quant à lui est amené en appui sur le 25 bord du trou central 40 de la jante 4. On peut alors appuyer sur la partie de commande 721 de la tige 72 pour abaisser les ailettes 722 au travers de la lumière 303 tandis qu'un entraînement en rotation de la tige 72 permet alors d'amener les ailettes 722 sous les rebords opposés de la lumière 303 du support 30. La lame de verrouillage 722 est ainsi maintenue sous les bords 30 opposés de la lumière 303 du support 30 sous l'effet du moyen de rappel élastique 8 logé entre le capuchon 71 et la tête de commande 721 de la tige 72. La roue R est ainsi maintenue et fixée par le moyen de fixation 7 entre le support 30 et le capuchon 71 en appui sur sa jante 4. Selon un forme de réalisation préférée, les bords longitudinaux de la lumière oblongue 303 sont conformés pour présenter des rampes 9 inclinées en saillie sur la face interne 30a du support 30, c'est-à-dire la face 30a tournée vers le fond de cavité 1. Ces rampes s'inclinent depuis les extrémités opposées de la lumière oblongue 303 et vers le fond de la cavité 1 jusqu'à peu près le milieu des côtés longitudinaux de la lumière 303 du support 30. Ainsi, lorsque les ailettes de verrouillage 722 traversent la lumière 303 et que la tige est entraînée en rotation, les extrémités opposées des ailettes 722 glissent chacune le long desdites rampes 9 jusqu'à leur sommet 92 et entraîne le coulissement de la tige 72 contre le moyen de rappel élastique 8 de sorte que l'extrémité de commande 721 appuie sur le capuchon 71 qui est ainsi maintenu en appui par sa collerette 711 sur la jante 4, à son tour.

De préférence les sommets 92 des rampes 9 sont pourvus d'un bossage 93 qui se loge dans une lumière 10 ménagée à chaque extrémité des ailettes et donc de la lame de verrouillage 722, bloquant le verrouillage en rotation. Pour déverrouiller on appuie sur la tête de commande 721 pour débloquer les bossages 93 des lumières 10.

Les rampes 9 étant inclinées de manière opposée, si on entraîne en rotation la lame de verrouillage dans le mauvais sens, on bute contre les sommets 92 des rampes 9 et donc on ne peut verrouiller qu'en tournant dans un seul sens de rotation. De préférence, les rampes 9 sont réalisées de sorte que pour amener les moyens de verrouillage jusqu'au sommet des rampes, la rotation est de 105°.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Ensemble de fixation pour une roue de secours (R) dans une cavité (1) ménagée dans la partie plancher (2) d'une caisse de véhicule automobile, du type comprenant un support de centrage (30) destiné à être fixé sur le fond de la cavité et propre à se loger dans la partie centrale (4a) d'une jante (4) de roue logée dans la cavité (1) et un moyen de fixation (7) comportant une tige de fixation (72) pourvue d'une extrémité dite de fixation (722) et d'une extrémité dite de commande (721) pourvue d'un capuchon (71), caractérisé en ce que le support (30) présente une lumière traversante (303) ménagée de manière à être en regard de l'orifice central d'une jante (4) d'une roue (R) logée dans la cavité (1), ladite lumière (303) et l'extrémité dite de fixation (722) de la tige de fixation (72) étant conformées pour permettre à ladite extrémité de fixation de s'engager au travers de la lumière (303) du support (30) après avoir traversé la jante (4) au niveau de son orifice central, et de se loger sous, et en appui contre, au moins un bord de ladite lumière (303), par entraînement en rotation de la tige (72), alors que le capuchon (7 1 ) est positionné à l'extrémité de commande opposée (721) de la tige (72) et est destiné à être en appui sur la jante (4)
2. 2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité de fixation (722) de la tige de fixation (72) comporte des moyens de verrouillage appropriés pour traverser ladite lumière (303) et se loger sous au moins un bord de la lumière (303) par entraînement en rotation de la tige (72), ledit au moins un bord constituant ainsi des moyens de verrouillage complémentaires.
3. 3. Ensemble selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la lumière (303) ménagée dans le support (30) est sensiblement de forme oblongue.
4. 4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ces moyens de verrouillage sont constitués d'au moins une ailette (722) qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige (72), dont la forme et les dimensions permettent son engagement au travers de la lumière (303).
5. 5. Ensemble selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que deux ailettes s'étendent, opposées, de part et d'autre de l'extrémité de ladite tige (72) et présententune forme et des dimensions permettant leur engagement au travers de la lumière oblongue (303) et leur logement sous les bords longitudinaux de ladite lumière (303).
6. 6. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le capuchon (71) est positionné fixe à l'extrémité opposée (721) de la tige (72), la longueur de la tige (72) entre le capuchon (71) et les moyens de verrouillage à l'extrémité de fixation (722) étant définie de manière à permettre l'engagement de la tige (72) au travers de l'orifice central d'une jante (4) et de la lumière (303) du support (30), le capuchon (71) venant en appui sur le pourtour dudit orifice central tandis que les moyens de verrouillage sont positionnés juste au-dessous du support (30), l'entraînement en rotation de la tige (72) entraînant la mise en place des moyens de verrouillage sous et contre, au moins un bord de la lumière (303).
7. 7. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tige de fixation (72) est montée coulissante au travers du capuchon (71) contre l'effet d'un moyen de rappel élastique (8) positionné entre l'extrémité de commande (721) de la tige de fixation (72) et le capuchon (71) et qui maintient l'extrémité de commande (721) écartée dudit capuchon (71), la longueur de la tige (72) entre le capuchon (71) et les moyens de verrouillage (722) étant définie de telle sorte que, lorsque la tige (72) est engagée sur une jante (4) logée dans la cavité (1) et que le capuchon (71) est en appui sur ladite jante (4), une poussée sur l'extrémité de commande (721) contre l'effet du moyen de rappel élastique (8) permet l'engagement de l'extrémité de fixation pourvue des moyens de verrouillage (722) au travers de la lumière (303) du support (30), puis l'entraînement en rotation de la tige (72), de manière à loger les moyens de verrouillage (722) sous et contre au moins un bord de la lumière (303) du support (30), lesdits moyens de verrouillage (722) étant maintenus contre ledit support (30) sous l'effet du moyen de rappel élastique (8).
8. 8. Ensemble selon les revendications 3, 5 et 7, caractérisé en ce que les bords longitudinaux de la lumière oblongue (303) sont conformés pour présenter des rampes (9) inclinées en saillie sur la face du support (30), tournée vers le fond de cavité (1), ces rampes s'inclinant à l'opposé l'une de l'autre, depuis les extrémités opposées de la lumière oblongue (303) jusqu'à peu près le milieu des bords longitudinaux de la lumière (303) du support (30).
9. 9. Ensemble selon la revendication 8, caractérisé en ce que les sommets (92) des rampes (9) sont pourvus d'un bossage (93) destiné à se loger dans une lumière (10) ménagée à chaque extrémité des ailettes (722), bloquant le verrouillage en rotation.
10. 10. Véhicule automobile du type comportant un plancher comportant une cavité pour recevoir une roue de secours (R) maintenue par un ensemble de fixation selon l'une des revendications 1 à 9.