FR2995339A1 - Chariot de rideau motorise, installation comprenant un tel chariot et procede de mise en oeuvre d'une telle installation - Google Patents

Abstract

Ce chariot motorisé (100) d'ouverture/fermeture d'un rideau est apte à se déplacer le long d'une tringle (20) grâce à une roue de friction (112) entraînée par un moteur électrique (116) et montée pivotante dans un boîtier (110) qui contient le moteur, ce boîtier étant pourvu d'au moins deux organes (120, 130) de suspension à la tringle. Chaque organe de suspension (120, 130) comprend un élément annulaire (123, 133) prévu pour entourer la tringle (20) et qui comporte un galet tournant (127, 137) prévu pour rouler contre le support allongé, alors que le galet tournant est disposé, par rapport à un axe central (Y123, Y123) de l'élément annulaire, à l'opposé du boîtier (110).

Description

CHARIOT DE RIDEAU MOTORISE, INSTALLATION COMPRENANT UN TEL CHARIOT ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE D'UNE TELLE INSTALLATION L'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot étant apte à se déplacer le long d'un support allongé. L'invention concerne également une installation d'occultation qui comprend, entre autres, un chariot motorisé du type précité, ainsi qu'un rideau entraîné par ce chariot. L'invention concerne enfin un procédé de mise en service d'une telle installation. Il existe différents dispositifs qui permettent de manoeuvrer l'ouverture d'un rideau d'occultation d'une fenêtre. Une solution consiste à motoriser le déplacement d'un chariot de tête sur lequel est fixée une extrémité avant du rideau. Ce chariot de tête peut comprendre des roues de guidage, en général au moins deux paires de roues, qui roulent sur des pistes de roulement formées le long d'un rail fixé à proximité du bord supérieur d'une ouverture à occulter.

Il est connu, par exemple de JP-A-2005/095364, d'incorporer dans un chariot une roue de friction entraînée en rotation par un moteur électrique. Plus l'effort de contact entre la roue de friction et la surface de roulement sur laquelle elle se déplace est important, moins la roue de contact risque de glisser par rapport au rail. En tenant compte de cette propriété, il est connu de WO-A-2012/004530 de faire varier, grâce à un moyen presseur, l'effort de contact entre la roue de friction et la surface de roulement du rail en fonction d'un effort résistant qui dépend de l'évolution de la charge tractée ou poussée par le chariot lors de son déplacement. Le chariot connu de WO-A-2012/004530 est bien adapté au cheminement du chariot le long d'un rail qui présente deux pistes internes destinées à recevoir en appui des roues de guidage appartenant à des organes de support. Or, il arrive que, notamment pour des raisons esthétiques, l'utilisateur souhaite suspendre un rideau à une tringle à section pleine, par exemple une tringle à section circulaire pleine. Dans ce cas, le matériel de WO-A-2012/004530 n'est pas adapté. La présente invention vise donc à proposer une solution alternative à celle de WO-A-2012/004530 et adaptée à une installation d'occultation comprenant une tringle à section pleine. A cet effet, l'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot étant apte à se déplacer le long d'une tringle grâce à une roue de friction entraînée par un moteur électrique et montée pivotante dans un boîtier qui contient le moteur, ce boîtier étant pourvu d'au moins deux organes de suspension à la tringle. Ce boîtier est caractérisé en ce que chaque organe de suspension comprend un élément annulaire prévu pour entourer la tringle et qui comporte un galet tournant lui-même prévu pour rouler contre la tringle, alors que le galet tournant est disposé, par rapport à un axe central de l'élément annulaire, à l'opposé du boîtier.

Grâce à l'invention, l'élément annulaire permet de disposer le galet tournant de chaque organe de suspension sur le dessus de la tringle qui constitue alors une zone de roulement supérieure pour le galet. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel chariot peur incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Chaque élément annulaire comprend deux plaques destinées à être disposées de part et d'autre de la tringle et entre lesquelles est monté pivotant le galet. - Chaque plaque est articulée sur un support de l'organe de suspension, autour d'un axe perpendiculaire à un axe de rotation du galet et globalement parallèle à une direction avant-arrière du chariot. - Chaque plaque est de forme gauche, avec sa concavité tournée vers l'autre plaque du même organe de suspension. - Le chariot comprend un organe d'accrochage du rideau, cet organe étant monté sur les deux organes de suspension. Cet organe d'accrochage est de préférence monté avec possibilité de déplacement relatif sur au moins un des organes de suspension. Avantageusement, l'organe d'accrochage est de forme allongée, s'étend globalement selon une direction avant-arrière du chariot et comprend, à chacune de ses extrémités, des moyens d'accrochage du rideau. L'invention concerne également une installation d'occultation d'une ouverture comprenant une tringle, notamment une tringle à section pleine, ainsi qu'un chariot tel que mentionné ci-dessus et un rideau accroché à ce chariot, le chariot reposant, par les galets tournants de ses organes de suspension, sur une zone de roulement supérieure de la tringle. Avantageusement, l'axe de rotation de chaque galet tournant est horizontal et perpendiculaire à un axe longitudinal de la tringle. Enfin, l'invention concerne un procédé de mise en service d'une installation telle que mentionnée ci-dessus, ce procédé comprenant des étapes successives consistant à: a) mettre en place le rideau sur la tringle en engageant cette tringle dans des anneaux appartenant à ou solidaires du rideau, b) mettre en place le chariot sur la tringle, entre deux des anneaux, en insérant la tringle dans l'élément annulaire de chaque organe de suspension à travers une ouverture temporaire réalisée dans un tel élément c) refermer l'ouverture temporaire de chaque élément annulaire, d) amener le galet tournant de chaque élément annulaire en appui contre la zone de roulement supérieure de la tringle et e) accrocher le rideau au chariot. Les étapes b) à e) sont toutes postérieurs à l'étape a) et peuvent être réalisées dans un ordre différent de celui mentionné ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un chariot motorisé et d'une installation conformes à son principe, ainsi que d'un procédé de mise en service de cette installation, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique partielle en perspective d'une installation à rideau conforme à l'invention et intégrant un chariot motorisé conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée du chariot motorisé et de la tringle de l'installation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective, selon un autre angle, d'un organe de suspension du chariot de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective du chariot de l'installation de la figure 1 en place sur la tringle dans une première configuration d'utilisation, le rideau étant omis pour la clarté du dessin et ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 lorsque le chariot est dans une deuxième configuration d'utilisation. La figure 1 illustre un système de motorisation d'un rideau 10 au sein d'une installation 1 d'occultation d'une fenêtre non représentée. Le rideau 10, qui forme un écran d'occultation, est suspendu à une tringle 20 qui est à section circulaire pleine et qui est rectiligne dans l'exemple des figures. En variante, la tringle peut être courbe, notamment pour suivre un mur courbe dans lequel est ménagée l'ouverture à occulter. Toute autre forme de section de tringle pourrait être envisagée, notamment polygonale ou ovale. Le rideau 10 est pourvu de plusieurs anneaux ou oeillets 12 dont le diamètre intérieur est supérieur au diamètre de la tringle 20, ce qui permet de monter le rideau 10 sur la tringle 20 en insérant successivement la tringle 20 dans les anneaux 12. On définit alors entre chaque paire de deux anneaux 12 adjacents, un pan du rideau 10. La figure 1 représente une extrémité avant du rideau 10. L'extrémité arrière du rideau, qui n'est pas visible sur cette figure, est solidaire d'une butée fixe par rapport à la tringle 20. La fermeture du rideau a lieu en déplaçant le rideau vers la droite à la figure 1, dans le sens de la flèche F1. Son ouverture a lieu en le déplaçant vers la gauche, dans le sens de la flèche F2. Dans la présente description, les mots « haut » et « bas », « supérieur » et « inférieur » sont utilisés en référence à une configuration de fonctionnement de l'installation 1. Les mots « avant » et « arrière » sont relatifs au sens de déplacement du rideau 10 lors de sa fermeture. Ainsi, une partie « avant » est située sur la droite de la figure 1 par rapport à une partie « arrière ». On note respectivement P11, P12, P13, P14 et P15 les pans du rideau 10 visibles à la figure 1 et décalés alternativement de part et d'autre de la tringle.

Au niveau du pan avant P11, le rideau 10 est solidaire d'un chariot de tête motorisé 100 qui comprend un boîtier 110 en matière plastique à l'intérieur duquel est partiellement logée une roue de friction 112. Celle-ci dépasse du boîtier 110 à travers une ouverture 114 ménagée en partie supérieure de ce boîtier. Comme représenté uniquement à la figure 2, en pointillés, le boîtier renferme un moteur électrique 116 et un réducteur 118 qui permettent d'entraîner la roue 112 en rotation autour d'un axe X112 horizontal en configuration d'utilisation du chariot 10. Le moteur 116 est alimenté en courant électrique à partir de piles ou batteries logées dans le boîtier 110 et contrôlé par une carte électronique également logée dans ce boîtier, ces batteries et cette carte n'étant pas représentées pour la clarté du dessin.

On note A-A' une direction avant-arrière du chariot 100, c'est-à-dire une direction parallèle aux flèches F1 et F2 à la figure 1 et le long de laquelle se déplace le chariot 100 lorsque la roue 112 tourne. En configuration normale d'utilisation, l'axe X112 et la direction A-A' sont horizontaux. Ils sont toujours perpendiculaires l'un à l'autre. Le boîtier 110 est équipé d'un organe de suspension avant 120 et d'un organe de suspension arrière 130 qui s'étendent vers le haut à partir d'une surface supérieure 115 du boîtier 110. Les organes 120 et 130 sont identiques et sont décrits ci-après alternativement. L'organe de suspension 120 comprend un élément de base 121 qui est engagé dans le boîtier 110 et monté sur celui-ci au moyen d'une vis 122. Un élément annulaire 123 est fixé sur l'élément de base 121 et il définit une ouverture 0123 de dimensions suffisantes pour que la tringle 20 puisse traverser cet élément annulaire. Au sens de la présente invention, un élément annulaire est un élément qui forme une boucle fermée autour d'une ouverture centrale, sans être nécessairement circulaire ou à symétrie de révolution. En particulier, l'élément annulaire peut être constitué d'éléments droits reliés les uns aux autres pour former la boucle fermée, sans nécessairement que l'un deux n'ait une forme concave ou convexe. On note Y123 un axe central de l'élément annulaire 120, notamment de son ouverture 0123. On note Z121 un axe longitudinal de l'élément de base 121. Les axes Z121 et Y123 sont perpendiculaires entre eux. L'élément de base est monté sur le boîtier 110 avec une possibilité de rotation d'amplitude limitée, dans l'exemple inférieure ou égale à 15° autour de l'axe longitudinal X122 de la vis 122 dans un sens avant à partir de la verticale, la rotation étant bloquée dans l'autre sens de rotation pour former une butée. L'organe de suspension arrière 130 est identique à l'organe de suspension avant 120 et il comprend un élément de base 131 dont on note Z131 l'axe longitudinal et qui est monté sur le boîtier 110 au moyen d'une vis 132, avec possibilité de rotation d'amplitude limitée autour d'un axe longitudinal X132 de la vis 132, dans un sens arrière à partir de la verticale. Les axes X12, X122 et X132 sont parallèles. L'organe de suspension arrière 130 comprend également un élément annulaire 133 qui est formé d'un support 134, de deux plaques 135 et 136 et d'un galet 137 et dont on note Y133 l'axe central. La plaque 135 est articulée sur le support 134 au moyen d'un pion 138 engagé dans un logement correspondant 1342 du support 134. La plaque 135 peut ainsi pivoter par rapport au support 134 autour d'un axe longitudinal Y138 du pion 138. La plaque 136 est identique à la plaque 135 et elle est montée sur le support 134 grâce à un pion 139 engagé dans un logement correspondant 1344 du support 134 qui s'étend le long d'un axe longitudinal Y139, lequel constitue un axe de pivotement de la plaque 136 par rapport au support 134. Pour permettre leur articulation sur les pions 138 et 139, les plaques 135 et 136 sont respectivement pourvues d'oreilles 1352 et 1362 dans lesquelles sont ménagés des orifices 1354 et 1364 de passage des pions 138 et 139. A l'opposé des oreilles 1352 et 1362, chaque plaque 135 et 136 est pourvue d'un perçage 1356, respectivement 1366 de passage d'une vis 140 et d'une tige taraudée 141, ce qui permet de monter le galet 137 entre les plaques 135 et 136 en vissant ensemble les éléments 140 et 141 à travers les plaques et le galet, et en laissant une possibilité de rotation autour de l'axe longitudinal X140 de la vis 40, cet axe étant parallèle à l'axe X112. Par ailleurs, les éléments 131 et 134 sont reliés l'un à l'autre au moyen d'une vis 142 qui s'étend globalement selon l'axe longitudinal Z131 de l'élément de base 131. Ceci permet le réglage de mise en pression micrométrique entre la roue d'entraînement 112 et la tringle 20, par ajustement de la distance entre l'élément 131 et l'ensemble 133. Les éléments 131 et 134 sont bloqués en rotation par une vis pression non représentée sur les figures et engagée dans un taraudage 143 visible sur la figure 3 entre les deux arbres 138 et 139.

Comme l'amplitude de pivotement de chacun des organes de suspension 120 et 130, par rapport au boîtier 110 et autour de l'axe X122 ou X132, est limitée à quelques degrés, les axes Y123, Y133, Y138 et Y139 demeurent parallèles ou globalement parallèles à la direction A-A' et à l'axe longitudinal Y20 de la tringle 20 lorsque le chariot est monté sur la tringle.

Chaque plaque 135 ou 136 est de forme gauche, avec sa concavité tournée vers l'autre plaque. Ceci permet aux plaques 135 et 136 d'entourer la tringle 20, respectivement sur la droite et sur la gauche lorsque le chariot 100 avance, sans contact avec la tringle 20 et alors que l'encombrement latéral du support 134 et du galet 137 demeure relativement faible, en pratique inférieur au diamètre de la tringle 20.

L'organe 120 comprend également un support 124, ainsi que deux plaques gauches 125 et 126 et un galet 127. Les galets 127 et 137 sont chacun disposés en partie haute des éléments annulaires 123 et 133, c'est-à-dire à l'opposé du boîtier 110 par rapport aux axes X123 et X133.

En configuration montée de l'installation 1, les deux galets 127 et 137 viennent en appui sur une zone supérieure 22 de la tringle 20 qui est représentée en grisé pour faciliter son repérage à la figure 2 et qui permet le roulage de ces galets. Pour faciliter ce roulage, les galets ont une forme externe concave adaptée au rayon de la tringle 20, ce qui permet un appui linéique entre les galets 127 et 137 et la zone 22. Lorsqu'un mouvement est en cours, les galets 127 et 137 tournent alors autour de leurs axes d'articulation, X140 et équivalent, dans les éléments annulaires 123 et 133, ces axes d'articulation étant horizontaux et perpendiculaires à l'axe Y20. En variante, les galets peuvent être fixes et sous forme de patins non tournant, glissant sur la tringle. Dans ce cas, il est utile de prévoir que ces patins ont une forme légèrement sphérique sur leur face glissant contre la tringle, pour accepter l'inclinaison des organes de suspension. Au repos, les axes Z121 et Z131 sont parallèles et verticaux, alors que les axes Y123, Y133, Y138 et Y139 sont horizontaux et parallèles à l'axe Y20, comme représenté à la figure 4. Le chariot 100 comprend également un organe 150 d'accrochage du rideau 20. Cet organe comprend une tige plate 151 percée de deux lumières oblongues 1512 et 1514 dont la plus grande dimension est parallèle à un axe longitudinal Y151 de la tige 151. L'organe 150 comprend également deux crochets 153 et 155 montés aux deux extrémités de la tige 151. L'axe Y151 est parallèle ou quasi parallèle à la direction A-A'. Le crochet 153 permet l'accrochage du rideau 20 sur le chariot 100, au niveau de l'anneau 12 le plus proche du bord avant 14 de ce rideau. Le crochet 155 permet l'accrochage du rideau 10 sur le chariot 100, au niveau du deuxième anneau 12 en partant du bord 14.

Chacune des plaques 125, 126, 135 et 136 est équipée, sur sa face opposée à l'autre plaque appartenant au même élément annulaire, d'une patte de retenue de la tige 151. Les pattes 1258 et 1358 des plaques 125 et 135 sont visibles sur les figures 2 à 5 et elles définissent un volume de réception partiel de la tige 151, alors que des vis 1259 et 1359 insérées dans des orifices taraudés des pattes 1258 et 1358 pénètrent respectivement dans les lumières 1512 et 1514. L'organe d'accrochage 150 est ainsi monté à la fois sur les deux organes de suspension 120 et 130, avec une possibilité de mouvement parallèlement à l'axe Y151 compte tenu du caractère oblong des lumières 1512 et 1514. L'organe de suspension est également fixé au rideau, sans toutefois en supporter le poids, dans la mesure où le rideau est suspendu par ses anneaux à la tringle.

La patte 1368 de la plaque 136 est visible à la figure 3. Seules deux pattes de retenue sont suffisantes pour le maintien d'une tige 151 sur les deux éléments annulaires. En cas de déplacement vers l'avant du chariot 110, dans le sens de la flèche F1, le poids de la portion entraînée du rideau varie car seule la partie tendue du rideau, constituée par certains des pans P11, P12, ..., est déplacée le long de la tringle 20. Sous l'effet de ce poids variable, l'organe de suspension arrière 130 qui est de plus en plus freiné bascule progressivement autour de l'axe Y132 dans le sens de la flèche F3 à la figure 5, ce qui a pour effet d'augmenter l'effort de contact entre la roue 112 et la surface inférieure de la tringle 20. Il est ici fait application de l'enseignement technique de WO-A-2012/004530.

Sous l'effet de ce poids, la tige 151 est tirée vers l'arrière, jusqu'à ce que la vis 1359 vienne en butée contre l'extrémité avant de la lumière 1514, comme représenté à la figure 5. La vis 1299 coulisse également dans la lumière 1512. Suivant le sens de déplacement du chariot 100, l'un ou l'autre des organes de suspension 120 et 130 pivote autour de l'un des axes X122 et X132. L'effort d'appui des galets 127 et 137 sur la zone supérieure 22 de la tringle 20 est essentiel pour assurer un contact d'intensité suffisante entre la roue 112 et la tringle 20, afin d'obtenir un déplacement à vitesse constante du chariot 100. Pour régler l'effort d'appui à vide, des moyens micrométriques tels que la vis 142 sont prévus pour ajuster la position du support 134 par rapport à l'élément de base 131. Alternativement, d'autres moyens de réglage plus accessibles à l'installateur pourraient être mis en place, par exemple une molette de réglage, pouvant être préréglée pour différentes sections de tringle, ou graduée. Ainsi monté et réglé, le chariot 100 est adapté pour déplacer efficacement, sans risque de glissement, le rideau 10 le long de la tringle 20 qui est à section transversale pleine. Dans la mesure où les éléments internes au boîtier 110 peuvent être utilisés dans le cadre d'une installation 1 comprenant une tringle telle que la tringle 20 ou dans le cadre d'une installation comprenant un rail, comme envisagé dans WO-A-2012/004530, on peut prévoir que les organes de suspension 120 et 130 sont montés de façon amovible sur le boîtier 110. Ainsi, il est possible pour un installateur de sélectionner un jeu d'organes de suspension adapté à la géométrie de la tringle ou du rail, à savoir des organes de suspension tels que ceux visés dans WO-A-2012/004530 ou des organes de suspension tels que ceux mentionnés ci-dessus.

Lors de la mise en service de l'installation 1, le rideau 10 peut être installé sur la tringle 20 en engageant cette tringle successivement dans les anneaux 12. Le chariot peut être installé de la même manière, en intercalant les éléments annulaires avec les deux anneaux du rideau les plus proches du bord. Alternativement, si le rideau est déjà complètement monté, il est possible de mettre en place le chariot 100 sans toucher au montage du rideau. On commence alors par dévisser la vis 140 par rapport à la tige 141 pour retirer le galet 137 de l'élément annulaire 133 et écarter l'une de l'autre les plaques 135 et 136, en les faisant pivoter autour des axes Y138 et Y139. On crée alors une ouverture temporaire dans l'élément annulaire 133. On procède de la même façon pour ce qui concerne l'organe de suspension 120, en créant une ouverture temporaire dans l'élément annulaire 123.

Il est alors possible de mettre en place le chariot 100 sur la tringle 110, entre les deux anneaux 12 les plus proches du bord 14, en insérant la tringle 20 dans les éléments annulaires 123 et 133, à travers les ouvertures temporaires laissées libres par les galets 127 et 137 et grâce à un déplacement de la tringle selon une direction globalement radiale par rapport aux axes Y123 et Y133. Les dimensions de ces ouvertures sont adaptées au diamètre de la tringle 20 par le pivotement des plaques 125, 126, 135 et 136 par rapport aux supports 124 et 134. Lorsque les orifices 1356 et 1366 parviennent au-dessus de la zone 22, il est possible de remettre en place le galet 137 et de serrer à nouveau la vis 140 dans la tige taraudée 141. On procède de la même façon pour l'organe de suspension 120. Il est alors possible de laisser reposer les galets 127 et 137 sur la zone 22 de la tringle 20. Le chariot 100 peut alors rouler sur la tringle 20. On accroche ensuite le rideau 10 au chariot 100 grâce aux crochets 153 et 155 de l'organe 150.

Le procédé est donc tout à fait avantageux en termes de praticité, puisqu'il permet un montage du chariot après le montage du rideau, ce qui n'est pas possible dans le cas d'installations comprenant un rail comme envisagé dans WO-A-2012/004530. L'invention est représentée sur les figures dans le cas où les anneaux 12 sont intégrés au rideau 10 à la manière d'ceillets. Cette configuration permet de masquer au mieux le chariot par les pans du rideau, ce qui procure un avantage esthétique important. En variante, ces anneaux peuvent être sous forme de pattes qui s'étendent au-dessus du rideau et qui sont solidaires de celui-ci ou des anneaux distincts fixés par des pinces au rideau. Les caractéristiques techniques du mode de réalisation et des variantes envisagées ci-dessus peuvent être combinées entre elles.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1.- Chariot motorisé (100) d'ouverture/fermeture d'un rideau (10), ce chariot étant apte à se déplacer le long d'une tringle (20) grâce à une roue de friction (112) entraînée par un moteur électrique (116) et montée pivotante dans un boîtier (110) qui contient le moteur, ce boîtier étant pourvu d'au moins deux organes (120, 130) de suspension à la tringle, caractérisé en ce que chaque organe de suspension (120, 130) comprend un élément annulaire (123, 133) prévu pour entourer la tringle (20) et qui comporte un galet tournant (127, 137) prévu pour rouler contre la tringle et en ce que le galet tournant est disposé, par rapport à un axe central (Y123, Y133) de l'élément annulaire, à l'opposé du boîtier (110).
2. 2.- Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément annulaire (123, 133) comprend deux plaques (125, 126, 135, 136) destinées à être disposées de part et d'autre de la tringle (20) et entre lesquelles est monté pivotant le galet (127, 137).
3. 3.- Chariot selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque plaque (125, 126, 135, 136) est articulée sur un support (124, 134) de l'organe de suspension (120, 130), autour d'un axe (Y138, Y139) perpendiculaire à un axe de rotation (X140) du galet et globalement parallèle à une direction avant-arrière (A-A') du chariot (100).
4. 4.- Chariot selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque plaque (125, 126, 135, 136) est de forme gauche, avec sa concavité tournée vers l'autre plaque du même organe de suspension.
5. 5.- Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un organe (150) d'accrochage du rideau (10), cet organe étant monté sur les deux organes de suspension (120, 130).
6. 6.- Chariot selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (150) est monté avec possibilité de déplacement relatif sur au moins un des organes de suspension (120, 130).
7. 7.- Chariot selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (150) est de forme allongée, s'étend globalement selon une direction avant-arrière (A-A') du chariot et comprend, à chacune de ses extrémités, des moyens (153, 155) d'accrochage du rideau.
8. 8.- Installation (1) d'occultation d'une ouverture comprenant une tringle (20), un chariot (100) et un rideau (10) accroché à ce chariot, caractérisée en ce que le chariot (100) est selon l'une des revendications précédentes et repose, par les galets tournants (127, 137) de ses organes de suspension (120, 130), sur une zone de roulement supérieure (22) de la tringle (20).
9. 9.- Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'axe de rotation (X140) de chaque galet tournant (127, 137) est horizontal et perpendiculaire à un axe longitudinal (Y20) de la tringle.
10. 10.- Procédé de mise en service d'une installation (1) selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes successives consistant à : a) mettre en place le rideau (10) sur la tringle (20) en engageant cette tringle dans des anneaux (12) appartenant à ou solidaires du rideau, b) mettre en place le chariot (100) sur la tringle, entre deux des anneaux (12) en insérant la tringle dans l'élément annulaire (123, 133) de chaque organe de suspension (120, 130) à travers une ouverture temporaire réalisée dans un tel élément c) refermer l'ouverture temporaire de chaque élément annulaire (123, 133), d) amener le galet tournant (127, 137) de chaque élément annulaire en appui contre la zone de roulement supérieure (22) de la tringle et e) accrocher le rideau (10) au chariot (100).