FR2987250A1 - Chariot motorise, ensemble de deplacement d'un ecran comprenant un tel chariot et installation d'occultation comprenant un tel chariot ou un tel ensemble - Google Patents

Abstract

Ce chariot motorisé (100) d'ouverture/fermeture d'un rideau est apte à se déplacer le long d'un rail grâce à une roue de friction (104) entraînée par un moteur électrique et montée pivotante dans un boîtier (101) qui contient ce moteur électrique. Le boîtier est pourvu d'au moins deux organes (200A, 200B) de suspension au rail. Les organes (200A, 200B) sont montés de façon amovible sur le boîtier (101), ce qui permet d'adapter le chariot à la géométrie du rail. L'ensemble de déplacement (E) comprend un boîtier (101) et au moins deux jeux (J1, J2) de deux organes de suspension (200A, 200B, 200A', 200B').

Description

Chariot motorisé, ensemble de déplacement d'un écran comprenant un tel chariot et installation d'occultation comprenant un tel chariot ou un tel ensemble L'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot étant apte à se déplacer le long d'un rail. L'invention concerne également un ensemble de déplacement d'un rideau qui comprend un chariot du type précité, ainsi qu'une installation d'occultation d'une ouverture qui comprend, entre autres, un tel chariot. Il existe différents dispositifs qui permettent de manoeuvrer l'ouverture d'un rideau d'occultation d'une ouverture telle qu'une fenêtre. Une solution consiste à motoriser le déplacement d'un chariot de tête sur lequel est fixée une extrémité du rideau. Ce chariot de tête comprend des roues de guidage, en général au moins deux paires de roues, qui roulent sur des pistes de roulement formées le long d'un rail fixé à proximité du bord supérieur d'une ouverture à occulter. Il est connu de JP-A-2005-095364 d'incorporer dans un chariot une roue de friction entraînée en rotation par un moteur électrique. L'effort de contact entre la roue de friction et une surface de roulement sur laquelle elle se déplace est réglable, en statique, grâce à un moyen presseur. Il est par ailleurs connu de DE-A-24 36 753 de générer un effort de contact entre une roue de friction et un rail, prenant en compte le sens de déplacement. Ces matériels connus reposent sur une bonne adéquation entre le chariot et le rail le long duquel il coulisse. Or, il existe sur le marché un grand nombre de rails avec des dimensions et des profils différents. Cette variété des rails disponibles sur le marché impose de prévoir des chariots spécifiques adaptés à chacun de ces rails, ce qui est compliqué et onéreux, en termes de fabrication et en termes de gestion de pièces détachées.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau chariot motorisé qui peut être aisément adapté à différentes géométries de rails de supportage. A cet effet, l'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot étant apte à se déplacer le long d'un rail grâce à une roue de friction entraînée par un moteur électrique et montée pivotante dans un boîtier qui contient ce moteur électrique, ce boîtier étant pourvu d'au moins deux organes de suspension au rail. Conformément à l'invention, les organes de suspension sont montés de façon amovible sur le boîtier. Grâce à l'invention, le montage amovible des organes de suspension sur le boîtier permet de procéder au montage de ces organes sur le site d'utilisation du chariot lorsque le rail avec lequel le chariot doit coopérer est identifié. Ce montage amovible permet, le cas échéant, de procéder à un échange des organes de suspension pour les adapter à la géométrie du rail. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel chariot peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Au moins un organe de suspension comprend un support sur lequel est monté au moins un galet ou un patin, alors que le boîtier est équipé d'un logement de réception et d'immobilisation réversible de ce support. - Le support est immobilisé dans le logement correspondant par un mécanisme à baïonnette. Dans ce cas, lorsqu'il est en place dans le logement correspondant, le support est avantageusement soumis à l'action d'un moyen de rappel élastique vers une position de verrouillage. - En variante, le support est immobilisé par rapport au boîtier par vissage ou par clipsage. - Le chariot comprend des moyens de réglage de l'effort de contact entre la roue de friction et le rail. Dans le cas d'un support immobilisé dans le logement correspondant par un mécanisme à baïonnette, on peut prévoir que le support est pourvu d'au moins un pion, destiné à coopérer avec une gorge ménagée dans le logement correspondant du boîtier et monté avec possibilité de déplacement par rapport à une partie du support sur laquelle est monté le galet ou le patin, alors que le déplacement relatif entre le pion et cette partie du support est possible à l'encontre d'un effort élastique exercé par un moyen de rappel et alors que des moyens permettent de régler l'intensité de cet effort élastique. L'invention concerne également un ensemble de déplacement d'un rideau le long d'un rail, cet ensemble comprenant : un boîtier contenant un moteur électrique et sur lequel est montée pivotante une roue de friction, ce boîtier étant équipé de moyens d'accrochage du rideau un premier jeu de deux organes de suspension du boîtier au rail, chaque organe du premier jeu comprenant au moins un élément roulant ou glissant sur une piste du rail et chaque organe du premier jeu étant apte à être monté de façon amovible sur le boîtier, avec une distance entre l'axe de rotation de la roue de friction et un point remarquable de l'élément roulant ou glissant, mesurée perpendiculairement à la piste, égale à une première valeur pour chaque organe de ce premier jeu et - au moins un deuxième jeu de deux organes de suspension du boîtier au rail, chaque organe de ce deuxième jeu comprenant au moins un élément roulant ou glissant sur la piste du rail et chaque organe de ce deuxième jeu étant apte à être monté de façon amovible sur le boîtier, à la place d'un organe du premier jeu, alors que la géométrie de l'élément roulant ou glissant des organes du deuxième jeu est différente de la géométrie de l'élément roulant ou glissant des organes du premier jeu ou alors que la distance entre l'axe de rotation de la roue de friction et le point remarquable de l'élément roulant ou glissant, mesurée parallèlement à la piste, est égale, pour chaque organe du deuxième jeu, à une deuxième valeur différente de la première valeur. L'invention concerne enfin une installation d'occultation d'une ouverture comprenant un rail, un chariot motorisé et un rideau accroché à ce chariot motorisé, cette installation étant caractérisée en ce que le chariot est tel que décrit ci-dessus ou appartient à un ensemble de déplacement tel que mentionné ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un chariot, d'un ensemble de déplacement et d'une installation conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique de principe d'une installation à rideau intégrant un chariot motorisé conforme à l'invention, la figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée du chariot et du rail de l'installation de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective éclatée du chariot représenté à la figure 2, sans les pattes d'accrochage du rideau, au sein d'un ensemble de déplacement d'un écran conforme à l'invention la figure 4 est une vue de côté d'un boîtier du chariot dans le sens de la flèche IV à la figure 2, avec arrachements partiels et la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 pour un chariot et une installation conformes à un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre un système de motorisation d'un rideau 10 au sein d'une installation I d'occultation d'une fenêtre non représentée. Le rideau, qui forme un écran d'occultation, est suspendu à des chariots de deux types, 20 et 100, grâce à des crochets non représentés. Chaque chariot est équipé de roues de guidage roulant sur des pistes de roulement ménagées le long d'un rail 50 fixé à proximité du bord supérieur de la fenêtre. Ainsi, le rideau 10 peut se déplacer le long du rail 50. A l'une de ses extrémités hautes, le rideau 10 est accroché à une butée 30 fixée au rail. A son autre extrémité haute, le rideau 10 est accroché à un chariot de tête motorisé 100 dont la structure est détaillée dans les figures 2 et suivantes. Le rideau 10 est composé de pans de tissu Pll à P16 correspondant à la surface de tissu pendant entre deux chariots support 20 ou entre le chariot 100 et le chariot support 20 le plus proche. La fermeture du rideau 10 a lieu en déplaçant le rideau vers la gauche à la figure 1, dans le sens de la flèche F1. Son ouverture a lieu en le déplaçant vers la droite, dans le sens de la flèche F2.

Dans la présente description, les mots « haut » et « bas », « supérieur » et « inférieur » sont utilisés en référence à une configuration de fonctionnement de l'installation de la figure 1. Les mots « avant » et « arrière », sont relatifs au sens de déplacement du rideau 10 lors de la fermeture. Ainsi, une partie « avant » est située sur la gauche de la figure 1 par rapport à une partie « arrière ».

Comme cela ressort plus particulièrement des figures 2 et suivantes, le chariot 100 comprend un boîtier 101 en matière plastique à l'intérieur duquel sont logés un moteur électrique 102, un réducteur 103 et une roue de friction 104 qui dépasse du boîtier 101 à travers une ouverture 105 ménagée dans ce boîtier et dont on note X104 l'axe d'articulation par rapport au boîtier 101. Un ensemble de batteries 106A et une carte électronique 106B sont logés dans le boîtier 101 pour alimenter et contrôler le moteur 102. Le boîtier 101 est équipé d'une patte avant 107 et d'une patte arrière 108 d'accrochage de l'extrémité haute mobile du rideau 10. Pour ce faire, cette extrémité est équipée de crochets non représentés qui sont engagés dans des ouvertures 107A, 107B et 108A ménagées respectivement dans les pattes 107 et 108. Les pattes 107 et 108 sont montées par tout moyen approprié, par exemple par vissage ou rivetage, sur le boîtier 101, notamment sur une face avant ou arrière du boîtier. Le boîtier 101 est suspendu par rapport au rail 50 au moyen de deux organes de suspension 200A et 200B qui sont chacun équipés de deux galets 201A, 202A, respectivement 201B, 202B. Ces galets sont prévus pour rouler respectivement sur deux pistes 51 et 52 prévues à l'intérieur du rail 50, de part et d'autre d'une fente longitudinale 53 de passage de deux pattes 203A et 203B sur lesquelles sont montés pivotant les galets 201A et 202A, 201B et 202B, respectivement autour d'axes X200A et X200B qui passent par les centres des galets qui constituent des points remarquables de ces galets et qui sont alignés sur ces axes. On note respectivement CA et CB les centres des galets 201A et 201 B. Chaque patte 203A et 203B est équipée d'une semelle 204A respectivement 204B d'appui sur la surface supérieure 101A du boîtier 101.

On note H104 la hauteur sur laquelle la roue de fonction dépasse vers le haut par rapport à la surface 101A. On note HA la hauteur entre le bord inférieur des galets 201A et 202A et la surface 101A. De même, on note HB la hauteur entre le bord inférieur des galets 201 B et 202B et la surface 101A. Dans l'exemple, les hauteurs HA et HB sont égales.

On note AA et AB la différence entre les hauteurs HA et H104, respectivement HB et H104. On note par ailleurs DA la distance verticale, mesurée perpendiculairement aux pistes 51 et 52, entre les axes X200A et X104. De même, on note DB la distance verticale entre les axes X200B et 104. Dans l'exemple, ces distances verticales sont égales. La distance DA est égale à la distance verticale entre le centre CA et l'axe X104. La distance DB est égale à la distance verticale entre le centre CB et l'axe X104. Les différences de hauteur AA et AB définissent le volume de passage de deux ailes 54 et 55 du rail 50 dont les surfaces supérieures constituent respectivement les pistes 51 et 52. Les surfaces inférieures 56 et 57 des ailes 54 et 55 constituent ensemble une surface de roulement pour la roue 104. Par construction, il est nécessaire que les différences de hauteur AA et AB soient supérieures aux épaisseurs verticales e54 et e55 des ailes 54 et 55. Ces épaisseurs verticales peuvent varier d'un rail 50 à un autre disponible sur le marché. Pour adapter les organes de suspensions à différentes épaisseurs verticales e54 et e55, les distances HA et HB sont réglables, comme expliqué ci-après. Il se peut cependant que ce réglage ne soit pas suffisant, soit parce que les différences entre les épaisseurs verticales des rails disponibles sont importantes, soit parce que le volume intérieur du rail lui-même nécessite une autre dimension de galets (diamètre, écartement ou épaisseur des galets notamment).

C'est pourquoi, les organes 200A et 200B sont montés de façon amovible sur le boîtier 101, afin que ceux-ci puissent être adaptés à la géométrie du rail le long duquel doit circuler le chariot 100. Plus précisément, comme cela ressort de la figure 3, l'organe 200A comprend une tige 205A qui est monobloc avec la patte 203A et la semelle 204A et qui est équipée de deux pions dont un seul est visible sur les figures avec la référence 206A. Ce pion est prévu pour être engagé dans une gorge 101B ménagée dans le boîtier 101 et qui débouche dans un siège 101C appartenant à un système de verrouillage à baïonnette. Chacun des pions 206A et équivalent est rigidement fixé sur la tige 205A, de préférence monobloc avec celle-ci.

De la même façon, l'organe 200B comprend une tige 205B monobloc avec la patte 203B et la semelle 204B. Cette tige est équipée de deux pions dont un seul est visible à la figure 3 avec la référence 206B. La patte 203, la semelle 204 et la tige 205 forment ensemble un support monobloc 208A pour les galets 201A et 202A. De la même façon, la patte 203B, la semelle 204B et la tige 205B forment ensemble un support monobloc 208B pour les galets 201 B et 202B. On note respectivement ZA et ZB les axes longitudinaux des tiges 205A et 205B. Le pion 206B est solidaire en rotation de la tige 205B et monté avec une possibilité de coulissement par rapport à cette tige, parallèlement à l'axe ZB, à l'intérieur d'une lumière oblongue 207B ménagée dans la tige 205B. Lorsque le chariot motorisé est suspendu au rail, le poids du boîtier et/ou du rideau entraîne le pion 206B vers le bas de la lumière oblongue 207B. Il en va de même pour l'autre pion de l'organe 200B qui n'est pas visible sur les figures mais qui est diamétralement opposé au pion 206B par rapport à l'axe ZB. Les pions 206B et équivalent sont destinés à être engagés dans des gorges 101D ménagées dans le boîtier 101 et qui débouchent dans des sièges correspondants 101E, dans le cadre d'un système à baïonnette. Deux logements cylindriques 109A et 109B sont ménagés dans le boîtier 101 et destinés à recevoir respectivement les tiges 205A et 205B. Ainsi, le montage de l'organe 200A sur le boîtier 101 a lieu en partant d'une position où le support 208A est tourné de 90° autour de l'axe ZA par rapport à la position représentée à la figure 3. On pousse la tige 205A dans le logement 109A, selon un mouvement axial par rapport à l'axe ZA représenté par la flèche F3 à la figure 3, puis on fait tourner l'organe 200A autour de cet axe de 90°, dans le sens de la flèche F4 à la figure 3. Le montage de l'organe 200B sur le boîtier 101 a lieu de la même façon.

Comme cela ressort plus particulièrement de la figure 4, un ressort 301A est logé au fond du logement 109A et exerce par défaut sur la tige 205A un effort F5A dirigé vers le haut, ce qui bloque les pions 206A et équivalent dans leur siège 101C correspondant. De la même façon, un ressort 301B est monté au fond du logement 109B et exerce sur la tige 205B un effort F5B qui repousse les pions 206B et équivalent dans le siège 101E correspondant.

Comme visible à la figure 4, le pion 206B est soumis à l'action d'un ressort secondaire 302 qui le repousse dans le même sens que le ressort 301 B et qui est logé à l'intérieur de la tige 205B, en étant serré par une vis sans tête 303B. Le serrage de la vis 303B dans la tige 205B permet de régler l'intensité de l'effort élastique F6 exercé par le ressort 302 sur les pions 206B et équivalent. En effet, cet effort s'oppose au poids du boîtier et/ou du rideau sur le pion 206B. Il est ainsi possible, en réglant la position de la vis 303 dans la tige 205B, de régler la position des pions 206B et équivalent, donc la hauteur des galets, donc l'intensité de l'effort presseur de la roue de friction 104 contre la surface de roulement 56, 57 du rail 50.

Par simplicité, seuls les pions 206B et équivalent de l'organe de suspension 200B sont associés à des moyens de réglage de leur hauteur. Alternativement, les pions des deux organes de suspension sont réglables. Lorsqu'il convient de démonter les organes 200A et 200B par rapport au boîtier 101, il suffit de faire tourner ces organes autour des axes ZA et ZB dans le sens inverse de celui de la flèche F4, puis d'extraire les tiges 205A et 205B des logements 109A et 109B, selon les axes ZA et ZB. Ceci permet d'adapter les dimensions de la partie des organes de suspension qui dépassent du boîtier 101 par rapport à la géométrie du rail 50. Par exemple, comme représenté à la figure 3, un ensemble de déplacement E conforme à l'invention peut comprendre non seulement les organes 200A et 200B, qui appartiennent à un premier jeu J1 d'organes de suspension, mais également deux autres organes 200A' et 200B', qui appartiennent à un deuxième jeu J2 d'organes de suspension et pour lesquels des hauteurs HA' et HB' définies comme les hauteurs HA et HB des organes 200A et 200B sont supérieures aux hauteurs HA et HB. En d'autres termes, les bords inférieurs des galets 201A', 202A', 201B' et 202B' sont plus éloignés du boîtier 101 lorsque les organes 200A' et 200B' sont montés sur ce boîtier que dans le cas où ce sont les organes 200A et 200B qui y sont montés. Ceci provient, d'une part, du fait que les diamètres (PA' et OB' des galets 201A', 202A', 201 B' et 202B' ont des valeurs inférieures à celles des diamètres (1)A et OB des galets des organes 200A et 200B. Ceci provient, d'autre part, du fait que les centres CA' et CB' et les axes de rotation X200A' et X200B' des galets des organes 200A' et 200B' du jeu J2 sont plus hauts par rapport à la surface 101A que dans le cas des organes 200A et 200B du jeu J1. En d'autres termes, une distance verticale DA' ou DB', définie entre l'axe X104 et les centres CA' et CB' ou les axes X200A' ou X200B' des organes du jeu J2, a une valeur supérieure à celle de la distance DA ou DB définie avec les organes du jeu J1.

Ainsi, les organes 200A' et 200B' permettent de faire rouler le chariot 100 sur un rail 50 dont les ailes 54 et 55 ont des épaisseurs e54 et e55 supérieures à celles du rail représenté à la figure 2. Selon une approche alternative, la variation entre les différences de hauteur AA et AB des organes de suspension des jeux J1 et J2 est obtenue en jouant uniquement sur le diamètre (I)A, OB, (PA' et OB' des galets ou uniquement sur la valeur de la distance verticale DA, DA', DB ou DB'. On peut également ou alternativement prévoir que la modification des organes de suspension vise à compenser un écart différent entre les pistes de roulement 51 et 52 d'un rail à un autre, par un écartement différent entre les deux galets d'un organe de suspension. Ainsi, l'utilisation de différents jeux J1 et J2 d'organes de suspension, tels que les organes 200A, 200B, 200A' et 200B', permet d'adapter le chariot 100 à la géométrie du rail 50 le long duquel il doit se déplacer.

L'ensemble de suspension représenté à la figure 3 peut comprendre plus de deux jeux de deux organes 200A 200B, 200A' 200B', en fonction de la géométrie et/ou du type de différents rails avec lequel doit pouvoir collaborer le chariot 100. Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 5, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. Sauf mention contraire, les éléments de ce deuxième mode de réalisation sont analogues à ceux du premier mode de réalisation portant les mêmes références et fonctionnent de la même façon. Le chariot 100 de ce mode de réalisation comprend un boîtier 101 en matière plastique dans laquelle sont logés des moyens d'entraînement d'une roue de friction 104, ces moyens d'entraînement comprenant, entre autres, un moteur électrique non représenté. La roue de friction 104 est destinée à rouler sur deux surfaces de roulement 56 et 57 constituées par les surfaces inférieures de deux ailes 54 et 55 d'un rail 50. Les surfaces supérieures 51 et 52 des ailes 54 définissent, de part et d'autre d'une fente longitudinale 53 du rail 50, deux pistes de roulement pour des galets 201A, 202A, 201B et 202B appartenant à deux organes de suspension 200A et 200B. Ces organes de suspension comprennent chacun un moyeu 212, pouvant être fixé sur une partie de boîtier par vissage. On note, comme dans le premier mode de réalisation, respectivement X200A et X200B les axes de rotation des galets des organes de suspension 200A et 200B et CA et CB les centres des galets 201A et 201B. De la même façon, on note X104 l'axe de rotation de la roue de friction 104. On note, comme dans le premier mode de réalisation, DA la distance verticale entre les axes X200 et X104, ou entre le centre CA et l'axe X104, et DB la distance verticale entre les axes X200B et X104, ou entre le centre CB et l'axe X104. Il est possible de faire varier les distances DA et DB en vissant plus ou moins les moyeux 212 sur le boîtier. Une fois la valeur des distances DA et DB fixée grâce au vissage des moyeux 212, il est possible d'immobiliser ces moyeux en rotation par rapport au boîtier, grâce à des vis de blocage sans tête 213. Dans l'exemple représenté à la figure 5, chaque organe de suspension comprend un moyeu 212 vissé sur un élément de base 210 correspondant qui est monté sur le boîtier 201 au moyen d'une vis 211. L'élément de base 210 peut être amovible ou non par rapport au boîtier 101. Dans l'exemple, les éléments de base 210 sont chacun pourvus d'une tige filetée 216 qui pénètre dans un taraudage d'un moyeu 212. Une structure inversée est également envisageable. Dans ce mode de réalisation, un berceau 150 est prévu pour être monté sur le boîtier 101 en ayant des patins 155 et 156 engagés dans le volume intérieur V50 du rail 50. Ce berceau comporte deux pattes 151 et 152 d'accrochage de la partie supérieure du rideau, équivalente aux pattes 107 et 108 du premier mode de réalisation. Pour permettre le montage du berceau 150 sur le boîtier 101, un voile supérieur 153 du berceau 150 est percé de trois ouvertures 1531, 1532 et 1533 permettant respectivement le passage de l'organe de suspension avant 200A, de la roue de friction 104 et de l'organe de suspension arrière 156. Cette conception du berceau est également compatible avec le premier mode de réalisation, les organes de suspension étant fixés par un système de baïonnette. Selon une autre variante, les organes de suspension peuvent être clipsés sur le boîtier 101. L'invention a été représentée dans le cas où chaque organe de suspension 200A, 200B, 200A', 200B' ... comprend deux galets. En variante, ces organes peuvent ne comprendre qu'un galet qui roule sur une seule piste du rail 50. En variante, les organes de suspension peuvent être équipés de patins glissants sur les pistes 51 et 52. Dans ce cas, la distance DA ou DB est définie à partir d'un point remarquable du patin, tel que son centre géométrique. Ces patins peuvent, par exemple, avoir la forme des patins 155 et 156 du deuxième mode de réalisation. Les caractéristiques techniques des modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinées entre elles. En particulier, la conception du berceau dans le deuxième mode de réalisation est également compatible avec des organes de suspension fixés par un système de baïonnette, comme décrit dans le premier mode de réalisation. En particulier, l'invention est avantageuse en ce sens qu'elle permet un montage/démontage des organes de suspension - manuellement/sans outil - sans nécessiter de démontage d'un autre élément du boîtier.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1.- Chariot motorisé (100) d'ouverture/fermeture d'un rideau (10), ce chariot étant apte à se déplacer le long d'un rail (50) grâce à une roue de friction (104) entraînée par un moteur électrique (102) et montée pivotante dans un boîtier (101) qui contient ce moteur électrique, ce boîtier étant pourvu d'au moins deux organes (200A, 200B) de suspension au rail, caractérisé en ce que les organes de suspension (200A, 200B) sont montés de façon amovible sur le boîtier (101).

   2.- Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un organe de suspension (200A, 200B) comprend un support (208A, 208B) sur lequel est monté pivotant au moins un galet (201A, 202A, 201 B, 202B) ou un patin et en ce que le boîtier (101) est équipé d'un logement (109A, 109B) de réception partielle et d'immobilisation réversible de ce support.

   3.- Chariot selon la revendication 2, caractérisé en ce que le support (208A, 208B) est immobilisé dans le logement correspondant par un mécanisme à baïonnette (101A, 101B, 206A, 206B).

   4.- Chariot selon la revendication 3, caractérisé en ce que, lorsqu'il est en place dans le logement correspondant, le support (208A, 208B) est soumis à l'action d'un moyen (301A, 301B) de rappel élastique vers une position de verrouillage.

   5.- Chariot selon la revendication 2, caractérisé en ce que le support (212) est immobilisé par rapport au boîtier (101) par vissage.

   6.- Chariot selon la revendication 2, caractérisé en ce que le support (208A, 208B) est immobilisé par rapport au boîtier (101) par clipsage.

   7.- Chariot selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (303B) de réglage de l'effort de contact entre la roue de friction (104) et le rail (50).

   8.- Chariot selon les revendications 3 et 7, caractérisé en ce que le support (208B) est pourvu d'au moins un pion (206B) destiné à coopérer avec une gorge (101D)ménagée dans le logement (109B) correspondant du boîtier (101), en ce que ce pion est monté avec possibilité de déplacement par rapport à une partie (205B) du support sur laquelle est monté le galet (201B, 202B), en ce que le déplacement relatif entre le pion et la partie du support est possible à l'encontre d'un effort élastique (F6) exercé par un moyen de rappel (302) et en ce que des moyens (303) permettent de régler l'intensité de l'effort élastique.

   9.- Ensemble (E) de déplacement d'un rideau (10) le long d'un rail (50), cet ensemble comprenant : un boîtier (101) contenant un moteur électrique (102) et sur lequel est montée pivotante une roue de friction (104), ce boîtier étant équipé de moyens (107, 108) d'accrochage du rideau, un premier jeu (J1) de deux organes (200A, 200B) de suspension du boîtier au rail, chaque organe du premier jeu comprenant au moins un élément (201A, 202A, 201B, 202B) roulant ou glissant sur une piste (51, 52) du rail et chaque organe du premier jeu étant apte à être monté de façon amovible sur le boîtier (101), avec une distance (DA, DB) entre l'axe de rotation (X104) de la roue de friction (104) et un point remarquable (CA, CB) de l'élément roulant ou glissant, mesurée perpendiculairement à la piste (51, 52), égale à une première valeur pour chaque organe de ce premier jeu et au moins un deuxième jeu (J2) de deux organes (200A', 200B') de suspension du boîtier au rail, chaque organe de ce deuxième jeu comprenant au moins un élément (201A', 202A', 201B', 202B') roulant ou glissant sur la piste (51, 52) du rail et chaque organe de ce deuxième jeu étant apte à être monté de façon amovible sur le boîtier, à la place d'un organe (200A, 200B) du premier jeu (J1), alors que la géométrie (1:1)A', OB') de l'élément roulant ou glissant des organes du deuxième jeu (J2) est différente de la géométrie (1:1)A, OB) de l'élément roulant ou glissant des organes du premier jeu ou alors que la distance (DA, DB) entre l'axe de rotation (X104) de la roue de friction (104) et le point remarquable (CA, CB) de l'élément roulant ou glissant, mesurée parallèlement à la piste, est égale, pour chaque organe du deuxième jeu, à une deuxième valeur différente de la première valeur.

   10.- Installation (I) d'occultation d'une ouverture comprenant un rail (50), un chariot motorisé (100) et un rideau (10) accroché au chariot motorisé, caractérisée en ce que lechariot (100) est selon l'une des revendications 1 à 8 ou appartient à un ensemble (E) de déplacement selon la revendication 9.5