FR3041985A3

FR3041985A3 - Systeme de rappel decelere pour portes coulissantes

Info

Publication number: FR3041985A3
Application number: FR1659531A
Authority: FR
Inventors: Gerardo Pagliaroli; Luca Bianchini
Original assignee: Sliding Srl
Current assignee: Sliding Srl
Priority date: 2015-10-05
Filing date: 2016-10-03
Publication date: 2017-04-07
Anticipated expiration: 2026-10-03
Also published as: FR3041985B3; DE202016105495U1; IT201600095198A1; ES1168410Y; ES1168410U

Abstract

L'invention concerne un système (100) de rappel décéléré pour portes coulissantes comprenant : une coulisse de guidage (2), un groupe chariot (C), une fin de course (3) fixée à la coulisse de guidage (2) pour fonctionner en tant que butée pour le groupe chariot (C), un amortisseur (8) monté dans la fin de course (3) ou dans le groupe chariot (C) pour amortir l'impact entre la fin de course et le groupe chariot, des premiers moyens de retenue aimantés (6) montés dans le groupe chariot (C) et des seconds moyens de retenue aimantés (7) montés dans la fin de course (3) pour rappeler le groupe chariot (C) vers la fin de course (3). La coulisse de guidage (2) a une forme tubulaire ; le groupe chariot (C) comprend un carter (5) qui contient le chariot (4) et qui est apte à glisser dans la coulisse de guidage, et les premiers moyens de retenue aimantés (6) sont montés sur le carter (5) du groupe chariot.

Description

SYSTEME DE RAPPEL DECELERE POUR PORTES COULISSANTES

La présente invention concerne un système de rappel décéléré pour portes coulissantes, en particulier pour les portes, fenêtres, meubles, et similaires.

Pour rappeler une porte coulissante en position fermée, des systèmes mécaniques ou électromécaniques sont généralement connus, tels que par exemple des ressorts, des activateurs et similaires. Cependant, ces systèmes mécaniques et électromécaniques sont bruyants, complexes, encombrants et peu pratiques.

Pour maintenir une porte coulissante fermée, l'utilisation d'aimants disposés aussi bien sur un bord de la porte que sur le cadre fixe qui définit l’ouverture de la porte est classique, de sorte que les aimants sont proches ou en contact (l’un face à l'autre) lorsque la porte est fermée, en maintenant la porte fermée par des moyens de retenue magnétiques. Néanmoins, ces aimants sont peu puissants et ne sont pas en mesure de rappeler la porte dans la position de fermeture.

En effet, pour rappeler une porte vers sa position de fermeture, sans aucune poussée de la part de l’utilisateur, il faudrait utiliser des aimants très puissants. Ces aimants très puissants exigeraient que l’utilisateur exerce une force excessive au début de l’ouverture de la porte depuis sa position de fermeture.

Lesdits inconvénients sont partiellement résolus par le système WO2014/80729 qui décrit un système d’amortissement et de rappel de portes coulissantes. Ce système comprend un corps creux rectiligne monté coulissant sur une coulisse prévue à cet effet du corps creux rectiligne réalisé sur le dessus d’un meuble. Le corps creux rectiligne pouvant s’accoupler automatiquement à déclic moyennant un entraînement fixé à une porte par le biais d’un chariot muni de roues qui roulent dans une coulisse prévue à cet effet sur le chariot, parallèle à la coulisse du corps creux rectiligne. Le corps creux rectiligne loge un amortisseur bidirectionnel qui interagit sélectivement avec un premier ou un second pivot aimanté disposé dans la coulisse du corps creux rectiligne dans des positions de fin de course d’ouverture et de fin de course de fermeture de la porte.

Toutefois, le système du document WO2014/80729 présente des inconvénients. Le fait que le corps creux rectiligne soit séparé du chariot génère des difficultés d’usinage et de fonctionnement à cause de la présence de l’entraînement qui doit glisser sur le corps creux rectiligne et s’engager à déclic avec le corps creux rectiligne. Le fait que l’amortisseur bidirectionnel vienne en butée directement avec le pivot aimanté signifie que le ralentissement de la porte est effectué uniquement par l’amortisseur, tandis que la seule fonction du pivot aimanté est celle d’attirer l’amortisseur qui est solidaire de l’élément creux rectiligne relié au chariot par le biais de l’entraînement. Le fait de devoir prévoir deux coulisses parallèles, c’est-à-dire une coulisse pour les roues du chariot et une coulisse pour l’élément creux rectiligne, génère un encombrement élevé en section transversale du profilé de guidage. Ce type d’encombrement en section transversale du profilé de guidage n’est pas tolérable, surtout pour des portes coulissantes. Effectivement, les exigences esthétiques actuelles exigent des portes coulissantes encastrées ou qui font légèrement saillie du mur dans lequel le profilé de guidage a une section transversale essentiellement égale à l’épaisseur de la porte. En outre, le système WO2014/80729 prévoit la réalisation de chariots et coulisses de guidage fabriqués à cet effet et il est donc impossible d’utiliser des chariots standards et des coulisses de guidage standards disponibles dans le commerce.

Afin de pallier à ces inconvénients, le but de la présente invention est d’éliminer les inconvénients de l’état antérieur de la technique en fournissant un système de rappel décéléré pour portes coulissantes efficace, fiable, silencieux, économique et facile à réaliser.

Le système de rappel décéléré pour portes coulissantes, selon l’invention, comprend : - une coulisse de guidage destinée à être fixée à un contre-châssis fixe qui définit une ouverture, - un groupe chariot comprenant un chariot destiné à être fixé à une porte et muni de roues qui roulent dans ladite coulisse de guidage, - une fin de course fixée à la coulisse de guidage pour fonctionner en tant que butée pour le groupe chariot, - un amortisseur monté dans la fin de course ou dans le groupe chariot pour amortir l’impact entre la fin de course et le groupe chariot, - des premiers moyens de retenue aimantés montés dans le groupe chariot, et - des seconds moyens de retenue aimantés montés dans la fin de course pour interagir avec les premiers moyens de retenue aimantés et rappeler le groupe chariot vers la fin de course.

La coulisse de guidage a une forme tubulaire, le groupe chariot comprend un carter qui contient le chariot et qui est apte à coulisser dans ladite coulisse de guidage et lesdits premiers moyens de retenue aimantés sont montés sur le carter du groupe chariot.

Le chariot peut comprendre un corps dans lequel au moins une roue est montée pivotante.

De préférence, ladite coulisse de guidage comprend au moins une ailette inférieure comprenant une rainure longitudinale qui fonctionne en tant que piste de guidage, ladite au moins une roue comprenant un moyeu cylindrique central et au moins une bride cylindrique latérale qui roule dans la rainure longitudinale de l’ailette inférieure de la coulisse de guidage.

Avantageusement, ladite coulisse de guidage comprend une fissure longitudinale inférieure, ledit chariot comprenant un pivot vertical qui est monté pivotant dans le chariot de façon à déborder inférieurement du chariot et coulisser dans la fissure longitudinale inférieure de la coulisse de guidage.

De préférence, le carter du chariot comprend un corps muni d’un logement inférieur ouvert inférieurement pour accueillir le chariot de telle sorte qu’une partie de ladite au moins une roue du chariot déborde inférieurement par rapport au carter.

De préférence, le carter du chariot comprend des ailettes flexibles munies de dents de retenue tournées l’une vers l’autre pour bloquer le chariot à l’intérieur du carter.

De préférence, les premiers moyens de retenue aimantés comprennent un manchon cylindrique réalisé en matériau ferromagnétique et disposé dans le carter et les seconds moyens de retenue aimantés comprennent un noyau en matériau magnétique débordant de la fin de course de façon à pouvoir s’engager dans le manchon.

Le noyau de matériau magnétique peut être constitué d’un aimant permanent avec magnétisation axiale ou radiale.

Selon un autre mode de réalisation, les premiers moyens de retenue aimantés comprennent une plaque rectangulaire en matériau magnétique disposée supérieurement dans le carter et les seconds moyens de retenue aimantés comprennent une plaque rectangulaire en matériau magnétique qui déborde supérieurement en porte-à-faux de la fin de course de façon à se coupler magnétiquement avec la plaque rectangulaire du groupe chariot.

Selon encore un autre mode de réalisation, les premiers moyens de retenue aimantés comprennent deux plaques rectangulaires en matériau magnétique disposées latéralement dans le carter et les seconds moyens de retenue aimantés comprennent deux plaques rectangulaires en matériau magnétique disposées latéralement dans la fin de course de façon à se coupler magnétiquement avec lesdites deux plaques rectangulaires du groupe chariot.

Les avantages du système selon l’invention apparaissent évidents. Le fait de prévoir un carter qui contient le chariot permet une disposition efficace des premiers moyens de retenue aimantés, de façon à consentir une attraction et un ralentissement efficients du chariot. En outre, le carter du chariot permet d’utiliser des coulisses de guidage classiques de forme tubulaire. D’autres avantages de l’invention apparaissent encore à la lecture de la description ci-dessous, en regard de ses modes de réalisation cités à titre d’exemple non limitatif, illustrés sur les dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective, partiellement interrompue, illustrant en éclaté un premier mode de réalisation du système de rappel décéléré pour portes coulissantes, selon l’invention ; - la Figure 1A est une vue agrandie d’une coulisse de guidage de la Figure 1 ; - la Figure 2 est une vue en coupe longitudinale du système de la Figure 1, prise le long d’un plan de coupe vertical ; - la Figure 3 est une vue en coupe longitudinale du système de la Figure 1, prise le long de deux plans de coupe verticaux passant respectivement par le pivot aimanté et l’amortisseur du système de la Figure 1 ; - la Figure 4 est une vue en coupe analogue à celle de la Figure 3, mais illustrant le système assemblé avec la porte en position fermée ; - la Figure 5 est une vue en perspective illustrant en éclaté un chariot et un carter du chariot de la Figure 1, illustrés renversés ; - la Figure 6 est une vue en coupe longitudinale du chariot et du carter prise le long du plan de coupe vertical de la Figure 5 ; - la Figure 7 est une vue analogue à celle de la Figure 5, mais illustrant une variante du chariot ; - la Figure 8 est une vue en coupe longitudinale du chariot et du carter prise le long d’un plan de coupe vertical de la Figure 7 ; - la Figure 9 est une vue en perspective, partiellement interrompue, illustrant en éclaté un deuxième mode de réalisation du système de rappel décéléré pour portes coulissantes, selon l’invention ; - la Figure 10 est une vue en coupe longitudinale du système de la Figure 9, prise le long de deux plans de coupe verticaux passant respectivement par le pivot aimanté et l’amortisseur du système de la Figure 10 ; - la Figure 11 est une vue en perspective analogue à celle de la Figure 9, mais prise selon un autre angle ; - la Figure 12 est une vue en perspective illustrant en éclaté un chariot et un carter du chariot de la Figure 9 ; - la Figure 13 est une vue en coupe longitudinale du chariot et du carter prise le long d’un plan de coupe vertical de la Figure 12 ; - la Figure 14 est une vue en perspective, partiellement interrompue, illustrant en éclaté un troisième mode de réalisation du système de rappel décéléré pour portes coulissantes, selon l’invention ; - la Figure 15 est une vue en perspective illustrant une fin de course du système de la Figure 14 ; - la Figure 16 est une vue en coupe transversale du système de la Figure 14 assemblé, dans lequel la porte est en position de fermeture ; - la Figure 17 est une vue en perspective illustrant en éclaté un chariot et un carter du chariot de la Figure 14 ; et - la Figure 18 est une vue en coupe longitudinale du chariot et du carter prise le long d’un plan de coupe vertical de la Figure 17.

Si l’on se réfère tout d’abord aux Figures 1 à 7, on peut voir un premier mode de réalisation du système de rappel décéléré pour portes coulissantes selon l’invention, désigné globalement par le chiffre de référence 1.

Si l’on se réfère à la Figure 1, on peut voir que le système 1 comprend : - une coulisse de guidage 2 destinée à être fixée à un contre-châssis fixe qui définit une ouverture ; - un groupe chariot C destiné à être fixé à une porte A ; et - une fin de course 3 fixée à la coulisse de guidage 2.

Le groupe chariot C est monté coulissant dans la coulisse de guidage 2 de sorte que la porte A peut se déplacer le long de l’ouverture définie par le contre-châssis. Le groupe chariot C vient en butée contre la fin de course 3 lorsque la porte est disposée en position de fermeture ou d’ouverture. À cet effet, le système peut prévoir deux fins de course 3 disposées de manière à bloquer la porte en position de fermeture ou en position d’ouverture (non représenté).

Si l’on se réfère à la Figure 1A, on peut voir que la coulisse de guidage 2 comprend un profilé tubulaire ayant une section essentiellement carrée ou rectangulaire. La coulisse de guidage comporte une fissure longitudinale inférieure 20 qui forme deux ailettes inférieures 21 qui se déploient horizontalement.

Sur chaque ailette inférieure 21, une nervure longitudinale 22 est prévue, ladite nervure débordant vers le haut et une marche inférieure 24 qui est reliée à la paroi latérale de la coulisse de guidage. Ainsi, entre la nervure longitudinale 22 et la marche inférieure 24 se crée une rainure longitudinale 23 qui fonctionne en tant que piste de guidage. La nervure longitudinale 22 est l’une des possibles solutions pour guider un certain type de roues réduites, sinon les roues du chariot peuvent être guidées, comme d’habitude, par des épaulements inclinés, latéraux à la rainure 23, comme pour le chariot dans la variante des Figures 7 et 8 ; ou encore, les deux ailettes inférieures 21 peuvent être façonnées en forme de « V » pour guider d’autres types de chariots.

La coulisse de guidage 2 présente deux nervures latérales 25 qui débordent vers l’intérieur de la coulisse de guidage et disposées dans des positions opposées. Les nervures latérales 25 sont un exemple de forme d’une coulisse, dans lequel il faut à l’extérieur un accrochage pour des caches réalisés en profilé d’aluminium. Dans le système 1 de la Figure 1, la coulisse 2 peut être démunie des nervures latérales 25.

Dans le système 101 du mode de réalisation de la Figure 9, les nervures latérales 25 de la coulisse 2, ou de simples saillies, servent à empêcher que la tablette en saillie 133 de la fin de course 3 ne descende sous l’action de la force d’attraction entre les deux aimants 170,160.

Dans le système 201 du mode de réalisation de la Figure 14, les nervures latérales 25 de la coulisse 2 sont nécessaires, avec des dents en saillie en haut et en bas, pour la tenue latérale des tablettes 233 de la fin de course, où les aimants sont insérés. Cette saillie à l’intérieur de la coulisse pourrait être, sur les deux côtés, une nervure en forme de « T ».

Si l’on se réfère aux Figures 5 et 6, on peut voir que le groupe chariot C comprend un chariot 4 et un carter 5 qui est fixé sur le chariot 4.

Selon l’invention, les premiers moyens de retenue aimantés 6 sont fixés sur le carter 5 du chariot et les seconds moyens de retenue aimantés 7 sont fixés sur la fin de course 3 pour attirer le chariot vers la fin de course.

Le chariot 4 comprend un corps 40 sur lequel sont montées pivotantes deux roues 41 de façon à pouvoir tourner autour d’axes horizontaux 42 parallèles entre eux. Dans ce cas, le corps 40 est constitué d’un bloc parallélépipédique ayant essentiellement une forme en « B », muni d’une portion centrale 44 de manière à former deux logements dans lesquels sont disposées les roues 41. Chaque roue 41 comprend un moyeu cylindrique central 45 et deux brides cylindriques latérales 46. Ainsi, les deux brides latérales 46 de chaque roue 41 peuvent rouler dans les deux rainures présentes au-dessus des ailettes 21 de la coulisse de guidage.

Un pivot vertical 47 est monté pivotant sur la portion centrale 44 du corps du chariot, de façon à déborder inférieurement du chariot. Le pivot vertical 47 est apte à coulisser dans la fissure longitudinale inférieure 20 de la coulisse de guidage.

Si l’on se réfère à la Figure 1, on peut voir que le pivot vertical 47 du chariot est fixé à une bride 48 fixée à un bord supérieur de la porte A. Le pivot vertical 47 peut être fixé à la bride 48 par le biais de moyens de fixation tels qu’un écrou et une rondelle. Si la porte A est en bois, la bride 48 peut être fixée à la porte moyennant des vis autotaraudeuses. Si la porte est en verre, la bride 48 est fixée sur un profilé qui sera appliqué à encastrement sur le bord supérieur de la porte en verre.

Si l’on se réfère à nouveau aux Figures 5 et 6, on peut voir que le carter 5 comprend un corps 50 ayant essentiellement la forme d’un parallélépipède muni d’un logement inférieur 51 ouvert en bas pour accueillir le chariot 4 de telle sorte qu’une partie des brides latérales 46 des roues du chariot déborde inférieurement par rapport au carter 5.

Le chariot 4 est bloqué dans le logement inférieur du carter moyennant un accouplement à déclic. À cet effet, dans le logement inférieur 51 du carter, sont disposées deux ailettes flexibles 52 munies de dents de retenue 53 tournées l’une vers l’autre. Lorsque le chariot 4 est inséré dans le logement inférieur 51 du carter, les ailettes 52 se replient élastiquement vers l’extérieur et reviennent élastiquement à leur position initiale, de façon à ce que les dents de retenue 53 viennent en butée contre le bord inférieur du corps 40 du chariot, en bloquant solidement le chariot dans le carter. Cette solution de couplage à déclic est optimale du point de vue de l’assemblage car rapide. Toutefois, on peut prévoir une variante avec blocage moyennant des pivots à sertir ou moyennant des vis.

Dans le logement inférieur 51 du carter, des logements encastrés 54 sont prévus ; ils ont une forme courbée en section longitudinale, dans laquelle les roues 41 du chariot peuvent tourner sans frotter sur le corps du carter.

Le carter 5 comprend un logement supérieur 55 disposé au-dessus du logement inférieur 51. Le logement supérieur 55 traverse longitudinalement le carter 5. Dans le logement supérieur 55 sont disposés les premiers moyens de retenue aimantés 6. Dans ce cas, les premiers moyens de retenue aimantés 6 comprennent un manchon cylindrique (60 réalisé en matériau ferromagnétique tel que le fer, par exemple.

Des nervures longitudinales latérales 56 débordent à l’extérieur du corps 50 du carter en directions opposées. Les nervures longitudinales latérales 56 fonctionnent principalement en tant que moyens contre le soulèvement, pour empêcher le soulèvement accidentel du chariot. Ainsi, le carter 5 du groupe chariot est contenu dans la coulisse de guidage 2. Les nervures longitudinales latérales 56 du carter se disposent sous les nervures latérales 25 de la coulisse de guidage et le bord inférieur du corps 50 du carter se dispose au-dessus des marches inférieures 24 de la coulisse de guidage. De cette façon, les brides circulaires 46 des roues roulent dans les rainures présentes au-dessus des ailettes inférieures 21 de la coulisse de guidage et le carter 5 est guidé dans la coulisse de guidage en empêchant tout désalignement entre le groupe chariot C et la coulisse de guidage.

Dans ce qui suit, les éléments identiques ou analogues à ceux déjà décrits sont désignés par les mêmes chiffres de référence et on omet leur description détaillée.

Si l’on se réfère aux Figures 7 et 8, on peut voir une variante du chariot 4 dans laquelle le corps 40 est formé par une barre rectangulaire et dans ce cas le chariot comprend quatre roues 41 disposées à l’extérieur par rapport au corps 40 du chariot. Dans ce cas, les roues 41 ont des dimensions leur permettant de rouler dans les rainures présentes au-dessus d’ailettes inférieures 21 de la coulisse de guidage.

Si l’on se réfère aux Figures 1, 2 et 3, on peut voir que la fin de course 3 comprend un corps 30 de forme essentiellement parallélépipédique apte à être inséré et bloqué dans la coulisse de guidage 2. À cet effet, le corps 30 comprend : - des rainures latérales 31 qui reçoivent les nervures latérales 25 de la coulisse de guidage, ces nervures latérales 25 de la coulisse pouvant ne pas être présentes parce que la fin de course 3 peut être bloquée avec la poussée vers la partie interne inférieure de la coulisse moyennant des vis ; et - des orifices verticaux 32 aptes à recevoir des moyens à vis pour la fixation à la coulisse de guidage 2.

Les seconds moyens de retenue aimantés 7 sont fixés sur le corps 30 de la fin de course pour pouvoir se coupler magnétiquement avec les premiers moyens de retenue aimantés 6 disposés dans le carter du chariot.

Dans ce cas, les seconds moyens de retenue aimantés 7 comprennent un noyau 70 de matériau magnétique constitué d’un aimant magnétisé. Avantageusement, le noyau 70 est disposé dans une chemise cylindrique 33 réalisée dans le même matériau que le corps de la fin de course, par exemple une matière plastique.

Le noyau 70 a une longueur sensiblement égale à la longueur du manchon 60 du chariot. Le noyau 70 déborde à l’avant du corps 30 de la fin de course, en direction longitudinale, de façon à pouvoir s’engager dans le manchon 60 du carter du chariot, en relation d’accouplement magnétique. Ainsi, lorsque le groupe chariot C s’approche de la fin de course 3, le manchon 60 du groupe chariot est attiré par le noyau 70 de la fin de course en rappelant la porte A vers la fin de course 3, sans que l’utilisateur ne doive exercer une poussée sur la paroi. Pendant l’introduction du noyau dans le manchon 60, un entrefer se crée entre le noyau et le manchon dans lequel le champ magnétique généré par le noyau 70 se distribue uniformément en équilibrant dans toutes les directions la course du manchon sur le noyau.

La fin de course 3 comprend un amortisseur 8. L’amortisseur 8 comprend un piston 80 qui déborde à l’avant du corps de la fin de course, en direction longitudinale parallèle à l’axe du noyau 70 pour aller en butée contre le carter du chariot amorti et en ralentissant le mouvement de rapprochement du groupe chariot C à la fin de course 3. L’amortisseur 8 peut être de type mécanique à ressort et/ou de type aérodynamique ou hydraulique.

Le corps 50 du carter du chariot comporte une cloison de butée avant et une cloison de butée arrière disposées au-dessous du manchon 60. Les cloisons de butée avant et arrière du carter du chariot sont lisses et planaires pour aller en butée contre le piston 80 de l’amortisseur.

Le corps 30 de la fin de course a une cloison avant 34 sur laquelle un logement encastré 35 est réalisé qui reçoit le piston 80 lorsqu’il se trouve en position vers l’arrière à cause de la poussée du carter du chariot. Dans la cloison avant 34 de la fin de course, un tampon 36, par exemple, un coussinet en matériau souple tel que le caoutchouc, est disposé pour amortir le choc du carter 5 du chariot contre la fin de course. Même si les Figures représentent l’amortisseur 8 monté dans la fin de course, l’amortisseur peut être monté dans le corps 50 du carter du chariot. Dans ce cas, on peut éventuellement prévoir un amortisseur bidirectionnel ayant deux pistons qui débordent à l’avant et à l’arrière du carter du chariot.

Si l’on se réfère aux Figures 9 à 13, on peut voir le système de rappel décéléré pour portes coulissantes selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, désigné globalement par le chiffre de référence 101.

Le système 101 comprend toujours des premiers moyens de retenue aimantés 6 disposés dans le carter 5 du groupe chariot qui se couplent magnétiquement avec des seconds moyens de retenue aimantés 7 disposés dans la fin de course 3.

Si l’on se réfère à la Figure 13, on peut voir que le corps 50 du carter du groupe chariot a un logement supérieur 155 ouvert vers le haut. Dans ce cas, les premiers moyens de retenue aimantés 6 comprennent une plaque rectangulaire 160 en matériau magnétique, comme un aimant. La plaque rectangulaire 160 est disposée dans le logement supérieur 155 du carter. La plaque rectangulaire 160 est fixée au carter 5 en relation d’accouplement à déclic. Si l’on se réfère à la Figure 12, on peut voir que le carter 5 comporte des ailettes flexibles 157 disposées dans le logement supérieur 155 de manière à pouvoir se plier dans des rainures 158 réalisées sur les parois latérales du carter. Les ailettes flexibles 157 sont dotées de dents de retenue 159 disposées supérieurement et tournées vers le logement supérieur 155 de façon à retenir la plaque rectangulaire 160.

La fin de course 3 comporte une tablette 133 qui déborde à l’avant en porte-à-faux du corps 30 de la fin de course, de manière à se disposer au-dessus du groupe chariot C, lorsque le groupe chariot est en butée contre la fin de course.

Si l’on se réfère à la Figure 11, on peut voir que les seconds moyens de retenue aimantés 7 comprennent une plaque rectangulaire 170, réalisée en matériau magnétique comme un aimant. La plaque rectangulaire 170 est disposée dans la surface inférieure de la tablette 133 de la fin de course, de façon à s’accoupler magnétiquement avec la plaque rectangulaire 160 du groupe chariot. Naturellement, la face supérieure de la plaque 160 du groupe chariot et la face inférieure de la plaque 170 de la fin de course ont une polarité opposée de manière à s’attirer réciproquement. Dans ce cas aussi, le montage de la plaque 170 peut s’effectuer à déclic. Même si une attraction vers le haut des deux aimants existe, c’est-à-dire entre la plaque 170 de la fin de course et la plaque 160 du groupe chariot, la porte ne se soulève pas du fait de l’action verticale vers le bas du poids de la porte.

Si l’on se réfère aux Figures 14 à 18, on peut voir le système de rappel décéléré pour portes coulissantes selon un troisième mode de réalisation de l’invention, désigné globalement par le chiffre de référence 201.

Le système 201 comprend toujours des premiers moyens de retenue aimantés 6 disposés dans le carter 5 du groupe chariot qui se couplent magnétiquement avec des seconds moyens de retenue aimantés 7 disposés dans la fin de course 3.

Le carter 5 du groupe chariot a une nervure centrale 259 qui déborde supérieurement et se déploie longitudinalement sur le carter. Dans la nervure centrale 259, deux logements latéraux 255 sont réalisés d’un côté et de l’autre. Dans ce cas, les premiers moyens de retenue aimantés 6 comprennent deux plaques rectangulaires 260 en matériau magnétique comme un aimant. Les plaques rectangulaires 260 sont disposées dans les deux logements latéraux 255 de la nervure centrale 259 du carter. Dans ce cas aussi, le montage des plaques rectangulaires 260 peut être fait à déclic.

La fin de course 3 comporte deux tablettes 233 qui débordent à l’avant en porte-à-faux du corps 30 de la fin de course, de manière à définir un interstice entre les deux tablettes 233 dans lequel s’insère la nervure centrale 259, lorsque le groupe chariot est en butée contre la fin de course.

Les seconds moyens de retenue aimantés 7 comprennent deux plaques rectangulaires 270, réalisées en matériau magnétique comme un aimant. Les plaques rectangulaires 270 sont disposées dans la surface latérale des tablettes 233 l’une en face de l’autre, de manière à se coupler magnétiquement avec les plaques rectangulaires 260 du groupe chariot. Dans ce cas aussi, le montage des plaques rectangulaires 270 peut être fait à déclic.

Pour le système 201, les nervures latérales 25 de la coulisse de guidage 2 sont nécessaires, avec des dents qui font saillie au-dessus et au-dessous, pour obtenir une tenue latérale des tablettes 233 de la fin de course où les aimants sont insérés. Cette saillie interne à la coulisse pourrait être une nervure en forme de « T >> disposée sur les deux côtés de la coulisse.

Dans les trois modes de réalisation du système 1; 101; 201, on peut modifier la force de rappel/retenue en modifiant le type d’aimant.

Tandis que dans les systèmes 101 et 201, pour régler la force de rappel/retenue, en plus de changer le type d’aimant, on peut, à égalité d’aimant, régler (augmenter/diminuer) ladite force de rappel/retenue en inclinant de quelques degrés, entre eux ou individuellement, les aimants opposés, de façon à obtenir une résultante de la force plus ou moins directe.

Il est bien entendu que les modes de réalisation particuliers qui viennent d’être décrits, ainsi que leurs variantes, ont été donnés à titre indicatif et non limitatif et que des modifications peuvent être apportées sans que l’on s’écarte pour autant du cadre de la présente invention.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Système (100 ; 101 ; 201) de rappel décéléré pour portes coulissantes comprenant : - une coulisse de guidage (2) destinée à être fixée à un contre-châssis fixe qui définit une ouverture, - un groupe chariot (C) comprenant un chariot (4) destiné à être fixé à une porte (A) et muni de roues (41) qui roulent dans ladite coulisse de guidage (2), - une fin de course (3) fixée à la coulisse de guidage (2) pour fonctionner en tant que butée pour le groupe chariot (C), - un amortisseur (8) monté dans la fin de course (3) ou dans le groupe chariot (C) pour amortir l’impact entre la fin de course et le groupe chariot, - des premiers moyens de retenue aimantés (6) montés dans le groupe chariot (C), et - des seconds moyens de retenue aimantés (7) montés dans la fin de course (3) pour interagir avec les premiers moyens de retenue aimantés et rappeler le groupe chariot (C) vers la fin de course (3), caractérisé par le fait que ladite coulisse de guidage (2) a une forme tubulaire, ledit groupe chariot (C) comprend un carter (5) qui contient le chariot (4) et qui est apte à coulisser dans ladite coulisse de guidage et lesdits premiers moyens de retenue aimantés (6) sont montés sur le carter (5) du groupe chariot.
2 - Système (100 ; 101 ; 201) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le chariot (4) comprend un corps (40) dans lequel au moins une roue (41) est montée pivotante.
3 - Système (100 ; 101 ; 201) selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite coulisse de guidage (2) comprend au moins une ailette inférieure (21) comprenant une rainure longitudinale (23) qui fonctionne en tant que piste de guidage, ladite au moins une roue (41) comprenant un moyeu cylindrique central (45) et au moins une bride cylindrique latérale (46) qui roule dans la rainure longitudinale (23) de l’ailette inférieure (21) de la coulisse de guidage.
4 - Système (100 ; 101 ; 201) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite coulisse de guidage (2) comprend une fissure longitudinale inférieure (20), ledit chariot (4) comprenant un pivot vertical (47) qui est monté pivotant dans le chariot (4) de façon à déborder inférieurement du chariot (4) et coulisser dans la fissure longitudinale inférieure (20) de la coulisse de guidage.
5 - Système (100 ; 101 ; 201) selon l’une quelconque des revendications de 2 à 4, caractérisé par le fait que le carter (5) du chariot comprend un corps (50) muni d’un logement inférieur (51) ouvert inférieurement pour accueillir le chariot (4) de telle sorte qu’une partie de ladite au moins une roue (41) du chariot déborde inférieurement par rapport au carter (5).
6 - Système (100 ; 101 ; 201) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le carter (5) du chariot comprend des ailettes flexibles (52) munies de dents de retenue (53) tournées l’une vers l’autre pour bloquer le chariot (4) à l’intérieur du carter (5).
7 - Système (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les premiers moyens de retenue aimantés (6) comprennent un manchon cylindrique (60) réalisé en matériau ferromagnétique et disposé dans le carter (5) et les seconds moyens de retenue aimantés (7) comprennent un noyau (70) en matériau magnétique débordant de la fin de course (3) de façon à pouvoir s’engager dans le manchon (60).
8 - Système (100) selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le noyau (70) de matériau magnétique est constitué d’un aimant permanent avec magnétisation axiale ou radiale.
9 - Système (101) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les premiers moyens de retenue aimantés (6) comprennent une plaque rectangulaire (160) en matériau magnétique disposée supérieurement dans le carter (5) et les seconds moyens de retenue aimantés (7) comprennent une plaque rectangulaire (170) en matériau magnétique qui déborde supérieurement en porte-à-faux de la fin de course (3) de façon à se coupler magnétiquement avec la plaque rectangulaire (160) du groupe chariot (C).
10 - Système (201) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les premiers moyens de retenue aimantés (6) comprennent deux plaques rectangulaires (260) en matériau magnétique disposées latéralement dans le carter (5) et les seconds moyens de retenue aimantés (7) comprennent deux plaques rectangulaires (270) en matériau magnétique disposées latéralement dans la fin de course (3) de façon à se coupler magnétiquement avec lesdites deux plaques rectangulaires (260) du groupe chariot (C).