FR2978192A1

FR2978192A1 - Element de separation pour cabine de plateforme comprenant un mecanisme a bielle de deplacement d'un ouvrant

Info

Publication number: FR2978192A1
Application number: FR1102298A
Authority: FR
Inventors: Frederic Cabourg; Thierry Capetta
Original assignee: Dassault Aviation SA
Current assignee: Dassault Aviation SA
Priority date: 2011-07-22
Filing date: 2011-07-22
Publication date: 2013-01-25
Anticipated expiration: 2031-07-22
Also published as: US9260175B2; CA2783595C; US20130019536A1; BR102012018079A2; BR102012018079B1; CA2783595A1; FR2978192B1

Abstract

Cet élément de séparation (10) pour une cabine de plateforme, comprend : - au moins une cloison fixe (12, 13), délimitant un passage (14) définissant un axe de circulation (C) à l'intérieur de la cabine, - au moins un ouvrant (20), monté mobile transversalement par rapport à l'axe de circulation (C) entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du passage (14), et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins partiellement à l'écart du passage (14), et - des moyens (80) de déplacement du ou de chaque ouvrant (20) entre sa position fermée et sa position ouverte, le ou chaque ouvrant (20) étant adapté pour se déplacer suivant un plan transversal à l'axe de circulation (C). Les moyens de déplacement (80) comprennent au moins une bielle de déplacement (86, 88) articulée, par un premier point d'articulation (90A, 90B), à un point de la cloison (12) et, par un deuxième point d'articulation (92A, 92B), à un point mobile conjointement avec la partie d'ouvrant (22), et, dans au moins une première position de l'ouvrant (20), les premier et deuxième points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) définissent un axe vertical.

Description

Elément de séparation pour cabine de plateforme comprenant un mécanisme à bielle de déplacement d'un ouvrant La présente invention concerne un élément de séparation pour une cabine de plateforme, du type comprenant : - au moins une cloison fixe, délimitant un passage définissant un axe de circulation à l'intérieur de la cabine, au moins un ouvrant, monté mobile transversalement par rapport à l'axe de circulation entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins partiellement à l'écart du passage, et des moyens de déplacement du ou de chaque ouvrant entre sa position fermée et sa position ouverte, le ou chaque ouvrant (20) étant adapté pour se déplacer suivant un plan transversal à l'axe de circulation.

Par « plateforme » on entend aussi bien un aéronef qu'un bateau ou, de façon plus générale, un véhicule quelconque ayant une enveloppe au moins partiellement cylindrique. De tels éléments de séparation sont connus. On connaît ainsi par exemple des éléments de séparation d'une cabine d'aéronef comprenant deux cloisons fixes délimitant entre elles un passage de circulation à travers l'aéronef, et une porte formée d'un unique ouvrant de grande taille. L'ouvrant est monté mobile sur une des cloisons fixes entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé à l'écart du passage, rétracté à l'intérieur de la cloison fixe. Des moyens à glissière permettent le déplacement de l'ouvrant entre sa position ouverte et sa position fermée. Toutefois, ces éléments de séparation ne donnent pas entière satisfaction. En effet, dans ces éléments de séparation, la course de l'ouvrant est limitée par le fuselage de l'aéronef, du fait de la configuration sensiblement cylindrique de ce dernier. Cette course limitée restreint la largeur du passage lorsque cet élément de séparation est installé dans un avion à fuselage étroit, comme un avion d'affaire. De plus, de tels éléments de séparation sont particulièrement lourds et, de ce fait, coûteux à fabriquer et à installer dans une cabine d'aéronef. Un but de l'invention est de proposer un élément de séparation de cabine dont le poids est optimisé par rapport à la course d'ouverture de l'ouvrant. D'autres buts de l'invention sont d'améliorer la rigidité de l'élément de séparation, de simplifier sa fabrication et sa maintenance, de maximiser la largeur de l'ouvrant, et d'augmenter la compacité des moyens de déplacement de l'ouvrant. A cet effet, l'invention a pour objet un élément de séparation du type précité, dans lequel les moyens de déplacement comprennent au moins une bielle de déplacement articulée, par un premier point d'articulation, à un point de la cloison et, par un deuxième point d'articulation, à un point mobile conjointement avec la partie d'ouvrant, et dans lequel, dans au moins une première position de l'ouvrant, les premier et deuxième points d'articulation définissent un axe vertical. Selon des modes de réalisation préférés de l'invention, l'élément de séparation comprend l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la première position de l'ouvrant dans laquelle les premier et deuxième points d'articulation sont alignés verticalement est une première position intermédiaire de l'ouvrant entre ses positions fermée et ouverte ; - le mécanisme comprend deux bielles de déplacement, les points d'articulation de chaque bielle de déplacement étant espacés des points d'articulation de l'autre bielle de déplacement, et, dans au moins une deuxième position de l'ouvrant, les premiers et deuxièmes points d'articulation des deux bielles de déplacement sont alignés les uns avec les autres ; - la deuxième position de l'ouvrant dans laquelle les premiers et deuxièmes points d'articulation des deux bielles sont alignés est une deuxième position intermédiaire de l'ouvrant entre ses positions fermée et ouverte ; - entre la position fermée et la deuxième position intermédiaire, les deuxièmes points d'articulation sont situés d'un premier côté d'une droite passant par les premiers points d'articulation, et, entre la deuxième position intermédiaire et la position ouverte, les deuxièmes points d'articulation sont situés du deuxième côté de la droite passant par les premiers points d'articulation ; - les premiers points d'articulation des bielles de déplacement sont décalés verticalement l'un par rapport à l'autre ; - les moyens de déplacement comprennent une bielle de conjugaison articulée à chacune des bielles de déplacement ; - chaque bielle de déplacement est articulée à la bielle de conjugaison par un troisième point d'articulation, et, pour chaque bielle de déplacement, le troisième point d'articulation est situé à l'écart d'une droite passant par les premiers et deuxièmes points d'articulation de la bielle de déplacement ; - les premier et troisième points d'articulation définissent ensemble les sommets d'un parallélogramme ; l'un des premiers et deuxièmes points d'articulation présente un degré de liberté perpendiculairement à l'axe d'articulation, en étant avantageusement formé par la coopération d'un doigt avec un orifice oblong ; - les moyens de déplacement comprennent un actionneur, - le ou chaque point premier d'articulation est un point fixe de la cloison fixe, - la largeur de l'ouvrant, définie horizontalement dans un plan transversal à l'axe de circulation, est comprise entre 20% et 30% de la largeur de l'élément de séparation, définie horizontalement dans un plan transversal à l'axe de circulation, - l'élément de séparation comprend un système de verrouillage de l'ouvrant en position ouverte et en position fermée, le système de verrouillage comprenant un organe de verrouillage mobile solidaire de l'ouvrant et deux organes de verrouillage fixes solidaires de la cloison, un organe de verrouillage fixe coopérant avec l'organe de verrouillage mobile pour verrouiller l'ouvrant en position ouverte, et l'autre organe de verrouillage fixe coopérant avec l'organe de verrouillage mobile pour verrouiller l'ouvrant en position fermée, - les organes de verrouillage fixes ont des structures identiques, la structure de chaque organe de verrouillage fixe étant orientée différemment de celle de l'autre organe de verrouillage fixe, - le système de verrouillage comprend un dispositif d'actionnement motorisé pour chaque organe de verrouillage fixe, - le ou chaque ouvrant comprend une première et une deuxième parties d'ouvrant, mobiles l'une par rapport à l'autre, et des moyens de guidage relatif de la première partie d'ouvrant par rapport à la deuxième partie d'ouvrant, et - l'élément de séparation comprend deux cloisons fixes délimitant entre elles le passage, et un ouvrant unique pour obturer le passage, l'axe de circulation étant avantageusement décalé transversalement par rapport à un plan médian de l'élément de séparation s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de circulation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : la Figure 1 est une vue en élévation, arrière, en coupe partielle, d'un élément de séparation selon l'invention, un ouvrant de l'élément de séparation étant en position fermée, la Figure 2 est une vue d'un détail marqué II sur la Figure 1, la Figure 3 est une vue d'un détail marqué 111 sur la Figure 1, la Figure 4 est une vue en coupe selon un plan marqué IV sur la Figure 3, ,. la Figure 5 est une vue d'un détail marqué V sur la Figure 1, - la Figure 6 est une vue en coupe selon un plan marqué VI sur la Figure 1 - la Figure 7 est une vue d'un détail marqué VII sur la Figure 1, la Figure 8 est une vue d'un détail marqué VIII sur la Figure 1, la Figure 9 est une vue d'un détail marqué IX sur la Figure 1, - la Figure 10 est une vue similaire à la Figure 1, l'ouvrant étant dans une position intermédiaire, la Figure 11 est une vue similaire à la Figure 1, l'ouvrant étant dans une autre position intermédiaire, et la Figure 12 est une vue similaire à la Figure 1, l'ouvrant étant en position ouverte. L'élément de séparation 10, représenté sur la Figure 1, est un élément de séparation d'une cabine d'aéronef. Il est destiné à être installé à l'intérieur du fuselage de l'aéronef, entre le fuselage et un plancher de cabine (non représentés), transversalement à la direction d'extension du fuselage, pour séparer la cabine en deux compartiments. Dans la suite, les termes d'orientation seront utilisés en référence au repère d'orientation standard d'un aéronef, représenté sur les Figures, dans lequel : l'axe X est un axe longitudinal et s'étend de la queue vers le nez de l'aéronef, l'axe Y est un axe transversal et s'étend de la droite vers la gauche de l'aéronef, pour un observateur tourné vers le nez de l'aéronef, et l'axe Z est un axe vertical et s'étend du bas vers le haut, les axes X et Y définissant ensemble un plan horizontal, les axes X et Z définissant ensemble un plan longitudinal, et les axes Y et Z définissant ensemble un plan transversal.

L'élément de séparation 10 a une largeur, définie horizontalement, dans le plan transversal, sensiblement égale au diamètre intérieur du fuselage. En particulier, la largeur est définie comme étant la plus grande distance prise selon l'axe transversal Y séparant deux points de l'élément de séparation 10. L'élément de séparation 10 comprend deux cloisons fixes 12, 13 délimitant entre elles un passage 14, et une porte 16 pour sélectivement obturer le passage 14 ou libérer le passage 14. Le passage 14 définit un axe de circulation C à l'intérieur de la cabine, sensiblement confondu avec l'axe longitudinal X. Les cloisons 12, 13 sont asymétriques par rapport à un plan longitudinal médian M du fuselage, par rapport auquel le fuselage est sensiblement symétrique. Une première cloison fixe 12 s'étend transversalement du fuselage jusqu'au voisinage du plan longitudinal médian M. La deuxième cloison fixe 13 s'étend transversalement dans l'autre moitié du fuselage, entre le fuselage et le passage 14. L'axe de circulation C est ainsi décalé transversalement par rapport au plan longitudinal médian M. Le plan longitudinal médian M constitue également un plan longitudinal médian de l'élément de séparation 10. Dans l'exemple représenté, la première cloison fixe 12 est à droite du passage 14, et la deuxième cloison fixe 13 est à gauche du passage 14. La porte 16 est constituée par un unique ouvrant 20. L'ouvrant 20 est monté mobile sur la cloison 12 entre une position fermée, dans laquelle l'ouvrant 20 s'étend en travers du passage 14, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé à l'écart du passage 14. L'ouvrant 20 est adapté pour se déplacer suivant un plan transversal entre ses positions ouverte et fermée. En d'autres termes, l'ouvrant 20 est adapté pour être orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal X tout au long de son déplacement entre ses positions ouverte et fermée. La cloison fixe 12 comprend un panneau de cloison avant 21A et un panneau de cloison arrière 21B (Figure 6) définissant entre eux un espace 18 (Figure 6) de réception de l'ouvrant 20 en position ouverte. L'ouvrant 20 comprend une première partie 22 supérieure et une deuxième partie 24 inférieure, les deux parties 22, 24 étant montées mobiles verticalement l'une par rapport à l'autre. Chaque partie d'ouvrant, respectivement 22, 24, comprend un bord latéral intérieur, respectivement 23A, 25A, orienté vers la cloison 13, un bord latéral extérieur, respectivement 23B, 25B, orienté vers la cloison 12, un bord supérieur, respectivement 23C, 25C, un bord inférieur, respectivement 23D, 25D, une face avant, respectivement 23E, 25E (Figure 4) et une face arrière, respectivement 23F, 25F (Figure 4). Les deux parties d'ouvrant 22, 24 sont également montées mobiles transversalement l'une par rapport à l'autre, de façon à permettre l'alignement vertical des bords latéraux intérieurs 23A, 25A lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée. Cet aspect est décrit plus en détail plus loin dans la description. On définit la largeur de l'ouvrant 20 comme étant la plus petite distance horizontale entre les bords latéraux intérieur 23A, 25A et extérieur 23B, 25B des parties d'ouvrant 22, 24. La largeur de l'ouvrant 20 ainsi définie est par exemple comprise entre 20 et 30% de la largeur de l'élément de séparation 10.

La première partie d'ouvrant 22 comprend un panneau avant 26 et un panneau arrière 27 (Figure 4) délimitant entre eux un espace 28 (Figure 4) de réception de la deuxième partie 24. Le panneau avant 26 définit la face avant 23E de la première partie d'ouvrant 22, et le panneau arrière 27 définit la face arrière 23F de la première partie d'ouvrant 22. La deuxième partie d'ouvrant 24 comprend un unique panneau 29 définissant à la fois les faces avant 25E et arrière 25F de la partie d'ouvrant 24. L'ouvrant 20 comprend des moyens 30 de guidage vertical relatif de la première partie 22 par rapport à la deuxième partie 24. Ces moyens de guidage vertical 30 sont logés à l'intérieur de l'espace de réception de la deuxième partie 24. Les moyens de guidage vertical 30 comprennent une glissière 32, solidaire de la deuxième partie d'ouvrant 24, et un organe guidant 34, solidaire de la première partie d'ouvrant 22 et adapté pour coopérer avec la glissière 32 pour guider verticalement la première partie d'ouvrant 22 par rapport à la deuxième partie 24. La glissière 32 comprend deux barres 36 allongées suivant une direction sensiblement verticale et parallèlement l'une à l'autre. Les barres 36 délimitent entre elles une fente 38 de guidage de l'organe 34. L'organe 34 est avantageusement, comme représenté, un pion faisant saillie vers l'arrière depuis le panneau avant 26 et reçu dans la fente 38. Les moyens de guidage vertical 30 comprennent également des moyens 40 de calage transversal relatif de la première partie d'ouvrant 22 par rapport à la deuxième partie d'ouvrant 24.

Ces moyens de calage 40 comprennent, en regard des Figures 2 et 3, deux guides 42, 44 verticaux, deux organes de déplacement 46, 48, et des moyens 50 de rappel de l'un des organes de déplacement 46, 48 en appui contre le guide 42, 44 associé. Chaque guide 42, 44 est allongé dans une direction sensiblement verticale.

Chaque organe 46, 48 est adapté pour coopérer avec un guide 42, 44 spécifique. Comme visible sur la Figure 2, un premier guide 42 est constitué par un profilé métallique solidaire de la première partie d'ouvrant 22. Dans l'exemple représenté, le profilé 42 est fixé le long du bord latéral 23B de la première partie d'ouvrant 22. II délimite une tranchée 51 orientée vers l'intérieur de la première partie d'ouvrant 22.

L'organe de déplacement 46 associé est constitué par un premier galet solidaire de la deuxième partie d'ouvrant 24. II est reçu dans la tranchée 51 et est adapté pour rouler à l'intérieur de la tranchée 51. Plus précisément, le premier galet 46 est monté sur un bras 52 transversal, mobile transversalement à l'intérieur d'une chambre 54 de guidage du bras 52 solidaire du panneau 29.

Les moyens de rappel 50 sollicitent le bras 52 transversalement, vers l'extérieur de la deuxième partie d'ouvrant 24. Dans l'exemple représenté, les moyens de rappel 50 sont constitués par un ressort intercalé entre une extrémité transversale (non représentée) du bras 52 et une surface de butée 56 solidaire du panneau 29. La chambre 54 est fixée sur le bord supérieur 25C de la deuxième partie d'ouvrant 24. Comme visible sur la Figure 3, le deuxième guide 44 est constitué par une piste ménagée dans le bord latéral 25A de la deuxième partie d'ouvrant 24, à l'opposé du bord latéral 23B de la première partie d'ouvrant 22 le long duquel est fixé le premier guide 42. Dans l'exemple représenté, le guide 44 comprend une partie supérieure 60 orientée sensiblement verticalement, une partie intermédiaire 62 inclinée vers le bord latéral 25A, et une partie inférieure 64 orientée sensiblement verticalement, parallèlement à la partie supérieure 60. La partie supérieure 60 est ainsi décalée transversalement vers l'intérieur de la partie d'ouvrant 24 par rapport à la partie inférieure 64. Ce décalage est tel que, lorsque l'organe de déplacement 48 est en appui contre la partie supérieure 60, les bords latéraux intérieurs 23A, 25A des deux parties d'ouvrant 22, 24 sont alignés verticalement. Ainsi, lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée, il présente un aspect esthétique satisfaisant. L'organe de déplacement 48 associé est constitué par un deuxième galet solidaire de la première partie d'ouvrant 22 et adapté pour rouler sur la piste formant le deuxième guide 44. Le deuxième galet 48 est monté proche du bord latéral 23A de la première partie d'ouvrant 22. Il est fixe transversalement par rapport à la première partie d'ouvrant 22. Sous l'effet de la force d'appui du premier galet 46 contre le profilé 42, la deuxième partie d'ouvrant 24 est sollicitée transversalement à l'écart de la première partie d'ouvrant 22. Sous l'effet de cette force, le deuxième galet 48 est sollicité en appui contre le guide 44, et la force d'appui du deuxième galet 48 contre le guide 44 s'oppose à la force d'appui du premier galet 46 contre le profilé 42. Grâce à cette configuration, le galet 48 peut donc suivre fidèlement le guide 44, et la position transversale relative des deux parties d'ouvrant 22, 24 est parfaitement maîtrisée. Les moyens de rappel 50 permettent de compenser d'éventuelles irrégularités de fabrication. En variante, les deux guides 42, 44 sont solidaires d'une même partie d'ouvrant 22, 24, les deux organes de déplacement 46, 48 étant solidaires de l'autre partie d'ouvrant 22, 24. Les moyens de guidage vertical 30 comprennent également des moyens 70 de calage longitudinal relatif des première et deuxième parties d'ouvrant 22, 24. Ces moyens de calage longitudinal 70 comprennent, comme visible sur les Figures 3 et 4, des bandes de glissement 72, solidaires de la première partie d'ouvrant 22, et des patins 74, solidaires de la deuxième partie d'ouvrant 24 et adaptés pour prendre appui contre les bandes de glissement 72. Chaque bande de glissement 72 s'étend sensiblement verticalement, le long d'une face intérieure 76 d'un panneau 26, 27 de la partie d'ouvrant 22. Par « face intérieure 76 », on comprend la face du panneau 26, 27 orientée vers l'espace 28 de réception de la partie d'ouvrant 24 en position fermée de l'ouvrant 20. La face intérieure 76 du panneau avant 26 est ainsi opposée à la face avant 23E de la partie d'ouvrant 22, et la face intérieure 76 du panneau arrière 27 est opposée à la face arrière 23F de la partie d'ouvrant 22. Les bandes de glissement 72 sont alignées longitudinalement deux à deux. En d'autres termes, pour chaque bande de glissement 72 disposée le long de la face intérieure 76 d'un panneau, respectivement 26, 27, une autre bande de glissement 72 lui fait face sur la face intérieure 76 du panneau, respectivement 27, 26, opposé. Dans l'exemple représenté, on compte deux paires de bandes de glissement 72. Chaque patin 74 est placé sur la face avant 25E ou arrière 25F de la partie d'ouvrant 24. De préférence, chaque patin 74 est placé à proximité du bord supérieur 25C de la partie d'ouvrant 24 de sorte que, lorsque l'ouvrant 20 est en position ouverte, le patin 74 soit à l'intérieur de l'espace de réception 28.

Chaque patin 74 est disposé en regard d'une bande de glissement 72. De même que les bandes de glissement 72, les patins 74 sont alignés longitudinalement deux à deux, c'est-à-dire que, pour chaque patin 74 disposé sur une face 25E, 25F de la partie d'ouvrant 24, un autre patin 74 est disposé sur l'autre face 25E, 25F, de sorte que ces deux patins 74 soient alignés longitudinalement.

Comme représenté sur la Figure 4, les patins 74 sont dimensionnés de sorte que chaque patin 74 appuie contre la bande de glissement 72 qui lui fait face. A cet effet, chaque patin 74 a une épaisseur longitudinale sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur longitudinale de l'espace 28, déduction faite de l'épaisseur longitudinale du panneau 29.

De préférence, les patins 74 sont au moins au nombre de six. Chaque couple formé par une bande de glissement 72 et le patin 74 qui lui fait face est à faible coefficient de frottement. En d'autres termes, la bande de glissement 72 et le patin 74 d'un même couple sont adaptés pour qu'ils puissent glisser l'un sur l'autre sans frottement. Typiquement, la bande de glissement 72 est en aluminium et le patin 74 est en TéflonO, ou inversement.

Ainsi, les parties d'ouvrant 22, 24 sont en contact permanent le long de la direction longitudinale X, ce qui évite tout débattement longitudinal de la deuxième partie d'ouvrant 24 par rapport à la première partie d'ouvrant 22. En outre, les points de contact sont limités et les frottements au niveau de ces points de contact sont réduits, ce qui fournit une bonne mobilité relative des deux parties d'ouvrant 22, 24. De retour à la Figure 1, l'élément de séparation 10 comprend également des moyens 80 de déplacement de l'ouvrant 20 par rapport à la cloison 12. Ces moyens de déplacement 80 sont logés à l'intérieur de l'espace de réception de l'ouvrant 20 en position ouverte, ménagé dans la cloison 12.

Selon l'invention, les moyens de déplacement 80 comprennent un mécanisme 82 de déplacement de la première partie d'ouvrant 22, et un rail 84 de déplacement de la deuxième partie d'ouvrant 24. Le mécanisme 82, respectivement le rail 84, est adapté pour guider le déplacement de la première partie d'ouvrant 22, respectivement de la deuxième partie d'ouvrant 24, en translation suivant le plan transversal. Le mécanisme 82 comprend deux bielles de déplacement 86, 88. Chaque bielle 86, 88 est articulée, en un premier point d'articulation 90A, 90B, à un point fixe de la cloison 12, typiquement par l'intermédiaire d'une ferrure 91, et, en un deuxième point d'articulation 92A, 92B, à un point mobile conjointement avec la première partie d'ouvrant 22, par l'intermédiaire d'un élément de liaison 94. Les premiers points d'articulation 90A, 90B sont espacés l'un de l'autre. De même, les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B sont espacés l'un de l'autre. De préférence, les premiers points d'articulation 90A, 90B sont des points fixes de la cloison fixe 12.

Les premiers points d'articulation 90A, 90B sont décalés verticalement l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas disposés dans un même plan horizontal. On définit ainsi un premier point d'articulation supérieur 90A, et un premier point d'articulation inférieur 90B. En outre, les premiers points d'articulation 90A, 90B sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas disposés dans un même plan vertical. En particulier, le premier point d'articulation inférieur 90B est décalé transversalement vers la droite par rapport au premier point d'articulation supérieur 90A. Les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B sont également décalés verticalement l'un par rapport à l'autre. De même que pour les premiers points d'articulation, on définit donc également un deuxième point d'articulation supérieur 92A et un deuxième point d'articulation inférieur 92B. Une bielle de déplacement supérieure 86 est articulée à la cloison fixe 12 et à l'ouvrant 20 via les points d'articulation supérieurs 90A, 92A. Une bielle de déplacement inférieure 88 est articulée à la cloison fixe 12 et à l'ouvrant 20 via les points d'articulation inférieurs 90B, 92B. Les premiers points d'articulation 90A, 90B définissent ensemble une première direction, et les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B définissent ensemble une deuxième direction, sensiblement parallèle à la première direction. De plus, l'écart entre les premiers points d'articulation 90A, 90B est sensiblement égal à l'écart entre les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B. Ainsi, les points d'articulation 90A, 90B, 92A, 92B forment les quatre sommets d'un premier parallélogramme. II en résulte que les bielles 86, 88 sont sensiblement parallèles l'une à l'autre et sont adaptées pour rester sensiblement parallèles lors du déplacement de l'ouvrant 20 de sa position ouverte à se position fermée. En outre, les longueurs séparant les premier et deuxième points d'articulation, respectivement 90A, 92A, 90B, 92B, de chaque bielle, respectivement 86, 88, sont sensiblement égales. Le mécanisme 82 a ainsi sensiblement la forme d'un parallélogramme. On notera que, dans l'exemple représenté, les premier et deuxième points d'articulation 90A, 90B, 92A, 92B constituent les extrémités de chaque bielle 86, 88. On notera également que les longueurs des bielles 86, 88 sont sensiblement égales. L'élément de liaison 94 comprend un support 96, solidaire du mécanisme 82, et une pince 98, solidaire de la première partie d'ouvrant 22, prenant le support 96 en sandwich.

Le support 96 a une forme sensiblement trapézoïdale. II comprend un corps 100, s'étendant à l'intérieur de la pince 98, et deux bras 102A, 102B fixes s'étendant transversalement depuis le corps 100 vers l'intérieur de la cloison 12. Les bras 102A, 102B comprennent un bras supérieur 102A, articulé à la bielle de déplacement supérieure 86, et un bras inférieur 102B, articulé à la bielle de déplacement inférieure 88. Le bras supérieur 102A est sensiblement rectiligne. II comprend une première extrémité 104 de liaison au corps 100, et une deuxième extrémité 106 opposée à la première extrémité 104. Le deuxième point d'articulation supérieur 92A est disposé à la deuxième extrémité 106.

Le bras inférieur 102B comprend un tronçon principal 108 de liaison au corps 100, sensiblement rectiligne, et un tronçon d'extrémité 110 coudé. Le deuxième point d'articulation inférieur 92B est disposé à une extrémité du tronçon d'extrémité 110 opposée à l'extrémité de liaison du tronçon 110 au tronçon principal 108. Cette configuration en trapèze du support 96 permet de ménager un intervalle de réception de la bielle inférieure 88 entre les bras 102A, 102B lorsque l'ouvrant 20 est en configuration ouverte. Le mécanisme 82 comprend en outre une bielle de conjugaison 120 articulée à chacune des bielles de déplacement 86, 88. Chaque bielle de déplacement, respectivement 86, 88, est articulée à la bielle de conjugaison 120 par un troisième point d'articulation, respectivement 122A, 122B.

Cette bielle de conjugaison 120 permet d'assurer la continuité du mouvement de déplacement de l'ouvrant 20 lorsque les premiers et deuxièmes points d'articulation 90A, 90B, 92A, 92B sont alignés les uns avec les autres. Pour chaque bielle de déplacement 86, 88, les premier 90A, 90B, deuxième 92A, 92B et troisième 122A, 122B points d'articulation ne sont pas alignés. En particulier, pour chaque bielle de déplacement, respectivement 86, 88, le troisième point d'articulation, respectivement 122A, 122B, est décalé vers le haut par rapport à la droite définie par les premier et deuxième points d'articulation, respectivement 90A, 92A, 90B, 92B, lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée. Pour chaque bielle de déplacement 86, 88, la distance séparant le troisième point d'articulation 122A, 1228 du premier point d'articulation 90A, 90B est inférieure à la distance séparant le troisième point d'articulation 122A, 122B du deuxième point d'articulation 92A, 92B. Les troisièmes points d'articulation 122A, 122B définissent ensemble une troisième direction, sensiblement parallèle à 1a première direction. Le mécanisme 82 est adapté pour que la troisième direction demeure sensiblement parallèle à la première direction tout au long du déplacement de l'ouvrant 20. En particulier, les troisièmes points d'articulation 122A, 122B définissent avec les premiers points d'articulation 90A, 90B les sommets d'un deuxième parallélogramme. Ainsi, quelle que soit la position de l'ouvrant 20, au moins l'un des premier et deuxième parallélogrammes n'est pas plat. Cela garantit la poursuite du mouvement de déplacement de l'ouvrant 20. Comme visible sur la Figure 5, le deuxième point d'articulation supérieur 92A est formé par la coopération d'un doigt 124 avec un orifice oblong 126. Le doigt 124 est porté par la bielle 86. Il s'étend au travers de l'orifice oblong 126.

II est orienté longitudinalement. Il s'étend typiquement entre deux flasques (non représentés) de la bielle 86.

L'orifice oblong 126 est ménagé dans le support 96. Il orienté longitudinalement. Il est traversant et débouche dans une face avant et une face arrière (non représentées) du support 96. L'orifice oblong 126 est allongé parallèlement à la troisième direction. En variante, l'orifice oblong 126 est remplacé par un élément élastique de type silent bloc, ou par une biellette interposée entre le bras 102A et la bielle 86. Ainsi, un degré de liberté en translation entre la bielle 86 et le support 96 est ménagé au niveau du deuxième point d'articulation supérieur 92A. Ceci permet de compenser d'éventuels défauts de longueur des pièces 86, 88, 96, 120 du mécanisme 82 et autorise un jeu fonctionnel lors du déplacement de l'ouvrant 20. Cela facilite également l'assemblage des éléments du mécanisme 82 lors de la fabrication de l'élément de séparation 10. En variante, en remplacement du degré de liberté en translation ménagé au niveau du deuxième point d'articulation supérieur 92A, un degré de liberté en translation entre la bielle 88 et le support 96 est ménagé au niveau du deuxième point d'articulation inférieur 92B. Ce degré de liberté est formé par exemple par la coopération d'un doigt et d'un orifice oblong, ou par un élément élastique de type silent bloc, ou par une biellette interposée entre le bras 102B et la bielle 88. De retour à la Figure 1, le rail de déplacement 84 est sensiblement rectiligne et s'étend sensiblement horizontalement. II est solidaire de la cloison 12. Il est adapté pour coopérer avec un organe guidé (non représenté) de la partie d'ouvrant 24 pour guider la partie d'ouvrant 24 selon l'axe transversal Y. Les moyens de déplacement 80 comprennent également des moyens 97 de compensation du poids de la première partie d'ouvrant 22 sur le mécanisme 82. Ces moyens de compensation 97 comprennent un vérin à gaz 98 articulé, à une première extrémité, à un point de la cloison 12 et, à la deuxième extrémité, à l'une des bielles 86, 88. En variante, un vérin à ressort est substitué au vérin à gaz 98. Par ailleurs, les moyens de déplacement 80 sont motorisés. Ils comprennent à cet effet un actionneur 130 linéaire motorisé adapté pour entraîner le déplacement de l'ouvrant 20 via le mécanisme 82.

L'actionneur 130 est fixé à la cloison 12 et est articulé à l'une des bielles de déplacement 86, 88. Dans l'exemple représenté, il est articulé à la bielle inférieure 88, via un quatrième point d'articulation 132. Le quatrième point d'articulation 132 est placé à proximité du premier point d'articulation inférieur 90B. Il est également placé à proximité du troisième point d'articulation 122B. Il est constitué par une liaison pivot entre l'actionneur 130 et la bielle 88, formée sur une excroissance 134 de la bielle inférieure 88.

L'actionneur 130 est constitué par un système motorisé réversible autorisant des manceuvres manuelles en cas de panne de la motorisation ou de la source de puissance commandant le système motorisé, par exemple en cas de panne électrique. En particulier, dans l'exemple illustré, l'actionneur 130 constitué par un système électrique vis-écrou. L'élément de séparation 10 comprend de plus des moyens 140 de limitation du débattement de l'ouvrant 20 suivant la direction de circulation C. Comme illustré par la Figure 6, les moyens de limitation 140 comprennent des saillies 142 solidaires de la bielle de déplacement inférieure 88. Chaque saillie 142 fait saillie longitudinalement depuis le plan du mécanisme 82 vers l'avant ou vers l'arrière. Les saillies 142 sont notamment regroupées par paire(s), une saillie 142 de chaque paire faisant, saillie longitudinalement vers l'avant et l'autre saillie 142 faisant saillie longitudinalement vers l'arrière. Les saillies 142 de chaque paire sont alignées longitudinalement.

Chaque saillie 142 est adaptée pour prendre appui contre un panneau de cloison 21A, 21B de la cloison fixe 12. En particulier, chaque saillie 142 est adaptée pour rester en appui contre ledit panneau de cloison 21A, 21B lors du déplacement de l'ouvrant 20 de sa position ouverte à sa position fermée. Le mécanisme 82 est ainsi guidé longitudinalement entre les panneaux de cloison 21A, 21B lors du déplacement de l'ouvrant 20. De préférence, chaque saillie 142 comprend un rouleau 144, le rouleau 144 définissant une surface d'appui contre le panneau de cloison 21A, 21B associé. Le rouleau 144 est adapté pour rouler contre une surface de roulement 146 définie par ledit panneau de cloison 21A, 21B associé, lors du déplacement de l'ouvrant 20 de sa position ouverte à sa position fermée. A cet effet, l'axe de chaque rouleau 144 est orienté de préférence parallèlement à la direction d'extension de la bielle de déplacement 88. Ainsi, le frottement des saillies 142 contre les panneaux de cloison 21A, 21B est réduit. De préférence, chaque rouleau 144 est en matériau souple, typiquement en élastomère.

On notera que, pour des raisons de simplification, les moyens de limitation 140 ont été omis sur les Figures 10 à 12. L'élément de séparation 10 comprend en outre un système 210 de verrouillage de l'ouvrant 20 en positions ouverte et fermée. Ce système de verrouillage 210 comprend un organe de verrouillage mobile 212 solidaire de l'ouvrant 20, deux organes de verrouillage fixes 214, 216 solidaires de la cloison 12, un dispositif 218 d'actionnement manuel de l'organe de verrouillage mobile 212 et des dispositifs 300 d'actionnement automatique des organes de verrouillage fixes 214, 216. Un premier organe de verrouillage fixe 214 est adapté pour coopérer avec l'organe de verrouillage mobile 212 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position fermée. Un deuxième organe de verrouillage fixe 216 est adapté pour coopérer avec l'organe de verrouillage mobile 212 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position ouverte. Comme visible sur la Figure 1, les organes de verrouillage fixes 214, 216 ont des structures identiques orientées perpendiculairement l'une à l'autre. En référence aux Figures 7 et 8, chaque organe de verrouillage fixe 214, 216 comprend une platine 220 de fixation sur la cloison 12, un organe d'accrochage 222, articulé à la platine 220, et un arbre 224 d'articulation de l'organe d'accrochage 222. La platine 220, l'organe d'accrochage 222 et l'arbre 224 sont identiques pour les deux organes de verrouillage fixes 214, 216. L'orientation de la platine 220 de l'organe de verrouillage fixe 214 diffère de celle de la platine 220 de l'organe de verrouillage fixe 216.

En particulier, ces orientations forment entre elles un angle sensiblement égal à 90°. L'organe d'accrochage 222 comprend un corps 226, comprenant une première extrémité 227 formant crochet, recourbée d'un premier côté du corps 226, une ailette 228 faisant saillie transversalement depuis le corps 226, depuis un deuxième côté du corps 226, opposé au premier côté, une projection 230 faisant saillie longitudinalement depuis le corps 226, et un appendice 231, faisant saillie transversalement depuis la deuxième extrémité 234 du corps 226, vers le premier côté. Pour le premier organe de verrouillage fixe 214, le premier côté est le côté gauche du corps 226. Pour le deuxième organe de verrouillage fixe 216, le premier côté est le côté supérieur du corps 226. L'organe d'accrochage 222 est adapté pour pivoter sur l'arbre 224 entre une position de repos, dans laquelle l'ailette 228 est en appui contre une surface de butée 232 de la platine 220, et une position rétractée, dans laquelle l'ailette 228 est à l'écart de la surface de butée 232. Chaque organe de verrouillage fixe 214, 216 comprend également des moyens (non représentés) de rappel de l'organe d'accrochage 222 dans sa position de repos. Les moyens de rappel sont typiquement constitués par un ressort disposé autour de l'arbre 224. Dans sa position de repos, l'organe d'accrochage 222 du premier organe de verrouillage fixe 212 est orienté sensiblement verticalement, face au passage 14. Dans sa position de repos, l'organe d'accrochage 222 du deuxième organe de verrouillage fixe 214 est orienté sensiblement horizontalement, vers le haut.

Chaque dispositif d'actionnement automatique 300 est adapté pour exercer une force sur l'organe d'accrochage 222 d'un organe de verrouillage fixe 214, 216, de façon à solliciter l'organe d'accrochage 222 dans sa position rétractée. En particulier, le dispositif d'actionnement 300 est adapté pour exercer une force sur l'appendice 231, orientée vers la première extrémité 227 de sorte que, sous l'effet de cette force, l'organe d'accrochage 222 pivote autour de l'arbre 224 associé. Chaque dispositif d'actionnement 300 est de préférence constitué par un actionneur linéaire motorisé. En référence à la Figure 7, l'organe de verrouillage mobile 212 comprend un bras 240 fixé sur l'ouvrant 20 et un levier 242 articulé sur le bras 240. Le levier 242 est allongé. II est adapté pour pivoter par rapport au bras 240 entre une position de repos, dans laquelle il est orienté sensiblement verticalement, et une position de déverrouillage, dans laquelle il est incliné par rapport à la direction verticale Z. Le levier 242 comprend un doigt 244 adapté pour coopérer avec l'organe d'accrochage 222 de chaque organe de verrouillage fixe 214, 216 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position ouverte ou fermée. Le doigt 244 est fixe par rapport au bras 240. Le doigt 244 définit l'axe d'articulation du levier 242 par rapport au bras 240. En configuration verrouillée de l'ouvrant 20, le doigt 244 est engagé dans le crochet constitué par la première extrémité 227 du corps 226 de l'organe d'accrochage 222. Le levier 242 comprend également deux flasques 246 encadrant le doigt 244, chaque flasque 246 étant orienté sensiblement perpendiculairement au doigt 244. Un flasque 246 comprend deux appendices distincts 248 définissant chacun une surface de came 250. Chaque surface de came 250 est adaptée pour coopérer avec la proéminence 230 respective de l'organe d'accrochage 222 d'un des organes de verrouillage fixes 214, 216 lorsque le levier 242 est en position de déverrouillage, de façon à solliciter l'organe d'accrochage 222 vers sa position rétractée. Grâce à cette conformation du levier 242, il est possible d'utiliser des organes de verrouillage fixes 214, 216 ayant des structures identiques, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication du système de verrouillage 210. La première extrémité 227 du corps 226 de chaque organe d'accrochage 222 définit par ailleurs une surface 252 inclinée de glissement du doigt 244. Cette surface 252 est conformée de façon à ce que, lorsque le doigt 244 vient en appui contre ladite surface 252, comme représenté sur la Figure 7, le doigt 244 exerce une force sur l'organe d'accrochage 222 qui sollicite ce dernier vers sa position rétractée.

Le dispositif d'actionnement manuel 218 est prévu pour pouvoir ouvrir l'ouvrant 20 en cas de panne du réseau d'alimentation électrique de l'aéronef. Pour des raisons de simplification, le dispositif d'actionnement 218 a été omis sur les Figures 10 à 12. En référence à la Figure 9, le dispositif d'actionnement manuel 218 est monté sur la première partie d'ouvrant 22. Il comprend une poignée 260 d'actionnement, un bouton 262 de libération, une bielle 264 de transmission, et un palonnier 266 reliant mécaniquement la poignée 260 et le bouton 262 à la bielle 264. La poignée 260 est montée mobile en translation verticale sur la partie d'ouvrant 22. Elle est reliée au palonnier 266 par une tige de liaison 270. La poignée 260 est accessible exclusivement par les faces avant 23E et arrière 23F de la partie d'ouvrant 22. A cet effet, un orifice (non représenté) est ménagé dans les faces avant 23E et arrière 23F de la partie d'ouvrant 22 pour permettre à un utilisateur de saisir la poignée 260. Le bouton 262 est placé sur le bord latéral intérieur 23A de la partie d'ouvrant 22, dans sa tranche. II est accessible exclusivement par la tranche de la partie d'ouvrant 22. Il est relié au palonnier 266 par une tige de liaison 274. La bielle 264 comprend un premier point 276 d'articulation sur le palonnier 266, et un deuxième point 278 (Figure 7) d'articulation sur le levier 242 de l'organe de verrouillage mobile 212. Le palonnier 266 est articulé sur la partie d'ouvrant 22. Il est monté pivotant autour d'un axe sensiblement longitudinal. Le palonnier 266 a une forme générale en T ou d'étoile à trois branches. De façon plus générale, il a la forme d'une pièce à trois bras reliés en un point central 280 par lequel passe l'axe d'articulation du palonnier 266 sur la partie d'ouvrant 22. Le palonnier 266 est lié par l'extrémité libre de chacun de ses bras, respectivement, à la poignée 260, au bouton 262 et à la bielle 264. En particulier, l'extrémité libre d'un premier bras 282 est liée à la poignée 260 par l'intermédiaire de la tige 270, l'extrémité libre d'un deuxième bras 284 est liée au bouton 262 par l'intermédiaire de la tige 274, et l'extrémité libre du troisième bras 286 constitue le point d'articulation 276 de la bielle 264 sur le palonnier 266.

Le palonnier 266 est adapté pour qu'un actionnement de la poignée 260 ou du bouton 262 provoque la rotation du palonnier dans le sens trigonométrique et, par suite, un déplacement du point d'articulation 278. Un procédé de déverrouillage de l'ouvrant 20 au moyen du dispositif d'actionnement manuel 218 va maintenant être décrit, en regard des Figures 7 et 9.

Lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée, un utilisateur actionne la poignée 260 en la tirant vers le bas. Ce faisant, le palonnier 266 pivote autour de son axe dans le sens trigonométrique et le point d'articulation 278 de la bielle 264 est déplacé vers la gauche. Sous l'effet de ce déplacement, l'extrémité inférieure du levier 242 est tirée vers la gauche, ce qui provoque l'inclinaison du levier 242. Une surface de came 250 vient alors prendre appui contre la proéminence 230 de l'organe d'accrochage 222, ce qui provoque le déplacement de l'organe d'accrochage 222 dans sa position rétractée. L'organe d'accrochage 222 se désengage donc du doigt 244, qui peut être translaté vers le bas. L'ouvrant 20 est alors déverrouillé.

Lorsque l'ouvrant 20 est en position ouverte, la poignée 260 n'est pas accessible. Le déverrouillage de l'ouvrant 20 n'est alors plus possible par actionnement de la poignée 260. Pour déverrouiller l'ouvrant 20 lorsqu'il est en position ouverte, l'utilisateur doit donc appuyer sur le bouton 262. Celui-ci est alors accessible car il est disposé sur la tranche de l'ouvrant 20. Ce faisant, le palonnier 266 pivote autour de son axe dans le sens trigonométrique et le point d'articulation 278 de la bielle 264 est déplacé vers la gauche. Le procédé de déverrouillage est ensuite similaire à celui décrit ci-dessus. Un procédé d'ouverture de l'ouvrant 20 va maintenant être décrit, en regard des Figures 1 et 7 à 12.

Dans un premier temps, l'ouvrant 20 est verrouillé dans sa position fermée, comme représenté sur la Figure 1. Il est donc tout d'abord déverrouillé. Pour ce faire, un courant est injecté dans le dispositif d'actionnement 300 associé à l'organe de verrouillage fixe 214, sous l'effet duquel le dispositif d'actionnement 300 appuie sur la protubérance 231. Sous l'effet de cet appui, l'organe d'accrochage 222 pivote autour de l'arbre 224 vers sa position rétractée. La première extrémité 227 se désengage alors du doigt 244. L'organe d'accrochage 222 n'empêche alors plus le doigt 244 d'être déplacé vers le bas. L'organe de verrouillage mobile 212 est ainsi libre en translation vers le bas. L'ouvrant 20 est déverrouillé. Puis l'actionneur 130 s'active et sollicite la bielle de déplacement inférieure 88 de façon à la faire pivoter dans le sens trigonométrique autour du point d'articulation 90B. Une partie de l'effort exercé par l'actionneur 130 est également transmis à la bielle de déplacement supérieure 86 via le support 96 et la bielle de conjugaison 120. Sous l'effet de cet effort, la bielle supérieure 86 pivote également autour du point d'articulation 90A de façon à rester parallèle à la bielle inférieure 88. En particulier, le sens de rotation de la bielle supérieure 86 autour du point d'articulation 90A est le même que le sens de rotation de la bielle inférieure 88 autour du point d'articulation 90B.

Au cours du déplacement de l'ouvrant 20, les bielles de déplacement 86, 88 du mécanisme 82 restent ainsi parallèles l'une à l'autre. De façon plus générale, le mécanisme 82 conserve une forme générale de parallélogramme et maintient ainsi l'orientation de la première partie d'ouvrant 22 par rapport à la cloison fixe 12. La première partie d'ouvrant 22 conserve ainsi son orientation à l'intérieur du plan transversal, et reste en particulier verticale. En particulier, le deuxième point d'articulation 92A, 92B de chaque bielle de déplacement 86, 88 suit une trajectoire en arc de cercle centrée sur le premier point d'articulation 90A, 90B de ladite bielle 86, 88. La première partie d'ouvrant 22 suit donc un mouvement sensiblement en arc de cercle à l'intérieur du plan transversal. Au voisinage de la position fermée, la première partie d'ouvrant 22 a ainsi un mouvement sensiblement exclusivement vertical, au cours duquel elle commence à emboîter la deuxième partie d'ouvrant 24. Au cours de cette étape, l'organe de déplacement 48 vient prendre appui contre la partie inclinée 62 du guide 44 et l'organe guidant 34 appuie contre l'une des barres 36 de la glissière 32, sollicitant ainsi la deuxième partie d'ouvrant 24 transversalement, ce qui provoque le déplacement transversal de cette dernière relativement à la première partie d'ouvrant 22. L'organe de déplacement 48 continue ensuite à descendre le long du guide 44 et, lorsqu'il atteint la partie inférieure 64 du guide 44, le mouvement relatif des parties d'ouvrant 22, 24 devient exclusivement vertical L'ouvrant 20 passe ensuite successivement par une première position intermédiaire (non représentée), dans laquelle les premier 90A, 90B et deuxième 92A, 92B points d'articulation de chaque bielle de déplacement 86, 88 définissent ensemble un axe vertical. L'ouvrant 20 passe ensuite par une deuxième position intermédiaire d'aplatissement du premier parallélogramme, représentée sur la Figure 9, dans laquelle les premiers 90A, 90B et deuxièmes 92A, 92B points d'articulation des deux bielles de déplacement 86, 88 sont alignés les uns avec les autres. Dans la deuxième position intermédiaire, le deuxième parallélogramme n'est pas aplati, de sorte que le mouvement de déplacement de l'ouvrant 20 peut continuer au-delà de la deuxième position intermédiaire sans risque de blocage du mécanisme 82. Au-delà de la deuxième position, le parallélogramme formé par les points d'articulation 90A, 92A, 90B, 92B s'inverse par rapport au parallélogramme formé en deçà de la deuxième position. En particulier, en deçà de la deuxième position, les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B sont situés d'un premier côté de la droite passant par les premiers points d'articulation 90A, 90B. Au-delà de la deuxième position, les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B sont situés d'un deuxième côté de la droite passant par les premiers points d'articulation 90A, 90B. Cette cinématique permet de maximiser la course de l'ouvrant 20 tout en étant compatible avec l'espace limité disponible pour cette course dans le fuselage.

Au voisinage de la première position intermédiaire, le déplacement de la première partie d'ouvrant 22 est sensiblement exclusivement horizontal. La deuxième partie d'ouvrant 24 est alors en grande partie rétractée à l'intérieur de la première partie d'ouvrant 22 et la première partie d'ouvrant 22 est au plus bas. Pour la fin du mouvement d'ouverture, entre la première position intermédiaire et la position ouverte, la première partie d'ouvrant 22 remonte pendant que l'ouvrant 20 finit de se rétracter à l'intérieur de la cloison 12. L'ouvrant 20 franchit la deuxième position intermédiaire, puis l'organe de verrouillage mobile 212 vient finalement en contact avec le deuxième organe de verrouillage fixe 216 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position ouverte. Pour finir, un procédé de fermeture de l'ouvrant 20 va être décrit, en regard des Figures 1 et 10 à 12. L'ouvrant 20 est tout d'abord déverrouillé, comme décrit ci-dessus. Puis l'actionneur 130 se déploie et sollicite la bielle inférieure 88 de façon à la faire pivoter dans le sens horaire autour du point d'articulation 90B. Le mouvement est transmis à la bielle 86, qui pivote autour du point d'articulation 90A, par le support 96 et par la bielle de conjugaison 120. Les bielles 86,88 restent ainsi parallèles l'une à l'autre. De même que lors du procédé d'ouverture, la partie d'ouvrant 22 suit une trajectoire sensiblement en arc de cercle en conservant son orientation verticale. Le sens de parcours de cette trajectoire est cependant inversé. Le guide 42 appuie contre l'organe de déplacement 46. Dans le même temps, l'organe guidant 34 appuie contre l'une des barres 36 de la glissière 32. Ces efforts exercés sur des éléments solidaires de la deuxième partie d'ouvrant 24 provoquent le déplacement transversal de la partie d'ouvrant 24. Celle-ci se déploie alors hors de l'espace 28. Lors de ce déploiement de la partie d'ouvrant 24, l'organe guidant 34 remonte à l'intérieur de la fente 38 de la glissière 32. Dans le même temps, les organes de déplacement 46, 48 roulent contre les guides 42, 44 associés, de façon à contrôler la position transversale relative des panneaux d'ouvrant 22, 24. Enfin, les patins 74 glissent contre les bandes de glissement 72, de façon à éviter tout débattement longitudinal de la partie d'ouvrant 24 par rapport à la partie d'ouvrant 22.

Finalement, l'ouvrant 20 atteint sa position fermée, et l'organe de verrouillage mobile 212 vient en contact avec le premier organe de verrouillage fixe 214 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position fermée. Grâce à l'invention, la course de déplacement de l'ouvrant 20 est maximisée. Il est ainsi possible de ménager un passage 14 large dans l'élément de séparation 10. En outre, le mécanisme 82 est particulièrement léger et occupe un espace réduit lorsque l'ouvrant 20 est en configuration rétractée. De plus, le débattement des parties d'ouvrant 22, 24 l'une par rapport à l'autre est limité, ce qui permet d'améliorer le rendu qualitatif de l'élément de séparation 10.

Le mécanisme 82 est aisé à manoeuvrer, présente des risques réduits de blocage, et requiert une maintenance réduite. Enfin, la motorisation des moyens de déplacement 80 est particulièrement facile à installer, celle-ci ne requérant que des actionneurs disponibles facilement dans le commerce et peu onéreux.

Dans la description donnée ci-dessus, l'ouvrant 20 se rétracte à l'intérieur de la cloison 12 de droite. Dans une variante, l'ouvrant 20 se rétracte à l'intérieur de la cloison 13 de gauche. La description donnée ci-dessus s'applique également à ce cas, les termes d'orientation « gauche » et « droite » d'une part et « trigonométrique » et « horaire » d'autre part devant pour cela être simplement intervertis.

Par ailleurs, dans la description donnée ci-dessus, l'élément de séparation 10 est installé entre le fuselage et un plancher de cabine. Dans une variante, l'élément de séparation 10 est installé entre le fuselage et un plafond de cabine. La description donnée ci-dessus s'applique également à ce cas, les termes d'orientation «supérieur» et « inférieur » d'une part et « trigonométrique » et « horaire » d'autre part devant pour cela être simplement intervertis.

Claims

REVENDICATIONS1.- Elément de séparation (10) pour une cabine de plateforme, comprenant : au moins une cloison fixe (12, 13), délimitant un passage (14) définissant un axe de circulation (C) à l'intérieur de la cabine, - au moins un ouvrant (20), monté mobile transversalement par rapport à l'axe de circulation (C) entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du passage (14), et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins partiellement à l'écart du passage (14), et des moyens (80) de déplacement du ou de chaque ouvrant (20) entre sa position fermée et sa position ouverte, le ou chaque ouvrant (20) étant adapté pour se déplacer suivant un plan transversal à l'axe de circulation (C), caractérisé en ce que les moyens de déplacement (80) comprennent au moins une bielle de déplacement (86, 88) articulée, par un premier point d'articulation (90A, 90B), à un point de la cloison (12) et, par un deuxième point d'articulation (92A, 92B), à un point mobile conjointement avec la partie d'ouvrant (22), et en ce que dans au moins une première position de l'ouvrant (20), les premier et deuxième points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) définissent un axe vertical.
2.- Elément de séparation (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première position de l'ouvrant (20) dans laquelle les premier et deuxième points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) sont alignés verticalement est une première position intermédiaire de l'ouvrant (20) entre ses positions fermée et ouverte.
3.- Elément de séparation (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le mécanisme (82) comprend deux bielles de déplacement (86, 88), les points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) de chaque bielle de déplacement (86, 88) étant espacés des points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) de l'autre bielle de déplacement (86, 88), et en ce que, dans au moins une deuxième position de l'ouvrant (20), les premiers et deuxièmes points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) des deux bielles de déplacement (86, 88) sont alignés les uns avec les autres.
4.- Elément de séparation (10) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième position de l'ouvrant (20) dans laquelle les premiers et deuxièmes points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) des deux bielles sont alignés est une deuxième position intermédiaire de l'ouvrant (20) entre ses positions fermée et ouverte.
5.- Elément de séparation (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que, entre la position fermée et la deuxième position intermédiaire, les deuxièmes points d'articulation (92A, 92B) sont situés d'un premier côté d'une droite passant par lespremiers points d'articulation (90A, 90B), et en ce que, entre la deuxième position intermédiaire et la position ouverte, les deuxièmes points d'articulation (92A, 92B) sont situés du deuxième côté de la droite passant par les premiers points d'articulation (90A, 90B).
6. Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les premiers points d'articulation (90A, 90B) des bielles de déplacement (86, 88) sont décalés verticalement l'un par rapport à l'autre.
7.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (80) comprennent une bielle de conjugaison (120) articulée à chacune des bielles de déplacement (86, 88).
8.- Elément de séparation (10) selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque bielle de déplacement (86, 88) est articulée à la bielle de conjugaison (120) par un troisième point d'articulation (122A, 122B), et en ce que, pour chaque bielle de déplacement (86, 88), le troisième point d'articulation (122A, 122B) est situé à l'écart d'une droite passant par les premier et deuxième points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) de la bielle de déplacement (86, 88).
9.- Elément de séparation (10) selon la revendication 8, caractérisé en ce que les premiers (90A, 90B) et troisièmes (122A, 122B) points d'articulation définissent ensemble les sommets d'un parallélogramme.
10.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un des premiers et deuxièmes points d'articulation (90A, 90B, 92A, 92B) présente un degré de liberté perpendiculairement à l'axe d'articulation, en étant avantageusement formé par la coopération d'un doigt (124) avec un orifice oblong (126).
11.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque point premier d'articulation (90A, 90B) est un point fixe de la cloison fixe (12).
12.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la largeur de l'ouvrant (20), définie horizontalement dans un plan transversal à l'axe de circulation (C), est comprise entre 20% et 30% de la largeur de l'élément de séparation (10), définie horizontalement dans un plan transversal à l'axe de circulation (C).
13.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un système (210) de verrouillage de l'ouvrant (20) en position ouverte et en position fermée, le système de verrouillage (210) comprenant un organe de verrouillage mobile (212) solidaire de l'ouvrant (20) et deux organes de verrouillage fixes(214, 216) solidaires de la cloison (12), un organe de verrouillage fixe (214) coopérant avec l'organe de verrouillage mobile (212) pour verrouiller l'ouvrant (20) en position ouverte, et l'autre organe de verrouillage fixe (216) coopérant avec l'organe de verrouillage mobile (212) pour verrouiller l'ouvrant (20) en position fermée.
14.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le ou chaque ouvrant (20) comprend une première et une deuxième parties d'ouvrant (22, 24), mobiles l'une par rapport à l'autre, et des moyens (30) de guidage relatif de la première partie d'ouvrant (22) par rapport à la deuxième partie d'ouvrant (24).
15.- Elément de séparation (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant deux cloisons fixes (12, 13) délimitant entre elles le passage (14), et un ouvrant (20) unique pour obturer le passage (14), l'axe de circulation (C) étant avantageusement décalé transversalement par rapport à un plan médian (M) de l'élément de séparation (10) s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de circulation (C).15