FR3050717A1 - Cloison escamotable pour cabine d'aeronef - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif (50) de cloisonnement escamotable pour une cabine (Vc) d'aéronef (10) caractérisé en ce qu'il comprend : - Un boitier (60) comprenant un réceptacle (65), délimitant un passage définissant un axe de circulation (C) à l'intérieur d'une cabine (Vc), - au moins trois panneaux (100, 200, 300) montés mobiles en translation transversalement (X1, X2) à l'axe de circulation (C) par rapport au boitier (60) entre : - une position escamotée dans laquelle les trois panneaux (100, 200, 300) sont logés à l'intérieur du réceptacle (65), et - une position déployée dans laquelle les trois panneaux (100, 200, 300) sont situés hors du réceptacle (65) et forment une cloison (52). (X2).

Description

Cloison escamotable pour cabine d'aéronef DOMAINE TECHNIQUE GENERAL L'invention concerne une cloison escamotable pour aéronef. Par aéronef, on entend avions de lignes, hélicoptères, jets privés, avion d'affaire, etc.

ETAT DE L'ART

La figure 1 illustre une section d'un fuselage 12 d'un aéronef 10, de type jet privé. Le fuselage 12 se présente généralement sous la forme d'un tube cylindrique, séparé dans le sens de la longueur L au moins par un plancher 14 qui un définit volume supérieur Vc (ou cabine), où les passagers et l'équipage sont situés, et un volume inférieur Vs (ou soute), où sont logés les bagages ou des éléments matériels de l'aéronef.

Afin de rendre les voyages les plus confortables possibles, la cabine Vc doit pouvoir être séparée de façon modulable en plusieurs compartiments (pièces pour un avion VIP ou séparation de classes pour un avion de ligne) lors d'un même vol, c'est-à-dire qu'au cours du vol (en vol de croisière), il est nécessaire de pouvoir isoler une ou des zones de la cabine Vc en zones distinctes Vcl, Vc2.

Pour cela, il est classique, lors de la configuration de la cabine Vc, de prévoir des cloisons permanentes toute hauteur et toute largeur, avec des portes battantes ou coulissantes ou un rideau de séparation. La cloison permanente occulte la majeure partie de la section de la cabine avec une allée centrale, et la porte ou le rideau définit le passage dans la cabine. Par majeure partie, on entend que plus de 50%, typiquement 60%, voire plus de 75% de la section de la cabine est occultée par la cloison. Néanmoins, dans le cas d'aéronef VIP, ces cloisons permanentes limitent définitivement l'espace de la cabine, ce qui ne correspond pas nécessairement à la demande de designers et/ou de clients exigeants. Il est donc souhaitable d'avoir des habitacles modulables pour adapter le volume de l'habitacle en fonction des besoins. Ce concept est transposable aux avions de lignes et notamment aux zones « business » et « first ». A titre d'exemples, ces besoins peuvent être : isolation pour zone de sanitaire, isolation pour confidentialité, isolation pour chambre, etc. D'autre part pour des raisons réglementaires les zones d'évacuation ne doivent pas être obstruées durant les phases d'atterrissage / décollage, il est donc nécessaire de pouvoir libérer le passage de cabine.

On connait le document US 2009/0242149 qui propose une cloison amovible qui permet le déploiement d'une tringle à rideau. Ce rideau ne répond pas aux exigences d'isolation souhaitées.

Pour améliorer la modularité de la cabine Vc, des solutions de cloisons déplaçables, ou amovibles, existent. Ainsi, on connait le document FR 2 978 192 qui propose une cloison amovible sous la forme de deux panneaux fixes de part et d'autres d'un axe de circulation, qui obturent plus de la moitié de la section de l'habitacle, et de panneaux mobiles, qui fonctionnent d'une façon similaire à une porte. En d'autres termes, lorsque les panneaux mobiles sont en position fermée, l'habitacle est cloisonné et lorsque les panneaux mobiles sont en position ouverte, l'habitable est partiellement ouvert, d'une façon similaire à une porte classique.

Cette cloison amovible ne permet pas en revanche de transformer une pièce principale en deux parties distinctes, puisque les panneaux fixes obturent quasiment toute la section, quel que soit l'état d'ouverture de la cloison amovible. Il s'agit plutôt d'une porte telle qu'existant.

Alternativement, on connaît le document EP 2 942 268, qui propose une cloison avec boudins gonflables pour séparer des soutes. Une telle solution est difficilement applicable dans une cabine, pour des raisons de praticité et d'espace à optimiser.

Il n'existe ainsi pas de système de cloisonnement permettant d'obtenir soit une cabine de volume maximum, soit deux sous-parties intégralement séparées.

PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention proposée ici consiste en une cloison escamotable qui obture intégralement la cabine lorsqu'elle est déployée (position ouverte) et qui minimise la section occupée lorsqu'elle est repliée.

Pour cela, l'invention propose un dispositif de cloisonnement escamotable pour une cabine d'aéronef caractérisé en ce qu'il comprend: - un boîtier comprenant un réceptacle, délimitant un passage définissant un axe de circulation à l'intérieur d'une cabine, au moins trois panneaux montés mobiles en translation transversalement à l'axe de circulation par rapport au boîtier entre : - une position escamotée dans laquelle les trois panneaux sont logés à l'intérieur du réceptacle, et - une position déployée dans laquelle les trois panneaux sont situés hors du réceptacle et forment une cloison, dans lequel : - Le premier panneau est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du réceptacle selon une première direction à l'aide de premiers moyens de liaisons. - Le deuxième panneau est configuré pour être dépiaçabie dans ie proiongement du réceptacie seion une deuxième direction à i'aide de seconds moyens de iiaisons, ia deuxième direction étant orthogonaie à ia première direction, - Le troisième panneau est configuré pour être dépiaçabie, à i'aide de troisièmes moyens de iiaison, dans ie proiongement du deuxième panneau seion ia première direction et dans ie proiongement du premier panneau seion ia deuxième direction. L'invention peut comprendre ies caractéristiques suivantes, prises seuies ou en combinaison : - ies premiers moyens de iiaison sont montés entre ie boitier et ie premier panneau, - ies deuxièmes moyens de iiaison sont montés entre le boitier et le deuxième panneau, - ies troisièmes moyens de iiaison sont montés entre le premier panneau et ie troisième panneau d'une part, et entre le deuxième panneau et le troisième panneau d'autre part, - le boitier comprend en outre un flanc situé du côté opposé où sort le deuxième panneau, ledit flanc étant configuré pour venir au contact du fuselage, préférablement pour épouser sa forme, - le boitier comprend outre une flanc, situé du côté opposé où sort le deuxième panneau, le flanc s'étendant selon la première direction au-delà du réceptacle, les premiers moyens de liaison étant en outre montés entre ladite flanc et le premier panneau, - le dispositif comprend un quatrième et un cinquième panneau montés mobiles en translation transversalement à l'axe de circulation par rapport au boitier entre : la position escamotée dans laquelle les deux panneaux sont logés à l'intérieur réceptacle, et une position déployée dans laquelle les deux panneaux sont situés hors du réceptacle et forment une cloison de superficie supérieure à la cloison définie par les premier, deuxième et troisième panneaux. dans lequel :

Le quatrième panneau est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du deuxième panneau selon la deuxième première direction à l'aide de quatrièmes moyens de liaisons.

Le cinquième panneau est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du troisième panneau selon la deuxième direction à l'aide de cinquièmes moyens de liaisons, - lequel les quatrièmes moyens de liaison sont montés entre le deuxième panneau et le quatrième panneau et les cinquièmes moyens de liaison sont montés entre le troisième panneau et le cinquième panneau, - les moyens de liaison comprennent des glissières à chariots, - des moyens de déploiement permettent le déploiement des panneaux depuis la position escamotée vers la position déployée, - les moyens de déploiement sont connectés au boitier et au premier panneau, et dans lequel le premier panneau entraine les autres panneaux en translation, - les moyens de déploiement comprennent un moteur électrique et une vis-à-bille, ou un vérin hydraulique ou un vérin à gaz, - en position déployée les panneaux se recouvrent partiellement selon la direction de circulation, - le dispositif comprend en outre une glissière orientée de biais par rapport aux premières et deuxièmes directions, la dite glissière permettant de transmettre un mouvement de translation selon une direction parmi les première et deuxième directions en mouvement de translation selon l'autre direction, préférablement de la première direction vers la deuxième, - la glissière est configurée pour entrainer directement le cinquième panneau selon la deuxième direction, le cinquième panneau étant entrainé selon la première direction par le premier panneau, et le cinquième panneau étant configuré pour entrainer selon la deuxième direction le troisième panneau. - la glissière comprend une partie fixe solidaire du boîtier et une partie mobile solidaire du cinquième panneau, - les moyens de déploiement comprennent des moyens de déploiement retardés, de sorte que le déploiement des quatrième et cinquième panneaux selon la deuxième direction à partir respectivement de deuxième et troisième panneaux s'effectue strictement après le début du déploiement des trois premiers panneaux, préférablement après 75% du déploiement selon la deuxième direction des deuxièmes et troisième panneaux, - lequel les moyens de déploiement retardé comprennent un crochet monté à rotation sur le troisième panneau, un galet solidaire en rotation du crochet, une gâche montée sur le cinquième panneau et adaptée pour s'engager avec le crochet, une came montée sur le premier panneau, dans lequel le galet peut venir rouler sur la came afin de déverrouiller le crochet de la gâche au cours de la translation du troisième panneau selon la deuxième direction, - au moins deux des panneaux comprennent deux plaques parallèles solidaires et espacées l'une de l'autre, de sorte qu'un volume entre les deux plaques est défini pour accueillir un autre panneau au moins en position escamotée, - le réceptacle a une forme parallélépidique, - le réceptacle comprend au moins deux volets mobiles entre une position fermée lorsque le dispositif est en position escamotée et une position ouverte lorsque le dispositif n'est pas en position escamotée, les deux volets permettant de fermer le réceptacle lorsqu'en position escamotée, - le dispositif est configuré pour se déployer sans moyen de guidage sur le fuselage et/ou plancher de l'aéronef et/ou pour être monté sans moyens d'attache des panneaux au plancher et/ou fuselage. L'invention propose aussi une cabine d'aéronef comprenant un plancher, un fuselage, un dispositif tel que décrit précédemment, dans lequel le boitier, et le fuselage définissent une voie de circulation associée à une direction de circulation, dans lequel la largeur du réceptacle est inférieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine, de sorte que la voie de circulation soit supérieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine, et dans lequel le dispositif, lorsqu'on position déployé, vient au contact du fuselage afin de former une cloison obstruant une section de la cabine. L'Invention propose aussi une cabine d'aéronef comprenant un planche, un fuselage, et deux dispositifs tel que décrits précédemment et disposés en vis-à-vis, dans lequel les boîtiers définissent une voie de circulation associée à une direction de circulation, dans lequel la largeur des réceptacles est inférieure à la moitié de la largeur de la cabine, de sorte que la voie de circulation soit supérieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine, et dans lequel les panneaux des dispositifs, lorsqu'on position déployée, viennent au contact les uns des autres afin de former une cloison obstruant une section de la cabine.

Avantageusement, le fuselage et/ou le plancher de la cabine de l'aéronef ne comprennent aucun moyen de guidage pour le déploiement du dispositif et/ou aucun moyen de fixation pour fixer les panneaux au fuselage et/ou au plancher, en particulier en position déployée.

Enfin, l'invention propose aussi un procédé de séparation d'une cabine tel que décrite précédemment ou d'une cabine à l'aide d'un dispositif tel que décrit précédemment, ledit procédé comprenant une étape de déploiement du dispositif et/ou une étape d'escamotage du dispositif.

PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels : - La figure 1, déjà présentée, schématise la section d'un aéronef, - Les figures 2a et 2b schématisent un mode de réalisation de l'invention, avec trois panneaux, - Les figures 3a et 3b illustrent une vue en trois dimensions d'un mode de réalisation de l'invention, avec cinq panneaux, - La figure 4 illustre une vue plan d'un mode de réalisation de l'invention dans une position escamotée, - Les figures 5a et 5b illustrent deux vues plan, d'un mode de réalisation de l'invention dans une position déployée, - Les figures 6a, 6b, 6c et 6d illustrent un mode de réalisation mécanique et trois modes de réalisation électrique des moyens de déploiement de l'invention, - Les figures 7a, 7b et 7c illustrent un mode de réalisation de la glissière, - Les figures 8a et 8b illustrent un mode de réalisation des moyens de déploiement retardés, - Les figures 9a et 9b illustrent un mode de réalisation dans lequel deux dispositifs conformes à l'invention sont placés en vis-à-vis pour générer une cloison d'une dimension supérieure.

DESCRIPTION DETAILLEE

En référence aux figures 2 à 5b, un dispositif de cloisonnement escamotable 50 faisant office d'élément de séparation d'une cabine Vc d'aéronef 10 telle que décrite en introduction va être décrit. Ce dispositif est destiné à être installé à l'intérieur du fuselage 12 de l'aéronef 10, entre le fuselage 12 et un plancher 14, pour compartimenter la cabine Vc en deux parties Vcl et Vc2.

On définit une direction longitudinale (ou direction X), qui correspond à la direction principale d'extension du fuselage, une direction latérale (ou direction Y), qui correspond à une direction horizontale lorsque l'aéronef est au sol, une direction de hauteur (ou direction Z), qui correspond à une direction verticale lorsque l'aéronef est au sol. Ces trois directions sont orthogonales entre elles et forment un trièdre.

On définit, en référence à la figure 5, selon une direction transversale à la direction longitudinale, une section de cabine. La largeur Le de la cabine est définie, pour chaque hauteur le long de la direction de hauteur, comme la distance entre les deux parois du fuselage selon la direction latérale. On définit en outre la hauteur Hc de la cabine Vc, qui est la distance maximum selon la direction de hauteur entre le plancher et le fuselage.

Le dispositif de cloisonnement escamotable 50 comprend un boitier 60, qui délimite un passage définissant une voie de circulation selon un axe de circulation C à l'intérieur de la cabine Vc. L'axe de circulation C est généralement parallèle à la direction longitudinale. Le boitier 60 comprend lui-même un réceptacle 65, sensiblement creux et apte à loger des éléments.

Comme illustré en figures 2 à 5b, le dispositif 50 comprend en outre trois panneaux 100, 200, 300 montés mobiles en translation par rapport au boitier 60. Les translations se font transversalement T à l'axe de circulation C, c'est-à-dire dans un ou plusieurs plans, parallèles entre eux, et orthogonaux à l'axe de circulation C. Dans un mode de réalisation préférentiel, aucune rotation des trois panneaux 100, 200, 300 n'est permise (au jeu près).

Le dispositif 50 comprend une position escamotée dans lequel les trois panneaux 100, 200, 300 sont logés à l'intérieur du réceptacle 65. Par « logés », on entend logés intégralement, c'est-à-dire qu'aucun panneau ne s'étend hors du volume défini par le réceptacle 65. Les figures 2a, 3a et 4 représentent cette position.

La largeur Lr du réceptacle 65 est égale ou inférieure à la moitié de la largeur de la cabine Le. Le réceptacle 65 est positionné dans un coin inférieur d'une section de la cabine Vc, de sorte qu'il ne dépasse pas le milieu de la largeur de la cabine Vc. La voie de circulation définie par l'axe de circulation C peut ainsi être décalée transversalement par rapport à un plan médian du fuselage.

La hauteur Hr du réceptacle 65 est strictement inférieure à la hauteur Hc de la cabine Vc. Préférablement, la hauteur Hr est inférieur à 60% à la hauteur Hc de la cabine Vc, et encore préférablement 50%. Ainsi, en position escamotée, la visibilité à l'intérieur de la cabine Vc est faiblement affectée, voir aucunement affectée à hauteur d'homme ou de siège. Plus généralement, la hauteur Hr est fonction de la configuration de la cabine.

Le dispositif 50 comprend une position déployée dans lequel les trois panneaux 100, 200, 300 sont situés hors du réceptacle 65 et forment une cloison 52. Les figures 2b, 3b, 5a et 5b représentent cette position.

On parle ainsi de cloison escamotable 52, du fait du repliement des panneaux au sein du réceptacle 65.

Entre la position escamotée et la position déployée se trouve une infinité de positions dites « en cours de déploiement », pour lesquelles les panneaux sont plus ou moins déployés. On pourra se référer à l'ensemble des positions non-escamotées, pour plus de clarté.

Le premier panneau 100 est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du réceptacle 65 selon une première direction XI à l'aide de premiers moyens de liaisons 110. La première direction XI correspond à la direction de hauteur. En d'autres termes, le premier panneau 100 est mobile en translation verticalement au-dessus du réceptacle 65.

Les premiers moyens de liaison 110 sont montés entre le boitier 60 et le premier panneau 100. Il s'agit typiquement de liaisons glissières.

Le deuxième panneau 200 est configuré pour se déplacer dans le prolongement réceptacle 65 selon une deuxième direction X2 à l'aide de seconds moyens de liaisons 120. La deuxième direction X2 est orthogonale à la première direction XI et correspond à la direction latérale. En d'autres termes, le deuxième panneau 200 est mobile en translation latéralement à partir du réceptacle 65.

Les deuxièmes moyens de liaison sont montés entre le boitier 60 et le deuxième panneau 200. Il s'agit typiquement de liaisons glissières. Ces glissières servent avantageusement uniquement à guider, et non pas à porter le deuxième panneau 200. Des patins sont alors prévus pour favoriser le glissement sur le plancher 14.

Le troisième panneau 300 est configuré pour se déplacer, à l'aide de troisièmes moyens de liaison 310, dans le prolongement du deuxième panneau 200 selon la première direction XI et dans le prolongement du premier panneau 100 selon la deuxième direction X2. En d'autres termes, le troisième panneau 300, une fois déployé, se situe au-dessus du deuxième panneau 200 et à côté du premier panneau 100. Préférablement, leurs bords extrêmes sont globalement alignés.

Dans un mode de réalisation préférentiel, plus stable et plus fiable, qui sera détaillé par la suite, les troisièmes moyens de liaison 310 sont montés entre le premier panneau 100 et le troisième panneau 300 d'une part, ces moyens étant référencés 312, et le deuxième panneau 200 et le troisième panneau 300 d'autre part, ces moyens étant référencés 314. Les troisièmes moyens de liaison 310 comprennent typiquement de deux liaisons glissières 312, 314 disposées orthogonalement.

Dans un mode de réalisation, les glissières peuvent transmettre un effort dans les directions orthogonales à leur direction de glissement.

En outre, ces glissières peuvent comprendre des butées de fin de course, pour limiter les déplacements relatifs des éléments les uns par rapport aux autres.

Par liaison glissière, on entend un système comprenant une partie fixe et une partie mobile, la partie mobile étant guidée en translation par la partie fixe. Préférablement, les glissières définies dans la description sont des glissières, c'est-à-dire qu'elle n'autorise, au jeu près nécessaire pour un bon déploiement, que la translation selon une seule direction.

La figure 5b illustre un mode de réalisation.

Dans un mode de réalisation, le boitier 60 comprend un flanc 70, sous forme d'une pièce solidaire, ou bien partie intégrante, du réceptacle 65 (voir figures 2a à 5b). Ce flanc 70 est situé du côté opposée à partir duquel se déploie le deuxième panneau 200. Lorsque le dispositif est installé dans l'aéronef et déployé, il y a selon la direction latérale l'agencement suivant (dans un sens ou dans l'autre) : le fuselage 12, le flanc 70, le réceptacle 60, le deuxième panneau 200 et le fuselage 12. Le flanc 70 s'étend selon la direction de hauteur (ie. selon la première direction) au-delà du réceptacle 60. Le flanc 70, par son galbe, épouse la forme du fuselage généralement galbée lui-aussi, ce qui permet d'étanchéifier la cloison. En outre, cela évite de devoir modifier la forme du réceptacle 65 en fonction des aéronefs : la forme du fuselage est prise en compte uniquement au niveau de le flanc 70, et non pas au niveau du réceptacle 65. En l'absence de flanc 70, un panneau guillotine (non représenté sur les figures) peut être prévu pour obturer l'espace entre le boitier 60 et le fuselage 12. Ce panneau guillotine peut être monté à rotation par rapport au premier panneau 100 et/ou le boitier 60.

Le flanc 70 sert aussi à porter les premiers moyens de fixation 110 du premier panneau 100. Le guidage est ainsi assuré sur une plus longue partie du panneau 100, ce qui améliore la fiabilité du système. En effet, dans un mode de réalisation préférentiel, la force permettant de provoquer le mouvement de l'ensemble des panneaux transite par le premier panneau 100 : il est préférable que sa structure soit robuste.

Dans un mode de réalisation particulier illustré sur les figures 3a à 5b, le dispositif de cloisonnement escamotable 50 comprend deux panneaux additionnels : un quatrième panneau 400 et un cinquième panneau 500, tous deux montés mobiles en translation par rapport au boîtier 60. D'une façon similaire aux trois premiers panneaux 100, 200, 300, les translations se font transversalement à l'axe de circulation C.

Dans la position escamotée, les deux panneaux 400, 500 sont eux-aussi logés à l'intérieur du réceptacle 65. En position déployée, les deux panneaux 400, 500 sont eux-aussi situés hors du réceptacle 65 et contribuent à former, avec les trois premiers panneaux 100, 200, 300 une cloison 52 de surface plus importante (à dimensions de panneaux égales entre les deux modes de réalisation).

Dans un mode de réalisation préférentiel, aucune rotation des quatrièmes et cinquièmes panneaux 400, 500 n'est permise (au jeu près).

Le quatrième panneau 400 est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du deuxième panneau 200 selon la deuxième direction X2 à l'aide de quatrièmes moyens de liaisons 410. En d'autres termes, le quatrième panneau 400 est mobile en translation latéralement par rapport au deuxième panneau 200.

Les quatrièmes moyens de liaison 410 sont montés entre le deuxième panneau 200 et le premier panneau 100. Il s'agit typiquement de liaisons glissières.

Le cinquième panneau 500 est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du troisième panneau 300 selon la deuxième direction X2 à l'aide de cinquièmes moyens de liaisons 510. En d'autres termes, le cinquième panneau 500 est mobile en translation latéralement par rapport au troisième panneau 300.

Les cinquièmes moyens de liaison 510 sont montés entre le troisième panneau 300 et le cinquième panneau 500, et aussi entre le quatrième panneau 400 et le cinquième panneau 500. Il s'agit typiquement de liaisons glissières.

Lorsque déployé, on a les deux agencements suivants selon des directions latérales à des hauteurs différentes : fuselage 12, flanc 70 le cas échéant, réceptacle 65, deuxième panneau 200, quatrième panneau 400, fuselage 12 d'une part, et fuselage 12, flanc 70 le cas échéant, premier panneau 100, troisième panneau 300, cinquième panneau 500, fuselage 12 d'autre part. Il n'y a donc pas de battant fixe (fuselage excepté) en regard du réceptacle 65 pour compléter la cloison 52, à l'inverse de l'art antérieur cité en introduction. Le dégagement de la vue à l'intérieur de la cabine Vc s'en trouve grandement amélioré.

Dans un mode de réalisation, les liaisons glissières définies précédemment sont réalisées à l'aide de glissières à chariot : un rail 110a, 210a, 210a, 312a, 314a, 410a, 510a est fixé sur une pièce tandis que des roues 110b, 210b, 210b, 312b, 314b 410b, 510b fixées à l'autre pièce peuvent rouler sur le rail. Les chariots autorisent un mouvement même en présent de fortes contraintes d'arcboutement. En outre, ces liaisons chariots présentent un certain jeu qui permet de fluidifier le déploiement.

Chaque panneau parmi les trois premiers 100, 200, 300 est préférablement formé par deux plaques PI, P2 parallèles solidaires et espacées l'une de l'autre (voir figure 3b). Cet espacement permet d'accueillir un autre panneau. En particulier, le premier panneau 100 reçoit entre ses deux plaques, le deuxième panneau 200, qui reçoit entre ses deux plaques le troisième panneau 300. En pratique, l'agencement des deux panneaux additionnels 400, 500 autorise plus de liberté : dans une variante, les deux panneaux sont adjacents au sein du troisième panneau 300 (en position escamotée ou repliée). Ils peuvent alors être formés d'une seule plaque. Dans une autre variante, préférée, un des deux panneaux (typiquement le quatrième 400) est accueilli entre les deux plaques de l'autre (le cinquième 500). Il n'a pas alors besoin d'être composé de deux plaques, ainsi que cela est représenté pour le panneau 400 sur la figure 3b. L'intérêt des panneaux additionnels 400, 500 réside dans le fait qu'ils permettent de diminuer la largeur du réceptacle 65. En effet, si Γοη souhaiter cloisonner la cabine Vc, il est nécessaire que les panneaux atteignent le fuselage 12 en partie latérale. Or, les panneaux doivent être contenus intégralement dans le réceptacle 65. Par conséquent, plus il y a de panneaux mobiles selon la direction latérale, et plus ils auront chacun une largeur faible, et plus largeur du réceptacle 65 pourra être réduite. En outre, à cause du recouvrement partiel (voir ci-dessous), le déploiement autorisé par le deuxième panneau 200 n'est pas égal au double de la largeur du réceptacle. Par conséquent, les quatrième et cinquième panneaux 400, 500 viennent compléter la cloison pour qu'elle épouse la forme du fuselage.

Pour que les panneaux 100, 200, 300, 400, 500 soient maintenus en place et que les glissières assurent leur rôle de maintien, les panneaux sont partiellement superposés dans la direction longitudinale, même une fois déployés (voir figures 3b et 5b). Ce recouvrement partiel dépend des contraintes de poids, de dimensions, et de robustesse que l'on souhaite. Plus les recouvrements sont importants et plus la largeur Lr du réceptacle 65 sera importante. Or, on souhaite minimiser le volume occupé, par conséquent, il est préférable de limiter ces recouvrements.

Afin d'éviter que les panneaux ne s'entrechoquent selon la direction X, des patins ou amortisseurs 40 sont disposés entre les différents panneaux (voir figure 5b).

Des moyens de déploiement 80 sont prévus pour permettent le déploiement des panneaux depuis la position escamotée vers la position déployée (voir figure 6). Ces moyens de déploiement 80 assistent un opérateur au déploiement, dans la mesure où l'opérateur n'a pas à fournir lui-même l'énergie nécessaire au déploiement. En l'absence des moyens de déploiement, la cinématique du dispositif étant la même, le déploiement peut être effectué à la force du bras.

Dans un premier mode de réalisation, le déploiement est entière mécanique, dans le sens où il ne nécessite pas d'alimentation électrique et les moyens de déploiement 80 sont mécaniques.

Dans un deuxième mode de réalisation, le déploiement est électrique et les moyens de déploiement 80 sont électro-mécaniques.

Pour le premier mode de réalisation (représenté en figure 6a), un vérin à gaz 81 est agencé au sein du boîtier 60. Le vérin à gaz provoque la translation des différents panneaux. Plusieurs variantes sont possibles. Préférablement, le vérin à gaz 81 comprend deux sous-vérins 81a, 81b agencés en série pour doubler la course.

Dans une première variante, le vérin est solidaire d'une part du boitier 60 et d'autre part du premier panneau 100. Le panneau 100 entraine ensuite en translation les autres panneaux 200, 300, 400, 500.

Toutefois, la translation du troisième du cinquième panneau 300, 500 dans la deuxième direction X2 se fait par entrainement direct des glissières des troisièmes et cinquièmes moyens de liaison 310, 510 : en effet, étant des glissières autorisant la translation selon la deuxième direction X2, elles transmettent intégralement le mouvement dans des directions orthogonales (dont la première direction XI).

Afin de pouvoir convertir la translation du premier panneau 100 selon la première direction XI en translation selon la deuxième direction X2, une glissière 90 orientée en biais par rapport auxdites directions XI, X2 est prévue (voir figures 4, 5b, 7a à 7c). La glissière est passive, c'est-à-dire qu'elle n'est pas motorisée : elle a pour seule fonction de convertir une translation dans une direction en une translation dans une autre direction.

Par de biais, on entend que la glissière 90 forme un angle strictement compris entre 0 et 90° par rapport aux directions XI et X2. Préférablement, pour favoriser la translation, la glissière a un angle compris entre 30 et 60°, préférablement 40 et 50°, et préférablement égal à 45°. En pratique, remplacement final des panneaux 300 ou 500 déterminent l'angle dont on a besoin.

La glissière 90 sera détaillée par la suite.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la partie fixe de la glissière 90 est solidaire du boitier 60 (plus précisément du réceptacle 65) et la partie mobile est solidaire du troisième panneau 300 dans le cas du mode de réalisation avec les trois panneaux 100, 200, 300 et solidaire du cinquième panneau 500 dans le cas du mode de réalisation avec les cinq panneaux 100, 200, 300, 400, 500.

La liste ci-dessous récapitule la cinématique globale, dans le cas d'un dispositif à trois panneaux : - Le panneau 100 entraine le panneau 300 selon XI, - Le panneau 100 entraine, grâce à la glissière 90, le panneau 300 selon X2, - Le panneau 300 entraine le panneau 200 selon X2.

La liste ci-dessous récapitule la cinématique globale, dans le cas d'un dispositif à cinq panneaux : - Le panneau 100 entraine le panneau 300 selon XI, - Le panneau 300 entraine le panneau 500 selon XI, - Le panneau 100 entraine, grâce à la glissière 90, le panneau 500 selon X2, - Le panneau 500 entraîne les panneaux 300 et 400 selon X2, - Le panneau 300 entraîne le panneau 200 selon X2.

En effet, les liaisons glissières des moyens de liaison 310, 410, 510 permettent de transmettre des efforts orthogonalement à l'axe de glissement : par exemple, les cinquièmes moyens de liaison 510 permettent la translation selon la première direction XI du troisième panneau 300, et les troisièmes moyens de liaison 310 entre les panneaux 200 et 300 permettent sa translation selon la deuxième direction X2.

Alternativement, ladite partie mobile de la glissière 90 peut être solidaire du deuxième panneau 200, et, le cas échéant du quatrième panneau 400.

Dans ce cas, la translation selon la deuxième direction X2 du troisième panneau 300 peut être effectuée grâce à l'autre glissière des troisièmes moyens de liaison 310, qui permet au deuxième panneau 200 d'entrainer le troisième panneau 300 en translation selon X2.

Dans cette variante, le vérin à gaz 81 est orienté selon la première direction XI. Il est préférablement logé dans l'flanc 70.

Le repliement s'effectue en appuyant sur le premier panneau 100 dans la première direction, de sorte que la cinématique inverse se fasse. Pour cela, dans le cas de moyens de déploiement 80 mécaniques, une poignée 102 définie par une ouverture est prévue dans le panneau. La poignée 102 se situe en position supérieure, afin de pouvoir replier intégralement le dispositif. Une ouverture 68, dans une des faces du réceptacle 65 est prévue, de façon complémentaire, pour pouvoir accéder à la poignée 102.

Dans une autre variante, le vérin à gaz 81 est remplacé par un vérin hydraulique, qui peut aussi être placé dans le flanc 70.

Dans ces deux variantes (vérin à gaz et vérin hydraulique), le premier panneau 100 peut être détachable du vérin, afin de permettre de replier le dispositif 50 en position escamotée, même si le vérin se bloque.

Le second mode de réalisation est similaire au premier, sauf que le vérin à gaz 81 est remplacé par une vis à bille 82, entraînée par un moteur électrique 83 (voir figures 4, 5b et 6b, 6c, 6d). Le moteur électrique 83, pour des raisons de place, peut être orienté selon l'axe longitudinal. Un joint de cardan 84a (figure 6b), et/ou un renvoi d'angle (figure 6c) permet alors de connecter le moteur 83 à la vis à bille 82. Le moteur 83 peut être attaché à l'flanc 70. Un ou plusieurs interrupteurs 31, 32 (voir figure 4) permettent d'actionner le déploiement et, ou respectivement, le repliement du dispositif de cloisonnement escamotable 50.

Alternativement, comme illustré en figure 6c, le moteur 83 peut être disposé selon la direction Z, avec par exemple avec un système de courroie 84c (crantée, trapézoïdale, etc.) qui commande la translation du premier panneau 100.

Le fonctionnement du moteur 83 en sens inverse provoque le repli en position escamotée du dispositif. La vis à bille 82 a un fonctionnement inversible, de sorte qu'en cas de panne et en l'absence d'alimentation électrique, les panneaux se replient sous leur propre poids. L'opérateur n'a plus qu'à finaliser le repliement en position escamotée. Alternativement, le moteur est débrayable, par exemple par une action mécanique, pour obtenir un effet similaire.

Afin de garder le contrôle manuel du dispositif, la poignée 102 peut quand même être prévue.

La glissière 90 est implémentable quel que soit le type de moyens de déploiement 80 décrits précédemment, et même en l'absence de moyens de déploiement 80. Elle contribue à faire fonctionner la cinématique du dispositif 50.

Dans un mode de réalisation préférentiel illustré en figures 7a à 7c, la glissière 90 est préférablement de type télescopique, c'est-à-dire qu'elle comprend au moins deux bras 91, 92 qui se télescopent entre eux pour se replier. Le premier bras 91 comprend une partie de fixation 91a est solidaire d'un socle 91b. Le socle 91b est soit le boitier 60, soit solidaire du boitier 60. Des roulements R permettent d'assurer la translation des bras en limitant les frottements. Les figures 7a à 7c illustrent une glissière avec trois bras 91, 92, 93.

Dans le mode de réalisation avec les cinq panneaux 100, 200, 300, 400, 500, qui induisent des contraintes d'arc-boutement importantes au niveau du cinquième panneau 500, un rail 94 est monté au niveau du bras 93 à l'aide d'un élément de fixation 94a. Le rail 94 permet de guider un chariot 95 pour faire une liaison de type chariot entre ies panneaux 300 et 500, pour des problématiques de course de dépioiement.

Dans d'autres variantes, plusieurs glissières motorisées sont prévues pour commande chaque panneau, ou chaque groupe de panneaux.

Afin d'éviter des effets d'arcboutement dû au poids des quatrièmes et cinquièmes panneaux 400, 500, il est avantageux de prévoir des moyens de déploiement retardés 96 pour que le déploiement seion ia deuxième direction X2 des panneaux additionnels 400, 500 se fasse strictement après le début du déploiement des autres. Ces moyens de dépioiement retardés 96 assurent que la glissière 90 entraine en transiation le troisième panneau 300 dès le début du déploiement, et n'entraine pas uniquement le cinquième panneau 500, qui, une fois en butée, entraînerait à son tour le troisième panneau 300. Un arc-boutement se produirait dans ce cas et bloquerait le mécanisme.

Avec ces moyens 96, en début de déploiement, les panneaux 300 et 500 sont solidaires en translation, de sorte que la glissière 90 entraîne simultanément les panneaux 300 et 500. Ainsi, le troisième panneau 300 se déploie du premier panneau 100 conjointement avec le cinquième panneau 500, mais avant que le cinquième panneau 500 ne se déploie à partir du troisième panneau 300. Une fois le troisième panneau 300 partiellement déployé (au moins environ 30% de la course), les moyens 96 déclenchent le déploiement du cinquième panneau 500 depuis le troisième panneau 300.

Du fait de l'agencement des panneaux décrits, on rappelle que le déploiement du cinquième panneau 500 détermine aussi le déploiement du quatrième panneau 400 selon la première direction XI. A cette fin, les moyens de déploiement retardés 96 comprennent un système à came, ou à aimant.

Le système à aimant consiste en deux aimants qui maintiennent les panneaux 300 et 500 solidaires entre eux tant qu'un certain effort n'est pas exercé. Au-delà, les aimants se désolidarisent, ce qui autorise le déploiement du panneau 500 à partir du panneau 300. Typiquement cet effort est atteint après que 30% de la course de déploiement du troisième panneau 300 est atteinte.

Le système à came 97, 98, représenté en figures 8a et 8b, consiste en un crochet 98a, monté sur le troisième panneau 300, qui peut s'enclencher et de désenclencher d'une gâche 97 montée sur le cinquième panneau 500.

Le crochet 98a est monté à rotation par rapport au troisième panneau 300. Un galet 98b, relié par une tige 98c au crochet 98a au niveau de son point de rotation, roule dans une ouverture 98d formée dans le troisième panneau 300.

Une came 99, sur laquelle peut venir rouler le galet 98b lors de la translation selon la première direction XI, est disposée sur le premier panneau 100. Cette came 99 permet de provoquer le déplacement du galet 98b dans l'ouverture 98d, qui provoque la rotation du crochet 98a. L'ouverture 98d a par exemple la forme d'un arc de cercle et la came 99 est inclinée par rapport à la deuxième direction X2. Cette rotation permet de libérer le crochet 98a de la gâche 97.

Des moyens de rappel 98e, par exemple un ressort, tendent à maintenir le crochet en position fermée. La gâche 97 comprend une surface inclinée 97a qui permet le réenclenchement du crochet 98a par simple glissement sur ladite surface puis par enclenchement, notamment grâce aux moyens de rappel 98e.

Ces moyens de déploiement retardés 96 sont agencés de la façon suivante : la gâche 97 se situe en partie interne du cinquième panneau 500, le crochet se situe en partie interne du troisième panneau 300, la came 99 se situe en partie externe du premier panneau 100. Par interne, respectivement externe, on signifie la partie située le plus proche, respectivement éloignée, du boîtier en position déployée.

Ainsi, en position escamotée, comme représenté en figure 8a, le crochet 98 est enclenché dans la gâche 97 et la came 99 leur est éloignée. Lors du déploiement, le premier panneau 100 est entrainé vers la première direction XI et la glissière 90 convertit cette translation vers la deuxième direction X2 : le cinquième panneau 500 est donc entrainé vers la deuxième direction. Du fait de l'engagement des moyens retardés 96, le cinquième et le troisième panneau 500, 300 se déplacent selon la deuxième direction X2 en même temps et coulissent par rapport au premier panneau 100. Lorsque le déploiement du troisième panneau 300 est quasiment terminé (plus de 80%), le galet 98d finit par entrer en contact avec la came 99 et provoque la rotation du crochet 98 qui désolidarise les panneaux 300 et 500. La glissière 90 peut alors continuer d'entrainer le cinquième panneau 500 jusqu'à sa position déployée.

On rappelle que tous ces mouvements s'effectuent en simultané d'une translation selon la première direction XI.

Le dispositif, en position replié ou escamoté, obstrue significativement moins le champ de vision dans la cabine Vc, comparativement à l'art antérieur présenté en introduction. Le ratio surface obstruée lorsque escamoté sur surface obstruée lorsque déployé, dans un plan de section, est inférieur à 40% et préférablement 30%. Les figures 3b, 4, 5a, 5b illustrent un ratio de 30%.

Pour permettre au réceptacle 65 de prendre la forme d'une boite fermée et aussi pour permettre aux panneaux de sortir, le réceptacle 65 comprend deux volets mobiles 66, 67 sur les deux faces par lesquelles sortent les panneaux (voir figures 3a, 3b, 5a). Préférablement, les deux volets mobiles 66, 67 constituent eux-mêmes les faces du réceptacle.

Les volets 66, 67 sont chacun montés avec des charnières et s'ouvrent à la manière d'un clapet entre une position fermée et une position ouverte. En position fermée, le réceptacle 65 est clos. En position ouverte, ies voiets 66, 67 s'étendent dans ie prolongement de ia face adjacente du côté des charnières. Préférabiement, des moyens de rappeis, comme des ressorts ou autres en fonction du type de charnière, permettent de fermer automatiquement ies voiets 66, 67 iorsque ia cioison est escamotée.

Un voiet 71 simiiaire est simiiairement prévu sur i'fianc 70, pour iibérer ia giissière que doit suivre ie premier panneau 100. Dans un mode de réaiisation, ce voiet 71 est piioté en ouverture par un moteur indépendant (non représenté sur ies figures), qui s'actionne préaiabiement aux moyens de dépioiements 80. En effet, ie voiet 71, en position fermée, bioque ie dépioiement du dispositif. li permet ainsi de définir un mécanisme de verrouiiiage de sécurité. En i'absence de flanc 70 et de volet 71, le mécanisme de verrouiiiage peut être monté sur un autre voiet, qui bioquera de ia même façon ia transiation.

Le mécanisme de verrouiiiage peut prendre la forme de loquet ou verrou mécanique, qui bioquent ies translations des panneaux.

Ainsi, préaiabiement au déclenchement des moyens de déploiement 80, il faut ouvrir les volets 66, 67, 71.

Les liaisons glissière 110, 210, 310, 410, 510 définies pour les moyens de liaison peuvent être doublées, pour davantage de robustesse.

Dans un mode de réalisation, le dispositif tel que décrit ici est associé à des éléments de cabine (meuble, etc.).

Comme représenté en figure 9a et 9b, l'invention présentée ici s'applique aussi aux aéronefs de dimensions supérieures. Il suffit en effet de placer deux dispositifs 50 en vis-à-vis, sur chaque bord du fuselage 12. La voie de circulation est alors définie par l'espace entre les deux boîtiers 60, et elle peut être centrée par rapport à un plan médian de l'aéronef. En position escamotée, on voit deux boîtiers 60 de part et d'autre, et en position déployée, les panneaux 400, 500 de chaque dispositif 50 viennent en contact l'un de l'autre.

On comprend bien que la largeur du boîtier est alors inférieure à la moitié de la largeur du fuselage, voire inférieure à 25%.

Une telle configuration permet de garder une bonne visibilité au sein de la cabine lorsque les dispositifs 50 sont escamotés, tout en obturant complètement la visibilité lorsque les dispositifs 50 sont déployés.

Par ailleurs, si besoin, un seul dispositif 50 peut être déployé.

Les deux dispositifs 50 peuvent avoir des dimensionnements différents, notamment matière de largeur déployée, en fonction du cahier des charges.

Le réceptacle 65 se présente préférablement sous la forme d'un parallélépipède rectangle. Selon la configuration de l'aéronef, sa largeur peut être de l'ordre de grandeur de la moitié de celle de l'aéronef, sa hauteur est de l'ordre de grandeur de la moitié de celle de l'aéronef, et sa profondeur (i.e. sa dimension le long de la voie de circulation) est de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, afin d'avoir suffisamment d'espace pour accueillir tous les panneaux à l'intérieur. Selon les besoins, la forme du réceptacle 65 peut varier, mais sa fonction première reste de pouvoir accueillir tous les panneaux.

Dans le mode de réalisation avec deux dispositifs 50 en vis-à-vis, la largeur du boitier 60 est largement inférieure à la largeur de l'aéronef.

Le dispositif 50 décrit ici ne nécessite aucun moyen de guidage sur le plancher 14 ou le fuselage 12 de l'aéronef. En outre, le dispositif 50 ne nécessite aucun moyen d'attache des panneaux 100, 200, 300, 400, 500 au plancher 14 ou fuselage 12.

Cela permet notamment d'augmenter la modularité du dispositif 50 et aussi de simplifier les démarches de certification. En effet, l'aéronef et sa structure ne subissent aucune modification, ni ne nécessite aucune adaptation particulière.

Dans un mode de réalisation particulier, le boîtier 60 est attaché au plancher 14 au niveau de rails de sièges classiquement prévu dans un aéronef ou au niveau de points de charge (« hard points » en anglais) eux-aussi classiquement prévus. La certification peut alors se faire plus simplement, par exemple par équivalence, dans la mesure où le poids du dispositif correspond sensiblement au poids d'un ou deux sièges.

Le boitier 60 peut ainsi être mis à différents endroits de l'aéronef sans difficulté, ce qui lui offre une modularité non permise par les dispositifs de l'art antérieur.

Claims (17)

1. Revendications

   1. Dispositif (50) de cioisonnement escamotabie pour une cabine (Vc) d'aéronef (10) caractérisé en ce qu'ii comprend : - Un boitier (60) comprenant un réceptacie (65), déiimitant un passage définissant un axe de circuiation (C) à i'intérieur d'une cabine (Vc), - au moins trois panneaux (100, 200, 300) montés mobiles en transiation transversaiement (XI, X2) à i'axe de circuiation (C) par rapport au boitier (60) entre : - une position escamotée dans iaqueiie ies trois panneaux (100, 200, 300) sont iogés à i'intérieur du réceptacie (65), et - une position dépioyée dans iaqueiie les trois panneaux (100, 200, 300) sont situés hors du réceptacie (65) et forment une cloison (52), dans iequei : - Le premier panneau (100) est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du réceptacle (65) selon une première direction (XI) à l'aide de premiers moyens de liaisons (110), - Le deuxième panneau (200) est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du réceptacle (65) selon une deuxième direction (X2) à l'aide de seconds moyens de liaisons (120), la deuxième direction (X2) étant orthogonale à la première direction (XI), - Le troisième panneau (300) est configuré pour être déplaçable, à l'aide de troisièmes moyens de liaison (310), dans le prolongement du deuxième panneau (200) selon la première direction (XI) et dans le prolongement du premier panneau (100) selon la deuxième direction (X2).
2. 2. Dispositif (50) selon la revendication 1, dans lequel : - les premiers moyens de liaison (110) sont montés entre le boitier (60) et le premier panneau (100), - les deuxièmes moyens de liaison (210) sont montés entre le boitier (60) et le deuxième panneau (200), - les troisièmes moyens de liaison (310) sont montés entre le premier panneau (100) et le troisième panneau (300) d'une part, et entre le deuxième panneau (200) et le troisième panneau (300) d'autre part.
3. 3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif (50) comprend un quatrième (400) et un cinquième panneau (500) montés mobiles en translation transversalement (XI, X2) à l'axe de circulation (C) par rapport au boîtier (60) entre : - la position escamotée dans laquelle les deux panneaux (400, 500) sont logés à l'intérieur réceptacle (65), et - une position déployée dans laquelle les deux panneaux (400, 500) sont situés hors du réceptacle (65) et forment une cloison de superficie supérieure à la cloison définie par les premier, deuxième et troisième panneaux (100, 200, 300), dans lequel : - Le quatrième panneau (400) est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du deuxième panneau (200) selon la deuxième première direction (XI) à l'aide de quatrièmes moyens de liaisons (410), - Le cinquième panneau (500) est configuré pour être déplaçable dans le prolongement du troisième panneau (300) selon la deuxième direction (X2) à l'aide de cinquièmes moyens de liaisons (510).
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel les quatrièmes moyens de liaison (410) sont montés entre le deuxième panneau (300) et le quatrième panneau (400) et les cinquièmes moyens de liaison (510) sont montés entre le troisième panneau (300) et le cinquième panneau (500).
5. 5. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de liaison (110, 210, 310) comprennent des glissières à chariots.
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel des moyens de déploiement (80) permettent le déploiement des panneaux (100, 200, 300, 400, 500) depuis la position escamotée vers la position déployée.
7. 7. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de déploiement (80) sont connectés au boitier (60) et au premier panneau (100), et dans lequel le premier panneau (100) entraine les autres panneaux (200, 300, 400, 500) en translation.
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une glissière (90) orientée de biais par rapport aux premières et deuxièmes directions (XI, X2), la dite glissière permettant de transmettre un mouvement de translation selon une direction parmi les première et deuxième directions (XI, X2) en mouvement de translation selon l'autre direction (X2, XI), préférablement de la première direction (XI) vers la deuxième (X2).
9. 9. Dispositif selon la revendication précédente en combinaison avec la revendication 4, dans laquelle la glissière (90) est configurée pour entrainer directement le cinquième panneau (500) selon la deuxième direction (X2), le cinquième panneau (500) étant entraîné selon la première direction (XI) par le premier panneau (100), et le cinquième panneau (500) étant configuré pour entrainer selon la deuxième direction (X2) le troisième panneau (300).
10. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 et 7 en combinaison avec la revendication 3, dans lequel les moyens de déploiement (80) comprennent des moyens de déploiement retardés (96), de sorte que le déploiement des quatrième et cinquième panneaux (400, 500) selon la deuxième direction (X2) à partir respectivement de deuxième et troisième panneaux (200, 300) s'effectue strictement après le début du déploiement des trois premiers panneaux (100, 200, 300), préférablement après 75% du déploiement selon la deuxième direction (X2) des deuxièmes et troisième panneaux (200, 300).
11. 11. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de déploiement retardé (96) comprennent un crochet (98) monté à rotation sur le troisième panneau (300), un galet (98d) solidaire en rotation du crochet (99), une gâche (97) montée sur le cinquième panneau (500) et adaptée pour s'engager avec le crochet (98), une came (99) montée sur le premier panneau (100), dans lequel le galet (99) peut venir rouler sur la came (99) afin de déverrouiller le crochet de la gâche (99) au cours de la translation du troisième panneau (300) selon la deuxième direction (X2).
12. 12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le réceptacle (65) comprend au moins deux volets (66, 67) mobiles entre une position fermée lorsque le dispositif est en position escamotée et une position ouverte lorsque le dispositif n'est pas en position escamotée, les deux volets permettant de fermer le réceptacle (65) lorsqu'en position escamotée.
13. 13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, configuré pour se déployer sans moyen de guidage sur le fuselage et/ou plancher de l'aéronef et/ou pour être monté sans moyens d'attache des panneaux (100, 200, 300, 400, 500) au plancher (14) et/ou fuselage (12).
14. 14. Cabine d'aéronef (Vc) comprenant un plancher (14), un fuselage (12), un dispositif (50) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boitier (60) et le fuselage (12) définissent une voie de circulation associée à une direction de circulation (C), dans lequel la largeur (Lr) du réceptacle (60) est inférieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine (Vc), de sorte que la voie de circulation soit supérieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine (Vc), et dans lequel le dispositif (50), lorsqu'en position déployé, vient au contact du fuselage afin de former une cloison obstruant une section de la cabine (10).
15. 15. Cabine d'aéronef (Vc) comprenant un plancher (14), un fuselage (12), et deux dispositifs (50) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13 disposés en vis-à-vis, dans lequel les boîtiers (60) définissent une voie de circulation associée à une direction de circulation (C), dans lequel la largeur (Lr) des réceptacles (60) est inférieure à la moitié de la largeur de la cabine (Vc), de sorte que la voie de circulation soit supérieure ou égale à la moitié de la largeur de la cabine (Vc), et dans lequel les panneaux des dispositifs (50), lorsqu'en position déployée, viennent au contact les uns des autres afin de former une cloison obstruant une section de la cabine (10).
16. 16. Cabine d'aéronef selon la revendication 14 ou 15, dans lequel le fuselage et/ou le plancher ne comprennent aucun moyen de guidage pour le déploiement du dispositif et/ou aucun moyen de fixation pour fixer les panneaux au fuselage et/ou au plancher, en particulier en position déployée.
17. 17. Procédé de séparation d'une cabine (Vc) selon l'une quelconque des revendications 14 à 16 ou d'une cabine (Vc) à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, ledit procédé comprenant une étape de déploiement du dispositif (50) et/ou une étape d'escamotage du dispositif (50).