9 8 9 5 5 5 1 L'invention concerne une installation pour aseptiser l'enveloppe d'un produit alimentaire en pain. Elle concerne particulièrement les produits alimentaires en pains, tels que les jambons ou pâtés, qui sont débités en tranches et conditionnés 5 en paquets de plusieurs tranches, éventuellement sous atmosphère neutre. A titre d'exemple, chaque pain a une longueur de l'ordre de 1 à 1,5 mètre, une largeur comprise entre 80 et 250 millimètres et une hauteur comprise entre 60 et 200 millimètres. A la fin de sa fabrication, il disposé sous un film protecteur l'enveloppant complètement et le protégeant des pollutions 10 microbiennes et bactériennes, mais aussi des graisses et poussières collectées lors de son stockage ou de son déplacement au moyen de convoyeurs, à bande, à chaînes ou à courroies. L'enveloppe est retirée avant le tranchage du pain alimentaire, par des moyens manuels ou automatiques. Si elle est contaminée 15 biologiquement, polluée ou sale, elle peut contaminer les moyens avec lesquels elle vient en contact, moyens qui, à leur tour, peuvent contaminer le pain alimentaire extrait de l'enveloppe ou l'enveloppe suivante et son pain. Pour empêcher cette contamination, il est connu d'aseptiser l'enveloppe en l'aspergeant par un produit bactéricide liquide, pouvant être 20 dangereux pour la santé humaine. De plus, l'achat du produit intervient sensiblement sur le coût du traitement et son utilisation peut polluer l'environnement. Pour remédier à cela, il a été envisagé d'aseptiser l'enveloppe avant tranchage en aspergeant sa périphérie externe par un fluide à une 25 température de stérilisation, supérieure à la température ambiante, par exemple à 80 degrés Centigrades. Cette technique, encore très utilisée, à pour inconvénient de consommer beaucoup d'énergie, de faire fondre au moins en partie les corps gras du produit alimentaire sous enveloppe, de diminuer la rigidité du pain, de compliquer le tranchage, d'entrainer des 30 pertes de matières et de détériorer l'aspect esthétique des tranches obtenues. C'est en raison des inconvénients de cette technique que de nombreux utilisateurs cherchent une solution de remplacement. L'installation selon l'invention à pour objet de remédier à ces inconvénients en permettant d'aseptiser, à température ambiant ou froide, le film enveloppant le produit alimentaire en utilisant la technologie connue du traitement par de l'eau ozonée. Le document FR2875728 décrit l'application de l'eau ozonée au traitement d'une lame de trancheuse de produits alimentaires en pain. Dans 5 cette réalisation, l'eau ozonée est injectée sur la lame en mouvement en plusieurs zones d'un guide lame. Dans les documents US 5227184, EP 584955, EP 827695 et W000/32051, le traitement à l'eau ozonée est utilisé pour aseptiser, par aspersion ou immersion, des corps de volailles en déplacement par des 10 balancelles. Cette technologie parfaitement adaptée au traitement d'aliments suspendus à des balancelles ne peut pas être transposée telle quelle au traitement des enveloppes extérieures de produits en pains en déplacement par des convoyeurs, car, que le traitement s'effectue par aspersion ou par 15 immersion, l'eau ozonée ne peut pas s'insérer entre le produit en pain et l'organe qui le supporte par en dessous, tel que chaînes ou courroies. L'invention à donc pour objet de fournir une installation permettant de traiter à l'eau ozonée toute la périphérie externe de l'enveloppe d'un produit alimentaire en pain, sans altération du produit alimentaire et sans 20 générer de danger pour le personnel et pour l'environnement. Elle concerne une installation comprenant une enceinte de traitement, un générateur d'eau ozonée, des conduits amenant l'eau ozonée à l'enceinte de traitement et des convoyeurs possédant des moyens venant en appui sous l'enveloppe du produit alimentaire en pain pour le déplacer 25 longitudinalement de l'amont vers l'aval en traversant l'enceinte de traitement. Selon l'invention, les convoyeurs de traitement déplaçant chaque produit alimentaire sous enveloppe dans l'enceinte de traitement sont au moins au nombre de deux, respectivement amont et aval, et viennent en 30 contact de façon lacunaire avec le produit alimentaire à déplacer, et de manière différenciée entre les deux convoyeurs, afin qu'aucune surface de la partie inférieure de l'enveloppe ne puisse être exempte du traitement par l'eau ozonée.
Grace au contact lacunaire, la totalité de l'enveloppe est traitée par des moyens simples et efficaces, utilisant de l'ozone, qui est un produit consommable peu couteux, car renouvelable, et cela sans dommages pour l'environnement.
De plus, le traitement, qui s'effectue à température ambiante ou froide, n'altère aucunement le produit alimentaire. Dans une forme d'exécution de l'invention, les tapis des convoyeurs amont et aval sont constitués par des tapis à mailles dont les mailles sont plusieurs fois plus larges que le diamètre des fils métalliques les constituant, et les convoyeurs sont agencés de manière que les zones de contact des mailles du tapis aval avec le produit alimentaire soient distinctes des zones de contact entre le même produit alimentaire et les mailles du tapis amont. En pratique, un décalage longitudinal d'un demi pas et un décalage transversal d'une demi maille suffisent pour décaler les points de contacts 15 des tapis avec les pains en déplacement. Dans d'autres réalisations décrites ci après, le contact lacunaire est procuré par des convoyeurs à chaînes, courroies ou moyens équivalents, dont les chaînes, courroies ou moyens équivalents sont espacés différemment entre le convoyeur amont et celui aval. 20 Quant au traitement lui-même, selon les formes d'exécution, il est assuré par aspersion par des rampes diffusant de l'eau ozonée ou par immersion dans une cuve contenant de l'eau ozonée. De préférence, pour supprimer tous dangers pour le personnel et l'environnement, l'enceinte de traitement est reliée dans sa partie supérieure 25 à des moyens d'aspiration, évacuant l'ozone et générant une dépression interne, et cette enceinte est munie de sas d'entrée et de sortie pour le passage des convoyeurs et/ou des pains qu'ils déplacent, chaque sas étant muni d'un volet d'obturation indépendant, la dite enceinte étant aussi équipée de capteurs, respectivement intérieur et extérieur, qui détectant le taux 30 d'ozonisation de l'air, réagissent sur les moyens de commande du générateur d'ozone et sur des avertisseurs sonores et lumineux. Dans une forme d'exécution de l'invention concernant le traitement par aspersion d'eau ozonée au moyen de rampes longitudinales disposées dessus, dessous et de chaque coté de la trajectoire de déplacement des produits alimentaires en pain, l'enceinte de traitement est divisée en deux compartiments distincts, respectivement amont de traitement et aval d'égouttage, isolés de l'extérieur et l'un de l'autre, mais munis d'ouvertures pour le passage des convoyeurs et des pains, ces ouvertures étant équipées 5 de volets d'obturation, le compartiment amont comportant les rampes d'injection d'eau ozonée, tandis que le compartiment aval d'égouttage contient la cuve de réception des eaux d'égouttage constituant aussi réservoir de réception de l'eau ozonée délivrée par le générateur d'ozone, le dit générateur étant sous la dépendance de moyens de commande de son 10 débit et de la teneur en ozone réagissant à un capteur mesurant le taux d'ozone dans l'eau de la cuve. Ainsi, le taux d'ozone dans l'eau de la cuve, contenant l'eau de traitement issue de l'égouttage et l'eau ozonée délivrée par le générateur d'ozone, est adapté automatiquement. En présence d'une teneur d'ozone 15 inférieure à la valeur basse de la fourchette de valeurs contôlées l'adaptation s'effectue par augmentation de l'ozone amenée par le générateur, et, en présence d'une teneur excessive, par une diminution et voir même une interruption du débit d'alimentation en ozone et eau ozonée. De même, si les capteurs d'ozone dans l'air détectent une teneur 20 excessive, dangereuse pour l'être humain, les moyens de commande du générateur d'ozone réagissent dans le sens de son arrêt immédiat, pour protéger le personnel proche de l'installation, tant que la teneur ne revient pas à une valeur normale. La protection du personnel est multipliée puisqu'à la réalisation du 25 traitement dans une enceinte en dépression, qui s'oppose aux fuites d'ozone hors de cette enceinte, s'ajoutent les contrôles effectués par les différents capteurs de la teneur en ozone dans l'air et dans l'eau. Dans une autre forme de réalisation, l'enceinte de traitement est formée par une unique une chambre en dépression munie d'un sas d'entrée et d'un 30 sas de sortie des produits alimentaires, la dite chambre étant divisée verticalement en : - une cuve inférieure contenant de l'eau et dans laquelle débouche une buse d'injection d'ozone, - et en un espace supérieur, contenant les deux convoyeurs de traitement amont et aval, ces convoyeurs étant portés par des moyens aptes à les déplacer verticalement, indépendamment l'un de l'autre et suivant un cycle défini par un boîtier de commande, entre une position supérieure, dans laquelle le convoyeur est au dessus du niveau de l'eau de la cuve et dans l'alignement horizontal de convoyeurs extérieurs à la chambre, respectivement d'amenée et de sortie extérieurs, et une position inférieure d'immersion totale dans la cuve. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description 10 qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant plusieurs formes d'exécution de l'installation. Figure 1 est une vue de coté en coupe longitudinale d'une installation travaillant par aspersion et présentant deux compartiments successifs ; Figure 2 est une vue en plan par-dessus et en coupe suivant Il-Il de 15 figure 1 ; Figure 3 est une vue de coté en coupe suivant III-III de figure 1 Figure 4 est une vue de coté en coupe longitudinale d'une autre forme d'exécution de l'installation de traitement par aspersion ; Figures 5 et 6 en sont des vues en coupe suivant, respectivement, V20 V et VI-VI de figure 4 ; Figure 7 est une vue de coté en coupe longitudinale d'une forme d'exécution d'une installation assurant le traitement par immersion ; Figure 8 est une vue en plan par dessus de l'installation de figure 7 avec coupe partielle de la chambre de traitement ; 25 Figures 9, 11 et 13 sont des vues similaires à la figure 7, lors de différentes phases du processus d'immersion-émersion ; Figures 10 et 12 sont des vue de coté en coupe suivant respectivement X-X et XII-XII des figures, respectivement, 9 et 11. Dans la description qui suit les éléments qui sont essentiels à 30 l'installation et qui ont la même forme dans toutes les formes d'exécution portent le même numéro de référence, éventuellement affecté d'un indice a, b, c. Toutefois, leur référence peut être majorée de 100 et de 200 dans des réalisations différentes dans lesquelles ces éléments ont la même fonction, mais pas nécessairement des formes identiques.
Ainsi, la référence numérique 2 désigne un produit alimentaire en pain, par exemple un pain de jambon ou de pâté, et 3 un générateur d'ozone injectant une quantité réglable d'ozone dans un débit d'eau amenée par un conduit 4. 5 et 6 désignent les convoyeurs respectivement amont et aval, 7 une enceinte de traitement, 8 des ouvertures ménagées dans l'enceinte pour le passage des convoyeurs et/ou des pains 2, 9 les volets de fermetures des ouvertures 8 donnant à celles-ci une fonction de sas, et 10 une cuve contenant de l'eau ozonée 21.
Les figures 1 à 3 montrent une forme d'exécution de l'installation assurant le traitement par aspersion. Dans cette installation, l'enceinte de traitement 7 est divisée en deux compartiments qui, respectivement de traitement 12 et d'égouttage 13, sont isolés de l'extérieur et l'un de l'autre. Les convoyeurs 5 et 6 s'étendent horizontalement dans chaque compartiment, mais s'arrêtent à proximité de la paroi verticale 7c assurant leur séparation. Chaque convoyeur, respectivement amont 5 et aval 6, traverse la paroi verticale de l'enceinte, respectivement amont 7a et aval 7b, par une ouverture 8 avec volet 9 à actionnement individuel par vérin pneumatique 14.
La figurel montre que les deux convoyeurs 5 et 6 sont dans le prolongement l'un de l'autre et au même niveau vertical H, de manière que le pain 2 circulant sur celui amont 5 puisse passer sans difficultés sur le convoyeur aval 6. Ces convoyeurs sont associés à des convoyeurs d'amenée et de sortie des pains, non représentés dans cette réalisation mais visibles figure 7. Le compartiment de traitement 12 contient des rampes longitudinales d'injection 15 qui, comme le montre en détail la figure 3, sont disposées dessus, dessous et sur les cotés de la trajectoire des pains 2 sur les convoyeurs. Chacune des rampes 15 est munie de buses d'aspersion envoyant un jet diffus en direction du pain. Les rampes 15 sont reliées par des conduits 16 à une pompe 25 d'alimentation en eau ozonée 17 qui sera décrite ci-après. Dans la forme d'exécution représentée, le compartiment 12 contient aussi des moyens d'extraction des matières grasses prélevées sur les produits alimentaires par les jets des rampes d'aspersion. La figure 3 montre que ces moyens sont constitués par un convoyeur horizontal à bande transporteuse 18, disposé transversalement au dessous du convoyeur amont 5 et dont une extrémité 18a est au dessous des rampes 15 d'injection d'eau 5 ozonée, alors que l'autre extrémité 18b débouche à l'extérieur, hors de l'enceinte et au dessus d'un bac de réception 19. Le convoyeur est porté par un châssis 20 disposé dans le compartiment 12 et ne traverse la paroi arrière du compartiment que par une ouverture 22, visible figure 3. La bande de ce convoyeur est perforée pour que l'eau revienne dans un bac communiquant 10 avec la cuve 10 d'un circuit d'alimentation fermé, tandis que les déchets sont évacués vers l'extérieur. Le compartiment aval d'égouttage 13 contient la cuve 10 dans laquelle aboutissent deux conduits : - un conduit 23 d'amenée de l'eau ozonée provenant du générateur 3 15 - et un conduit d'aspiration 24 allant à la pompe 25 refoulant l'eau ozonée dans le conduit 16 allant aux rampes d'aspersion 15. La figure 2 montre que les conduits 23 et 24 sont disposés dans une partie 10a de la cuve qui est séparée par des panneaux filtrants amovibles 26 de celle 10b recevant le flux d'égouttage des pains. Dans cette même 20 partie 10a est aussi disposé un capteur Cl mesurant le taux d'ozone dans le mélange d'eau formé par l'eau d'égouttage et l'eau provenant du générateur 3 d'eau ozonée. Le capteur Cl est relié par un circuit électrique 27à un boîtier 28 de contrôle et de commande du générateur d'ozone 3. Ainsi, selon les variations de valeur du taux mesuré par rapport à une 25 plage idéale de fonctionnement, par exemple entre 11 et 15 parties pour mille, le boîtier 28 commande l'augmentation ou la réduction de la production d'ozone avant son injection dans l'eau provenant du réseau urbain. Quant le taux mesuré dépasse 15 ppm, le boîtier 28 commande l'arrêt du générateur jusqu'au retour à la normale. Ces valeurs d'exemple peuvent varier selon la 30 législation locale et celles étrangères, à défaut de normes internationales. La sécurité du personnel est aussi assurée par un capteur d'ozone C2 (figurel ) disposé à l'extérieur de l'enceinte 7 et par un capteur d'ozone C3 disposé dans l'un des compartiments de l'enceinte, par exemple dans celui d'égouttage 13. Les capteurs C2 et C3 sont reliés par des circuits électriques 29 au boîtier de commande 28, pour déclencher l'arrêt de l'installation en cas de dépassement de valeurs de seuils. En outre et afin de réduire les rejets d'ozone à l'extérieur de l'enceinte 7 la paroi supérieure de celle-ci, et plus particulièrement de chacun de ses compartiments 12 et 13, est traversée par les extrémités de collecteurs 30 faisant partie d'un équipement d'aspiration comprenant une turbine 32 et un conduit d'évacuation 33. Quand la turbine 32 fonctionne, elle génère dans l'enceinte 7 une dépression qui retient dans cette enceinte l'ozone excédentaire et contrarie sa propension à aller hors de cette enceinte. Cette rétention est aidée par les sas formés les volets 9 d'obturation des ouvertures 8 ménagées dans ses parois pour le passage des convoyeurs et des pains. Enfin et suivant une particularité de la réalisation montrée à la figure 2, les convoyeurs amont 5 et aval 6 sont équipés de tapis à mailles 5a, 6a dont 15 les mailles 35 : - sont plusieurs fois plus larges que le diamètre des fils métalliques 36 les constituant, pour faciliter l'arrosage de la pellicule enveloppant le pain à traiter, - et sont positionnées par rapport à leurs moyens d'entrainement 20 distincts, de manière que les zones de contact des mailles 35 du tapis aval 6a avec le produit alimentaire 2 soient distinctes des zones de contact entre le même produit alimentaire et les mailles 35 du tapis amont 5a. Un décalage longitudinal d'une fraction de longueur d'une maille et un 25 décalage transversal d'une fraction de largeur d'une maille suffisent pour décaler les points de contacts des tapis avec les pains en déplacement. Cet aménagement permet : - dans la chambre de traitement 12, d'obtenir une bonne aspersion d'eau ozonée sur la face inférieure de l'enveloppe protectrice du 30 pain 2, - - dans la chambre d'égouttage 13, de favoriser l'écoulement de l'eau ozonée excédentaire en direction de la cuve 10 sous jacente, et, - lors du transfert du pain 2 du tapis à mailles 5a vers celui 6a, de supporter l'enveloppe par des mailles distinctes de celles qui le portaient, en soumettant les zones de contact, jusqu'alors non traitées par l'aspersion, à un traitement par le brouillard régnant dans l'enceinte 7. Dans cette réalisation, le pain 2 posé sur le convoyeur amont 5 est 5 déplacé longitudinalement pour venir dans le compartiment 12 en passant par l'ouverture 8 de l'enceinte dont le volet 9 est levé. Quand le pain est en totalité dans la zone d'action des rampes d'aspersion 15, le convoyeur est momentanément arrêté, afin que toute la périphérie de la pellicule enveloppant le pain soit recouverte par l'eau ozonée. A la fin de cette phase 10 temporisée le convoyeur amont 5 est remis en fonction pour déplacer le pain 2 en direction du convoyeur aval 6 dans le compartiment 13. Le transfert entre les convoyeurs s'effectue à travers l'ouverture 8 de la paroi centrale 7c, préalablement dégagée par soulèvement de son volet 9. Dès que le pain 2 repose sur le convoyeur 6, il est déplacé jusqu'à ce 15 qu'il soit entièrement dans le compartiment 13 et que le volet 9 puisse à nouveau être abaissé par son vérin 14. Le déplacement est alors arrêté, pendant une durée sensiblement égale à celle de l'arrêt dans le compartiment 12, de manière à laisser du temps à la phase d'égouttage au dessus de la cuve 10. 20 Le cycle de traitement est terminé par la remise en mouvement des convoyeurs 5 et 6, par le soulèvement de tous les volets 9 pour dégager les ouvertures 8 puis, après que le pain 2 soit hors du compartiment 13 d'égouttage et de l'enceinte 7, par l'abaissement des volets 9 pour isoler cette enceinte 7 de l'extérieur. L'ensemble de ces opérations est gérée par 25 un automate, non représentée, sous la dépendance du boîtier 28 de commande et de contrôle. Avec cette installation : - les enveloppes des pains 2 traversant l'enceinte 7 reçoivent, sur toute leur surface externe, une pellicule d'eau ozonée à la température de 30 l'eau du réseau, - les matières grasses portées par les enveloppes et chassées par les jets de traitement sont collectées par le tapis 18 et ne risquent pas d'encrasser l'ensemble de l'installation, 2 9 8 9 5 5 5 10 - les bandes des convoyeurs sont constamment aseptisées et n'apportent aucune pollution aux pains ; - à la sortie, les enveloppes égouttées et dégraissées ne perturbent pas le tranchage ultérieur des pains alimentaires, et, - durant le fonctionnement, la surveillance permanente du taux d'ozone dans l'eau de traitement et dans l'air garantissent, respectivement, la qualité du traitement et la sécurité du personnel et de l'environnement. La forme d'exécution décrite en référence aux figures 4 à 6 se différencie de la précédente par la structure monocompartimentale de 10 l'enceinte 107 et par celles des convoyeurs amont 105 et aval 106. L'enceinte est aussi équipée de sas et par exemple de volets 109 d'obturation des ouvertures 108 ménagées dans ses parois amont et aval pour le passage des convoyeurs. Les rampes d'aspersion 115 sont aussi disposées dessus, dessous et de chaque coté de la trajectoire de 15 déplacements des pains 2 sous enveloppe et sont alimentées par un conduit 116 provenant du générateur d'eau ozonée 3. Les rampes entourent la zone de transition entre les convoyeurs105 et 106 et s'étendent au-delà sur le convoyeur 106. L'enceinte 107 présente en partie inférieure une cuve 110 de réception 20 de l'eau ozonée qui est raccordée à un circuit 40 de récupération. Cet agencement permet, comme dans la forme d'exécution précédente, non seulement de récupérer l'eau ozonée, mais surtout de la réutiliser, après filtration et régulation de son taux d'ozone. Le traitement s'effectue donc en circuit fermé et présente l'avantage de réduire les consommations d'eau, 25 d'ozone et d'énergie et de limiter les effets sur l'environnement. Dans sa partie supérieure l'enceinte 107 communique par un conduit 130 avec une turbine 132 assurant l'extraction de l'ozone à l'état gazeux libérée par l'eau. Elle comporte aussi des capteurs, non représentés, équivalent à ceux C1, C2 et C3 de la forme d'exécution précédente. 30 Chacun des convoyeurs 105 et 106 est munis de courroies ou de chaînes d'entrainement 105a et 106a et est relié à des moyens moteurs aptes à communiquer aux brins supérieurs de ses courroies ou chaînes un mouvement de déplacement dans le sens des flèches 111, avec une vitesse qui est en générale constante, mais qui est réglable pour être ajustée aux besoins de la phase suivante de tranchage. Les figures 5 et 6 montrent que l'es écartements E8 et E9 entre les courroies 105a et 106a des convoyeurs 105 et 106 sont différents.
Dans la forme d'exécution représentée, l'écartement E8 est plus grand que celui E9, mais ce peut être l'inverse, pourvu que soient différentes les zones de la face inférieure de l'enveloppe du produit 2 contre laquelle les brins supérieurs des courroies ou chaînes 105a, 106a viennent en contact. On notera que l'écartement E8 est choisi de manière que les courroies 10 les plus écartées soient en mesure de supporter le produit 2 de largeur L. En outre, dans la forme d'exécution représentée aux figures 4 et 6, les poulies de renvoi 105b et 106b des convoyeurs 5 et 6 sont calées sur, ou portées par, un axe commun 42 mais elles peuvent être calées sur ou portées par des axes indépendants et espacés, pourvu que la transition entre 15 les deux convoyeurs amont 105 et aval 106 permette au produit 2, venant de l'un, de passer sur l'autre, sans détérioration. Grâce à cet aménagement, quand le produit 2 passe du convoyeur amont 105 au convoyeur aval 106, les zones de l'enveloppe qui étaient protégées de l'aspersion par les courroies 105a, sont dégagées et reçoivent 20 le fluide de traitement, tandis que ce sont des zones déjà traitées qui viennent en appui sur les brins supérieurs des courroies 106a. Il résulte de cela que, en sortie de la chambre de traitement 107, toute la face externe de l'enveloppe protégeant le produit 2 est recouverte par un film d'eau ozonée ayant une action bactéricide connue et que, après son 25 enlèvement du produit, préalablement au tranchage, cette enveloppe ne risque pas de contaminer ou de polluer ce dernier. Dans une variante de réalisation non représentée les convoyeurs amont et aval comprennent des chaînes, courroies ou moyens équivalents, d'espacement identiques ou différents, mais décalés transversalement l'un 30 par rapport à l'autre, d'au moins la largeur d'une chaine, courroie ou équivalent. Comme précédemment, lorsque le pain passe d'un convoyeur à l'autre, les zones de l'enveloppe qui étaient protégées de l'aspersion par les courroies du convoyeur amont, sont dégagées et reçoivent le fluide de traitement, tandis que ce sont des zones déjà traitées qui viennent en appui sur les brins supérieurs des courroies du convoyeur aval. La forme d'exécution représentée aux figures 7 à 13, correspond à une installation assurant le traitement par immersion complète et individuelle de 5 chaque pain 2 dans un bain d'eau ozonée. Dans la description qui suit, les éléments assurant la même fonction que les formes d'exécution précédentes porteront une référence majorée de 200, tandis que les éléments nouveaux seront référencés à partir de 43. Comme précédemment, les convoyeurs amont 205 et aval 206 se 10 différencient par l'écartement entre leurs courroies 205a et 206a, mais en plus, sont indépendants, sont disposés en totalité dans l'enceinte 207, et leurs châssis sont portés par des moyens aptes à les déplacer verticalement. Ainsi, le convoyeur amont 205 est porté par des vérins verticaux 43, tandis que le convoyeur aval 206 est porté par des vérins verticaux 44.
15 En position de transfert, les deux convoyeurs 205 et 206 sont au même niveau horizontal H, et au même niveau qu'un convoyeur 45 d'amenée des pains 2 sous enveloppe et qu'un convoyeur 46 d'évacuation des pains traités. La partie supérieure de l'enceinte 207 est munie d'ouvertures 208, amont 20 et aval, pour le passage des pains 2 entrant et sortant de cette enceinte. Chaque ouverture est obturable indépendamment de l'autre par un volet coulissant 209 actionnable par un vérin non représenté. L'enceinte 207 comprend dans sa partie inférieure une cuve 210 contenant de l'eau ozonée jusqu'à un niveau N. La cuve est alimentée par 25 les mêmes moyens que dans la forme d'exécution des figures 1 à 3, à savoir par l'eau d'égouttage et par un groupe hydraulique 50 sous la dépendance d'un boîtier de commande 51 auquel il est relié par un circuit électrique 52. Par réaction à au moins un capteur de niveau, non représenté, le boîtier 51 commande l'ajustement du niveau d'eau dans la cuve 210. Le boîtier 51 30 commande aussi le fonctionnement et le débit d'un générateur d'ozone 3 relié par un conduit 53 à une buse de distribution 54 disposée dans la cuve 210. Le boîtier de commande 51 est aussi relié par un circuit électrique de commande 55 aux moyens moteurs d'une turbine d'extraction 232 et, par des circuits électriques indépendants 56 aux électrovannes 57 de commande des vérins 43 et 44. Le boitier de commande 51 comprend intérieurement un automate programmable définissant le cycle de fonctionnement des vérins 43 et 44 afin 5 que les convoyeurs 205 et 206 occupent successivement les positions suivantes : - une position supérieure de départ de cycle, montrée à la figure 7, dans laquelle les convoyeurs 205 et 206 sont alignés, entre eux et avec les convoyeurs d'amenée 45 et de sortie 46, en permettant au pain 2 de 10 pénétrer dans la chambre 210, - une position inférieure dans laquelle les convoyeurs 205 et 206 sont tous les deux immergés au fond de la cuve 210 (figures 9 et 10), Le même boîtier 51 commande aussi, le dégagement et l'occultation des ouvertures 208 et l'alimentation des moyens moteurs, non représentés, 15 des convoyeurs 205 et 206 afin que le cycle de traitement d'un pain enveloppé 2 soit le suivant : - amenage d'un pain 2 dans l'enceinte de traitement 207, (figure 7), - arrêt du mouvement de déplacement du pain 2 et commande des vérins 43 pour abaisser verticalement les convoyeurs 205 et 206 dans la cuve 20 et immerger le pain comme montré figures 9 et 10, - mise en mouvement des courroies des deux convoyeurs 205 et 206, afin de transférer le pain 2 porté par les courroies 205a du convoyeur amont 205, ayant un écartement de courroies E8, sur celles 206a du convoyeur aval 206, ayant un écartement E9 différents, 25 - simultanément, alimentation des vérins 44, pour qu'ils amènent le convoyeur 206 au niveau vertical du convoyeur extérieur 46, comme montré figures 11 et 12, - dégagement de l'ouverture de sortie 208, par le volet 209 du sas, et mise en fonctionnement du convoyeur aval 206 pour que le pain 2, avec son 30 enveloppe aseptisée par l'eau ozonée, soit extrait de l'enceinte 207 et soit transféré sur le convoyeur 46 de sortie, (figure 13). Grâce à cette installation, et comme dans la forme d'exécution précédente, le film qui enveloppe le produit longiforme subit un traitement d'aseptisation affectant toute sa surface externe et ne peut en aucun cas contaminer le produit alimentaire, dans la phase d'extraction précédent le tranchage. Dans toutes les formes d'exécution décrites, tous les paramètres de traitement sont réglables selon, d'une part, l'action bactériologique souhaitée 5 et, d'autre part, la pollution des enveloppes avant traitement. Il en est ainsi pour la concentration d'ozone dans l'eau de traitement, la durée et le débit d'aspersion, la durée de l'immersion et la vitesse de déplacement des courroies des convoyeurs. En outre, avec les installations présentées l'aseptisation s'effectue : 10 - à température ambiante ou froide, donc sans risque de fonte des graisses et d'amollissement du produit alimentaire traité, - avec la pression du réseau pour l'aspersion et sans pression pour l'immersion, - sans apport de produits chimiques couteux, 15 - et avec récupération de l'eau et des gaz, pour limiter la consommation et protéger le personnel et l'environnement. Il est évident que l'installation peut traiter par de l'eau ozonée tous produits alimentaires protégés par une enveloppe, pourvu que chaque produit ait une longueur ou diamètre lui permettant d'être transféré entre 20 deux convoyeurs. Enfin, dans toutes les formes d'exécution, les tapis à mailles et à bande sont constamment stérilisés par l'eau ozonée et ne peuvent pas contaminer les enveloppes des pains qui sont déplacés par eux.