FR2869326A1 - Dispositif de decapage a vidange et remplissage rapide et procede de vidange et de remplissage rapide d'un bac de decapage. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un procédé et un dispositif de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage (1) par effet de vases communicants entre un premier bain (20) de liquide de décapage contenu dans ledit bac (1) et un second bain (22) contenu dans une chambre de réserve (4) et relié au premier bain (22) par au moins une colonne de liquide (25) contenue dans au moins une gaine de liaison (14) ayant deux extrémités (13, 15) débouchant respectivement, à la partie inférieure du bac (1) et de la chambre de réserve (4).Cette chambre (4) constitue une enceinte fermée contenant, au-dessus du second bain (22), un fluide gazeux (5) dont on peut modifier le volume et la pression. Une diminution brusque de cette pression détermine la vidange du bac (1) par passage du liquide dans la chambre de réserve (4) et une augmentation de pression détermine le retour du liquide dans le bac (1) pour le remplissage de celui-ci.L'invention s'applique spécialement au décapage à l'acide d'une bande métallique.

Description

DISPOSITIF DE DECAPAGE A VIDANGE ET REMPLISSAGE RAPIDE ET

PROCEDE DE VIDANGE ET DE REMPLISSAGE RAPIDE

D'UN BAC DE DECAPAGE La présente invention concerne le décapage de bandes métalliques et plus particulièrement un dispositif de décapage à vidange et remplissage rapide ainsi qu'un procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage.

L'invention s'applique en particulier aux lignes de traitement en 10 continu dans lesquelles la bande défile successivement dans plusieurs zones de traitement placées l'une après l'autre.

C'est le cas, en particulier, pour le décapage d'une bande métallique. On sait, en effet, qu'il se forme, sur la surface de la bande une couche d'oxyde, dite calamine, qui la rend impropre aux transformations suivantes et doit être éliminée. Le plus souvent on réalise un décapage, par voie chimique, en faisant passer la bande dans un ou plusieurs bacs remplis d'acide, afin de dissoudre la couche d'oxyde.

La bande se déroule donc à partir d'une bobine pour passer dans les bains successifs puis être réenroulée à la sortie de l'installation.

Généralement, le décapage est réalisé en ligne continue, la queue d'une bande en fin de déroulement étant fixée sur la tête de la bobine suivante afin de ne pas interrompre le traitement. Cependant, des incidents techniques, par exemple lors du déroulement ou de l'enroulement de la bande, entraînent parfois un arrêt du défilement.

Or, un arrêt prolongé dans un bac de décapage provoque un sur-décapage du métal. En effet, le temps de contact entre la bande et l'acide est défini pour que la calamine soit éliminée en évitant, cependant, une attaque du métal et un arrêt prolongé est donc néfaste.

D'autre part, on cherche de plus en plus à réaliser en continu diverses 30 opérations ou traitements tels que recuit, décapage, laminage, finissage etc...

Cependant, certaines zones de traitement sur les lignes continues peuvent nécessiter des arrêts alors que le défilement doit se poursuivre dans d'autres zones. Pour cela, on utilise des accumulateurs qui permettent de continuer le défilement en amont ou en aval d'une zone arrêtée.

En particulier, pour éviter le sur-décapage, les lignes de traitement chimique sont généralement équipées d'accumulateurs qui permettent de stopper la bande en amont ou en aval du ou des bacs de décapage sans arrêter son défilement dans le bain d'acide.

Cependant, il est fréquent que, lors d'arrêts plus longs que prévu, les accumulateurs soient insuffisants et que la bande doive être arrêtée dans le bac. Dans ce cas pour éviter un contact prolongé de l'acide avec la bande, il est nécessaire de vider l'acide des bacs dans un réservoir de stockage.

Pour maintenir la qualité du produit décapé, il est intéressant de vider io chaque bac le plus vite possible et pour des raisons de productivité, il faut le remplir très rapidement pour redémarrer la ligne dès que possible.

Usuellement la vidange est effectuée par gravité et le remplissage se fait au moyen de pompes qui doivent être prévues pour la circulation d'acide.

Des pompes de ce type sont utilisées dans les installations classiques et servent à faire circuler l'acide entre les bacs et des systèmes de régénération permettant de maintenir la concentration. Dans ce cas, cependant, les débits ne sont pas très élevés.

En revanche, si les bacs doivent être vidés pour un arrêt complet puis remplis de nouveau, il faut utiliser des pompes à haut débit qui sont très 20 coûteuses en investissement et en entretien.

Pour remédier à ces inconvénients, l'invention a pour objet un procédé et nouvelle disposition particulièrement simple et économique permettant notamment d'éviter l'usage de pompes à haut débit prévues pour faire circuler de l'acide.

En outre, l'invention permet de moderniser à moindres frais des installations existantes.

Comme habituellement, chaque bac de décapage comporte un fond et des parois latérales, et est centré sur une direction longitudinale de défilement d'une bande métallique plongeant dans un premier bain d'acide contenu dans le bac.

Selon l'invention, pour permettre une vidange et un remplissage rapides, chaque bac de décapage est associé à une chambre de réserve constituée d'une enceinte fermée ayant une partie inférieure contenant un second bain d'acide et une partie supérieure contenant un fluide gazeux avec au moins une gaine de liaison ayant une extrémité supérieure débouchant dans une partie inférieure du bac et une extrémité inférieure débouchant dans la partie inférieure de la chambre de réserve, de telle sorte que l'introduction d'un gaz sous pression dans la partie supérieure de la chambre de réserve permette le remplissage du bac par passage d'une partie du second bain vers le premier bain et que l'évacuation d'une partie du gaz contenu dans la chambre de réserve permette la vidange au moins partielle du bac par passage d'au moins une partie du premier bain vers le second bain.

De façon particulièrement avantageuse, la chambre de réserve est io placée au dessous du bac de décapage dont la vidange se fait ainsi par simple gravité.

En service, le bac de décapage étant rempli de liquide, la pression du gaz dans la chambre de réserve est maintenue à une valeur sensiblement constante correspondant à la différence de niveaux entre la surface du premier bain dans le bac et celle du second bain dans la chambre de réserve.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la chambre de réserve est placée au-dessous du bac et reliée à ce dernier par au moins une gaine de liaison ayant une extrémité supérieure branchée sur un orifice ménagé dans le fond du bac et une extrémité inférieure débouchant dans la partie inférieure de la chambre, à l'intérieur du second bain contenu dans celle- ci, le liquide de décapage remontant dans le bac pour le remplissage de celui-ci par augmentation de la pression de gaz au-dessus du second bain et descendant vers la chambre de réserve pour la vidange du bac par évacuation dudit gaz.

D'autre part, l'extrémité inférieure de la gaine de liaison débouche dans la partie inférieure de la chambre de réserve à un niveau restant audessous de la surface du second bain après remplissage du bac de décapage.

De façon particulièrement avantageuse, les moyens d'introduction du fluide gazeux dans la chambre de réserve comprennent une source de fluide sous pression reliée à la chambre de réserve par une tubulure d'alimentation, munie d'une vanne d'entrée.

De préférence, les moyens d'évacuation du fluide gazeux comportent 35 simplement une tubulure d'évacuation, munie d'une vanne de sortie, débouchant par exemple à l'air libre et avantageusement associée à un système de traitement des fumées. La tubulure d'évacuation peut aussi être associée à des moyens d'aspiration.

Généralement, le bac présente une grande longueur par rapport à sa largeur et est alors muni, à chacune de ses extrémités longitudinales, de deux tubulures, respectivement d'alimentation et d'évacuation, munies chacune d'une vanne.

L'invention présente d'autre part, l'avantage de permettre la modernisation d'une installation existante comportant une cuve allongée de io profondeur relativement importante.

Dans ce cas, en effet, la cuve peut être séparée par un fond intermédiaire en deux parties superposées, respectivement une partie supérieure constituant le bac de décapage contenant le premier bain et une partie inférieure constituant la chambre de réserve contenant le second bain.

Avantageusement, le fond du bac de décapage comporte un fond incurvé de façon à suivre la forme générale en chaînette de la bande, avec une partie inférieure centrale et deux parties inclinées remontant vers les extrémités du bac.

Dans ce cas, la partie centrale horizontale du fond peut être placée à une faible distance du fond de la chambre de réserve et se trouve immergée dans un reste du second bain de liquide après remplissage du bac, de telle sorte que le volume gazeux au-dessus du second bain se trouve divisé en deux parties écartées longitudinalement et dans chacune desquelles débouchent deux tubulures, respectivement d'alimentation en gaz et d'évacuation, munies chacune d'une vanne.

Par ailleurs, pour allonger le temps de séjour de la bande sans augmenter la longueur du bac, ce dernier est avantageusement muni, à ses extrémités, de rouleaux de renvoi de façon que la bande forme plusieurs brins superposés circulant dans le bain alternativement dans un sens et dans l'autre.

L'invention couvre également un procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage par effet de vases communicants entre un premier bain contenu dans ledit bac et un second bain contenu dans une chambre de réserve et relié au premier bain par au moins une colonne de liquide contenue dans au moins une gaine de liaison ayant deux extrémités débouchant respectivement, dans les parties inférieures du bac et de la chambre de réserve.

D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention apparaîtront dans la description suivante de certains modes de réalisation donnés à titre 5 de simple exemple et représentés sur les dessins annexés.

La figure 1 et 2 sont des schémas de principe de l'invention, respectivement en marche normale et après la vidange.

Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe longitudinale d'un bac allongé équipé d'un système de vidange et de remplissage rapide selon io l'invention, respectivement en marche normale et après vidange partielle.

La figure 1 montre schématiquement un bac de décapage 1, comportant un fond 11 et des parois latérales 12 et centré sur une direction longitudinale de défilement d'une bande métallique 3 à décaper qui plonge dans un bain de liquide de décapage 20 contenu dans le bac 1, par exemple une solution plus ou moins concentrée, d'acide sulfurique, chlorhydrique, fluorhydrique ou autres, ou bien un mélange. La bande métallique 3 à décaper passe sur des rouleaux déflecteurs 30 de façon à former une boucle 31 en forme de chaînette qui plonge dans le bain d'acide 20.

L'efficacité du décapage dépend de la concentration de l'acide 2, de la vitesse de défilement de la bande métallique 3 et de la longueur de bande 3 immergée. Dans l'exemple représenté schématiquement sur la figure 1, le bac de décapage 1 est du type profond, la boucle 31 ayant une flèche importante afin d'augmenter la longueur immergée.

Comme indiqué plus haut, il est parfois nécessaire d'arrêter le défilement de la bande 3. Pour éviter une attaque excessive du métal de la bande 3, il faut vidanger le bac de décapage 1 et, bien entendu, il faut ensuite le remplir de nouveau.

Pour réduire, autant que possible, le temps d'arrêt de la bande, la vidange et le remplissage ultérieur doivent s'effectuer très rapidement.

A cet effet, le bac de décapage 1 selon l'invention, est associé à une chambre de réserve 4, comportant un fond 41 et des parois latérales 42. Cette chambre de réserve 4 est située sous ledit bac de décapage 1 et reliée de façon étanche à celui-ci le long d'un bord de liaison 16. Le bac de décapage 1 et la chambre de réserve 4 peuvent avoir sensiblement le même volume.

De plus, le bac de décapage 1 communique avec de la chambre de réserve 4 par une ou plusieurs gaines verticales 14 placées chacune dans le prolongement d'un orifice 13 ménagé dans le fond 11 du bac 1 et ayant une extrémité inférieure 15 qui débouche dans un second bain d'acide 22 ménagé dans le fond de la chambre de réserve 4.

La chambre de réserve 4 forme ainsi, au-dessous du bac 1, une enceinte fermée étanche qui est munie de deux tubulures, respectivement une tubulure d'alimentation 51 munie d'une vanne 52 et reliée à une source de fluide sous pression 50, par exemple une source d'air comprimé et une io tubulure d'évacuation 53 munie d'une vanne 54 et débouchant à l'extérieur, de préférence par l'intermédiaire d'un système de traitement des fumées 55.

En marche normale, le bac de décapage 1 est rempli à peu près complètement d'un premier bain d'acide 20, qui communique, par la gaine 14, avec le second bain d'acide 22 ménagé dans le fond de la chambre 4. La is vanne de sortie 54 est fermée et la chambre de réserve 4 est remplie au-dessus du bain 22, par un fluide gazeux 5 maintenu sous une pression qui équilibre la différence de niveau H entre la surface 21 du premier bain 20 dans le bac 1 et la surface 23 du second bain 22 dans la chambre de réserve 4, les deux bains 20, 22 étant reliés en permanence par une colonne d'acide 25. Pour cela, la pression du gaz 5 dans la chambre 4 est réglée de façon que la surface 23 du second bain d'acide dans la chambre 4 se trouve légèrement au-dessus du niveau de l'extrémité inférieure 15 de la gaine 14 afin d'éviter le passage de fluide gazeux 5 dans la colonne d'acide 2.

D'une façon générale, en effet, par le principe des vases communicants, le réglage du volume et de la pression du fluide gazeux 5 dans la chambre 4 permet de régler le niveau de la surface supérieure 21 du bain d'acide 20 dans le bac de décapage 1, cette pression étant maintenue constante en service, à une valeur correspondant à la différence de niveaux entre les surface 21 et 23 des deux bains 20 et 22.

Comme le montre schématiquement la figure 2, pour commander la vidange du bac 1 pendant une phase d'arrêt du défilement de la bande 3, il suffit d'ouvrir la vanne de sortie 54 afin de relier la chambre 4 à l'air libre, la vanne d'entrée 52 étant fermée. Le fluide gazeux s'échappe par la tubulure 53 et est remplacé par l'acide 2 qui s'échappe du bac 1 par la gaine 14 pour s'écouler par gravité en remplissant la chambre de réserve 4 jusqu'à ce que la surface de l'acide se trouve au même niveau dans la chambre 4 et dans la gaine 14.

La vidange peut donc s'effectuer très rapidement puisque le débit dépend simplement de la section de l'orifice 13 et du débit de sortie de l'air par la tubulure d'évacuation 53 qui, de préférence, est branchée sur un système 55 de traitement des fumées.

Pour remplir à nouveau le bac de décapage 1, la vanne 54 est fermée et la vanne 52 est ouverte. La chambre 4 est donc remise en communication avec la source de fluide gazeux sous pression 50. L'acide 2 remonte dans le io bac de décapage 1 par la gaine 14, jusqu'à un niveau qui dépend de la pression du fluide gazeux 5 dans la chambre 4. Si la section de la gaine 14 est suffisante, la vitesse de remplissage dépend uniquement du débit de fluide gazeux comprimé 5 alimentant la chambre de réserve 4, ce débit étant réglé, cependant, de façon à éviter les turbulences et les éclaboussures d'acide.

De préférence, pour réduire le volume d'acide qui doit rester dans la chambre 4, l'extrémité inférieure 15 de la gaine 14 débouche dans le second bain d'acide 22, à une faible distance du fond 41 de la chambre de réserve 4. Cette distance est prévue pour que la gaine 14 reste immergée dans le second bain 22 malgré un faible niveau de sa surface 23 mais ne doit cependant pas empêcher ou trop freiner la circulation de l'acide 2 dans la gaine aux alentours de l'extrémité inférieure 15.

L'invention propose donc un procédé et nouvelle disposition particulièrement simple et économique, permettant de réaliser une vidange et un remplissage ultérieur extrêmement rapides, en évitant l'usage de pompes à haut débit capables de faire circuler de l'acide. De plus, l'invention permet de moderniser à moindres frais des installations existantes.

Habituellement, en effet, on fait passer la bande à décaper dans plusieurs bacs placés l'un à la suite de l'autre et ayant chacun une grande longueur par rapport à la largeur, la bande étant mise sous tension pour réduire la flèche. Une telle installation couvre donc une assez grande longueur. Pour réduire son encombrement, on a proposé de faire passer la bande sous tension dans une enceinte unique comportant deux séries de rouleaux de renvoi écartés entre lesquels la bande forme plusieurs brins superposés défilant en des sens opposés. Une telle installation est décrite, par exemple, dans le brevet français n 2 721 235 de la même société.

Dans ce cas, il est avantageux que les brins superposés soient séparés par des cloisons limitant des cellules dans lesquelles l'acide peut être injecté sous pression, ce qui permet de créer des turbulences favorisant le décapage et, éventuellement, de faire varier les concentrations dans les différentes cellules pour tenir compte de l'évolution du processus de décapage. Cependant, du fait que les cellules ont une faible hauteur, il est nécessaire que la bande soit suffisamment tendue pour que les brins dans io chaque cellule aient une flèche assez réduite.

II est possible, d'ailleurs, d'alimenter l'acide uniquement par aspersion, ce qui permet de réduire les quantités d'acide utilisées, le bac servant alors uniquement à récupérer l'acide pour le régénérer.

Mais il est possible également, comme le montre le brevet français n 2 721 235 déjà cité, d'immerger les brins superposés dans un bain d'acide afin d'augmenter la longueur traitée dans un bac d'encombrement limité. Il est alors nécessaire, en cas d'arrêt du défilement, de vidanger le bac puis de le remplir à nouveau, ces opérations devant être effectuées très rapidement.

Ce problème peut être résolu très avantageusement grâce à l'invention, de la façon représentée schématiquement sur les figures 3 et 4 qui montrent, respectivement en marche normale et en cas d'arrêt de la bande 3, un bac de décapage 1 du type allongé, contenant un bain d'acide 20 dans lequel plonge la bande. Celle-ci est mise sous tension pour réduire la flèche de la chaînette.

Le bac de décapage 1 présente donc une assez faible hauteur h par rapport à sa longueur I et il est rempli, jusqu'à un niveau de surface 21 d'un bain d'acide 20 dans lequel plonge la bande 3.

Comme dans le brevet déjà cité, pour augmenter la longueur immergée, la bande 3 forme plusieurs brins superposés, par exemple trois brins, qui passent sur des rouleaux déflecteurs 30' de façon à circuler dans le bain d'acide 20 alternativement dans un sens et dans l'autre.

Cependant, dans les dispositions connues, la bande devait être placée sous une tension suffisante pour que les brins soient sensiblement rectilignes, des cloisons de séparation pouvant ainsi être placés entre les brins superposés. De ce fait, les rouleaux devaient être placés à l'intérieur du bac ou présenter un diamètre assez grand pour que leur axe soit hors du bain d'acide.

En revanche, dans l'installation représentée sur les figures 3 et 4, les rouleaux de renvoi 30' peuvent être placés à l'extérieur du bain d'acide, aux deux extrémités du bac allongé car il n'existe pas de cloisons entre les différents bains de la bande 3 qui forment des boucles parallèles en forme de chaînette, plongeant librement dans le bain 20.

La tension appliquée sur la bande doit être réglée afin d'éviter le contact entre les brins qui circulent en des sens opposés. Cependant, si les io rouleaux de renvoi 30' sont placés au dessus du niveau du rouleau déflecteur 30 placé à l'extrémité amont, dans le sens du défilement, l'enroulement de la bande sur chaque rouleau de renvoi 30' provoque un effet de flexion qui augmente la tension du brin correspondant. On évite ainsi le risque de contact entre les brins superposés, respectivement le premier brin 31 dans le sens aller, placé au niveau le plus bas, le second brin de retour 32 et le troisième brin dans le sens aller 33.

D'une façon générale, la tension de la bande est réglée de façon que la partie la plus basse du brin inférieur 31 se trouve à une distance déterminée au-dessus du fond 41 du bac. En particulier, la flèche de la chaînette peut être seulement un peu inférieure à la hauteur du bac de façon à utiliser pratiquement toute la profondeur du bain d'acide.

II est ainsi possible de réaliser une cuve unique comportant deux parties superposées, de part et d'autre d'un fond intermédiaire, respectivement une partie supérieure formant le bac proprement dit 1 contenant le bain d'acide 2 et une partie inférieure formant la chambre de réserve 4 placée au-dessous du bac 1 et reliée à celui-ci de la façon décrite précédemment en se référant aux figures 1 et 2.

Comme dans le cas de la figure 1, la chambre de réserve 4 placée audessous du bac de décapage 1 comporte un fond 41 et des parois latérales qui se raccordent, le long d'un bord étanche 16, aux parois latérales du bac de décapage 1, la chambre de réserve 4 ainsi limitée étant fermée, à sa partie supérieure, par le fond 11 du bac de décapage 1.

Dans le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures 3 et 4, le fond 11 du bac 1 est incurvé et comporte, par exemple, une partie 35 centrale 11A horizontale et deux parties extrêmes 11B qui sont inclinée de io façon à remonter vers les extrémités longitudinales du bac en suivant la forme générale de la boucle inférieure 31 de la bande 3. Cette disposition permet de diminuer la quantité d'acide 20 contenue dans le bac 1, pour une même longueur immergée.

La partie centrale 11A du fond 11 est munie d'au moins un orifice 13 prolongé par une gaine 14 dont l'extrémité inférieure 15 débouche audessus du fond 41 de la chambre de réserve 4. Comme précédemment, la chambre de réserve 4 peut être mise en communication, alternativement, avec une source 50 d'un fluide gazeux sous pression 5 tel que, de l'air comprimé, ou io avec l'extérieur.

Cependant, pour ne pas augmenter exagérément la hauteur h de l'ensemble par rapport à la flèche de la bande immergée, il est avantageux que la partie centrale 11A du fond 11 du bac de décapage 1 soit placée à une hauteur relativement faible au-dessus du fond 41 du bac de réserve 4.

De ce fait, comme le montre la figure 2, lorsque la chambre 4 est mise en communication avec l'extérieur, l'acide 2 passe par la gaine 14 dans la chambre de réserve 4 et remonte dans les deux parties extrêmes de cellesci le long des faces inclinées 11B du fond 11 du bac de décapage 1.

D'ailleurs, il est possible que le bac de décapage 1 ne soit pas vidangé complètement, mais conserve un fond de bain 20' dans lequel est immergée la partie basse 11A du fond 11, les niveaux 21' et 23' étant identiques dans le bac de décapage 1 et dans la chambre de réserve 4. Dans ce cas, il est possible de supprimer la gaine 14, l'orifice inférieur 13 débouchant directement dans le second bain 22.

Étant donné qu'il reste de l'acide 20' dans le bac de décapage 1, il est avantageux d'augmenter la tension de la bande 3 lors de la vidange du bac 1, afin de réduire les flèches des chaînettes formées par ses trois brins, le brin inférieur 31' passant à une certaine distance au-dessus de la surface 21' de l'acide, sans contact avec celui-ci.

Cependant, à partir d'un certain niveau de la surface 23' du second bain 22, le volume gazeux 5' au-dessus de la surface 23', dans la chambre de réserve 4 est divisé en deux parties séparées. Les parois extrêmes 42 de la chambre 4 sont donc munies chacune d'une tubulure à deux branches, respectivement une branche d'alimentation 51', munie d'une vanne 52' et reliée à une source de pression 50', et une branche d'évacuation 53', munie 2869326 Il d'une vanne 54' et reliée à l'extérieur par l'intermédiaire d'un système de traitement des fumées 55'.

Comme précédemment, pour la marche normale illustrée sur la figure 3, les vannes d'entrée 52' sont ouvertes et les vannes de sortie 54' sont fermées. La chambre de réserve 4 est donc alimentée par un fluide gazeux 5' dont le volume et la pression sont déterminés de telle sorte que la surface 23 du bain d'acide 22 dans la chambre de réserve 4 soit placée à un niveau légèrement supérieur à celui de l'extrémité inférieure 15 de la gaine 14 pour éviter le passage de fluide gazeux dans la gaine 14.

io En cas d'arrêt de la bande 3, comme le montre la figure 4, les vannes d'entrée 52' sont fermées et les vannes de sortie 54' sont ouvertes de façon à mettre en communication la chambre 4 avec l'extérieur en passant par le système de traitement des fumées 55'. L'acide 2 descend alors par gravité par la gaine 14 et remonte dans la chambre de réserve 4 jusqu'à ce que les surfaces 21', 23' de l'acide, respectivement dans le bac de décapage 1 et dans le bac de réserve 4 soient au même niveau.

La disposition représentée sur les figures 3 et 4 est particulièrement intéressante dans le cas de la modernisation d'un bac existant.

En effet, dans les usines métallurgiques assez anciennes, la section de décapage comprend souvent une cuve unique d'assez grande profondeur pour que la bande soit décapée en un seul passage. Un tel bac profond demande habituellement un temps de remplissage et de vidange assez long. Or, l'invention peut être adaptée à une installation de ce type sans modification notable de la cuve existante. II est possible, en effet, de diviser cette cuve en deux parties superposées au moyen d'un fond intermédiaire relié de façon étanche aux parois latérales, ce fond étant, de préférence, incurvé de la façon représentée sur les figures 3 et 4. On ménage ainsi, dans la même cuve, deux parties superposées formant respectivement le bac de décapage au-dessus du fond 11 et une chambre de réserve au-dessous.

Du fait que le fond 11 est incurvé, la profondeur d'acide dans la partie centrale du bac peut être seulement un peu inférieure à celle de la cuve d'origine. La flèche de la chaînette formée par la bande reste du même ordre et la longueur immergée est sensiblement la même.

Cependant, comme indiqué plus haut, les faces inclinées 11B du fond 35 11 permettent de ménager, au-dessous de celui-ci, une chambre de réserve avec deux volumes gazeux 5' permettant la vidange et le remplissage rapides du bac 1.

En outre, il est possible d'augmenter la longueur immergée en plaçant des rouleaux de renvoi 30' aux deux extrémités longitudinales du bac supérieur 1 de façon que la bande forme plusieurs brins superposés. Ainsi, l'efficacité du décapage peut être améliorée en utilisant l'emplacement du bac d'origine et, même la structure de celui-ci, sans modification excessive de l'installation existante.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails des modes de réalisation qui viennent d'être décrits à titre de simple exemple, des moyens équivalents pouvant être employés sans s'écarter du cadre de protection de l'invention.

Par exemple, le fond 11 du bac 1 peut être horizontal, la quantité d'acide contenue dans le bain 2 étant simplement augmentée. De plus, dans le cas d'un bac allongé, il pourrait être avantageux de répartir, sur la longueur du bac, plusieurs gaines de liaison pour la vidange et le remplissage rapide du bac.

D'autre part, si l'invention est particulièrement adaptée à la modernisation d'une installation existante, de la façon indiquée plus haut, elle pourrait également être utilisée pour des installations neuves, par exemple pour réduire l'encombrement de la zone de décapage et, ainsi, faciliter le captage et le traitement des gaz aspirés.

Par ailleurs, il est particulièrement avantageux de placer la chambre de réserve 4 au-dessous du bac 1, en particulier pour la modernisation d'une installation ancienne comportant une ou plusieurs cuves d'assez grande profondeur. Toutefois, le même principe de vases communicants permettant une vidange et un remplissage rapides, pourrait être mis en oeuvre dansune installation comportant une ou plusieurs chambres de réserve placées à côté de chaque bac de décapage 1 et non pas au-dessous de celui-ci.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (24)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de décapage à vidange et remplissage rapide, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un bac allongé (1) contenant un premier bain (20) d'un liquide de décapage d'une bande (3), au moins une chambre de réserve (4) associée au bac (1) et constituée d'une enceinte fermée ayant une partie inférieure (43) contenant un second bain (22) du liquide de décapage et une partie supérieure (44) contenant un fluide gazeux (5), au moins une gaine de liaison (14) ayant une première extrémité (13) débouchant dans une partie inférieure du bac (1) et une seconde extrémité (15) débouchant dans la partie inférieure (43) de la chambre de réserve (4), des moyens (50, 51) d'introduction d'un gaz sous pression dans la partie supérieure (44) de la chambre de réserve (4) pour le remplissage du bac (1) par passage d'une partie du second bain (22) vers le premier bain (20) et des moyens (53) d'évacuation d'une partie du gaz (5) contenu dans la chambre de réserve (4) pour la vidange au moins partielle du bac (1) par passage d'au moins une partie de premier bain (20) vers le second bain (22).

2. Dispositif de décapage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, la chambre de réserve (4) est placée au-dessous du bac de décapage (1) et reliée à ce dernier par au moins une gaine de liaison (14) remplie d'une colonne de liquide s'étendant entre le premier bain (20) contenu dans le bac (1) et le second bain (22) contenu dans la chambre (4) , le liquide de décapage remontant dans le bac (1) pour le remplissage de celui-ci par augmentation de la pression de gaz au-dessus du second bain (22) et descendant par gravité vers la chambre de réserve (4) pour la vidange du bac (1) en cas de diminution de la pression de gaz au-dessus du second bain (22).

3. Dispositif de décapage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que, après remplissage du bac (1) la pression du gaz (5) dans la chambre de réserve (4) est maintenue à une valeur sensiblement constante correspondant à une différence de niveau entre la surface (21) du premier bain (20) et la surface (23) du second bain (22).

4. Dispositif de décapage selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la gaine de liaison (14) débouche dans la partie inférieure de la chambre (4) à un niveau restant au-dessous de la surface (23) du second bain (22) après remplissage du bac (1).

5. Dispositif de décapage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'introduction du fluide gazeux (5) dans la chambre de réserve (4) comportent une source de fluide gazeux sous pression (50) reliée à la chambre de réserve (4) par une tubulure d'alimentation (51) munie d'une vanne d'entrée (52).

6. Dispositif de décapage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens d'évacuation du fluide gazeux (5) comportent une tubulure d'évacuation (53), munie d'une vanne de sortie (54).

7. Dispositif de décapage (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens d'évacuation (53) débouchent à l'air libre.

8. Dispositif de décapage (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens (53) d'évacuation du gaz (5) 15 sont associés à des moyens d'aspiration.

9. Dispositif de décapage (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens (53) d'évacuation du gaz (5) sont associés à un système de traitement des fumées (55).

10. Dispositif de décapage (1) selon l'une des revendications 20 précédentes caractérisé en ce que le bac de décapage (1) et la chambre de réserve (4) ont sensiblement le même volume.

11. Dispositif de décapage selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé par le fait que le bac de décapage (1) comporte un fond (11) et des parois latérales (12) et que la chambre de réserve (4) comporte un fond (41) et des parois latérales (42) qui sont reliées de façon étanche au fond (11) du bac (1) sur le pourtour de celui-ci, de façon à limiter une enceinte fermée.

12. Dispositif de décapage selon la revendication 11, caractérisé par le fait que l'extrémité inférieure (15) de la gaine de liaison (14) débouche à une distance au-dessus du fond (41) de la chambre (4) assez faible pour maintenir une quantité minimale de liquide dans la chambre (4) après remplissage du bac (1) et, cependant, suffisante pour permettre une vidange rapide, par simple gravité, du bac (1)..

13. Dispositif de décapage selon l'une des revendications 35 précédentes, caractérisé par le fait que la chambre de réserve (4) est associée à au moins deux tubulures débouchant à sa partie supérieure, au-dessus du niveau du second bain (22) après vidange du bac (1) et munies chacune d'une vanne (52, 54) d'ouverture et de fermeture, respectivement une tubulure d'alimentation (51) reliée à une source de gaz sous pression (50) et une tubulure d'évacuation (53).

14. Dispositif de décapage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le bac de décapage (1) présente une grande longueur par rapport à la largeur et est muni, à chacune de ses extrémités longitudinales, de deux tubulures, respectivement (51') io d'alimentation en gaz et (53') d'évacuation, munies chacune d'une vanne (52', 54').

15. Dispositif de décapage selon la revendication 14, caractérisé par le fait que le bac (1) comporte un fond (11) incurvé de façon à suivre la forme générale en chaînette de la bande (3) immergée dans le bain (20) avec une partie inférieure centrale (11A) et deux parties inclinées (11B) remontant vers les extrémités longitudinales du bac (1).

16. Dispositif de décapage selon la revendication 15, caractérisé par le fait que la partie centrale (11A) du fond (11) du bac de décapage (1) se trouve immergée dans le second bain (22) de liquide après remplissage au moins partiel du bac (1), de telle sorte que le volume gazeux (5') audessus du second bain (22) se trouve divisé en deux parties écartées longitudinalement et dans chacune desquelles débouchent deux tubulures, respectivement (51') d'alimentation en gaz et (53') d'évacuation.

17. Dispositif de décapage selon la revendication 16, caractérisé par le fait que la partie centrale (11A) du fond (11) du bac de décapage (1) est placée à une distance assez faible du fond (41) de la chambre de réserve (4) pour se trouver immergée dans le reste du second bain (22) après remplissage complet du bac (1), les deux bains (20, 22) communiquant directement l'un avec l'autre par au moins un orifice (13) aménagé dans la partie centrale (11A) du fond (11) du bac (1).

18. Dispositif de décapage selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé par le fait qu'il comprend une cuve unique séparée en deux parties superposées par un fond intermédiaire (11), respectivement une partie supérieure constituant le bac de décapage (1) contenant le premier bain (20) et une partie inférieure constituant la chambre de réserve (4) contenant le second bain (22).

19. Dispositif de décapage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le bac de décapage 3 est muni, à chacune de ses extrémités longitudinales, d'au moins un rouleau (30) de renvoi de la bande (3) qui forme ainsi au moins trois brins superposés sensiblement parallèles et circulant dans le bain (20) de liquide de décapage, alternativement dans un sens et dans l'autre.

20. Dispositif de décapage selon la revendication 19, caractérisé par le fait que les rouleaux de renvoi (30') sont placés au dessus du niveau d'un rouleau déflecteur (30) placé à une extrémité amont du bac (1) dans le sens du défilement de la bande (3), de telle sorte que celle-ci forme un premier brin (31) dans le sens aller, placé au niveau le plus bas, un second brin de retour (32) placé au dessus et un troisième brin (33) dans le sens aller, placé encore au dessus, l'enroulement de la bande sur chaque rouleau de renvoi (30') déterminant une augmentation progressive de l'effort de traction d'un brin au suivant, susceptible de maintenir l'écartement nécessaire entre les brins (31, 32, 33).

21. Procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage(1) par effet de vases communicants entre un premier bain (20) de liquide de décapage contenu dans ledit bac (1) et un second bain de liquide (22) contenu dans une chambre de réserve (4) et communicant avec le premier bain (22) par au moins un orifice (13) aménagé à la partie inférieure du bac (1), la chambre de réserve (4) constituant une enceinte fermée contenant un fluide gazeux (5) au-dessus du second bain (22) de telle sorte qu'une augmentation de la pression et du volume dudit fluide gazeux (5) fait passer au moins une partie du second bain (22) vers le premier bain (20) pour le remplissage du bac (1) et qu'une diminution de la pression et du volume du fluide gazeux (5) détermine la vidange du bac (1) par passage d'au moins une partie du premier bain (20) vers le second bain (22).

22. Procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage (1) selon la revendication 21, caractérisé en ce que la chambre de réserve (4) est placée au dessous du bac de décapage (1) et reliée à celui-ci par une gaine de liaison (14) contenant une colonne de liquide (25) entre le premier (20) et le second bain (22) qui est surmonté d'un volume gazeux (5) se trouvant à une pression correspondant à la différence de niveau entre les surfaces (21) du premier bain (20) et (23) du second bain (22), la vidange du bac (1) se faisant par gravité.

23. Procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage (1) selon l'une des revendications 21 et 22 caractérisé en ce que la chambre de réserve (4) est alimentée en un fluide gazeux (5) dont le volume et la pression sont déterminés de telle sorte que, après remplissage du bac (1), la surface (23) du second bain (22) dans la chambre de réserve (4) soit placée à un niveau seulement un peu supérieur à celui de l'extrémité io correspondante (15) de la gaine de liaison (14), pour éviter le passage de fluide gazeux (5) dans la colonne de liquide (25).

24. Procédé de vidange et de remplissage rapide d'un bac de décapage (1) selon l'une quelconque des revendications 21, 22, 23, caractérisé en ce que la tension de la bande métallique (3) est augmentée lors de la vidange du bac de décapage (1) de façon à réduire la flèche de la bande inférieure en conservant, au-dessous de celle-ci, une partie du premier bain (20).