FR2979891A3 - Machine de mise en operation pour organe de support de caisse de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Une machine de mise en opération destinée à configurer au moins un organe de support (10) fixé sur un châssis d'une structure de support de caisse de véhicule automobile, comprend au moins un dispositif d'entraînement (20) configuré de sorte à commander un pivotement d'une partie mobile (12) de l'organe de support (10) autour d'un axe de rotation (16) par rapport à une partie fixe (11) de l'organe de support (10) solidaire du châssis. L'invention porte aussi sur un système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une machine de mise en opération.

Description

Machine de mise en opération pour organe de support de caisse de véhicule automobile Domaine technique de l'invention La présente invention concerne une machine de mise en opération destinée à configurer au moins un organe de support fixé sur un châssis d'une structure de support de caisse de véhicule automobile. L'invention concerne encore un système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une telle machine de mise en opération et au moins une structure mobile de support. État de la technique La fabrication industrielle d'un véhicule automobile comporte plusieurs étapes de fabrication, comme la tôlerie, la peinture et la cataphorèse.

Au cours de ces étapes, la caisse du véhicule, par son soubassement, repose par gravité sur une structure mobile de support, aussi appelée "portoir", qui supporte le véhicule dans une position stable et sensiblement surélevée, de sorte qu'un opérateur ou une machine est apte à exécuter une tâche de manière plus aisée sur le véhicule. Le caractère de mobilité de la structure le long de la ligne de production permet de plus à la structure de support d'être déplacée pour transporter la caisse du véhicule d'un poste de travail à un autre. A cet effet, la structure de support comporte un châssis globalement de la forme d'une "luge" rectangulaire dont un premier et un second longerons sont reliés entre eux par des traverses et s'étendent longitudinalement en vis-à-vis latéralement. De façon connue, le châssis de la structure de support comporte deux organes avant de support en vis-à-vis qui sont destinés à supporter une partie avant de la caisse du véhicule et deux organes arrière de support en vis-à-vis qui sont destinés à supporter une partie arrière de la caisse du véhicule. Chaque organe de support comporte un pied de support qui s'étend globalement verticalement vers le haut depuis le châssis de la structure, chaque pied de support étant apte à coopérer avec un élément associé du soubassement de la caisse du véhicule. Toutefois, une telle structure de support non flexible ne permet de supporter qu'un type de caisse de véhicule automobile, de sorte qu'il est nécessaire de disposer d'un type spécifique de structure de support pour chaque type de caisse de véhicule. On connaît aussi un type de structure de support qui comporte deux organes avant de support dont chacun comporte un pied de support qui est fixé sur le châssis et plusieurs paires d'organes arrière de support, chaque paire étant destinée à assurer le support d'un type de structure de caisse. Un tel type de structure de support permet de supporter plusieurs types de caisse de véhicule, mais le nombre de types de caisses de véhicule est ici limité au nombre de paires d'organes de support à l'arrière de la structure de support. De plus, les caisses de types différents présentent des dimensions sensiblement identiques, de sorte que les paires d'organes de support sont juxtaposées, ce qui peut poser un problème d'encombrement et/ou d'interférence.

On connaît également du document FR2920125 un organe de support à deux bras articulés l'un sur l'autre selon un axe vertical, l'un étant monté pivotant aussi sur le châssis et l'autre portant à son extrémité distale un élément de portage destiné à supporter la caisse par un appui vertical sous l'effet de la gravité. Par un ajustement de l'angle de l'un des bras par rapport au châssis et de l'angle formé entre les deux bras, l'organe de support peut adopter différentes configurations et l'élément de portage une multitude de positions situées sensiblement dans un plan horizontal. En revanche, cette solution présente aussi des inconvénients notamment en raison de la complexité et de l'imprécision de mise en configuration des organes de support, cette opération étant automatisable par une machine complexe et onéreuse. Enfin, il existe une solution alternative consistant à permettre un réglage individuel de la position longitudinale de l'élément de portage de chacun des organes de support par un mouvement de translation rectiligne commandé par une machine de mise en configuration comprenant à cet effet un axe numérique de déplacement à translation. Mais la mise en place d'une telle solution (machine de mise en configuration et organes de support ayant une partie mobile à translation par rapport à une partie fixe), souvent à asservissement, est délicate tant par le coût que par la complexité et l'intégration électrique importante. Objet de l'invention Le but de l'invention est de fournir une solution de mise en configuration d'un organe de support, qui permette de remédier aux problèmes évoqués précédemment et améliorant les machines de mise en configuration connues de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose une machine simple, peu onéreuse, précise, flexible vis-à-vis des positions qu'elle peut occuper en hauteur, et utilisable en coopération avec au moins un organe de support permettant de supporter différents types de caisses de véhicules automobiles. L'invention porte aussi sur un système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une machine de mise en opération et au moins une structure de support mobile relativement à la machine et comprenant une pluralité d'organes de support pour supporter les caisses des véhicules. Un premier aspect de l'invention concerne une machine de mise en opération destinée à configurer au moins un organe de support fixé sur un châssis d'une structure de support de caisse de véhicule automobile. La machine comprend au moins un dispositif d'entraînement configuré de sorte à commander un pivotement d'une partie mobile de l'organe de support autour d'un axe de rotation par rapport à une partie fixe de l'organe de support solidaire du châssis.

La machine peut comprendre un portique sur lequel est monté l'au moins un dispositif d'entraînement, par l'intermédiaire d'un dispositif élévateur configuré de sorte à pouvoir ajuster la position du dispositif d'entraînement relativement au portique.

La machine peut comprendre deux capteurs de fin de mouvement du dispositif élévateur. Le dispositif d'entraînement peut comprendre une table de montage sur laquelle est monté à pivotement un levier d'indexage destiné à mettre en mouvement la partie mobile de l'organe de support. L'axe de rotation du levier d'indexage par rapport à la table de montage peut être destiné à coïncider avec l'axe de rotation de la partie mobile de l'organe de support par rapport à sa partie fixe.

Le dispositif d'entraînement peut comprendre un vérin d'actionnement dont un corps est monté à pivotement sur la table de montage et dont une tige coulissant par rapport au corps est montée à pivotement sur le levier d'indexage en un point désaxé par rapport à l'axe de rotation du levier d'indexage sur la table de montage, de sorte qu'une translation de la tige du vérin d'actionnement commande un pivotement du levier d'indexage relativement à la table de fixation. La machine peut comprendre deux capteurs de fin de mouvement de la tige du vérin d'actionnement. Le levier d'indexage peut comprendre un doigt indexeur destiné à coopérer avec au moins un élément de manoeuvre porté par la partie mobile de l'organe de support.

Le doigt indexeur peut être configuré de sorte à constituer un cliquet permettant une transmission unidirectionnelle d'efforts sur l'élément de manoeuvre avec lequel il coopère.

Le levier d'indexage peut comprendre un doigt indexeur entraînant à pivotement un chapeau d'entraînement relativement à la table de montage selon un axe de rotation coïncidant avec celui du levier d'indexage, le chapeau d'entraînement comprenant un logement destiné à recevoir une partie d'au moins un élément de portage de caisse de véhicule portée par la partie mobile de l'organe de support. Le doigt indexeur peut être destiné à coopérer avec au moins un axe de manoeuvre porté par le chapeau d'entraînement.

Un deuxième aspect de l'invention concerne un système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une machine de mise en opération telle que mentionnée ci-dessus et au moins une structure de support mobile relativement à la machine et comprenant une pluralité d'organes de support pour supporter les caisses desdits véhicules, au moins l'un des dispositifs d'entraînement qui équipe la machine et au moins l'un des organes de support qui équipe la structure de support étant configurés de sorte à coopérer entre eux de manière à commander un déplacement en arc de cercle d'un élément de portage, porté par la partie mobile de l'organe de support et destiné à coopérer par appui avec lesdites caisses, autour d'un axe de rotation par rapport à la partie fixe de l'organe de support solidaire du châssis de la structure de support. Le déplacement de l'élément de portage par pivotement de la partie mobile par coopération avec la machine de mise en opération peut faire varier l'organe de support entre au moins une première configuration dans laquelle l'élément de portage occupe une première position pour supporter un premier type de caisse de véhicule automobile et une deuxième configuration dans laquelle l'élément de portage occupe une deuxième position pour supporter un deuxième type de véhicule automobile. La machine de mise en opération peut comprendre des capteurs de présence aptes chacun à détecter une configuration correspondante de l'organe de support.

La partie fixe de l'organe de support peut comprendre deux butées angulaires pour limiter le pivotement de sa partie mobile dans une plage angulaire.

Le déplacement angulaire du levier d'indexage relativement à la table de montage lors d'une course complète de la tige du vérin d'actionnement peut être inférieure à la plage angulaire nécessaire à la partie mobile pour le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support, de sorte que le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support se pratique par plusieurs courses successives au moins partielles de la tige du vérin d'actionnement. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 10 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle selon une direction latérale, en coupe verticale, d'un exemple de système pour ligne de production de 15 véhicules automobiles, dans une première configuration de l'organe de support, avec un premier mode de réalisation de dispositif d'entraînement, - la figure 2 illustre le système de la figure 1 selon une coupe dans un plan horizontal A-A de la figure 1, 20 - la figure 3 est une vue en coupe dans le plan horizontal A-A de la figure 1 du système des figures précédentes, dans une deuxième configuration de l'organe de support, - les figures 4 et 5 sont des vues partielles dans une direction longitudinale, du système des figures précédentes, respectivement dans 25 les première et deuxième configurations, - la figure 6 est une vue d'ensemble selon la direction latérale du système des figures précédentes en situation de première configuration de l'organe de support, - les figures 7 et 8 sont des vues d'ensemble selon la direction 30 longitudinale du système des figures précédentes, respectivement en situation de première et deuxième configurations de l'organe de support, - et la figure 9 illustre un deuxième mode de réalisation de dispositif d'entraînement. Description de modes préférentiels de l'invention Les figures 1 à 9 sont des vues partielles d'un système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une machine de mise en opération telle que décrite ci-dessous et au moins une structure de support mobile par rapport à cette machine. La structure de support comprend une pluralité d'organes de support pour supporter les caisses des véhicules reposant par gravité dans une position stable et sensiblement surélevée de sorte qu'un opérateur ou une machine est apte à exécuter une tâche de manière plus aisée sur le véhicule.

Au moins un organe de support repéré 10 permet d'adopter sélectivement au moins une première configuration pour supporter un premier type de véhicule et une deuxième configuration, notamment pour supporter un deuxième type de véhicule. Pour cela, l'organe de support 10, destiné à être fixé sur le châssis de la structure de support de caisse de véhicule automobile, comprend une partie fixe 11 destinée à être solidaire du châssis et une partie mobile 12 équipée d'un élément de portage 13 destiné à coopérer par appui avec la caisse des véhicules, quel que soit leur type. Les parties fixe et mobile 11, 12 sont en liaison mécanique permettant à la partie mobile 12 de varier entre au moins la première configuration dans laquelle l'élément de portage 13 occupe une première position pour supporter la caisse du premier type de véhicule automobile et la deuxième configuration dans laquelle l'élément de portage 13 occupe une deuxième position par exemple pour supporter la caisse du deuxième type de véhicule automobile.30 La structure de support est apte à être déplacée pour transporter la caisse du véhicule supporté d'un poste de travail à un autre. La structure de support comporte un châssis globalement de la forme d'une "luge" rectangulaire dont un premier et un second longerons 14 s'étendent parallèlement dans une direction longitudinale X (correspondant à la direction de la longueur du véhicule) et sont reliés entre eux et maintenus en vis-à-vis dans une direction latérale Y (correspondant à la direction de la largeur du véhicule) par des traverses 15 (figure 2). La direction transversale orientée verticalement est repérée Z.

Le châssis de la structure de support comporte, par exemple dans sa partie avant, deux organes de support 10 ainsi modulables placés en vis-à-vis latéralement de sorte à coopérer chacun avec une partie avant de la caisse de véhicule pour supporter la partie avant de la caisse des véhicules. Selon une caractéristique importante du système pour ligne de production, la liaison mécanique entre la partie mobile 12 et la partie fixe 11 est configurée de sorte que le passage de la première configuration à la deuxième configuration, ou réciproquement, consiste en un déplacement en arc de cercle de l'élément de portage 13 autour d'un axe de rotation 16 orienté de manière quelconque. L'exemple particulier non limitatif des figures prévoit un axe de rotation 16 sensiblement orienté selon la direction verticale Z, mais cette orientation peut varier et dépend directement de la conception de l'organe de support 10 modulable. L'axe de rotation 16 correspond concrètement à l'axe de pivotement de la partie mobile 12 relativement à la partie fixe 11. La partie mobile 12 peut être monolithique, i.e. d'un seul tenant, ou en plusieurs pièces assemblées les unes aux autres. La partie fixe 11 est par exemple un élément de forme globalement tubulaire, notamment de section circulaire. Par exemple, en fonction de l'orientation de l'organe de support 10, une extrémité de l'élément tubulaire est destinée à être fixée sur le châssis (sur un longeron 14 par exemple) de la structure de support tandis que l'extrémité opposée est destinée à recevoir la partie mobile 12. Par exemple avantageux par sa simplicité, l'axe de rotation 16 coïncide avec l'axe de révolution de l'élément tubulaire constitutif de la partie fixe 11, ici orienté selon Z. La partie mobile 12 peut comprendre un tenon de guidage 17 destiné à être emmanché à rotation libre selon l'axe 16 dans la partie supérieure de l'élément tubulaire constitutif de la partie fixe 13. Le tenon de guidage 17 est configurée de sorte à assurer le guidage à pivotement de la partie mobile 12 dans son ensemble autour de l'axe 16. D'autre part, l'élément de portage 13 comprend notamment d'une part une surface d'appui 18 destinée à reprendre les efforts verticaux résultant de l'action de support du soubassement de la caisse de véhicule avec lequel il coopère, et d'autre part, par exemple en saillie verticalement depuis la surface 18, un centreur 19 destiné à s'engager dans un élément complémentaire porté par la caisse de véhicule. Le centreur 19 est désaxé par rapport à l'axe de rotation 16 suivant une distance d. Ce décalage est par exemple prévu dans le plan horizontal de sorte que la distance d comprend des composantes dans la direction longitudinale X et/ou la direction latérale Y, en fonction de l'orientation angulaire de la partie mobile 12 par rapport à la partie fixe 11.

En complément de la structure de support, le système comprend ainsi au moins une machine de mise en opération destinée à configurer ledit au moins un organe de support 10 modulable de la manière évoquée ci-dessus qui est fixé sur le châssis de la structure de support. La machine comprend pour cela au moins un dispositif d'entraînement 20 configuré de sorte à commander un pivotement de la partie mobile 12 de l'organe 2 9 79891 11 de support 10 autour de l'axe de rotation 16 par rapport à la partie fixe 11 solidaire du châssis. Pour pouvoir coopérer avec le dispositif d'entraînement 20, la partie 5 mobile 12 peut comprendre un ou plusieurs élément(s) de manoeuvre 21 (figure 2) configuré(s) de sorte à permettre à la machine de mise en opération d'exercer sur la partie mobile 12 des efforts extérieurs commandant le passage de l'élément de portage 13 d'une configuration à l'autre. La conception et l'emplacement des éléments de manoeuvre 21 10 peuvent notamment être fonction de la machine de mise en opération destinée à transmettre des efforts à la partie mobile 12 par l'intermédiaire de l'élément de manoeuvre 21. Dans l'exemple particulier illustré, chacun des éléments de manoeuvre 21 est constitué par un tenon radial en saillie du corps de la partie mobile 12 interposé entre le centreur 19 et le tenon 15 de guidage 17. Par exemple (figure 2), six éléments de manoeuvre 21 peuvent être angulairement répartis de manière constante à 60° les uns des autres à la périphérie de la partie mobile 12 autour de l'axe 16. Toutefois la disposition et la conception des éléments de manoeuvre 21 peuvent être quelconques dès lors qu'elles permettent une coopération 20 avec la machine de mise en opération. En référence aux figures 6 à 8, la machine de mise en opération comprend un portique adoptant par exemple la forme d'un U renversé, avec des éléments verticaux 22 reliés entre eux en partie supérieure par 25 un élément transversal 23. Sur le portique, notamment au niveau de l'un au moins des éléments verticaux 22, est monté l'au moins un dispositif d'entraînement 20, par l'intermédiaire d'un dispositif élévateur 24 lui-même fixé sur l'élément transversal 23 et configuré de sorte à pouvoir ajuster la position verticale du dispositif d'entraînement 20 relativement 30 au portique. Ce dernier, par ses éléments verticaux 22, est destiné à enchâsser la structure de support dans un plan (Y, Z), pour permettre au dispositif d'entraînement 20 d'intervenir sur les éléments de manoeuvre 21 portés par l'organe 10 associé fixé à la structure. Le dispositif élévateur peut adopter toute forme idoine, par exemple à l'aide d'un vérin mécanique à course verticale, pneumatique ou hydraulique, à simple ou double effet. De manière non représentée, la machine de mise en opération peut comprendre deux capteurs de fin de mouvement du dispositif élévateur 24, en vue de la surveillance de l'approche ou du dégagement du dispositif d'entraînement vis-à-vis de la partie mobile 12 à configurer. Ces capteurs peuvent être de toute nature (électrique, optique, magnétique, etc...). En outre, comme représenté sur la figure 5, le dispositif d'entraînement 20 comprend une table de montage 25 destinée à la fixation du dispositif d'entraînement 20 au dispositif élévateur 24 (par exemple à l'extrémité distale de sa tige mobile) et sur laquelle est monté à pivotement un levier d'indexage 26 destiné à mettre en mouvement la partie mobile 12 de l'organe de support 10.

La configuration de la machine de mise en opération est telle que l'axe de rotation 27 du levier d'indexage 26 par rapport à la table de montage 25 est destiné à coïncider avec l'axe de rotation 16 de la partie mobile 12 de l'organe de support 10 par rapport à sa partie fixe 11 (figure 1). Ainsi, dans l'exemple particulier des figures, le levier d'indexage 26 est monté à pivotement spatialement par rapport au reste de la machine de mise en opération selon un axe 27 orienté verticalement. Toutefois, toute autre orientation de l'axe 27 peut être envisagée, notamment en fonction de l'organisation de l'organe de support 10 avec lequel le levier d'indexage 26 est destiné à coopérer.

Pour la mise en mouvement à pivotement du levier d'indexage 26 par rapport à la table de montage 25, le dispositif d'entraînement 20 comprend un vérin d'actionnement 28 dont un corps 29 est monté à pivotement sur la table de montage 25 en un point P1 distant de l'axe 27 et dont une tige 30 coulissant par rapport au corps 29 est montée à pivotement sur le levier d'indexage 26 en un point P2 désaxé par rapport à l'axe de rotation 27 du levier d'indexage 26 sur la table de montage 25, à la manière d'une genouillère ou d'une bielle, de sorte qu'une translation de la tige 30 du vérin d'actionnement 28 par rapport à son corps 29 commande un pivotement du levier d'indexage 26 relativement à la table de fixation 25. Le vérin 28 peut prévoir une course horizontale de sa tige 30 et être de nature pneumatique ou hydraulique, à simple ou double effet.

Pour la surveillance des opérations du vérin d'actionnement 28, la machine de mise en opération peut comprendre deux capteurs de fin de mouvement de la tige 30 du vérin d'actionnement 28. Ces capteurs peuvent être de toute nature (électrique, optique, magnétique, etc...).

Comme représenté plus particulièrement sur la figure 2, le levier d'indexage 26 comprend un doigt indexeur 31 destiné à coopérer avec au moins un élément de manoeuvre 21 porté par la partie mobile 12 de l'organe de support 10, en appliquant un effort tangentiel à l'élément 21 lors du pivotement du levier 26 pour parvenir à un entraînement tangentiel de la partie mobile 12 autour de l'axe 16. Le doigt indexeur 31 est notamment configuré de sorte à constituer un cliquet permettant une transmission unidirectionnelle d'efforts dans la direction tangentielle sur l'élément de manoeuvre 21 avec lequel il coopère. Notamment, le doigt indexeur 31 peut présenter un pêne, comprenant un pan incliné et un pan droit et relié au reste du levier 26 par un mécanisme élastique (par exemple un ressort de rappel) le sollicitant en permanence vers l'extérieur. Lorsque le pêne entre en contact avec l'élément de manoeuvre 21 par son pan droit, l'entraînement tangentiel est possible. Au contraire, lorsque le pêne entre en contact avec l'élément de manoeuvre 21 par son pan incliné d'une manière adaptée, le mouvement du levier 26 provoque un enfoncement du pêne qui s'efface ainsi par rapport à l'élément de manoeuvre 21 et l'entraînement tangentiel devient impossible. Dans la variante illustrée sur la figure 9, le levier d'indexage 26 comprend un doigt indexeur 32 entraînant à pivotement un chapeau d'entraînement 33 relativement à la table de montage 25 selon un axe de rotation 34 coïncidant avec celui du levier d'indexage 26, le chapeau d'entraînement 33 comprenant un logement 35 destiné à recevoir une partie (i.e. par exemple le centreur 19) d'au moins un élément de portage 13 de caisse de véhicule portée par la partie mobile 12 de l'organe de support 10. Dans ce cas, le doigt indexeur 32 est destiné à coopérer avec au moins un axe de manoeuvre 36 porté non plus par la partie mobile 12 mais par le chapeau d'entraînement 33. Cette variante présente l'avantage de ne pas mettre en oeuvre de technologie fine pour la détection des fins de mouvement de la partie mobile 12. Le chapeau 33 permet le recentrage de la structure de support par rapport au portique par le simple mouvement de descente de la table 25. Des détecteurs de tout type peuvent être prévus pour détecter les fins de mouvement.

II résulte de ce qui précède qu'au moins l'un des dispositifs d'entraînement 20 qui équipe la machine de mise en opération et au moins l'un des organes de support 10 qui équipe la structure de support sont ainsi configurés de sorte à coopérer entre eux de manière à commander un déplacement en arc de cercle de l'élément de portage 13, porté par la partie mobile 12 de l'organe de support 10 et destiné à coopérer par appui avec les caisses de véhicule à supporter, autour d'un axe de rotation 16 par rapport à la partie fixe 11 de l'organe de support 10 solidaire du châssis de la structure de support. Le déplacement de l'élément de portage 13 par pivotement de la partie mobile 12 par coopération avec la machine de mise en opération fait varier l'organe de support 10 d'une configuration à l'autre. De plus, la machine de mise en opération peut comprendre des capteurs de présence (non représentés) aptes chacun à détecter une configuration correspondante de l'organe de support 10. Ces capteurs peuvent être de toute nature (électrique, optique, magnétique, etc...). Ils peuvent être utilisés éventuellement en combinaison avec des butées angulaires internes à l'organe de support 10 et configurées de sorte à limiter le pivotement de la partie mobile 12 dans une plage angulaire prédéterminée. Ces butées angulaires peuvent être portées par la partie fixe 11 ou la partie mobile 12. Enfin, le système pour ligne de production, qui comprend une machine de mise en opération dont le déplacement du levier d'indexage 26 est obtenu par l'opération du vérin d'actionnement 28 (ce qui n'est pas limitatif de toutes les autres possibilités envisageables de mise en mouvement du levier 26), peut être configuré de sorte que le déplacement angulaire du levier d'indexage 26 relativement à la table de montage 25 lors d'une course complète de la tige 30 du vérin d'actionnement 28 est inférieure à la plage angulaire nécessaire à la partie mobile 12 pour le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support 10. Dans ce cas, le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support 10 se pratique par plusieurs courses successives au moins partielles de la tige 30 du vérin d'actionnement 28.

La figure 3 illustre un exemple de cette problématique. Par exemple, la partie fixe 11 peut comprendre deux butées angulaires configurées pour limiter le pivotement de la partie mobile 12 dans une plage angulaire prédéterminée correspondant à un demi-tour de l'élément de portage 13. Le déplacement de l'élément de portage 13 d'une position à l'autre correspond à une trajectoire hémicirculaire de l'élément de portage 13, signifiant que la plage angulaire est limitée à 180 degrés. Cette valeur peut varier suivant les applications et les besoins. Par contre, parallèlement, la machine de mise en opération est configurée de sorte que le déplacement angulaire al du levier 26 pour une course complète de la tige 30 est de 65 degrés. En raison d'une latitude angulaire d'environ 5 degrés pour permettre au doigt 31 d'accoster l'élément de manoeuvre 21, le déplacement angulaire a2 de la partie mobile 12 pour une course complète de la tige est de 60 degrés environ. C'est pour cette raison que les éléments de manoeuvre 21 sont décalés angulairement de 60 degrés. Il en résulte que le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support 10 se pratique par trois courses successives complètes de la tige 30 du vérin d'actionnement 28. La solution présentée ci-dessus présente les avantages de sa simplicité et de sa compacité. Sa réalisation en usinage est simple ainsi que son assemblage, et sa mise en oeuvre est aisée. Le dispositif élévateur 24 permet d'exploiter la machine de mise en opération en coopération avec des organes de support de différentes hauteurs. Dans le présent document, les termes « mise en opération » associés à la machine faisant l'un des objets de l'invention correspondent à la réalisation d'un réglage de l'organe de support afin de le placer dans une configuration adaptée à volonté au type de véhicule que l'organe de support est destiné à soutenir.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Machine de mise en opération destinée à configurer au REVENDICATIONS1. Machine de mise en opération destinée à configurer au moins un organe de support (10) fixé sur un châssis d'une structure de support de caisse de véhicule automobile, machine comprenant au moins un dispositif d'entraînement (20) configuré de sorte à commander un pivotement d'une partie mobile (12) de l'organe de support (10) autour d'un axe de rotation (16) par rapport à une partie fixe (11) de l'organe de support (10) solidaire du châssis.
2. 2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un portique (22, 23) sur lequel est monté l'au moins un dispositif d'entraînement (20), par l'intermédiaire d'un dispositif élévateur (24) configuré de sorte à pouvoir ajuster la position du dispositif d'entraînement (20) relativement au portique.
3. 3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comprend deux capteurs de fin de mouvement du dispositif élévateur (24).
4. 4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement (20) comprend une table de montage (25) sur laquelle est monté à pivotement un levier d'indexage (26) destiné à mettre en mouvement la partie mobile (12) de l'organe de support (10).
5. 5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'axe de rotation (27) du levier d'indexage (26) par rapport à la table de montage(25) est destiné à coïncider avec l'axe de rotation (16) de la partie mobile (12) de l'organe de support (10) par rapport à sa partie fixe (11).
6. 6. Machine selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement (20) comprend un vérin d'actionnement (28) dont un corps (29) est monté à pivotement (P1) sur la table de montage (25) et dont une tige (30) coulissant par rapport au corps (29) est montée à pivotement sur le levier d'indexage (26) en un point (P2) désaxé par rapport à l'axe de rotation (27) du levier d'indexage (26) sur la table de montage (25), de sorte qu'une translation de la tige (30) du vérin d'actionnement (28) commande un pivotement du levier d'indexage (26) relativement à la table de fixation (25).
7. 7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle comprend deux capteurs de fin de mouvement de la tige (30) du vérin d'actionnement (28).
8. 8. Machine selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée en ce que le levier d'indexage (26) comprend un doigt indexeur (31) destiné à coopérer avec au moins un élément de manoeuvre (21) porté par la partie mobile (12) de l'organe de support (10).
9. 9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que le doigt indexeur (31) est configuré de sorte à constituer un cliquet permettant une transmission unidirectionnelle d'efforts sur l'élément de manoeuvre (21) avec lequel il coopère.
10. 10. Machine selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée en ce que le levier d'indexage (26) comprend un doigt indexeur (32) entraînant à pivotement un chapeau d'entraînement (33) relativement à la table demontage (25) selon un axe de rotation (34) coïncidant avec celui (27) du levier d'indexage (26), le chapeau d'entraînement (33) comprenant un logement (35) destiné à recevoir une partie d'au moins un élément de portage (13) de caisse de véhicule portée par la partie mobile (12) de l'organe de support (10).
11. 11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que le doigt indexeur (32) est destiné à coopérer avec au moins un axe de manoeuvre (36) porté par le chapeau d'entraînement (33).
12. 12. Système pour ligne de production de véhicules automobiles, comprenant au moins une machine de mise en opération selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 et au moins une structure de support mobile relativement à la machine et comprenant une pluralité d'organes de support (10) pour supporter les caisses desdits véhicules, au moins l'un des dispositifs d'entraînement (20) qui équipe la machine et au moins l'un des organes de support (10) qui équipe la structure de support étant configurés de sorte à coopérer entre eux de manière à commander un déplacement en arc de cercle d'un élément de portage (13), porté par la partie mobile (12) de l'organe de support (10) et destiné à coopérer par appui avec lesdites caisses, autour d'un axe de rotation (16) par rapport à la partie fixe (11) de l'organe de support (10) solidaire du châssis de la structure de support.
13. 13. Système selon la revendication 12, caractérisé en ce que le déplacement de l'élément de portage (13) par pivotement de la partie mobile par coopération avec la machine de mise en opération fait varier l'organe de support (10) entre au moins une première configuration dans laquelle l'élément de portage (13) occupe une première position pour supporter un premier type de caisse de véhicule automobile et unedeuxième configuration dans laquelle l'élément de portage (13) occupe une deuxième position pour supporter un deuxième type de véhicule automobile.
14. 14. Système selon l'une des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que la machine de mise en opération comprend des capteurs de présence aptes chacun à détecter une configuration correspondante de l'organe de support (10).
15. 15. Système selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la partie fixe (11) de l'organe de support (10) comprend deux butées angulaires pour limiter le pivotement de sa partie mobile (12) dans une plage angulaire.
16. 16. Système selon l'une des revendications 12 à 15 comprenant une machine de mise en opération selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que le déplacement angulaire (al ) du levier d'indexage (26) relativement à la table de montage (25) lors d'une course complète de la tige (30) du vérin d'actionnement (28) est inférieur à la plage angulaire nécessaire à la partie mobile (12) pour le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support (10), de sorte que le passage d'une configuration à l'autre de l'organe de support (10) se pratique par plusieurs courses successives au moins partielles de la tige (30) du vérin d'actionnement (28).