FR2965334A1 - Dispositif de type boitier de soufflerie - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de type boîtier de soufflerie (1), comprenant une enceinte sous forme parallélépipédique caractérisé par le fait que ladite enceinte est divisée en au moins deux modules (80,81) selon au moins un premier plan (A) de symétrie de ladite enceinte. Avantageusement, ledit premier plan (A) s'étend selon une symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.

Description

La présente invention entre dans le domaine de la soufflerie, notamment au sein de système de mise en circulation d'air chaud ou froid. Elle trouvera une application toute particulière, mais 5 aucunement limitative, dans les systèmes de climatisation, notamment réversible. A ce titre, un système de soufflerie, en particulier une climatisation, comprend une soufflerie motorisée de mise en circulation d'air chaud ou froid. Ladite soufflerie est reliée, 10 au travers de circuits constitués de tuyaux et gaines flexibles, thermiquement isolés ou non, à des bouches de soufflage et/ou de reprise d'air réparties dans chaque pièce. Cette répartition de l'air soufflé vers les différents circuits est réalisée, d'une part, directement au niveau de la sortie de 15 ladite soufflerie par un plenum de soufflerie et, d'autre part, en un point d'un circuit par des répartiteurs. De manière connue, un plenum de soufflerie est constitué d'une enceinte parallélépipédique hermétique comprenant une entrée destinée à être fixée en sortie de ladite soufflerie et 20 des sorties, chacune rendue solidaire de l'extrémité d'entrée d'un circuit correspondant. En particulier, chaque sortie du plenum se présente sous la forme d'une ouverture circulaire de manière à coopérer par emboîtement avec l'extrémité de la gaine de chaque circuit. 25 Par ailleurs, un répartiteur se situe au sein du circuit, par conséquent en aval dudit plenum. Un tel répartiteur se présente généralement sous la forme d'un cube recevant sur une de ses faces une gaine en entrée et permet de diviser le flux d'air vers plusieurs sorties, chacune située sur les autres 30 faces (ou inversement dans le cas d'une reprise d'air). En fin de circuit, au niveau des pièces, chaque gaine est reliée à une bouche de soufflage (ou de reprise d'air) débouchant au niveau du plafond ou du mur de ladite pièce et recevant latéralement ou par le dessus l'extrémité d'une gaine. 35 L'invention vise tout particulièrement de tels dispositifs de type boîtier de soufflerie, à savoir un plenum, un répartiteur, une boîte à bouche ou bien une bouche de soufflage (ou de reprise d'air). Un inconvénient majeur des boîtiers de soufflerie existants réside dans leur conception en une seule pièce.

Souvent en matériau métallique, leurs dimensions sont figées, ne leur permettant pas de s'adapter à tout type de soufflerie ou à différents emplacements. De plus, ils possèdent un nombre déterminé d'entrées et de sorties, en fonction de leur dimensionnement.

Le document CH 693 283 tente de trouver une solution au travers d'une boîte de soufflerie à monter. En somme, chaque paroi latérale est dissociée, facilitant son stockage et son transport. Elle est rendue solidaire lors d'une étape de montage, au travers de moyens de fixation par coulissement de l'arête d'une paroi avec l'arête contiguë d'une paroi adjacente. Ensuite, un couvercle est placé sur le dessus de manière à former un cube. Toutefois, un tel dispositif, en matériau métallique, est prévu et dimensionné pour une destination précise : plenum, répartiteur ou éventuellement bouche de soufflerie. I1 ne permet aucunement, à partir d'un unique dispositif, de s'adapter en dimension à l'un ou l'autre de ces boîtiers de soufflerie. De plus, les matériaux rigides utilisés, comme le métal, sont difficiles à travailler, éventuellement à recouper, pour adapter le dimensionnement du boîtier de soufflerie par rapport aux autres éléments du circuit et des contraintes de place dans l'implantation dudit circuit. En effet, un plenum d'une certaine dimension comprend un nombre donné de sorties, pas une de plus. I1 est alors nécessaire d'introduire un répartiteur directement en sortie d'un tel plenum, si on souhaite augmenter le nombre de gaines en sortie. Cette opération nécessite de la place qui fait souvent défaut. Par ailleurs, tous les dispositifs existants constitués en matériau métalliques, outre un poids conséquent, nécessitent une isolation supplémentaire, au niveau des parois intérieures, pour limiter les déperditions de chaleur. I1 existe toutefois des boîtiers de soufflerie en matériau plastique, notamment en polychlorure de vinyle (PVC), plus légers, mais ils n'apportent pas entière satisfaction en matière d'isolation et la découpe reste contraignante. En effet, qu'ils soient métalliques ou plastiques, l'épaisseur de leurs parois reste de l'ordre du millimètre, avoir un pouvoir isolant très limité. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif de type boîtier de soufflerie prévu modulaire, à savoir qu'il est divisé en modules selon au moins un plan de symétrie, notamment plusieurs. En somme, l'invention prévoit de diviser le dispositif en module selon au moins un plan longitudinal horizontal, longitudinal vertical et/ou vertical transversal. Cette modularité lui permet de s'adapter en dimension et donc en nombre d'entrées et de sorties en fonction des besoins et de son implantation. De plus, un tel boîtier permet, par ajout ou soustraction de modules, de passer d'un plenum à un répartiteur, à une boîte à bouche ou à une bouche de soufflage, ou inversement. Par ailleurs, certains modules dudit dispositif selon l'invention étant identiques et montés symétriquement, le nombre de moules nécessaires est moindre, diminuant les investissements et les coûts de fabrication. Pour ce faire, un tel dispositif comprend une enceinte sous forme parallélépipédique, caractérisé par le fait que ladite enceinte est divisée en au moins deux modules selon au moins un premier plan de symétrie de ladite enceinte.

Plus particulièrement, ledit premier plan s'étend selon une symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte. Selon d'autres caractéristiques, ladite enceinte est divisée en au moins quatre modules selon ledit premier plan et un second plan de symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.

Avantageusement, ladite enceinte est divisée en huit modules selon ledit premier plan, ledit second plan et un troisième plan de symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.

Un autre avantage réside dans un matériau spécifique utilisé pour sa fabrication, permettant l'emboîtement au niveau de l'épaisseur des parois des modules. Ce matériau peut être du polystyrène extrudé, offrant des qualités d'isolation et de résistance mécanique élevées, tout en facilitant sa découpe.

Dès lors, en prévoyant que les faces de chaque module soient pleines au moment de la fabrication, il est aisément possible de les ouvrir, selon les besoins, au moment de la pose. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente un dispositif de type boîtier de soufflerie, pour boîte à bouche, selon une vue éclatée en perspective de trois quart avant, faisant apparaître une division de l'enceinte en deux modules selon un plan de symétrie verticale (longitudinale ou transversale) ; - la figure 2 est une vue de dessus de la figure 1 ; - la figure 3 représente un boîtier pour répartiteur assemblé, selon une vue en perspective de trois quart avant ; - la figure 4 est une vue éclatée de côté du répartiteur de la figure 3, avec une division de l'enceinte en deux modules selon un plan de symétrie verticale ; - la figure 5 représente un dispositif pour plenum, selon une vue éclatée en perspective de trois quart avant, faisant apparaître une division de l'enceinte en quatre modules selon un premier plan de symétrie verticale transversale et un second plan de symétrie horizontale longitudinale ; - la figure 6 représente une vue éclatée en perspective de 35 trois quart avant, d'un mode de réalisation particulier du plenum de la figure 5, faisant apparaître une division de l'enceinte selon lesdits premiers et second plans de symétrie, ainsi que l'ajout de deux modules intermédiaires divisés selon ledit second plan de symétrie horizontale longitudinale ; et - la figure 7 est une vue en perspective du dispositif visible sur la figure 6, une fois ses modules assemblés. La présente invention concerne un dispositif de type boîtier de soufflerie 1. Selon sa configuration, l'invention permet à un tel boîtier 1 d'être utilisé en tant que plenum de soufflerie, répartiteur, boîte à bouche ou bien bouche de soufflage, voir tout type de boîtier utilisé au sein d'un système de mise en circulation d'air chaud ou froid, notamment un système de climatisation. Ledit dispositif de type boîtier de soufflerie 1 comprend une enceinte sous forme parallélépipédique, notamment carrée ou rectangulaire. En d'autres termes, ladite enceinte comporte au moins six faces avant 2 et arrière 3, droite 4 et gauche 5, supérieure 6 et inférieure 7. Avantageusement, l'invention consiste en une enceinte modulaire, à savoir qu'elle est divisée en modules venant s'assembler pour former le parallélépipède constituant le boîtier de soufflerie 1. Pour ce faire, de manière générale, ladite enceinte est divisée en au moins deux modules 80 et 81. Cette division s'opère selon au moins un premier plan A de symétrie de ladite enceinte. En somme, ledit premier plan A détermine un plan de coupe de l'enceinte, de part et d'autre duquel lesdits deux modules 80,81 sont symétriques. Plus particulièrement, ledit premier plan A peut s'étendre selon une symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte. On notera que, contrairement aux différents modes de réalisation représentés, ledit premier plan peut aussi s'étendre selon des axes de symétrie inclinés, à savoir selon l'une ou l'autre des diagonales de ladite enceinte. Dans le cas d'une symétrie horizontale longitudinale, le premier plan A passe les faces avant 2, arrière 3, droite 4 et gauche 5 en une médiane horizontale de chacune d'entre elles, séparant l'enceinte en deux éléments supérieur et inférieur. Dans le cas d'une symétrie verticale longitudinale, le premier plan A passe par les faces avant 2, arrière 3, supérieure 6 et inférieure 7 en une médiane verticale pour chacune desdites faces avant 2 et arrière 3, tandis qu'une telle médiane est horizontale pour chacune des faces supérieure 6 et inférieure 7.

On notera que ces deux premières symétries s'étendent le long de ladite enceinte, tandis que dans le cas d'une symétrie verticale transversale, ledit premier plan A divise l'enceinte selon sa largeur, passant en une médiane réciproquement verticale pour les faces droite 4 et gauche 5, alors qu'une telle médiane est horizontale au niveau des faces supérieure 6 et inférieure 7. Des exemples de réalisation d'une enceinte séparée en deux modules sont visibles sur les figures 1 à 4. Sur les figures 1 et 2, le boîtier 1 forme une boîte à bouche. L'enceinte est divisée en deux modules 80 et 81 selon un premier plan A s'étendant selon une symétrie verticale longitudinale, depuis sa face avant 2 jusqu'à sa face arrière 3, sectionnant ses faces supérieure 6 et inférieure 7. On constate alors que lesdits modules 80 et 81 peuvent être identiques, pouvant être réalisés par le même moule. De plus, la face inférieure 7 peut être prévue ouverte, en toute ou partie, de manière à venir déboucher et se fixer par le bas sur une bouche de soufflage ou de reprise d'air (non représentée).

Cette face inférieure 7 peut aussi être prévue pleine, de manière à être découpée aux dimensions exactes de la bouche de soufflerie avec laquelle elle est destinée à coopérer. Sur les figures 3 et 4, le boîtier 1 forme un répartiteur. En particulier, la figure 3 représente l'enceinte une fois les deux modules 80 et 81 assemblés, tandis que la figure 4 montre lesdits modules 80,81 avant assemblage. L'enceinte est aussi divisée selon une symétrie verticale. Cette dernière peut toutefois être longitudinale ou transversale, étant donné que le répartiteur représenté présente une forme carrée. Dès lors, le premier plan A peut découper l'enceinte en passant par les faces supérieure 6 et inférieure 7, mais l'un ou l'autre des couples des faces avant 2 et arrière 3, ou bien des faces droite 4 et gauche 5. Selon une autre caractéristique, l'invention prévoit de diviser l'enceinte en au moins quatre modules 80,81 et 90,91.

Deux premiers modules sont obtenus comme préalablement, au travers d'une division selon un premier plan A. Une division supplémentaire est obtenue au travers d'un second plan B de symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte. Dès lors, lesdits deux premiers modules sont eux-mêmes divisés par ledit second plan B, de manière former lesdits quatre modules 80, 81, 90 et 91. On notera que ledit premier plan A et ledit second plan B peuvent être avantageusement orthogonaux entre eux.

Un exemple de réalisation d'une double division est représenté sur la figure 5, dans lequel un boîtier 1 forme un plenum de soufflerie. Un premier plan A s'étend horizontalement le long dudit plenum, séparent l'enceinte en deux parties haute et basse. Un second plan B, s'étendant selon une symétrie verticale transversale de ladite enceinte, sépare lesdites parties haute et basse en quatre modules 80, 81, 90 et 91. On notera alors que les modules 81 et 90 sont identiques, (ainsi que les modules 80 et 91). I1 est aussi possible 30 d'obtenir quatre modules identiques, par exemple avec des toutes les faces 2 à 7 planes. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, ladite enceinte peut être divisée en huit modules, par divisions successives selon un premier plan A, un second plan B et un 35 troisième plan. Chacun desdits plans présente une symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte. En particulier, de manière générale, chacun des plans de division s'étend selon une symétrie différente des autres plans, à savoir qu'un premier plan s'étend selon une symétrie horizontale longitudinale, alors qu'un second plan s'étend selon une symétrie verticale transversale, tandis que le dernier plan s'étend selon une symétrie verticale longitudinale. Par ailleurs, peu importe les configurations de division, selon un, deux, trois ou davantage de plans, les modules ainsi séparés viennent par juxtaposition constituer l'enceinte du boîtier 1. En particulier, dans le cas d'une division selon un unique plan, un premier 80 et un second 81 modules adjacents sont assemblés au travers de moyens de fixation 10. Ces derniers sont avantageusement constitués par tout ou partie des chants périphériques contigus desdits deux modules 80 et 81. Les moyens de fixation 10 permettent l'assemblage des modules entre eux, notamment par emboîtement, et leur maintien en position assemblée. De plus, cet assemblage s'effectue de manière hermétique, de sorte que le chant de jonction entre les modules ne laisse pas passer l'air circulant à l'intérieur de l'enceinte. Plusieurs modes de réalisation ont été prévus, permettant l'emboîtement hermétique des chants contigus de deux modules. En somme, la fixation s'effectue dans l'épaisseur de la paroi de chaque module. Pour ce faire, un premier mode de réalisation (non représenté) prévoit des parties mâles et femelles, ménagées réciproquement en saillie et au sein des chants des parois desdits modules, et en vis-à-vis, de manière à coopérer ensemble par emboîtement. Ces parties mâles et femelles peuvent réciproquement se présenter sous la forme de redents et de gorges, notamment avec une section sensiblement en V ou crénelée. Selon un autre mode de réalisation, visibles sur les figures, lesdits moyens de fixation 10 sont constitué par au moins un ergot saillant par rapport au chant dudit premier module 80 et conformé complémentairement de manière à coopérer avec un trou borgne situé en vis-à-vis et ménagé au sein du chant contigu dudit second module 81 adjacent. De préférence, plusieurs ergots sont répartis le long du chant d'un module 80, de manière à coopérer avec des orifices prévus en face sur le module 81 (ou inversement). Comme visible sur les figures, un même module peut comprendre des ergots et des trous répartis sur ses différents chants et coopérant réciproquement avec les trous et les ergots d'un module contigu. Lesdits moyens de fixation 10 permettent d'augmenter la surface de contact au niveau des chants des modules, améliorant 15 leur maintien en fixation. Par ailleurs, au moment de l'assemblage, il est possible d'apposer au niveau de la jonction desdits chants, un matériau assurant une liaison étanche parfaite entre les modules, tel de la colle ou bien un joint, mastic ou analogue. 20 De plus, des moyens de fixation complémentaire, non représenté, peuvent être prévus au niveau des angles et des lignes de jonction des modules. De tels moyens de fixation complémentaire peuvent se présenter sous la forme de plots coopérant par emboîtement, notamment en force, au sein de 25 manchons, orifices ou trous borgnes, de forme et dimension complémentaires et situés en vis-à-vis deux modules juxtaposés. Selon un autre mode de réalisation, ladite enceinte comprend au moins un module intermédiaire 12 assemblé entre et avec chacun desdits autres modules. Un tel module 30 intermédiaire 12 permet, par exemple dans le cas d'un plenum, d'augmenter sa longueur en ajoutant une ou plusieurs portions centrale. Un exemple d'une telle réalisation est visible sur les figures 6 et 7. 35 Une enceinte est divisée selon deux plans A et B, à l'instar du boîtier 1 représenté sur la figure 5. De plus, un module intermédiaire 12 est disposé entre une première et une seconde partie de l'enceinte, ces dernières étant réciproquement constituées par l'assemblage de couple de modules 80,81 et 90,91.

De plus, ledit module intermédiaire 12 peut être divisé en au moins deux parties 120 et 121 selon au moins un plan de symétrie horizontale longitudinale ou verticale longitudinale de ladite enceinte. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, ledit module intermédiaire 12 est divisé en au moins quatre parties selon deux plans de symétrie longitudinale horizontale et verticale de ladite enceinte. En somme, les divisions de l'enceinte précédemment évoquées, selon des plans de symétrie de l'enceinte, peuvent 15 aussi être appliquées audit module intermédiaire 12. Dans l'exemple de réalisation visible sur la figure 6, l'enceinte d'un plenum est divisée suivant un plan selon une symétrie horizontale longitudinale et suivant un plan selon une symétrie verticale transversale. Dès lors, seule la division 20 selon la symétrie horizontale longitudinale est appliquée au module intermédiaire 12, le séparant en deux parties haute 120 et basse 121. On notera que la division de l'enceinte suivant le plan selon une symétrie verticale transversale permet justement la 25 séparation de l'enceinte en deux pour permettre l'insertion dudit module intermédiaire 12. De plus, ledit module intermédiaire 12 peut comprendre des moyens similaires de fixation 10 au niveau des chants de ses modules 120 et 121, comme précédemment décrit, afin d'assurer 30 l'assemblage avec les autres modules 81, 81, 90 et 91. Par ailleurs, on notera que ladite enceinte peut être constituée de tout type de matériau, en particulier autorisant, du fait de son épaisseur, la fixation au niveau des chants des modules. 35 Selon le mode préférentiel de réalisation, l'invention prévoit d'utiliser du polystyrène extrudé, pouvant avoir une épaisseur adaptée pour permettre d'y ménager les ergots et les trous borgnes. De plus, un tel matériau est léger et présente des caractéristiques isolantes thermiquement. Il peut être étanche, empêchant l'infiltration d'eau, notamment de la condensation. I1 est facilement modelable, à savoir qu'il est possible de le découper simplement au couteau ou à la scie. A ce titre, on notera que l'une et/ou l'autre des faces 2 à 7 de chaque boîtier 1 peut comprendre des moyens 11 de réception des gaines du circuit de soufflerie. Ces moyens de réception 11 se présentent sous la forme d'une saillie annulaire circulaire extérieure destinée à coopérer par emboîtement avec l'extrémité d'une gaine (non représentée). La gaine vient alors s'enfiler autour de ladite saillie annulaire, assujettie par un collier de serrage.

Comme visible sur les figures 3 et 4, une taille saillie annulaire peut présenter deux sections de diamètres différents, séparées par un décroché. Ainsi, en fonction du diamètre de la gaine à fixer, il est possible de découper ladite saillie annulaire au niveau du décroché, afin d'en adapter sa dimension. Par ailleurs, l'intérieur de la saillie annulaire peut être prévu bouché, pour n'être découpé uniquement si une gaine vient être emboîtée sur la paroi concernée. On notera qu'une face peut aussi être prévue pleine et plane, ou ouverte, pour s'adapter selon les cas à la sortie d'une soufflerie ou bien à une bouche de soufflage ou de reprise d'air. L'ouverture à ménager est alors réalisée simplement par découpe du polystyrène extrudé, selon les dimensions de l'élément qu'il reçoit.

Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que les modules présentent une isolation améliorée au niveau des jonctions entre leurs parois, à savoir au niveau des différentes arêtes. En effet, dans le cas de boîtiers constitués par montage de différentes parois entre elles, ces jonctions présentent des difficultés d'isolation, entraînant des fuites. A l'inverse, en prévoyant la fixation des modules au niveau de la médiane de leurs parois, l'isolation dans les angles est parfaite. L'invention facilite donc considérablement le montage et la réalisation d'un circuit de soufflerie, à partir de différents modules pouvant s'adapter pour former tout type de boîtier de soufflerie 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de type boîtier de soufflerie (1), comprenant une enceinte sous forme parallélépipédique, caractérisé par le fait que ladite enceinte est divisée en au moins deux modules (80,81) selon au moins un premier plan (A) de symétrie de ladite enceinte.
2. 2. Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit premier plan (A) s'étend selon une symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.
3. 3. Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite enceinte est divisée en au moins quatre modules (80,81,90,91) selon ledit premier plan (A) et un second plan (B) de symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.
4. 4. Dispositif (1) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ladite enceinte est divisée en huit modules selon ledit premier plan (A), ledit second plan (B) et un troisième plan de symétrie horizontale longitudinale, verticale longitudinale ou verticale transversale de ladite enceinte.
5. 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'un premier et un second modules adjacents sont assemblés au travers de moyens de fixation (10) constitués par tout ou partie des chants périphériques contigus desdits deux modules.
6. 6. Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation (10) sont constitué par au moins un ergot saillant par rapport au chant dudit premier module et conformé complémentairement de manière à coopérer avec un trou borgne situé en vis-à-vis et ménagé au sein du chant contigu dudit second module adjacent.
7. 7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite enceinte comprend au moins un module intermédiaire (12) assemblé entre et avec chacun desdits modules. 13
8. 8. Dispositif (1) selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ledit module intermédiaire (12) est divisé en au moins deux parties selon au moins un plan de symétrie horizontale longitudinale ou verticale longitudinale de ladite enceinte.
9. 9. Dispositif (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que ledit module intermédiaire est divisé en au moins quatre parties selon deux plans de symétrie longitudinale horizontale et verticale de ladite enceinte.