FR2963599A1 - Reservoir pour liquide de frein et vehicule comportant un tel reservoir - Google Patents

Abstract

Dans l'invention, pour éviter toute déformation d'un réservoir (10) pour liquide (11) de frein et donc toute erreur d'estimation par un opérateur du volume de liquide de frein introduit dans le réservoir, on a créé un renfort rigide (21) apte et destiné à renforcer un goulot allongé (17) dudit réservoir. Ce renfort peut être surmoulé avec le réservoir ou ajouté après moulage dudit réservoir. Dans un exemple, le renfort selon l'invention comporte une tige (24 ; 34 ; 44) réalisée dans un matériau métallique inoxydable ou dans un alliage, par exemple de l'aluminium. L'invention permet donc à l'ensemble du réservoir de supporter les efforts exercés par les moyens de remplissage et par les freinages puissants.

Description

RESERVOIR POUR LIQUIDE DE FREIN ET VEHICULE COMPORTANT UN TEL RESERVOIR

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à un réservoir pour liquide de frein muni d'un goulot déporté et renforcé. Le domaine technique de l'invention est, d'une façon générale, celui des réservoirs. Plus particulièrement, l'invention concerne les réservoirs pour liquide de frein destinés à équiper des véhicules de type automobile. L'invention se rapporte également à un véhicule comportant un tel réservoir.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Dans l'état de la technique, il est connu l'enseignement du document US2006157141 qui divulgue un réservoir pour liquide de frein positionné au-dessus d'un maître cylindre et au sein duquel des cloisons sont aménagées pour le renforcer. Ce type de réservoir assez encombrant n'est pas adapté à l'espace restreint sous le capot. Divers documents de l'état de la technique ont eu pour objectif d'apporter des solutions à ce problème. Une première solution a été décrite dans le document FR2813261. Cette solution présente un réservoir pour liquide de frein comprenant un premier réservoir doté d'un orifice de remplissage et d'un orifice de distribution. Ledit réservoir comporte également un second réservoir doté d'un orifice de distribution doté d'un orifice d'entrée et débouchant sur un circuit d'utilisation du réservoir. Le réservoir comporte un tuyau flexible dont une des extrémités est connectée à l'orifice de distribution du premier réservoir et l'autre extrémité est connectée à l'orifice d'entrée du second réservoir.

Une deuxième solution a été décrite dans le document FR2912716. Ce document présente un réservoir pour liquide de frein comprenant une paroi externe munie d'une première ouverture permettant l'introduction de moyens de remplissage dans une cavité interne du réservoir. Ledit réservoir comporte également un compartiment, situé dans la cavité interne, muni d'une seconde ouverture pouvant coopérer avec les moyens de remplissage.

Mais il s'avère que cette division du réservoir en deux parties, dont une des parties est déportée par rapport à l'autre, coûte cher et pose un nouveau problème technique à l'homme du métier. En effet, il est difficile de concevoir un tuyau capable de compenser les défauts de position du réservoir déporté et le débattement du réservoir principal lors d'un freinage appuyé, par exemple. Une des solutions envisagées est la conception d'un réservoir monobloc comportant un goulot allongé qui relie les deux parties du réservoir.

Mais l'allongement de ce goulot fragilise le réservoir à tel point qu'il supporte difficilement le poids d'un bidon de remplissage, ce qui représente un risque important de déformation dudit goulot, voire de l'ouverture et du réservoir. De plus, la flexibilité du réservoir entraîne une double position : - une première position dite normale dans laquelle le réservoir est correctement maintenu dans une position horizontale, - une deuxième position dite anormale dans laquelle le bidon imprime un effort sur le réservoir, entraînant son fléchissement. Dans cette deuxième position, le réservoir n'est plus correctement maintenu en position horizontale et l'estimation par un opérateur du volume de liquide de frein introduit dans le réservoir à l'aide d'un repère, typiquement une inscription moulée dans une paroi dudit réservoir, est donc erronée. Cette mauvaise estimation représente le risque qu'un volume incorrect de liquide de frein soit introduit dans le réservoir et plus particulièrement que soit introduit un volume inférieur au volume nécessaire à la bonne utilisation du circuit de freinage. Aussi, le manque d'espace autour du réservoir empêche de prévoir un goulot plus épais ou un renfort extérieur supérieur.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'invention propose de résoudre tout ou partie des problèmes techniques précédemment cités. Dans l'invention, pour minimiser toute déformation du réservoir, on a créé un renfort rigide apte et destiné à renforcer un goulot allongé de réservoir pour liquide de frein. Ce renfort peut être surmoulé avec le réservoir ou ajouté après moulage dudit réservoir. Dans un exemple, le renfort selon l'invention comporte une tige réalisée dans un matériau métallique inoxydable ou dans un alliage, par exemple de l'aluminium.

L'invention a donc pour objet un réservoir pour liquide de frein destiné à équiper un véhicule, ledit réservoir comportant une cavité inférieure principale munie d'au moins une ouverture de sortie du liquide, au moins une ouverture d'entrée du liquide, et un goulot allongé, caractérisé en ce que - ledit goulot s'étend suivant un axe incliné depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure, - ledit réservoir comporte, en outre, un renfort s'étendant au moins sur une paroi dudit goulot depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure. L'invention permet donc à l'ensemble du réservoir de supporter les efforts exercés par les moyens de remplissage et par les freinages puissants. Selon des caractéristiques particulières, le renfort est aménagé à l'intérieur dudit réservoir. Grâce à ces dispositions, l'encombrement du réservoir ne change pas. Selon des caractéristiques particulières, le renfort est aménagé à l'extérieur dudit réservoir. Grâce à ces dispositions, on fabrique un réservoir monobloc. Selon des caractéristiques particulières, le réservoir est en matière plastique, et le renfort est un surmoulage rectiligne. Grâce à ces dispositions, on peut fabriquer le réservoir par moulage et le renfort par moulage ou surmoulage. Selon des caractéristiques particulières, le réservoir est en matière plastique, et le renfort comporte au moins une glissière rectiligne obtenue par un surmoulage, et au moins une tige coopérant avec ladite glissière. Les inventeurs ont déterminé que ces dispositions étaient optimales.

Selon des caractéristiques particulières, le renfort est aménagé sur une paroi inférieure du goulot. Grâce à ces dispositions, le renfort s'étend sur une grande partie de la longueur du réservoir. Selon des caractéristiques particulières, le renfort est aménagé sur une paroi supérieure du goulot.

Grâce à ces dispositions, la tige du renfort peut être insérée dans la glissière du renfort par l'ouverture d'entrée du liquide. Selon des caractéristiques particulières, le renfort s'étend au-delà du goulot sur un fond d'une cavité supérieure déportée et jusqu'à une paroi de ladite cavité. Grâce à ces dispositions, au moins une tige du renfort est bloquée en translation. Selon des caractéristiques particulières, la tige présente une section en forme de rectangle ou de cornière ou de T.

Les inventeurs ont déterminé que ces dispositions étaient optimales. Selon des caractéristiques particulières, le renfort s'étend au-delà du goulot sur au moins une paroi de la cavité principale et jusqu'à un fond de ladite cavité. Grâce à ces dispositions, au moins une tige du renfort est bloquée en translation. L'invention a également pour objet un véhicule comportant un tel réservoir. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un réservoir pour liquide de frein destiné à équiper un véhicule, ledit réservoir comportant une cavité inférieure principale munie d'au moins une ouverture de sortie du liquide, au moins une ouverture d'entrée du liquide, et un goulot allongé, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes dans lesquelles - on moule ledit réservoir en matière plastique, - on aménage un renfort s'étendant au moins sur une paroi dudit goulot depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure. Selon des caractéristiques particulières, l'aménagement du renfort est constitué d'un surmoulage rectiligne. Selon des caractéristiques particulières, l'aménagement du renfort est constitué - d'un surmoulage d'au moins une glissière rectiligne, - d'un usinage ou d'un forgeage d'au moins une tige métallique adaptée à coopérer avec ladite glissière, puis - d'un enfilage de ladite tige au sein de ladite glissière.35 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1: une représentation schématique d'une vue en coupe, de profil, d'un exemple de réservoir selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 2 : une représentation schématique d'une vue en coupe d'un goulot de réservoir muni d'un premier exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 3 : une représentation schématique d'une vue en coupe du même goulot de réservoir muni d'un deuxième exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 4 : une représentation schématique d'une vue en coupe du même goulot de réservoir muni d'un troisième exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 5 : une représentation schématique d'une vue en coupe d'un goulot de réservoir muni d'un quatrième exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 6 : une représentation schématique d'une vue en coupe du même goulot de réservoir muni d'un cinquième exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 7 : une représentation schématique d'une vue en coupe du même goulot de réservoir muni d'un sixième exemple de renfort selon un mode de réalisation de l'invention ; - figure 8 : une représentation, sous forme d'un logigramme, des étapes de mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention. Dans ces figures, les éléments identiques conservent les mêmes références.

DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION La figure 1 représente, de façon schématique, une vue en coupe, de profil, d'un exemple de réservoir 10 selon un mode de réalisation de l'invention. Le réservoir 10, destiné à équiper un véhicule de type automobile, contient un liquide 11 de frein. Typiquement, le réservoir 10 est en matière plastique. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le réservoir 10 comporte une cavité inférieure principale 12 munie de deux ouvertures 13 et 14 de sortie du liquide 11, une cavité supérieure déportée 15 munie d'une ouverture 16 d'entrée du liquide 11, et un goulot allongé 17 reliant les deux cavités 12 et 15. Dans une variante, la cavité inférieure comporte une seule ouverture de sortie.

La cavité supérieure 15 présente un repère horizontal 45 correspondant à un niveau maximal de remplissage du réservoir 10 en liquide 11 de frein. La cavité inférieure 12 présente un repère horizontal 46 correspondant à un niveau minimal de remplissage du réservoir 10 en liquide 11 de frein.

L'ouverture 16 d'entrée coopère avec un bouchon 18 de fermeture et les ouvertures 13 et 14 de sortie sont reliées à un maître-cylindre via un deux guides creux non représentés. Dans un mode de réalisation de l'invention, le réservoir 10 est muni, en outre, d'un renfort 21 comportant une première partie 35 qui s'étend au moins sur une paroi du goulot 17 depuis la cavité supérieure 15 jusqu'à la cavité inférieure 12. Dans un mode de réalisation de l'invention, le renfort 21 est aménagé à l'intérieur du réservoir 10, sur une paroi inférieure 25 du goulot 17. Dans une variante, le renfort est aménagé sur une paroi supérieure 27 du goulot ou à l'extérieur dudit réservoir. Dans un mode de réalisation de l'invention, le renfort 21 comporte, d'un côté, une deuxième partie 36 s'étendant au-delà du goulot 17 sur une paroi 30 de la cavité inférieure 12 et jusqu'à un fond 26 de ladite cavité, et, de l'autre côté, une troisième partie 37 s'étendant sur un fond 31 de la cavité supérieure 15 et jusqu'à une paroi 32 de ladite cavité. Le goulot 17 est ici un cylindre de révolution s'étendant suivant un axe 19, incliné par rapport à l'horizontale 20, depuis la cavité supérieure jusqu'à la cavité inférieure 12. Dans une variante, le goulot est un parallélépipède de section globalement rectangulaire à angles arrondis.

Dans l'exemple, le renfort comporte trois glissières rectilignes 23, 33 et 43 du réservoir 10, et trois tiges 24, 34 et 44 coopérant avec lesdites glissières. Dans une variante, le renfort est un surmoulage rectiligne.

Pour permettre un enfilement des tiges 24, 34 et 44 au sein des glissières respectivement référencées 23, 33 et 43, le réservoir 10 est configuré de sorte à pouvoir être ouvert en deux, dans le sens de sa longueur, par exemple au niveau de l'axe 19, puis refermé de façon étanche. Afin d'assurer un placage d'une extrémité 38 de la troisième partie 37 du renfort 21 en appui contre la première partie 35 dudit renfort, la dite extrémité est taillée en biseau. Afin d'assurer un placage d'une extrémité 39 de la première partie 35 du renfort 21 en appui contre la deuxième partie 36 dudit renfort, la dite extrémité est taillée en biseau.

Les appuis des trois parties 35, 36 et 37 du renfort 21 les unes contre les autres assurent une rigidité optimale du réservoir 10 et minimise ainsi le fléchissement dudit réservoir dans le cas d'un freinage appuyé ou lorsqu'un récipient de remplissage, typiquement un bidon, pèse sur l'ouverture 16 d'entrée du liquide 11 de frein.

Dans un mode de réalisation de l'invention, pour limiter la pression exercée par la première partie 35 du renfort 21 sur la deuxième partie 36 dudit renfort, la tige 24 présente une encoche 47 apte à venir en butée contre un ergot mobile 48 de la glissière 23. La figure 2 représente, de façon schématique, une vue en coupe du goulot 17 du réservoir 10, représenté à la figure 1, muni du même de renfort 21 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 21 est aménagé à l'intérieur du réservoir 10, sur une paroi inférieure 25 du goulot 17. La tige 24 présente ici une section rectangulaire épousant l'intérieur de la glissière 23 de manière à y coulisser facilement. Du fait de l'espace réduit autour du renfort 21, une ouverture 50 est aménagée sur le dessus de la glissière 23 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 24 au sein de ladite glissière d'appuyer de façon oblique sur une surface supérieure 51 de ladite tige afin d'assurer son positionnement.

La figure 3 représente, de façon schématique, une vue en coupe du même goulot de réservoir muni d'un deuxième exemple de renfort 52 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 52 est aménagé à l'intérieur du réservoir 10, sur une paroi inférieure 25 du goulot 17. Une tige 53 présente une section en forme de T épousant l'intérieur de la glissière 23 de manière à y coulisser facilement. Du fait de l'espace réduit autour du renfort 52, la même ouverture 50 est aménagée sur le dessus de la glissière 23 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 53 au sein de ladite glissière de serrer entre ses doigts une extrémité supérieure 54 de ladite tige afin d'assurer son positionnement. La figure 4 représente, de façon schématique, une vue en coupe d'un goulot 60 de réservoir muni d'un troisième exemple de renfort 61 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 61 est aménagé à l'intérieur du réservoir, sur une paroi inférieure 66 du goulot 60. Une tige 62 présente une section en forme de cornière épousant l'intérieur d'une glissière 63 de manière à y coulisser facilement.

Du fait de l'espace réduit autour du renfort 61, une ouverture 64 est aménagée sur le dessus de la glissière 63 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 62 au sein de ladite glissière de serrer entre ses doigts une extrémité supérieure 65 de ladite tige afin d'assurer son positionnement.

La figure 5 représente, de façon schématique, une vue en coupe d'un goulot 117 de réservoir muni d'un quatrième exemple de renfort 121 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 121 est aménagé à l'extérieur du réservoir, sur une paroi inférieure 125 du goulot 117.

Une tige 124 présente ici une section rectangulaire épousant l'intérieur de la glissière 123 de manière à y coulisser facilement. Du fait de l'espace réduit autour du renfort 121, une ouverture 150 est aménagée sur le dessus de la glissière 123 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 124 au sein de ladite glissière d'appuyer de façon oblique sur une surface supérieure 151 de ladite tige afin d'assurer son positionnement. La figure 6 représente, de façon schématique, une vue en coupe du même goulot 117 de réservoir muni d'un cinquième exemple de renfort 152 selon un mode de réalisation de l'invention.

Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 152 est aménagé à l'extérieur du réservoir, sur la paroi inférieure 125 du goulot 117. Une tige 153 présente une section en forme de T épousant l'intérieur de la glissière 123 de manière à y coulisser facilement. Du fait de l'espace réduit autour du renfort 152, la même ouverture 150 est aménagée sur le dessus de la glissière 123 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 153 au sein de ladite glissière de serrer entre ses doigts une extrémité supérieure 154 de ladite tige afin d'assurer son positionnement. La figure 7 représente, de façon schématique, une vue en coupe du même goulot 160 de réservoir muni d'un sixième exemple de renfort 161 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le renfort 21 est aménagé à l'extérieur du réservoir, sur une paroi inférieure 166 du goulot 160. Une tige 62 présente une section en forme de cornière épousant l'intérieur d'une glissière 63 de manière à y coulisser facilement. Du fait de l'espace réduit autour du renfort 161, une ouverture 164 est aménagée sur le dessus de la glissière 163 pour permettre à l'opérateur chargé de l'enfilement de la tige 162 au sein de ladite glissière de serrer entre ses doigts une extrémité supérieure 165 de ladite tige afin d'assurer son positionnement. La figure 8 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes de mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention. Le procédé de fabrication d'un réservoir 10 ou 110 selon l'invention comporte des étapes dans lesquelles - on moule 150 ledit réservoir en matière plastique, - on aménage 151 le renfort. Dans le mode de réalisation particulier de l'invention représenté sur les figures 1 à 5, l'aménagement du renfort est constitué - d'un surmoulage 152 d'au moins une glissière rectiligne, c, 10 - d'un usinage ou d'un forgeage 153 d'au moins une tige métallique adaptée à coopérer avec ladite glissière, et - d'un enfilage 154 de ladite tige au sein de ladite glissière. Dans une variante, l'aménagement 151 du renfort est constitué d'un 5 surmoulage rectiligne 155. Dans le cas d'un renfort interne, le réservoir est moulé 150 en deux parties qui sont assemblées, pour fermer 156 ledit réservoir, après l'aménagement 151 du renfort selon l'invention. Pour rappel, il existe deux types de surmoulage : le moulage d'insert 10 et le moulage bi-matières. Le moulage d'insert, consiste à placer une pièce préformée ou une section de cette pièce dans un moule et à injecter un matériau autour de ladite pièce. Si la pièce préformée et le matériau injecté sont compatibles, il y a liaison chimique entre les deux matériaux. La solidité de cette liaison est 15 affectée par différents facteurs, comme la température à l'interface, la propreté de l'insert ou la température de fusion du matériau injecté. Il a été constaté que les produits « Dryflex », « Marfran » et « Mediprene » (Marques déposées) ont une bonne adhésion aux plastiques d'ingénierie, tels que le PP, le PE, la PA6, la PA66, le PC, l'ABS, le PC/ABS, l'ASA et le 20 SAN connus de l'homme du métier. Les matériaux non compatibles peuvent aussi être surmoulés, à l'aide d'un primaire pour créer la liaison, ou en concevant un accrochage mécanique dans la pièce même. Le moulage bi-matières consiste à injecter un premier matériau dans un moule, afin de former une pièce initiale, ou une section de la pièce. Une 25 fois que celle-ci est produite, un second matériau est injecté dans le moule, pour surmouler la première pièce. Les produits « Dryflex », « Mediprene » et « Marfran » (Marques déposées) peuvent être utilisés indifféremment pour la première ou la seconde injection.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1 - Réservoir (10) pour liquide (11) de frein destiné à équiper un véhicule, ledit réservoir comportant une cavité inférieure principale (12) munie d'au moins une ouverture (13 ; 14) de sortie du liquide, au moins une ouverture (16) d'entrée du liquide, et un goulot allongé (17 ; 60 ; 117 ; 160), caractérisé en ce que - ledit goulot s'étend suivant un axe incliné (19) depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure, - ledit réservoir comporte, en outre, un renfort (21 ; 52 ; 61 ; 121 ; 152 ; 161) s'étendant au moins sur une paroi (25 ; 27 ; 66 ; 125 ; 166) dudit goulot depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure.
2. 2 - Réservoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que le renfort est aménagé à l'intérieur dudit réservoir.
3. 3 - Réservoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que le renfort est aménagé à l'extérieur dudit réservoir.
4. 4 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que - il est en matière plastique, - le renfort est un surmoulage rectiligne.
5. 5 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que - il est en matière plastique, - le renfort comporte au moins une glissière rectiligne (23 ; 33 ; 43 ; 63 ; 123 ; 163) obtenue par un surmoulage, et au moins une tige (24 ; 34 ; 44 ; 53 ; 62 ; 124 ; 153 ; 162) coopérant avec ladite glissière.
6. 6 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le renfort est aménagé sur une paroi inférieure (25) du goulot.
7. 7 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le renfort est aménagé sur une paroi supérieure (27) du goulot.
8. 8 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le renfort s'étend au-delà du goulot sur un fond (31) d'une cavité supérieure déportée (15) et jusqu'à une paroi (32) de ladite cavité.
9. 9 - Réservoir selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que la tige présente une section en forme de rectangle ou de cornière ou deT
10. 10 - Réservoir selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le renfort s'étend au-delà du goulot sur au moins une paroi (30) de la cavité principale et jusqu'à un fond (26) de ladite cavité.
11. 11 - Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un réservoir selon l'une des revendications précédentes.
12. 12 - Procédé de fabrication d'un réservoir (10) pour liquide (11) de frein destiné à équiper un véhicule, ledit réservoir comportant une cavité inférieure principale (12) munie d'au moins une ouverture (13 ; 14) de sortie du liquide, au moins une ouverture (16) d'entrée du liquide, et un goulot allongé (17 ; 60 ; 117 ; 160), caractérisé en ce qu'il comporte des étapes dans lesquelles - on moule (150) ledit réservoir en matière plastique, - on aménage (151) un renfort (21 ; 52 ; 61 ; 121 ; 152 ; 161) s'étendant au moins sur une paroi (25 ; 27 ; 66 ; 125 ; 166) dudit goulot depuis ladite ouverture d'entrée jusqu'à ladite cavité inférieure.
13. 13 - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'aménagement du renfort est constitué d'un surmoulage rectiligne (155).
14. 14 - Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'aménagement du renfort est constitué - d'un surmoulage (152) d'au moins une glissière rectiligne (23 ; 33 ; 43;63;123;163), - d'un usinage ou d'un forgeage (153) d'au moins une tige métallique (24 ; 34 ; 44 ; 53 ; 62 ; 124 ; 153 ; 162) adaptée à coopérer avec ladite glissière, puis - d'un enfilage (154) de ladite tige au sein de ladite glissière. 12