FR2955133A1 - Dispositif de coffrage et de securite - Google Patents

Abstract

Le dispositif (1) comprend un support (6) pour une planche de coffrage, venant en appui contre une face (3) d'un moellon (2), et un élément de liaison (7) avec une extrémité (8) repliée qui repose sur le moellon et permet de serrer le support contre le moellon. L'élément de liaison peut coulisser longitudinalement par rapport au support, puis être bloqué dans la position appropriée. Le support, formé d'un profilé en U, présente, en saillie depuis la paroi de fond : - deux pattes (12, 13) dont le bord libre (16) vient en contact avec le moellon ; - et des moyens (52) de réception et de guidage de l'élément de liaison, servant d'appui pour la planche de coffrage. Le support (6) comporte également une portion de sécurité (70) pourvue de pattes (72) recevant une planche (71) pour former un garde-corps.

Description

La présente invention concerne un dispositif de coffrage, qui est destiné à être placé sur un moellon afin de réaliser un coffrage pour un liant tel que du béton. Concrètement, un tel dispositif comprend d'une part un support pour une planche de coffrage, destiné à être placé contre une première face verticale du moellon, et d'autre part des moyens de maintien du support contre le moellon. On connaît déjà des dispositifs de coffrage de ce type, qui présentent un certain nombre d'inconvénients, parmi lesquels on peut citer la complexité structurelle du dispositif, qui implique des étapes de fabrication longues et coûteuses et conduit le plus souvent à des chutes importantes de matière ; la difficulté de mise en oeuvre, nécessitant plusieurs étapes de positionnement et de réglage ; le maintien insuffisant, ou dans une position inappropriée, du support contre le moellon.

De plus, lors de la construction d'un bâtiment, d'importants problèmes de sécurité des ouvriers se posent pour la réalisation des coffrages en hauteur. Afin d'éviter les chutes de personnes, il est possible de prévoir des moyens adaptés qui doivent être installés en plus des dispositifs de coffrage. Ceci est difficile à réaliser en pratique car ces moyens nécessitent de la place qui est déjà en partie occupée par le dispositif de coffrage. En outre, cela requiert un temps de mise en place important, d'autant plus que ces moyens doivent être déplacés au fur et à mesure que le niveau de la construction réalisée s'élève. Il s'ensuit que les systèmes connus répondent mal aux contraintes d'espace et de temps habituelles sur les chantiers.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant un dispositif de coffrage simple à fabriquer et à mettre en oeuvre, permettant de réaliser rapidement un bon positionnement de la planche de coffrage, donc un coffrage de très bonne qualité, et améliorant considérablement la sécurité des ouvriers sans pour autant remettre en cause la facilité de mise en oeuvre du dispositif. A cet effet, l'invention concerne un dispositif destiné à être placé sur un moellon afin de réaliser un coffrage pour un liant tel que du béton, le dispositif comprenant d'une part un support pour une planche de coffrage, destiné à être placé contre une première face verticale du moellon, et d'autre part des moyens de maintien du support contre le moellon, lesdits moyens de maintien comportant : - un élément de liaison destiné à reposer sensiblement longitudinalement sur la face supérieure du moellon, ledit élément de liaison étant, à sa première partie extrême, lié au support avec possibilité de déplacement longitudinal, et, à sa deuxième partie extrême, lié à un organe de retenue apte à coopérer avec une deuxième face verticale du moellon, opposée à la première face verticale ; - et des moyens de blocage temporaire de l'élément de liaison par rapport au support dans la position longitudinale appropriée permettant un serrage du moellon entre le support et l'organe de retenue.

Selon une définition générale de l'invention, le support comprend un profilé en U possédant une paroi de fond et deux ailes latérales qui, en position d'utilisation, s'étendent à l'opposé du moellon tandis que la paroi de fond est disposée sensiblement verticalement et parallèlement à la première face verticale du moellon, ledit profilé comportant : - au moins une patte faisant saillie de la paroi de fond sensiblement longitudinalement et dont le bord libre est prévu pour venir en contact avec la première face verticale du moellon, la dimension longitudinale de ladite patte définissant l'écartement entre la première face verticale du moellon et la paroi de fond du U et correspondant à l'épaisseur de la planche de coffrage destinée à être placée contre la paroi de fond ; - des moyens de réception et de guidage du déplacement longitudinal de l'élément de liaison, faisant saillie de la paroi de fond sensiblement longitudinalement, lesdits moyens et/ou l'élément de liaison formant un moyen d'appui pour la planche de coffrage.

De plus, le support comporte une portion de sécurité pourvue de moyens d'assemblage d'au moins un élément de retenue transversal, ladite portion de sécurité s'étendant, en position d'utilisation, au-dessus du moellon sur une hauteur suffisante pour former avec le ou les éléments de retenue un garde-corps.

La direction longitudinale correspond à la direction transversale du moellon, perpendiculairement à ses première et deuxième faces verticales. Ainsi, l'invention fournit un dispositif de coffrage de structure très simple, puisqu'il est obtenu à partir d'un profilé en U sur lequel sont prévus des moyens pouvant être très simplement réalisés, par exemple par des opérations de découpe et pliage.

En pratique, pour la mise en place du dispositif sur le moellon, on introduit l'élément de liaison dans les moyens de réception et de guidage ménagés sur le support, on place l'élément de liaison sur le moellon, avec l'organe de retenue en appui contre la deuxième face verticale du moellon, puis on déplace le support longitudinalement jusqu'à ce qu'il vienne en appui contre la première face verticale du moellon. Il n'y a alors plus qu'à bloquer le déplacement relatif du support et de l'élément de liaison. L'ensemble de ces étapes est très simple et très rapide à réaliser, et cela conduit à un positionnement et un maintien très satisfaisant du dispositif sur le moellon.

L'élément de liaison forme une entretoise qui reste liée au support et à l'organe de retenue au moins pendant la coulée et le durcissement du béton. Après durcissement du béton, et du fait du caractère temporaire des moyens de blocage, on peut désolidariser l'élément de liaison et le support. De cette façon, il est possible de récupérer le support, qui pourra être réutilisé ultérieurement, tandis que l'élément de liaison, restant dans le béton durci, est perdu. Lors d'une étape de finition, l'élément de liaison peut être coupé afin qu'il ne dépasse pas longitudinalement de la première et de la deuxième faces verticales du moellon. On peut également prévoir que cet élément de liaison soit muni d'une zone de plus faible résistance permettant sa rupture, cette zone étant située légèrement en retrait par rapport à la deuxième face verticale du moellon. Ainsi, la rupture au niveau de cette zone (alors que le béton n'est pas complètement durci) permet que l'élément de liaison ne dépasse pas longitudinalement, et même que son extrémité soit en retrait. Le dispositif selon l'invention est de plus avantageux en ce qu'il assure à lui seul une double fonction, à savoir la fonction de coffrage et la fonction de sécurité. En pratique, un ouvrier n'a à mettre en place qu'un seul dispositif pour obtenir ces deux fonctions combinées, ce qui est particulièrement avantageux en termes de temps et d'encombrement. En pratique, le ou les éléments de retenue peuvent comprendre tout moyen approprié. Toutefois, une réalisation simple consiste à utiliser une planche, largement disponible sur les chantiers, comme élément de retenue. Les moyens d'assemblage peuvent comporter des moyens de fixation temporaire de l'élément de retenue. De préférence, plusieurs moyens d'assemblage distincts sont prévus sur la hauteur de la portion de sécurité, un élément de retenue étant assemblé à chaque moyen d'assemblage.

Afin d'assurer la fonction de sécurité, la portion de sécurité doit avoir une hauteur permettant d'empêcher la chute d'une personne, par exemple d'au moins 50 cm, de préférence d'au moins 1 m. Selon une réalisation possible, la portion de sécurité est formée par un prolongement du profilé en U, ladite portion de sécurité et ledit profilé en U formant une seule pièce, c'est-à-dire que le profilé est prolongé vers le haut pour former en plus un garde-corps. En variante, la portion de sécurité peut être formée par un profilé additionnel distinct du profilé en U ledit profilé additionnel ayant une forme de U possédant une paroi de fond et deux ailes latérales, ledit profilé additionnel étant apte à être inséré et fixé dans ou autour du profilé en U du support en partie haute de celui-ci, les parois de fond du profilé additionnel et du profilé en U étant sensiblement parallèles. Cette disposition présente l'avantage d'une plus grande modularité du système, puisqu'on dispose d'une part d'un support « de base » et d'autre part de profilés additionnels pouvant être fixés û avantageusement de façon amovible û sur le support de base, lorsque cela est utile. La fixation peut se faire par emboîtement. Un blocage peut être prévu, par coincement (ce qui évite d'avoir recours à des outils) ou par un moyen de fixation tel qu'un axe placé au travers du profilé support et du profilé additionnel. Par exemple, les moyens d'assemblage comprennent au moins une patte faisant saillie de la paroi de fond en direction du moellon, en position montée, ladite patte formant un moyen d'appui et/ou de réception de l'élément de retenue. Cette patte peut être réalisée par découpe de la paroi de fond puis pliage. La patte peut présenter une forme en L comportant une partie horizontale liée à la paroi de fond (du profilé en U ou du profilé additionnel) et une partie verticale s'étendant vers le haut, de sorte à former un crochet de réception de l'élément de retenue.

Les moyens de blocage peuvent comprendre au moins un orifice ménagé dans l'élément de liaison, un organe d'assemblage tel qu'un clou ou un coin pouvant être inséré dans ledit orifice et, dans cette position, coopérer avec le support. Par exemple, lorsqu'il est inséré dans l'orifice, l'organe d'assemblage peut venir en butée contre le support, pour permettre le blocage (de préférence, on peut prévoir que l'orifice ménagé dans l'élément de liaison soit oblong). En variante, l'organe d'assemblage peut être placé dans l'orifice de l'élément de liaison et dans un orifice ménagé dans le support, les deux orifices étant placés en correspondance. Selon une réalisation possible, les moyens de réception et de guidage de l'élément de liaison comprennent une pièce en U rapportée sur le 5 profilé en U, ladite pièce en U comprenant : - une première branche qui possède une extrémité libre fixée sur la paroi de fond du profilé en U et qui s'étend sensiblement horizontalement dans le même sens que les ailes latérales ; - une base pourvue d'une première lumière horizontale dans 10 laquelle l'élément de liaison est apte à coulisser ; - une deuxième branche plus longue que la première, qui s'étend depuis la base sensiblement horizontalement et passe à travers une fente ménagée dans la paroi de fond du profilé en U, ladite fente étant surmontée d'une seconde lumière horizontale qui est située dans l'alignement de la 15 première lumière horizontale et dans laquelle l'élément de liaison est apte à coulisser. L'organe de retenue peut être réalisé d'une seule pièce avec l'élément de liaison. Une zone de moindre résistance peut être ménagée à la jonction entre l'organe de retenue et l'élément de liaison. Ainsi, la pièce peut 20 être rompue après durcissement du béton, pour séparer l'organe de retenue et l'élément de liaison qui reste pris dans le béton. De préférence, pour simplifier les opérations de finition, la zone de moindre résistance est située sensiblement au niveau de l'arête correspondante du moellon. En variante, l'organe de retenue pourrait être une pièce distincte de 25 l'élément de liaison, qui comporte des moyens permettant le déplacement longitudinal de l'élément de liaison et des moyens de blocage temporaire de l'élément de liaison par rapport à l'organe de retenue dans la position longitudinale appropriée. Le profilé en U peut comporter trois pattes faisant saillie de la paroi 30 de fond sensiblement longitudinalement et dont le bord libre est prévu pour venir en contact avec la première face verticale du moellon, lesdites trois pattes possédant sensiblement la même dimension longitudinale. L'une des pattes peut être formée par les moyens de réception et de guidage du déplacement longitudinal de l'élément de liaison. Selon une 35 autre réalisation possible, une patte distincte peut être prévue.

Le profilé en U peut en outre comporter une fente sensiblement horizontale pratiquée dans sa paroi de fond, à proximité d'une extrémité de ladite paroi de fond, dans laquelle l'élément de liaison est apte à coulisser. Ceci permet une disposition inversée du support, pour la réalisation de coffrages sous un plafond. Enfin, selon un autre aspect, l'invention vise un ensemble comprenant un dispositif tel que précédemment décrit et un profilé additionnel, ledit profilé additionnel ayant une forme de U possédant une paroi de fond et deux ailes latérales, et comprenant en outre deux pattes faisant saillie de la paroi de fond à l'opposé et dans le prolongement des ailes latérales, ledit profilé additionnel étant apte à être inséré et fixé de façon amovible dans le profilé en U du support, respectivement en partie haute de celui-ci dans un premier sens ou en partie basse de celui-ci dans un deuxième sens, de façon à permettre la réalisation d'un coffrage de plus grande hauteur.

On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective d'un support appartenant au dispositif de coffrage selon l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective du dispositif de coffrage 20 comportant le support de la figure 1, monté sur un moellon. Comme illustré sur la figure 2, un dispositif de coffrage 1 selon l'invention est destiné à être monté sur un moellon 2 comprenant une première et une deuxième faces verticales 3, 4 opposées et une face supérieure 5 horizontale. 25 On définit la direction longitudinale Dl comme la direction perpendiculaire aux faces verticales 3, 4 du moellon 2 et la direction transversale D2 comme la direction horizontale parallèle aux faces verticales 3. La direction verticale est notée D3. Dans la suite de la description des figures, les différentes pièces constitutives du dispositif de coffrage 1 seront décrites 30 dans la position qu'elles occupent lors de leur utilisation pour la réalisation du coffrage comme illustré sur la figure 2. Le dispositif de coffrage 1 comprend un support 6, un élément de liaison 7 et un organe de retenue 8 qui vont maintenant être décrits. Le support 6, illustré sur la figure 1, est constitué d'un profilé 35 métallique en U, comprenant une paroi de fond 9 et deux ailes latérales 10, 11.

En position d'utilisation, le support est sensiblement vertical, les ailes 10, 11 s'étendant à l'opposé du moellon 2. Dans la paroi de fond 9 sont réalisées plusieurs découpes qui, après repli des parties ainsi obtenues, forment des éléments en saillie.

Ainsi, on a tout d'abord deux pattes latérales 12, 13 sensiblement parallèles aux ailes 10, 11, situées chacune sensiblement dans le même plan que l'aile 10, 11 correspondante, et faisant saillie à l'opposé des ailes 10, 11, en direction du moellon 2. Ces pattes latérales 12, 13 sont sensiblement rectangulaires et identiques. Elles sont obtenues à partir de deux lignes horizontales de découpe 14, 15 et de deux lignes verticales de découpe distinctes 50, 51 qui forment les bords libres 16 de ces pattes 12, 13, après repli des pattes 12, 13 de 90° latéralement vers l'extérieur. Ainsi, pour un même support 6, possédant une paroi de fond 9 de largeur (selon D2) donnée 2L, on peut obtenir des pattes 12, 13 ayant une longueur maximale de L (lorsque les lignes verticales 50, 51 sont confondues et forment une ligne médiane de la paroi de fond 9) ou une longueur L' inférieure à L. On peut ainsi avoir une gamme de supports 6 pouvant s'adapter à différentes épaisseurs de planches de coffrage. Les bords libres 16 vont venir en appui contre la première face verticale 3 du moellon 2, et la dimension longitudinale L des pattes 12, 13 correspond donc à l'écartement entre la paroi de fond 9 du support 6 et ladite face verticale 3 du moellon 2. De plus, dans la paroi de fond 9 et au-dessous des pattes 12, 13 est réalisée une découpe 61 qui forme une patte 62, après repli à 90° vers le bas et à l'opposé des ailes 10, 11, autour d'une ligne de pliage 63 horizontale. Cette patte 62 est sensiblement horizontale et en saillie selon Dl dans le même sens que les pattes 12, 13 ; elle possède une dimension longitudinale sensiblement égale à la dimension longitudinale L' des pattes 12, 13, et forme ainsi un troisième appui contre le moellon 2, en position montée. Il est possible de prévoir que la dimension longitudinale de la patte 62 soit de 1 à 2 mm plus grande que L'. Ceci permet d'assurer la verticalité du support 6 après la poussée du béton qui s'exerce sur la planche de coffrage et tend à faire légèrement basculer le support 6. Le profilé en U 6 comporte en outre une fente 64 sensiblement horizontale pratiquée dans sa paroi de fond 9, sous la ligne de pliage 63 et à proximité d'une extrémité de ladite paroi de fond 9. La fente 64 permet de recevoir l'élément de liaison 7 lorsque le support 6 est utilisé en position « retournée » par rapport à la position représentée sur les figures. Par ailleurs, le support 6 comprend des moyens de réception et de guidage de l'élément de liaison 7. Ces moyens comprennent une pièce en U 52 distincte du profilé en U et rapportée sur celui-ci. Cette pièce en U 52 comprend deux branches 53, 54 sensiblement horizontales et une base 55 arrondie. La première branche 53 possède une extrémité libre 56 fixée sur la paroi de fond 9 du profilé en U, par exemple par soudage, et s'étend jusqu'à la base 55 dans le même sens que les ailes latérales 10, 11 du profilé en U. La deuxième branche 54 est plus longue (dimension selon Dl) que la première ; elle s'étend depuis la base 55 en direction du moellon 2 et passe à travers une fente 66 ménagée dans la paroi de fond 9 du profilé en U. L'extrémité libre 57 de la deuxième branche 54 est située en retrait par rapport aux bords libres 16 des pattes 12, 13, c'est-à-dire que la deuxième branche 54 ne sera pas en contact avec le moellon en position montée. En outre, on a une première lumière horizontale 58 ménagée dans la base 55 et une seconde lumière horizontale 59 ménagée dans la paroi de fond 9, au-dessus de la fente 66 et formant une ouverture unique avec elle. Les deux lumières 58, 59 sont situées dans l'alignement l'une de l'autre selon Dl et sont destinées à recevoir l'élément de liaison 7 et à guider son coulissement. Les branches 53, 54 de la pièce en U 52 possèdent des orifices 60 en correspondance destinés à recevoir un clou (par exemple) pour le blocage de l'élément de liaison 7. Le profilé en U 6 peut également comporter des orifices 65 25 ménagés dans les ailes 10, 11, en vis-à-vis, pour permettre la fixation d'une rehausse. Selon une caractéristique importante de l'invention, le profilé en U 6 est prolongé vers le haut au-delà de la hauteur qui serait suffisante pour assurer la fonction de support d'une planche de coffrage. Ainsi, le profilé 6 30 comporte une partie supérieure formant une portion de sécurité 70 qui peut par exemple s'étendre sur une hauteur de l'ordre de 0,5 à 1 m, le profilé 6 complet pouvant présenter une hauteur de l'ordre de 1,5 à 2 m. Dans la réalisation représentée, la portion de sécurité 70 et le profilé en U 6 constituent une seule et même pièce. La portion de sécurité 70 35 comprend donc elle aussi la paroi de fond 9 et les deux ailes latérales 10, 11.

En variante (non représentée), on peut prévoir que la portion de sécurité 70 soit constituée par un profilé additionnel distinct et assemblé, de préférence de façon amovible, au profilé 6. Ce profilé additionnel peut par exemple présenter une forme de profilé en U venant s'insérer dans le profilé en U 6 ou se placer autour de celui-ci. Le profilé additionnel présente alors deux ailes latérales et une paroi de fond qui, en position montée, est parallèle voire adjacente à la paroi de fond 9 du profilé en U 6. La portion de sécurité 70 est pourvue sur sa hauteur de moyens d'assemblage d'éléments de retenue transversaux, typiquement des planches 71. Ces moyens d'assemblage sont espacés les uns des autres, il peuvent par exemple être au nombre de 2 ou 3. Dans la réalisation représentée, chaque moyen d'assemblage se présente sous la forme d'une patte 72 faisant saillie de la paroi de fond 9 en direction du moellon 2. La patte 72 présente une forme en L comportant une partie horizontale 73 liée à la paroi de fond 9 et une partie verticale 74 s'étendant vers le haut, de sorte à former un crochet pour la réception et l'appui de l'élément de retenue 71. L'élément de liaison 7 se présente sous la forme d'une tige plate, ce qui permet d'obtenir un très bon appui sur la face supérieure 5 horizontale du moellon 2. Avantageusement, l'élément de liaison 7 peut être réalisé en un matériau appartenant au groupe comprenant : l'acier inoxydable, le laiton, l'aluminium, les composites, les bicomposants acier et composite. On évite ainsi les problèmes de corrosion rencontrés dans l'art antérieur et, dans le cas de l'utilisation au moins partiellement d'un composite, on supprime les ponts thermiques. L'élément de liaison 7 possède une extrémité repliée vers le bas, formant l'organe de retenue 8, venant en appui contre la deuxième face verticale 4 du moellon 2. Cet organe de retenue 8 est ainsi réalisé d'une seule pièce avec l'élément de liaison 7. Une zone de moindre résistance peut être ménagée à la jonction entre l'organe de retenue 8 et l'élément de liaison 7. On décrit à présent la mise en oeuvre du dispositif de coffrage 1, en référence à la figure 2. Le support 6 est placé près de la première face verticale 3 du moellon 2. L'élément de liaison 7 est inséré dans les lumières 58, 59, et se situe donc au-dessus de la deuxième branche 54 de la pièce en U 52. On place l'élément de liaison 7 en appui sur la face supérieure 5 horizontale du moellon 2, avec l'organe de retenue 8 en appui contre la deuxième face verticale 4 du moellon 2. Puis le support 6 est rapproché du moellon jusqu'à ce qu'il vienne en appui serré contre le moellon 2. Les pattes 12, 13, 62 sont alors en appui 5 contre la première face verticale 3 du moellon 2. En position montée, le moellon 2 est serré entre, d'une part, l'organe de retenue 8 et, d'autre part, le bord libre 16 des pattes latérales 12, 13 du support 6 et le bord libre de la patte 62. On a donc un appui en trois points du support 6 contre la première face verticale 3 du moellon 2, qui 10 garantit le bon positionnement du support 6 par rapport au moellon 2. L'élément de liaison 7 est bloqué par rapport au support 6 par des moyens de blocage. A cet effet, on peut introduire un clou dans les orifices 60 de la pièce en U 52 placés en correspondance d'un orifice 42 de l'élément de liaison 7. A la place d'un clou, on pourrait utiliser un coin qui vient se placer 15 dans un orifice de section correspondante rectangulaire, carrée ou oblongue, ménagé dans l'élément de liaison 7, par exemple du côté de la pièce en U 52 opposé au moellon 2. Eventuellement, une rehausse peut être fixée sur le support 6 lorsque l'on souhaite réaliser des coffrages de plus grande hauteur.

20 Un élément de retenue, tel qu'une planche 71, est placé dans une ou dans chacune des pattes 72, comme on le voit sur la figure 2. Une planche 71 peut être placée uniquement sur une patte 72 d'un support 6 ou sur deux pattes 72 situées à la même hauteur de deux supports 6 adjacents. On peut de plus prévoir de fixer temporairement cette planche 71 au support 6, par 25 exemple avec des clous. Ainsi, en position d'utilisation, la portion de sécurité 70 du dispositif 1 s'étend au-dessus du moellon 2 sur une hauteur suffisante pour former un garde-corps avec le ou les éléments de retenue 71. La zone est ainsi sécurisée pour un ouvrier devant effectuer les 30 opérations ultérieures de coffrage. Puis une planche de coffrage (non représentée) est placée en appui sur l'élément de liaison 7, contre la paroi de fond 9 du support 6. La planche de coffrage repose donc directement sur l'élément de liaison 7. L'avantage correspondant est qu'on n'a pas de surépaisseur de matière entre 35 cet élément de liaison 7 et la planche. La planche peut en outre être fixée, par exemple par des clous insérés dans des trous 46 ménagés dans la paroi de fond 9. L'épaisseur de la planche correspond à la distance L', pour que la planche soit placée dans la continuité de la première face verticale 3 du moellon 2. On peut alors procéder à la coulée du béton. Lorsque le béton a durci, on retire la planche de coffrage, les planches 71 formant les éléments de retenue, ainsi que le ou les clous de blocage. On peut ainsi dégager le support 6 par coulissement par rapport à l'élément de liaison 7 : le support 6 pourra donc être réutilisé, ainsi que la portion de sécurité 70 si celle-ci est distincte du support 6. L'élément de liaison 7 reste pris dans le béton et doit être coupé. La découpe peut être faite à l'aide d'un outil (scie) ou à la main si l'élément de liaison 7 comporte une zone de moindre résistance 47, avantageusement prévue sensiblement dans la continuité de la première face verticale 3 du moellon 2, afin qu'aucun élément ne dépasse du moellon 2. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation 15 décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif destiné à être placé sur un moellon afin de réaliser un coffrage pour un liant tel que du béton, le dispositif (1) comprenant d'une part un support (6) pour une planche de coffrage, destiné à être placé contre une première face verticale (3) du moellon, et d'autre part des moyens de maintien du support contre le moellon, lesdits moyens de maintien comportant : - un élément de liaison (7) destiné à reposer sensiblement longitudinalement sur la face supérieure (5) du moellon (2), ledit élément de liaison (7) étant, à sa première partie extrême, lié au support (6) avec possibilité de déplacement longitudinal, et, à sa deuxième partie extrême, lié à un organe de retenue (8) apte à coopérer avec une deuxième face verticale (4) du moellon, opposée à la première face verticale (3) ; - et des moyens de blocage (42, 60) temporaire de l'élément de liaison (7) par rapport au support (6) dans la position longitudinale appropriée permettant un serrage du moellon entre le support et l'organe de retenue (8) ; caractérisé en ce que le support (6) comprend un profilé en U possédant une paroi de fond (9) et deux ailes latérales (10, 11) qui, en position d'utilisation, s'étendent à l'opposé du moellon tandis que la paroi de fond (9) est disposée sensiblement verticalement et parallèlement à la première face verticale (3) du moellon, ledit profilé comportant : - au moins une patte (12, 13, 62) faisant saillie de la paroi de fond (9) sensiblement longitudinalement et dont le bord libre (16) est prévu pour venir en contact avec la première face verticale (3) du moellon, la dimension longitudinale (L') de ladite patte (12, 13) définissant l'écartement entre la première face verticale (3) du moellon (2) et la paroi de fond (9) du U et correspondant à l'épaisseur de la planche de coffrage destinée à être placée contre la paroi de fond (9) ; - des moyens (52) de réception et de guidage du déplacement longitudinal de l'élément de liaison (7), faisant saillie de la paroi de fond (9) sensiblement longitudinalement, lesdits moyens et/ou l'élément de liaison formant un moyen d'appui pour la planche de coffrage ; et en ce que le support (6) comporte une portion de sécurité (70) pourvue de moyens d'assemblage (72) d'au moins un élément de retenue (71) transversal, ladite portion de sécurité s'étendant, en position d'utilisation, au-dessus du moellon (2) sur une hauteur suffisante pour former avec le ou les éléments de retenue (71) un garde-corps.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion de sécurité (70) est formée par un prolongement du profilé en U (6), ladite portion de sécurité (70) et ledit profilé en U (6) formant une seule pièce.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion de sécurité (70) est formée par un profilé additionnel distinct du profilé en U (6), ledit profilé additionnel ayant une forme de U possédant une paroi de fond et deux ailes latérales, ledit profilé additionnel étant apte à être inséré et fixé dans ou autour du profilé en U du support en partie haute de celui-ci, les parois de fond du profilé additionnel et du profilé en U étant sensiblement parallèles.
4. 4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage comprennent au moins une patte (72) faisant saillie de la paroi de fond (9) en direction du moellon (2), en position montée, ladite patte (72) formant un moyen d'appui et/ou de réception de l'élément de retenue (71).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la patte (72) présente une forme en L comportant une partie horizontale (73) liée à la paroi de fond (9) et une partie verticale (74) s'étendant vers le haut, de sorte à former un crochet de réception de l'élément de retenue (71).
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent au moins un orifice (42) ménagé dans l'élément de liaison (7), un organe d'assemblage tel qu'un clou ou un coin pouvant être inséré dans ledit orifice et, dans cette position, coopérer avec le support (6).
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de réception et de guidage de l'élément de liaison (7) comprennent une pièce en U (52) rapportée sur le profilé en U, ladite pièce en U (52) comprenant : - une première branche (53) qui possède une extrémité libre (56) 35 fixée sur la paroi de fond (9) du profilé en U et qui s'étend sensiblement horizontalement dans le même sens que les ailes latérales (10, 11) ;- une base (55) pourvue d'une première lumière horizontale (58) dans laquelle l'élément de liaison (7) est apte à coulisser ; - une deuxième branche (54) plus longue que la première, qui s'étend depuis la base (55) sensiblement horizontalement et passe à travers une fente (66) ménagée dans la paroi de fond (9) du profilé en U, ladite fente (66) étant surmontée d'une seconde lumière horizontale (59) qui est située dans l'alignement de la première lumière horizontale (58) et dans laquelle l'élément de liaison (7) est apte à coulisser.
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe de retenue (8) est réalisé d'une seule pièce avec l'élément de liaison (7).
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément de liaison (7) est réalisé en un matériau appartenant au groupe comprenant : l'acier inoxydable, le laiton, l'aluminium, les composites, les bicomposants acier et composite.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le profilé en U comporte trois pattes (12, 13, 62) faisant saillie de la paroi de fond (9) sensiblement longitudinalement et dont le bord libre (16) est prévu pour venir en contact avec la première face verticale (3) du moellon (2), lesdites trois pattes possédant sensiblement la même dimension longitudinale (L').25