La présente invention concerne un dispositif de ramassage frontal et de pressage en continu, rapide, efficace et performant de déchets flottants notamment des algues vertes en suspension à la surface de l'eau ou entre deux eaux et dans le rideau de mer ainsi que de ramassage sur la plage. On connaît déjà dans l'état de la technique, des appareils de récupération d'algues vertes tels que des pompes qui s'avèrent inefficaces ou les tapis de bateaux faucardeurs. Les techniques employées par ces dispositifs ne comportent pas de moyens de pressage en continu afin d'enlever la plus grande partie de l'eau se trouvant dans les algues, permettant de diminuer le volume et le poids de la récolte tout en augmentant la capacité de stockage. Par ailleurs, ces techniques sont inadaptées à la récupération en continu de grosses quantités de matières. Le ramassage avec les pelles mécaniques ne permettent pas non plus le pressage ni l'extraction de l'eau ce qui oblige à mettre les algues en tas et a attendre plusieurs jours afin de les égoutter et diminuer la quantité d'eau l'eau qu'elle contiennent avant de les transporter. Cette technique de mise en tas génère des nuisances suite à une fermentation produisant des odeurs nauséabondes et des gaz nocifs très dangeureux. De plus les algues ramassées de cette façon contiennent beaucoup de sable. Le but de la présente invention est de remédier à ces problèmes et de proposer un dispositif performant pour la récupération des algues dans l'eau ou sur la plage qui soit simple d'utilisation, très rapide à mettre oeuvre lors des marées vertes de grande ampleur. En mode opératoire dans l'eau, la présente invention présente également l'avantage de récolter des algues fraiches propres et exemptes de sable. Dans FR 2 799 772 AI, on propose un dispositif de ramassage des algues vertes comportant un moyen d'essorage des algues réalisé par une vis sans fin avec un pas allant diminuant vers le haut . Pour réaliser un essorage des algues il faut disposer d'une force d'entrainement hydraulique de la vis très importante et ce système d'essorage par vis n'est exploitable qu'en poste fixe horizontal, en usine sur des dispositifs imposants et peut convenir pour des algues brunes ou dans des applications autres que l'essorage des algues vertes. Il se crée le phénomène de bouillie filante et ou le création d'un bouchon au fond de la vis la rendant inopérante voir inutilisable. Ce dispositif 1 a d'ailleurs été remplacé par son inventeur par un autre mode de convoyage ou l'égouttage est réalisé par un convoyeur à vis sans fin normal, alimentant par le bas une grande roue cage tournante, comportant en son diamètre intérieur des sections de cloisons grâce auquelles les algues sont entrainées par rotation pour retomber sur un tapis roulant à lattes se trouvant au centre de la grande roue. Par contre, ce type de vis à pas allant diminuant est efficace pour le pressage des boues grâce à l'ajout de polyméres. La vis à pas diminuant est inadapté comme moyen d'essorage pour les algues vertes au même titre que des vis sans fin coniques à pas diminuant qui ne fonctionnent pas non plus et encore moins en mode vertical. On ne peut donc pas qualifier ce dispositif de dispositif de pressage. Par contre, un mode d'essorage par centrifugation peut fonctionner. Les algues font partie des matières très difficiles à comprimer en continu sur le terrain. Il est également à noter que dans FR 2 799 772 Al, le dispositif est tracté et crée donc des turbulences dans l'eau soulevant du sable que l'on retrouve ensuite dans les algues récoltées. La présente invention, exploitée uniquement en mode frontal, permet d'extraire la plus grosse partie de l'eau contenue dans la matière, diminuant ainsi son poids et son volume et le coût du transport de cette matiére. Contrairement à tous les types de dispositifs tractés, le mode opératoire d'un dispositif frontal présente un gros avantage lors du ramassage dans l'eau car à la prise de la matière, il n'y a aucune turbulence dans l'eau qui souléve le sable grâce au sabot de capotage (5). De plus le champ de vision est dégagé. La présente invention a pour objectif de proposer un dispositif de récupération de matières flottantes en suspension dans l'eau, entre deux eaux ou sur la plage, destiné à être fixé à un bateau, un engin amphybie ou un engin agricole. II est constitué d'un tapis roulant motorisé (1), ajouré, perforé, à mailles, à brosses, à lattes ou à tasseaux, caractérisé en ce que le dispositif de récupération est frontal et comporte à la sortie du tapis collecteur(1), au moins un moyen de pressage (13), dont le rouleau est muni d'un racleur de nettoyage permanent, ou et (2 et 2') et ou (11), coopérant 2 avec une vis d'achimède (16) à double sens inversé. constitué d'un, deux ou de plusieurs rouleaux motorisés lisses ou crantés, auto réglables et auto serrants et formant un entonnoir auto autoréglable grâce aux ressorts (7 et 14), ensemble disposé sous la vis d'archimède(16), et permettant d'extraire la plus grosse partie d'eau et de sable contenue dans la matière, diminuant ainsi son poids tout en réduisant son volume et facilitant ainsi la manutention. Le dispositif, constitué à l'avant par un tapis roulant motorisé (1), permet notamment la collecte d'algues vertes, de les retirer de l'eau, de les égoutter, de les acheminer vers des rouleaux compresseurs (13) ou (2 et 2'), lisses ou crantés, motorisés, disposées en V tel que représentés fig 2/4 et qui constituent un entonnoir où la matière est progressivement entraînée pour être compressée par les rouleaux. La motorisation du dispositif est hydraulique et cette énergie est fournie par la motorisation du support sur lequel il est fixé, qui peut être soit une barge soit un engin agricole de type tracteur enjambeur ou autre. Le tracteur enjambeur présente l'avantage pour l'opérateur de dominer le champ de travail et de choisir avantageusement l'endroit ou les algues sont le plus concentrées. Le tapis avant motorisé (1) réglable hydauliquement en profondeur, comportera des bords de contenance réalisés par des parois métalliques ou plastiques ou des filets avec armatures métalliques. Ce tapis (1) sera incliné à un angle d'environ 30° permettant l'acheminement des algues vers une vis de type archimède (16) motorisée comportant des spires à sens inversés, équipée de spires uniquement aux deux extrémités, lisse en son milieu, intégrée dans une auge perforée comportant un évidement en sa partie basse au centre, placée en dessous, à la sortie du tapis (1), permettant de réceptionner la matière, de réduire la largeur du dispositif compresseur (2 et 2') et de convoyer la matiére au milieu du dispositif en la structurant afin d'accroitre ensuite l'efficacité de l'ensemble compresseur. La vis d'archimède à double sens (16) permet de réceptionner la matière en sortie du tapis (1), qui tombera par gravité de son propre poids dans l'auge ou se trouve la vis. Le double sens permet de recentrer la matière au milieu du dispositif. L'auge comportant la vis d'archimède sera perforée afin de prolonger l'égouttement de la matière. La vis d'archimède sera dotée de deux 3 troncons d'hélice à pas inversé, elle n'aura pas de spire en son milieu sur environ un tiers de sa longueur totale mais uniquement aux extrémités, l'auge dans laquelle elle tourne sera évidée en partie basse en son milieu sur un tiers de sa longueur de façon à permettre à la matiére de retomber dans l'ensemble de compression (2 et 2 '). Il est à noter que dans une variante de fabrication, afin réduire la largeur de réception de la matière on peut utiliser également un tapis roulant perpendiculaire au tapis (1) et disposé en haut de celui-ci. On pourra alors se servir d'un moyen de compression par roulage, réalisé par un redler à rouleaux par exemple qui sera décrit plus loin. Le redler sera placé au dessus de ce tapis de réception l'ensemble servant en même temps à convoyer la matière vers une remorque. La concentration de la matière pour former de l'épaisseur grâce à la vis (16) permet de restructurer les algues vertes également ce qui sera un avantage certain pour faire avancer cette matière entre les rouleaux (2 et2'). Dans FR 2 810 348 Al, le dispositif fait état de rouleaux de happage ou de rouleaux de destructuration des algues mais ne fait état d'aucun moyen de compression auto réglable de la matière. Le dispositif FR 2 810 348 Al ne peut être opérationel que dans le cas d'algues brunes et longues mais ne fonctionne pas sur des algues vertes à cause du patinage de la matière à l'entrée, patinage inévitable lorsqu'il n'y a que deux rouleaux car la très faible épaisseur des algues ainsi que leur longueur restreinte ne permet pas l'auto entraînement de la matière. Les algues glissent les unes sur les autres (patinage) rendant le système inefficace. Ce dispositif est inopérant voir inutilisable sur les algues vertes car au lieu de structurer la matière, elle la destructure, or, pour permettre un écrasement des algues vertes il est indispensable de les stucturer progressivement pour éviter le phénomène de patinage à l'entrée des rouleaux. Il n'y a pas d'autoentrainernent de matière. En effet, pour rendre opérationnel le dispositif d'essorage sur les algues vertes lorsqu'il est constitué par uniquement deux rouleaux superposés, il est indispensable d'y ajouter un tapis roulant d'amenage de la matière entre les deux rouleaux inférieurs et supérieurs afin de créer un auto-entraînement 4 de la matière. Il est préférable d'utiliser un tapis à maille favorisant encore l'adhérence et l'accroche de la matière. Contrairement au dipositif décrit dans FR 2 810 348 Al, la présente invention comporte également des rouleaux mais, des rouleaux de compression uniquement, qui fonctionnent en ce qui concerne le rouleau motorisé (13) auto-nettoyant au moyen d'une barrette transversale servant de racloir, grâce à la conjonction du mouvement linéaire du tapis roulant d'amenage (1) en combinaison avec la rotation du rouleau monté sur ressort et du rouleau d'entrainement du tapis. Les algues sont donc uniquement écrasées par roulement, le tapis roulant (1) à mailles de préférence dans ce cas, faisant également fonction d'aide à l'avancement de la matière auto entraînée. Dans l'ensemble formé par (2 et 2'), la compression est réalisée grâce à la disposition en entonnoir des rouleaux qui sont de préférence crantés. La disposition en entonnoir permet d'amincir progressivement la matière emprisonnée au fur et à mesure de son avancement, avec l'avantage de la structurer progressivement et automatiquement au fur et à mesure de l'avancement entre le série de rouleaux, les algues se liaisonnant entre elles au fur et à mesure de l'avancement dans le couloir formé par les rouleaux inférieurs et supérieurs (2 et2'), en créant un auto-entraînement de la matière afin de permettre une compression progressive toujours adaptée à l'épaisseur de la matière passante et non la compression immédiate comme dans le cas cité plus haut. Les rouleaux compresseurs motorisés (13) et ou (2 et 2'), constituent un dispositif de pressage continu réalisé au moyen d'au moins un ou de plusieurs rouleaux motorisés, lisses ou crantés, auto serrants, l'ensemble coopére avec un tapis roulant et ou disposés en V à la sortie du tapis roulant (1) et au dessus du tapis (3), formant ainsi un entonnoir autoréglable en sortie du tapis (rep 1) grâce aux ressorts (7et 14), constituant le passage forcé et structurant facilite l'avancement de la matière à compresser. La rotation des rouleaux supérieurs (2) se fera dans le sens opposé des aiguilles d'une montre et la rotation des rouleaux inférieurs (2')se fera dans le même sens que les aiguilles d'une montre ce qui oblige la matière emprisonnée à avancer progressivement pour être comprimée. La5 motorisation des rouleaux est faite au Moyen d'un ou plusieurs moteurs hydrauliques ou avec un moteur hydraulique associé à un entrainement des rouleaux soit par pignons ou une transmission par chaîne. Le dispositif de pressage (2 et 2') motorisé entrainé hydrauliquement ou mécaniquement avec entraînement par pignons ou chaînes, permettant l'entraînement à la même vitesse de rotation de tous les rouleaux servant à la compression et à l'avancement forcé de la matière, est indépendant du tapis collecteur (1) ce qui supprime toute contrainte sur les tapis (1) et (3) lors de la compression. Selon une variante de fabrication, le dispositif présente le moyen d'équiper séparément chaque série de rouleaux compresseurs inférieurs et supérieurs (2 et 2') de tapis roulants perforés, crantés, anti patinage, permettant d'éviter le colmatage et le bourrage de la matière entre les rouleaux. Ces tapis complémentaires servent à la fois de tapis d'amenage de la matière comme décrit plus haut, et à rendre le système de compression encore plus efficace. Les rouleaux intermédiaires assurant alors le rôle de sole. Les rouleaux entraineurs des tapis seront soit les premiers rouleaux haut et bas à l'entrée de l'entonnoir soit les derniers à la sortie de l'entonnoir. Les mini tapis roulants auront de préférence des aspérités favorisant l'accroche de la matière, ces mini tapis seront à mailles métalliques ou en P.V.C. perforés permettant un écoulement de l'eau contenue dans la matière. Cette variante non représentée présente également l'avantage d'éviter une usure prématurée du tapis comparativement à l'utilisation d'une sole de glissement en acier par exemple. Les rouleaux constituent une sole roulante d'où une usure moindre. Il est à noter que pour améliorer le rendement, on peut installer sous la vis d'archimède à double sens (16) une vis sans fin permettant de canaliser la matière vers l'ensemble de compression (2 et 2') et comportant à sa sortie une canalisation liaisonnée avec cet ensemble (2 et 2') et ou la matière sera acheminée en mode forçé dans l'entonnoir créé par et entre les rouleaux. Le dispositif est également équipé à l'avant du tapis d'une pièce métallique multifonction très importante, en forme de coin ou de pelle (5), servant de capotage de la partie inférieure de l'avant du tapis (1), facilitant la repise de la matière sur le sable et permettant de suprimer le phénomène de repoussoir dans l'eau, phénomène crée par la rotation du tapis(1). Dans certaines configurations, comme en mode opératoire dans l'eau, cette pièce formant sabot permettra d'éviter l'utilisation de la brosse (6) avec pour avantage de pouvoir pénétrer dans une hauteur d'eau comprise entre environ cinq et soixante dix centimètres de profondeur où les algues sont en supension, sans créer de remous et donc sans soulever de sable tout en permettant de ramasser uniquement les algues propres. Elle sert aussi de patin anti pénétration dans le sable. Cette piéce est primordiale surtout en mode de ramassage dans l'eau car elle permet d'annuler le phémonène de refouloir créé par la rotation du tapis (1) puisque une partie du dessous du tapis et une partie inférieure du diamétre formé par le rouleau à l'avant du tapis seront capotées par cette pièce (5). En Triode opératoire dans l'eau, grâce à ce sabot (5) qui ne touchera pas le sol ou le fond de l'eau, on peut ramasser les algues sans l'aide de la brosse (6) et éviter ainsi toutes les turbulences provoquées soit par le tapis(1) sôit par la brosse (6). Les algues vont se déposer et monter naturellement sur le tapis 1 sous l'effet de la rotation du tapis, conjuguée avec la vitesse d'avancement du dispositif et grâce à la canalisation crée par les bras disposés enV (7 et7') et (17 et 17'). La canalisation en V permet également de créer un courant efficace grâce aux volets droits (17 et 17') qui permettent d'annuler les turbulences à l'avant du dipositif. On peut ainsi ramasser des algues exemptes de sable. Dans US 2002/170765 Al, le dispositif comporté également un redler au dessus du tapis roulant mais qui ne nettoie pas la brosse du pick up , de plus la longueur de ce redler est plus courte que la longueur du tapis roulant au dessus duquel i1 se situe. Le dispositif est tracté et soulève du sable également en mode opératoire dans l'eau et ne comporte aucun système de pressage. Dans la présente invention, afin d'éviter ou de de palier aux éventuels problémes de glissement de la matière en cours de remontée sur le tapis incliné (1), on disposera en parrallèle au dessus de celui-ci, un redler du même type que l'on retrouve sur les convoyeurs industriels, nôn représenté et constitué d'une ou deux chaînes latérales associées à des tasseaUx ou de 7 réglettes comportant des dents à ressort de type dents de rateau faneur. Il tournera à même vitesse d'avancement que le tapis (1) et permettra d'emprisonner la matière en cours de montée pour la libérer en partie haute du tapis. Le redler non représenté, du même type que l'on retrouve sur les convoyeurs industriels, forme des cages au dessus du tapis (1). Il permet également le nettoyage en continu de la brosse (6) lorsque l'on utilise sur ce redler des dents à ressorts du même type que l'on trouve sur les rateaux faneurs en agriculture. Il est important que la longueur de ce redler soit supérieure à celle du tapis (1) de façon à avoir des cages totalement ouvertes en bout de redler, ce qui permet à la matiére de tomber naturellement de son propre poids dans l'auge de la vis (16). Dans une variante de réalisation non représentée, le redler peut être employé également pour faire de la compression par roulage. Dans ce mode de réalisation, en remplacement des dents ou des tasseaux, le redler sera alors pourvu de rouleaux lisses, auto-nettoyants au moyen de réglettes transversales servant de racleurs permanents, installées sur chaque rouleau. Les rouleaux seront libres en rotation et formeront dés cages servant à accompagner la matière de la même manière que des tasseaux et, vont compresser, naturellement la matiére de leur propre poids en roulant sur la matiére comme un rouleau utilisé en agriculture car dans ce cas, la vitesse de rotation du redler sera supérieure de moitié environ comparativement à la vitesse de rotation du tapis (1), ce qui permettra aux rouleaux du redler de parcourir toute la longueur du tapis (1) au dessus duquel il sera disposé voir même de presser la matière plus d'une fois suivant la longueur des tapis et suivant la vitesse de rotation choisie. Ce mode de pressage très efficace présente également l'avantage certain de ne rencontrer aucun problème de patinage sur la matière, par contre dans ce mode de réalisation, le nettoyage en continu de la brosse (6) sera assuré uniquement par un peigne. La longueur du redler sera supérieure à la longueur du tapis (1) de façon à disposer de cages ouvertes ou des espaces ouverts en bout du tapis (1) et de façon à ce que toute la longueur du tapis (1) bénéficie de la pression de roulement des rouleaux. II est à noter que ce système de redler à rouleaux 8 peut également être utilisé directement en sortie de tapis (1) ou en sortie de l'ensemble de compression (2 et 2'), au dessus du tapis de convoyage (3) sur toute la longueur. Il est à noter que dans certains cas, la pression à exercer sur les algues vertes en se servant d'une grande surface de pressage et une faible épaisseur de matières est moindre et plus efficace qu'avec une concentration excessive de la matière au même endroit. Selon une variante de fabrication de compression, non représentée, indépendante ou complémentaire au mode dé compression (2 et 2') ou par redler à rouleaux, le dispositif comporte au besoin et suivant la nature de matière à récolter, un autre moyen de pressage de remplacement indépendant ou complémentaire au moyen (2 et 2'), constitué d'un container compresseur de réception des matières comportant des parois perforées, un couvercle amovible perforé commandé par vérins hydrauliques, un fond ouvrant amovible perforé commandé par vérins hydraulique et comportant au moins une cloison intérieure amovible commandée par vérins hydrauliques et servant à comprimer la matière emprisonnée. Dans cette variante, la matière piégée dans la vis d'archiméde à double sens (16) retombe sur le tapis roulant (3) pu dans l'auge d'une seconde vis d'archimède non représentée, pour être acheminée dans un container de compression de forme rectangulaire, ronde ou carrée, perforé sur tous les cotés,constitué d'un couvercle supérieur amovible perforé à ouverture commandée par vérin hydraulique, d'un fond ouvrant perforé à ouverture commandée par vérin hydraulique et d'au moins une cloison intérieure perforée, coulissante amovible au moyen de vérins hydrauliques et servant à compresser la matière emprisonnée. Lorsque le container est rempli, l'opérateur arrête la rotation du tapis (1) du dispositif et met en oeuvre le moyen de compression se trouvant dans le contenair, c'est-à-dire qu'il procède au déplacement ou au pivotement de la ou des cloisons intérieures au moyen de vérins à double effet, de facon à réduire le volume de l'espace où se trouve piégée la matière, ce qui a pour effet de la compresser et dé libérer ainsi l'eau contenue dans cette matière. Pour réaliser cette opération lorsque le container est rempli, on ferme le couvercle supérieur perforé pivotant sur charnières au moyen d'un vérin hydraulique, ensuite on actionne 9 les vérins permettant le déplacement longitudinal de la cloison amovible se trouvant à l'intérieur du container. La matiére étant emprisonnée va libérer l'eau qu'elle contient par les perforations de toutes les cloisons et des parois formant le container. Lorsque cette opération sera réalisée, il ne restera plus qu'a ramener la ou les cloisons intérieures du container à la position initiale de départ et à ouvrir la partie inférieure du cgntainer afin de libérer et récupérer la matière ainsi compressée qui peut être à nouveau acheminée par un tapis roulant ou une vis d'archimède dans une remorque en vue d'un transport vers des unités de traitement ou dans le cas d'algues vertes, pour être épandues sur des terres. Ce moyen de compression , indépendant ou additionel ou complémentaire ou unique ou associé au moyen (2 et 2') décrit précédemment permet de réduire encore le volume ainsi que le poids initial de la matière, réduisant d'autant le coût d'acheminement à destination finale. Les rouleaux de compression motorisés (2 et 2'), lisses ou crantés, placés en dessous et à la sortie du tapis (1), sont disposés en V et forment un entonnoir de façon à réaliser une compression progressive. Les rouleaux inférieurs seront montés au dessus du tapis (3) sur un support métallique fixe et liaisonné à la structure du tapis roulant (3), les rouleaux supérieurs seront fixés à l'avant à un support pivotant sur un axe (8), l'arrière du support sera en applique sur des ressorts (7). Ainsi disposé, le support mobile et pendulaire supérieur comportant les rouleaux supérieurs permettra une compression adaptée en fonction de l'épaisseur de la matière passante grâce aux ressorts. De plus, l'effort de compression n'aura ainsi aucune incidence sur le tapis (3). Tous les rouleaux sont motorisés et tournent tous à la même vitesse de rotation, ce qui oblige la matière à avancer et à subir une compression progressive sans aucun risque de bourrage ou de blocage. Grâce aux ressorts, l'écartement entre les rouleaux et la compression est toujours adaptée à l'épaisseur de la matière qui passe entre les rouleaux. On obtient ainsi une compression autoréglable et continue de la matière. Lors du pressage en continu, l'évacuation de l'eau se fait naturellement par gravité entre les rouleaux (2 et 2'). Le tapis de réception (3) permet également l'évacuation de l'eau. L'orientation de l'ensemble (2 et 2') comportant les 10 rouleaux compresseurs formant un entonnoir est disposée de façon à favoriser une évacuation maximale d'eau. Des bords de contenance perforés seront disposés de part et d'autre des rouleaux du dispositif de compression (2) ainsi que sur les tapis (1,3 et 4). Après son passage dans l'entonnoir formé par les rouleaux compresseurs (2 et 2'), la matière retombe sur le tapis inférieur (3) également constitué de mailles métalliques ou de bandes transporteuses perforées ou de tapis brosses ou à lattes qui l'achemine vers le tapis (4) et ensuite vers une capacité de stockage ou uhe remorque réceptrice. En variante de fabrication, les tapis roulants (3 et 4) peuvent être remplacées par des vis d'archimède, non représentées, d'un diamètre adapté, comportant des auges perforées de façon à favoriser l'égouttement continu de la matière. Afin d'améliorer l'efficacité du système de compression en sortie du compresseur (2 et 2'), les deux ou trois derniers rouleaux supérieurs et inférieurs pourront être parallèles, ce qui permet d'allonger le temps de compression de la matière. Selon une variante de fabrication le dispositif comporte un deuxiéme tapis roùlant de convoyage (3), perforé , à mailles métalliques ou P V C , à brosse ou à lattes, légèrement en pente, au dessus duquel un dispositif de compression complémentaire et indépendant est installé, composé de plusieurs rouleaux pendulaires, disposés le long et au dessus de ce tapis convoyeur (3), Munis d'un moyen de compression (11) de type ressorts, articulés sur un axe (12), et comportant des contres rouleaux (15) libres en rotation. Ces rouleaux (15) permettent la reprise de l'effort sur la matière et sont disposés sous le tapis (3). De cette manière les rouleaux compresseurs pendulaires, s'adaptent à l'épaisseur de la matière convoyée par le tapis. Afin d'améliorer le pressage de la matière on pourra également envisager d'installer un rouleau complémentaire motorisé (13) au dessus du rouleau d'entrainement du tapis (1), à la sortie de celui-ci. Le rouleau compresseur sera alors muni d'un ressort de compression (14) permettant de s'adapter à l'épaisseur de la matièree. L'effort de pressage s'exercera entre le rouleau entraineur del tapis (1) et le rouleau compresseur et il n'yaura pas d'usure de tapis. Il En mode opératoire de fonctionnement dans l'eau, l'avant du tapis (1) se prolonge de part et d'autre du tapis (1) par l'adjonction d'une ouverture démontable amovilble positionnée en V, réglable, représentée (7 et 7'), repliable hydrauliquement ou manuellement sous forme de deux bras latéraux rigides équipés en partie basse d'une partie souple, disposés en V de façon à élargir le champ de travail et à canaliser ainsi la matière à récupérer vers le tapis roulant (1). Ils seront démontables et auront une hauteur suffisante permettant la canalisation de la matière. En mode opératoire sur la ,plage, ces bras repliables et démontables pemettent également au besoin de réaliser des andains suivant l'angle de travail et d'avancement du dispositif adopté. Les parties inférieures de ces bras de canalisations seront équipés en partie basse d'une partie souple de type caoutchouc. Les bras latéraux comporteront également à leurs extrémités une partie amovible (17 et 17') réglable ayant pour fonction une pénétration droite dans l'eau de façon à ne pas créer des remous à l'avant du dispositif. Un troisième tapis roulant multi directionnel pivotant (4), disposé à la suite du tapis (3) permet la reprise de la matière et son acheminement en élévation dans une capacité de stockàge ou une remorque. Le tapis roulant (1) est associé à un pick-up démontable, amovible, équipé d'une brosse (6) amovible, motorisée, réglable en hauteur, réglable en vitesse, réversible en rotation et auto nettoyante au moyen du redier et d'une contre plaque formant un peigne, munie d'une multitude de dents inox flexibles. Différentes brosses sont utilisables comme par exemple les brosses identiques aux balais rotatifs que l'on trouve sur les balais de voirie (6), ils peuvent également être soit des brosses nylon ou associées à une multitude de pics métalliques à ressorts ou de lamelles souples 'associées à des pics tels que les brosses que l'on trouve à l'avant des machines de nettoyagè de plage. Les brosses coopérent avec des tapis roulant convoYeurs. On retrouve aussi ce principe de brosse coopérant avec des tapis roulants servant à nettoyer les plages ou à ramasser les algues mais sans aucun moyen d'auto nettoyage de cet organe rotatif.
12 C'est pourquoi il faudra équiper le dispositif d'une contre plaque métallique formant un peigne de nettoyage auto nettoyant grâce à des doigts passant entre les pics ou dans le balai brosse et qui servira au nettoyage de la brosse ou des pics afin d'éviter tout encrassage de ce pick up. Cette pièce aura donc la fonction de peigne de nettoyage. Au besoin la rotation de cette brosse pourra se faire dans les deux sens. En effet, La rotation de la brosse dans les deux sens permet soit un brassage dans l'eau dans certaines situations afin de faire remonter et faire flotter les algues soit de les collecter sur la plage soit, suivant un mode opératoire non représenté il permet aussi de réaliser des andains de façon à concentrer la matière suivant des situations et des configurations différentes comme en reprise de matière ou pour la concentration de la matière sous forme d'andains sur la plage, A cet effet l'ensemble brosse sera orientable pour être disposé en biais à l'avant du dispositif et monté tel un chasse neige de facon à concentrer les algues vertes sur le coté du dispositif pour former un andain qui sera repris avantageusement ensuite par le dispositif. Suivant une variante de fabrication suivant les configurations, la brosse pourra être remplacée par un batteur constitué d'un axe motorisé liasonné à des réglettes souples ou rigides du même type que l'on rencontre sur les rabatteurs des moissoneuses batteuses en agriculture. Afin de créer un courant favorisant la canalisation de la matière vers le tapis roulant (1), une contre plaque demi ronde sera utilisée englobant le dessous du tapis(1) de façon à éviter les turbulences créés par la rotation. En mode opératoire sur la plage le pick-up sera équipé en complément à l'avant de la brosse d'une piéce métallique démontable et amovible de type barre ou lame transversale (9) afin d'aplanir et de réguler au mieux l'épaisseur de la matière en la repoussant et en l'étalant de façon uniforme devant le tapis (1). En variante de fabrication cette lame amovible sera multi fonctions, elle pourra étre disposée en V à l'avant du système et être utilisée pour réaliser également des andains par exemple. Elle sera alors équipée dans sa partie basse d'une partie souple de type caouchouc de facon à ne pas gratter le sol. Pour cet usage, cette lame pourra être également orientable et être disposée en biais a l'avant de la machine et fonctionnera comme un chasse neige de la même manière que décrite précédemment pour la brosse. Le dispositif 13 pourra être également équipé au besoin de deux roues latérales pivotantes ou non, à l'avant du dispositif, non représentées, afin de reprendre une partie du poids du tapis à l'avant et d'épouser les dénivelations du sol . Afin d'éliminer tous les problèmes de colmatage latéraux lors de l'utilisation en mode ramassage sur la plage, on peut équiper l'avant du dispositif de deux disques métalliques tranchants latéraux (10), de part et d'autre du tapis. Ils seront montés sur un axe fou libre en rotation, ils auront pour fonction de couper et ainsi séparer la partie des algues vertes récoltées de la partie des algues qui seront ramassées lors du passage suivant du dispositif. Ces roues tranchantes de type disques de déchaumeuses seront démontables et réglables en hauteur hydrauliquement. Selon une autre variante de fabrication, en mode de fabrication en grande largeur dans le cas d'une adaptation du dispositif à un engin agricole de type tracteur emjambeur, la partie avant du dispositif c'est-à-dire la structure comportant le tapis roulant (1) et l'ensemble de compression (2 et 2') peut être dégraffable et ainsi être remorquée à l'arrière du tracteur afin de répondre ainsi aux normes de circulation routières internationales. Le tapis sera alors monté et liaisonné à une structure de forme trianglulaire comportant des roues et permettant un remorquage aisé. 14