FR2946512A1 - Dispositif d'ouverture automatique de coquillages multivalves - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif d'ouverture automatique de coquillages multivalves (1), comprenant : - une partie supérieure (2) et une partie inférieure (3) destinées, lors de leurs rabattements l'une sur l'autre, à former une pluralité de chambres (13, 14) pour loger lesdits coquillages (15), - un module électrique (30) pour délivrer une tension électrique, caractérisé en ce que le module électrique (30) est relié par liaisons filaires, dont les extrémités consistent en des électrodes ou des résistances chauffantes (20 et 21), à au moins un desdits coquillages (15) pour lui délivrer une tension électrique ; l'une au moins des électrodes/résistances (21) étant montée dans la partie supérieure (2) du dispositif et l'une au moins des électrodes/résistances (20) étant montée dans sa partie inférieure (3).

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif d'ouverture automatique de coquillages. Elle concerne plus particulièrement un tel dispositif permettant d'ouvrir rapidement, sans difficulté et sans aucun effort des coquillages bivalves, tels que des huîtres. On entend par l'expression coquillages multivalves tous types de mollusques marins présentant au moins deux coquilles ou valves habituellement calcaires. Classiquement, les coquillages multivalves ont deux valves recouvrant les deux côtés du corps de l'animal, auquel elles sont unies généralement, à leur mi-longueur, par un muscle composé d'une partie nacrée et d'une partie vitreuse. On notera que l'on parle de muscle adducteur chez les invertébrés pour désigner le muscle reliant les deux valves d'un coquillage. Des exemples classiques de coquillages bivalves sont l'huître, la moule et la coquille St Jacques. Les coquillages présentant plus de deux valves sont plus rares et ne servent généralement pas de nourriture, néanmoins ils ne sont pas exclus de la présente invention dans la mesure où toutes ces espèces présentent un muscle adducteur destiné à fermer, hermétiquement au besoin, leurs valves ou à les entrebâiller. Cet organe est alors résistant à toute force mécanique d'arrachement pour obtenir la chair de l'animal et la consommer.

De manière traditionnelle, l'ouverture de coquillages bivalves est réalisée à l'aide d'un couteau particulier qui peut être électrique. Ce couteau est introduit en force entre les deux valves afin d'entrouvrir le coquillage bivalve et sectionner le muscle adducteur. Cette manipulation nécessite savoir-faire et force physique et engendre fréquemment des accidents de telle sorte que la difficulté d'ouverture des coquillages bivalves constitue un inconvénient majeur pour leur consommation.

Pour pallier ces difficultés, une pluralité de couteaux ou d'outils mécaniques ont été adaptés pour ouvrir les huîtres avec facilité. Ces systèmes mécaniques, aussi pratiques qu'ils soient, nécessitent toujours un opérateur ou un utilisateur pour manipuler l'huître et l'ouvrir. Ils présentent, outre la fatigue liée à leur utilisation, un temps de manipulation plus ou moins long pour l'ouverture des huîtres ou autres multivalves. De tels systèmes sont divulgués dans les documents JP 2007282618, US 2006246832, FR 2885781 ou encore US 6785967. On connaît également des systèmes beaucoup plus complexes qui proposent l'ouverture d'huîtres ou coquillages de façon automatique. Ainsi, on connaît à l'heure actuelle par le document US 7344436 une chaîne automatisée de manipulation d'une huître destinée à l'ouvrir en la présentant selon un profil déterminé. Dans le document FR 2828066, on propose de réaliser une piqûre dans le muscle adducteur pour y positionner un implant. Un moyen de préhension extérieur au bivalve arrivé à maturité (consommable) est alors utilisé en traction pour sectionner son muscle adducteur. Ces systèmes et procédés d'ouverture de coquillages bivalves sont complexes et/ou nécessitent une habileté certaine de l'opérateur. Par ailleurs, ils peuvent endommager la partie comestible du coquillage ou simplement permettre la transmission d'infections ou de maladies des animaux manipulés. L'invention a pour but de remédier aux inconvénients de ces dispositifs de l'art antérieur en proposant un dispositif simple et économique pour ouvrir rapidement, sans effort et sans risque de blessures, des coquillages multivalves, en particulier des coquillages bivalves du type huître. Par ailleurs, ce dispositif est particulièrement performant et réalise à coup sûr l'ouverture des coquillages multivalves. Ainsi, la présente invention concerne un dispositif d'ouverture automatique de coquillages multivalves, comprenant . - une partie supérieure et une partie inférieure destinées à former, lors de leur rabattement l'une sur l'autre, une pluralité de chambres pour loger lesdits coquillages, - un module électrique pour délivrer une tension électrique, caractérisé en ce que le module électrique est relié par liaisons filaires, dont les extrémités consistent en des électrodes ou des résistances chauffantes, à au moins un desdits coquillages pour lui délivrer une tension électrique ; l'une au moins des électrodes/résistances étant montée dans la partie supérieure du dispositif et l'une au moins des électrodes/résistances étant montée dans sa partie inférieure.

Ainsi, grâce à l'invention, il est possible d'ouvrir une pluralité de coquillages multivalves sans risque pour l'opérateur et sans altérer les saveurs, la fraîcheur et la composition de la portion comestible, notamment par la présence de fragments de coquilles mêlées à la chair du fruit de mer. Comme les deux électrodes/résistances sont présentes respectivement du coquillage multivalves, le coquillage reçoit une décharge électrique créant une tension électrique entre les deux électrodes ou une chaleur localisée en au moins deux points particuliers situés sensiblement en vis-à-vis sur ses deux faces ou sur chaque face et chaque côté du coquillage.

De façon particulièrement avantageuse, l'électrode/résistance de chaque fil en contact avec le coquillage est présente au niveau ou dans la zone du muscle adducteur dudit coquillage. De la sorte, le muscle adducteur perd ses capacités d'accroche aux faces internes de chaque valve. Il a en effet été constaté par la demanderesse que, de manière surprenante, l'application d'une décharge électrique ou d'une température importante (supérieure à 400°c pendant un laps de temps au moins de 15 secondes, de préférence de l'ordre de 20 à 25 secondes) sur le muscle adducteur a pour effet de détacher au moins partiellement celui-ci de la ou des faces internes du coquillage, c'est-à-dire des valves ou coquilles. Pour les résistances chauffantes, on pourra envisager tous types de résistances électriques aptes à produire une température conséquente, au moins égale à 400°c, comme par exemple des résistances émettrices d'infrarouge. D'autres caractéristiques apparaîtront dans la description d'un mode de réalisation de l'invention : - la surface interne des parties formant les chambres pour coquillages est en une matière électriquement isolante et flexible, par exemple en matière plastique telle que du polychlorure de vinyle (PVC) ; - le dispositif d'ouverture selon l'invention comprend un mécanisme de fermeture/verrouillage des parties, supérieure et inférieure, pour leur fermeture/verrouillage l'une sur l'autre ; - le dispositif d'ouverture comprend un capteur apte à détecter l'état de fermeture ou de verrouillage des parties l'une à l'autre ; le module électrique n'étant autorisé à délivrer une tension électrique que lorsque ledit capteur détecte ledit état de fermeture/verrouillage ; - le module électrique est apte à se raccorder à un réseau électrique conventionnel ; - le dispositif selon l'invention comprend un moyen d'ajustement de la tension électrique / du degré de température délivrée, en intensité et/ou en durée ; - la partie supérieure est mobile et comporte une poignée pour sa manipulation. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures non limitatives ne représentant qu'un 10 mode de réalisation préféré de l'invention. - la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif d'ouverture selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe du dispositif d'ouverture représenté sur la figure 1 lorsque celui-ci est 15 refermé et que deux coquillages bivalves y sont présents. Dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, le dispositif d'ouverture de coquillages multivalves 1 se présente sensiblement à l'identique d'un dispositif à gaufres, à savoir une partie supérieure 2 montée mobile en 20 rotation sur une partie inférieure fixe 3. La prise de la partie supérieure 2 pour son déplacement s'effectue grâce à une poignée 4 protubérante sur la surface extérieure de la partie supérieure 2. La partie supérieure 2 est fixée à la partie inférieure 3 via une charnière 5 s'étendant 25 sensiblement sur toute la longueur d'un des côtés du dispositif 1, de préférence l'un de ses grands côtés. Chaque partie, inférieure 3 et supérieure 2, présente une forme rectangulaire ou parallélépipédique. Ces parties 2, 3 présentent une face interne 10, 11 constituée par une 30 empreinte destinée à isoler électriquement le ou les coquillages et à s'adapter à leurs formes une fois placé(s) dans le dispositif 1. Ces empreintes 10, 11 présentent ici deux chambres 13, 14, c'est-à-dire deux emplacements dédiés chacun à un coquillage 15 une chambre 13, 14, ou un moule, étant formée par la réunion des deux empreintes, inférieure 11 et supérieure 10, au niveau d'une zone formant une concavité adéquate pour le placement d'un coquillage 15 de sorte que les empreintes 10, 11 épousent parfaitement les contours extérieurs du coquillage 15. Les empreintes 10, 11 de chacune des faces internes, respectivement des parties supérieure 2 et inférieure 3, consistent en un revêtement souple ou flexible en matière plastique, par exemple en élastomère, destiné d'une part à suivre au mieux les formes extérieures du coquillage 15 et d'autre part à constituer un isolant électrique. Les empreintes 10, 11 des faces internes du dispositif 1 sont amovibles de sorte qu'elles peuvent être échangées pour s'adapter aux coquillages 15, à leurs formes, à leur nombre. Comme on peut le voir sur la figure 2, l'empreinte 11 de la partie inférieure 3 est plus marquée que celle 10 de la partie supérieure 2, c'est-à-dire que l'empreinte de la partie inférieure 3 présente au niveau de la zone du demi-moule (ou de la chambre) une concavité ou une profondeur plus importante destinée à recevoir chacun des deux coquillages 15. Bien entendu, la forme de l'empreinte 10, 11 est éminemment liée à la forme extérieure du coquillage 15 et de ses valves et l'on pourra prévoir, à l'inverse de ce qui est présenté sur la figure 2, que l'empreinte supérieure 10 soit plus marquée que l'empreinte inférieure 11. Il est toutefois important que les deux empreintes 10, 11 présentent une flexibilité minimum de sorte que les électrodes/résistances 20 et 21, affleurant à la surface de l'empreinte 10 ou 11, puissent contacter la valve du coquillage 15.

Chaque empreinte 10, 11, à l'emplacement (ou demi-moule) où doit se situer le coquillage 15, présente au moins une électrode/résistance chauffante 20, 21 reliée par un fil électrique, recouvert d'un matériau isolant, au module électrique 30. Ce module électrique 30 est apte à générer des impulsions électriques, d'une durée variable de l'ordre de quelques millisecondes à quelques secondes, à destination des différentes électrodes/résistances chauffantes 20, 21. Les électrodes/résistances 20, 21 fonctionnent idéalement par paire de sorte qu'il se trouve au moins une électrode/résistance supérieure 21, placée en position haute pour contacter la coquille supérieure, et une électrode/résistance inférieure 20, placée en position basse pour contacter la coquille inférieure. Le module électrique 30 permet de produire une haute tension à faible ampérage. Les électrodes/résistances, supérieure 21 et inférieure 20, sont chacune placées judicieusement dans chaque chambre 13, 14 formée par les deux empreintes 10, 11 jointes l'une contre l'autre à proximité immédiate du muscle adducteur du coquillage. Les électrodes/résistances 20, 21 sont en métal inerte, par exemple en platine ou tout autre matériau qui ne soit pas susceptible de réagir chimiquement lors du passage de courant. La position du muscle adducteur pour les différentes espèces de coquillages multivalves est bien connue des professionnels. A titre d'exemple, pour les huîtres, il est toujours placé à près de la moitié de la longueur de la cavité palléale (espace interne délimité par les lobes du manteau ; le manteau est la structure d'origine ectodermique qui produit la coquille des mollusques), entre la charnière ligament élastique corné qui réunit, en sa région antérieure ou tête de l'huître, les extrémités en pointes des valves dont il assure l'articulation par son rôle de ressort, et la région postérieure, sa partie arrondie et élargie, quelque soit le stade de pousse de l'huître.

Au niveau de cette demi-longueur, et à partir du bord droit de l'huître tenue en position verticale, la tête en haut, le muscle adducteur est fixé au quart de la largeur de la coquille. Cet emplacement, matérialisé par une succession d'empreintes musculaires témoins de sa mutation au cours de la croissance de l'animal, est circonscriptible dans un espace circulaire d'au plus 3 centimètres (cm) de diamètre environ ou un quadrilatère de 3 à 4cm de long (dans le sens de la longueur de la valve) et 1, 50 cm de large. Néanmoins, afin d'adapter le dispositif d'ouverture à tous les types de coquillages, et donc d'emplacement du muscle adducteur, une pluralité d'électrodes/résistances pourra être disposée tant dans ou sur le revêtement 10, 11 du demi-moule supérieur que du demi-moule inférieur. Les électrodes/résistances chauffantes 20, 21 sont ainsi en vis-à-vis par rapport au coquillage multivalves 15. Les demi-moules des empreintes 10, 11 pourront présenter chacun plus d'une électrode/résistance 20, 21 pour renforcer l'action du courant électrique ou pour s'adapter aux différents types de coquillages 15. Dans ce cas, si le dispositif d'ouverture 1 est destiné à recevoir différents types de coquillages, il est préférable qu'une unité centrale de traitement, non représentée sur les figures annexées, soit intégrée audit dispositif 1 afin de permettre à l'utilisateur de sélectionner le type de coquillages 15 déposés dans les chambres 13, 14 et en conséquence le ou les électrodes/résistances 20, 21 qui seront à activer pour chaque opération entreprise.

Par ailleurs, le module électrique 30 présente ici un bouton de réglage 31 de l'intensité, et éventuellement de la durée, des décharges électriques envoyées aux électrodes et du degré de température à fournir par les résistances.

L'opérateur pourra ainsi disposer d'une liste énumérant l'intensité et/ou la durée de l'impulsion électrique appropriée à envoyer aux électrodes/résistances 20, 21 pour que ces dernières effectuent correctement l'ouverture des coquillages 15, en fonction de leur type : par exemple si ce sont des huîtres ou des moules, l'intensité électrique et/ou la durée de l'impulsion devra être différente. Le dispositif d'ouverture 1 pourra également comprendre une pluralité de résistances électriques, non représentées sur les figures annexées, destinées à chauffer et/ou cuire les coquillages multivalves 15. Ainsi, les empreintes, supérieure 10 et/ou inférieure 11, pourront comporter, outre les électrodes/résistances 20, 21 pour l'application d'une tension électrique, une pluralité de résistances électriques reliées au module électrique 30 de manière à chauffer et/ou cuire le ou les coquillage(s) 15. Le dispositif d'ouverture 1 pourra comprendre également un capteur 40 détectant l'état de fermeture du dispositif 1, c'est-à-dire lorsque la partie supérieure 2 repose sur la partie inférieure 3, éventuellement l'une verrouillée à l'autre. Ce capteur de fermeture 40 pourra consister en un bouton-poussoir présent sur la partie inférieure 3 et coopérant avec une portion 41 de la partie supérieure 2 pour l'enfoncer lorsque la partie supérieure 2 vient en contact avec la partie inférieure 3. Lorsque le bouton- poussoir 40 est enfoncé, cela signifie que la partie supérieure 2 est bien en contact avec la partie inférieure 3, refermant ainsi le dispositif 1, de sorte qu'il est possible d'actionner ledit dispositif d'ouverture 1, c'est-à-dire que le module électrique 30 envoie une ou plusieurs décharges électriques aux électrodes/résistances chauffantes 20, 21. Une indication visuelle ou sonore que le dispositif d'ouverture 1 est effectivement fermé pourra éventuellement être ajoutée et reliée au capteur 40, de manière à prévenir l'opérateur. La commande de l'envoi de la décharge ou de l'impulsion électrique peut être réalisée manuellement, l'opérateur appuyant sur un interrupteur présent sur le dispositif 1, ou à distance, par exemple par liaison radio ; le dispositif d'ouverture 1 étant alors muni d'une unité de réception non filaire, non représentée sur les figures annexées. On pourra également prévoir que l'envoi de la décharge électrique s'effectue automatiquement dès que le capteur de fermeture/verrouillage 40 a détecté un état de fermeture/verrouillage du dispositif 1. Le dispositif d'ouverture 1 selon l'invention pourra se raccorder par un câble au reseau électrique conventionnel national, par exemple pour alimenter le dispositif électrique 30 par un courant électrique de 220 Volts. L'invention ne se limite pas à la présence de deux chambres 13, 14 pour coquillages 15 et le dispositif d'ouverture 1 pourra bien entendu comprendre plus de deux chambres 13, 14 pour y disposer autant de coquillages 15 désirés selon que son mode de réalisation concerne un appareil ménager de modèle familiale, professionnel ou une installation industrielle.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif d'ouverture automatique de coquillages multivalves (1), comprenant : - une partie supérieure (2) et une partie inférieure (3) destinées, lors de leurs rabattements l'une sur l'autre, à former une pluralité de chambres (13, 14) pour loger lesdits coquillages (15), - un module électrique (30) pour délivrer une tension électrique, caractérisé en ce que le module électrique (30) est relié par liaisons filaires, dont les extrémités consistent en des électrodes ou des résistances chauffantes (20 et 21), à au moins un desdits coquillages (15) pour lui délivrer une tension électrique ; l'une au moins des électrodes/résistances (21) étant montée dans la partie supérieure (2) du dispositif et l'une au moins des électrodes/résistances (20) étant montée dans sa partie inférieure (3).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'électrode/résistance (20, 21) de chaque fil en contact avec le coquillage (15) est présente au niveau du muscle adducteur dudit coquillage (15).
3. 3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface interne (10, 11) des parties formant les chambres (13, 14) pour coquillages (15) est en une matière électriquement isolante et flexible.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme de fermeture/verrouillage des parties, supérieure (2) et inférieure (3), pour leur verrouillage l'une sur l'autre.
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur (40) apte à détecter l'état de fermeture ou de verrouillage desdites parties (2, 3) l'une à l'autre ; le module électrique (30) n'étant autorisé à délivrer une tension électrique que lorsque le capteur (40) détecte ledit état de fermeture/verrouillage.
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module électrique (30) est apte à se raccorder à un réseau électrique conventionnel.
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'ajustement (31) de la tension électrique / degré de température délivré, en intensité et/ou en durée.
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie supérieure (2) est mobile et comporte une poignée (4) pour sa manipulation.