FR2942630A3 - Element de revetement de chaussees a surface antiderapante, ilot de rond-point equipe d'un tel element de revetement, et piece structurelle destinee audit element - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un élément de revêtement de chaussées à surface antidérapante, un îlot de rond-point équipé d'un tel élément de revêtement, et une pièce structurelle destinée audit élément Ledit élément (100) comprend des pièces structurelles se présentant comme des secteurs circulaires (10) et/ou comme des secteurs d'anneaux circulaires (20) s'étendant, de préférence, sur un même angle d'ouverture (α). Des trous de passage (11, 21) autorisent le boulonnage à une structure sous-jacente. Ledit élément possède, en son centre, un trou d'emboîtement (30) recevant un poteau.

Description

DESCRIPTION

La présente invention se rapporte à différents types d'un élément de revêtement de chaussées pour aires de circulation, se présentant notamment comme un corps structurel destiné à un îlot de rond-point, par exemple à l'îlot d'un rond-point de taille réduite.

L'invention concerne, par ailleurs, un îlot de rond-point aménagé à l'aide du corps structurel, ainsi que des pièces structurelles dédiées à un tel corps structurel. Des carrefours giratoires sont de plus en plus implantés, à des intersections de voies, afin de garantir une fluidité du trafic la plus lisse possible et de réduire le danger d'accidents. Pour pouvoir tirer parti des propriétés avantageuses, également à des croisements de routes de petit dimensionnement, voire lorsque les conditions de place sont restreintes, il est également procédé, de manière fréquente, à l'implantation de "minirotondes" présentant de petites cotes. La caractéristique de tous les carrefours giratoires consiste en ce que leur centre est formé d'un îlot sensiblement circulaire ne devant pas être franchi par le trafic normal de véhicules de tourisme. Seuls des véhicules à grand rayon de braquage, comme par exemple des poids lourds ou des omnibus, sont respectivement autorisés ou obligés à franchir ledit îlot de rond-point.

Lors de la construction de carrefours giratoires, les îlots décrits ci-dessus sont implantés, jusqu'à présent, à l'aide des moyens classiques d'aménagement routier, c'est-à-dire par goudronnage d'une structure minérale sous jacente, compactée et rehaussée, et/ou par pavage à l'aide de pavés (minéraux).

Des éléments de revêtement de chaussées (également désignés par le synonyme "éléments de pavage") sont en outre connus, dans le domaine de la circulation routière, pour remplir divers objectifs comme, par exemple, la stabilisation du trafic. Des exemples de tels éléments de revêtement sont décrits dans les documents DE-20 2005 010 800 et DE-20 2008 000 236. En se fondant sur cet arrière-plan, la présente invention a pour objet de fournir des variantes d'éléments de revêtement de chaussées. Les propriétés utiles desdits éléments, par exemple l'adhérence des surfaces, -2- doivent être comparables à celles des produits classiques, ou surpasser même ces dernières. Conformément à son premier aspect, l'invention concerne un élément de revêtement de chaussées pour aires de circulation, c'est-à-dire pour aires sur lesquelles des humains (piétons), des véhicules et/ou des animaux se meuvent ou séjournent. Des exemples, dans ce contexte, sont des revêtements (éléments de pavage, dalles, etc.) affectés à des rues, à des parcs de stationnement, à des trottoirs, à des aires de séjour, à des terrains de sport, à des aires de jeux, à des piscines, à des zones de parcage d'animaux, à des écuries et à des aménagements similaires. L'élément de revêtement peut, de plus, être par exemple employé en tant que délimitation d'aires de stationnement, en tant que borne, en tant que trottoir surbaissé de stabilisation du trafic, en tant que corps structurel pour carrefours giratoires, ou à des fins analogues.

Le premier élément de revêtement de chaussées est doté d'une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure présentant une adhérence supérieure à 40 points lors d'un test au pendule avec un testeur d'adhérence pour SRT ("Skid Resistance Tester" ù testeur d'adhérence). Ledit test SRT est un procédé normalisé de détermination de l'adhérence de surfaces, en particulier dans le domaine de la circulation routière. Des particularités s'y rapportant sont définies dans la norme EN 13036-4. Conformément à son deuxième aspect, l'invention concerne un élément de revêtement de chaussées pour aires de circulation qui offre une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure présentant une multiplicité de protubérances convexes (c'est-à-dire bombées vers l'extérieur). Le deuxième élément de revêtement peut présenter, en particulier, une adhérence supérieure à 40 points au cours du test SRT précité, voire même, de préférence, excédant nettement 45 unités SRT.

La surface sus-décrite peut être obtenue, par exemple, par prise d'empreinte contre une surface d'outil qui était pour l'essentiel plane, au stade initial, et dans laquelle des creusures ont été engendrées par refoulement de matière. Une telle surface d'outil peut être produite, par exemple, par grenaillage à l'aide de particules dures. Lesdites particules peuvent notamment se présenter comme des billes (d'acier). Lors de la prise d'empreinte, les creusures façonnées dans la surface de l'outil engendrent les protubérances convexes de l'élément de revêtement de chaussées. Etant -3- donné que lesdites creusures ont été ouvragées par refoulement de matière, chaque zone en creux, dans la surface de l'outil, s'assortit d'une zone en relief associée, sur ladite surface, qui se traduit à son tour par des creusures dans l'élément de revêtement au cours du procédé de prise d'empreinte.

Les protubérances convexes précitées présentent de préférence, dans la surface du deuxième élément de revêtement de chaussées, un rayon moyen d'environ 0,1 mm à environ 5 mm et notamment, de préférence, d'environ 0,5 mm à environ 3,0 mm. Le rayon d'une protubérance est alors défini comme le rayon de la bille dont la calotte sphérique avoisine, le mieux possible, la partie de la protubérance considérée qui dépasse de la surface. Dans le mode de production susmentionné, par prise d'empreinte contre une surface d'outil grenaillée, ce rayon correspond pour l'essentiel au rayon des billes employées pour le grenaillage. La densité des protubérances, dans l'élément de revêtement de chaussées, est de préférence comprise entre environ 0,1 et 10 protubérance(s) par cm2 et notamment, de préférence, entre environ 0,5 et 3 protubérance(s) par cm2. Conformément à son troisième aspect, l'invention a trait à un élément de revêtement de chaussées pour aires de circulation qui peut se présenter, en particulier, comme l'un des éléments de revêtement du type décrit ci-avant. Ledit troisième élément est caractérisé par une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure obtenue par empreinte d'une surface ayant la nature d'une moquette (brièvement désignée par "surface du type moquette"). Des données caractéristiques de la face supérieure sont alors, par exemple, la profondeur de rugosité superficielle et/ou les fréquences lorsque la forme de ladite face supérieure est soumise à une analyse de Fourier. Ledit troisième élément peut notamment présenter, au cours du test SRT précité, une adhérence supérieure à 40 points et située même, de préférence, nettement au-delà de 45 unités SRT. La surface du type moquette, apparaissant dans la définition de la structure superficielle, comporte de préférence des fibres d'une longueur moyenne d'environ 2 mm à 20 mm. Les fibres de la surface du type moquette présentent, de préférence, une épaisseur moyenne d'environ 0,1 mm à environ 1 mm. Il conviendrait que la structure de la face supérieure du troisième élément de revêtement de chaussées soit configurée, pour -4- l'essentiel, comme une face supérieure obtenue par empreinte d'une surface du type moquette. Une "surface du type moquette" est caractérisée par le fait qu'une multiplicité d'extrémités de fils ou de fibres s'étendent dans une direction à partir d'un substrat. Lors de l'empreinte d'une telle surface du type moquette, les cavités situées entre les fibres sont comblées de matière (dans la mesure où lesdites cavités offrent une certaine taille minimale, c'est-à-dire que l'empreinte qui en résulte représente, pour ainsi dire, un négatif de ladite surface du type moquette. La structure ainsi obtenue est typiquement irrégulière.

L'on fera observer que la structure de la surface de l'élément de revêtement de chaussées ne doit pas impérativement, de façon concrète, être obtenue par empreinte d'une surface du type moquette. Elle pourrait également, par exemple, être obtenue par saupoudrage de fragments de matière. Elle peut aussi, en particulier, être engendrée à l'échelle industrielle, par coulée dans un moule (métallique) reproduisant, en tant que matrice, une surface du type moquette (pressée à plat). Le matériau élastique de tous les éléments précités de revêtement de chaussées peut notamment être du caoutchouc, de préférence du caoutchouc recyclé. En outre, tout l'élément de revêtement peut être sensiblement constitué de ce matériau, sachant néanmoins qu'il suffit, conformément à l'invention, qu'une partie de sa face supérieure en soit constituée. Cette partie se présente, habituellement, comme une région de la face supérieure qui est tournée vers le trafic et peut être affectée, respectivement, à la circulation ou à la déambulation.

La structure de la face supérieure des éléments de revêtement de chaussées possède, de préférence, une profondeur de rugosité superficielle comprise entre environ 1 mm et environ 2 mm. La structure de la face supérieure des éléments de revêtement de chaussées est formée, en variante, par la superposition d'une structure grossière et d'une structure fine. Dans ce cas, la structure grossière peut par exemple présenter des protubérances et des creusures espacées d'une distance moyenne (mesurée dans le plan de la face supérieure) d'environ 5 mm à 50 mm ; et pourvues d'une hauteur moyenne (mesurée en tant que distance entre un maximum et un minimum, perpendiculairement au plan de ladite face supérieure) d'environ 1 mm à 5 mm. La structure fine peut posséder, par exemple, des protubérances et des creusures espacées d'une -5- distance moyenne d'environ 0,5 mm à 5 mm, et munies d'une hauteur moyenne d'environ 0,1 mm à 1 mm. Conformément à un quatrième aspect, l'invention se rapporte à un élément de revêtement de chaussées se présentant comme un corps structurel destiné à un îlot de rond-point, qui est pour l'essentiel circulaire et se caractérise par le fait que la surface de son cercle est composée de deux ou plus de deux pièces structurelles. Les pièces précitées ont alors, de préférence, une taille représentant respectivement au moins 5 % et notamment, de préférence, au moins 12,5 % de la surface du cercle du corps structurel intégral. En variante, ledit corps offre également les propriétés d'un élément de revêtement de chaussées d'après les formes de réalisation décrites ci-avant. La production d'un îlot de rond-point, à partir du corps structurel sus-décrit, peut avoir lieu plus rapidement et, par conséquent, plus économiquement que la production classique à l'aide de moyens d'aménagement routier, car il peut être recouru à des pièces structurelles préfabriquées. L'utilisation d'au moins deux pièces de ce type garantit alors que le poids et la taille de chaque pièce individuelle puissent être calculés de manière que ladite pièce puisse encore être correctement manipulée et travaillée, par le terrassier, à l'aide de moyens d'équipement traditionnels. Ainsi, le poids des pièces structurelles individuelles est typiquement inférieur à 100 kg et notamment, de préférence, inférieur à 80 kg. Bien qu'il soit envisageable, dans le principe, que toutes les pièces structurelles du corps structurel se distinguent les unes des autres quant à leur matériau et/ou à leur configuration, une forme de réalisation préférentielle de l'invention dispose qu'au moins deux, parmi lesdites pièces structurelles, soient de réalisations pour l'essentiel identiques. Ces pièces peuvent ensuite être produites avec les mêmes procédés, respectivement les mêmes outils/moules, ce qui abaisse conséquemment leurs coûts de fabrication. De préférence, toutes les pièces structurelles requises par un îlot de rond-point appartiennent à un type unique ou, le cas échéant, uniquement à quelques groupes différents de types en nombre restreint. De plus, le corps structurel destiné à un îlot de rond-point offre, de manière avantageuse, une face inférieure sensiblement plane. La structure sous-jacente dédiée audit corps structurel peut ensuite être -6- produite de façon particulièrement simple, c'est-à-dire en tant que surface plane située au niveau de la rocade matérialisant le carrefour giratoire. La face supérieure du corps structurel est, typiquement, de réalisation légèrement bombée, par exemple en forme de dôme ou à la manière d'un cône. Dans une forme de réalisation préférentielle de l'invention, les pièces structurelles du corps structurel comprennent au moins un secteur circulaire et/ou un secteur d'anneau circulaire. Une surface de cercle complète, assignée à un îlot de rond-point, peut être construite à partir d'un nombre N de secteurs circulaires de même type s'étendant, à chaque fois, sur un angle d'ouverture de 360°/N. L'utilisation de secteurs circulaires constitue, de la sorte, une possibilité de production d'un îlot intégral de rond-point à l'aide d'un seul et unique type de pièce structurelle. De façon correspondante, un anneau circulaire intégral peut être produit à partir de N secteurs d'anneau circulaire de même type s'étendant, respectivement, sur un angle d'ouverture de 360°/N. Un tel anneau circulaire peut, par exemple, être posé autour d'une surface circulaire déjà existante en vue d'élaborer, globalement, un îlot circulaire de diamètre plus fort. Dans un perfectionnement de la forme de réalisation décrite ci- dessus, le corps structurel renferme aussi bien des secteurs circulaires que des secteurs d'anneaux circulaires, en tant que pièces structurelles, ces pièces s'étendant respectivement, de préférence, sur le même angle d'ouverture. Dans ce cas, il est possible d'ajouter à chaque fois, l'un à l'autre, un secteur circulaire et un secteur d'anneau circulaire avec adaptation mutuelle, ce qui donne, dans l'ensemble, un secteur circulaire de plus grand rayon. Concernant l'intégralité de l'îlot de rond-point, cela signifie qu'il peut être structuré en des secteurs s'étendant, en forme de rayons de roues, à partir d'un point central. Cette forme de réalisation permet aisément, de surcroît, de produire également des surfaces non circulaires, par exemple des demi-cercles. Les pièces structurelles du corps structurel conforme à l'invention portent, de manière avantageuse, des moyens de solidarisation en vue de leur liaison latérale mutuelle. Ces moyens peuvent comprendre, par exemple, des échancrures pratiquées à la face inférieure desdites pièces structurelles et dans lesquelles des agrafes peuvent pénétrer, pour coupler l'une à l'autre deux pièces structurelles en butée l'une contre l'autre. De la sorte, il est possible d'obtenir que tout le corps structurel se comporte -7- comme un corps monobloc, bien qu'il soit composé de pièces structurelles individuelles. La taille et le poids dudit corps suffisent, par eux-mêmes, pour lui conférer une stabilité élevée. Indépendamment des considérations qui précèdent, les pièces structurelles peuvent également comporter, en option, des moyens de fixation en vue de la liaison avec la structure sous-jacente. Lesdites pièces peuvent présenter, par exemple, des trous de passage (renforcés) à travers lesquels peut s'effectuer un boulonnage d'assujettissement à ladite structure sous-jacente.

Conformément à un cinquième aspect indépendant, l'invention concerne par ailleurs un élément de revêtement de chaussées se présentant comme un corps structurel destiné à un îlot de rond-point et constitué d'un matériau élastomère, pour l'essentiel (c'est-à-dire pour plus de 50 %, de préférence plus de 80 % et notamment, de préférence, plus de 95 % de son poids, voire dans son intégralité). Le corps conforme au cinquième aspect de l'invention peut être additionnellement réalisé, le cas échéant, comme l'un des éléments de revêtement de chaussées décrits ci-avant, en étant par exemple composé de plusieurs pièces structurelles. En outre, il est typiquement circulaire.

L'utilisation d'un matériau élastomère, pour constituer le corps structurel d'un îlot de rond-point, procure divers avantages vis-à-vis de l'emploi connu de matériaux minéraux. Ainsi, d'une part, un tel corps structurel peut être préfabriqué à échelle industrielle, de telle sorte que l'implantation dudit îlot de rond-point puisse avoir lieu sur site, pour l'essentiel plus rapidement et plus économiquement. De surcroît, un matériau élastomère offre également des avantages techniques propres au trafic et à la sécurité. Par exemple, lorsqu'il est franchi, un matériau élastomère ne provoque aucune usure des pneumatiques des véhicules ou, tout au plus, une usure notablement moindre. Lors d'un accident, qui plus est, les dommages provoqués par la collision avec un matériau élastomère sont moindres que lors de collisions correspondantes avec des matériaux de construction minéraux durs. Un avantage supplémentaire consiste en ce qu'un matériau élastomère peut, en règle générale, être intégralement coloré dans la masse, si bien qu'une coloration (de signalisation) du corps structurel subsiste également après que des couches superficielles ont été usées par abrasion. -8- Le matériau élastomère du corps structurel peut se présenter, par exemple, comme une matière plastique (polymère) ou comme un caoutchouc. En tant que caoutchouc, il est notamment possible d'utiliser un matériau de recyclage qui conjugue de bonnes propriétés techniques et un coût propice. La description ci-après portera sur diverses formes de réalisation spécifiques de l'invention, qui peuvent être mises en application conjointement à des éléments de revêtement de chaussées conformes à différents aspects de l'invention.

Ainsi, l'élément de revêtement de chaussées peut offrir, à sa surface, une structure profilée qui procure une meilleure adhérence aux pneumatiques de véhicules. La structure profilée à la surface peut, par exemple, être constituée de canaux entre lesquels se dressent des blocs alvéolaires (rectangulaires, ronds ou de configurations autres). De préférence, les canaux sont alors ouverts en direction du bord de l'élément de revêtement de chaussées, si bien que de l'eau (pluviale) située dans lesdits canaux peut s'écouler sans entrave. Selon un perfectionnement de la forme de réalisation décrite ci- dessus, les blocs alvéolaires possèdent des nodosités à leur face supérieure. L'on obtient, de la sorte, une structure fine pouvant également offrir une retenue suffisante à des objets autres que des pneumatiques d'automobiles. D'après une autre forme de réalisation, les blocs alvéolaires peuvent présenter, à leur face supérieure, une structure à profondeur irrégulière de rugosité superficielle. Dans ce cas, ladite profondeur de rugosité superficielle est définie de la manière classique, en un point d'une surface, par la distance comprise entre le point en profondeur (creux) le plus proche et la pointe de protubérance (crête) la plus proche, laquelle distance est mesurée perpendiculairement au plan de ladite surface.

Selon une forme de réalisation préférentielle, le corps structurel de l'îlot de rond-point comporte, en son centre, un trou d'emboîtement dans lequel, par exemple, une bille rétroréfléchissante ou un poteau peut être inséré(e) en vue de signaliser le centre dudit îlot. En outre, le corps structurel peut être éventuellement pourvu d'éléments rétroréfléchissants, à sa face supérieure, de telle sorte que l'îlot de rond-point puisse être bien repéré, également dans l'obscurité. -9- De plus, l'invention a trait à un îlot de rond-point renfermant un corps structurel ou un élément de revêtement de chaussées selon l'une des formes de réalisation décrites ci-avant. L'invention concerne, par ailleurs, des pièces structurelles (par exemple, des secteurs circulaires et/ou des secteurs d'anneaux circulaires) destinées à un corps structurel ou élément de revêtement de chaussées du type décrit ci-avant. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective montrant, à l'état partiellement achevé, un corps structurel conforme à l'invention et destiné à un îlot de rond-point ; la figure 2 est une vue en perspective de la face supérieure d'une pièce structurelle configurée en secteur circulaire, et destinée au corps structurel de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective de la face inférieure de la pièce structurelle de la figure 2 ; la figure 4 est une vue, à échelle agrandie, d'un bloc alvéolaire faisant partie de la structure de la surface du corps structurel ; la figure 5 est un cliché, en perspective, d'une face supérieure obtenue par prise d'empreinte à partir d'une surface du type moquette ; et la figure 6 est un cliché, en perspective, d'une surface obtenue par prise d'empreinte à partir d'une surface d'outil grenaillée.

La figure 1 illustre un élément 100 de revêtement de chaussées, se présentant comme un corps structurel 100 destiné à un îlot de rond-point et composé, conformément à l'invention, de plusieurs pièces structurelles 10, 20 en un matériau élastomère. Des îlots de ce genre sont, par exemple, nécessaires dans des carrefours giratoires de taille réduite, le diamètre desdits îlots étant typiquement compris entre trois et six mètres en concordance avec les prescriptions nationales considérées. Alors que, jusqu'à présent, des îlots de ronds-points sont respectivement construits sur place, individuellement, à l'aide des moyens classiques d'aménagement routier, l'utilisation du corps structurel 100 préfabriqué est proposée conformément à l'invention. Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 1, l'on a tout d'abord prévu des pièces structurelles 10 revêtant la forme de secteurs circulaires qui, assemblés à la - 10 - manière de parts de gâteau, produisent un cercle intégral. L'on a prévu à cet égard, dans l'exemple, huit pièces ou secteurs circulaires 10 de réalisations identiques s'étendant, à chaque fois, sur un angle d'ouverture a de 360°/8 = 45°. Néanmoins, il serait également possible d'utiliser des secteurs circulaires (plus petits) en nombre supérieur, ou des secteurs circulaires (plus grands) en nombre inférieur ; et/ou de combiner des secteurs circulaires dont les angles d'ouverture sont différents (pourvu qu'il en résulte un angle total de 360°). La longueur des côtés rectilignes des secteurs circulaires 10 peut, par exemple, mesurer environ 1,5 m, ce qui permet de produire un corps structurel circulaire de 3 m de diamètre. Si ce diamètre s'avérait insuffisant pour l'îlot de rond-point à implanter, un élargissement à l'aide de secteurs d'anneaux circulaires 20 est possible en option. La figure 1 montre, dans ce contexte, un stade intermédiaire de la fabrication du corps structurel 100 intégral, dans lequel seuls sont tout d'abord assemblés deux secteurs 20 (sur un nombre total de huit). Lesdits secteurs 20 sont dimensionnés de telle sorte que leur bord intérieur circulaire 22 puisse être mis en applique, sans discontinuité, contre le bord extérieur d'un secteur circulaire 10. En outre, ils s'étendent sur le même angle d'ouverture a que lesdits secteurs 10 (de 45° dans l'exemple), si bien que les pièces structurelles 10, 20 peuvent globalement former un secteur circulaire de plus grand rayon. Néanmoins, l'on fera observer que lesdits secteurs d'anneaux circulaires 20 pourraient également s'étendre sur des angles autres que ceux desdits secteurs circulaires 10 (par exemple, sur cc/2 ou sur n'importe quelles autres fractions de 360°). De plus, il n'est pas impératif que (comme illustré sur la figure 1) les bords de rencontre de deux secteurs 20 coïncident avec les bords de rencontre de deux secteurs 10 voisins ; à la place, dans l'agencement en anneau des pièces structurelles 20, les bords de rencontre pourraient également être décalés vis-à-vis des bords de rencontre des pièces structurelles 10. Les pièces structurelles 10, 20 sont avantageusement fabriquées en un matériau élastomère, par exemple en du caoutchouc (recyclé). Par ailleurs, elles présentent des trous de passage 11, 21 par l'intermédiaire desquels elles peuvent être assujetties, par boulonnage, à la structure sous- jacente. Elles possèdent, en outre, une surface à structure profilée en vue d'accroître le pouvoir antidérapant. -11- Cela est illustré de manière plus détaillée, sur les figures 2 et 3, par la vue distincte d'une pièce structurelle ou d'un secteur circulaire 10 individuel(le). L'on constate alors que ladite pièce 10 revêt la forme d'un secteur circulaire présentant un angle d'ouverture a de 45° et un rayon R mesurant, typiquement, 1,5 m. Observée dans la direction radiale, l'épaisseur de la pièce structurelle décroît continûment d'une valeur d'environ D = 120 mm, au centre, à une valeur d'environ d = 30 mm sur un bord extérieur 15. Ledit bord 15 offre, de préférence, une réalisation arrondie.

L'on distingue, par ailleurs, la présence de six trous de passage 11 uniformément répartis sur la surface, à travers lesquels une fixation boulonnée de la pièce structurelle 10 peut avoir lieu. Les trous 11 sont alors renforcés par des armatures d'acier, ces armatures noyées dans le caoutchouc reposant librement à la face inférieure de ladite pièce structurelle, d'une manière non représentée en détail, en vue d'un contact direct avec le sol. L'on distingue, qui plus est, la présence d'échancrures 12 disposées le long des bords. Lorsque deux pièces structurelles ou secteurs circulaires 10 se trouvent en juxtaposition intime, des agrafes configurées en U (non illustrées) peuvent respectivement s'engager, par une branche, dans l'échancrure 12 d'une pièce structurelle 10 et relier de la sorte, par concordance de formes, les pièces structurelles mutuellement aboutées. Par ailleurs, la vue par-dessous de la figure 3 met en lumière la présence de trous borgnes 19 pratiqués de bas en haut, dans le secteur circulaire 10, afin d'économiser la matière. Les figures montrent des secteurs circulaires 10 dans lesquels une pointe 16, située au centre, peut être tronquée pour pouvoir donner naissance à un trou circulaire 30 au centre du corps structurel 100 (figure 1). Un trou 30 de ce type peut, par exemple, posséder un diamètre d'environ 140 mm et servir à recevoir une balise, ou une bille rétroréfléchissante. En cas de non-utilisation, ledit trou 30 peut être obturé par un cache adéquat. Pour assurer un bon repérage de l'îlot, dans l'obscurité, les secteurs circulaires 10 portent une bande rétroréfléchissante 14 à proximité de leur bord extérieur. Une bille 13 en verre à effet de signalisation peut, de surcroît, être intégrée en option dans la surface des pièces structurelles. La figure 2 représente, en outre, une structure de surface typique de la pièce structurelle 10, à laquelle donnent naissance des canaux - 12 - 18 s'étendant selon un quadrillage, et des corps alvéolaires carrés 17 subsistant entre ces derniers. Un tel corps alvéolaire 17 individuel est illustré à échelle agrandie sur la figure 4. L'on constate alors la présence de nodosités hémisphériques 20 sur la face supérieure du corps 17 présentant, typiquement, une longueur de côté d'environ 10 mm à 40 mm. Ces nodosités 20 confèrent, à la surface, une structure fine augmentant davantage encore son adhérence. En substitution des nodosités hémisphériques 20, la surface de la pièce structurelle 10 ou, de façon générale, la surface d'un quelconque élément de revêtement de chaussées pour aires de circulation, peut également être pourvue de la structure mise en évidence par la figure 5. L'illustration est une perspective par-dessus d'une arête de sectionnement SK d'une natte de caoutchouc munie d'une face supérieure structurée OF. La structure peut alors s'étendre, de façon unitaire, sur l'intégralité de la surface praticable de l'élément de revêtement ; ou bien également n'être prévue, par exemple, que sur les corps alvéolaires 17 représentés sur la figure 2, entre des canaux au tracé entrecroisé. La structure de la face supérieure OF offre, par elle-même, une irrégularité à profondeur de rugosité superficielle typiquement comprise entre environ 1 mm et environ 2 mm. Cette structure de surface a pour effet d'accroître notablement l'adhérence de la face supérieure comparativement aux produits utilisés jusqu'à présent. Ainsi, des surfaces en asphalte présentent par exemple une adhérence d'environ 45 points lorsque cette adhérence est mesurée, de manière classique, à l'aide du pendule SRT comme mentionné dans le préambule du présent mémoire. Des produits à base de caoutchouc, munis d'une face supérieure connue et utilisés jusque-là, présentent une adhérence de 40 points au maximum. En revanche, la face supérieure OF conforme à l'invention, illustrée sur la figure 5, présente une adhérence atteignant jusqu'à 65 points. La structure de surface de définition nouvelle procure ainsi, à un élément de revêtement de chaussées, une adhérence notablement meilleure que celle d'un revêtement d'asphalte, ce qui influence positivement la sécurité du trafic. La fabrication de la structure de surface sus-décrite peut avoir lieu de différentes façons. Une possibilité consiste à la produire par empreinte d'une surface offrant une similitude avec la surface d'une moquette. Par l'expression "surface d'une moquette", il convient alors d'entendre, de manière générale, une surface formée par de nombreuses - 13 - extrémités fibreuses. Pour effectuer l'empreinte avec une masse de caoutchouc (plastique), il conviendrait qu'une structure de départ, concrètement employée, possède des constances chimique et thermique suffisantes. Tel est le cas, par exemple, lors de l'utilisation de "gazons artificiels", c'est-à-dire d'une moquette synthétique revêtant l'apparence d'un gazon naturel. Un gazon artificiel adéquat peut, par exemple, avoir été produit en conformité avec les données suivantes : technique de fabrication : tufté ; densité linéaire : 4 400 dtex ; velours : 100 % polypropylène à stabilisations thermique et aux UV ; structure des poils : rubans, fibrillés ; hauteur des poils : 8 mm ; poids du velours : 900 g/m2 ; densité du velours : environ 90 000 points/m2 ; nombre de rangs : 250/m ; nombre de piqûres : 360/m ; tissu substrat : tissu de base en polyester tufté, à renfort par fibres de verre et à stabilisation aux UV ; hauteur totale : 13 mm ; poids total : 3 700 g/m2 ; spécifications conformes aux normes DIN 54007, 54318, 66081 et 54071. Lors de l'entrée en contact avec une masse de caoutchouc, les fibres du gazon artificiel sont en général pressées à plat, ce qui donne une structure fine (constituée de "brins" individuels) et, additionnellement, une structure grossière (constituée par superposition de nombreux "brins").

La structure de surface conforme à l'invention se compose d'une multiplicité de fragments de matière ou "grumeaux" à disposition irrégulière, qui présentent de préférence une longueur inférieure à 10 mm et notamment, de préférence, inférieure à 5 mm. La longueur d'un fragment de matière est alors mesurée, par définition, dans la direction de son étendue maximale. Par ailleurs, les fragments de matière précités offrent de préférence une épaisseur inférieure à 1 mm, l'épaisseur étant mesurée, par définition, dans la direction de l'étendue minimale d'un fragment de matière. La figure 6 montre, en perspective, une autre surface conçue pour un élément de revêtement de chaussées conforme à la présente invention. Dans cet exemple (offrant une similitude avec la figure 2), ladite surface possède une structure grossière quadrillée munie de canaux 18 entre lesquels des corps, ou blocs alvéolaires 17, se dressent de manière insulaire. La face supérieure de ces blocs 17 présente une structure fine particulière comprenant une multiplicité de nodosités ou protubérances 20 convexes, c'est-à-dire bombées vers l'extérieur, qui sont agencées irrégulièrement en juxtaposition intime. Une telle structure fine peut, par exemple, être - 14 - produite par prise d'empreinte sur un outil (matrice), la surface de cet outil ayant été grenaillée par de petites billes d'acier, sous forte pression, d'une façon telle que lesdites billes d'acier se sont enfoncées partiellement dans la surface dudit outil. Des billes d'acier, d'un diamètre d'environ 0,05 mm à environ 10 mm, sont typiquement employées pour un tel procédé. Les blocs alvéolaires 17 renferment, typiquement, d'environ quatre à huit protubérances 20. Pour une taille typique desdits blocs d'environ 30 mm x 30 mm, il en résulte une densité des protubérances d'environ 0,4-2 par cm2.

L'adhérence, pouvant être prodiguée par la surface illustrée, est en moyenne de 46 points (SRT) et est, de la sorte, supérieure à celle de l'asphalte neuf (45 points). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (30)

1. REVENDICATIONS1. Elément (100) de revêtement de chaussées pour aires de circulation, caractérisé par une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure présentant une adhérence supérieure à 40 points lors d'un test au pendule avec un testeur d'adhérence SRT.
2. 2. Elément de revêtement, selon la revendication 1, caractérisé par une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure présentant une multiplicité de protubérances convexes (20).
3. 3. Elément de revêtement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il est obtenu par prise d'empreinte contre une surface d'outil dotée de creusures engendrées par refoulement de matière.
4. 4. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il est obtenu par prise d'empreinte contre une surface d'outil grenaillée par des particules, notamment par des billes.
5. 5. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que les protubérances convexes (20) présentent un rayon moyen d'environ 0,1 mm à environ 5 mm.
6. 6. Elément de revêtement, selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par une face supérieure en un matériau élastique muni d'une structure obtenue par empreinte d'une surface du type moquette.
7. 7. Elément de revêtement selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la surface empreinte, du type moquette, comporte des fibres d'une longueur moyenne d'environ 2 mm à 20 mm.
8. 8. Elément de revêtement selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé par le fait que la surface empreinte, du type moquette, comporte des fibres d'une épaisseur moyenne d'environ 0,1 mm à environ 1 mm.
9. 9. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le matériau élastique est du caoutchouc.
10. 10. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la structure-16- possède une profondeur de rugosité superficielle comprise entre environ 1 mm et environ 2 mm.
11. 11. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la structure est irrégulière.
12. 12. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la structure est formée par la superposition d'une structure grossière et d'une structure fine.
13. 13. Elément (100) de revêtement de chaussées se présentant comme un corps structurel destiné à un îlot de rond-point, notamment selon au moins l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que ledit corps structurel est pour l'essentiel circulaire, la surface du cercle étant composée de deux ou plus de deux pièces structurelles (10, 20).
14. 14. Elément de revêtement selon la revendication 13, caractérisé par le fait qu'au moins deux, parmi les pièces structurelles (10, 20), sont de réalisations pour l'essentiel identiques.
15. 15. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il offre une face inférieure sensiblement plane.
16. 16. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé par le fait que les pièces structurelles comprennent un secteur circulaire (10) et éventuellement, ou en variante, un secteur d'anneau circulaire (20), les secteurs circulaires (10) et les secteurs d'anneaux circulaires (20) s'étendant, de préférence, sur le même angle d'ouverture (a).
17. 17. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé par le fait que les pièces structurelles (10, 20) présentent des moyens de solidarisation (12) en vue de leur liaison latérale mutuelle.
18. 18. Elément de revêtement selon la revendication 17, caractérisé par le fait que les moyens de solidarisation comprennent des échancrures (12) pratiquées à la face inférieure des pièces structurelles (10, 20), et dans lesquelles des agrafes peuvent pénétrer.
19. 19. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 18, caractérisé par le fait que les pièces structurelles (10,
20. 20) comportent des moyens de fixation (11,
21. 21) en vue de la liaison avec la structure sous-jacente.- 17 - 20. Elément de revêtement selon la revendication 19, caractérisé par le fait que les moyens de fixation comprennent des trous de passage (11, 21) dédiés à une fixation par boulonnage. 21. Elément de revêtement, selon l'une quelconque des revendications 13 à 20, caractérisé par le fait qu'il est constitué, pour l'essentiel, d'un matériau élastomère.
22. 22. Elément de revêtement selon la revendication 21, caractérisé par le fait que le matériau élastomère est un polymère ou un caoutchouc.
23. 23. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il offre une structure profilée à sa surface.
24. 24. Elément de revêtement selon la revendication 23, caractérisé par le fait que la structure profilée à la surface est constituée de canaux (18) s'étendant entre des blocs alvéolaires (17).
25. 25. Elément de revêtement selon la revendication 24, caractérisé par le fait que les blocs alvéolaires (17) possèdent des nodosités (20) à leur face supérieure.
26. 26. Elément de revêtement selon la revendication 24 ou 25, caractérisé par le fait que les blocs alvéolaires présentent, à leur face supérieure, une profondeur irrégulière de rugosité superficielle.
27. 27. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 26, caractérisé par le fait qu'il comporte, en son centre, un trou d'emboîtement (30) conçu pour recevoir un poteau.
28. 28. Elément de revêtement selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 27, caractérisé par le fait qu'il comporte des éléments rétroréfléchissants (13, 14).
29. 29. Ilot de rond-point, caractérisé par un élément (100) de revêtement de chaussées selon au moins l'une quelconque des 30 revendications 13 à 28.
30. 30. Pièce structurelle (10, 20) destinée à un élément (100) de revêtement de chaussées selon au moins l'une quelconque des revendications 13 à 28.