FR2904386A1 - Attache a monter en aveugle - Google Patents

Abstract

L'attache à monter en aveugle sur un panneau muni d'une ouverture, comporte un corps, présentant un creux axial et un pied de maintien (21) sur ledit panneau. L'attache (1) comporte également un doigt (2) adapté à être inséré dans ledit creux. Ledit pied (21) comporte deux pattes (31) comportant chacune un volet (32) et une console (33), chaque dit volet (32) étant adapté à pivoter autour d'une charnière (34), chaque patte (31) admettant une position escamotée dans laquelle son volet (32) est en regard du volet (32) de l'autre dite patte (31) et sa console (33) est orientée vers sa charnière (34) et vers l'autre dite patte (31), et une position déployée dans laquelle son volet (32) a pivoté vers l'extérieur, lesdites pattes (31) passant de ladite position escamotée à ladite position déployée lors de l'insertion dudit doigt (2) dans ledit corps (3).

Description

1 L'invention concerne d'une manière générale les attaches à monter en

aveugle sur un panneau muni d'une ouverture. On sait qu'il existe de telles attaches pourvues de pattes de maintien pour leur serrage à un panneau.

On connaît notamment du document FR 2 776 345 une telle attache qui comporte un corps, en matière plastique, présentant un creux axial. Ce corps comporte une collerette d'appui sur le pourtour de l'ouverture d'un panneau et un pied de maintien du corps sur ce panneau adapté à passer dans l'ouverture. Le pied comporte plusieurs pattes, notamment des pattes de maintien, disposées selon la forme d'un fût en l'absence de sollicitation. L'attache comporte également un doigt adapté à être inséré dans le creux pour verrouiller l'attache au panneau. L'insertion du doigt provoque l'écartement des extrémités libres des pattes de maintien de sorte que l'attache est serrée sur le panneau pris entre la collerette d'appui et l'extrémité libre des pattes de maintien.

L'effort de serrage est localisé sur le pourtour de l'ouverture du panneau et s'exerce par la pression des pattes de maintien contre ce pourtour. L'invention vise à améliorer les performances de ce type d'attache. A cet effet, l'invention propose une attache à monter en aveugle sur un panneau muni d'une ouverture, comportant un corps, en matière plastique, présentant un creux axial et comportant une collerette d'appui sur le pourtour de ladite ouverture et un pied de maintien dudit corps sur ledit panneau adapté à passer dans ladite ouverture, ladite attache comportant en outre un doigt adapté à être inséré dans ledit creux et à prendre une position de verrouillage dans laquelle ladite attache est fixée audit panneau, caractérisée en ce que ledit pied comporte deux pattes comportant chacune un volet et une console, chaque dit volet étant adapté à pivoter autour d'une charnière qui le relie au reste dudit pied, chaque dite console d'une dite patte respective s'étendant jusqu'à une extrémité libre, chaque patte admettant une position escamotée dans laquelle son volet est en regard du volet de l'autre dite patte et sa console est orientée vers sa charnière et vers l'autre dite patte, sa console étant superposée à la console de l'autre dite patte entre lesdits volets, et une position déployée dans laquelle son volet a pivoté vers l'extérieur par rapport à ladite position escamotée, lesdites pattes passant de ladite position escamotée à ladite position déployée lors de l'insertion dudit doigt 2904386 2 dans ledit corps, ladite extrémité libre de chaque console étant en butée contre ledit doigt lorsqu'il est inséré dans ledit creux dans ladite position de verrouillage, grâce à quoi chaque dite patte est maintenue en positon déployée. Lors de l'enfoncement du doigt dans le creux du corps, par appui du 5 doigt sur l'extrémité des consoles, chaque patte pivote par déformation de la charnière qui la relie au reste du pied. Cette déformation ne requiert qu'un effort modéré d'enfoncement, ce qui facilite les opérations de mise en place de l'attache qu'elles soient manuelles, ou automatisées. Les pattes étant dans leur position escamotée, l'attache est alors fixée sur le panneau.

10 Si l'attache est soumise à des efforts d'extraction, ceux-ci vont s'appliquer du panneau sur les volets dont la position est bloquée par la présence du doigt et des consoles qui s'étendent entre le doigt et les volets. L'effort de retenue procuré est ainsi particulièrement important. Cela permet d'empêcher une éventuelle extraction de l'attache par arrachement du corps.

15 Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - lesdites consoles sont situées de part et d'autre d'un plan médian transversal auxdits volets ; et/ou - pour chaque dite patte, ladite extrémité libre est située à proximité 20 de la charnière de l'autre dite patte dans sa position escamotée ; et/ou - à sa dite extrémité libre, chaque dite console présente une surface d'appui transversale à la direction axiale dudit creux lorsque lesdites pattes sont dans leur position escamotée, ledit doigt venant appuyer sur ces dites surfaces lors de son insertion dans ledit corps ; et/ou 25 - sur chaque dit volet, la surface opposée à la surface à partir de laquelle s'étend ladite console est convexe et bombée et/ou ledit doigt présente deux épaulements longitudinaux situés sur deux surfaces opposées et adaptés à guider à translation lesdites extrémités libres lors de l'insertion dudit doigt dans ledit corps et/ou 30 - ledit pied comporte des moyens de retenue desdites pattes en position escamotée ; et éventuellement - lesdits moyens de retenue comportent deux platines en vis-à-vis situées sur le pourtour dudit creux, chaque dite platine étant située 2904386 3 transversalement et entre les deux dites pattes en position escamotée ; et éventuellement - lesdits moyens de retenue comportent en outre une dent sur chaque dite console et un décrochement sur chaque dite platine grâce à quoi 5 chaque dite console est adaptée à s'encliqueter sur une dite platine respective ; et/ou - ses dites pattes sont en position déployée en l'absence de sollicitation ; et/ou ledit doigt est en matière plastique ; et/ou 10 - ledit corps présente une tête comportant ladite collerette et une surface présentant une ouverture sur laquelle débouche ledit creux et, lorsque ledit doigt est inséré dans ledit creux, la surface dudit doigt du côté de ladite tête affleure au niveau de ladite surface de ladite tête ; et/ou - ledit pied comporte une paroi annulaire s'étendant à partir de ladite 15 collerette et délimitant ledit creux ; et éventuellement - l'attache comporte des moyens d'encliquetage dudit doigt dans ledit corps, ces moyens d'encliquetage comportant un bourrelet sur ledit doigt et une portion tronconique de ladite paroi annulaire, cette portion étant déformable pour permettre le passage dudit bourrelet lors de l'insertion dudit pied ; et/ou 20 - chaque dite patte comporte en outre un levier d'entraînement de la position déployée à la position escamotée, ce levier s'étendant dans une encoche que présente ledit volet et débouchant par une portion de ladite charnière, ledit levier s'étendant dans le plan dudit volet, transversalement à cette charnière et au-delà de celle-ci ; et éventuellement 25 - ledit doigt comporte en vis-à-vis de chaque dite patte un renfoncement dont une paroi est adaptée à entraîner, lors du retrait dudit pied, ledit levier vers la position escamotée de ladite patte et/ou - chaque dit volet est situé, dans ladite position escamotée, dans une fenêtre découpée dans ladite paroi annulaire ; et/ou 30 - ledit doigt comporte un plot et ladite paroi annulaire comporte une lumière s'étendant selon la direction axiale dudit corps, cette lumière et ce plot étant adaptés à guider à translation ledit doigt dans ledit corps.

2904386 4 Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple préféré, mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de l'attache selon l'invention, 5 le doigt n'étant pas inséré dans le corps ; - la figure 2 est une vue en élévation de l'attache de la figure 1 avec le doigt partiellement inséré dans le corps ; - la figure 3 est une vue en coupe de cette attache, selon le plan repéré par III-III sur la figure 2 ; 10 - la figure 4 est une vue en plan prise du côté du pied du corps ; la figure 5 est une vue en élévation de l'attache représentant, sur la partie gauche, le doigt partiellement inséré et la patte en position escamotée et, sur la partie droite, le doigt en position de verrouillage et la patte en position déployée, et sur laquelle les portions de corps dans l'axe d'observation ont été 15 arrachées pour faire apparaître l'ensemble du doigt ; la figure 6 est une vue en perspective d'une première variante de l'attache selon l'invention, cette attache comportant entre ses pattes, deux platines pour le maintien des pattes en position escamotée, le doigt n'étant pas inséré dans le corps ; 20 - la figure 7 est une vue en élévation du corps de cette attache, les pattes étant en position déployée ; - la figure 8 est une vue en coupe de cette attache, selon le plan repéré par VIII-VIII sur la figure 7 ; - la figure 9 est une vue en coupe de cette attache, selon le plan 25 repéré par IX-IX sur la figure 8 ; - la figure 10 est une vue en plan prise du côté du pied du corps de cette attache ; la figure 11 est une vue similaire à celle de la figure 5 pour l'attache représenté sur les figures 6 à 10 ; 30 - la figure 12 est une vue en coupe, schématique, du moule avec l'attache moulée ; la figure 13 est une vue en perspective d'une autre variante de l'attache selon l'invention, chacune de ses pattes comportant un levier 2904386 5 d'entraînement de cette patte de sa position déployée à sa position escamotée, le doigt et le corps comportant des moyens d'encliquetage mutuel ; - la figure 14 est une vue en perspective du corps de cette attache vue du côté de la collerette d'appui ; 5 - la figure 15 est une vue en perspective du corps de cette attache vue du côté du pied ; - la figure 16 est une vue en perspective du doigt de cette attache - la figure 17 est une vue en perspective-coupe de cette attache, selon le plan repéré par XVII-XVII sur la figure 13 ; 10 la figure 18 est une vue en perspective-coupe de cette attache, selon le plan repéré par XVIII-XVIII sur la figure 13 ; - la figure 19 est une vue en perspective-coupe de cette attache, selon le plan repéré par XIX-XIX sur la figure 13 ; - la figure 20 est une vue en perspective de cette attache avec les 15 pattes en position déployée ; - la figure 21 est une vue en perspective d'une autre variante de l'attache avec le doigt partiellement inséré - la figure 22 est une vue en perspective du doigt de cette attache ; - la figure 23 est une vue en perspective d'une autre variante de 20 l'attache avec le doigt partiellement inséré ; et - la figure 24 est une vue en perspective du doigt de cette attache. L'attache 1 en matière plastique moulée comporte un doigt 2 et un corps 3. Le doigt 2 est un pion de forme parallélépipédique allongée. Il comporte 25 une première portion 4 profilée de section carrée. Cette portion 4 présente une extrémité libre présentant une surface d'extrémité 5. A proximité de cette surface 5, s'étend sur le pourtour de la portion 4 une gorge 6. A l'opposé de l'extrémité libre, le doigt 2 se prolonge par une deuxième portion 7. La portion 4 et la portion 7 sont séparées l'une de l'autre par une gorge 30 8 similaire à la gorge 6. Les gorges 6, 8 s'étendent dans des plans parallèles et chacun transversal à la direction axiale du doigt 2. Cette direction axiale est parallèle à l'axe 9 du doigt 2. Le doigt 2 présente une symétrie axiale autour de son axe 9.

2904386 6 La portion 7 présente sur deux de ses surfaces opposées un décrochement longitudinal 10. Chaque décrochement 10 s'étend sur toute la longueur de la portion 7 et s'étend à proximité d'un bord longitudinal 11 de la surface à laquelle appartient le décrochement 10.

5 Les surfaces de portion 7 présentant le décrochement 10 comportent chacune une zone 13 en retrait par rapport à une zone 14 située entre le décrochement 10 et le bord 11. La zone 14 est beaucoup moins large que ne l'est la zone 13. La portion 7 comporte une extrémité libre 15 qui se trouve à l'opposé de 10 l'extrémité libre 5. L'angle formé entre la surface de l'extrémité libre 15 et chaque zone 13 est arrondi. Malgré l'existence des zones en retrait 13, l'encombrement général du doigt 2 correspond dans un plan transversal à l'axe 9 à la section de la portion 4. Le corps 3 est moulé d'une pièce et comporte une tête 20 et un pied 21.

15 Le corps 3 présente un axe principal 22. La tête 20 comporte deux tronçons de cylindre 23, 24 coaxiaux et fixés l'un à l'autre. Le tronçon 23 présente un diamètre légèrement supérieur au tronçon 24 de sorte qu'il existe un épaulement 25 entre les tronçons 23, 24. Du côté opposé à cet épaulement 25, le tronçon 23 présente une surface libre 26. L'angle 20 formé entre la surface 26 et la surface latérale du tronçon 23 est arrondi. La tête 20 est traversée de part en part par un creux 27 de section carrée dont l'axe principal longitudinal se confond avec l'axe 22 lorsque le doigt 2 est inséré dans le creux 27. La profondeur du creux 27 dans la tête 20 correspond sensiblement à la longueur de la portion 7 du doigt 2.

25 Sur le pourtour du creux 27, à proximité de l'ouverture par laquelle il débouche sur la surface 26, se trouve une rainure 28 de section semi-circulaire qui s'étend dans un plan transversal à l'axe 22. Cette rainure 28 correspond à la partie mâle d'un système d'encliquetage fonctionnant avec une partie femelle correspondante. Cette partie femelle peut être la gorge 8 ou la gorge 6.

30 Le pied 21 comporte en outre un socle 30 et des pattes 31. Les pattes 31 comportent chacune un volet 32 et une console 33. Les pattes 31 sont reliées au socle 30 par des charnières 34.

2904386 7 Le socle 30 est de forme carrée et est disposé contre le tronçon 24. Le creux 27 se prolonge en traversant le socle 30 jusqu'à déboucher sur l'extrémité opposée au tronçon 24 du socle 30. Le socle 30 est centré sur l'axe 22 et ses côtés sont plus courts que le 5 diamètre du tronçon 24. Il existe entre le socle 30 et la surface latérale du tronçon 24 une collerette d'appui 35 formée par l'épaulement qui sépare ce socle 30 et la surface latérale du tronçon 24. Cette collerette d'appui 35 présente un bord extérieur circulaire et un bord intérieur carré.

10 A l'opposé de la collerette d'appui 35, sur le socle 30, le long de deux de ses côtés opposés, prennent racine deux charnières 34. On décrit maintenant une patte 31 avec une charnière 34. La charnière 34 est fine et s'étend sur sensiblement toute la longueur du côté du socle 30. Selon l'autre direction, la charnière 34 s'étend parallèlement 15 à l'axe 22, sur une longueur équivalente à la hauteur du socle 30. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, dans le prolongement de la charnière 34, s'étend le volet 32. Le volet 32 a une section d'aile d'avion avec une surface extérieure 40 et une surface intérieure 41. La surface extérieure 40 est convexe et bombée 20 tandis que la surface intérieure 41 est concave et également bombée. L'épaisseur du volet est légèrement supérieure du côté de la charnière 34. La console 33 prend racine sur la surface intérieure 41 du volet 32. La console 33 s'étend dans un demi-espace délimité par un plan P passant par l'axe du corps 3 et transversal aux charnières 34.

25 La console 33 comporte une partie principale d'épaisseur comparable à celle du volet 32. Cette partie prend racine sur la surface intérieure 41 du volet 32 à proximité immédiate de la charnière 34 et s'étend transversalement par rapport au volet 32, c'est-à-dire vers le volet 32 opposé. La console 33 présente ensuite une partie présentant une direction oblique par rapport à l'axe 22 en s'orientant 30 vers le socle 30. Cette partie est principalement située entre les charnières 34. Enfin, l'extrémité libre 45 de la console 33 présente une surface d'appui 46 disposée en regard du socle 30 et de la tête 20. Cette surface d'appui 46 est orientée transversalement par rapport à l'axe 22.

2904386 8 La surface 46 est située à l'extrémité du creux 27. Du côté du plan P, la console 33 présente un renfort 47 sous la forme d'un rebord qui s'étend de l'extrémité libre 45 de la console 33 à l'extrémité libre du volet 32, de sorte que dans le plan comportant ce renfort 47, la patte 31 5 présente une forme sensiblement triangulaire dont un côté appartient à la console 33 et un deuxième côté appartient au volet 32. Du côté opposé au plan P, la console 33 présente une surface latérale 50 située dans le même plan qu'une surface latérale de la charnière 34 et du volet 32.

10 L'autre console 33 est identique, chaque console 33 étant l'image de l'autre par une symétrie axiale par rapport à l'axe 22. Pour un observateur qui regarde le corps 3 selon l'orientation représentée à la figure 2, les consoles 33 sont superposées l'une derrière l'autre et se croisent au niveau de l'axe 22 ; une première console 33 est située avant le plan P tandis que la deuxième console 33 15 est située derrière ce plan. Les pattes 31 sont disposées, sur les figures 1 et 2, selon une position escamotée. Sur la partie droite de la figure 5, est représentée la position déployée d'une patte 31 avec le doigt 2 inséré dans le creux 27 dans sa position de 20 verrouillage. Dans cette position, le volet 32 et la console 33 gardent la même position relative que dans la position escamotée. La patte 31 dans son ensemble a effectué une rotation de 90 , la surface extérieure 40 du volet 32 étant ramenée en vis-à-vis de la surface d'appui 35 avec la charnière 34 repliée sur elle-même.

25 La surface d'appui 46 est alors située dans un plan parallèle à l'axe 22. On décrit maintenant l'insertion du doigt 2 dans le corps 3. Lorsque le doigt 2 est hors du corps 3, les pattes 31 sont dans leur position escamotée (figure 1). On approche le doigt 2 du creux 27 en alignant les axes 9 et 22 de sorte que l'on peut alors insérer le doigt 2 dans le creux carré 27.

30 Les zones en retrait 13 sont orientées selon des plans parallèles aux volets 32. On insère alors le doigt 2 dans le creux 27 jusqu'à ce que la nervure 28 coopère avec la gorge 8 (figure 3). Le doigt 2 est alors dans une position pré-emmanchée et les pattes 31 sont toujours en position escamotée.

2904386 9 Lorsque l'on continue à insérer le doigt 2, la gorge 8 et la rainure 28 se séparent et s'éloignent tandis que la surface 15 vient au contact des surfaces d'appui 46 des consoles 33. En maintenant la pression sur le doigt 2, les consoles 33 transmettent un effort de poussée de sorte que ces consoles 33 se dérobent 5 par le pliage des charnières 34. La surface 46 glisse le long de la surface arrondie entre la surface 15 et la zone 13 jusqu'à ce que l'extrémité de la surface 50 de la console 33 vienne au contact du décrochement 10. Lors de ce mouvement, les charnières 34 plient et les pattes 31 tournent jusqu'à ce que, pour chacune d'elle, la surface 46 soit en 10 contact de la zone 13 et que la patte 31 ait alors tourné de 90 . On peut continuer à insérer le doigt 2 avec la console 33 qui est guidée le long du décrochement 10 et ne peut ainsi glisser transversalement jusqu'au bord 11 et au-delà de celui-ci. Cela provoquerait le passage de la console 33 contre la surface adjacente du doigt 2 et le retour de la patte 31 dans une position 15 proche de la position escamotée. L'insertion se poursuit jusqu'à ce que la gorge 6 vienne au contact de la nervure 28 et que ces dernières coopèrent par encliquetage. La surface 5 affleure alors la surface 26 ; le doigt 2 est encliqueté dans le corps 3 et les pattes 31 sont dans leur position escamotée avec les volets 32 en 20 vis-à-vis des surfaces d'appui 35. La hauteur du doigt 2 correspond à la distance séparant la surface 26 de l'extrémité libre d'un volet 32, en position escamotée des pattes. L'attache 1 est moulée en deux pièces : le doigt 2 et le corps 3. Le corps 3 est moulé avec les pattes en position escamotée.

25 L'attache 1 est destinée à être montée sur un panneau 51 comportant une ouverture carrée 52 dont les dimensions correspondent à celles du socle 30. Pour le montage de l'attache 1 sur le panneau 51, on place tout d'abord le doigt 2 dans le corps 3 dans la position pré-emmanchée du doigt 2. Les pattes 31 sont alors dans la position escamotée.

30 On enfonce l'attache 1 à travers l'ouverture 52 du panneau 51 les pattes 31 les premières jusqu'à ce que la collerette d'appui 35 vienne en appui contre la surface extérieure 53 du panneau 51.

2904386 10 On exerce alors une pression sur le doigt 2 qui s'enfonce comme précédemment exposé de telle façon que les pattes 31 viennent dans leur position déployée avec la surface extérieure 40 au contact de la surface 54 opposée à la surface 53 du panneau 51.

5 La forme bombée des pattes 31 s'adapte à des panneaux dont les surfaces ne sont pas plates de sorte que l'attache reste toujours bien verrouillée sur le panneau 51 quelle que soit la forme de sa surface. Dans le mode de réalisation représenté, lorsque le doigt 2 est emmanché dans sa position de verrouillage et que l'attache 1 est fixée sur le 10 panneau 51, la surface 5 affleure au niveau de la surface 26 de sorte que le doigt 2 ne peut pas être retiré du corps 3. L'attache 1 n'est pas démontable. Si l'on tente d'arracher l'attache, un effort s'exerce de la surface 54 sur les surfaces 40 des volets 32. Cet effort se transmet par l'intermédiaire des consoles 33 au doigt 2. Du fait de la présence du doigt 2, les pattes 31 ne peuvent 15 pas se replier en position escamotée. De plus, les volets 32 étant larges, la pression qui s'exerce sur les volets 32 est distribuée sur toute la largeur, ce qui assure également une bonne retenue sur le panneau 51. Positionné sur un panneau d'un véhicule automobile, l'attache 1, et plus particulièrement le pourtour du tronçon 24, sert à attacher la boucle à l'extrémité 20 d'un cordon relié à une plage arrière. La plage arrière recouvre l'espace du coffre et pivote sous l'effet de l'ouverture ou de la fermeture du hayon du véhicule, la plage arrière étant entraînée ou relâchée par l'intermédiaire du cordon pris sur l'attache 1. En référence aux figures 6 à 11, on décrit une attache selon une 25 variante de réalisation. Pour cette variante, on a conservé pour des éléments similaires les mêmes références numériques que précédemment augmentées du chiffre 100. La portion 107 du doigt 102 présente une section carrée identique à celle de la portion 104 ; il n'existe pas de décrochement. L'angle situé entre la 30 surface 115 et les surfaces adjacentes est arrondi. Le socle 130 comporte les deux portions situées entre le tronçon 124 et les charnières 134. Entre ces deux portions, le socle 130 est discontinu et présente deux platines 136 de même hauteur que le reste du socle 130.

2904386 11 Chaque platine 136 s'étend sur le pourtour du creux 127, elles sont en regard l'une de l'autre et s'étendent entre les deux portions de socle 130 sans y être reliées. Sur leur surface intérieure 137, chaque platine 136 comporte une 5 rainure 138 qui s'étend transversalement à la direction axiale du corps 103. Chaque rainure 138 s'étend à partir d'un bord de la surface 137 vers le bord opposé sur une distance légèrement supérieure à la moitié de la distance entre ces deux bords opposés. Chaque rainure 138 est disposée en vis-à-vis de la portion de surface 10 137 de la platine 136 opposée ne présentant pas de rainure 138. Chaque console 133 comporte à son extrémité 145 saillant de sa surface 150 une dent 160 qui correspond à une petite protubérance parallélépipédique. Les rainures 138 sont destinées à coopérer avec les dents 160 que 15 comportent les consoles 133. Chaque rainure 138 coopère avec l'une des deux dents 160 se retrouvant face à cette rainure 138 en position escamotée des pattes 131. Le long de son bord situé à son extrémité libre, la surface 137 présente un chanfrein 161 de façon à former une pente d'encliquetage pour la dent 160.

20 Le corps 103 est moulé avec les pattes 131 dans leur position déployée, le doigt 102 pouvant être moulé d'une pièce avec le corps 103. Le doigt 102 est alors positionné selon le même axe que le corps 103. Des ponts sécables relient le doigt 102 et le corps 103 au niveau de la surface 126. L'extrémité libre 115 est située légèrement à l'extérieur du corps 103.

25 Puisque les pattes 131 sont moulées en position déployée, un élément de moule 162 peut occuper le creux 127 jusqu'au niveau de la surface 115 du doigt 102 (figure 12). Des tiroirs 163 et deux plaques 164, 165 pourvues d'un orifice sont prévus pour mouler les pattes 131, le socle 130 et les tronçons 124, 123.

30 Pour procéder au démoulage de l'attache 1, on retire les tiroirs 163 puis la plaque 165. Ensuite, on retire le corps 103 en faisant passer ce dernier à travers l'orifice de la plaque 164. Du fait de la position déployée initiale des pattes 131 et 2904386 12 des dimensions de l'orifice de la plaque 164 du côté prévu pour mouler le socle 130, lorsqu'on retire le corps 103, les pattes 131 sont contraintes d'effectuer une rotation autour de leur charnière 134. Le passage des pattes 131 à travers l'orifice n'est possible qu'une fois les pattes à 90 de la position déployée, c'est-à-dire une 5 fois que les pattes sont en position escamotée. En fin de rotation, les dents 160 sont venues au contact des platines 136 et plus précisément du chanfrein 161 qu'elles ont remonté jusqu'à encliquetage dans les rainures 138. Une fois le corps 103 démoulé, les pattes 131 restent dans leur position 10 escamotée du fait de l'encliquetage des dents 160 dans les rainures 138. Pour le verrouillage de l'attache 101 sur le panneau 151, on procède comme précédemment si ce n'est que lorsque le doigt 102 est moulé avec le corps 103 dans l'axe de ce corps 103, il suffit d'appuyer sur le doigt 102 pour briser les ponts sécables et permettre l'enfoncement du doigt 102 dans le creux 15 127 jusqu'en position pré-emmanchée du doigt 102. Cette étape peut être réalisée préalablement à l'utilisation de l'attache 101 avec le panneau 151. Lorsque la surface 115 arrive au contact des surfaces 146 des consoles 133, le doigt 102 vient appuyer contre les consoles 133, ce qui a pour effet de désencliqueter les dents 160 hors des rainures 138 et d'entrainer les pattes 131 20 dans une rotation jusqu'à leur position déployée. Cette rotation est d'autant plus aisée que la position déployée est la position dans laquelle les pattes 131 ont été moulées de sorte que cette position correspond à une position de repos des pattes 131 dans laquelle elles se trouvent spontanément si aucune contrainte du type encliquetage des consoles 133 sur les platines 136 n'existe.

25 L'attache 101 est ici verrouillée du fait de la présence du doigt 102 qui, par l'intermédiaire des consoles 133, maintient les volets 132 contre le panneau 151 mais également par le fait que cette position correspond à la position de moulage des pattes. Ainsi, un effort exercé sur l'attache 101 visant à faire passer les pattes 131 de leur position déployée à la position escamotée se voit opposer 30 l'effort de maintien exercé par le doigt 102 et l'effort des pattes 131 vers la position déployée. On décrit maintenant une autre variante du mode de réalisation illustrée aux figures 13 à 20. Pour cette variante, on a conservé pour des éléments 2904386 13 similaires les mêmes références numériques que précédemment augmentées du chiffre 200 par rapport aux références numériques de l'attache représentée aux figures 1 à 5. L'attache 201 comporte un doigt 202 et un corps 203. L'attache 201 5 présente une forme générale oblongue. La tête 220 comporte une collerette d'appui 235 présentant d'un côté une surface libre 226. La collerette d'appui 235 s'étend annulairement autour du creux 227. Cette collerette 235 est orientée légèrement vers le pied 221. Sur la surface opposée à la surface 226, prend racine une paroi latérale annulaire 270.

10 La collerette 235 et la paroi 270 prennent racine selon le même contour oblong. Cette paroi 270 comporte un socle 230 s'étendant selon la direction de l'axe 222 du corps 203 sur une hauteur déterminée du même ordre de grandeur que la largeur de la collerette d'appui 235. Le socle 230 comporte deux portions semi-cylindriques opposées l'une 15 à l'autre. A l'extrémité de chaque portion semi-cylindrique opposée à la colleretted'appui 235, s'étend une portion 271 semi-tronconique. Chaque portion 271 est un demi-tronc de cône coupé par un plan qui passe par son axe. Cette portion 271 présente une encoche 272 s'étendant sur quasiment toute la hauteur du tronc de cône, débouchant à l'extrémité libre de la portion 271 20 de telle façon à diviser la portion en deux langues 273 de mêmes dimensions. Chaque langue 273 est ainsi adaptée à être très légèrement déformée. Les deux portions 271 se font face et prennent racine sur les parties semi-cylindriques du socle 230. Entre ces parties semi-cylindriques, le socle 230 présente deux parties 25 rectilignes dont la hauteur est un peu moins importante. C'est sur ces parties rectilignes que prennent racine les charnières 234 au bout desquelles se trouvent les pattes 231. Les pattes 231 se font face et les consoles 233, en position escamotée des pattes, sont chacune situées de part et d'autre d'un plan médian des pattes 30 231 et passant par l'axe 222. Le corps 203 comporte au niveau de chaque patte 231 une encoche 275. Chaque encoche 275 s'étend à partir du volet 232 à travers la charnière 234 et jusqu'à la partie de socle 230 et débouche sur la surface 226.

2904386 14 Dans cette encoche 275, s'étend un levier d'entraînement 276 rectiligne à section carrée. Il prend racine sur la surface 241 du volet 232 et s'étend en direction de la surface 226 et légèrement au-delà de cette dernière. Le creux 227 présente transversalement à l'axe 222 selon une section 5 oblongue qui tend à rétrécir à mesure que l'on s'éloigne de la surface 226 du fait de l'existence des portions 273. Le doigt 202 comporte ici une tête 277 comportant au centre une portion épaisse 278 présentant du côté de sa surface libre un trou borgne 279 présentant une section transversale en forme de clef. La surface libre se prolonge 10 par deux pans 280 en débord. Sous cette portion 278, s'étend une plaque 281 de forme oblongue et servant de plaque de butée contre la surface 226 du pied 203 lorsque le doigt 202 est inséré dans le corps 203. De l'autre côté de cette platine 281 par rapport à la portion 278, s'étend le reste du doigt 202 qui présente également une forme 15 générale oblongue avec deux piliers d'extrémité 282 identiques opposés l'un à l'autre. Les piliers 282 sont chacun situés contre une plaque 299 rectangulaire qui s'étend transversalement à la plaque 281 en prenant racine contre cette plaque 281 et s'étendant jusqu'à l'extrémité libre du doigt 202. Entre les deux piliers 282 s'étend une portion présentant un premier 20 étage 283 qui s'étend à partir de la plaque 281 et un deuxième étage 284 qui s'étend à partir du premier étage 283. Chaque pilier 282 présente à partir de la plaque 281 une surface extérieure 285 de forme semi-tronconique correspondant globalement à la surface intérieure de la partie semi-tronconique 271 du pied 203. Cette surface 285 se 25 prolonge par une surface semi-cylindrique qui est interrompue par un premier bourrelet 286 puis vers l'extrémité libre par une nervure 287 demi-annulaire et enfin, tout à fait à l'extrémité libre, par un deuxième bourrelet 288. Les pattes 231 présentent un renfort 247 mais qui est situé au centre par rapport aux deux surfaces latérales 250 des consoles 233.

30 Le premier étage 283 comporte deux demi-étages identiques disposés de part et d'autre d'un plan médian 290 qui est également plan de symétrie par rapport auxquels les deux piliers 282 sont l'image l'un de l'autre. Chaque demi-étage présente une cavité 291 rectangulaire et qui présente un petit renfoncement 2904386 15 292 du côté du plan 290 et du deuxième étage 284. Cette cavité 291 est ouverte sur l'extérieur par l'intermédiaire de deux ouvertures opposées 293 et 294. L'ouverture 293 présente la même largeur que le levier d'entrainement 276. L'ouverture 294 est plus large que l'ouverture 293 et moins large que les consoles 5 233. Concernant leur hauteur, l'ouverture 294 présente une hauteur correspondant à la hauteur générale de la cavité 291 tandis que l'ouverture 293 est plus haute du fait que celle-ci s'étend au niveau du renfoncement 292. Sur une face du premier étage 283, s'étendent côte à côte l'ouverture 293 d'un demi-étage et l'ouverture 294 de l'autre demi-étage.

10 Le deuxième étage 284 comporte une simple paroi 295 en marche d'escalier, le décrochement se faisant au niveau du plan 290. Les deux pans de paroi 295 de part et d'autre de ce décrochement s'étendent transversalement au plan 290. La hauteur du décrochement est plus petite que la largeur des plaques 299 de sorte que les pans de paroi 295 sont situés légèrement en retrait par 15 rapport à l'encombrement général des plaques 299. Pour un observateur qui regarde le doigt 202 selon une direction d'observation telle que celle de la figure 16, le pan de paroi 295 le plus éloigné de l'observateur est celui situé sous l'ouverture 294 tandis que le pan de paroi 295 le plus proche de l'observateur est celui-ci situé sous l'ouverture 293.

20 Chaque patte 231 est positionnée dans un renfoncement délimité par une plaque 299, un pan de paroi 295 et le décrochement situé entre les deux pans de paroi 295. On décrit maintenant l'utilisation de l'attache 201. Lorsque l'on insère le doigt 202 dans le corps 203, ce sont le bourrelet 25 288 et le deuxième étage 284 qui pénètrent dans le creux 227 les premiers. Du fait du profil en marche d'escalier, les consoles 233 ne rencontrent dans un premier temps aucune résistance de sorte que les pattes 231 restent en position escamotée. Avec l'enfoncement, les bourrelets 288 viennent en contact de la surface intérieure des portions semi-tronconiques 271. En continuant d'exercer 30 une pression d'insertion, les langues 273 se déforment sous la pression des bourrelets 288 jusqu'à ce que ces derniers passent sous les portions semitronconiques 271, le doigt 202 étant alors encliqueté dans une position pré-emmanchée dans le corps 203 avec ses pattes 231 en position escamotée. Dans 2904386 16 cette position, les surfaces d'extrémités 246 des consoles 233 sont légèrement à l'écart de la paroi de séparation entre les deux étages 283, 284 (figure 18). En continuant à exercer une pression sur le doigt 202, la nervure 287 exerce une pression sur les portions semi-tronconiques 271 de sorte que les 5 languettes 273 se déforment et que ces nervures 287 passent sous les portions 273. Dans le même temps, la paroi de séparation entre les étages 283, 284, et plus particulièrement sa surface du côté du deuxième étage 284 vient appuyer contre les surfaces 246 des consoles 233 de sorte que les pattes 231 sont contraintes de tourner autour de leur charnière 234 jusqu'à ce qu'une rotation de 10 90 ait été opérée. Lors de ce mouvement de rotation, la partie extrême du levier 276 ne gêne pas la rotation de la patte 231 autour de la charnière 234 dans la mesure où celui-ci pénètre alors directement dans une cavité 291 délimitée par une ouverture 293.

15 L'insertion du doigt 202 se poursuit jusqu'à ce que le bourrelet 286 vienne au contact des surfaces intérieures des portions semi-tronconiques 271. L'encliquetage s'opère alors de la même façon que pour les bourrelets 288. A ce stade, les pattes 231 sont en position déployée et on insère le doigt 202 jusqu'à ce que la surface extérieure des portions 285 se retrouve au 20 contact de la surface intérieure des portions 271. La surface de la plaque 281 située du côté des étages 283, 284 vient alors contre la surface libre 226 du corps 203. Contrairement aux attaches décrites précédemment, ici on ne retrouve pas d'affleurement de la surface libre du doigt et la surface libre 228.

25 Il est possible de démonter l'attache 1 en effectuant une traction du doigt 202, celui-ci est entrainé dans une direction d'extraction opposée à la direction d'insertion précédente, les pattes 231 étant en position déployée. Le bourrelet 286 et la nervure 287 présentent des pentes symétriques de sorte qu'il est possible pour le bourrelet 286 et la nervure 287 de franchir les 30 langues 273 dans le sens inverse de celui décrit plus haut. Concernant les pattes 231, lorsque le levier d'entrainement 276 atteint le fond de la cavité 291 et plus précisément le fond du renfoncement 292, le fond du renfoncement exerce une pression sur l'extrémité du levier 276 de sorte que celui-ci est entrainé en rotation 2904386 17 et avec lui l'ensemble de la patte 231. La rotation est rendue possible par le fait que l'extrémité libre 245 des consoles 233 est déjà située au niveau du deuxième étage 284. La patte 231 effectue alors une rotation de 90 qui lui permet de se 5 retrouver en position escamotée. L'extrémité libre 245 des consoles 233 est alors située contre l'un des pans de paroi 295 et ce contact entraîne des frottements lorsque l'effort d'extraction se poursuit. Ces frottements permettent à la patte 231 d'être disposée parfaitement dans sa position escamotée et d'éviter un certain relâchement du fait de sa disposition en position de déployée préalablement à ce 10 retour en position escamotée. Le bourrelet 288 ne présente en revanche pas de pente dans le sens d'extraction de sorte qu'en principe le doigt 202 ne peut pas être totalement extrait hors du corps 203, les langues 273 restant bloquées contre le bourrelet 288. On peut ensuite disposer à nouveau l'attache 201 sur un panneau à 15 travers une ouverture dont est muni celui-ci. En référence à la figure 21, on décrit maintenant une autre variante du mode de réalisation. Pour cette variante, on a conservé pour des éléments similaires les mêmes références numériques que précédemment, augmentées du chiffre 100 par rapport aux références numériques de l'attache représentée aux 20 figures 13 à 20. L'attache 301 comporte un doigt 302 similaire au doigt 202 en ce qu'il présente une tête 377, une plaque 381, un premier étage 383 avec des cavités 391 et deux ouvertures 393 et 394 pour chaque cavité 391, un second étage 384 et des piliers 382 de part et d'autre des premier et deuxième étages 383, 384.

25 Le deuxième étage 384 est également en marche d'escalier avec les deux pans de paroi 395 qui sont ici ajourées de telle sorte qu'elles se composent d'un socle à l'extrémité libre du doigt 302 qui s'étend entre la paroi formant décrochement et les piliers 382 et une avancée rectangulaire qui s'étend vers le premier étage 383 comblant en partie l'ouverture rectangulaire existante. Les 30 piliers 382 sont droits dans la zone correspondant au premier étage 383 ; ils ont une forme serni-cylindrique avec des évidements de section triangulaire sur quasiment toute leur hauteur.

2904386 18 Au niveau du deuxième étage 384, les piliers 382 présentent une surface extérieure semi-tronconique dont la section diminue vers l'extrémité libre du pied 302. Sur chaque surface sont disposés deux plots 396 circulaires. Ces plots 396 débordent légèrement de l'encombrement général des piliers 382. Enfin 5 les piliers 382 se terminent par un bourrelet 388. Le corps 303 comporte une paroi latérale 370 qui s'étend à partir de la collerette 335 sur une hauteur plus importante que les hauteurs cumulées du socle 330, des charnières 334 et des volets 332 de sorte que les charnières 334 et les volets 332 sont positionnés dans deux fenêtres que comporte cette paroi. De 10 part et d'autre de chacune de ces fenêtres, existent deux lumières 397 destinées à accueillir les plots 396. La paroi 370 se termine par un rétrécissement de sa section avec des encoches 372 permettant une légère modification de forme des portions tronconiques 371 situées à l'extrémité libre du corps 303. Par rapport à la variante précédente, l'insertion du doigt 302 est ici 15 guidée au moyen des systèmes plot 396 - lumière 397. Et l'encliquetage 302 sur le corps 303 ne se fait que lorsque le doigt 302 est arrivé en fin de course par la coopération du bourrelet 388 avec les portions 371. En référence aux figures 23, 24, on décrit encore une autre variante du mode de réalisation pour laquelle les références numériques sont les mêmes pour 20 les éléments similaires, et sont augmentées du chiffre 100 par rapport aux références numériques de l'attache représentée aux figures 21, 22 et de 200 par rapport aux références numériques de l'attache représentée aux figures 13 à 20. L'attache 401 comporte un corps 403 présentant tous les éléments du corps 203, ainsi qu'une paroi annulaire 470 définissant une fenêtre dans laquelle 25 se positionnent les pattes 431. La paroi 470 comporte également des fenêtres dans lesquelles s'étendent les langues 473. La paroi 470 rétrécit à l'approche de son extrémité libre. Elle présente quatre découpes carrées 498 permettant une légère souplesse de cette partie de paroi pour des besoins d'encliquetage. Ce corps 403 correspond au corps 203 dont le socle a été prolongé selon une paroi 30 similaire à la paroi 370 du corps 303. Le doigt 402 comporte des premier et deuxième étages 483, 484 identiques aux étages 383, 384 du doigt 302. Les piliers 482 sont eux identiques aux piliers 282.

2904386 19 La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais englobe toute variante d'exécution.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Attache à monter en aveugle sur un panneau (51, 151) muni d'une ouverture (52, 152), comportant un corps (3, 103, 203, 303, 403), en matière plastique, présentant un creux axial (27, 127, 227, 327, 427) et comportant une collerette d'appui (35, 135, 235, 335, 435) sur le pourtour de ladite ouverture (52, 152) et un pied de maintien (21, 121, 221) dudit corps (3, 103, 203, 303, 403) sur ledit panneau (51, 151) adapté à passer dans ladite ouverture (52, 152), ladite attache (1, 101, 201, 301, 401) comportant en outre un doigt (2, 102, 202, 302, 402) adapté à être inséré dans ledit creux (27, 127, 227, 327, 427) et à prendre une position de verrouillage dans laquelle ladite attache (1, 101, 201, 301, 401) est fixée audit panneau (51, 151), caractérisée en ce que ledit pied (21, 121, 221) comporte deux pattes (31, 131, 231, 331, 431) comportant chacune un volet (32, 132, 232, 332, 432) et une console (33, 133, 233), chaque dit volet (32,132, 232, 332, 432) étant adapté à pivoter autour d'une charnière (34, 134, 234, 334, 434) qui le relie au reste dudit pied (21, 121, 221), chaque dite console (33, 133, 233) d'une dite patte (31, 131, 231, 331, 431) respective s'étendant jusqu'à une extrémité libre (45, 145, 245), chaque patte (31, 131, 231, 331, 431) admettant une position escamotée dans laquelle son volet (32, 132, 232, 332, 432) est en regard du volet (32, 132, 232, 332, 432) de l'autre dite patte (31, 131, 231, 331, 431) et sa console (33, 133, 233) est orientée vers sa charnière (34, 134, 234, 334, 434) et vers l'autre dite patte (31, 131, 231, 331, 431), sa console (33, 133, 233) étant superposée à la console (33, 133, 233) de l'autre dite patte (31, 131, 231, 331, 431) entre lesdits volets (32, 132, 232, 332, 432), et une position déployée dans laquelle son volet (32, 132, 232, 332, 432) a pivoté vers l'extérieur par rapport à ladite position escamotée, lesdites pattes (31, 131, 231, 331, 431) passant de ladite position escamotée à ladite position déployée lors de l'insertion dudit doigt (2, 102, 202, 302, 402) dans ledit corps (3, 103, 203, 303, 403), ladite extrémité libre (45, 145, 245) de chaque console (33, 133, 233) étant en butée contre ledit doigt (2, 102, 202, 302, 402) lorsqu'il est inséré dans ledit creux (27, 127, 227, 327, 427) dans ladite position de verrouillage, grâce à quoi chaque dite patte (31, 131, 231, 331, 431) est maintenue en positon déployée. 2904386 21

2. Attache selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites consoles (33, 133, 233) sont situées de part et d'autre d'un plan médian (P) transversal auxdits volets (32, 132, 232, 332, 432).

3. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, 5 caractérisée en ce que pour chaque dite patte (31, 131, 231, 331, 431), ladite extrémité libre (45, 145, 245) est située à proximité de la charnière (34, 134, 234, 334, 434) de l'autre dite patte (31, 131, 231, 331, 431) dans sa position escamotée.

4. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, 10 caractérisé en ce qu'à sa dite extrémité libre (45, 145, 245), chaque dite console (33, 133, 233) présente une surface d'appui (46, 146, 246) transversale à la direction axiale dudit creux (27, 127, 227, 327, 427) lorsque lesdites pattes (31, 131, 231, 331, 431) sont dans leur position escamotée, ledit doigt (2, 102, 202, 302, 402) venant appuyer sur ces dites surfaces (46, 146, 246) lors de son 15 insertion dans ledit corps (3, 103, 203, 303, 403).

5. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que sur chaque dit volet (32, 132, 232, 332, 432), la surface opposée (40) à la surface (41) à partir de laquelle s'étend ladite console (33, 133, 233) est convexe et bombée. 20

6. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit doigt (2) présente deux épaulements (10) longitudinaux situés sur deux surfaces opposées et adaptés à guider à translation lesdites extrémités libres (45) lors de l'insertion dudit doigt (2) dans ledit corps (3).

7. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, 25 caractérisée en ce que ledit pied (121) comporte des moyens de retenue desdites pattes (131) en position escamotée.

8. Attache selon la revendication 7, caractérisée en ce que lesdits moyens de retenue comportent deux platines (136) en vis-à-vis situées sur le pourtour dudit creux (127), chaque dite platine (136) étant située transversalement 30 et entre les deux dites pattes (131) en position escamotée.

9. Attache selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits moyens de retenue comportent en outre une dent (160) sur chaque dite console (133) et un décrochement (138) sur chaque dite platine (136) grâce à quoi chaque 2904386 22 dite console (133) est adaptée à s'encliqueter sur une dite platine (136) respective.

10. Attache selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ses dites pattes (131) sont en position déployée, en 5 l'absence de sollicitation.

11. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ledit doigt (2, 102, 202, 302, 402) est en matière plastique.

12. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que ledit corps (3, 103) présente une tête (20, 120) comportant 10 ladite collerette (35, 135) et une surface (26, 126) présentant une ouverture par laquelle débouche ledit creux (27, 127) et en ce que, lorsque ledit doigt (2, 102) est inséré dans ledit creux (27, 127), la surface (5, 105) à l'extrémité dudit doigt (2, 102) du côté de ladite tête (20, 120) affleure au niveau de ladite surface (26, 126) de ladite tête (20, 120). 15

13. Attache selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que ledit pied (221, 321, 421) comporte une paroi annulaire (270, 370, 470) s'étendant à partir de ladite collerette (235, 335, 435) et délimitant ledit creux (227, 327, 427).

14. Attache selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle 20 comporte des moyens d'encliquetage dudit doigt (202, 302, 402) dans ledit corps, ces moyens d'encliquetage comportant un bourrelet (288, 388, 488) sur ledit doigt (202, 302, 402) et une portion tronconique (271, 371, 471) de ladite paroi annulaire (270, 370, 470), cette portion (271, 371, 471) étant déformable pour permettre le passage dudit bourrelet (288, 388, 488) lors de l'insertion dudit pied 25 (202, 302, 402).

15. Attache selon l'une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisée en ce que chaque dite patte (231, 331, 431) comporte en outre un levier d'entraînement (276, 376, 476) de la position déployée à la position escamotée, ce levier (276, 376, 476) s'étendant dans une encoche (275, 375, 30 475) que présente ledit volet (232, 332, 432) et débouchant par une portion de ladite charnière (234, 334, 434), ledit levier (276, 376, 476) s'étendant dans le plan dudit volet (232, 332, 432), transversalement à cette charnière (234, 334, 434) et au-delà de celle-ci. 2904386 23

16. Attache selon la revendication 15, caractérisée en ce que ledit doigt (202, 302, 402) comporte en vis-à-vis de chaque dite patte (231, 331, 431) un renfoncement (292, 392, 492) dont une paroi est adaptée à entraîner, lors du retrait dudit doigt (202, 302, 402), ledit levier (276, 376, 476) vers la position 5 escamotée de ladite patte (231, 331, 431).

17. Attache selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisée en ce que chaque dit volet (332, 432) est situé, dans ladite position escamotée, dans une fenêtre découpée dans ladite paroi annulaire (370, 470).

18. Attache selon l'une quelconque des revendications 13 à 17, 10 caractérisée en ce que ledit doigt (302) comporte un plot (396) et ladite paroi annulaire (370) comporte une lumière (397) s'étendant selon la direction axiale dudit corps (303), cette lumière (397) et ce plot (396) étant adaptés à guider à translation ledit doigt (302) dans ledit corps (303).