FR2895965A1

FR2895965A1 - Dispositif antivol de selle de bicyclette

Info

Publication number: FR2895965A1
Application number: FR0602279A
Authority: FR
Inventors: Michel Capron
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2005-12-16
Filing date: 2006-03-16
Publication date: 2007-07-13
Anticipated expiration: 2026-03-16
Also published as: FR2895965B1

Abstract

Le dispositif antivol de selle (1) de bicyclette dont la tige de selle (2) coulisse à l'intérieur du tube de selle (4) comprend un lien souple (20) attaché à une extrémité à la tige de selle (2) et attaché à l'autre extrémité à un crochet (25). Le crochet (25) est pourvu d'une pointe (29) articulée pouvant soit faire saillie par rapport au corps (28) du crochet (25), soit s'effacer par rapport au corps (28) du crochet (25) en venant prendre place dans la fente (34) du corps (28) de crochet (25). Le crochet (25) vient s'engager et prendre place à l'intérieur du cylindre (39). Lorsque la bicyclette est dans une position normale, la pointe (29) fait saillie et interdit le retrait du crochet (25) du cylindre (39), le dispositif antivol de selle (1) est alors actif rendant impossible l'extraction de la tige de selle (2) du tube de selle (4).Lorsque la bicyclette est dans une position retournée, la pointe (29) s'efface et permet le retrait du crochet (25) du cylindre (39), le dispositif antivol de selle (1) est alors inactif rendant possible l'extraction de la tige de selle (2) du tube de selle (4).

Description

La présente invention concerne les dispositifs antivol de selle de

bicyclette et plus particulièrement les bicyclettes dont la tige de selle peut coulisser et prendre place à l'intérieur d'un tube de selle. Un collier de serrage à ouverture rapide installé en partie haute du tube de selle assurant le blocage de la tige de selle par rapport au tube de selle. Pour protéger contre le vol les éléments constitutifs d'une bicyclette et en particulier les éléments équipés de moyens à montage et démontage rapides, comme précisément la selle, il existe en fait peu de solutions. Ces solutions quand elles existent sont souvent d'un poids élevé, compliquées, onéreuses, très rarement intégrées à la bicyclette et nécessitent très souvent l'utilisation d'une clef de manoeuvre. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients, il est en effet léger et particulièrement simple, d'un prix de revient bas et de plus il ne remet pas en cause les éléments constitutifs de la bicyclette. Si toutefois le dispositif de l'invention n'a pas besoin de clef c'est qu'il utilise pour sa mise en oeuvre le retournement de la bicyclette. En effet, le dispositif antivol de l'invention est actif lorsque la bicyclette est dans une position normale à savoir reposant sur ses roues et inactif lorsque la bicyclette est dans une position retournée à savoir les roues en l'air, la selle et le guidon au voisinage du sol.

Le vol de selle de bicyclette intervenant généralement lorsque la bicyclette est déjà attachée à un point fixe par un cadenas la rendant alors pratiquement impossible à retourner, on dispose donc avec le dispositif de l'invention d'un dispositif antivol de selle basé sur le retournement de la bicyclette. Selon une première caractéristique, le dispositif de l'invention qui vient entièrement prendre place à l'intérieur du tube de selle met en oeuvre un lien souple dont la première extrémité est connectée à l'extrémité de la tige de selle au moyen d'une attache mécanique et dont la deuxième extrémité est connectée à la partie mobile du verrou. La partie mobile du verrou vient se connecter ou se déconnecter de la partie fixe du verrou avec laquelle elle coopère, la partie fixe du verrou étant rendue solidaire de l'intérieur du tube de selle au moyen d'une fixation mécanique. Un ou plusieurs éléments mobiles mécaniquement guidés viennent équiper soit la partie mobile du verrou soit la partie fixe du verrou. Ces éléments mobiles possèdent la particularité de pouvoir se déplacer par l'action 2895965 -2- combinée de leurs propres poids et du mouvement dans l'espace de la partie du verrou mobile ou fixe qu'ils équipent. Ces éléments mobiles assurent l'inter-verrouillage entre la partie fixe du verrou et la partie mobile du verrou lorsque ces derniers sont connectés l'un à l'autre. Un moyen de maintien en position de la 5 partie mobile du verrou sur la partie fixe du verrou intervient, une fois ces derniers connectés. Ainsi lorsque la bicyclette est dans une position normale alors que la partie fixe du verrou est connectée à la partie mobile du verrou, le ou les éléments mobiles se déplacent dans une position active pour s'interposer entre les deux parties de 10 verrou, et rendre impossible la déconnexion de la partie mobile du verrou de la partie fixe du verrou. A l'inverse lorsque la bicyclette est dans une position retournée alors que la partie fixe du verrou est toujours connectée à la partie mobile du verrou, le ou les éléments mobiles se déplacent dans une position de garage pour devenir inactifs, ne s'interposant plus entre les deux parties de 15 verrou, ils rendent alors possible la déconnexion de la partie mobile du verrou de la partie fixe du verrou. Selon un premier mode de réalisation, la partie mobile du verrou est un crochet pourvu d'un corps de forme cylindrique, ce crochet accueille l'élément mobile. L'élément mobile est une pointe articulée dont le centre de gravité est éloigné de 20 son axe d'articulation, cette pointe est par conséquence déséquilibrée. Cette pointe peut occuper deux positions particulières, une première position où elle fait saillie par rapport au corps du crochet, une deuxième position où elle s'efface en prenant place dans la fente aménagée dans le corps du crochet. Le crochet, afin de faciliter son engagement dans la partie fixe du verrou, est pourvu d'une part 25 d'une rondelle de guidage disposée en partie haute, à savoir coté lien souple, et pourvu d'autre part d'une tête de forme profilée disposée en partie basse . La partie fixe du verrou est un cylindre rendu solidaire et coaxial au tube de selle Ainsi lorsque la bicyclette est en position normale et que le crochet est complètement engagé dans le cylindre, la pointe par l'effet de son propre poids 30 fait saillie par rapport au corps du crochet. La déconnexion du crochet du cylindre est alors rendue impossible, la tige de selle ne peut plus être extraite du tube de selle. Par contre lorsque la bicyclette est retournée et que le crochet est toujours complètement engagé dans le cylindre, la pointe par l'effet de son propre 2895965 -3 poids s'efface à l'intérieur de la fente. La déconnexion du crochet du cylindre est alors rendue possible, la tige de selle peut être extraite du tube de selle. Selon un premier mode particulier de réalisation, le moyen de maintien du crochet à l'intérieur du cylindre met en oeuvre un aimant. Cet aimant en forme 5 de couronne, solidaire au haut du crochet va venir au contact du cylindre et se coller à ce dernier qui est pour cela constitué d'un matériau magnétique autrement dit un matériau attirable par un aimant. Afin de ne pas perturber la fonction de l'aimant, les éléments constitutifs du crochet, à savoir le corps de crochet, la pointe et l'axe sont élaborés dans des matériaux non magnétiques autrement dit 10 des matériaux non attirables par un aimant. Pour la même raison la rondelle de guidage de crochet est également élaborée dans un matériau non magnétique. Selon un deuxième mode particulier de réalisation, le moyen de maintien du crochet à l'intérieur du cylindre met en oeuvre un ressort. Ce ressort est un ressort de compression de forme hélicoïdale présentant un diamètre extérieur 15 légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube de selle. Ce ressort étant solidaire du haut du crochet et installé sous la rondelle de guidage au contact de cette dernière. Selon un premier mode particulier de réalisation, l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple à l'extrémité de la tige de 20 selle est une attache ressort, autrement dit une attache qui tient à l'intérieur de la tige de selle par effet ressort. Cette attache ressort présente un écrou taraudé dans lequel vient se fixer par vissage une vis dont la tête présente deux trous, deux trous dans lesquels le lien souple vient faire un noeud. Dans ce mode particulier de réalisation, la fixation du cylindre à l'intérieur du tube de selle est 25 assurée au moyen d'une fixation ressort qui tient également à l'intérieur du tube de selle par effet ressort. Selon un deuxième mode particulier de réalisation, l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple à l'extrémité de la tige de selle est une attache expansible, autrement dit une attache qui tient à 30 l'intérieur de la tige de selle par un effet d'expansion. Cette attache expansible est composée d'une rondelle, d'un tronc de cône à la fois creux, fendu et taraudé et d'une vis dont la tête est pourvue de deux trous, deux trous dans lesquels le lien souple vient faire un noeud. Dans ce mode particulier de réalisation, la fixation du 2895965 -4- cylindre à l'intérieur du tube de selle est assurée au moyen d'une fixation expansible qui tient également à l'intérieur du tube de selle par un effet d'expansion. Cette fixation expansible est composée d'une rondelle, d'un tronc de cône à la fois creux, fendu et taraudé et d'une vis alésée assurant ainsi la fonction 5 supplémentaire de cylindre. Selon un troisième mode particulier de réalisation l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple à l'extrémité de la tige de selle est une attache compressible, autrement dit une attache qui tient à l'intérieur de la tige de selle par un effet de compression. Cette attache compressible est 10 composée d'une première rondelle taraudée, d'une deuxième rondelle, d'une rondelle caoutchouc et d'une vis dont la tête est pourvue de deux trous, deux trous dans lesquels le lien souple vient faire un noeud. Dans ce mode particulier de réalisation, la fixation du cylindre à l'intérieur du tube de selle est assurée au moyen d'une fixation compressible qui tient également à l'intérieur du tube de 15 selle par un effet de compression. Cette fixation compressible est composée d'une première rondelle taraudée, d'une deuxième rondelle, d'une rondelle caoutchouc et d'une vis alésée assurant ainsi la fonction supplémentaire de cylindre. Selon un premier mode particulier de montage du dispositif de l'invention, le 20 blocage de la fixation expansible à l'intérieur du tube de selle est réalisé au moyen de la tige de selle une fois cette dernière équipée de son attache expansible. Pour cela la vis de l'attache expansible est pourvue d'une tête de section mâle et polygonale et la vis de la fixation expansible est pourvue d'une tête de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête de vis de l'attache expansible. 25 Ainsi la tête de vis de l'attache expansible peut venir s'engager sans jeu dans la tête de vis de la fixation expansible. Selon un deuxième mode particulier de montage du dispositif de l'invention, le blocage de la fixation compressible à l'intérieur du tube de selle est réalisé au moyen de la tige de selle une fois cette dernière équipée de son attache 30 compressible. Pour cela la vis de l'attache compressible est pourvue d'une tête de section mâle et polygonale et la vis de la fixation compressible est pourvue d'une tête de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête de vis de l'attache compressible. Ainsi la tête de vis de l'attache compressible peut venir s'engager 2895965 -5- sans jeu dans la tête de vis de la fixation compressible. Selon un mode particulier de réalisation, un capot solidaire du moyen de fixation du cylindre interdit l'accès par le dessous au cylindre et au crochet. Ainsi le dispositif antivol de selle de l'invention reste inviolable dans le cas particulier d'un 5 tube de selle ouvert en partie basse. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une vue générale du dispositif antivol de selle, le moyen de maintien du crochet étant un ressort. La figure 2 représente un détail de la figure 1 : une vue de profil et en coupe du 10 crochet. La figure 3 représente un détail de la figure 1 : une vue de face du crochet. Les figures 4 à 11 représentent différentes positions du crochet par rapport au cylindre, le moyen de maintien du crochet dans le cylindre étant un aimant, Figures 4 à 8 la bicyclette est dans une position normale. 15 La figure 4 représente une vue du crochet avant son engagement dans le cylindre, la pointe fait saillie. La figure 5 représente une vue du crochet au moment de son engagement dans le cylindre, la pointe est repoussée dans la fente du corps de crochet. La figure 6 représente une vue du crochet une fois engagé dans le cylindre, la 20 pointe s'est effacée dans le corps du crochet. La figure 7 représente une vue du crochet complètement engagé dans le cylindre, la pointe a rebasculé, elle fait de nouveau saillie, l'aimant retient le crochet sur le cylindre. La figure 8 représente une vue du crochet lors d'une traction sur le lien souple, la 25 pointe vient en butée sur le cylindre, le crochet reste connecté au cylindre. La figure 9 représente une vue du crochet complètement engagé dans le cylindre et après retournement de la bicyclette, l'aimant retient le crochet dans le cylindre, la pointe est en cours d'effacement dans le corps de crochet. La figure 10 représente une vue du crochet complètement engagé dans le 30 cylindre et après retournement de la bicyclette, l'aimant retient le crochet dans le cylindre, la pointe est complètement effacée dans le corps de crochet. La figure 11 représente une vue du crochet après retournement de la bicyclette et lors d'une traction sur le lien souple, la pointe est effacée dans le corps du crochet, le crochet se déconnecte du cylindre, Les figures 12 à 17 représentent différentes positions du crochet par rapport au cylindre le moyen de retenu du crochet dans le cylindre étant un ressort. Figures 12 à 14 la bicyclette est dans une position normale.

La figure 12 représente une vue du crochet au moment de son engagement dans le cylindre, la pointe est repoussée dans la fente du corps de crochet. La figure 13 représente une vue du crochet poussé par la tige de selle, le ressort est comprimé, la pointe a rebasculé, elle fait de nouveau saillie. La figure 14 représente une vue du crochet maintenu dans le cylindre par la pointe 10 et le ressort. La figure 15 représente une vue du crochet maintenu dans le cylindre par la pointe et le ressort, la bicyclette étant en position retournée. La figure 16 représente une vue du crochet poussé par la tige de selle, le ressort est comprimé, la pointe est en cours d'effacement, la bicyclette étant en position 15 retournée. La figure 17 représente une vue du crochet après sa déconnexion du cylindre, la bicyclette étant en position retournée La figure 18 représente une vue de face d'une attache de lien souple type attache ressort. 20 La figure 19 représente une vue de côté d'une attache de lien souple type attache ressort. La figure 20 représente une vue de face d'une attache de lien souple type attache expansible. La figure 21 représente une vue de côté d'une attache de lien souple type attache 25 expansible. La figure 22 représente une vue de côté d'une attache de lien souple type attache compressible. La figure 23 représente une vue de côté d'une attache de lien souple type attache boulon. 30 La figure 24 représente une vue de côté d'une fixation de cylindre type fixation compressible. La figure 25 représente une vue de côté d'une fixation de cylindre type fixation expansible.

La figure 26 représente une vue de côté d'une fixation de cylindre équipée d'un capot anti-effraction. En référence à ces dessins, le dispositif de l'invention prend entièrement place à l'intérieur du tube de selle (4) et de la tige de selle (2). Le dispositif met en oeuvre les éléments principaux suivants : le lien souple (20), le crochet (25), le cylindre (39). Le lien souple (20) dont la résistance à la rupture est choisi supérieur à 50 kg a un bout connecté à l'extrémité (3) de la tige de selle (2) au moyen d'une attache mécanique et à l'autre bout connecté au crochet (25). Le crochet (25) présente un corps (28) de forme cylindrique dans lequel est aménagé une fente (34) et dont la tête (33) a une forme profilée, préférentiellement une tête (33) de forme arrondie favorisant son introduction à l'intérieur du cylindre (39). Ce corps (28) est équipé d'une rondelle (38), d'une pointe (29) articulée et d'un moyen de maintien. La rondelle (38) disposée et fixée en partie haute du crochet (25) assure le guidage et le centrage du crochet (25) dans le tube de selle (4) lors de la manoeuvre d'engagement du crochet (25) dans le cylindre (39). La pointe (29) prend place à l'intérieur de la fente (34) dans laquelle elle s'articule librement autour de l'axe (31) sur environ 90 , la pointe (29) est déséquilibrée, en effet, son centre de gravité (30) est décalé par rapport à l'axe (31). La pointe (29) sous l'effet de son propre poids et du retournement du crochet (25) peut occuper les deux positions singulières suivantes : soit elle fait saillie par rapport au corps (28) du crochet (25), soit elle est complètement engagée autrement dit effacée dans la fente (34) du corps (28) de crochet (25). La butée (36) contrôle la position en saillie de la pointe (29), la butée (35) contrôle la position effacée de la pointe (29). Suivant l'invention la pointe (29) fait saillie lorsque le crochet (25) a sa tête (33) orientée vers le bas et autrement dit lorsque la bicyclette est sur ses roues et que le crochet (25) est complètement engagé dans le cylindre (39), par contre, la pointe (29) peut s'effacer dans la fente (34) lorsque le crochet (25) a sa tête (33) orientée vers le haut, autrement dit lorsque la bicyclette est retournée. Le moyen de maintien a pour fonction d'une part de maintenir le crochet (25) connecté au cylindre (39) et a pour fonction d'autre part d'immobiliser le crochet et sa pointe dans le cylindre afin de ne provoquer aucun cliquetis ni bruit lors des évolutions de la bicyclette. Le cylindre (39) est le point d'accrochage du crochet (25), il présente un trou cylindrique d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre du corps (28) de crochet (25). Ce cylindre (39) rendu solidaire de l'intérieur du tube de selle (4) au moyen d'une fixation mécanique est coaxial au tube de selle (4). Les figures 4 à 11 illustrent un premier mode de réalisation et de fonctionnement du dispositif de l'invention dans lequel le moyen de maintien du crochet (25) dans le cylindre (39) est un aimant (49). Les figures 4 à 7 illustrent en particulier différentes phases de l'introduction du crochet (25) dans le cylindre (39) qui interviennent lors de la mise en place de la tige de selle (2) à l'intérieur du tube de selle (4). L'introduction du crochet (25) dans le cylindre (39) étant facilitée d'une part par la rondelle (38) et d'autre part par la tête (33) de forme arrondie. La figure 8 illustre l'impossibilité de déconnecter la tige de selle (2) du tube de selle (4) compte tenu que celle-ci est liée au crochet (25) au moyen du lien souple (20) et que le crochet (25), dont la pointe (29) fait saillie, se retrouve prisonnier du cylindre (39). Les figures 9 à 11 illustrent différentes phases de la désactivation du dispositif de l'invention rendue possible par le retournement de la bicyclette.

Figure 9 et 10, l'aimant (49) empêche le crochet (25) de sortir du cylindre (39) sous l'effet de son propre poids. Figure 11, la pointe (29) s'est effacée dans la fente (34), quand on soumet le lien souple (20) à une légère traction F (41), l'aimant se décolle du cylindre, le crochet (25) se libère alors du cylindre (39), rendant possible l'extraction de la tige de selle (2) du tube de selle (4). Dans ce premier mode de réalisation, l'aimant (49), en forme de couronne solidaire au haut du crochet (25) vient au contact du cylindre (39) et se colle à ce dernier qui est constitué d'un matériau magnétique comme par exemple de l'acier. Afin de ne pas perturber la fonction de l'aimant (49), les éléments constitutifs du crochet (25), à savoir le corps (28) de crochet (25), la pointe (29) et l'axe (31) sont élaborés dans des matériaux non magnétiques comme par exemple de l'acier inox amagnétique, de l'aluminium, de la matière plastique, ou de la matière composite. Pour la même raison la rondelle (38) est également élaborée dans un matériau non magnétique. Les figures 12 à 17 illustrent un deuxième mode de réalisation et de fonctionnement du dispositif de l'invention dans lequel le moyen de maintien du crochet (25) dans le cylindre (39) est un ressort (50). Les figures 12 et 13 illustrent en particulier la façon d'introduire le crochet (25) dans le cylindre (39). Figure 12, la présentation du crochet (25) à l'entrée du cylindre (39) est facilitée d'une part par la rondelle (38) et d'autre part par la tête (33) de forme arrondie.

Figure 13, on vient comprimer le ressort (50) avec la tige de selle (2) équipée de son attache mécanique afin de repousser le crochet (25) dans le cylindre (39) et obliger la pointe (29) à rebasculer et refaire ainsi saillie par rapport au corps (28) de crochet (25). La figure 14 illustre le maintien du crochet (25) dans le cylindre (39), dans cette position toute tentative d'extraction de la tige de selle (2) du tube de selle (4) sera vaine. Les figures 15 à 17 illustrent la désactivation du dispositif antivol. Figures 15 et 16, après avoir retourné la bicyclette, on vient comprimer le ressort (50) avec la tige de selle (2) équipée de son attache mécanique afin de permettre à la pointe (29) de venir s'effacer dans la fente (34). Figure 17, la pointe (29) ne fait plus obstacle, le crochet est libéré sous l'action de son propre poids. Concernant la partie mobile (25) et la partie fixe du verrou (39) l'invention a prévu d'autres modes de réalisations, à titre d'exemple non exhaustifs on peut citer : - la partie mobile du verrou (25) est un cylindre creux, la partie fixe du verrou (39) est un embout mâle cylindrique, - la partie mobile du verrou (25) est un cône creux, la partie fixe du verrou (39) est un embout mâle conique - la partie mobile du verrou (25) est un embout mâle conique, la partie fixe du 20 verrou (39) est un cône creux. - la partie mobile du verrou (25) est un tube creux de section polygonale, la partie fixe du verrou (39) est un embout mâle polygonale, - la partie mobile du verrou (25) est un embout mâle polygonale, la partie fixe du verrou (39) est un tube creux section polygonale 25 Concernant les éléments mobiles qui peuvent être installés sur la partie mobile du verrou (25) ou sur la partie fixe du verrou (39) l'invention a prévu d'autres modes de réalisations, à titre d'exemple non exhaustif on peut citer : - un ou plusieurs éléments articulés - une ou plusieurs billes circulant dans des canaux 30 - une ou plusieurs goupilles circulant dans des canaux - un ou plusieurs éléments sur glissières. Concernant le moyen de maintien de la partie mobile du verrou sur la partie fixe du verrou, l'invention a prévu d'autres modes de réalisation, citons à titre -10- d'exemples non exhaustifs : - le moyen de maintien est constitué d'une ou plusieurs ventouses pneumatiques - le moyen de maintien est constitué de matières auto-accrochables comme le " Velcro".

Selon une variante préférentielle, la connexion du lien souple (20) au crochet (25) met en oeuvre un arrêt (21). Cet arrêt (21) solidaire de l'extrémité du lien souple (20), en étant par exemple serti à ce dernier prend place à l'intérieur d'un logement (26) aménagé dans le corps (28) de crochet (25). Le lien souple (20) ressort du corps (28) de crochet (25) par un passage (27) reliant le logement (26) à l'extérieur du corps (28) de crochet (25). Les dimensions de l'arrêt (21) étant supérieures au diamètre du passage (27), l'arrêt (21) devient prisonnier du logement (26). D'autres variantes permettent également d'assurer la connexion du lien souple (20) au crochet (25), citons à titre d'exemples non exhaustifs : - l'extrémité du lien souple (20) est soudée sur le haut du corps (28) de crochet (25), - l'extrémité du lien souple (20) est pincée sur le haut du corps (28) de crochet (25) au moyen d'une vis, - l'extrémité du lien souple (20) vient faire un noeud dans un trou aménagé dans le 20 haut du corps (28) de crochet (25). Pour connecter l'extrémité du lien souple (20) à l'extrémité (3) de la tige de selle (2), l'invention a prévu plusieurs solutions préférentielles d'attache mécanique. Une première solution est l'attache ressort (8), autrement dit une attache qui tient à l'intérieur de la tige de selle (2) par effet ressort après y avoir été engagée 25 en force. Cette attache ressort (8) est constituée de deux rondelles (9a) (9b) échancrées coniques et élastiques reliées par un écrou taraudé (10) dans lequel vient se fixer par vissage une vis (11). La tête (13) de vis (11) est pourvue de deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien souple (20) vient faire un noeud (22). Une deuxième solution est l'attache expansible (8a), autrement dit une attache 30 qui tient à l'intérieur de la tige de selle (2) par un effet d'expansion. Cette attache expansible (8a) est composée d'une rondelle (14), d'un tronc de cône (15) à la fois creux et fendu et pourvu d'un trou taraudé dans lequel vient se visser une vis (11a). Le serrage de la vis (11a) provoquant l'ouverture et le blocage du tronc de

cône (15) à l'intérieur de la tige de selle (2). La tête (13a) de vis (11a) est pourvue de deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien souple (20) vient faire un noeud (22). Une troisième solution est l'attache compressible (8b), autrement dit une attache qui tient à l'intérieur de la tige de selle (2) par un effet de compression. Cette attache compressible (8b) est composée d'une première rondelle taraudée (16b), d'une deuxième rondelle (16a), d'une rondelle caoutchouc (17), d'une vis (11b), le serrage de la vis (Il b) provoquant la compression de la rondelle caoutchouc (17) et son blocage à l'intérieur de la tige de selle (2). La tête (13b) de vis (11b) est pourvue de deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien souple (20) vient faire un noeud (22). Une quatrième solution est l'attache boulon (8c). Cette attache boulon (8c) est composée d'un boulon, de deux rondelles, la vis du boulon étant pourvue d'un trou (12c). La figure 21 illustre le montage de l'attache boulon (8c) sur l'extrémité de la tige de selle (2). Une fois l'extrémité de lien souple (20) introduit dans le trou (12c), le serrage du boulon (8c) provoque le blocage de l'attache boulon (8c) et du lien souple (20) sur la tige de selle (2). Selon une variante de l'invention, non illustrée, les têtes (13), (13a), (13b) des vis (11), (11a), (Il b) sont pourvues d'une petite vis et d'un trou dans lequel est 20 glissé le lien souple (20) avant d'y être bloqué par la petite vis. D'autres variantes permettent également d'assurer la connexion du lien souple (20) à l'extrémité (3) de la tige de selle (2), citons à titre d'exemples non exhaustifs : - le lien souple (20) est soudé ou collé à l'intérieur de la tige de selle (2) 25 - le lien souple (20) est fixé à une attache mécanique soudée ou collée à l'intérieur de la tige de selle (2). Pour fixer le cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4), l'invention a prévu plusieurs solutions préférentielles de fixation mécanique. Une première solution est la fixation ressort (42), autrement dit une fixation qui 30 tient à l'intérieur du tube de selle (4) par effet ressort après y avoir été engagée en force. Cette fixation ressort (42), est constituée de deux rondelles échancrées coniques et élastiques reliées au cylindre (39). Une deuxième solution est la fixation expansible (42a), autrement dit une -12-fixation qui tient à l'intérieur du tube de selle (4) par un effet d'expansion. Cette fixation expansible (42a) est composée d'une rondelle (44), d'un tronc de cône (45) à la fois creux et fendu et pourvu d'un trou taraudé dans lequel vient se visser une vis (39a) alésée dont l'alésage débouchant assure la fonction de cylindre (39).

Le serrage de la vis (39a) provoquant l'ouverture et le blocage du tronc de cône (45) à l'intérieur du tube de selle (4). Une troisième solution est la fixation compressible (42b), autrement dit une fixation qui tient à l'intérieur du tube de selle (4) par un effet de compression. Cette fixation compressible (42b) est composée d'une première rondelle taraudée (48a), d'une deuxième rondelle (48b), d'une rondelle caoutchouc (47), d'une vis (39b) alésée dont l'alésage débouchant assure la fonction de cylindre (39). Le serrage de la vis (39b) provoquant la compression de la rondelle caoutchouc (47) et son blocage à l'intérieur du tube de selle (4). D'autres variantes permettent également d'assurer la fixation du cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4), citons à titre d'exemples non exhaustifs : - le cylindre (39) est par le truchement d'une pièce intermédiaire soudé ou collé dans le tube de selle (4) - le cylindre (39) est directement soudé ou collé dans le tube de selle (4) Pourinstaller la fixation mécanique à l'intérieur du tube de selle (4), l'invention a 20 prévu deux solutions préférentielles. Une première solution dans laquelle le blocage de la fixation expansible (42a) à l'intérieur du tube de selle (4) est réalisé au moyen de la tige de selle (2) une fois cette dernière équipée de son attache expansible (8a). Pour cela la vis (Il a) de l'attache expansible (8a) est pourvue d'une tête (13a) de section mâle et 25 polygonale et la vis (39a) de la fixation expansible (42a) est pourvue d'une tête (43a) creuse de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête (13a). Ainsi la tête (13a) de vis (11a) de l'attache expansible (8a) peut venir s'engager sans jeu dans la tête (43a) de vis (39a) de la fixation expansible (42a). On peut ainsi utiliser la tige de selle (2) comme un outil pour venir bloquer la fixation 30 expansible (42a) dans le tube de selle (4). Une variante originale de cette première solution est que la vis (39a) soit polygonale sur toute la longueur de son alésage. Autre variante originale de cette première solution, la tête (13a) prend la forme d'une tête de tournevis à embout plat, et la tête (43a) présente une zone en -13- forme de fente de tête de vis pouvant accueillir la tête (13a). Une deuxième solution dans laquelle le blocage de la fixation compressible (42b) à l'intérieur du tube de selle (4) est réalisé au moyen de la tige de selle (2) une fois cette dernière équipée de son attache compressible (8b). Pour cela la vis (11 b) de l'attache compressible (8b) est pourvue d'une tête (13b) de section mâle et polygonale et la vis (39b) de la fixation compressible (42b) est pourvue d'une tête (43b) creuse de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête (13b) Ainsi la tête (13b) de vis (11b) de l'attache compressible (8b) peut venir s'engager sans jeu dans la tête (43b) de vis (39b) de la fixation compressible (42b). On peut ainsi utiliser la tige de selle (2) comme un outil pour venir bloquer la fixation compressible (42b) dans le tube de selle (4). Une variante originale de cette deuxième solution est que la vis (39b) soit polygonale sur toute la longueur de son alésage. Autre variante originale de cette deuxième solution, la tête (13b) prend la forme d'une tête de tournevis à embout plat, et la tête (43b) présente une zone en forme de fente de tête de vis pouvant accueillir la tête (13b). D'autres variantes déclinées de ces deux premières solutions permettent également d'installer la fixation mécanique du cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4). Il suffira d'une façon générale que l'attache mécanique choisie équipée d'une des vis (11), (11a), (Il b) correspondantes présente une tête de section mâle et polygonale et que la fixation mécanique choisie qu'elle soit expansible ou compressible soit équipée d'une des têtes (43a), (43b) creuses de section femelle et polygonale. Selon un mode particulier de réalisation, un capot (53) de forme cylindrique solidaire du moyen de fixation du cylindre (39) vient boucher le tube de selle (4).

Ce capot (53) interdit ainsi l'accès par le dessous au cylindre (39) et au crochet (25). Ce capot (53) trouve son application dans le cas particulier des tubes de selle (4) ouverts ou débouchants en partie basse, pour lesquels il permet au dispositif de l'invention de rester inviolable. Selon l'invention, différentes solutions préférentielles permettent de réaliser le lien souple (20) : lien souple (20) en fils d'acier, lien souple (20) en fils de matière synthétique, lien souple (20) en fils de "Kevlar", lien souple (20) en fils de "Nylon", lien souple (20) constitué d'une chaînette. Selon l'invention, d'autres solutions préférentielles autres que la rondelle (38) - 14 - permettent d'assurer le guidage du crochet dans le tube de selle : - guide constitué de plusieurs fils semi-rigides fixés en partie haute du crochet (25), - guide en forme d'entonnoir fixé en partie haute du crochet (25) Selon l'invention, d'autres solutions préférentielles similaires au ressort (50) permettent d'assurer le maintien du crochet (25) dans le cylindre (39) : - ressort en mousse synthétique compressible et élastique, - plusieurs ressorts de compressions situés en périphérie de rondelle (38), - ressort confondu avec la rondelle (38) pour ne faire plus qu'une seule pièce. Ce type de "ressort-rondelle" présentant alors une forme conique et élastique, des fentes aménagées dans le cône favorisant son élasticité. Typiquement cette dernière solution est réalisable en acier ressort mais également en matière plastique. Le dispositif de l'invention trouve son application principale sur les selles de bicyclettes, et plus généralement sur tous les engins mobiles ou non dont la selle est installée sur une tige pouvant coulisser dans un tube, ainsi par exemple le dispositif de l'invention pourra être également utilisé sur les selles de bicyclettes de salle de sport, les selles de trottinettes, les selles de vélomoteur, les selles équipant des engins glissants. Par ailleurs et encore plus généralement il faut considérer que le dispositif de l'invention trouve son application dans tous les systèmes mécaniques où une tige coulisse dans un tube et que l'on souhaite empêcher la désolidarisation de la tige par rapport au tube tout en permettant un mouvement limité de la tige par rapport au tube et ce quelque soit la section de la tige et du tube, quelle soit par exemple cylindrique ou polygonale.

Claims

Revendications

1. Dispositif antivol de selle (1) de bicyclette dont la tige de selle (2) coulisse à l'intérieur d'un tube de selle (4), la tige de selle (2) étant immobilisée par un collier (6) connecté en partie haute (5) du tube de selle (4) caractérisé en ce qu'il est constitué en combinaison : - d'un lien souple (20), dont la première extrémité est connectée à l'extrémité (3) de la tige de selle (2) au moyen d'une attache mécanique (8), (8a), (8b), (8c), - d'une partie mobile de verrou (25) connectéeà la deuxième extrémité du lien souple (20), - d'une partie fixe de verrou (39) sur laquelle vient se connecter et se déconnecter la partie mobile de verrou (25), la partie fixe de verrou (39) étant rendue solidaire de l'intérieur du tube de selle (4) au moyen d'une fixation mécanique (42), (42a), (42b), - d'un ou plusieurs éléments mobiles (29) guidés qui équipent soit la partie mobile de verrou (25) soit la partie fixe de verrou (39) et qui peuvent se déplacer par l'action combinée de leurs propres poids (30) et du mouvement dans l'espace de la partie mobile du verrou (25) ou de la partie fixe de verrou (39) qu'ils équipent, ce ou ces éléments mobiles (29) assurant l'inter-verrouillage de la partie mobile du verrou (25) avec la partie fixe du verrou (39), - d'un moyen de maintien en position de la partie mobile du verrou (25) sur la 20 partie fixe du verrou (39), une fois ces derniers connectés, de façon d'une part à ce que lorsque la bicyclette est dans une position normale, le ou les éléments mobiles (29) se sont déplacés dans une position active rendant impossible la déconnexion de la partie mobile du verrou (25) de la partie fixe du verrou (39), 25 de façon d'autre part à ce que lorsque la bicyclette est dans une position retournée, le ou les éléments mobiles (29) se sont déplacés dans une position inactive rendant possible la déconnexion de la partie mobile du verrou (25) de la partie fixe du verrou (39). 30

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que d'une part la partie mobile du verrou (25) est un crochet (25) pourvu d'un corps (28) cylindrique, ledit corps (28) accueillant comme élément mobile (29) la pointe (29) articulée et-16- déséquilibrée, la pointe (29) pouvant soit faire saillie par rapport au corps (28) du crochet (25), soit s'effacer en prenant place dans la fente (34) du corps (28) du crochet (25), ledit crochet (25) étant pourvu par ailleurs d'une rondelle (38) de guidage disposée en partie haute de ce dernier et d'une tête (33) de forme profilée et en ce que d'autre part la partie fixe du verrou (39) est un cylindre (39) coaxial au tube de selle (4), de façon d'une part à ce que lorsque la bicyclette est en position normale et que le crochet (25) est complètement engagé dans le cylindre (39), la pointe (29) fasse saillie par rapport au corps (28) du crochet (25) et rende impossible la déconnexion du crochet (25) du cylindre (39), de façon d'autre part à ce que lorsque la bicyclette est retournée la pointe (29) puisse s'effacer à l'intérieur de la fente (34) et rende possible la déconnexion du crochet (25) du cylindre (39).

3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que le moyen de maintien du crochet à l'intérieur du cylindre (39) est constitué en combinaison : - d'un aimant (49) en forme de couronne solidaire du haut du crochet (25), - d'un cylindre (39) constitué d'un matériau magnétique, -d'un crochet (25) dont les éléments constitutifs que sont le corps (28), la pointe 20 (29) et l'axe (31) sont élaborés dans des matériaux non magnétiques, - d'une rondelle (38) de crochet (25) élaboré dans un matériau non magnétique.

4. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que le moyen de maintien du crochet (25) à l'intérieur du cylindre (39) est constitué d'un ressort (50) de 25 compression et de forme hélicoïdale présentant un diamètre extérieur légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube de selle (4), ledit ressort (50) étant solidaire du haut du crochet (25) et installé sous la rondelle (38).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce 30 que d'une part l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple (20) à l'extrémité (3) de la tige de selle (2) est une attache ressort (8) présentant un écrou taraudé (10) dans lequel vient se fixer par vissage une vis (11) dont la tête (13) présente deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien-17- souple (20) vient faire un noeud (22), et en ce que d'autre part la fixation mécanique du cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4) est assurée au moyen d'une fixation ressort (42).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que d'une part l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple (20) à l'extrémité (3) de la tige de selle (2) est une attache expansible (8a) composée d'une rondelle (14), d'un tronc de cône (15) à la fois creux, fendu et taraudé et d'une vis (11a) dont la tête (13a) est pourvue de deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien souple (20) vient faire un noeud (22), et en ce que d'autre part la fixation mécanique du cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4) est assurée au moyen d'une fixation expansible (42a) composée d'une rondelle (44), d'un tronc de cône (45) à la fois creux, fendu et taraudé et d'une vis (39a) alésée assurant par ailleurs la fonction de cylindre (39).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que d'une part l'attache mécanique assurant la connexion de la première extrémité du lien souple (20) à l'extrémité (3) de la tige de selle (2) est une attache compressible (8b) composée d'une première rondelle taraudée (16b), d'une deuxième rondelle (16a), d'une rondelle caoutchouc (17) et d'une vis (11b) dont la tête (13b) est pourvue de deux trous (12a) (12b) dans lesquels le lien souple (20) vient faire un noeud (22), et en ce que d'autre part la fixation du cylindre (39) à l'intérieur du tube de selle (4) est assurée au moyen d'une fixation compressible (42b) composée d'une première rondelle taraudée (48a), d'une deuxième rondelle (48b) d'une rondelle caoutchouc (47) et d'une vis (39b) alésée assurant par ailleurs la fonction de cylindre (39).

8. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que d'une part la vis (11a) est pourvue d'une tête (13a) de section mâle et polygonale et en ce que d'autre part la vis (39a) est pourvue d'une tête (43a) de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête (13a) de vis (11a), la tête (13a) de vis (11a) pouvant s'engager, sans jeu, dans la tête (43a) de vis (39a), de façon à permettre le blocage de la fixation expansible (42a) au moyen de la tige de selle (2) une fois- 18 - cette dernière équipée de son attache expansible (8a).

9. Dispositif selon la revendication 7 caractérisé en ce que d'une part la vis (11 b) est pourvue d'une tête (13b) de section mâle et polygonale et en ce que d'autre part la vis (39b) est pourvue d'une tête (43b) de section femelle et polygonale similaire à celle de la tête (13b) de vis (11 b), la tête (13b) de vis (11 b) pouvant s'engager sans jeu dans la tête (43b) de vis (39b), de façon à permettre le blocage de la fixation compressible (42b) au moyen de la tige de selle (2) une fois cette dernière équipée de son attache compressible (8b).

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 9 caractérisé en ce qu'un capot (53) solidaire du moyen de fixation du cylindre (39) interdise l'accès par le dessous d'une part au cylindre (39) et d'autre part au crochet (25) de façon à ce que le dispositif antivol de selle reste inviolable dans le cas particulier d'un tube de selle (4) ouvert en partie basse.