FR2892013A1 - Procede et ensemble de moyens pour la realisation d'un modele gnathostatique reference selon le cube d'andresen - Google Patents

Abstract

Le procédé de réalisation d'un modèle gnathostatique constitué d'un appariement d'un moulage du maxillaire inférieur et d'un moulage du maxillaire supérieur, se caractérise essentiellement en ce qu'il consiste, à l'aide d'un arc facial à procéder à des relevés des points anatomiques de références caractérisant le plan de Camper, le plan frontal et le plan sagittal médian, relevés qui sont conservés sur l'arc facial et simultanément à réaliser sur le maxillaire supérieur une empreinte concernant au moins face occlusale de l'arcade dentaire, à immobiliser ladite empreinte par rapport aux relevés effectués, à appareiller cet arc facial à un articulateur possédant des points de référence caractérisant trois plans de référence représentatifs des plans anatomiques sus évoqués, cet appariement étant effectué mise en correspondance des relevés des trois points anatomiques avec les trois points homologues de référence que présente l'articulateur, à disposer cet arc facial de manière fixe par rapport au plateau inférieur de l'articulateur, le plateau supérieur étant libre par rapport à l'arc facial, à positionner le moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte de la face occlusale, à fixer au plateau supérieur, de manière référencée par rapport au cube d'Andresen, un support de moulage et tout en assurant le maintien du moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte occlusale, à fixer définitivement le moulage du maxillaire supérieur au support de moulage fixé au plateau supérieur de l'articulateur.L'invention porte également sur un ensemble de moyens pour la réalisation d'un modèle gnathostatique.

Description

PROCEDE ET ENSEMBLE DE MOYENS POUR LA REALISATION D'UN MODELE

GNATHOSTATIQUE REFERENCE SELON LE CUBE D'ANDRESEN Domaine technique La présente invention est du domaine des procédés et matériels utilisés en art dentaire pour la réalisation d'un modèle gnathostatique référencé selon le cube d'Andresen, ce modèle étant constitué de moulages des maxillaires inférieur et supérieur. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un procédé et à des moyens matériels pour la réalisation d'un tel modèle, ces moyens étant notamment constitués d'un arc facial, d'un gnathostat ou articulateur dentaire et d'un jeu de plusieurs supports de moulage à usage unique, prévus pour être fixés de manière amovible au gnathostat et de manière définitive aux moulages des maxillaires correspondants. Etat de la technique On sait que toute mâchoire humaine peut être inscrite dans un cube connu sous le nom de cube d'Andresen. Les faces verticales arrière et avant de ce cube sont parallèles au plan anatomique frontal tandis que les faces horizontales inférieure et supérieure sont parallèles au plan de Camper. Les faces verticales latérales gauche et droite sont quant à elles parallèles au plan sagittal médian. Le plan anatomique de Camper est matérialisé par les deux tragions et par le point subnasal. Le plan occlusal de la mâchoire est parallèle au plan de Camper. Le plan anatomique frontal contient les deux tragions et occupe une position perpendiculaire au plan de Camper tandis que le plan sagittal médian contient le point subnasal et est perpendiculaire tant au plan de Camper qu'au plan frontal. Dans le cadre des travaux de réalisation d'un modèle gnathostatique à partir duquel un praticien peut opérer l'examen tridimensionnel des asymétries des mâchoires, est utilisé d'abord un arc facial avec lequel sont relevées les positions mutuelles des différents plans anatomiques sus évoqués. Ensuite l'arc facial est appareillé à l'articulateur, pour d'une part positionner de manière précise l'un par rapport à l'autre et par rapport aux plans anatomiques relevés, les moulages des maxillaires pré-réalisés et d'autre part, fixer ces deux moulages à I'articulateur en faisant en sorte de conserver leurs positions mutuelles. Cet articulateur ou gnathostat est généralement équipé de moyens spécifiques prévus pour recevoir des éléments d'aide au diagnostic fonctionnel des mâchoires par étude des asymétries que présentent les moulages maxillaires. Habituellement le procédé de réalisation de modèle gnathostatique consiste simultanément au relevé notamment du plan de Camper à opérer un moulage de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire inférieur à l'aide d'une fourchette d'occlusion chargée d'une cire appropriée pour la prise de l'empreinte. Cette fourchette est portée de manière réglable en position par un bras solidaire de l'arc facial. Par la suite ce procédé, après positionnement de l'arc facial sur I'articulateur, consiste à positionner correctement le moulage du maxillaire inférieur contre l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire et à fixer ce moulage à l'aide de plâtre à un support porté de manière amovible par l'articulateur. Après fixation du moulage inférieur et retrait de l'arc facial, le procédé consiste à positionner le moulage du maxillaire supérieur sur le moulage inférieur par mise en correspondance des faces occlusales et à fixer ce moulage supérieur à un second support porté de manière amovible par l'articulateur. Un des arcs faciaux connus est réalisé par pliage en U d'une tige métallique de section droite circulaire. Sur les segments du U que forme la tige, sont montés des curseurs ajustables en position le long de ces derniers. Ces curseurs portent chacun de manière ajustable en position un pointeau longiforme à extrémité arrondie. Les différents pointeaux sont utilisés pour relever les positions mutuelles des différents points anatomiques crâniens matérialisant les différents plans anatomiques sus évoqués. Ainsi notamment sont relevés à l'aide de cet arc facial, les deux points tragions et le point subnasal matérialisant le plan de Camper. Au segment basal de l'arc facial est fixé de manière ajustable en position le long de ce dernier un bras portant en extrémité distale la fourchette d'occlusion.

On connaît également de l'état de la technique, notamment du brevet FR 2 727 306, un articulateur dentaire comportant un plateau inférieur horizontal fixe, auquel sont solidarisées en partie arrière deux colonnes verticales recevant en articulation en partie supérieure un plateau supérieur pouvant occuper une position horizontale stable de surplomb au-dessus du plateau inférieur et une position horizontale stable de retournement, décalée angulairement de 180 degrés par rapport à la précédente. Pour être appareillé à un arc facial du type décrit, cet articulateur, selon l'axe géométrique d'articulation du plateau supérieur aux deux colonnes, est doté de deux empreintes en creux prévues pour recevoir par emboîtement de forme, l'extrémité des pointeaux de repérage des positions mutuelles des deux tragions. Toujours dans le but de recevoir l'arc facial, le plateau supérieur, de manière opposée par rapport à l'axe d'articulation est doté d'une tige coudée présentant un segment proximal vertical dans lequel est formée une empreinte en creux prévue pour recevoir en emboîtement de forme l'extrémité du pointeau de repérage de la position du point subnasal. L'appariement des deux dispositifs a essentiellement pour but de positionner l'empreinte de la face d'occlusion du maxillaire inférieur entre les plateaux inférieur et supérieur tout en la positionnant par rapport à trois plans géométriques de l'articulateur, assimilables aux trois plans anatomiques du maxillaire supérieur. Ainsi le plan géométrique contenant les trois empreintes en creux est assimilable au plan de Camper et occupe une position horizontale lorsque notamment le plateau supérieur est disposé en surplomb sur le plateau inférieur. Le plan vertical contenant l'axe d'articulation du plateau supérieur est la reproduction du plan frontal et le plan géométrique vertical perpendiculaire à l'axe d'articulation du plateau supérieur et contenant l'empreinte en creux formée dans la tige portée par le plateau supérieur est la reproduction du plan sagittal médian. En vue de la réalisation du modèle gnathostatique le plateau supérieur est amené en position de dégagement, l'arc facial en raison de sa solidarisation à ce plateau et à l'axe d'articulation par les différents pointeaux, accompagne le mouvement de ce dernier et se trouve ainsi dégagé latéralement du plateau inférieur. Un moulage du maxillaire inférieur est positionné correctement sur l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire portée par la fourchette occlusale et un support de moulage est solidarisé au plateau inférieur. Du plâtre de liaison est coulé dans le support de moulage et le plateau supérieur avec l'arc facial est ramené en position de surplomb sur le plateau inférieur. Le moulage du maxillaire inférieur pénètre dans le support de moulage et se trouve lié à ce dernier par le plâtre de liaison. Après retrait de l'arc facial, le plateau supérieur est ramené en position de dégagement pour être équipé d'un support de moulage dans lequel est coulé un plâtre de liaison. Le moulage du maxillaire supérieur est correctement positionné sur le moulage du maxillaire inférieur et le plateau supérieur est ramené en position de surplomb afin que le support de moulage supérieur puisse être lié par le plâtre au moulage du maxillaire supérieur. Divulgation de l'invention Problème technique L'inconvénient du procédé connu est qu'il ne permet pas la réalisation d'un modèle gnathostatique fiable autorisant un diagnostic fonctionnel pertinent. Ceci tient notamment au fait que la référence (empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire inférieur) à partir de laquelle est réalisé le modèle gnathostatique est mobile par rapport aux trois plans anatomiques. La seule position fixe du maxillaire inférieur par rapport à ces trois plans est sa position d'occlusion contre le maxillaire supérieur. Mais cette position peut fluctuer sous l'effet de mouvements involontaires du maxillaire du fait du patient ou bien sous l'effet de la surépaisseur que constitue la cire. Ainsi il n'est pas rare que lors de la prise d'empreinte, le maxillaire inférieur occupe une position légèrement décalée par rapport à sa position normale d'occlusion. Il en résulte déjà à ce niveau un positionnement imprécis de l'empreinte occlusale par rapport au plan de Camper. Ce défaut va entraîner un mauvais positionnement du moulage du maxillaire inférieur dans l'articulateur et par voie de conséquence un positionnement imprécis du moulage du maxillaire supérieur toujours dans I'articulateur. Ces imprécisions peuvent encore être accentuées par la difficulté d'un repérage précis par voie cutanée de la position des deux tragions. Cette imprécision positionnelle est encore accrue par d'autres facteurs notamment par la flexibilité de l'arc facial. En effet ce dernier pour pouvoir facilement accompagner les mouvements du plateau supérieur doit être le plus léger possible. Ce caractère de légèreté est encore exigé par le fait que, se trouvant en position de porte à faux sur l'articulateur, il ne doit pas entraîner le chavirement de ce dernier. En vue d'allègement, le diamètre de la tige constituant l'arc facial est diminué. Mais cette diminution du diamètre s'accompagne d'une diminution de la rigidité de l'arc facial et par voie de conséquence d'une augmentation de sa flexibilité, préjudiciable à un positionnement précis tant des relevés des points anatomiques que de l'empreinte occlusale.

Enfin les procédés et moyens antérieurs ne permettent pas la formation d'un modèle gnathostatique référencé par rapport aux faces du cube d'Andresen. Pour cette raison il n'est pas possible d'établir un diagnostic à partir du modèle seul. Le praticien devra pour ce faire utiliser I'articulateur et monter dans ce dernier le modèle gnathostatique.

Solution technique La présente invention à pour objet de résoudre les problèmes sus évoqués en proposant un procédé pour la réalisation d'un modèle gnathostatique référencé selon les faces du cube d'Andresen. Un autre objet de l'invention est un procédé de réalisation d'un modèle gnathostatique utilisant une référence parfaitement fixe du maxillaire supérieur. Un autre but de la présente invention est de proposer un arc facial avec lequel est repérée de manière précise la position des deux tragions. Un autre but de la présente invention est de proposer un arc facial conçu de manière à occuper une position fixe par rapport au plateau inférieur de l'articulateur associé. Un autre but de la présente invention est de proposer un articulateur doté de moyens de positionnement rapide et précis des supports de moulage. Un autre but de la présente invention est de proposer un support de moulage à usage unique avec lequel sont obtenues directement les faces du cube d'Andresen. À cet effet le procédé de réalisation d'un modèle gnathostatique fiable constitué d'un appariement d'un moulage du maxillaire inférieur et d'un moulage du maxillaire supérieur, se caractérise essentiellement en ce qu'il consiste, à l'aide d'un arc facial à procéder à des relevés des points anatomiques de références caractérisant le plan de Camper, le plan frontal et le plan sagittal médian, relevés qui sont conservés sur l'arc facial et simultanément à réaliser sur le maxillaire supérieur une empreinte concernant au moins la face occlusale de l'arcade dentaire, à immobiliser ladite empreinte par rapport aux relevés effectués, à appareiller cet arc facial à un articulateur possédant des points de référence caractérisant trois plans de référence représentatifs des plans anatomiques sus évoqués, cet appariement étant effectué par mise en correspondance des relevés des trois points anatomiques avec les trois points homologues de référence que présente l'articulateur, à disposer cet arc facial de manière fixe par rapport au plateau inférieur de ('articulateur, le plateau supérieur étant libre par rapport à l'arc facial, à positionner le moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire, à fixer au plateau supérieur, de manière référencée par rapport au cube d'Andresen, un support de moulage et tout en assurant le maintien du moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte occlusale, à fixer définitivement le moulage du maxillaire supérieur au support de moulage fixé au plateau supérieur de l'articulateur. Additionnellement, le procédé selon l'invention consiste ensuite, après retrait de l'arc facial, d'abord en la mise en place et au maintien du moulage du maxillaire inférieur contre le moulage du maxillaire supérieur par emboîtement mutuel de leurs faces occlusales et ensuite tout en conservant ce maintien, en la fixation définitive du moulage du maxillaire inférieur à un support de moulage fixé au plateau inférieur de l'articulateur de manière référencée par rapport au cube d'Andresen. On comprend que grâce au procédé selon l'invention le modèle gnathostatique est réalisé à partir d'une référence fixe, c'est-à-dire occupant toujours une position fixe par rapport aux trois plans anatomiques. Pour cette raison la fiabilité en termes de reproduction des positions respectives des maxillaires inférieur et supérieur par rapport aux plans anatomiques sera grandement améliorée. L'invention a également pour objet un ensemble de moyens pour la réalisation d'un modèle gnathostatique référencé selon le cube d'Andresen comprenant un arc facial présentant des organes de relevé avec lesquels sont relevés les positions respectives des tragions et du point subnasal et simultanément est opérée la prise de l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur, un articulateur ou gnathostat comprenant un plateau inférieur fixe et un plateau supérieur mobile en pivotement autour d'un axe d'articulation horizontal, dans lequel articulateur sont reportés par appariement de l'arc facial, les positions respectives des tragions et du point subnasal et est positionnée l'empreinte de la face occlusale et un jeu de supports de moulage à usage unique prévus pour être fixés de manière amovible au gnathostat et de manière définitive aux moulages des maxillaires inférieur et supérieur. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'arc facial, après appariement à l'articulateur, occupe une position fixe par rapport au plateau inférieur de l'articulateur, le plateau supérieur de ce dernier étant libre de 15 mouvement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le châssis de l'arc facial présente deux segment latéraux dont la zone distale de chacun d'eux est équipée d'une olive amovible de positionnement dans le conduit auditif et à proximité de l'olive, selon une position prédéterminée par rapport à cette 20 dernière, d'un perçage d'axe géométrique horizontal perpendiculaire à l'axe médian longitudinal du segment latéral correspondant, lequel perçage par son axe, lorsque l'arc facial est en position de relevé des points caractéristiques des plans anatomiques, est parallèle au plan frontal et pointe vers le tragion correspondant. 25 De cette façon est évité le relevé imprécis de la position du tragion, sachant que la position de ce dernier par rapport au conduit auditif ne varie que très peu d'un individu à l'autre. Selon une autre caractéristique de l'invention, les olives de positionnement sont montées de manière amovible sur leurs segments latéraux 30 respectifs, et les perçages associés, pour le positionnement mutuel de l'arc facial et de ('articulateur reçoivent des pointeaux de positionnement qui sont amenés dans des empreintes en creux de positionnement formées en extrémité de l'arbre d'articulation du plateau supérieur.

En vue du positionnement de l'arc facial, les olives sont retirées et les pointeaux de positionnement sont mis en place dans les empreintes correspondantes. Selon une autre caractéristique de l'invention l'organe de relevé dédié au relevé du point subnasal est constitué d'un curseur portant un dispositif de pointage. Selon une forme pratique d'exécution ce dispositif de pointage est constitué par un pointeau. Selon une variante d'exécution, le dispositif de pointage est une source de lumière apte à émettre un rayon lumineux. Préférentiellement selon une forme pratique d'exécution, cette source de lumière est une diode laser. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'arc facial est doté de deux pieds d'appui sur le plan de travail qui assurent, lorsqu'il est appareillé mécaniquement à I'articulateur, son maintien selon une position appropriée, fixe par rapport au plateau inférieur de l'articulateur. Cette disposition permet de libérer le plateau supérieur qui peut alors être manoeuvré indépendamment de l'arc facial ce dernier conservant sa position fixe par rapport au plateau inférieur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le plan géométrique contenant les extrémités des pointeaux de positionnement ainsi que l'extrémité du pointeau de report de la position du point subnasal, occupe une position horizontale lorsque l'arc est appareillé à l'articulateur. Ce plan étant la reproduction du plan de Camper, on comprend que sa mise à l'horizontale entraîne ipso facto, la mise à l'horizontale de l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur, grâce à quoi le moulage du maxillaire supérieur pourra se maintenir en position sur cette empreinte seulement sous l'effet de son propre poids, aucun mouvement de glissement du moulage sur l'empreinte n'étant à craindre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le plan géométrique défini par les pointeaux de positionnement et le pointeau de report de la position du point subnasal est parallèle au châssis de l'arc facial.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les plateaux inférieur et supérieur de I'articulateur présentent chacun une forme de positionnement par emboîtement, d'un support de moulage. Cette disposition permet la mise en place rapide du support de moulage et le positionnement précis de ce dernier par rapport au plateau correspondant. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque support de moulage présente une paroi de fond sur laquelle sont dressées quatre parois latérales se développant de manière perpendiculaire par rapport à la paroi de fond, délimitant avec la paroi de fond, une forme de cuvette apte à recevoir un plâtre de liaison, ladite paroi de fond présentant une forme de positionnement par emboîtement, complémentaire de celle que comporte chaque plateau de I'articulateur afin de pouvoir coopérer en emboîtement avec ladite forme, l'une au moins des parois latérales après mise en place sur le plateau correspondant présentant une face externe parallèle à l'un des plans anatomiques.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les faces externes des parois latérales et de fond du support de moulage sont organisées selon cinq faces d'un cube. Cette disposition est particulièrement judicieuse puisqu'elle autorise la reproduction sur le modèle gnathostatique des faces du cube d'Andresen. Ainsi le praticien pour établir un diagnostic fonctionnel n'aura plus besoin d'utiliser I'articulateur. Brève description des dessins D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre non 25 limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels: - la figure 1 est une vue de dessus d'un arc facial selon l'invention, - la figure 2 est une vue de profil d'un arc facial selon l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne AA de la figure 1, - la figure 4 est une vue de détail de l'arc facial montrant un pointeau engagé 30 dans le logement correspondant du segment latéral de l'arc facial, - la figure 5 est une vue de dessus d'un articulateur selon l'invention, le plateau supérieur étant disposé selon sa première position stable, - la figure 6 est une vue de dessus d'un articulateur selon l'invention, le plateau supérieur étant disposé selon sa seconde position stable, - la figure 7 est une vue en coupe montrant l'arc facial et l'articulateur appareillé l'un à l'autre, - la figure 8 est une vue de détail montrant l'une des extrémités de l'arbre d'articulation du plateau supérieur, - la figure 9 est une vue de détail en coupe montrant un pointeau engagé dans l'une des empreintes en creux de positionnement pratiquées sur l'arbre d'articulation, - la figure 10 est une vue en coupe d'un support de moulage selon l'invention. Meilleur mode de réalisation de l'invention Aux figures jointes est représenté un ensemble de moyens pour la réalisation d'un modèle gnathostique référencé selon le cube d'Andresen. Cet ensemble de moyens comprend un arc facial 1, un articulateur ou 15 gnathostat 2 et un jeu de supports de moulage 3. Avec l'arc facial sont relevées les positions mutuelles des points anatomiques du crâne et l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur. Ces points anatomiques qui sont les points tragions et le point subnasal caractérisent trois plans anatomiques du crâne à savoir le plan de 20 Camper, le plan frontal et le plan médian sagittal. L'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur est réalisée conjointement au relevé des points anatomiques précités à l'aide d'une fourchette occlusale 12 reliée à l'arc facial 1 par un bras 11. Comme on peut le voir, l'arc facial, métallique, comprend un châssis rigide 25 10 en forme de U présentant un segment basal 101 réglable en longueur et deux segments latéraux 102 solidarisés par leurs zones proximales au segment basal 101. Le segment basal 101 comprend un manchon central et deux bras latéraux. Le manchon central est doté d'un alésage interne dans lequel sont 30 engagés de manière ajustable en position les deux bras latéraux. Ces deux bras coopèrent avec un mécanisme interne au manchon qui assure leur déplacement symétrique lors de l'ajustement de la longueur du segment. Ce mécanisme pourra être constitué par deux crémaillères en vis à vis dont une est portée par l'un des bras et l'autre par l'autre bras. Ces deux crémaillères s'engrènent sur un même pignon denté monté fou sur un axe interne au manchon et fixé à ce dernier. Chaque bras latéral reçoit en extrémité, l'un des deux segments latéraux 102.

Chaque segment latéral 102 par son extrémité proximale est fixé par vis ou autre moyen, au bras latéral correspondant. Le manchon central du segment basal comporte une forme de glissière sur laquelle est engagé un coulisseau formé dans le corps d'un organe de relevé dédié au relevé du point subnasal, constitué d'un curseur 103 portant un dispositif de pointage qui peut se présenter sous la forme d'un pointeau 104 monté de manière ajustable en position par rapport au curseur. Le curseur 103 est immobilisable en position le long de la glissière par une vis pression. Ce curseur 103 est doté selon un axe parallèle au châssis 10 d'un perçage traversant dans lequel est engagé le pointeau 104. Ce pointeau est immobilisable en position dans le perçage traversant par une vis pression. Selon une variante d'exécution, le dispositif de pointage est une source de lumière apte à émettre un rayon lumineux. Préférentiellement selon une forme pratique d'exécution, cette source de lumière est une diode laser.

Chaque segment latéral 102 du châssis 10 reçoit en partie distale et plus précisément sur sa section distale une olive 105 amovible, de positionnement dans le conduit auditif. Chaque olive se développe selon un axe géométrique parallèle au châssis 10 et perpendiculaire au segment latéral correspondant. À proximité de l'olive 105, selon une position prédéterminée par rapport à cette dernière, la section distale de chaque segment latéral 102 est dotée d'un perçage 106 d'axe géométrique parallèle au plan du châssis et perpendiculaire à l'axe médian longitudinal du segment latéral correspondant. Ce perçage par son axe, lorsque l'arc facial est en position de relevé des points caractéristiques des plans anatomiques, est parallèle au plan frontal et pointe vers le tragion correspondant. Le perçage 106 est destiné à recevoir de manière amovible et ajustable en position axiale un pointeau de positionnement 107.

Au manchon central est fixé par tous moyens connus un bras 11 portant en extrémité libre une fourchette occlusale 12 prévue pour recevoir une cire en vue de la prise de l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur. Pour pouvoir positionner cette fourchette entre les maxillaires du patient, le bras 11 est constitué de plusieurs tronçons de bras liés deux à deux par des articulations à rotules. À ces différentes rotules est associée une vis unique de blocage pour immobiliser en position les uns par rapport aux autres les différents tronçons de bras. Enfin le châssis 10 est doté de deux pieds 13 d'appui sur un plan de travail. Comme on peut le voir, ces deux pieds sont fixés aux deux extrémités du segment basal 101 et s'étendent verticalement par rapport à l'axe longitudinal de ce segment basal 101. La longueur de ces deux pieds est telle que lorsque l'arc facial 1 est appareillé à l'articulateur 2, les pieds 13 reposant sur le plan de travail, le plan géométrique contenant les extrémités des pointeaux 104 et 107 est parallèle à ce plan de travail. Ce plan de travail étant habituellement horizontal, la position géométrique du plan défini par les extrémités des pointeaux 104 et 107 sera horizontale. Il y a lieu de noter que le plan géométrique contenant les extrémités des pointeaux 104 et 107 est parallèle aux segments basal 101 et latéraux 102 du châssis 10 de l'arc facial. Comme on peut le voir, l'articulateur 2 comprend essentiellement un plateau inférieur 20 monté sur trois pieds d'appui sur un plan de travail et un plateau supérieur 21 monté en articulation autour d'un arbre horizontal cylindrique 23 porté à écartement du plateau inférieur 20 par deux colonnes 22 verticales, fixées toutes deux à la zone arrière du plateau inférieur 20. Plus précisément, l'arbre horizontal 23 est engagé librement dans des alésages horizontaux formés dans les colonnes support 22 et dans un alésage traversant formé dans le plateau supérieur et est immobilisé en position par des vis pression, non représentées, engagées en vissage dans des taraudages radiaux à l'alésage du plateau 21. La largeur du plateau supérieur 21 au niveau de son l'alésage, correspond à l'intervalle interne entre les colonnes 22 plus précisément à l'écart entre deux méplats formés dans ces deux colonnes et venant en regard des rives latérales du plateau supérieur.

Pour des raisons qui apparaîtront plus loin l'arbre 22, par ses zones d'extrémité, forme deux saillies radiales par rapport aux colonnes 22. Le plateau supérieur 21 est mobile en pivotement autour de l'arbre 23 entre une première position stable, horizontale selon laquelle il est en surplomb sur le plateau inférieur 20 et une seconde position stable, horizontale, angulairement décalée de 180 degrés de la précédente, selon laquelle il est dégagé latéralement de l'aplomb du plateau inférieur 20. Le plateau inférieur 20 est doté d'une butée de fin de course pour limiter le degré de pivotement du plateau 21 vers le plateau inférieur 20. Cette butée matérialise donc la première position stable du plateau supérieur21. Le plateau supérieur lorsqu'il est disposé selon sa première position prend donc appui contre cette butée. Dans la forme préférée de réalisation cette butée de fin de course est formée de deux montants verticaux 24 distants l'un de l'autre, fixés par leur partie inférieure au plateau inférieur 20. Sur l'extrémité supérieure de ces deux montants 24 prend appui le plateau supérieur 21 lorsque ce dernier est maintenu selon sa première position stable. Il y a lieu de noter que ces deux montants 24 par leurs axes longitudinaux définissent un plan vertical parallèle au plan frontal. Ces montants, outre leur fonction de butée, possèdent une fonction de glissière et de positionnement d'un instrument connu sous le nom de paralléliseur. Ce paralléliseur est une paroi transparente d'observation sur laquelle est formée une grille. Le plateau supérieur 21 porte une butée 25 apte à assurer son maintien à l'horizontale selon la seconde position stable. Cette butée 25 est préférentiellement constituée par un pied vertical formant saillie sur la face supérieure du plateau supérieur 21. Le maintien du plateau supérieur 21 selon sa seconde position stable est assuré par appui de la butée 25 sur le plan de travail. Le plateau supérieur selon un plan médian vertical perpendiculaire à l'axe de pivotement 23, (désigné par la suite par plan sagittal médian de I'articulateur) est équipé d'un repère 51. Ce repère 51 est situé dans un plan géométrique horizontal contenant deux autres empreintes en creux 230 formées aux deux extrémités de l'arbre 23 dans l'axe longitudinal médian de ce dernier. Ce plan géométrique horizontal est la reproduction du plan de Camper.

Selon une première forme de réalisation le plateau supérieur 21 est doté d'un logement cylindrique débouchant sur sa rive latérale avant. Dans la partie avant du plateau supérieur est formée verticalement une fente traversante 26 diamétrale au logement cylindrique. De manière radiale au logement et parallèlement à l'arbre d'articulation 23 est formé dans la partie avant du plateau et ce de manière débouchante sur la face supérieure du plateau supérieur, une seconde fente 27. Dans le logement cylindrique est engagée de manière coulissante, une tige métallique 5 comportant en extrémité proximale un retour à angle droit 50 dans lequel est formée une empreinte en creux 51.

Cette empreinte en creux 51, lorsque le plateau supérieur 21 est disposé selon sa première position et lorsque le retour à angle droit est vertical et forme saillie vers le bas, est située dans un plan géométrique horizontal contenant les deux empreintes en creux 230. Pour assurer le maintien de ce retour à angle droit dans une position de saillie verticale, la tige 50 est dotée d'un méplat non représenté, disposé en regard d'un taraudage non représenté, formé dans le plateau supérieur, dans lequel est engagée une vis pression non représentée, amenée par vissage en pression sur le méplat. Selon une autre forme de réalisation le repère matérialisant le plan sagittal de I'articulateur est constitué par un trait formé sur la rive avant du plateau supérieur 21 ou bien par le logement cylindrique ou bien par une fente spécifique formée dans le plateau 21 selon le plan médian sagittal de l'articulateur. En vue de l'appariement de l'arc facial à l'articulateur, les olives 105 de positionnement sont retirées et les pointeaux de positionnement 107 sont mis en place dans les perçages 106 correspondants. Ces perçages 106 pourront être taraudés et les pointeaux 107 pourront être filetés sur une portion de leur longueur pour être fixés par vissage aux perçages 106. Additionnellement le plateau supérieur 21 de I'articulateur est disposé selon sa première position stable et le retour à angle droit 50 de la tige 5 est positionné verticalement en saillie vers le bas. L'opération d'appariement consiste à positionner l'extrémité des pointeaux 107 dans les empreintes en creux 230 et par déplacement axial de l'arbre 23 dans les alésages du plateau 21 et des colonnes 22, à positionner l'extrémité du pointeau 104 dans le plan sagittal médian de I'articulateur matérialisé par l'empreinte en creux 51 du retour à angle droit 50 de la tige 5. De cette manière l'empreinte de la face d'occlusion de l'arc dentaire du maxillaire supérieur se trouve correctement positionnée dans I'articulateur et peut alors servir de base fiable et précise à la réalisation du modèle gnathostatique. Selon une variante d'exécution, le positionnement de l'extrémité du pointeau 104 dans le plan sagittal est opéré par ajustement de saillie de chaque pointeau 107 par rapport au segment latéral 102 correspondant.

En vue de la réalisation du modèle gnathostatique, le pointeau 104 est d'abord dégagé de l'empreinte en creux 51 et le plateau supérieur 21 est basculé vers sa seconde position. On notera que l'arc facial 1 est maintenu en position par rapport à l'articulateur du seul fait des appuis réalisés par la coopération mutuelle des pointeaux 107 et des empreintes en creux 230 d'une part et de l'appui de chacun des pieds 13 sur le plan de travail. Pour réaliser le modèle gnathostatique sont utilisés de préférence des supports de moulage 3 avec lesquels il est possible de reproduire sur le modèle gnathostatique, les faces du cube d'Andresen. Ces supports de moulage 3 sont fixés de manière détachable aux plateaux inférieur 20 et supérieur 21, ces derniers étant équipé sur leurs faces internes à l'articulateur 2, chacun d'une forme 28, 29 de positionnement par emboîtement, du support de moulage 3. Cette forme de positionnement 28, 29 peut être constituée par une sur-épaisseur de contour quadrangulaire ou bien par un élément rapporté.

Préférentiellement chaque support 3 de moulage présente une paroi de fond 30 sur laquelle sont dressées quatre parois latérales 31 formant enveloppe. Ces parois latérales 31 se développent de manière perpendiculaire par rapport à la paroi de fond 30 et délimitent avec cette dernière une forme de cuvette 32 prévue pour recevoir un plâtre de liaison.

La paroi de fond 30 présente une forme 33 de positionnement par emboîtement, complémentaire de celle que comporte chaque plateau de I'articulateur afin de pouvoir coopérer en emboîtement avec cette dernière.

Selon l'exemple préféré de réalisation, la forme d'emboîtement du support de moulage est constituée par une dépression de contour quadrangulaire formée dans la paroi de fond 30. II y a lieu de noter que cette dépression constitue dans le volume interne 32 du support de moulage une saillie d'ancrage. Cette saillie constitue un moyen efficace d'accrochage du plâtre de liaison. Après séchage du plâtre la liaison du support de moulage au moulage qu'il porte sera définitive. Avantageusement, l'une au moins des parois latérales 31 du support de moulage 3, après mise en place sur le plateau associé, présente une face externe parallèle à l'un des plans anatomiques.

Préférentiellement les faces externes des parois latérales 31 et de fond 30 du support de moulage 3 sont organisées selon cinq faces du cube d'Andresen. Par ce biais le modèle gnathostatique est parfaitement référencé par rapport aux faces du cube d'Andresen. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et 15 variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.

Claims (10)

Revendications

1/ Procédé de réalisation d'un modèle gnathostatique constitué d'un appariement d'un moulage du maxillaire inférieur et d'un moulage du maxillaire supérieur, caractérisé en ce qu'il consiste, à l'aide d'un arc facial à procéder à des relevés des points anatomiques de références caractérisant le plan de Camper, le plan frontal et le plan sagittal médian, relevés qui sont conservés sur l'arc facial et simultanément à réaliser sur le maxillaire supérieur une empreinte concernant au moins face occlusale de l'arcade dentaire, à immobiliser ladite empreinte par rapport aux relevés effectués, à appareiller cet arc facial à un articulateur possédant des points de référence caractérisant trois plans de référence représentatifs des plans anatomiques sus évoqués, cet appariement étant effectué mise en correspondance des relevés des trois points anatomiques avec les trois points homologues de référence que présente l'articulateur, à disposer cet arc facial de manière fixe par rapport au plateau inférieur de l'articulateur, le plateau supérieur étant libre par rapport à l'arc facial, à positionner le moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte de la face occlusale, à fixer au plateau supérieur, de manière référencée par rapport au cube d'Andresen, un support de moulage et tout en assurant le maintien du moulage du maxillaire supérieur sur l'empreinte occlusale, à fixer définitivement le moulage du maxillaire supérieur au support de moulage fixé au plateau supérieur de ('articulateur.

2/Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, après retrait de l'arc facial, d'abord en la mise en place et au maintien du moulage du maxillaire inférieur contre le moulage du maxillaire supérieur par emboîtement mutuel de leurs faces occlusales et ensuite tout en conservant ce maintien, en la fixation définitive du moulage du maxillaire inférieur à un support de moulage fixé au plateau inférieur de l'articulateur de manière référencée par rapport au cube d'Andresen.

3/ Ensemble de moyens pour la réalisation d'un modèle gnathostatique 30 référencé selon le cube d'Andresen, caractérisé en ce qu'il est constitué par : - un arc facial (1) présentant des organes de relevé avec lequel sont relevés les positions respectives des tragions et du point subnasal et simultanément estopérée la prise de l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur, - un articulateur (2) comprenant un plateau inférieur fixe (20) et un plateau supérieur (21) mobile en pivotement autour d'un axe d'articulation horizontal, dans lequel articulateur sont reportés par appariement de l'arc facial (1), les positions respectives des tragions et du point subnasal et est positionnée l'empreinte de la face occlusale de l'arcade dentaire du maxillaire supérieur et, - un jeu de supports de moulage (3) prévus pour être fixés aux plateaux (20, (21) de l'articulateur (2) et recevoir en fixation les moulages des maxillaires.

4/ Ensemble de moyen selon la revendication 3, caractérisé en ce que ce que l'arc facial (1) après appariement à l'articulateur occupe une position fixe par rapport au plateau inférieur (20) de l'articulateur, le plateau supérieur (21) de ce dernier étant libre de mouvement.

5/ Ensemble de moyens selon la revendication 3 ou la revendication 4 caractérisé en ce que le châssis (10) de l'arc facial présente deux segment latéraux (101) dont la zone distale de chacun d'eux est équipée d'une olive amovible (105) de positionnement dans le conduit auditif et à proximité de l'olive, selon une position prédéterminée par rapport à cette dernière, d'un perçage (106) d'axe géométrique horizontal perpendiculaire à l'axe médian longitudinal du segment latéral (102) correspondant, lequel perçage (106) par son axe, lorsque l'arc facial (1) est en position de relevé des points caractéristiques des plans anatomiques, est parallèle au plan frontal et pointe vers le tragion correspondant.

6/ Ensemble de moyens selon la revendication 5, caractérisé en ce que les olives de positionnement (106) sont montées de manière amovible sur leurs segments latéraux respectifs, et les perçages associés (106), pour le positionnement mutuel de l'arc facial (1) et de l'articulateur (2) reçoivent des pointeaux (107) de positionnement qui sont amenés dans des empreintes en creux (23) de positionnement formées en extrémité de l'arbre d'articulation (23) du plateau supérieur (21).

7/ Ensemble de moyens selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'arc facial (1) est doté de deux pieds d'appui (13) sur le plan de travail qui assurent, lorsqu'il est appareillé mécaniquement àI'articulateur (2), le maintien à l'horizontale du plan géométrique contenant les extrémités des pointeaux de positionnement (107) ainsi que l'extrémité d'un pointeau (104) de report de la position du point subnasal.

8/ Ensemble de moyens selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les plateaux inférieur (20) et supérieur (21) de I'articulateur présentent chacun une forme (28, 29) de positionnement par emboîtement, d'un support (3) de moulage.

9/ Ensemble de moyens selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que chaque support de moulage (3) présente une paroi de fond (30) sur laquelle sont dressées quatre parois latérales (31) se développant de manière perpendiculaire par rapport à la paroi de fond (30), délimitant avec la paroi de fond une forme de cuvette (32) prévue pour recevoir un plâtre de liaison, ladite paroi de fond (30) présentant une forme (33) de positionnement par emboîtement, complémentaire de celle que comporte chaque plateau de I'articulateur afin de pouvoir coopérer en emboîtement avec ladite forme, l'une au moins des parois latérales (31) après mise en place sur le plateau (3) associé présentant une face externe parallèle à l'un des plans anatomiques.

10/ Ensemble de moyens selon la revendication 9, caractérisé en ce que les faces externes des parois latérales (31) et de fond (30) du support de moulage sont organisées selon cinq faces d'un cube.