FR2577795A1 - Dispositif pour la construction de protheses dentaires - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DESTINE A ETRE UTILISE AVEC UN ARTICULATEUR POUR LA CONSTRUCTION DE DENTURES ARTIFICIELLES. IL COMPREND UNE EMBASE 40 DESTINEE A ETRE PLACEE SUR L'ARTICULATEUR, UNE TABLETTE 44 REPOSANT SUR L'EMBASE ET DONT LA HAUTEUR EST REGLABLE, ET UN GABARIT AMOVIBLE POUVANT ETRE MONTE DE FACON PIVOTANTE SUR LA TABLETTE. UN ENSEMBLE 54 A COUTEAUX ESPACES 53 ET UN ENSEMBLE A BOITIER ET LANCE INDICATRICE 38, CONCU POUR ETRE ELEVE OU ABAISSE AU MOYEN D'UNE RAMPE 64 ET D'UNE VIS ASSOCIEE 61, SONT MONTES SUR L'EMBASE. DOMAINE D'APPLICATION: CONSTRUCTION DE PROTHESES DENTAIRES.

Description

L'invention concerne un appareil et un procédé

pour la fabrication de prothèses dentaires.

L'invention apporte un perfectionnement notable au brevet des Etats-Unis d'Amérique N 2 865 102. Dans ce brevet, il est décrit un dispositif de "recherche" destiné à la fabrication de prothèses comprenant un support sur lequel un moulage de maxillaire est monté, et des moyens de positionnement sont utilisés pour que le moulage

puisse être mis en position de montage sur le support.

Les moyens de positionnement comportent un couteau pouvant supporter à un niveau égal des points particuliers situés

dans les encoches en forme de crochet du moulage de maxil-

laire, et une bande métallique coulissante qui s'étend perpendiculairement au couteau afin de supporter la partie médiane antérieure du moulage du maxillaire. Les moyens de positionnement peuvent prendre la forme de plusieurs points, deux des points étant au même niveau afin d'entrer en contact avec les points situés dans les encoches en

crochet du moulage.

Dans le dispositif de l'art antérieur, qui utilisait des points anatomiques fixes pour le montage du moulage, les trois points (encoches en crochet et point médian sur la crête-de l'arête à l'avant du moulage) étaient tous placés à la même hauteur. Bien que le dispositif décrit cidessus présente une certaine souplesse, par exemple dans le positionnement vertical et angulaire d'un gabarit incurvé ou plat, il faut beaucoup de temps et

d'adresse ainsique de l'exéierne pour fabriquer des dentures.

Avec l'appareil selon l'invention, il faut moins de temps et moins d'adresse. De plus, l'appareil perfectionné conforme à l'invention apporte une plus grande

précision et convient à des applications plus étendues.

L'orientation du moulage et/ou la mise en place des dents

peuvent être constamment reproduites.

Les travaux de mise au point et de recherche portant sur le dispositif décrit ci-dessus ont mis en évidence que, en raison de la longueur variable des dents antérieures, les trois points ne sont pas situés dans le même plan. Ceci a conduit à un autre perfectionnement consistant à utiliser un élément analogue à une lance pour faire monter ou descendre, ainsi que translater le plateau et le bord occlusal qui maintiennent le moulage du maxillaire. Dans cet agencement du dispositif, le point O10 avant ou antérieur devient donc indépendant des points arrière ou postérieurs qui peuvent également être élevés ou abaissés. Ces critères conduisent en outre à l'ensemble particulier à couteau mobile et à l'ensemble à manchon de montage décrits ici. Lorsque le manchon de montage, fixé à un plateau comportant un bord occlusal, est empalé sur l'élément analogue à une lance, le point antérieur

présente une pente de 3 par rapport au couteau.

Le point antérieur se trouve dans le plan

sagittal-médian de la tête. La reproductibilité des résul-

tats permet de reproduire la fabrication exacte de dentures perdues après que des doubles des moulages originaux ont été réalisés. Les doubles sont conservés par le dentiste ou le technicien de laboratoire. Dans une autre application de l'invention, il apparaît aisément qu'un orthodontiste

peut observer ses progrès et sa progression dans le change-

ment de direction et le redressement de dents inclinées

ou autrement en saillie.

L'invention a donc pour objet principal un dispositif permettant d'utiliser un appareil et un procédé

perfectionnés pour la fabrication de divers types de prothè-

ses dentaires.

L'invention a également pour objet un appareil ou dispositif perfectionné simple à mettre en oeuvre et dont la fonction et les possibilités d'application à

des prothèses dentaires sont extrêmement précises. L'inven-

tion a également pour objet un dispositif qui peut être monté sur un articulateur avec un effort minimal, mais dans

une disposition exacte.

L'invention a également pour objet de permettre au dispositif perfectionné d'être aisément adapté à une utilisation sur tout articulateur dentaire, avec ou sans la nécessité d'une plaque ou d'un élément intermédiaire

de montage.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif, qui permettent d'expliquer les principes- de l'invention pour orienter le moulage de maxillaire sur

l'articulateur par rapport à l'axe d'ouverture des articula-

tions temporo-mandibulaires etpour permttre des étalonnages assurant reproductibilité et précision, et sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective de l'appareil selon l'invention monté sur l'embase d'un articulateur; les figures 2 et 3 sont, respectivement, une

vue en perspective et une élévation d'une règle recouvremont-

lèvre utilisée pour mesurer la ligne inférieure de la lèvre au moment de la prise des empreintes préliminaires; la figure 4 est une vue en plan d'un moulage de maxillaire, les "réticules" représentant les lignes de référence du plan sagittal médian et du plan horizontal; la figure 5 est une coupe de la tablette illustrant la rampe et la plaque coulissante ainsi que

le couteau, de même que le porte-empreinte avec une em-

preinte placée sur la lance indicatrice coulissante; la figure 6 est une coupe analogue à celle de la figure 5,- montrant le rebord occlusal reposant sur gabarit qui est horizontal et fixé à la tablette, la pointe

de la lance, qui est un prolongement du plan sagittal-

médian, s'étendant dans et au-delà du manchon de montage; la figure 7 est une élévation, avec coupe

partielle, illustrant les deux rebords occlusaux à l'inté-

rieur de la bouche, sans manchon de montage sur le plateau ou porteempreinte inférieur; la figure 7a est une vue en perspective éclatée d'un disque ou d'une plaque de verrouillage destiné à maintenir assemblés les rebords occlusaux supérieur et inférieur dans une position fixe prédéterminée; la figure 8 est une coupe partielle à échelle agrandie suivant la ligne 8-8 de ia figure 7, montrant la plaque de verrouillage qui assure que les deux moulages sont dans la même position lorsqu'ils sont réassemblés; la figure 8a est une coupe partielle suivant la ligne 8a-8a de la figure 8; la figure 9 est une élévation, avec coupe partielle, analogue à celle de la figure 6, sans la rampe ni la plaque coulissante ni la lance indicatrice coulissante, mais montrant une paroi de cire entourant l'empreinte supérieure dans laquelle le moulage du maxillaire est coulé pour former un moulage final; la figure 10 est une vue en perspective d'une

plaque de montage pouvant être utilisée pour adapter l'appa-

reil à d'autres articulateurs, facilitant le montage de la tablette et de sa base sur un autre articulateur bien connu;

la figure 11 est une vue en plan de l'articu-

lateur montré sur la figure 12; la figure 12 est une coupe suivant la ligne 12-12 de la figure 11; la figure 13 est une coupe suivant la ligne 13-13 de la figure 12; la figure 14 est une coupe suivant la ligne 14-14 de la figure 13; la figure 15 est une vue en perspective d'un gabarit "incurvé" articulé sur la tablette; la figure 16 est une vue en perspective d'un gabarit "plat";

la figure 17 est une vue en plan d'un articula-

teur représenté sur la figure 19, sur lequel sont montés un moulage supérieur sur lequel les dents sont en place, et un moulage inférieur comportant un rebord occlusal;

la figure 18 est une coupe transversale par-

tielle de la tablette ainsi que du gabarit et des dents

supérieures mises en place sur le moulage, contre le gaba-

rit; la figure 19 est une coupe suivant la ligne 19-19 de la figure 17, montrant les dents supérieures en place sur un moulage en sulfate de calcium hémihydraté,

reposant sur le rebord occlusal mandibulaire fixé au porte-

empreinte qui, lui-même, repose sur le moulage inférieur en sulfate de calcium hémihydraté;

la figure 20 est une vue en plan de l'articula-

teur de la figure 21, montrant l'oscillation du maxillaire mis en place par rapport au gabarit occlusal fixe, à des fins de réglage de la partie restante des dents; la figure 21 est une coupe de l'articulateur suivant la ligne 21-21 de la figure 20, montrant les deux moulages supérieur et inférieur sur lesquels des montages sont en place; et la figure 22 est une coupe suivant la ligne

22-22 de la figure 21.

En référence aux dessins et en particulier à la figure 1, on voit repré7senté l'appareil dentaire selon l'invention destiné à la fabrication et à la préparation de prothèses dentaires. Comme représenté, ce dispositif est monté sur une embase 12 d'articulateur classique comportant deux colonnes verticales 14 au sommet desquelles est disposé un portique 16. Un élément supérieur 18 peut simuler le mouvement mandibulaire et maintient

une plaque 20 qui est utilisée pour le montage d'un moulage.

Les figures 12 et 19 montrent l'élément supérieur 18 et la plaque 20, l'ensemble étant représenté, en trait mixte,

basculé vers le haut et éloigné en pivotant sur une char-

nière 22. Un plongeur 24 rappelé par ressort s'enclenche dans une encoche 23 et retient ainsi l'élément supérieur 18 et la plaque 20 verrouillés en position relevée, ainsi qu'on peut mieux le voir sur la figure 12. Un écrou 26 et une vis moletée 28 permettent un réglage fin de l'angle formé par l'élément supérieur 18 et la plaque 20 par rapport

à l'horizontale.

L'appareil 10, qui comprend une embase 40, comporte un bouton étalonné 42 de réglage, ainsi qu'on peut mieux le voir sur la figure 14, permettant de régler verticalement la hauteur d'une tablette 44 et d'un berceau 46 de gabarit par-rapport à. l'embase 40. Le berceau 46

est convenablement monté sur la tablette 44 au moyen d'or-

ganes filetés passant dans des trous oblongs convenables (l'un étant montré sur la figure 1) afin que le berceau (46 puisse être déplacé latéralement d'un c6té ou de l-'autre de la ligne médiane de la tablette 44. De cette manière, la ligne médiane du gabarit peut être ajusté de façon à tomber sur la ligne médiane clinique du patient dans

le cas o cette ligne médiane clinique du patient ne coin-

cide pas avec la ligne sagittale-médiane. L'embase 40.

peut être montée sur une plaque adaptatrice 48 d'articula-

teur et est nécessaire pour certains articulateurs (voir figure 10) et la tablette 44 est élevée ou abaissée lorsque

le bouton 42 de réglage est tourné (après avoir été déver-

rouillé en étant tiré vers l'extérieur), faisant ainsi monter ou descendre des tiges à crémaillère 50 supportant

la tablette 44. On fait glisser l'ensemble à couteaux 54 sur la tablet-

te 44 jusqu'à ce que les deux goupilles de positionnement 51 s'enga-

gent dans les deux encoches 55 de la taeblette 44 (voir figures 5 et

11). L'ensemble à couteaux 54 est maintenu en position par deux gou-

pilles de verrouillage 59 qui pénètrent dans cet ensemble et dans l'embase 40. Les goupilles de positionnement orientent l'ensemble à

couteaux de façon qu'il soit perpendiculaire au plan sagittal-médian.

Une vis 52 à tête moletée a pour fonction de stabiliser l'ensemble 54 à couteaux lorsque ce dernier est monté sur la tablette 44. Cette même vis supporte également le gabarit 56 dans différentes inclinaisons. Un couvercle 58' de bottier à indicateur coulissant comporte avantageusement une lame de ressort (non représentée) montée intérieurement qui est destinée à frotter contre une lance 38 et à lui permettre d'être déplacée horizontalement à l'aide des doigts pour prendre toute position souhaitée (voir flèches horizontales sur les figures 5 et 6). L'ensemble 54 à couteaux comprend des couteaux 53 et une rampe 60 équipée d'une roue à vis 61 pour faire monter et descendre une plaque coulissante 64. Un boîtier 58 d'indicateur est

réalisé d'une seule pièce avec la plaque coulissante 64.

Lorsque l'on fait monter ou descendre cette dernière, l'indicateur coulissant monte et descend également. La rampe 60 présente avantageusement des repères 62 et il est prévu des repères d'indexage sur la plaque coulissante 64. De cette manière, on peut aisément observer ou calculer les réglages nécessaires ou les valeurs d'étalonnage que

le dentiste ou le technicien dentaire doit relever.

Les figures 2 et 3 représentent une règle de recouvrement de crête 66 destinée à mesurer la ligne inférieure de la lèvre, en millimètres, directement sur le patient. L'étrier de l'extrémité en métal analogue à un ruban flexible de la règle représente une position zéro et est placé contre le sommet de la crête antérieure CA (figure 3), et on mesure le bas de la lèvre 68 en regard des graduations présentées par la règle 66. Un calibre à index coulissant (non représenté), décrit dans le brevet N 2 865 102 précité, peut être utilisé. Cependant, il est mis en oeuvre pour établir la "ligne inférieure de lèvre" LLL après qu'un rebord occlusal maxillaire a été réalisé et adapté à la ligne inférieure de lèvre à l'aide d'un support de lèvre. Puis le calibre est utilisé pour mesurer la distance du repli de la crête jusqu'à la ligne

inférieure de la lèvre sur le rebord occlusal.

Un moulage de maxillaire préalable 70 est montré sur la figure 4 (le moulage mandibulaire n'étant pas représenté). Ce moulage doit reproduire l'anatomie de la zone de l'arcade. Ce porte-empreinte ou plateau

contient une empreinte finale de la bouche d'un patient.

Le plateau comporte un manchon de montage qui est enfilé sur la lance coulissante 38. Il est donc suspendu à la lance. Le manchon 36 de montage présente une ouverture permettant le passage de l'extrémité pointue de la lance

38. La figure 6 montre le plateau acrylique PAS et l'em-

preinte déplacée au moyen de l'indicateur coulissant 38, en même temps que le boîtier 58 et la plaque coulissante 64 afin que le rebord occlusal puisse être placé en un point quelconque le long du plan incliné de la rampe ou contre la paroi 74, tournée vers le côté antérieur, de l'ensemble à couteaux 54, l'indicateur 38 étant disposé le long du plan sagittal médian et le rebord occlusal reposant sur un gabarit 56 choisi pour le montage. De plus, l'indicateur pouvant être placé dans toute position

horizontale donnée, le rebord occlusal RO peut être position-

né ou placé aisément en un point quelconque sur le gabarit, selon ce qui peut être souhaité par le dentiste ou le

technicien.

La figure 7 montre les deux rebords occlusaux maxillaire et mandibulaire d'un patient convenablement profilés pour établir l'occlusion. Des manchons 76 de verrouillage d'occlusion centrée sont montrés sur les figures 7a et 8b et ces manchons 76 en matière plastique sont convenablement collés dans les rebords occlusaux à l'aide d'une manière plastique souple afin qu'ils puissent être ensuite utilisés pour le réassemblage des rebords occlusaux maxillaire et mandibulaire, exactement dans la même disposition. Un rebord comportant des dents 78,

ainsi qu'on peut mieux le voir sur la figure 8a, se présen-

tant sous la forme d'une bride s'étendant vers l'extérieur,

facilite l'ancrage du manchon 76 dans les rebords occlusaux.

Des broches 80 de verrouillage d'occlusion sont passées à travers un disque 82 de verrouillage et pénètrent dans

les manchons 76 pour maintenir les rebords occlusaux assem-

blés. Trois disques sont utilisés, l'un en avant des rebords occlusaux et deux sur les côtés des rebords occlusaux (voir figure 7). Pour assurer un alignement toujours précis, les extrémités extérieures des broches 80 sont aussitôt moulées dans du plâtre afin de ne pouvoir être déplacées qu'ensemble, d'un seul bloc, comme représenté en trait

mixte sur la figure 8b.

La figure 9 représente.un caisson C entourant l'empreinte afin de permettre la coulée d'un plâtre du type sulfate de calcium hémihydraté dit alpha. Une fois durci, on obtient un moulage; la figure 10 représente une plaque d'adaptation à un articulateur qui est utilisée avec certains types d'articulateurs, les saillies s'alignant

sur l'embase complémentaire.

Les figures 11 à 13 représentent l'appareil selon l'invention associé à un articulateur, l'élément

supérieur de l'articulateur maintenant lemoulage du maxil-

laire et étant tourné vers le haut, comme représenté en trait mixte. Une goupille convenable 84 de libération, lorsqu'elle est tirée vers l'extérieur, libère l'ensemble de l'anneau supérieur de montage, avec le moulage qu'il porte, de l'élément supérieur de l'articulateur. La figure 14 montre simplement le bouton 42 qui est libéré de la

goupille 86 de verrouillage en étant tiré vers l'extérieur.

Ensuite, en faisant tourner le bouton 42, on fait monter

et descendre la tablette 44.

La figure 15 représente un gabarit à 20 , à courbure antérieurepostérieure et transversale afin

de reproduire les courbes de Spee et de Wilson.

La figure 16 représente un gabarit à plan plat. Le gabarit approprié doit être utilisé selon les dents que l'on choisit de fabriquer. Ainsi, on choisit le gabarit à utiliser suivant que des dents artificielles en "plan plat", "entièrement anatomiques" ou"semi-anatomiques"

sont utilisées.

La figure 18 illustre le montage supérieur appliqué contre le gabarit et la figure 19 montre le montage

supérieur appliqué contre le rebord occlusal inférieur.

Les figures 20 à 22 montrent la prothèse den-

taire que l'on peut faire osciller sur l'articulateur

afin de corriger l'équilibrage des dents.

La rampe 60 présente avantageusement des repères sur ses deux côtés et, lorsque l'on fait tourner la roue moletée à vis 61 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, le boîtier s'élève avec la lance indicatrice coulissante 38. Cet ensemble 54 à qouteaux et cette lance sont utilisés pour positionner le moulage du maxillaire en préparation de son montage sur l'articulateur. Le moulage monté est horizontal dans le plan transversal, de même que l'est un gabarit placé au-dessous du moulage, du fait de la conception de fabrication. Les couteaux 53 peuvent être réglables verticalement comme montré sur la figure 1, des repères de hauteur appropriés étant représentés et une marque de référence apparaissant sur une patte 57', des vis 57 permettant de maintenir en position les

couteaux élevés.

Les couteaux 53 sont convenablement reliés l'un à l'autre par un pontet 53' qui peut être commodément placé sur un côté ou sur l'autre des couteaux 53. De plus, les pattes verticales descendantes 57' se déplacent dans des gorges ou encoches convenables 57" et la tête de la vis 57 verrouille en position les couteaux 53 à une hauteur souhaitée.

Le fonctionnement de l'appareil selon l'inven-

tion sera à présent décrit.

A la première visite d'un patient, on procède à des prises d'empreintes préliminaires supérieure et inférieure et on établit la ligne inférieure de lèvre (LLL) du maxillaire à l'aide de la règle 66 de repli de crête (voir figures 2 et 3). Cette mesure s'effectue en millimètres comme sont gradués tous les repères ou toutes

les marques d'étalonnage de l'appareil.

Après la prise des empreintes préliminaires,

des moulages sont coulés et on réalise un plateau ou porte-

empreinte acrylique sur chacun d'eux. Le plateau mandibu-

laire reçoit un rebord occlusal en cire; le moulage du maxillaire et son plateau font l'objet d'une attention

particulière.

Une trace au crayon est réalisée sur la totalité du moulage du maxillaire, le long du pli muco-buccal y compris les tubérosités droite et gauche. Une autre trace doit être réalisée sur la totalité du sommet de la crête

sur le moulage.

Cette trace est orientée postérieurement et

rejoint le ligament ptérygo-maxillaire de chaque c6té.

La ligne du plan sagittal-médian est également tracée le long du palais du moulage, sur le moulage de la crête, antérieurement, et la trace est prolongée sur le "bord technique". On établit ainsi des points dans chacune des arcades par l'intersection des lignes tracées (appelés points d'identification postérieurs, PIP), et l'intersection

des lignes à la partie antérieure établit le point d'identi-

fication antérieur (PIA). On relie les deux points d'identi-

fication postérieurs par une légère coupe ou entaille réalisée dans le moulage, avantageusement au moyen d'une scie, le "bord technique" n'étant pas perturbé. Un manchon de montage préfabriqué en matière plastique est pousse sur la lance montrée sur la figure 1 (manchon 36 poussé sur la lance 38). Le manchon de montage élève le niveau de la surface supérieure de l'indicateur 38 de 2 ou 3 mm au-dessus du niveau du couteau 53 lorsque la rampe coulissante 64 est dans sa position de fermeture complète dans la rampe 60. Le traitement particulier du porte-empreinte maxillaire sera à présent décrit. Dans la zone du PIA, on pratique une ouverture dans le plateau ou porte-empreinte,

cette ouverture étant plus grande que le manchon de montage.

Toute matière recouvrant les PIP est retirée de la partie postérieure du plateau. On pousse un manchon préfabriqué 36 de montage sur la lance 38. On retourne sur lui-même l'ensemble àcouteaux de la figure 1, la plaque coulissante 64 étant totalement renfermée dans la rampe 60, de façon que les couteaux 53 s'engagent dans les entailles des arcades qui ont été réalisées précédemment à la scie dans le moulage du maxillaire. En déplaçant les couteaux vers la droite et vers la gauche et en faisant coulisser d'avant en arrière l'indicateur, on "guide" le manchon de montage afin de le centrer sur la ligne du plan sagittal-médian,

la pointe de la lance 38 étant placée au-dessus et légère-

ment en avant du point PIA (figure 4). Lorsque le manchon de montage est ainsi positionné, on le scelle sur le plateau

en fermant le trou du plateau à l'aide d'une matière acryli-

que, établissant une liaison chimique entre le manchon et le plateau. Le plateau acrylique façonné est retiré

du moulage, puis il est ébavuré et poli.

Un rebord occlusal de maxillaire est collé sur le plateau acrylique et ajusté de façon à avoir une largeur antérieure d'environ 5 mm et une largeur postérieure d'environ 8 mm, la distance comprise entre le trou de la lance ménagé dans la paroi antérieure du plateau et le bord inférieur ou rebord étant supérieure d'environ 2 mm à la distance souhaitée et mesurée sur le patient au moyen de la règle de crête-chevauchement. Le 'manchon de montage est alors enfilé sur la lance et la surface du gabarit est chauffée à la température de fusion de la cire. Le rebord occlusal est alors convenablement abaissé

sur l'appareil jusqu'à ce qu'il touche le gabarit chaud.

Le gabarit est maintenu horizontalement en reposant sur les têtes des goupilles de blocage. On fait exécuter un mouvement alternatif au rebord occlusal sur l'horizontale (le manchon étant enfilé sur l'indicateur coulissant afin de frotter dans les deux sens sur le rebord) en continuant de faire descendre le rebord par rotation de la roue 61 dans le sens des aiguilles d'une montre afin que la cire fondue soit éliminée jusqu'à ce que la ligne inférieure de la lèvre (LLL) antérieure du rebord occlusal se trouve

à la distance mesurée sur le patient. Le gabarit est évidem-

ment chauffé de la façon nécessaire par des moyens convena-

bles, par exemple, à l'aide d'un bec bunsen (non repré-

senté). Le plateau portant son rebord occlusal est retiré de l'appareil pour essai sur le patient. Le rebord occlusal

maxillaire en cire est taillé de façon à supporter parfaite-

ment la lèvre supérieure, et pour établir le bord coupant

des incisives centrales supérieures et pour établir l'incli-

naison antéro-postérieure de la pente du plan occlusal

pour suivre l'aile du tragus nasal du plan de l'oreille.

En variante, le gabarit peut comprendre une partie d'un circuit électrique de chauffage dans lequel des connecteurs convenables, tels que les têtes 59' (une seule représentée) des goupilles 59 de blocage ou des bornes de connexion placées dans le berceau, sont raccordés à une source de courant alternatif ou de courant continu pour amener le gabarit à la température de fusion de la cire. Ce montage est préféré, car il assure un chauffage

continu, tandis que le bec bunsen chauffe par intermit-

tence. Lors de la deuxième visite du patient, les deux plateaux maxillaire et mandibulaire doivent être prêts, le plateau mandibulaire étant réalisé de façon similaire, sauf que le rebord occlusal mandibulaire est

taillé en fonction du rebord maxillaire dans la bouche.

Les déterminations des bords sur le plateau sont réalisées et les empreintes finales sont également prises. On vérifie le parallélisme entre le rebord occlusal maxillaire et l'aile du tragus nasal du plan de l'oreille et on taille le rebord occlusal mandibulaire afin qu'il soit parallèle

au même plan. En outre, à ce moment, on établit la dimen-

sion verticale et la relation de centrage. La relation de centrage est enregistrée par mise en place des manchons

de blocage d'occlusion centrée dans les deux rebords maxil-

laire et mandibulaire, et par verrouillage de ces manchons sur les plateaux à l'aide d'une matière acrylique à prise rapide. Pour assurer le parallélisme des manchons une fois fixés, le disque de verrouillage ou le gabarit de verrouillage d'occlusion est utilisé alors que les broches sont engagées dans les manchons à travers le gabarit de verrouillage d'occlusion. Une empreinte des broches de verrouillage d'occlusion est prise alors que le patient est en disposition centrée, à l'aide de bandes de cuivre

convenablement remplies de toute matière de prise d'em-

preinte rigide, telle que du plâtre, une pâte siliconée ou autre composé analogue pour prise d'empreinte. Une fois que les broches de verrouillage d'occlusion sont retirées, on enlève les plateaux et les rebords de la

bouche et on libère le patient.

A l'aide de l'appareil, on peut à présent déterminer le gabarit à utiliser en fonction de l'occlusion souhaitée et, la plaque coulissante 64 et l'indicateur lancéolé 38 étant élevés à leur plus grande hauteur, on

enfile le manchon de montage du plateau porte-empreinte.

Le plateau est abaissé jusqu'à ce que son rebord occlusal repose sur le gabarit et on enregistre alors la valeur relevée sur les repères de la rampe. On réalise sur le 1-5 gabarit un tracé de l'arcade dentaire du patient à l'aide d'une matière à base d'hydroxyde de calcium diluée avec de l'eau. Puis on coffre l'empreinte et on place l'appareil dans un vibreur pendant que l'on procède à la coulée du moulage final. Puis ce moulage, le plateau et l'appareil

sont placés sur un articulateur.

Le bouton étalonné de réglage de l'appareil étant en "position zéro", la tablette peut se déplacer au maximum après que le moulage du maxillaire a été monté à l'aide de plâtre sur l'anneau supérieur 20 de montage,

sur l'élément supérieur 18. Le plâtre de montage est indi-

qué en PM sur les figures. Lorsque le montage du moulage du maxillaire est achevé, on ne peut ouvrir l'articulateur à moins que la lance soit d'abordretirée du manchon de montage; autrement, une détérioration par pliage pourrait se produire. Lorsque l'on fait pivoter l'élément supérieur

de l'articulateur afin de l'ouvrir, on peut retirer l'ensem-

ble de l'appareil de l'articulateur. La cire contenue est retirée du moulage supérieur et les rebords occlusaux (supérieur et inférieur) sont réassemblés dans la relation

centrée au moyen des verrous occlusaux. Le moulage supé-

rieur monté est également retire, avec l'anneau de montage, de l'articulateur et placé à l'envers sur un établi. Le

plateau inférieur dans lequel se trouve l'empreinte mandi-

bulaire est coffré. L'ensemble est ensuite placé dans un vibrateur pendant la coulée du moulage inférieur. Après que le moulage inférieur coulé a durci, l'ensemble est replacé à l'endroit sur l'articulateur et, apres que l'on a fait pivoter l'élément supérieur de l'articulateur pour l'écarter, on place une quantité de plâtre sur un anneau inférieur de montage. Puis l'élément supérieur étant ramené dans sa position horizontale, le moulage inférieur est ainsi monté sur l'embase de l'articulateur tout en restant relié au moulage supérieur en dispositioh centrée. Les verrous occlusaux doivent alors être retirés pour que l'articulateur puisse être ouvert. La cire moulée est retirée du moulage inférieur. Le moulage mandibulaire monté est retiré de l'articulateur et de l'embase, sans l'ensemble à couteaux, la tablette et le gabarit portant le tracé de l'arcade dentaire du patient étant remis en place sur l'articulateur. Le gabarit est incliné pour suivre le rebord occlusal maxillaire et cette inclinaison

du gabarit est portée par la vis à tête moletée, car l'en-

semble à couteaux a été retiré. Dans tous les cas o l'appa-

reil est utilisé et que le patient ne présente pas de difformités importantes de la tête et/ou de la face, ce plan est parallèle au dessus de l'établi et aux éléments

supérieur et inférieur de l'articulateur.

Les rebords occlusaux et les plateaux sont ensuite retirés des moulages et de nouveaux plateaux sont réalisés. Sur le plateau du maxillaire, on monte les dents supérieures contre le gabarit. Puis on retire l'appareil et on le remplace par le moulage mandibulaire monté et le plateau. Les dents inférieures sont mises en place

contre les dents supérieures.

La troisième et dernière visite du patient n'est pas réellement indispensable, à moins que le dentiste

ou technicien veuille confirmer toutes les étapes de la cons-

truction de la prothèse. Dans le cas o l'on souhaite modifier le plan de l'occlusion, l'appareil permet un mouvement de plus ou moins 4 mm sur la verticale. Ainsi, une rotation d'un repère au repère suivant du bouton de réglage fait varier de 1 mm le niveau de la tablette dans

la direction verticale.

Le moulage mandibulaire garni de cire est retiré de l'articulateur et remplacé par l'appareil qui

comprend l'ensemble à couteaux, mais non le gabarit, l'en-

semble à couteaux étant à la hauteur précédemment relevée

sur la rampe. Un excédent de cire est ajouté postérieure-

ment au montage maxillaire garni de cire afin que la cire repose sur le couteau. L'indicateur est ensuite avancé

de façon à traverser une petite quantité de cire se trou-

vant antérieurement et à former un trou dans la partie palatine de la cire du montage du maxillaire. Une fois le trou réalisé, l'indicateur est rétracté, l'articulateur

est ouvert et le moulage du maxillaire monté est retiré.

Les deux dentures artificielles peuvent à présent être

placées dans des cuvettes et continuer d'être traitées.

Après que les dentures ont été traitées, la denture supé-

rieure est de nouveau montée sur l'appareil à l'aide des gorges postérieures réalisées dans la matière acrylique pendant l'application de la cire, la partie avant étant

supportée par l'indicateur dans le trou. La denture artifi-

cielle étant ainsi orientée, toutes excavations de la denture peuvent être dégagées et un moulage peut être coulé et monté sur l'articulateur. Après que la denture supérieure a été ainsi montée sur l'articulateur, on retire l'ensemble à couteaux de l'appareil et on remet en place le gabarit sur l'appareil. On amène le gabarit en contact avec les dents. Les dents supérieures peuvent être meulées contre le gabarit à l'aide d'un fin papier articulé afin de corriger toute prématurité centrée. Cette denture peut ensuite être finie et polie avant d'être mise en place

dans la bouche du patient. A ce moment, la denture infé-

rieure, qui a déjà été polie, est également mise en place dans la bouche du patient et est rectifiée contre la denture supérieure afin de compléter et de corriger les prothèses

comme cela peut être nécessaire.

Ainsi qu'il est bien connu et classique, les rebords occlusaux ont pour fonction d'indiquer les points O les parties en relief des dents sont dans tous les plans, et ils servent éventuellement à maintenir les dents des montages supérieur et inférieur. Les dents qui sont fournies et achetées classiquement en jeux homogènes sont placées individuellement dans le rebord pour former une

denture artificielle partielle ou complète.

A l'aide de l'appareil selon l'invention, le nombre de visites du patient est réduit des cinq ou six visites actuellement nécessaires à environ trois visites au maximum. Deux visites sont même suffisantes car on peut se dispenser-, dans de nombreux cas, de la troisième qui est une visite d'essai et qui a simplement pour but

de confirmer la construction de la prothèse. Cette diminu-

tion de temps et de travail réduit le coût des dentures artificielles et contribue donc à diminuer le nombre des

erreurs de laboratoire. En fait, on peut employer du person-

nel de laboratoire moins expérimenté pour réaliser les moulages préliminaires ainsi que les derniers moulages

et pour effectuer les diverses autres opérations de labora-

toire telles que l'adaptation des plateaux acryliques supérieur et inférieur qui sont réalisés sur les moulages finals et la réalisation des rebords occlusaux en cire

et leur taille, hormis la taille du rebord occlusal mandi-

bulaire pour son adaptation au. rebord maxillaire, cette opération étant réalisée par le dentiste, dans la bouche

du patient.

Le dispositif selon l'invention, de même que l'appareil décrit dans le brevet précité, ne demandent pas

au dentiste d'utiliser un arc facial ni une analyse radio-

graphique céphalométrique. Ces études et procédés anté-

rieurs, utilisés pour le montage des moulages de maxillaire, ne sont pas précis ou exacts et sont la source de nombreuses erreurs. Avec l'instrument de précision de la présente invention, le risque d'erreurs est diminué, car il est

inutile de procéder à d'autres études ou analyses ou d'uti-

liser d'autres outils auxiliaires, hormis la règle à crête-

lèvre qui est utilisée pour mesurer la ligne inférieure de la lèvre (LLL). La règle peut, le cas échéant, être du type à jeter après usage ou avantageusement réalisée en métal convenable, par exemple en acier inoxydable,

pouvant être stérilisée pour des utilisations répétées.

Le ruban flexible situé à l'extrémité de la règle peut être avantageusement réalisé en une matière telle que

du cuivre ou autre.

Il convient également de noter que, bien qu'une lance de montage soit représentée comme étant utilisée dans l'appareil selon l'invention, on peut s'en dispenser attendu que les couteaux peuvent être élevés d'un degré ou d'une distance tenant compte des distances comprises entre les arcades et le bas du rebord occlusal. Cependant, pour faire monter les couteaux sur la distance nécessaire, on doit initialement mesurer ou déterminer la largeur de cet espace ou de cette distance, et ceci peut être aisément réalisé à l'aide de tous outils commodes tenus à la main, par exemple une règle, un abaisse-langue, etc. Cette opération évite d'avoir à monter le moulage à l'aide d'un manchon de montage. En élevant les couteaux a la hauteur souhaitée, on peut préparer le moulage nu encore plus rapidement et efficacement pour qu'il soit positionné

convenablement sur l'appareil.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Dispositif à utiliser pour la construction de prothèses dentaires, caractérisé en ce qu'il comporte une embase (40) conçue pour être placée sur un articulateur, une tablette (44) disposée sur l'embase et dont la hauteur peut être réglée, un gabarit amovible (56) destiné à être monté de façon à pouvoir pivoter sur un bèrceau (46) blacé sur la tablette, un ensemble (54) à couteaux comportant des couteaux espacés (53), et un ensemble à bottier et lance indicatrice (38) destiné à être élevé ou abaissé au moyen d'une rampe (64) et d'une vis associée (61) de réglage, l'ensemble (54) à couteaux étant fixé de manière amovible à l'embase et le bottier à lance étant guidé de façon à pouvoir être déplacé le long de la rampe à

l'aide de moyens filetés, dans une direction inclinée.

2. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que la tablette réglable est associée à un bouton gradué (42) et à des moyens à crémaillères (50) et pignons (30) permettant de' régler la hauteur de la

tablette.

3. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que la rampe comprend une piste destinée

à guider le mouvement du bottier et de la lance indicatrice.

4. Dispositif selon la revendication 3, carac-

térisé en ce que le bottier et la lance indicatrice sont portés par une plaque coulissante (64) placée dans le

chemin de la rampe.

5. Dispositif selon la revendication 4, carac-

térisé en ce que l'indicateur peut être positionné horizon-

talement de façon réglable entre les couteaux espacés (53).

6. Dispositif selon la revendication 4, carac-

térisé en ce que la rampe est portée par l'ensemble à couteaux.

7. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'ensemble à couteaux est monté de façon

amovible sur l'embase au moyen de goupilles (59) de ver-

rouillage.

8. Dispositif selon la revendication 1, carac- térisé en ce qu'il comporte un organe fileté à tête élargie (52) monté dans l'embase afin de fixer à cette dernière

l'ensemble à couteaux.

9. Dispositif selon la revendication 8, carac-

térisé en ce que l'organe fileté sert également à déter-

miner l'inclinaison du gabarit.

10. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que les couteaux peuvent être réglés en hau-

teur indépendamment de l'ensemble à couteaux monté sur

l'embase.

11. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'il est utilisé avec une règle (66) à recou-

vrement de crête comprenant une partie courte de mesure et une boucle flexible fixée à l'extrémité de cette partie et indiquant une position de repère zéro, la boucle flexible étant conçue pour être appliquée contre le sommet de crête du patient afin de mesurer la ligne inférieure de

la lèvre.

12. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'il comporte un manchon (36) destiné à l'indicateur du bottier à lance, ce manchon étant destiné à être incorporé dans le plateau dans lequel une empreinte peut être réalisée ou dans lequel un moulage peut être placé.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'épaisseur du manchon est telle qu'il s'élève légèrement au-dessus du moulage du maxillaire, à la partie antérieure, lorsque l'ensemble formé par le boîtier de lance moulé en matière acrylique et le plateau

est enfilé sur l'indicateur.

14. Dispositif selon la revendication 2, carac-

térisé en ce que le bouton gradué, qui fait monter ou descendre la tablette, est à verrouillage automatique afin de conserver une hauteur souhaitée, la face inférieure du bouton présentant, à cet effet, des trous espacés permet- tant au bouton de s'enclencher avec une goupille (86)

emmanchée à force dans l'embase.

15. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que chacun des couteaux comporte des moyens de réglage (37) permettant d'en régler verticalement

la hauteur.

16. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que le berceau est monté sur la tablette

de façon à permettre un réglage du gabarit dans une direc-

tion latérale.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le réglage est réalisé au moyen

d'ouvertures allongées ménagées dans la tablette et d'or-

ganes filetés fixés au berceau et pénétrant dans la tablet-

te.

18. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'il comporte un circuit électrique connecté au gabarit afin de le chauffer d'une façon continue jusqu'à

la température de fusion d'une cire.