FR2726998A1 - Articulateur dentaire arcon - non-arcon - Google Patents

Abstract

L'articulateur dentaire "arcon - non-arcon" comporte des condyles (9, 10) montés sur les branches verticales (5, 6) et logés chacun dans un boîtier condylien (22, 23) de forme aplatie, semi-circulaire, disposé horizontalement et inclinable vers l'avant, fendu latéralement en formant un rail (29) dans lequel coulisse le condyle. La face supérieure des boîtiers condyliens (22, 23) est percée d'une ouverture allongée (31) permettant à l'opérateur de contrôler à tout moment la position du condyle dans ledit rail. L'articulateur comporte aussi des moyens de réglage de l'écartement de la hauteur et de l'écartement des branches verticales (5, 6), de l'écartement des boîtiers condyliens (22, 23) et de la hauteur de la branche supérieure (16) associés à des index disposés sur les faces antérieures des différents éléments. Les branches inférieure (7) et supérieure (16) de l'articulateur servent de support à des porte-plaques (52, 53) amovibles qui coulissent dans le plan antéro-postérieur.

Description

La présente invention concerne un articulateur dentaire utilisable notamment lors de la réalisation de prothèses dentaires comme simulateur des mouvements des mâchoires.

Lors de la prescription de prothèses dentaires chez un patient, le dentiste effectue deux types d'opérations : d'une part, une série de mesures des données morphologiques des mâchoires du patient : notamment la pente condylienne et l'angle dit de Benett et d'autre part, des empreintes des mâchoires supérieures et inférieures destinées à la confection de moulages en plâtre servant de modèles. Ces modèles de mâchoires sont ensuite fixés respectivement sur les branches supérieure et inférieure de l'articulateur qui est destiné à reproduire les mouvements mandibulaires du patient. Le prothésiste et le dentiste utilisent cet appareil pour mettre au point la ou les prothèses dentaires à introduire sur ces mâchoires.

Les articulateurs sont formés de deux parties, inférieure et supérieure. De façon générale, la partie inférieure comporte une branche inférieure médiane sur laquelle est fixé le moulage de la mandibule, et deux branches montantes postérieures. La partie supérieure comporte la branche supérieure qui supporte le modèle de la mâchoire supérieure, cette branche supérieure étant solidaire d'un axe autour duquel pivotent les deux parties de l'articulateur, pour simuler l'ouverture et la fermeture des mâchoires du patient.

Les articulateurs actuels peuvent être classés en deux grandes catégories : les articulateurs "arcons" et les articulateurs "non-arcons".

Les articulateurs de type arcons reproduisent les dispositions morphologiques des mâchoires (articulation condylienne comme dans la nature), cest-à-dire que les condyles sont fixés sur les branches montantes de l'articulateur, pour reproduire les condyles du patient situés aux extrémités des parties postérieures montantes de la mandibule. Ces condyles se meuvent dans des logements latéraux de la partie supérieure de 1 'articulateur.

De tels articulateurs permettent, outre les mouvements d'ouverture et de fermeture des mâchoires, des mouvements de latéralité des mouvements de
Benett, ainsi que des mouvements de propulsion/rétrusion, indexés par la pente condylienne et correspondant à des frottements antéro-postérieurs des incisives inférieures contre les incisives supérieures.

Ces articulateurs présentent comme inconvénient majeur l'absence d'un contact permanent des condyles avec le haut de la face interne de leur logement, lors des différents mouvements : par exemple, il est fréquent que le condyle se déloge du sommet du boîtier condylien pendant le mouvement de latéralité, laissant alors la priorité à la prématurité dentaire. De même, si la pente des dents est forte, le condyle peut se décoller en quittant la face interne supérieure de son logement.

Les articulateurs du type "non-arcon' qui ne reproduisent pas l'articulation condylienne naturelle, obvient à cet inconvénient en possédant des condyles fixés à la partie supérieure de l'articulateur, ces condyles étant logés et se déplaçant dans le rail d'un boîtier condylien duquel ils ne peuvent généralement pas sortir. Ces boîtiers condyliens, solidaires des branches montantes de la partie inférieure de l'articulateur sont disposés verticalement, dans des plans antéropostérieurs de l'articulateur lorsque les angles de Benett sont à zéro.

Sur de nombreux modèles, il est impossible de déconnecter les deux branches inférieures de la partie supérieure de l'articulateur de type nonarcon, lorsque la boule du condyle est enfermée dans le rail du boitier condylien, ce qui pose des problèmes au prothésiste ou au dentiste pour travailler séparément sur une mâchoire ou sur l'autre.

Par ailleurs, on a aussi tenté de remédier aux problèmes de décollement du condyle en prévoyant des ressorts et des moyens d'encliquetage du condyle dans son logement pour les articulateurs arcons, ce qui provoque une usure des faces triturantes sur les dents des moulages en plâtre, cire, etc...

Ces deux solutions (articulateurs non arcons ou condyles de 1'articulateur arcon encliquetés) ne sont pas totalement satisfaisantes car l'enfermement quasi total du condyle ne permet plus à l'opérateur (prothésiste ou dentiste) de contrôler le mouvement du condyle, ni de se rendre compte de son mauvais positionnement éventuel lors de la simulation des mouvements mandibulaires.

En outre, très peu d'articulateurs connus permettent de reproduire les variations importantes de morphologie entre différents individus (largeur intercondylienne, hauteur des branches montantes) et surtout aucun n'est compatible avec tous les autres articulateurs.

Le but de la présente invention est de pallier l'ensemble de ces inconvénients en proposant un articulateur qui, tout en reproduisant l'articulation condylienne naturelle, permet de maintenir le condyle en permanence contre la face interne haute du boîtier condylien (comme dans la cavité glénoïde du patient) et de surveiller sa position lors des simulations des mouvements mandibulaires.

L'articulateur dentaire selon la présente invention est, comme les articulateurs du type arcon, formé d'une partie inférieure et d'une partie supérieure séparables - la partie inférieure comporte dans le plan antéro-postérieur médian, une branche inférieure horizontale sur laquelle est fixé le modèle de la mâchoire inférieure et une table incisive et dans le plan frontal, deux branches postérieures verticales, s'écartant de la branche inférieure médiane, à l'extrémité supérieure desquelles sont fixés les condyles, - la partie supérieure comporte, parallèlement à la branche inférieure, une branche supérieure médiane supportant le modèle de la mâchoire supérieure et une tige incisive et dans le plan frontal, un moyeu horizontal, perpendiculaire à la branche supérieure, muni à ses deux extrémités de logements pour les condyles, - les deux condyles étant montés en vis-à-vis perpendiculairement aux faces internes des branches verticales selon l'axe du moyeu, et il est caractérisé en ce que le logement de chaque condyle est un boîtier condylien de forme aplatie, semi-circulaire, disposé horizontalement et inclinable vers l'avant, fendu latéralement en formant un rail dans lequel coulisse le condyle, et en ce que chaque boîtier condylien est percé, dans sa face supérieure, d'une ouverture allongée permettant de visualiser la position du condyle dans ledit rail.

L'articulateur est par conséquent d'un type nouveau "arcon - nonarcon". "Arcon" par la position des condyles, fixés sur la partie inférieure, 'non-arcon" par le logement du condyle en forme d'un boîtier comportant un rail de guidage. Ces boîtiers condyliens diffèrent de ceux de l'art antérieur notamment par leur position : ils sont horizontaux, inclinables de O à 60 vers l'avant, pour reproduire avec précision la pente condylienne du patient, et par le fait qu'ils sont percés, sur leur face supérieure, d'une ouverture allongée permettant de surveiller à tout moment la position du condyle dans le rail intérieur du boîtier.

Par conséquent, lors des manipulations de l'artîculateur, l'opérateur a toujours sous les yeux, grâce à cette fente 'å ciel ouvert", la boule condylienne et peut vérifier à tout moment sa position et/ou son déplacement dans le rail qui, par construction, lui interdit tout autre mouvement que ceux que le condyle est sensé reproduire lors de ses trajets physiologiques et naturels. Ce condyle est maintenu plaqué contre la face supérieure et interne du boîtier condylien, comme le serait le condyle dans la cavité glénoïde du patient.

En outre, chaque rail est avantageusement muni, par exemple dans sa partie postérieure, d'un curseur de déplacement antéro-postérieur du condyle, associé à des graduations disposées le long de l'ouverture supérieure du boîtier condylien.

Ledit curseur peut être actionné par une molette extérieure au boîtier.

Un tel dispositif permet d'ajuster la position de chaque condyle individuellement et avec une grande précision, en prenant en compte les dissemblances éventuelles des deux condyles.

L'articulateur dentaire selon la présente invention peut également tenir compte des variations parfois importantes de morphologie entre différents patients, au niveau de leur écartement inter-condylien.

A cet effet, la partie inférieure de l'articulateur dentaire peut présenter, de manière avantageuse, la forme approximative d'un U dans le plan frontal, et comporter des moyens de réglage de la hauteur et de l'écartement des branches verticales ; de même, la partie supérieure peut être munie de moyens de réglage de l'écartement des boîtiers condyliens (déplacement dans le plan frontal).

De plus, la branche supérieure peut comporter des moyens de réglage de sa hauteur, d'une part sur sa face postérieure et d'autre part dans sa partie antérieure afin de maintenir sa position horizontale, sans modification du plan de référence. Outre la possibilité de placer des modèles de différentes épaisseurs, ce réglage vertical permet une adaptation aux côtes de construction des autres appareils du marché.

De manière préférée, tous les moyens de réglage sont associés à des index de mesure des déplacements des éléments (branches inférieure et supérieure, condyles, boîtier condylien, tige incisive et tube de tige,...) les uns par rapport aux autres, les dits index étant disposés sur les faces antérieures de ces éléments de façon à être visibles de l'opérateur. Ainsi, l'opérateur placé face à l'articulateur dentaire peut, d'un seul coup d'oeil, connaître les valeurs de tous les paramètres sans tourner ou déplacer ce dernier.

Grâce à l'ensemble de ces moyens de réglage, l'articulateur dentaire selon l'invention présente l'avantage de s'adapter avec une grande précision aux caractéristiques morphologiques des mâchoires de chaque patient, notamment par l'ajustement aux dimensions du crâne du patient par l'intermédiaire du réglage de la largeur de l'espace intercondylien. Par ailleurs, le réglage vertical des branches montantes possibles au dixième de millimètre permet d'apporter des solutions précises lors de l'élaboration de gouttières dans les traitements de troubles de l'occlusion, des problèmes d'A.T.M. (Articulation Temporo-Mandibulaire) et du système neuro-musculaire.

Les branches inférieure et supérieure des articulateurs sont destinées à supporter les plaques sur lesquelles sont fixés les moulages des mâchoires. Les branches de l'articulateur dentaire selon la présente invention servent chacune de support à un porte-plaque amovible et comportent chacune un moyen de coulissement antéro-postérieur de ce porteplaque.

L'avantage est ici d'une part de pouvoir monter sur les branches de l'artîculateur des porte-plaques adaptés à tout type d'appareil et, par le biais du coulissement antéro-postérieur, de pouvoir ainsi s'intégrer aux dimensions de constructions de nombreux types d'articulateurs dentaires.

A cet effet, le moyen de coulissement peut être une fente longitudinale de section par exemple carrée, rectangulaire, arrondie, trapézoïdale, en queue d'aronde, etc... dans laquelle coulissent les moyens de fixation et de serrage du porte-plaque sur ladite branche, ou de tout autre type permettant le déplacement antéro-postérieur de ce porte-plaque sur ladite branche.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, illustrant, à titre d'exemple non limitatif, comment l'invention peut être réalisée et dans lesquels la figure 1 présente une vue générale de trois quart de l'artîculateur
dentaire selon la présente invention, la figure 2 est une vue de dos de la partie postérieure de
1 'articulateur dentaire, la figure 3 présente différentes vues du boîtier condylien gauche : a) vue
de face, b) vue de profil gauche, c) vue de dessus, la figure 4 est une vue de dessus de la branche inférieure de 1 'articulateur.

Comme illustré par la figure 1, l'articulateur dentaire selon la présente invention comporte une partie inférieure (1) et une partie supérieure (2).

La partie inférieure (1) présente, dans le plan frontal, dans sa partie postérieure (3), la forme d'un U légèrement aplati, constitué de deux branches verticales postérieures (5, 6) et solidaire dans sa partie antéro-postérieure médiane de la branche inférieure (7) horizontale, sur laquelle sera fixé le moulage (non représenté sur les schémas) de la mandibule. L'extrémité antérieure (4) de cette branche médiane (7) est recouverte d'une table incisive (8), de forme circulaire dans cet exemple.

Sur les faces internes des extrémités supérieures des branches verticales (5, 6) sont fixés les condyles (9, 10), constitués chacun d'une sphère (11, 12) montée sur un axe (13, 14). Ces deux condyles (9, 10), montés en vis-à-vis, déterminent l'axe condylien (15).

La partie supérieure (2) de l'articulateur dentaire présente, parallèlement à la branche inférieure médiane (7) une branche supérieure médiane (16), horizontale, destinée à recevoir, sur sa face inférieure, le modèle de la mâchoire supérieure (non représenté).

Cette branche supérieure (16) supporte également, dans sa partie antérieure un porte-tube (17) constitué d'une pièce fendue suivant le plan sagittal médian enserrant grâce à une vis (18) le tube de la tige incisive (19) lui-même entourant et retenant le haut de la tige incisive (20) qui s'appuie sur la table incisive (8).

La partie supérieure (2) comporte également, dans le plan frontal postérieur, un moyeu (21) horizontal, situé dans l'axe condylien (15), et perpendiculaire à la branche supérieure (16).

Ledit moyeu (21) est muni à ses deux extrémités latérales de deux boîtiers condyliens (22, 23) servant de logement aux deux condyles (9, 10).

Dans l'exemple présenté sur les figures 1 à 4, chaque boîtier (22, 23) est de forme semi-circulaire et présente deux faces plates parallèles.

Dans sa position de base (dite position "zéro'), il est horizontal.

Il est cependant inclinable vers l'avant d'un angle de O à 60 par rapport à l'horizontale afin de reproduire la pente condylienne, la valeur de ladite pente étant lue sur un cylindre gradué (24, 25) de O à 60 pivotant autour de l'axe condylien (15) en même temps que le boîtier (22, 23).

La partie supérieure (2) de l'articulateur dentaire selon l'invention est également munie dans sa face supérieure d'une contre tige (26) de maintien de l'articulateur en position ouverte et de deux tiges obliques montantes (27, 28) situées dans sa section postérieure et servant de pieds arrière de stabilisation de cette partie de l'articulateur en cas de retournement de l'appareil sur un plan de travail.

L'articulation de la partie supérieure (2) sur la partie inférieure (1) s'effectue au niveau des boîtiers condyliens (22, 23). Deux des caractéristiques de la présente invention sont la position du boîtier (décrite ci-dessus) et sa configuration intérieure.

En effet, le boîtier condylien gauche (23), illustré en détail dans les trois schémas de la figure 3, est fendu latéralement en formant un rail (29) dans lequel circule librement l'axe (13) du condyle (9).

Ledit rail est plat, sauf dans la zone cylindrique (30) où circule la sphère condylienne (11) (Cf. vue a) de la figure 3). (Les boîtiers condyliens droit (24) et gauche (23) étant symétriquement identiques, il est ici suffisant de n'en décrire qu'un seul).

A la verticale de cette zone (30), le boîtier (23) est percé, dans sa face supérieure, d'une ouverture allongée (31) permettant de visualiser la position de la sphère condylienne (11).

En outre, le rail (29) est muni dans la zone (30, 31) de coulissement de la sphère condylienne (11), d'un curseur (32) de déplacement antéropostérieur du condyle (9). Ledit curseur (32) est activé par une molette (33) extérieure au boîtier (23) et son déplacement est repéré par des graduations (34) disposées le long de l'ouverture supérieure (31) du boîtier (23).

Les autres moyens de réglage de différents paramètres de l'articulateur dentaire selon l'invention sont présentés sur les figures 1 et 2.

La partie inférieure (1) comporte, dans le plan frontal, deux pièces orthogonales (35, 36) pouvant d'une part coulisser latéralement par rapport à la base (37), à droite et/ou à gauche et d'autre part, permettre le coulissement vertical des branches montantes (5, 6) par rapport à celle-ci.

L'écartement des branches verticales (5, 6) correspond à la distance inter-condylienne et au déplacement latéral immédiat. La mesure de la variation de cet écartement est lue sur deux index horizontaux (38, 39) situés sur la ligne de jonction antérieure des pièces orthogonales (35, 36) avec la base (37).

De même, deux doubles graduations (40, 41) du type vernier permettent de noter le déplacement en hauteur des branches montantes (5, 6) avec une précision du dixième de millimètre dans les dix premiers millimètres.

Sur la partie supérieure (2) de l'articulateur, le réglage de la branche supérieure (16) s'effectue à l'avant par les déplacements verticaux du tube de tige (19) et de la tige incisive (20) repérés respectivement par les graduations supérieure (42) et inférieure (43), et à l'arrière, par le coulissement vertical d'une glissière (44). Cette glissière (44) est formée d'une pièce mâle (44a), visible sur les figures 1 et 2, solidaire de la branche supérieure (16) par les vis (45)? et d'une partie femelle (44b) faisant partie du moyeu (21)? représentée sur la figure 2, assemblées par une vis (47). Le coulissement de ces deux pièces est lu sur un index (46) et bloqué par une vis d'arrêt (47).

A l'arrière de l'articulateur dentaire (figure 2) sont également visibles les boutons de réglage de l'angle de Benett (48, 49) et des boutons de réglage (60, 61) de l'inclinaison des boîtiers condyliens (22, 23) selon la pente condylienne. Sont visibles également les boutons de blocage en centrée (50, 51).

Les branches médianes inférieure (7) et supérieure (16) de l'articulateur dentaire servent de support à des porte-plaques (52, 53).

Ces porte-plaques sont le lien entre les moulages des mâchoires supérieure et inférieure (non représentés) et l'articulateur. Ils sont munis de vis de serrage (54) qui coulissent dans la fente longitudinale (55) médiane (voir figure 4) de chaque branche.

Une telle fente (55) permet un déplacement antéro-postérieur de chaque porte-plaque (52, 53) individuellement et de façon très avantageuse, de pouvoir adapter tous les porte-plaques de la présente invention sur 1 'articulateur dentaire.

En conséquence, cet articulateur dentaire de type arcon - non-arcon, permet dans un premier temps à l'opérateur de voir la position du condyle à tout moment dans son logement, sans manipulation de l'articulateur.

Outre les réglages conventionnels (pente condylienne, angle de
Benett, déplacement latéral immédiat), une ouverture totale à 180e de l'articulateur est possible, bien que cet articulateur "arcon" soit muni de boîtiers "non-arcons".

De plus, il autorise le réglage millimétrique des paramètres suivants - la largeur de l'espace inter-condylien et l'écartement des boîtiers
condyliens, - le réglage vertical individuel ou symétrique des condyles par les
branches latérales montantes, - le réglage vertical de la branche supérieure avec ou sans modification du
plan de référence, - et le réglage antéro-postérieur médian individuel des modèles maxillaire
et mandibulaire.

L'association des réglages conventionnels et de ces nouveaux réglages font de cet articulateur un appareil totalement adaptable, c'est-à-dire non seulement entièrement programmable aux valeurs exactes d'un patient, mais aussi et surtout de nombreux articulateurs déjà existants.

C'est en quelque sorte un articulateur dit "universel".

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Articulateur dentaire destiné notamment à la simulation des mouvements mandibulaires lors de la réalisation des prothèses dentaires, formé d'une partie inférieure (1) et d'une partie supérieure (2) séparables - la partie inférieure (1) comporte dans le plan antéro-postérieur médian, une branche inférieure horizontale (7) sur laquelle est fixé le modèle de la mâchoire inférieure et une table incisive (8) et dans le plan frontal, deux branches postérieures verticales (5, 6), s'écartant de la branche inférieure médiane (7), à l'extrémité supérieure desquelles sont fixés les condyles (9, 10), - la partie supérieure (2) comporte, parallèlement à la branche inférieure (7), une branche supérieure médiane (16) supportant le modèle de la mâchoire supérieure et une tige incisive (20) et dans le plan frontal, un moyeu horizontal (21), perpendiculaire à la branche supérieure (16), muni à ses deux extrémités de logements pour les condyles (9, 10), - les deux condyles (9, 10) étant montés en vis-à-vis perpendiculairement aux faces internes des branches verticales (5, 6) selon l'axe du moyeu (21), caractérisé en ce que le logement de chaque condyle (9, 10) est un boitier condylien (22, 23) de forme aplatie, semi-circulaire, disposé horizontalement et inclinable vers l'avant, fendu latéralement en formant un rail (29) dans lequel coulisse le condyle, et en ce que chaque boîtier condylien (22, 23) est percé, dans sa face supérieure, d'une ouverture allongée (31) permettant de visualiser la position du condyle dans ledit rai1(29).

2) Articulateur dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque rail (29) est muni d'un curseur (32) de déplacement antéropostérieur du condyle associé à des graduations disposées le long de l'ouverture supérieure (31) du boîtier condylien.

3) Articulateur dentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que la partie inférieure (1) comporte, dans le plan frontal, des moyens de réglage de la hauteur et de l'écartement des branches verticales (5, 6)

4) Articulateur dentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le moyeu (21) de la partie supérieure (2) comporte des moyens de réglage de l'écartement des boîtiers condyliens (22, 23).

5) Articulateur dentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la branche supérieure (16) comporte des moyens de réglage de sa hauteur d'une part sur sa partie postérieure, et d'autre part dans sa partie antérieure.

6) Articulateur dentaire selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que tous les moyens de réglage sont associés à des index (38, 39, 40, 42, 43) de mesure des déplacements des éléments les uns par rapport aux autres, lesdits index étant disposés sur les faces antérieures de ces éléments de façon à être visibles de l'opérateur.

7) Articulateur dentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les branches inférieure (7) et supérieure (16) servent chacune de support à un porte-plaque (52, 53) amovible.

8) Articulateur dentaire selon la revendication 7 caractérisé en ce que les branches inférieure (7) et supérieure (16) comportent chacune un moyen de coulissement antéro-postérieur dudit porte-plaque (52, 53).

9) Articulateur dentaire selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen de coulissement est une fente longitudinale (55) selon l'axe médian de la branche dans laquelle coulissent les moyens de fixation et de serrage du porte-plaque (52, 53) sur ladite branche (7, 16).