FR2884541A1 - Cintre pour coffrages - Google Patents

Abstract

Cintre pour coffrage comprenant une structure de base et une structure de parois latérales formant chacun des côtés des étages respectifs du cintre, pour atteindre la hauteur requise, et une structure de fermeture supérieure. Chaque côté desdits étages comprend un module entier (10) avec une configuration en forme de triangle rectangle, où la branche verticale des modules correspond à chacun des deux sommets diagonalement opposés du cintre, tandis que les deux autres sommets semblables correspondent à la confluence de l'hypoténuse et de la branche horizontale des modules.

Description

écrou permettant de niveler l'ensemble du cintre à sa base, de sorte que

toute la structure de cintre s'appuiera sur les pattes à l'aide des écrous.

En partant de cette prémisse, le cintre se caractérise par le fait qu'il comprend des modules triangulaires de forme rectangulaire dont l'une des branches est disposée en direction horizontale, tandis que l'autre est disposée en direction verticale alignée avec chacune des quatre pattes.

Chacun des étages ou hauteurs du cintre comprend en principe quatre modules triangulaires disposés parallèlement deux à deux, de sorte qu'une paire de ces derniers est disposée avec la branche horizontale dans une position inférieure, tandis que les branches horizontales des deux autres modules seront disposées dans une position supérieure.

Au début du montage de la structure, l'on a disposé deux barres latérales parallèles et une troisième barre diagonale qui associent les pattes par paire.

Pour ce faire, les barres latérales possèdent à leurs extrémités des portions tubulaires qui s'emboîteront dans les entretoises desdites pattes, portions tubulaires qui reposeront sur les écrous de réglage. À leur tour, les portions tubulaires de la barre diagonale s'accoupleront de façon coaxiale autour d'une partie supérieure des portions tubulaires des barres latérales.

Une autre particularité consiste dans le fait qu'à la confluence de l'hypoténuse avec la branche horizontale de chaque module triangulaire il existe une petite équerre dont la branche libre comporte un orifice percé de part en part, grâce à laquelle à l'aide de la structure tubulaire des branches verticales des modules, il est possible d'effectuer le montage et l'armature du cintre.

Une fois que l'on a placé les deux barres parallèles en associant les pattes par paire, ainsi que la barre diagonale, dans une phase ultérieure, on placera deux modules triangulaires sur des plans verticaux avec leur branche horizontale positionnée à la zone inférieure en faisant coïncider l'orifice percé de part en part avec l'entretoise respective des pattes, tandis que l'on fera coïncider la branche verticale du module triangulaire avec l'entretoise semblable, celle-ci étant située à l'intérieur de cette branche verticale à structure tubulaire.

Les branches horizontales de ces deux modules seront disposées sur les faces du cintre où ne se trouvent pas les deux barres parallèles latérales accouplées au début de montage.

À une phase ultérieure, on placera deux autres modules en position inversée, c'est-à-dire avec leurs branches horizontales disposées dans une position supérieure et sur le même plan que les barres parallèles initiales.

Dans ce cas, les branches verticales tubulaires s'encastreront également dans les entretoises respectives des pattes dans une position diagonalement opposée, tandis que les orifices percés de part en part des équerres s'encastreront dans des portions terminales des branches verticales des autres modules semblables placés à la phase précédente. Ces portions terminales sont délimitées par un anneau où reposent et font butée lesdites équerres.

Avant de procéder à la pose du second étage du cintre, faudra d'abord encastrer aisément dans les quatre tronçons ou extrémités libres du premier étage des chevilles guides immobilisées auxdites branches verticales à l'aide de goujons, chevilles qui dépasseront au-dessus du plan horizontal délimité par les extrémités libres de tels modules du premier étage.

Les portions saillantes desdites chevilles guides auront pour fonction de faciliter le montage du deuxième étage, ce qui permettra l'encastrement des nouveaux modules par leurs branches verticales et leurs équerres respectives.

De la sorte, une fois placées les quatre chevilles guides, l'on procédera à la pose du second étage, essentiellement de la même manière que le premier, de sorte que la première paire de modules parallèles du nouvel étage sera placé avec ses branches horizontales en position inférieure et en correspondance avec les plans verticaux qui contiennent les deux modules initiaux du premier étage, les équerres des derniers modules placés au premier étage coïncidant de la sorte à un même noeud avec les équerres des nouveaux modules placés, ceux-ci s'encastrant dans les chevilles guides respectives.

À la phase suivante, on placera l'autre paire de modules en couvrant les deux plans libres du second étage avec ses branches horizontales en position supérieure. Les équerres de ces modules seront encastrées dans les -ortions terminales ses-ecties des branches verticales appartenant aux deux 35)dules ux étage, Une fois terminé le deuxième étage, si l'on a besoin de placer un troisième étage ou plus, on procédera de la même manière qu'avec le deuxième et le premier, de sorte que lorsqu'on a monté le ou les étages nécessaires, au dernier d'entre eux, on placera une barre diagonale avec les s portions tubulaires extrêmes et deux barres latérales qui, en plus des portions tubulaires extrêmes, possèdent des extensions tubulaires de diamètre inférieur dans la même direction que lesdites portions pour faciliter l'encastrement et l'introduction à l'intérieur des branches verticales des quatre modules du dernier étage, la barre diagonale étant fixée à l'aide desdites extensions qui sont introduites à l'intérieur des portions tubulaires de ladite barre diagonale, la structure du cintre étant assurée de façon stable.

Enfin, sur les quatre sommets supérieurs du cintre, on placera quatre têtes conventionnelles afin de pouvoir fixer le coffrage à l'aide de supports longitudinaux et d'autres éléments nécessaires connus.

Le cintre décrit présente une structure robuste et stable facile à monter avec un nombre d'éléments réduit en comparaison avec les cintres conventionnels où l'on relève la répétition des modules.

De plus, il convient de souligner que les assemblages entre les différents éléments se font toujours dans les directions des quatre branches 20 verticales des différents modules qui coïncident avec les directions des entretoises filetées des quatre pattes.

Il faut également souligner que l'on n'a pas besoin de cales, ni d'autres éléments associés à ces dernières pour pouvoir armer la structure, de sorte que sur les cintres conventionnels, des assemblages se produisent dans des directions différentes des directions des barres verticales des différents étages.

Quand on a besoin d'une grande hauteur de cintre, on peut intercaler parfaitement des barres latérales et une barre diagonale sans que le module de construction du cintre de l'invention ne soit affecté.

Pour mieux comprendre ce mémoire descriptif, on fait référence à des figures jointes ci-après, sur lesquelles on a représenté, à titre illustratif et non limitatif, l'objet de l'invention.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

Figure 1.- Elle montre une vue en perspective du cintre pour coffrages, objet de l'invention.

Figure 2.- Elle montre une vue en perspective du début du montage du 5 cintre.

Figures 3 à 6.- Elles montrent différentes phases du montage du cintre de l'invention.

Figure 7.- Elle montre une vue frontale d'un module entier grâce auquel on construit la plupart du cintre.

DESCRIPTION DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRENTIELLE

Si l'on tient compte de la numérotation adoptée sur les figures, le cintre pour coffrages est constitué à partir de quatre pattes 1 qui possèdent une base d'appui 2 et une entretoise ou tige filetée 3 où s'accouple un écrou de réglage 4 afin de pouvoir niveler la structure du cintre.

Les pattes 1 sont espacées entre elles formant une configuration plane quadrangulaire, tout en étant associées par paire à l'aide de deux barres latérales 5 parallèles entre elles et une barre diagonale 6.

Pour ce faire, les deux barres latérales 5 possèdent des portions extrêmes tubulaires 7 perpendiculaires à la direction desdites barres pour être encastrées dans les entretoises verticales 3 des pattes 1; à leur tour, les bords inférieurs desdites portions tubulaires 7 s'encastrent dans des abaissements concentriques 8 des écrous de réglage 4 et prennent appui sur ces derniers.

La barre diagonale 6 possède d'autres portions extrêmes tubulaires 9 de plus grand diamètre qui s'encastrent de façon coaxiale dans une partie supérieure des portions tubulaires 7 des deux barres latérales 5.

Le cintre comporte des modules principaux 10 et 10' à l'aide desquels on monte la plupart de sa structure.

Chacune de ces modules comprend une configuration de triangle rectangle formé par trois barres tubulaires: une branche verticale, une autre horizontale et une branche inclinée correspondant à l'hypoténuse. Dans une zone de convergence de la branche horizontale et de la branche inclinée, il existe une équerre 11 soudée dont la branche libre possède un orifice percé de part en part 12.

Pour poursuivre le montage, on disposera deux de ces modules 10 sur des plans verticaux parallèles en correspondance avec les deux faces du cintre ne comportant pas les barres latérales initiales 5, tandis que la branche horizontale desdits modules 10 sera disposée en bas.

s L'accouplement de ces deux modules initiaux 10 se fait en faisant coïncider l'intérieur des branches verticales avec deux des entretoises 3 des pattes 1, diagonalement opposées en correspondance avec les portions tubulaires de la barre diagonale 6, tandis que les orifices percés de part en part 12 des équerres 11 s'encastreront en correspondance avec les deux autres entretoises 3 diagonalement opposées.

Les branches verticales dépassent à leurs extrémités par rapport aux branches horizontale et inclinée, tandis que la branche horizontale dépasse par une extrémité par rapport à l'hypoténuse pour être assemblée à l'équerre 11 par une de ses branches.

Pour poursuivre le montage, on placera deux autres modules 10' en position inversée avec leurs branches horizontales disposées dans une position supérieure sur le même plan que les barres latérales initiales 5 en couvrant les deux autres plans libres de ce premier étage du cintre.

Dans ce cas, les branches verticales à structure tubulaire seront également encastrées dans les entretoises libres 3 des deux autres pattes 1, tandis que les orifices percés de part en part 12 des équerres 11 s'encastreront dans des portions terminales 13 des branches verticales des deux autres modules semblables 10 placés à la phase précédente, portions terminales 13 délimitées par un anneau 14 sur lequel reposeront lesdites équerres 11.

Le premier étage du cintre est placé et monté de cette manière simple et efficace.

Pour procéder à la pose du second étage, il faudra d'abord placer aux quatre angles correspondant aux tronçons extrêmes libres des branches verticales des quatre modules du premier étage, des chevilles guides 15 immobilisées à l'aide de goujons 16 qui sont introduits par des orifices étroits mis face à face.

Les portions saillantes des chevilles guides 15 permettent le montage du second étage qui sera effectué de fe -s - prsiquement semblr celui du ier étage, sorte que dan as, les bran rticales s'encastreront dans les portions saillantes des chevilles guide 15 au lieu de le faire dans les entretoises.

À ce second étage et aux étages supérieurs, les modules 10 avec la branche horizontale placée en bas seront toujours disposés dans la même s position et sur les mêmes faces parallèles. Il se produira également la même chose avec les deux autres modules semblables situés en position inversée 10' dont les branches horizontales disposées en haut seront situées sur les deux autres faces parallèles du cintre.

Quand on monte le second étage et les étages supérieurs, les deux io équerres 11 du dernier étage monté qui se trouvent dans le prolongement des deux branches horizontales placées en bas, coïncideront avec le même noeud que les équerres 11 de l'étage inférieur situées dans le prolongement des deux branches horizontales des deux modules inversés 10'. De cette manière, les équerres 11 de l'étage supérieur s'encastreront dans les chevilles guides 15 diagonalement opposées en prenant appui sur les équerres de l'étage immédiatement inférieur.

Une fois atteinte la hauteur de cintre souhaitée, on placera sur les angles libres du dernier étage une barre diagonale 6' et deux barres latérales 5', ces dernières possédant, en plus des portions tubulaires extrêmes 7' et 9', des extensions tubulaires 17 dirigées vers le bas en prolongement des portions tubulaires 7' qui sont introduites à l'intérieur des branches verticales des quatre modules 10, 10' du dernier étage, la nouvelle barre diagonale 6' étant immobilisée au moyen desdites extensions 17 qui sont également introduites dans les portions tubulaires extrêmes 9' de la barre diagonale 6'.

Évidemment, ces deux dernières barres latérales 5' seront situées entre les deux faces opposées du cintre où les branches horizontales des modules 10 de ce dernier étage sont situées en bas.

Une fois terminé le montage du cintre, on placera sur ses quatre angles verticaux supérieurs quatre têtes conventionnelles 18 afin de pouvoir fixer le 30 coffrage à l'aide de supports longitudinaux 19 et d'autres éléments nécessaires connus, Ces têtes 18 comprennent un corps fileté 20 où s'accouple un écrou 21 pour ajuster sa hauteur avec précision. On assemble ce corps fileté 20 en bas à une portion inférieure 22 qui est introduite dans les vides des quatre angles 2884541 8 du cintre et à des pièces supérieures en forme de U 23 comme éléments d'appui des supports longitudinaux 19 cités précédemment.

Bien que normalement le cintre soit de forme quadrangulaire, il pourrait également être de forme rectangulaire. Dans ce cas, les modules seraient de deux dimensions différentes en tenant compte de la longueur des côtés de cette configuration rectangulaire.

Claims (6)

REVENDICATIONS L- Cintre pour coffrages, comprenant: - une structure de base déterminée par quatre pattes comportant des plaques d'assise et des entretoises respectives où s'accouplent des écrous de nivelage, lesdites pattes étant associées par paire à l'aide de deux barres latérales initiales et une barre diagonale, - une structure de parois latérales formant chacun des côtés des étages respectifs du cintre, io - une structure de fermeture supérieure du dernier étage, caractérisé par le fait que la structure de chacune des parois latérales des étages du cintre comprend un seul module entier avec une configuration en forme de triangle rectangle, dont la branche verticale, par un de ses tronçons extrêmes, s'encastre de façon coaxiale dans chacune des entretoises (3) des pattes (1) ou autres éléments mâle alignés avec lesdites entretoises, tandis que l'extrémité finale de la branche horizontale des modules, au niveau de sa convergence avec l'hypoténuse, comprend un orifice percé de part en part pour être encastré dans des entretoises ou d'autres éléments mâles semblables.
1. 2.- Cintre pour coffrages selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les modules de chaque étage du cintre sont disposés par paire sur des plans parallèles verticaux, une paire d'entre eux (10) avec la branche horizontale disposée en position inférieure et leurs branches verticales à des points diagonalement opposés, tout en étant disposés sur les deux plans où ne se trouvent pas les barres latérales initiales (5) ; tandis que l'autre paire de modules (10') est disposée en position inversée avec sa branche horizontale en position supérieure, en couvrant les deux autres faces ou parois latérales de l'étage respectif, également avec leurs branches verticales diagonalement opposées.

   1- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'orifice percé de part en part des modules en position inversée (10') s'encastre dans un élément mâle déterminé par une portion terminale (13) des branches verticales des autres modules semblables (10), cette portion terminale étant délimitée par un anneau (14).
2. 4.- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les éléments mâles consistent en des chevilles guide (15) qui s'encastrent et sont fixées par une partie inférieure dans les tronçons extrêmes supérieurs des branches verticales des modules à l'aide d'un goujon (16).
3. 5.- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'à la confluence de l'hypoténuse et de la branche horizontale des modules il existe un petit corps d'équerre (11) dont la branche horizontale comprend l'orifice percé de part en part (12) pour être encastré dans l'élément mâle respectif.
4. 6.- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'au plan d'assemblage de deux étages consécutifs du cintre, on crée deux noeuds diagonalement opposés, à chacun desquels se rejoignent deux orifices percés de part en part (12), un qui s'encastre dans la portion terminale (13) d'un module de l'étage inférieur et l'autre orifice qui s'encastre dans une cheville guide (15).
5. 7.- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les barres latérales initiales (5) comportent des portions tubulaires extrêmes (7) pour être encastrées dans des paires d'entretoises (3) des pattes (1), portions qui sont perpendiculaires à la direction des barres proprement dites, dont les bords s'encastrent dans un abaissement concentrique (8) des écrous de réglage (4), tandis que la barre diagonale (6) comporte d'autres portions tubulaires extrêmes (9) de plus grand diamètre qui s'encastrent de façon coaxiale dans une partie supérieure des portions tubulaires (7) des barres latérales (5).
6. 8.- Cintre pour coffrages selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la structure de fermeture supérieure comprend deux barres latérales (5') qui possèdent des portions extrêmes tubulaires (7'), de l'un des bords desquelles démarrent des extensions également tubulaires de diamètre inférieur (17) qui sont introduites à l'intérieur des branches verticales des modules (10, 10') et également dans les orifices percés de part en part des deux modules inversés en des points diagonalement opposés, ladite fermeture comportant de plus une barre diagonale (6') avec les portions tubulaires extrêmes (ni) où sont introduites les deux extensions bulaire - des barres latérale