FR2856889A1 - Piege a lacet de patte a deux brins. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif consistant à maintenir prisonnier un animal par un lacet de patte.Il est constitué d'un lacet à deux brins formant un noeud coulant qui s'élève et se resserre instantanément sur la patte de l'animal, lorsque celui-ci appuie sur une palette, grâce à deux ressorts en épingle à effet antagoniste (fig.4).La tension continue sur les deux brins du lacet permet de maintenir l'animal prisonnier en évitant les blessures et peut autoriser sa libération spontannée à une distance sécurisante en sectionnant, avec un coupe-boulon, l'un des brins du lacet sous tension.

Description

La présente invention concerne un dispositif

permettant de maintenir prisonnier un animal par une patte par l'intermédiaire d'un lacet.

Les lacets utilisés actuellement dans ce type de 5 piège, comportent tous un dispositif anti-retour qui empêche la libération spontanée de l'animal.

Pour libérer un animal prisonnier non désiré (animal domestique, animal non piégeable de par la réglementation), il convient de l'immobiliser afin de libérer manuellement la patte prise par le lacet. Cette immobilisation s'avère délicate et parfois dangereuse pour le piégeur dans le cas de certains animaux sauvages (chats harets, chats forestiers, blaireaux, chevreuils... ).

Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet, selon une caractéristique principale, un lacet à deux brins formant un noeud coulant (voir fig. 1). Un mécanisme particulier à deux ressorts permet d'exercer deux tractions opposées sur les brins du lacet ayant pour effet de resserrer celui-ci sur la patte de l'animal (voir fig.4). Les deux coulissants en forme de demi-lune forment alors une bague autour de la patte de l'animal, bague qui reste fermée grâce aux tractions opposées exercées sur les deux brins du lacet par les ressorts (voir fig.2).

Il suffit de sectionner l'un quelconque de ces deux brins pour permettre à l'animal non désiré de se libérer spontanément (les coulissants ne possédant pas de dispositif anti-retour). Cette opération peut s'effectuer à l'aide d'un coupe-boulon ou tout autre outil permettant de se maintenir à une distance sécurisante de l'animal.

Les dessins annexes illustrent le mécanisme propre au dispositif selon des modes particuliers de réalisation: - la figure 3 représente le piège tendu - la figure 4 représente le piège détendu. 35 Descriptif du mécanisme: En référence au dessin de la figure 3, le dispositif comporte deux ressorts en épingle (a) solidaires du chassis (b) en (1) pour l'une de leurs branches. Ces ressorts sont maintenus sous tension par l'intermédiaire de la pièce (c), elle-même maintenue par la palette de déclenchement (d).

En référence à la figure 1 et la figure 3, le lacet (e) est solidaire du chassis par ses deux extrémités en (2). Chacun des brins passe respectivement à l'intérieur de la boucle {g) des ressorts et par dessus la boucle (g) dans la pièce (h) voir détail fig.3.

La pièce (h) a pour effet de maintenir le lacet ouvért.

La pièce (i) est une sécurité qui empêche tout déclenchement du piège et facilite son armement.

Fonctionnement du dispositif.

En référence aux figures 3 et 4, lorsque l'animal appuie avec sa patte sur la palette (d), il libère la pièce (c) qui elle-même libère simultanément les deux ressorts (a). En se libérant, les ressorts ont pour double effet de soulever et de serrer le lacet autour de la patte de l'animal (figure 4).

Les dimensions en adéquation des ressorts et du lacet permettent de maintenir celui-ci en tension continue après la prise de la patte.

Le dispositif de l'invention peut se décliner en différentes dimensions et puissances en fonction de l'animal recherché.

La puissance des ressorts détermine la traction exercée sur les deux brins du lacet pour maintenir la bague autour de la patte, cependant elle devra être limitée pour permettre à un individu moyen de tendre les ressorts facilement à la main.

Pour exemple non limitatif, une ouverture du lacet de 16 cm de diamètre demande des ressorts de 16 cm de longueur et permet une prise de la patte à 12 cm minimum au-dessus du niveau de la palette, convenant tout à fait pour le piégeage des renards; pour les mustélidés, il conviendra de réduire d'un tiers les dimensions données à titre d'exemple ci-dessus.

Les coulissants sur les brins du lacet peuvent être réalisés par un anneau en forme de demi-lune afin d'épouser au mieux la patte de l'animal sans provoquer de blessure; à chaque espèce d'animal piégée, il conviendra d'adapter la forme et la dimension de cette pièce.

Contrairement à beaucoup de systèmes existants, dans le dispositif de l'invention, c'est le piège qui se charge lui-même d'élever et de resserrer instantanément le lacet autour de la patte de l'animal, celuici intervenant uniquement pour déclencher le piège par la palette.

Les ressorts du piège, constamment sous tension, servent d'amortisseurs et évitent à l'animal de se blesser lorsqu'il essaie de se dégager.

Le dispositif selon l'invention permet une libération d'un animal non désiré à une distance sécurisante pour le piégeur grâce à un coupe-boulon ou tout autre outil similaire.

Claims (3)

Revendications

1) Dispositif pour maintenir un animal prisonnier par une patte grâce à un lacet, caractérisé par le fait que ce lacet est constitué de deux brins coulissant dans deux bagues (fig.l et fig.2).

2) Dispositif selon la revendication 1) caractérisé par le fait que le lacet s'élève et se resserre sur la patte de l'animal par l'intermédiaire de deux ressorts en épingle (a) aux actions antagonistes (fig.4).

3) Dispositif selon les revendications 1) et 2) selon 10 lequel le lacet reste sous tension après le déclenchement du piège afin de maintenir la patte de l'animal dans celui-ci (fig.4).