FR2825939A1 - Scie a metaux a bicadre orientable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour le sciage manuel des métaux, caractérisé en ce qu'il comprend deux cadres mono-axiaux (1, 2), ledit premier cadre (1) assurant la tension de la lame (32) et ledit deuxième cadre (2) comprenant un mécanisme de transmission (4, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 24, 25) apte à transmettre des mouvements avant et arrière pour commander des moyens de blocage et de déblocage (ABC, C'B'A', 26, 27) de la position desdits deux cadres, de façon à orienter indépendamment lesdits deux cadres (1, 2) l'un par rapport à l'autre.

Description

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SCIE A METAUX A BICADRE ORIENTABLE
La présente invention concerne un dispositif destiné au sciage manuel en toutes positions, des métaux, et par extension des divers matériaux pouvant être travaillés avec une lame de scie à métaux.

Le sciage manuel des métaux est traditionnellement effectué avec une scie mono-cadre, ce qui engendre plusieurs inconvénients : - lors du sciage droit, le cadre se trouve dans le champ de vision de l'opérateur, - lors du sciage incliné, l'outil est déséquilibré et la rupture de la lame est à envisager, - lorsque la lame doit être inclinée, sa détension est obligatoire, d'où une manipulation laborieuse et une perte de temps.

De plus, le choix d'angles de la lame est restreint de 450 en 450 au mieux.

L'outil à lame selon l'invention permet de remédier à ces divers inconvénients.

Il comporte en effet, selon une première caractéristique deux cadres mono-axiaux pouvant s'orienter chacun indépendamment sur une large plage angulaire, qui peut par exemple être égale à 1350 avec possibilité de blocage en position de préférence tous les 22030'.

Il est toutefois clair que les valeurs d'une part, de la plage angulaire sur laquelle peuvent s'orienter indépendamment chacun des deux cadres et, d'autre part, de l'angle de blocage en position n'ont aucun caractère restrictif de la portée de la présente invention et peuvent être modifiées sans remettre

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aucunement en cause les caractéristiques essentielles de la présente invention.

Ainsi, la manipulation alternative des cadres permet la rotation complète de la lame, avec également possibilité de blocage de préférence tous les 22030'.

L'intérêt de l'invention réside dans le fait que ces diverses opérations s'effectuent lame tendue.

De plus, la position des cadres à 1800 l'un par rapport à l'autre permet un sciage de long à l'infini et sans interruption pour des pièces d'une envergure inférieure à une certaine distance déterminée par la largeur des deux cadres. Dans l'exemple de réalisation donné plus loin dans la description, cette distance est prise égale à 195mm.

Une poignée surélevée et orientable permet une préhension optimale de l'avant de l'outil quel que soit l'angle de coupe mis en oeuvre.

Un système de tension quart de tour permet de façon sûre et rapide une tension optimale de la lame. Enfin, un autre système semi-automatique permet un guidage et une fixation de la lame de manière très efficace et également très rapide.

L'invention concerne donc un outil à lame pour le sciage manuel des métaux, caractérisé en ce qu'il comprend deux cadres mono-axiaux, ledit premier cadre assurant la tension de la lame et ledit deuxième cadre comprenant un mécanisme de transmission apte à transmettre des mouvements avant et arrière pour commander des moyens de blocage et de déblocage de la position desdits deux cadres, de façon à orienter indépendamment lesdits deux cadres l'un par rapport à l'autre et par rapport à la lame.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple

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particulier de réalisation en référence aux figures annexées, données à titre d'exemple non limitatif, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue de profil de l'outil selon la présente invention sans capotage ; la figure 2 est une vue selon l'axe F de la figure 1 et représente l'outil en ouverture ; la figure 3 est une vue de profil de l'outil avec coupe partielle du capotage du cadre ; - la figure 4 est une vue éclatée à une échelle supérieure du détail a de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue éclatée à une échelle supérieure du détail c de la figure 3 ; - la figure 6 est une vue éclatée à une échelle supérieure du détail d de la figure 3 ; - la figure 7 est une vue éclatée à une échelle supérieure du détail b de la figure 1 ; - la figure 8 est une vue éclatée à une échelle du détail e de la figure 3.

En référence aux figures 1 à 3, l'outil comporte un premier cadre 1 et un second cadre 2, tous deux articulés à l'avant et à l'arrière de l'outil sur un axe 11.

A l'arrière de l'outil, l'axe est serti dans une poignée 12 et traverse successivement : - le cadre 1, - un barillet, composé des pièces A, B et C, sur lequel il est claveté, - le cadre 2 et - un préhenseur de lame 14, sur lequel il est fixé.

A l'avant de l'outil l'axe 11 est également fixé sur un préhenseur de lame du même type que le préhenseur de lame 14 situé à l'avant de l'outil et traverse successivement : - le cadre 2,

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- un barillet semblable au premier barillet ABC mais inversé, composé des pièces C', B'et A'et sur lequel il est claveté, - le cadre 1, - une poignée surélevée et orientable 5 munie d'un cliquet que commande un bouton poussoir 9, et - un mécanisme propre à la tension de la lame composé des pièces 7 et 10 qui seront décrites plus précisément plus loin dans la description.

Le cadre 1 est prévu pour être rigide, il est réalisé de préférence dans un matériau métallique et sa forme et ses dimensions sont semblables à celles d'un cadre d'une scie à métaux classique mono-cadre de l'art antérieur. Selon un mode de réalisation particulier, le cadre 1 peut être obtenu par forgeage.

Une oreille 6, de préférence en acier trempé, est rapportée, soit par vissage, ou soudage à chacune des ses extrémités, voir la figure 2.

Selon un autre mode de réalisation, le cadre 1 peut être obtenu par moulage, auquel cas une pastille en acier trempé est rapportée sur la face interne de chacune de ses oreilles.

La fonction du cadre 1 est d'assurer la tension de la lame 32.

Quant au cadre 2, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, il est obtenu en une seule opération de moulage par injection.

Il peut être en métal léger (tel que l'alpax) ou en matériaux composites ayant une bonne rigidité et une bonne durabilité (tel que l'ABS, qui est un polymère

d'acrylonitrile de butadiène et de styrène).

De section en U , le cadre 2 abrite un mécanisme de transmission, décrit plus loin, apte à transmettre des mouvements avant et arrière pour commander des moyens de blocage et de déblocage de la

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position des cadres 1 et 2. Ces moyens de blocage et de déblocage de la position des cadres, qui sont décrits plus loin, permettent d'orienter indépendamment les deux cadres 1 et 2 l'un par rapport à l'autre. Le cadre 2 abrite également deux masselottes 33, moulées en un métal dense, par exemple du plomb, qui sont rapportées clipées.

Le rôle de ces masselottes 33 est d'obtenir un poids équivalent entre les cadres 1 et 2 de façon à ce que l'outil soit parfaitement équilibré.

Les masselottes sont dotées de plusieurs bossages destinés à guider le mécanisme de transmission.

Enfin, le cadre 2 reçoit un capotage 3 rapporté par vissage et/ou clipage comme le montre la figure 2.

La section finale du cadre 2 est identique à celle du cadre 1.

Le mécanisme de transmission abrité au sein du cadre 2 est composé de plusieurs éléments de transmission respectivement 15,16, 17, 18,21, 24,25 et d'une roue dentée 20.

La barre de transmission 15 est rectiligne. Elle est de plus surmontée d'un curseur 4, monobloc, seul élément excroissant du mécanisme de transmission et permettant sa manipulation manuelle.

Le curseur 4 est de plus prévu pour coopérer avec un ressort 31, lequel permet d'opposer une force de rappel antagoniste au déplacement du curseur 4.

Les coudes de transmission 16 et 17, de par leur courbure, permettent la transmission des mouvements imprimés par l'intermédiaire de la manipulation du curseur 4 dans les rayons du cadre 2.

La barre de transmission 18, solidaire du coude 17, possède sur son champ intérieur une crémaillère. A l'avant du mécanisme de transmission, le coude de transmission 16 est relié à la barre de transmission 21

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par l'intermédiaire de la roue dentée 20, axée sur le cadre 2. Le coude de transmission 16 ainsi que la barre 21 sont tous deux pourvus de crémaillères en opposition. Ainsi, la roue dentée 20 permet d'inverser les mouvements entre les deux éléments 16 et 21 du mécanisme de transmission.

Les éléments de transmission 24 et 25, respectivement fixés aux barres de transmission 21 et 18 forment des dents et sont articulés perpendiculairement par rapport au mouvement des autres éléments du mécanisme de transmission précédemment cités. Ils seront décrits plus en détail en référence à la figure 5.

Enfin, des articulations 19 sont prévues pour relier la barre de transmission 15 aux coudes 16 et 17 respectivement, ainsi que le coude 17 à la barre 18.

Les barillets ABC et C'B'A'respectivement placés à l'avant et à l'arrière de l'outil entre les cadres 1 et 2 sont semblables mais montés en opposition. Leurs fonctions sont d'assurer le blocage ou le déblocage en position du cadre 1 ainsi que d'assurer un cliquetage tous les 22030', dans l'exemple présenté ici, lors de l'inclinaison de ce dernier. Ils sont actionnés de façon synchrone par un mouvement arrière du mécanisme de transmission décrit précédemment qui est contenu dans le cadre 2.

L'inclinaison du cadre 2, son blocage ou son déblocage en position ainsi que le cliquetage émis tous les 22 30'lors de cette inclinaison, sont assurés par l'intermédiaire de deux mécanismes à cliquet 26 et 27. Les mécanismes 26 et 27, situés à l'intérieur du cadre 2, respectivement à l'arrière et à l'avant de l'outil, sont tangentiels respectivement aux barillets C'B'A'et ABC. Ils sont actionnés de façon synchrone par le mécanisme de transmission dans un mouvement avant de ce

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dernier imprimé par une action adéquate sur le curseur 4.

Faisons maintenant référence à la figure 4 qui représente une vue éclatée à une échelle supérieure du détail a de la figure 1.

Le détail a représente le barillet arrière de l'outil. Il est constitué de trois pièces cylindriques de même diamètre extérieur respectivement A, B, et C.

Les pièces A et C sont en acier dur, ou tout autre matériau équivalent possédant de grandes qualités de dureté. Quant à la pièce centrale B du barillet, elle est de préférence réalisée en ABS.

La pièce A reçoit la pièce centrale B sur un épaulement 5a dont elle est pourvue, ainsi que la pièce C, partiellement, par un lamage (non représenté) dans cette dernière.

L'axe 11 de la figure 1, représenté partiellement à la figure 4, traverse successivement les trois pièces A, B et C formant le barillet sur lequel il est claveté. En effet, l'axe 11 possède une clavette 19a sur une portion de sa longueur prévue pour coopérer avec une première rainure 14a de la pièce A et une seconde rainure 18a de la pièce C, solidarisant ainsi ces différents éléments entre-eux.

Enfin, l'assemblage de ces trois pièces A, B et C est assuré par deux vis à têtes fraisées 15a traversant d'une part, la pièce C par l'intermédiaire des trous 13a et, d'autre part, la pièce B par l'intermédiaire des trous oblongs lia.

Néanmoins, cet assemblage doit être réalisé avec un jeux suffisant pour que la pièce centrale B demeure libre de rotation.

Au moins un trou lamé, et de préférence deux diamètralement opposés sur la surface arrière de la

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pièce cylindrique A, permettent d'inclure un empilage particulier formant cliquet composé : - d'une bille en acier la, - d'un pion épaulé en acier dur 2a, et - d'un ressort à compression 3a.

Ces empilages sont maintenus dans la pièce A par un sertissage périphérique des trous lamés. Ce sertissage réalisé, les ressorts 3a qui sont alors comprimés à demi permettent de maintenir les billes la en dépassement de la face arrière de la pièce A d'un tiers de leur diamètre et les pions 2a en affleurement de la face avant de la pièce A au niveau des trous 16a.

La face arrière de la pièce A du barillet coopère avec les oreilles 6, représentées partiellement, dont est pourvu le cadre 1. Pour ce faire, seize empreintes hémisphériques 7a sont creusée dans les oreilles 6 du premier cadre 1. Les billes la sont alors logées dans deux des seize empreintes 7a, définissant ainsi la position et l'orientation du premier cadre 1.

En effet, dans cette configuration, les billes la sont coincées dans leur logement respectif 7a par les pions 2a. Lesquels pions 2a sont également bloqués à leur autre extrémité par la surface arrière de la pièce B. De façon avantageuse, dans le cas où la pièce B est réalisée en ABS, des inserts métalliques 17a sont prévus sur la surface de celle-ci de façon à venir renforcer l'opposition aux pions 2a affleurant à la face avant de la pièce A.

Ainsi, dans cette première configuration du barillet, aucun degré de liberté n'est autorisé à l'empilage constitué de la bille la, du pion 2a et du ressort 3a.

La pièce C est pourvue sur sa périphérie de seize encoches hémicylindriques équidistantes 12a dont

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l'intérêt sera vu plus loin dans la description en référence à la figure 6.

La pièce B est également pourvue sur sa périphérie de seize encoches équidistantes 8a (de type queue d'aronde) permettant à la dent 25 de la figure 1 de l'entraîner en rotation avant lorsqu'un mouvement arrière est imprimé au mécanisme de transmission par l'intermédiaire du curseur 4.

La limite de cette rotation est obtenue lorsque les trous oblongs lia arrivent en butée des vis 15a.

Dans cette deuxième position particulière de la

pièce B où les trous oblongs lia viennent en butée des vis 15a, des trous 10a traversant la pièce B font face aux trous 16a de la pièce A et donc aux pions 2a qui affleurent à la surface de la pièce cylindrique A par l'intermédiaire de ces trous 16a. Les pions 2a gagnent alors un degré de liberté selon l'axe XX.

Comme déjà précisé plus haut dans la description, les deux barillets ABC et C'B'A'sont actionnés de façon complètement synchrone. Ainsi, la pièce cylindrique B'du barillet C'B'A'situé à l'avant de l'outil se trouve dans la même position particulière décrite ci-dessus que la pièce B. Dans cette nouvelle configuration des barillets où la pièce B est entraînée en rotation avant, le cadre 1 de l'outil peut alors être incliné.

En effet, en manipulant manuellement le cadre 1 pour l'orienter, les billes la logées dans deux des seize empreintes hémisphériques 7a des oreilles 6 du cadre 1 sont refoulées, poussant les pions 2a, lesquels peuvent traverser la pièce B à travers les trous 10a faisant alors face aux trous 16a de la pièce A dans cette configuration particulière du barillet. Ce faisant, les pions 2a compriment les ressorts 3a.

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Tous les 22 30', dans notre exemple, les billes cliquettent au passage de chaque empreinte 7a. Tout le temps où le barillet est dans la configuration permettant l'orientation du cadre 1, c'est-à-dire la configuration où la pièce B est entraînée en rotation avant, un pion 4a, serti dans la pièce cylindrique A du barillet et traversant un logement 20a de la pièce B, permet de comprimer un ressort de rappel 9a situé dans le logement 20a.

Ainsi, quand la position souhaitée du cadre 1 est obtenue, en relachant le curseur 4, le ressort de rappel 9a situé dans le logement 20a de la pièce B rappelle automatiquement la pièce B en arrière, plaçant de nouveau les pions 2a face aux deux inserts métalliques 17a de la pièce B. On retrouve alors la première configuration du barillet et le cadre 1 est bloqué dans sa nouvelle position.

La figure 5 illustre le détail c de la figure 3 et représente donc à une échelle plus grande l'extrémité du mécanisme de transmission, à savoir les éléments 24 et 25 respectivement du mécanisme de transmission, visibles aux figures 1 et 3. Ainsi, chacun des éléments 24 et 25 du mécanisme de transmission de l'outil est constitué plus précisément comme suit : une dent 2c, plaçant sa pointe 7c dans l'une des seize encoches de la pièce B (respectivement B') du barillet ABC (respectivement C'B'A'), permet d'entraîner celle-ci en rotation avant. La dent 2c est fixée articulée vers le haut par un axe 4c sur un prisme 1c, lequel est pourvu d'une crémaillère 6c sur son champ intérieur. Un ressort linéaire 3c clipé sur le prisme 1c en 5c tend à rappeler la dent 2c vers le bas, maintenant celle-ci plaquée à la pièce B (respectivement B'). Il est à noter que la dent 2c

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possède un ergot 8c, lequel assure que le retour arrière de la dent 2c demeure tributaire de celui de la pièce cylindrique B (respectivement B').

La figure 6 illustre le détail d de la figure 3 et représente donc à une échelle supérieure l'élément 27 (respectivement l'élément 26) déjà décrit en référence aux figures 1 et 3 et dont le rôle est de permettre l'inclinaison, le blocage ou le déblocage en position du cadre 2 de l'outil par suite d'un mouvement avant du mécanisme de transmission initié par l'action correspondante sur le curseur 4.

Le détail d représente donc le mécanisme arrière 27 de l'outil capable de libérer ou bloquer le cadre 2.

La crémaillère 6c du détail précédant en référence à la figure 5 permet d'entraîner en rotation un pignon 4d, de préférence en ABS, serti sur un axe en acier dur 12d, à la suite d'un mouvement avant du mécanisme de transmission initié par une action adéquate sur le curseur 4.

L'axe 12d, possédant un méplat 5d, est logé dans un trou 6d réalisé dans un prisme en acier dur Id. Ce prisme, coiffé d'un capotage en acier 2d, est maintenu par deux piges 13d ainsi que par une vis 3d coopérant avec un trou borgne taraudé 14d prévu sur le dessus du prisme. Cet assemblage est réalisé avec un jeu suffisant pour que l'axe 12d demeure libre de rotation.

Un trou lamé 7d débouchant perpendiculairement dans le trou 6d permet d'inclure un empilage composé de - d'une bille en acier dur 11d, - d'un pion en acier dur 10d et - d'un ressort à compression 8d.

Un sertissage périphérique du trou 7d empêche la bille lld de ressortir. Le ressort 8d, comprimé à demi, maintient la bille 11d en dépassement du trou 7d d'un tiers de son diamètre, et le pion 10d en affleurement

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du trou 6d. Le prisme Id est situé pour mémoire tangentiel à la troisième pièce C du barillet ABC (respectivement à la troisième pièce C'du barillet C'B'A'). La bille 11d est alors engagée et bloquée dans l'une des seize encoches hémicylindriques et équidistantes 12a de la pièce C prévues avantageusement pour coopérer avec le cliquet du mécanisme 27, définissant ainsi la position du cadre 2.

Cependant, dans un mouvement avant du mécanisme de transmission, la crémaillère 6c du détail de l'élément 24 (ou 25) du mécanisme de transmission en référence à la figure 5, imprime un mouvement de rotation au pignon 4d, plaçant alors le méplat 5d de

l'axe 12d face au trou 7d. La bille lld peut alors s'escamoter de l'encoche 12a où elle était maintenue, permettant ainsi au cadre 2 de s'incliner. A chaque encoche 12a de la pièce C, la bille 11d cliquette marquant de 22030'en 22030'le passage. La position souhaitée du cadre 2 étant obtenue, la relâche du curseur 4 permet au ressort 31 de la figure 1 de rappeler en arrière les pièces du mécanismes de transmission déplacées précédemment et le cadre 2 est à nouveau bloqué. En effet, pendant cette manipulation, la crémaillère 6c entraîne à nouveau en rotation le pignon 4d, mais dans l'autre sens, et ainsi le méplat 5d de l'axe 12d ne se trouve plus en face du trou 7d.

Le pion 10d ne dispose plus alors d'aucun degré de liberté et par conséquent, il est impossible à la bille lld de s'escamoter de l'encoche 12a de la pièce C où elle se trouve. Le cadre 2 est donc bloqué à la position choisie.

Les barillets assurent donc de façon automatique le maintient d'un cadre par rapport à la lame lorsque le second est manipulé et réciproquement.

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La figure 7 illustre le détail b de la figure 1 et représente donc le préhenseur de lame avant de l'outil à une échelle supérieure.

Le préhenseur de lame est fixé par une vis 6b sur l'axe 11 non représenté sur cette figure. Le corps 14b du préhenseur peut être en ABS ou en métal léger. Il possède une fente 8b dont l'entrée rayonnée 7b permet d'introduire facilement une lame de scie. Un levier métallique 1b, logé dans une encoche 4b peut être animé d'un mouvement de bascule autour de son axe de maintient 5b. Un ressort 3b interposé entre le talon du levier Ib et le fond d'un trou borgne (non représenté) réalisé dans le fond de l'encoche 4b, tend à relever le levier 1b. La partie fourchue du levier Ib permet de maintenir un ergot en acier dur 2b par une gorge usinée dans ce dernier. Cet ergot traverse partiellement le corps 14b du préhenseur ainsi que totalement l'axe 1.

Ainsi, une lame de scie peut être introduite dans le préhenseur tandis que le levier 1b est maintenu soulevé du pouce par sa partie 9b débordante du corps 14b. Le ressort 3b rapellant le levier lb, l'ergot 2b traverse alors un trou de la lame de scie introduite dans la fente 8b et celle-ci est fixée.

Un préhenseur de lame similaire, mais opposé, équipe l'arrière de l'outil.

La figure 8 montre le détail e de la figure 3 et représente donc plus précisément la poignée surélevée et orientable 5 de la figure 3 servant au maintient avant de l'outil, ainsi que le système de tension de lame constitué des éléments 7 et 10 de la figure 3. Ces divers éléments sont placés sur l'axe en acier 11 déjà représenté aux figures 1 à 3 et possédant à son extrémité un arrêt type boule de suif 21e.

La poignée 5 (représentée tronquée) est de préférence en ABS. Un lamage 9e lui permet de recevoir

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une pièce 22e en acier dur, clavetée sur l'axe 11 par l'intermédiaire d'une rainure 17e. La pièce 22e possède sur sa périphérie seize encoches hémicylindriques et équidistantes 8e. Un trou lamé 15e prévu au sein de la poignée 5 reçoit un cliquet composé de : - d'une bille 3e, - d'un pion épaulé 2e, et - d'un ressort à compression le.

Un autre trou lamé 16e, perpendiculaire au premier trou 15e de la poignée 5 reçoit un mécanisme libérateur composé d'un ressort 4e ainsi que d'un bouton poussoir épaulé Se, arrêté en translation par une vis 6e. Ce bouton possède un méplat 7e lui permettant, lorsqu'il se trouve face au trou 15e, de libérer le cliquet. Une pression sur le bouton Se permet donc d'incliner la poignée 5 et un cliquetage tous les 22030'oriente le choix de la position désirée sur 3600. A la relâche du bouton Se, le clavetage de la poignée 5 sur la pièce 22e est instantanée. La poignée permet donc d'assurer une bonne préhension de l'outil quelle que soit l'incidence de la lame.

Le système de tension de lame est également représenté à la figure 8. Il est composé de deux pièces 7 et 10, de préférence réalisées en ABS.

Les pièces 7 et 10 sont positionnées entre la poignée 5 et la butée 21e, type boule de suif, élément terminal de l'axe 11.

La pièce 7 est en fait une poignée qui peut être animée d'une rotation d'un quart de tour gauche ou droit, et est limitée dans cette rotation par deux pions 12e vissés sur la poignée 5. La poignée 7 prend appui sur la poignée 5 par l'intermédiaire de sa face 19e. Elle est de plus dotée de deux doigts rayonnés 18e sur sa face opposée qui sont prévus pour coopérer avec la face bielleptique 20e de la pièce 10.

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En effet, lorsque la poignée 7 est animée d'un mouvement de rotation d'un quart de tour vers la droite, elle permet de pousser la pièce 10 par l'intermédiaire des deux doigts rayonnés 18e qui frictionnent sur la face bielltptique 20e de la pièce 10. La pièce 10 pousse alors également la boule de suif 21e, engendrant par là-même la traction de l'axe 11. De par cette action, le cadre 1 subit un fléchissement limité à l'obtention du parfait parallélisme des oreilles 6 du cadre 1, tendant ainsi la lame à une valeur de 100 Kilogrammes. Il est à noter que le parfait parallélisme des oreilles 6 du cadre 1 est la condition sine qua non du bon fonctionnement des mécanismes propres à incliner les cadres 1 et 2.

Enfin, deux billes lle serties dans la poignée 5 et possédant un ressort de poussée 10e à l'arrière, empêchent la poignée 7 de tourner sur la pièce 14e lorsque la poignée 5 entre en rotation vers la gauche.

L'outil selon l'invention est particulièrement destiné au sciage manuel en toutes positions des métaux et matériaux pouvant être travaillés avec une lame de scie.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1-Outil à lame pour le sciage manuel des métaux, caractérisé en ce qu'il comprend deux cadres monoaxiaux (1, 2), ledit premier cadre (1) assurant la tension de la lame (32) et ledit deuxième cadre (2) comprenant un mécanisme de transmission (4,15, 16,17, 18,20, 21,24, 25) apte à transmettre des mouvements avant et arrière pour commander des moyens de blocage et de déblocage (ABC, C'B'A', 26,27) de la position desdits deux cadres, de façon à orienter indépendamment lesdits deux cadres (1, 2) l'un par rapport à l'autre.

2-Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage et de déblocage de la position des deux cadres (1, 2) comprennent une paire de barillets (ABC, C'B'A') fonctionnant en synchronisme et placée en opposition entre les cadres (1, 2), respectivement à l'avant et à l'arrière de l'outil, chacun desdits barillets étant constitué de trois pièces cylindriques (A, B, C et C', BI, A'), dont seule la pièce centrale (B, B') demeure libre en rotation, la première pièce (A, A') étant pourvue d'au moins un cliquet (la, 2a, 3a) qui coopère avec une pluralité d'empreintes hémisphériques (7a) creusées dans des oreilles (6) du premier cadre pour bloquer ledit premier cadre en position lorsque la pièce centrale (B, B') est dans une première position, et qui est libéré desdites empreintes (7a) permettant le déblocage dudit premier cadre (1) lorsque la pièce centrale (B, B') est dans une deuxième position.

3-Outil selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce centrale (B, B') de chacun des barillets (ABC, C'B'A') est dotée d'une pluralité d'encoches équidistantes (8a) permettant à une dent (25,24) située à chacune des extrémités du mécanisme de transmission de l'entraîner en rotation avant

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lorsqu'un mouvement prédéfini est imprimé audit mécanisme de transmission, définissant ainsi la deuxième position de ladite pièce centrale (B, B') des barillets qui autorise l'orientation du premier cadre (1).

4-Outil selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le cliquet dont est pourvu la première pièce (A, AI) de chacun des barillets est constitué d'une bille (la), d'un pion épaulé (2a) et d'un ressort à compression (3a).

5-Outil selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les oreilles (6) du premier cadre (1) comprennent seize empreintes hémisphériques (7a) permettant un cliquetage tous les 22 30'lors de l'orientation du premier cadre (1) relativement au second (2).

6-Outil selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens de blocage et de déblocage de la position des deux cadres (1, 2) comprennent en plus pour le blocage et le déblocage du deuxième cadre (2), respectivement à l'avant et à l'arrière de l'outil, un mécanisme à cliquet (27,26) situé à l'intérieur du deuxième cadre (2) de façon tangentielle à la troisième pièce cylindrique (C, C') de chacun des barillets (ABC, C'B'A'), ladite troisième pièce (C, CI) étant pourvue d'une pluralité d'encoches hémicylindriques et équidistantes (12a) coopérant avec le cliquet (lld, 10d, 8d) dudit mécanisme à cliquet (27,26) pour définir une position de blocage dudit deuxième cadre (2).

7-Outil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le cliquet dont est pourvu la troisième pièce (C, C') de chacun des barillets est constitué d'une bille (lld), d'un pion (lord) et d'un ressort à compression (8d).

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8-Outil selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que les deux mécanismes à cliquet (27,26), situés respectivement à l'avant et à l'arrière de l'outil, sont actionnés de façon synchrone par l'intermédiaire du mécanisme de transmission dans un mouvement prédéfini de ce dernier libérant ainsi le cliquet (lld, 10d, 8d) de son encoche (12a) pour l'orientation du deuxième cadre (2).

9-Outil selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que la troisième pièce cylindrique (C, C') comprend seize empreintes hémisphériques (12a) permettant un cliquetage tous les 22 30'lors de l'orientation du second cadre (2) relativement au premier (1).

10-Outil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une poignée (5) à l'avant munie d'un cliquet (le, 2e, 3e) permettant un préhension de l'outil quelle que soit l'incidence de la lame.

11- Outil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un système quart de tour (7,10) permettant de façon sûre et rapide une tension optimale de la lame.

12-Outil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un préhenseur de lame (14) à l'avant et à l'arrière, chacun desdits préhenseurs de lame (14) comprenant un ergot (2b) escamotable manuellement par l'intermédiaire d'un levier (lb) et destiné à traverser un trou de la lame de scie (32).