FR2798278A1 - Appareil de taillage automatique de dents - Google Patents

Abstract

L'appareil de taillage automatique de dents a une structure dans laquelle des outils de coupe sont conçus pour être montés automatiquement sur un mandrin de serrage et une cassette porte-outils (1) et en être démontés automatiquement, et comprend : des moyens d'accouplement prévus sur la cassette (1) et sur un bloc de base (4), pour maintenir la cassette de manière détachable sur le bloc de base (4), dans une position souhaitée, la cassette comportant sur sa face avant au moins deux trous d'insertion de porte-outil dans chacun desquels peut être inséré un porte-outil (3) servant à recevoir et maintenir l'outil de coupe (2), tandis que le bloc de base (4) est fixé à un corps (5); et des moyens de liaison prévus sur la cassette (1) pour relier les moyens d'accouplement au bloc de base (4) et fixer la cassette (1).

Description

La présente invention concerne un appareil taillage automatique de dents, qui est utilisé pour préparer un traitement de taillage, des prothèses dentaires, telles que des couronnes ou des inlays destinées a remplacer des dents manquantes dans la cavité buccale d'un patient, et en particulier, un appareil de taillage automatique de dents dans lequel une cassette porte-outils contenant plusieurs types d'outils de coupe et/ou plusieurs outils de coupe peut être montée dans une position souhaitée et en être enlevée.

Les prothèses dentaires destinées à remplacer dents manquantes dans la cavité buccale d'un patient telles que des couronnes ou des inlays (les prothèses dentaires étant quelquefois appelées simplement prothèses ci-après), doivent être ajustées de manière très précise. En conséquence, il était jusqu'à maintenant habituel de préparer les prothèses par des procédés de moulage de précision, tels que des procédés à la cire perdue. En outre, pendant la préparation de ces prothèses, on considérait qu'il était nécessaire qu'un dentiste effectue un certain nombre d'opérations à partir de la préparation d'une cavité en tant que partie prothétique, y compris la prise (le moulage) d'une empreinte de la partie manquante et la préparation d'un modèle en gypse. De plus, comme on l'a indiqué ci-dessus, un ajustement très précis étant nécessaire pour la préparation des prothèses, le Japon a adopté une loi selon laquelle cette préparation doit être effectuée par une personne ayant une qualification nationale, appelée préparateur en dentisterie.

De nos jours, avec les récents progrès des technologies informatiques, des technologies de traitement utilisant l'informatique comme technologie centrale se sont développées de différentes manières. Ces technologies de production sont généralement appelées CAO (Conception Assistée par ordinateur) et FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur). On essaye également d'appliquer la technologie de traitement par CAO/FAO de différentes manieres pour la préparation de prothèses de ce type, dans le domaine dentaire décrit ci-dessus.

Par exemple, la technologie décrite dans la publication de brevet japonais N 187802/198 en est un exemple, et la technologie décrite utilise un processus de traitement du type numérique, piloté par ordinateur. En particulier, cette technologie exploite une technique dans laquelle la forme de la prothèse est lue, à l'aide d'un lecteur du type sans contact utilisant une onde lumineuse ou une onde acoustique, les données obtenues sont converties en un signal numérique, le signal est ensuite envoyé à une machine-outil à commande numérique, pour ainsi préparer une prothèse qui s'ajuste précisément à la partie du corps concernée (partie prothétique). Ces opérations sont effectuées automatiquement par un ordinateur.

On peut citer comme exemple de machine-outil à commande numérique, présentée ici, une machine de micro- tranchage. Grâce aux récents progrès des machines-outils, on utilise en tant que dispositifs pouvant etre utilisés pour le travail de petites pièces nécessitant une grande précision, comme par exemple les prothèses, un groupe de machines-outils généralement appelé centrale d usinage (la machine-outil à commande numérique étant quelquefois appelée ici simplement "appareil de traitement ).

Dans ces circonstances, afin de préparer de manière efficace des prothèses ayant une grande précision, différents dispositifs ont été essayés en ce qui concerne le mécanisme de l'appareil lui-même, ainsi que le matériau soumis aux opérations de taillage et les outils de coupe. Par exemple, en ce qui concerne le dispositif pour l'appareil de traitement lui-même, il existe une application à un appareil de traitement de petite taille ayant un mecanisme d'ouverture et de fermeture automatique d'un mandrin de serrage de broche, qui utilise de l'air comprimé. Jusqu'à maintenant, le mécanisme d'ouverture et fermeture automatique à air comprimé d'un mandrin de serrage de broche destiné à serrer un il de coupe ne pouvait être installé que dans un appareil de traitement de grande lle du fait de la complexité sa structure. Cependant, grâce à différents dispositifs il est devenu possible l'installer également dans un appareil de petite taille.

En outre, un but pour préparer une prothèse par la CAO/FAO réside dans le fait que l'on peut préparer des prothèses de grande précision dimensionnelle, en tant que produit unique, afin qu'elles s'ajustent à la forme d'une partie à installer (une dent manquante d'un patient), et que l'on peut préparer simplement et en continu un grand nombre de prothèses de différentes formes sans rencontrer de problèmes. Afin d'atteindre ce but, en ce qui concerne le matériau, on prépare à l'avance un semi-produit ayant une forme et des dimensions proches celles de la prothèse à préparer, par exemple un semi-produit ayant une forme de colonne ou de parallélépipède semi-produit étant quelquefois appelé simplement "semi-produit" ci- après).

Des exemples de matériaux pour le semi-produit vont de matériaux relativement mous, tels des alliages dentaires nobles, à des matériaux rigides tels que des alliages dentaires à base de titane, mais aussi de matériaux moulés ayant une relativement bonne précision, et qui peuvent être facilement taillés, tels que des résines dentaires synthétiques (généralement appelées "résine dentaires composites" mais quelquefois "résines"), à des matériaux qui ont des dimensions relativement imprécises du fait de leurs propriétés, et qui sont durs à tailler, tels que des céramiques dentaires. Maintenant, dans des conditions dans lesquelles ces différents matériaux sont utilisés en tant semi- produit, afin de soumettre le semi-produit à une opération de taillage pour le transformer en une prothèse ayant une forme souhaitée, on utilise généralement un procedé dans lequel le façonnage est effectué par un taillage rotatif, l'outil coupe étant monté à l'extrémité d'une broche. Pour cette application, la mise en #uvre du processus avec un bon rendement et une grande précision nécessite de déterminer au préalable les opérations de taillage et de préparer des outils de coupe appropriés pour ces opérations. La raison en est que, du fait des différences entre taillage d'ébauche et le taillage de finition (taillage fin) en termes d'opérations de coupe, des différences de dureté dues aux différences de matériaux, et de détérioration du tranchant des arêtes coupantes des outils de coupe provoquée par le taillage d'un certain nombre de semi-produits, il est nécessaire de remplacer l'outil de coupe de manière appropriée afin de maintenir le rendement et la précision du travail.

A ce propos, les outils de coupe utilisés CAO/FAO dentaire seront décrits un peu plus en détail ci après. En ce qui concerne les céramiques dentaires et les résines dentaires composites à utiliser en tant que matériau pour les prothèses, on préfère l'utilisation d'un out coupant au diamant ; et en ce qui concerne le travail métaux dentaires en particulier le travail d'alliages dentaires à base titane, on préfère l'utilisation outil coupant carbure. Par exemple, lorsqu' souhaite fabriquer une partie complète correspondant à portion supérieure d'une dent (un tel matériau travaillé étant quelquefois appelé simplement "couronne" ci-après), en tant que prothèse, par les opérations de production, à l'aide des outils de coupe fixés, la personne qui effectue le travail doit utiliser certains outils coupants choisis parmi des outils de différentes formes et dimensions de tete, préparés d'après différentes considérations.

En ce qui concerne les prothèses, dans le cas d' couronne telle que décrite ci-dessus, il en existe deux types . celles qui sont destinées aux dents arrière les qui sont destinées aux dents avant. D'autre part il existe également une prothèse appelée "inlay", qui utilisée pour remplir une cavité formée par le creusement d'une portion de dent dans laquelle une carie s' formée. Il existe un certain nombre de variantes d'inlays en termes de dimensions et de formes, de sorte qu'il n' pas exagéré de dire qu'il n'y en a pas deux de formes et dimensions identiques. Pour travailler un tel inlay avec une bonne précision, on doit préalablement choisir outils de coupe ayant une dimension et une forme appropriées pour la forme à tailler. Les outils de coupe ainsi préalablement choisis sont montés dans un mandrin serrage installé dans une broche et fixés par l'opérateur -même en fonction de la progression du travail taillage.

Cependant, si les outils de coupe sont remplaces manuellement un par un, même lorsque l'opération de taillage automatique est réalisée expressément par gestion par ordinateur, le travail est interrompu à chaque fois. En conséquence, non seulement le rendement des opérations de taillage est faible, mais la complexité du travail pour l'opérateur n'est pas résolue. I1 est donc difficile d'affirmer que les avantages apportés par la gestion par ordinateur sont pleinement utilisés.

Afin de résoudre ces problèmes de mauvais rendement et de complexité, on peut envisager de positionner dans une position prédéterminée une broche pour la fixation d'un nombre nécessaire d'outils de coupe, selon ce qui attendu. En d'autres termes, en utilisant cette structure des outils de coupe ayant chacun des dimensions et une forme souhaitées sont tout d'abord montes (fixés) dans des broches respectives et laissés à la commande automatique gérée par un ordinateur, jusqu'à la du taillage. Dans ce cas, puisque les opérations de lage ne sont pas interrompues, non seulement le rendement du travail est amélioré, mais un opérateur se voit également libéré de la complexité du changement des outils de coupe.

Cependant, la structure décrite ci-dessus entraîne de nouveaux problèmes selon lesquels, non seulement l'appareil devient grand, mais le cout de l'appareil augmente également. En d'autres termes si le nombre de broches augmente, les broches doivent etre soumises à un ajustement de position, ce qui conduit à un problème non négligeable du point de vue de précision. Et finalement, puisqu'il est impossible d'utiliser plusieurs broches à la fois (la prothèse est soumise à l'opération de production et est très petite, et devient donc en forme de goulot de bouteille), cette structure ne contribue pas à réduire tant que cela le temps de traitement. Pour être plus précis, l'augmentation du risque d'accident est proportionnelle au nombre des organes mis en jeu.

En conséquence, il va de soi que 'utilisation d'une structure dans laquelle deux broches au plus sont positionnées de façon à réduire autant que possible la taille de l'appareil complet, et l'échange automatique des outils de coupe par la gestion informatisée incorporée dans l'appareil de production, augmentent considérablement la maniabilité. Mais, pour choisir outils de coupe appropriés en fonction du progrès opérations de taillage, non seulement un programme long et compliqué est nécessaire pour la gestion informatisée, mais il faut également un haut niveau de technologie pour permettre une décision informatisée. En conséquence, ces exigences ne peuvent être satisfaites à un niveau technique habituel. I1 est donc nécessaire de réaliser un appareil de production dans lequel les outils de coupe sont échangés automatiquement, avec une structure simple, et sans qu'une intervention humaine soit nécessaire.

présente invention a pour but de proposer un appareil de taillage automatique de dents, utilisé pour préparer des prothèses dentaires, telles que des couronnes et inlays, par un procédé de traitement utilisant la CAO/FAO, et dans lequel des outils de coupe sont conçus pour être montés automatiquement sur un mandrin de serrage et une cassette porte-outils et en être démontés automatiquement par un mécanisme de commande automatique, un outil de coupe nécessaire étant automatiquement serré par un mandrin de broche à partir de la cassette à outil ou libéré par le mandrin pour être remis dans la cassette, en fonction de l'ordre de traitement fourni par un mécanisme de commande automatique positionné dans l'appareil de traitement, la cassette porte-outils pourvue des outils de coupe nécessaires, déterminés préalablement, pouvant être fixée de manière simple et précise dans une position prédéterminée sur l'appareil de traitement.

Les inventeurs de la présente invention ont effectué des recherches importantes et intensives afin de supprimer les problèmes décrits ci-dessus de l'état antérieur de la technique. Par suite, ils ont inventé un appareil taillage automatique de dents ayant une structure dans laquelle des outils de coupe sont montés automatiquement sur un mandrin de serrage et une cassette porte-outils séparés automatiquement de ces organes par un mécanisme de commande automatique, et comprenant des moyens d'accouplement prévus sur la cassette porte-outils et sur un bloc de base pour maintenir la cassette porte-outils de manière détachable sur le bloc de base, dans une position souhaitée, la cassette porte-outils comportant sur sa face avant au moins deux trous d'insertion de porte-outil à travers chacun desquels un porte-outil peut être inséré, et ayant pour fonction de permettre l'installation et le maintien de l'outil de coupe, et le bloc de base étant f' à un corps principal de l'appareil de taillage automatique de dents ; et des moyens de liaison prevus sur la cassette porte-outils pour relier les moyens d'accouplement au bloc de base et fixer la cassette porte- outils.

Dans la structure décrite ci-dessus, est préférable qu'au moins un capteur de proximité soit disposé dans une position prédéterminée sur le bloc de base, sur le côté auquel la cassette porte-outils est fixée, et détermine le type d'un signal envoyé à la cassette porte-outils fixée.

I1 est également préférable que les moyens d'accouplement soient constitués par un alésage combiné avec une broche de fixation de cassette placée verticalement sur la surface arrière de la cassette porte- outils, et formé d'une gorge creusée dans la surface supérieure du bloc de base, et d'une gorge creusée dans la surface inférieure d'un bloc de serrage déplaçable verticalement par rapport au bloc de base, au dessus de celui-ci, la broche de fixation de cassette étant en prise avec l'alésage, et les moyens de liaison ayant une structure propre à appuyer le bloc de serrage sur le côté du bloc de base.

En outre, une vis de réglage est de préférence réglée pour ajuster la distance (l'écartement) entre la cassette porte-outils et le bloc de base, sur la surface arrière de la cassette porte-outils et/ou sur la surface avant du bloc de base.

On va maintenant décrire en détail l'appareil de taillage automatique de dents selon la présente invention, en référence aux dessins annexés.

La figure 1 est une vue de côté montrant un mode de réalisation d'une structure dans un état dans lequel une cassette porte-outils est fixée au bloc de base aligne dans le corps principal d'un appareil de taillage automatique de dents selon la présente invention ; la figure 2 est une vue de face du mode réalisation représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue de face du bloc de base dont la cassette porte-outils a été retirée du mode réalisation représenté sur la figure 1, ainsi que de structure périphérique ; et la figure 4 est une vue partielle et agrandie montrant un mode de réalisation dans lequel une cavité pour la distinction d'une cassette est positionnée dans un coin d'un côté inférieur de la surface arrière de la cassette porte-outils.

Sur les dessins, le numéro de référence 1 désigne une cassette porte-outils métallique sur la face avant de laquel sont ménagés au moins deux trous d'insertion de porte-outil la ayant une dimension prédéterminée, comme représenté sur la figure 4. La cassette porte-outils métallique 1 a approximativement la forme d'un L et comporte une encoche dans sa partie inférieure droite, ses faces avant et arrière étant toutes les deux planes et paralleles l'une à l'autre, comme on le voit sur la figure 1. A propos, les trous d'insertion de porte-outil la ont une dimension (un diamètre) d'environ 15 à 25 mm, et, comme on le voit sur la figure 2, lorsqu'environ 10 à trous d'insertion de porte-outil la sont disposés sur deux ou trois rangées, il est possible de monter le nombre nécessaire d'outils de coupe qui est souhaité, et il n' pas nécessaire d'échanger fréquemment les outils de coupe. Cet aménagement est préféré d'un point de vue de la commodité d'utilisation. En outre, puisqu'il préférable que la surface avant de la cassette porte outils soit perpendiculaire aux trous d'insertion la, du point de vue du fonctionnement décrit ci-après, la cassette porte-outils 1 a de préférence une épaisseur de 20 à mm afin de garantir une résistance maintien d'un porte-outil 3 décrit ci-après.

Dans le mode de réalisation représente sur les dessins deux broches de fixation de cassette lb, lb, qui sont organes en forme de tige et servent de moyens d'accouplement, sont disposées verticalement en étant parallèles l'une à l'autre sur la face arrière de la cassette porte-outils 1. Chaque broche de fixation de cassette lb est fixée à la cassette porte-outils 1 par une vis montage de broche de fixation de cassette lc qui est introduite par la face avant de la cassette porte- outils 1 puis vissée. Lorsque les deux broches fixation de cassette lb, lb sont reliées par des moyens de liaison prévus sur un bloc de base 4 et un bloc de serrage 6 qui seront décrits ci-après, la cassette porte-outils 1 est fixée maintenue dans une position prédéterminée.

Le numéro de référence 2 désigne un outil de coupe pour lequel différentes formes d'arêtes coupantes (non représentées) sont préparées. Sur la figure 1 seule une partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2 alignée et fait saillie vers l'extérieur depuis la face avant de la cassette porte-outils 1. Ceci permet la saisie de la partie formant manche 2a par un mandrin de serrage (non représenté) d'une broche de l'appareil de traitement qui a été déplacé par un mécanisme de commande automatique. En conséquence, la partie formant arête coupante est habituellement positionnée sur la cassette porte-outils 1.

De plus, lorsque l'outil de coupe 2 utilisé correctement en fonction d'une différence de matériaux pour prothèses dentaires, soumis au taillage décrit ci- dessus, le rendement est élevé. En d'autres termes, pour tailler des céramiques dentaires et des résines dentaires composites, on préfère utiliser un outil coupant au diamant. D'autre part, pour tailler des métaux dentaires, particulier des alliages dentaires à base de titane, on préfère utiliser un outil coupant au carbure.

De plus, l'utilisation correcte de la forme de la partie formant arête coupante en fonction de la forme à ller par l'opération de taillage permet de réaliser un traitement avec une bonne précision et un bon rendement. conséquent, il existe des raisons pour que différents types d'outils de coupe soient préparés. Plus précisément, préfère préparer des outils de coupe 2 ayant chacun une forme d'arête coupante différente. Cependant cette solution pose un problème de coût. Différents produits disponibles dans le commerce peuvent ainsi être utilisés comme outil de coupe 2. Cependant, comme l'épaisseur la partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2 varie on confronté à un autre problème en ce que l'outi de coupe 2 ne peut pas être installé et maintenu de manière stable dans la cassette porte-outils 1.

Pour supprimer ce problème, afin que l'outil de coupe puisse être serré fermement par le porte-outil 3 décrit ci-après, une bague de retenue 2b en résine synthétique est montée sur la partie formant manche 2a de fout de coupe 2. En d'autres termes, les bagues de retenue 2b ayant le même diamètre extérieur sont respectivement pourvues de trous traversants de dimensions (diamètre) différentes, une bague de retenue 2b ayant un trou traversant qui s'ajuste à l'épaisseur de la partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2 à utiliser est placée à 'avance sur la partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2. Ainsi, on peut éviter le problème d'avoir à échanger le porte-outil 3 à chaque fois. En outre, la bague de retenue 2b est peu onéreuse, ce qui constitue un avantage du point de vue du coût. Par ailleurs, comme le mandrin de serrage de broche saisit la partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2, on peut utiliser des parties formant manches 2a ayant des épaisseurs variables. De ce fait, même lorsque bague de retenue 2b est montée sur la partie formant manche 2a, entre la partie destinée à être saisie par le mandrin de serrage de broche et la partie à arête coupante, ' n'y a aucun problème.

Le numéro de référence 3 désigne un porte-outil ayant pour fonction de permettre l'installation et le maintien de l'outil de coupe 2, et dont la face arrière est insérée dans le trou d'insertion de porte-outil la en étant bien ajusté dans ce dernier une collerette 3a ayant un diamètre extérieur superieur au diamètre du trou d'insertion de porte-outil la est prévue dans la partie médiane des porte-outils ; et deux à quatre fentes 3c sont creusées depuis l'extrémité avant des porte-outils jusqu'à la collerette 3a de ceux-ci. Les porte-outils 3 sont pourvus d'un alésage de diamètre légèrement inférieur au diamètre extérieur de bague de retenue associé 2b. Lorsqu'une bague de retenue 2b est insérée, comme elle élargit les fentes 3c, elle peut être fermement maintenue par son élasticité.

En outre, il est préférable qu'une ouverture prévue au bout des porte-outils s'ouvre vers l'extérieur à la manière d'un entonnoir afin que la bague de retenue 2b correspondante puisse être insérée facilement. De plus, pour fixer les porte-out' 3 sur la cassette porte-outils 1, on utilise des vis de montage de porte-outil 3b. En d'autres termes, comme on le voit sur la figure 2, un taraudage (non représenté) de dimension prédéterminée est préalablement réalisé dans une partie médiane entre deux trous d'insertion de porte-outil la contigus, puis la vis de montage de porte-outil 3b est vissée dans ce taraudage, fixant ainsi en une seule fois les deux porte-outils 3, 3 à la partie supérieure de vis de montage de porte-outil 3b.

Le numéro de référence 4 désigne un bloc de base dont, en particulier, surface avant (côté de la cassette porte-outils 1) est fixée verticalement un corps principal 5 de l'appareil. La raison pour laquelle le bloc de base 4 est aligné de cette manière peut devenir un facteur important dans une relation de position avec le mandrin de la broche. Cette raison sera expliquée plus en détail ci-après dans la description concernant l'échange de 'outil de coupe 2. La surface supérieure du bloc de base 4 est pourvue de deux gorges 4a, 4a ayant en coupe transversale la forme d'un demi-cercle, pour réaliser des moyens d'accouplement destinés à entrer en prise avec les broches de fixation de cassette lb, lb, qui sont des organes en forme de tige servant de moyens d'accouplement, prévus sur la cassette porte-outils 1.

Le numéro de référence 6 désigne un bloc de serrage ayant une surface inférieure parallèle à la surface supérieure du bloc de base 4 et pourvue d'un trou traversant (non représenté) pénétrant verticalement dans sa partie centrale, et d'une cavité cylindrique ayant un diamètre supérieur à celui du trou traversant et située au-dessus de ce dernier. Sur la surface inférieure du bloc de serrage 6, dans une position correspondant à l'emplacement des deux gorges 4a, 4a réalisées dans la surface supérieure du bloc de base 4, sont prévues deux gorges 6a, 6a ayant en coupe transversale la forme d'un demi-cercle, pour réaliser des moyens d'accouplement destinés à entrer en prise avec les broches de fixation de cassette lb, lb qui sont des organes en forme de tige servant de moyens d'accouplement, prévus sur la cassette porte-outils 1. Les gorges 6a, 6a sont combinées avec les gorges 4a, 4a pour former des alésages ronds. Les broches de fixation de cassette lb, lb décrites ci-dessus sont insérées dans les alésages ronds ainsi formés et mises en prise avec eux.

Comme moyens de liaison pour relier les broches de fixation de cassette lb, lb, qui sont prévues sur la cassette porte-outils 1, aux moyens d'accouplement constitués par les deux gorges 4a, 4a réalisées dans la surface supérieure du bloc de base 4 et les deux gorges 6a, 6a réalisées dans la surface inférieure du bloc de serrage 6, dans un état d'accouplement, on utilise des moyens qui ont une structure dans laquelle un taraudage (non représenté) est réalisé dans le bloc de base 4, dans une position correspondant au trou traversant du bloc de serrage 6, et, au niveau de l'extrémité supérieure d'une vis de serrage 7c destinée à être vissée dans ce taraudage, est fixée une collerette de serrage cylindrique 7b située sur la surface inférieure d'une barre de serrage 7 pourvue d'un levier 7a sur sa surface latérale, qui est disposée dans un état libre dans la cavité cylindrique creusée sur la surface supérieure du bloc serrage 6.

En particulier, lorsque l'on fait tourner la barre de serrage 7 horizontalement en tenant le levier 7a, la vis de serrage 7c, qui a été introduite à l'avance dans le trou traversant du bloc de serrage 6, est vissée dans le taraudage du bloc de base 4. Ensuite, la collerette de serrage cylindrique 7b prévue sur la surface inférieure de la barre de serrage 7 est disposée dans un état libre dans la cavité indrique ménagée dans la surface supérieure du bloc de serrage 6, moyennant quoi le bloc de serrage 6 se trouve dans un état dans lequel il ne peut pas se déplacer dans les deux directions longitudinale et transversale alors qu'il peut tourner dans cette position. Dans cet état, le bloc de serrage 6 est légèrement soulevé, et les deux broches de fixation de cassette lb, lb, qui sont des organes en forme de tige servant de moyens d'accouplement, prévus sur la cassette porte-outils 1, sont insérées dans les moyens d'accouplement constitués par les deux gorges 4a, 4a creusées dans la surface supérieure du bloc de base 4 et les deux gorges 6a, 6a creusées dans la surface inférieure du bloc de serrage 6, et accouplées avec ces moyens. Ensuite, on fait tourner la barre de serrage 7 horizontalement en tenant le levier 7a, ce qui visse fermement la vis de serrage 7c dans le taraudage du bloc de base 4 et relie les deux broches de fixation de cassette lb, lb servant de moyens d'accouplement prevus sur la cassette porte-outils 1, au bloc de base 4. Ainsi, la cassette porte-outils 1 peut être fixée au bloc de base 4 dans un état dans lequel elle peut être détachée librement, par l'intermédiaire des broches de fixat' de cassette lb, lb, tout en conservant une relation de position souhaitée.

Dans la structure décrite ci-dessus, on peut utiliser une modification dans laquelle l'une des deux broches de fixation de cassette lb, lb servant de moyens d'accouplement alignés dans la cassette porte-outils 1 et le bloc de base 4 ainsi que le bloc de serrage 6, est remplacée par une broche disposée verticalement sur la surface avant du bloc de base 4, et il est prévu un alésage destiné venir en prise avec l'un des autres moyens d'accouplement constitués par les deux gorges 4a, 4a creusées dans la surface supérieure du bloc de base 4 et les deux gorges 6a, 6a creusées dans la surface inférieure du bloc de serrage 6, par l'intermédiaire de la broche de fixation de cassette lb remplacée dans la surface arrière de la cassette porte-outils 1. Dans ce cas, la broche de fixation de cassette lb remplacée peut être vissée dans une partie faisant saillie de la surface arrière du bloc de base 4 et fixée à cette partie à l'aide d'un écrou.

Le numéro de référence 8 désigne un bloc de détection par contact dont la surface avant est disposée verticalement sur le corps principal 5 de l'appareil. Dans une position prédéterminée de la partie supérieure de la surface avant du bloc de détection par contact 8, est installé un capteur à contact 9 pour la saisie de l'outil coupe 2 par le mandrin de serrage de broche et la reconnaissance de la distance de la surface d'extrémité avant du mandrin à l'extrémité avant de l'outil de coupe comme distance de déplacement du mandrin de serrage. Lors cette action, après la saisie de l'outil de coupe 2 le mandrin de serrage, l'outil de coupe 2 est déplacé avec le mandrin de serrage de façon à amener la pointe 1 outil de coupe 2 en contact avec le capteur par contact 9 et un ordinateur incorporé dans le corps principal 1 appareil retient et numérise un déplacement tridimensionnel dans l'axe X, l'axe Y et l'axe Z, stocke le tout. A cet instant, il est inutile de préciser que ce contact confirme que l'outil de coupe 2 correctement saisi.

Le numéro de référence 10 désigne au moins un capteur de proximité destiné à être disposé dans une position prédéterminée sur la surface du bloc de base 4 auquel la cassette porte-outils 1 est fixée. La raison pour laquelle capteur de proximité 10 est prévu sera expliquée ci- après. Plus précisément, dans le cas où le nombre des capteurs de proximité 10 est de deux, le capteur de proximité 10 ajouté est positionné pour confirmer que la cassette porte-outils 1 a été installée, et le capteur proximité 10 restant, servant à réaliser un positionnement base, différentie le type de cassette porte-outils La raison pour laquelle cette différentiation est nécessaire réside dans le fait que l'outil de coupe 2 est utilisé correctement en fonction d'une différence de matériau soumis au taillage. En d'autres termes, on a déjà commenté ci-dessus le choix d'un outil coupant au diamant ou d'un outil coupant au carbure qu'il convient d'utiliser comme outil de coupe 2.

De plus, la cassette porte-outils 1 est réglée exclusivement pour chaque outil coupant, et, dans une extrémité latérale inférieure de la surface arrière d'une cassette porte-outils 1 est creusée une cavité 1d servant à la distinction d'une cassette et se présentant sous la forme d une encoche représentée sur la figure 4. Plus précisément, elle est par exemple conçue exclusivement pour 1 'lisation d'un outil coupant au carbure cémenté. A ce propos, le capteur de proximité 10 est installé dans le bloc base 4 de façon à être placé dans la position dans laquelle est réalisée la cavité pour la distinction de la cassette. Ainsi, par exemple, lorsque deux capteurs de proximité 10 sont positionnes, dans le cas où signaux sont reçus des deux capteurs de proximite 10, l'appareil confirme que la cassette porte- outils 1 d'un outil coupant au diamant a été fixée dans la position souhaitée ; et d'autre part, dans cas où un signal provient seulement de l'un des capteurs de proximite 10, l'appareil confirme que la cassette porte- outils 1 d'un outil coupant au carbure cémenté a été fixée dans la position souhaitée. Cette structure est préférée car elle peut empêcher un décalage entre le matériau soumis au taillage et l'outil de coupe 2.

Le numéro de référence 13 désigne des de réglage disposées suivant quatre paires, quatre étant destinées à la cassette porte-outils 1, deux au bloc de base 4 et deux au bloc de serrage 6, et venant respectivement en butée les unes contre les autres, comme on le voit la figure 1 et la figure 3. Lorsque la longueur de saillie de la vis de réglage 13 est réglée, l'application aux cassettes porte-outils 1 ayant des épaisseurs différentes devient possible, et il est par conséquent possible de l'appliquer aux outils de coupe 2 ayant des longueurs différentes. En outre, l'extrémité arrière de la partie formant manche 2a de l'outil de coupe 2 peut être disposée essentiellement dans la même position, quel que soit l'outil de coupe 2 utilisé.

En outre, dans le cas où la position de la cassette porte-outils 1 est réglée à l'aide des vis de réglage 13 il se pose un nouveau problème en ce que la relation position vis-à-vis du capteur de proximité 10 ne peut pas etre conservée, comme cela est susceptible de se produire. Plus précisément, la distance entre la cassette porte- ils 1 et le capteur de proximité 10 est trop grande. En conséquence, il est susceptible de se produire un phenomène selon lequel, même si la cassette porte-outils 1 a été installée, le capteur de proximité 10 ne transmet pas de signal. Pour empêcher que ce phénomène se produise le réglage de position du capteur de proximité 10 sur côté gauche, en regard de la face avant, est effectué à 'aide d'une vis de réglage de position de capteur de proximité 11 (voir les figures 2 et 3) ; et le réglage de position du capteur de position 10 sur le côté droit est effectué à l'aide d'une vis de montage de capteur proximité 12 (voir la figure 1).

Finalement, on va expliquer le détachement (échange) l'outil de coupe 2 par un mécanisme de commande automatique, plus précisément la manière selon laquel 'outil de coupe 2 logé dans la cassette porte-outils 1 est monté dans le mandrin ou extrait de celui-ci. Ce processus est grossièrement classifié en les deux modes suivants. L'un des modes est un procédé qui est un mécanisme avantageux pour un appareil de petite taille, dans lequel le mandrin de serrage lui-même est déplacé en fonction des coordonnées d'un appareil de traitement, préalablement numérisées dans trois dimensions, dans l'axe l'axe Y et l'axe Z. Ce processus est un processus optimal pour une utilisation dans une situation dans laquelle les dimensions du corps principal de l'appareil sont aussi petites que possible, comme dans le cas de 'invention dans laquelle l'objet de l'opération de taillage est limité à une prothèse dentaire. L'autre mode est un processus dans lequel un bras mobile (non représenté est utilisé, le mouvement du bras est saisi sous la forme d'un espace tridimensionnel, comme dans le déplacement du mandrin de serrage décrit ci-dessus, et toutes coordonnées des outils de coupe 2 sont enregistrées et mémorisées dans l'appareil. Dans ce cas bien que plusieurs cassettes porte-outils 1 soient disposées et utilisées, il existe un inconvénient en que l'appareil lui-même devient inévitablement grand.

Comme on l'a décrit ci-dessus, l'appareil de taillage automatique de dents selon la présente invention particulièrement optimisé pour un appareil de taillage de petite dimension, dans un processus de traitement prothèses dentaires telles que des couronnes et des inlays par CAO/FAO.

En d'autres termes, le fait que l'appareil ait dimensions réduites a jusqu'à maintenant entraîné les inconvénients suivants. Plus précisément, il était impossible de préparer à l'avance plusieurs outils de coupe et d'échanger l'outil de coupe ; et les opérations compliquées pour l'échange de l'outil de coupe empêchaient une automatisation complète de la machine. Cependant, selon l'appareil de taillage automatique de dents de la présente invention, lorsqu'un opérateur monte à l'avance le nombre nécessaire d'outils de coupe appropriés dans des cassettes porte-outils prédéterminées, et dispose la boîte dans une position d'installation prédéterminée sur l'appareil de traitement, il devient possible de réaliser automatiquement une structure dans laquelle les outils de coupe nécessaires sont automatiquement extraits de la boîte et saisis par le mandrin de serrage de broche, et également détachés, par un mécanisme de commande automatique, selon l'ordre de traitement retenu. De plus, il va sans dire que l'invention peut s'appliquer même aux appareils de traitement d'un type dans lequel un mandrin de serrage est prévu pour chaque outil de coupe, comme celui développé ces dernières années.

De plus, en même temps, pour effectuer précisement la saisie de l'outil de coupe par le mandrin de broche, la cassette porte-outils et l'outil de coupe peuvent être toujours positionnés dans la même position, et 1 échange 'un ensemble d'outils de coupe peut être facilement réalisé par le détachement de la cassette porte- ils.

A la lumière de ce qui précède, l'appareil de llage automatique de dents selon la présente invention contribue grandement à l'amélioration de la technologie des soins dentaires.

Bien que l'invention ait été décrite en détail et en référence à un mode de réalisation spécifique, 'homme du métier comprendra que différentes variantes et modifications peuvent être réalisées sans sortir de l'esprit et du cadre de l'invention.

Claims (4)

<U>Revendications</U>

1. Appareil de taillage automatique de dents caractéri en ce qu'il a une structure dans laquelle des outils de coupe sont conçus pour être montes automatiquement sur un mandrin de serrage et une cassette porte-outils (1) et en être démontés automatiquement par un mécanisme de commande automatique, et comprend . des moyens d'accouplement prévus sur la cassette porte-out' (1) et sur un bloc de base (4) pour maintenir la cassette porte-outils (1) de manière détachable sur le bloc de base (4), dans une position souhaitée, la cassette porte-outils comportant sur sa face avant au moins deux trous d'insertion (la, la) dans chacun desquels peut être inséré un porte-outil (3) ayant pour fonction de recevoir et de maintenir l'outil de coupe (2), tandis que le bloc de base (4) est fixé à un corps principal (5) de l'appareil de taillage automatique de dents ; et des moyens de liaison prévus sur la cassette porte-outils (1) pour relier les moyens d'accouplement au bloc de base (4) et fixer la cassette porte-outils (1).

2. Appareil de taillage selon la revendication caractérisé en ce qu'au moins un capteur de proximité (10) est disposé dans une position prédéterminée sur le bloc de base (4), sur le côté auquel la cassette porte-outils (1) est fixée, et détermine le type d'un signal envoyé à la cassette porte-outils (1) fixée.

3. Appareil de taillage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement sont constitués par un alésage combiné avec une broche de fixation de cassette (lb) placée verticalement sur la surface arrière de la cassette porte-outils (1), et formé d'une gorge (4a) creusée dans la surface supérieure du bloc de base (4), et d'une gorge (6a) creusée dans la surface inférieure d'un bloc de serrage (6) déplaçable verticalement par rapport au bloc de base (4), au-dessus de celui-ci, la broche de fixation de cassette (lb) étant en prise avec l'alésage, et moyens de liaison ayant une structure propre à appuyer le bloc de serrage (6) sur le côté du bloc de base (4).

4. Appareil de taillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une vis de réglage (13) est réglée pour ajuster la distance (l'écartement) entre la cassette porte-outils (1) et le bloc de base (4), sur la surface arrière de la cassette porte-outils (1) et/ou sur la surface avant du bloc de base (4).