FR2797150A1 - Piege englue contre les mouches des arbres fruitiers - Google Patents

Abstract

Le piège à mouches englué comporte deux plaques engluées (1, 2) fendues à mi-hauteur pour s'emboîter à angle droit de manière à former un croisillon (5) à quatre pans (6, 7, 8, 9) et un raidisseur central (11, 12) comportant au moins un coin allongé (23, 24) plaqué dans le creux de l'angle formé par deux pans adjacents du croisillon (5) pour les caler angulairement.

Description

La présente invention concerne les pièges à mou ches et plus particulièrement les pièges englués contre les mouches des arbres fruitiers.

On connaît des pièges à mouches englués du type comportant deux plaques engluées fendues à mi-hauteur pour s'emboîter à angle droit de manière à former un croisillon à quatre pans.

Ce type de piège à mouches offre l'avantage d'être aisément transportable et stockable à plat, lors qu'il est démonté. De plus, une fois mis en forme, ces quatre pans à deux faces engluées permettent de piéger les mouches sous tous les angles d'incidence, ce qui est un avantage important par rapport aux pièges constitués par une simple plaque ou bande.

Toutefois, la pratique a révélé un problème de rigidité du croisillon formé par les deux plaques engluées. En effet, sous l'effet du vent, et, éventuellement d'un choc contre un obstacle tel qu'une branche ou son support, l'angle du croisillon peut s'aplatir, de sorte que les plaques engluées se rabattent l'une contre l'autre et voient de ce fait l'efficacité considérablement réduite.

Le but de l'invention est donc de rigidifier le croisillon afin d'éviter dans une mesure raisonnable qu'il s'aplatisse sous l'effet du vent ou d'un léger choc.

L'invention a donc pour objet un piège à mouches englué comportant deux plaques engluées fendues à mi- hauteur pour s'emboîter à angle droit de manière à former un croisillon à quatre pans.

Selon l'invention, le piège comporte un raidis seur central comportant au moins un coin allongé plaqué dans l'encoignure formée par deux pans adjacents du croisillon pour les caler angulairement.

Le coin allongé ainsi disposé entre une paire de pans adjacents s'oppose au rabattement des deux pans concernés l'un contre l'autre et améliore donc considéra- blement la rigidité du croisillon.

Dans un mode de réalisation avantageux, le raidisseur central comporte au moins deux coins longitudi naux réalisés par paire (s) en une seule pièce sous la forme d'une baguette hémicylindrique présentant une face longitu dinale plane et une fente longitudinale ménagée selon un plan perpendiculaire à ladite face pour diviser ladite baguette en deux branches aptes à chevaucher l'un des pans du croisillon pour former les coins longitudinaux précités, la fente longitudinale de la baguette ne débouchant pas à au moins l'une des deux extrémités de cette baguette.

Avantageusement, le raidisseur central comporte deux baguettes hémicylindriques du type précité, montées sur les deux pans de l'une des plaques, de part et d'autre de l'autre plaque, les faces longitudinales planes de ces baguettes étant orientées en vis-à-vis et maintenues plaquées contre l'autre plaque par deux anneaux élastiques reliant les extrémités correspondantes des deux baguettes.

Dans un autre mode de réalisation avantageux, le raidisseur central comporte quatre coins allongés disposés aux quatre encoignures formées par les quatres pans deux à deux, et il est réalisé en une seule pièce sous la forme d'une baguette cylindrique présentant deux fentes longitu dinales ménagées suivant des plans formant entre eux un angle droit pour diviser ladite baguette en quatre branches chevauchant deux à deux chacun des pans pour former les coins allongés précités, les deux fentes à angle droit ne débouchant pas au moins à l'une des deux extrémités de la baguette.

Avantageusement alors, les quatre branches de la baguette formant les coins longitudinaux sont maintenues resserrées concentriquement par un anneau élastique encer clant l'autre extrémité de la baguette à laquelle les fentes débouchent.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de deux modes de réalisation particuliers donnés à titre d'exemples non limitatifs.

Il sera fait référence aux dessins en annexe, parmi lesquels - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un piège à mouches conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective illus trant l'assemblage du piège à mouches de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle en perspec tive illustrant l'accrochage du piège à mouches à une branche d'arbre ; - la figure 4 est une vue en perspective éclatée analogue à la figure 1, illustrant un autre mode de réalisation d'un piège à mouches conforme à l'invention ; - la figure 5 est une vue en perspective du piège à mouches assemblé de la figure 4.

En référence aux figures 1 à 3, et en particulier à la figure 1, un piège à mouches englué conforme à l'invention comporte deux plaques engluées<B>1,</B> 2, par exemple en matière plastique moulée, de forme carrée ou rectangu laire. Chacune de ces plaques 1,2 présente une fente 3,4 ménagée à mi-hauteur suivant sa grande médiane. Les deux plaques 1,2 peuvent ainsi s'emboîter ou se chevaucher mutuellement à angle droit, de manière à former un croisil lon 5 à quatre pans, dont deux pans 6,7 appartenant à la plaque 1 et deux autres pans 8,9 appartenant à la plaque 2.

Le piège comporte par ailleurs un raidisseur central 10 dont la fonction est de renforcer la rigidité du croisillon 5. Ce raidisseur se compose ici de deux baguet tes 11,12 hémicylindriques (c'est-à-dire de la forme d'une moitié de cylindre séparé par un plan axial). Les deux baguettes 11,12 sont identiques et peuvent par exemple être réalisées en bois ou en matière plastique moulée ou extrudée. Elles présentent chacune une face longitudinale plane ou chant 13 et une face longitudinale cylindrique 15. Chacune des baguettes 11,12 est fendue sur la plus grande partie de sa hauteur selon une fente longitudi nale 17 qui débouche à l'une des deux extrémités, en l'espèce l'extrémité inférieure 19, des baguettes 11,12, et qui ne débouche pas à l'autre extrémité, c'est-à-dire ici à l'extrémité supérieure 21 de ces baguettes.

La fente 17 de chaque baguette 21,22 divise celle-ci en deux branches 23,24 formant des coins allongés, comme cela sera mieux expliqué ultérieurement.

L'assemblage du piège qui vient d'être décrit s'effectue de la manière suivante.

Les plaques 1,2 sont tout d'abord assemblées à angle droit par emboîtement mutuel dans leur fente médiane 3,4, comme illustré par la figure 1.

Le raidisseur central 10 est ensuite monté à l'intersection des plaques 1,2 du croisillon 5. Plus précisément, les baguettes de raidissement 11,12 sont montées sur les deux pans d'une même plaque, par exemple comme dans l'exemple illustré par la figure 2 sur les pans 8,9 de la plaque 2, de part et d'autre de l'autre plaque, c'est-à-dire de la plaque 1, de telle sorte que les branches 23,24 des baguettes 11,12 chevauchent les pans 8,9. Les faces longitudinales planes 13 des deux baguettes 11,12 sont orientées en vis-à-vis, c'est-à-dire en regard de la plaque 1.

Les baguettes 11,12 sont resserrées de telle sorte que leurs faces 13 soient plaquées contre la plaque 1 et deux anneaux élastiques 25 sont enfilés aux deux extrémités 19,21 des baguettes 11,12 pour maintenir ces dernières serrées l'une contre l'autre, c'est-à-dire en appui contre les deux faces de la plaque 1. Les branches 23,24 des baguettes 11,12 sont ainsi maintenues plaquées dans les quatre encoignures formées par les quatre pans 6,7,8,9 du croisillon 5 de manière à former des coins allongés réalisant un calage angulaire des deux plaques du croisillon 5. Les deux baguettes 11,12, réalisent ainsi un raidissement du croisillon 5 qui s'oppose au rabattement des deux plaques 1,2 de ce croisillon l'une contre l'autre.

Pour son accrochage à un support tel qu'une branche d'arbre, le piège ainsi formé est pourvu d'un cordon 26 qui s'enfile dans des trous 27 ménagés à proxi mité du milieu des petits côtés des plaques 1,2 formant le croisillon 5. Un exemple d'accrochage du piège à une branche d'arbre B au moyen du cordon 26 enfilé dans les trous 27 est illustré à la figure 3.

On pourra en variante prévoir un accrochage par le sommet du raidisseur, au niveau d'un crochet (non représenté) : ceci favorise la rotation du piège autour de son axe sous l'action du vent.

Aux figures 4 et 5, on a représenté un autre mode de réalisation de l'invention qui diffère essentiellement du mode de réalisation précédemment décrit par le fait que son raidisseur central est réalisé sous la forme d'une baguette monobloc à quatre branches constituant chacune un coin allongé de raidissement.

On retrouve, comme dans l'exemple précédemment décrit en référence aux figures 1 à 3, le croisillon 5 constitué des deux plaques 1,2 emboîtées à angle droit par leurs fentes médianes 3,4 ménagées à mi-hauteur.

Le raidisseur central se présente ici sous la forme d'une baguette cylindrique monobloc 30, par exemple en bois ou en matière plastique. Cette baguette est doublement fendue sur la plus grande partie de sa hauteur selon deux fentes longitudinales 31,32 ménagées suivant des plans formant entre eux un angle droit. Les fentes longitu dinales 31,32 divisent ainsi la baguette 30 en quatre branches, dont seulement trois, référencées en 33,34,35, sont visibles aux figures 4 et 5.

Comme cela est visible à la figure 5, les bran- ches 33,34,35 (ainsi que celle non visible sur la figure) chevauchent deux à deux chacun des pans 6,7,8,9 pour former des coins allongés plaqués dans les quatre encoignures formées par les pans 6,7,8,9, de manière à réaliser un calage angulaire des plaques 1,2 du croisillon 5.

Bien entendu, pour assurer la cohésion de la baguette 30, les fentes 31,32 ne débouchent qu'à une des extrémités, en espèce d'extrémité inférieure 36 et ne débouchent pas à l'autre extrémité, c'est-à-dire à l'extré mité supérieure 37 de la baguette 30. De plus, les quatre branches de la baguette 30 formant les coins longitudinaux sont maintenues resserrées concentriquement par un anneau élastique 38 encerclant l'extrémité inférieure 36 de la baguette, à laquelle les fentes 31,32 débouchent.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques énoncées plus haut.

.En particulier, les deux plaques constituant le piège englué pourront être maintenues selon un angle aigu ou obtus, grâce à un agencement différent des fentes du raidisseur. On pourra aussi prévoir un nombre de plaques engluées qui diffère de deux, le raidisseur étant alors agencé en conséquence.

Dans tous les cas, le raidisseur procure une polyvalence très avantageuse au regard du format, des dimensions et de la souplesse des plaques engluées.

Les pièges englués de ce type conviennent tout particulièrement pour le piégeage des mouches des arbres fruitiers, notamment les mouches de l'olivier, de la cerise, de la figue et des agrumes.

Claims (5)

<U>REVENDICATIONS</U>

1. Piège à mouches englué comportant deux plaques engluées (1,2) fendues à mi-hauteur pour s'emboîter à angle droit de manière à former un croisillon (5) à quatre pans (6,7,8,9), caractérisé en ce qu'il comporte un raidisseur central (11,12) comportant au moins un coin allongé (23,24) plaqué dans l'encoignure formée par deux pans adjacents du croisillon (5) pour les caler angulairement.

2. Piège à mouches selon la revendication 1, caractérisé en ce que le raidisseur central (11,12) comporte au moins deux coins longitudinaux (23,24) réalisés par paire (s) en une seule pièce sous la forme d'une baguette hémicylindrique (11,12) présentant une face longitudinale plane (13) et une fente longitudinale (17) ménagée selon un plan perpendiculaire à ladite face pour diviser ladite baguette en deux branches (23,24) aptes à chevaucher l'un des pans (6,7,8,9) du croisillon (5) pour former les coins longitudinaux précités, la fente longitu dinale (17) de la baguette (11,12) ne débouchant pas à au moins l'une (21) des deux extrémités de cette baguette.

3. Piège à mouches selon la revendication 2, caractérisé en ce que le raidisseur central comporte deux baguettes hémicylindriques (11,12) du type précité, montées sur les deux pans (8,9) de l'une (2) des plaques, de part et d'autre de l'autre plaque (1), les faces longitudinales planes (13) de ces baguettes étant orientées en vis-à-vis et maintenues plaquées contre l'autre plaque (1) par deux anneaux élastiques (25) reliant les extrémités correspon dantes (19,21) des deux baguettes (11,12).

4.Piège à mouches selon la revendication 1, caractérisé en ce que le raidisseur central comporte quatre coins allongés (33,34,35) disposés aux quatre encoignures formées par les quatres pans (6,7,8,9) deux à deux, et il est réalisé en une seule pièce sous la forme d'une baguette cylindrique (30) présentant deux fentes longitudinales (31,32) ménagées suivant des plans formant entre eux un angle droit pour diviser ladite baguette en quatre branches (33,34,35) chevauchant deux à deux chacun des pans (6,7,8, 9) pour former les coins allongés précités, les deux fentes à angle droit (31,32) ne débouchant pas au moins à l'une (37) des deux extrémités de la baguette.

5. Piège à mouches selon la revendication 4, caractérisé en ce que les quatre branches de la baguette (30) formant les coins longitudinaux sont maintenues resserrées concentriquement par un anneau élastique (38) encerclant l'autre extrémité (36) de la baguette à laquelle les fentes débouchent.