FR2793733A1

FR2793733A1 - Valve de correction de niveau pour la suspension pneumatique de vehicules, notamment de vehicules utilitaires

Info

Publication number: FR2793733A1
Application number: FR0005735A
Authority: FR
Inventors: Otto Vollmer; Andreas Voith; Laslo Menyhart
Original assignee: Knorr Bremse Systeme fuer Nutzfahrzeuge GmbH; Knorr Bremse Systeme fuer Schienenfahrzeuge GmbH
Current assignee: Knorr Bremse Systeme fuer Nutzfahrzeuge GmbH; Knorr Bremse Systeme fuer Schienenfahrzeuge GmbH
Priority date: 1999-05-21
Filing date: 2000-05-04
Publication date: 2000-11-24
Anticipated expiration: 2020-05-04
Also published as: IT1315929B1; DE19923456C5; ITRM20000268A1; ITRM20000268A0; FR2793733B1; DE19923456C1

Abstract

L'invention concerne une valve de correction de niveau pour une suspension pneumatique, dont le corps renferme, dans un alésage, un poussoir de soupape (23) déplaçable en fonction de la charge du véhicule, pour agir sur une soupape (17, 19) raccordant les ressorts pneumatiques à une source d'air comprimé ou à l'atmosphère. Des rainures, diamétralement opposées, s'étendent en direction longitudinale dans la paroi de l'alésage, depuis la soupape (17, 19) jusqu'au-delà de l'embouchure de perçages latéraux (37, 39) du corps conduisant aux ressorts pneumatiques, sans communiquer avec ces perçages. Le poussoir (23) présente une partie de distribution élargie (41) d'un diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur de l'alésage et possédant des rebords de distribution supérieur et inférieur ainsi qu'une gorge extérieure annulaire (47) mettant en liaison les rainures avec les perçages transversaux (37, 39) lorsque la partie de distribution (41) couvre ces derniers, un étranglement axial pouvant être obtenu, pour réduire la consommation d'air, comme conséquence du chevauchement de ces perçages par les rebords de distribution.

Description

L'invention concerne une valve de correction de niveau pour la suspension

pneumatique de véhicules, notamment de véhicules utilitaires, comportant un poussoir de soupape déplaçable à l'intérieur d'un corps et agissant sur une soupape d'admission et d'évacuation qui contrôle le raccordement à des coussins de ressort pneumatique et à une réserve d'air comprimé ou à une mise à l'air libre, lequel poussoir de soupape peut être mû par un excentrique déplaçable au moyen d'un arbre entraîneur mobile en rotation, une partie de distribution, qui présente des rebords de distribution, étant aménagée, sous forme d'un épaississement local, sur le poussoir de 0o soupape, en vue de la formation d'un étranglement, présentant une section transversale variable en fonction de la course, entre le poussoir de soupape et des perçages se trouvant dans le corps, qui conduisent aux coussins de

ressort pneumatique.

Des valves de correction de niveau de ce type, qui sont également connues en tant que valves de ressorts pneumatiques, servent à assurer une admission d'air dans les coussins des ressorts pneumatiques et une évacuation d'air de ceux-ci, en vue de la régulation de l'écartement entre l'essieu d'un véhicule et sa superstructure. Pour maintenir automatiquement la hauteur du châssis constante, le réglage d'une position moyenne est prévu dans des valves de correction de niveau; des moyens de réglage sont à cet effet présents à l'intérieur et à l'extérieur du corps de la valve de correction de niveau. Durant la marche d'un véhicule équipé d'une telle valve de ressort pneumatique, il se produit, en raison de la charge oscillante permanente que constitue la superstructure du véhicule et des effets qu'elle produit sur la suspension pneumatique, une certaine consommation d'air comprimé par la valve, qu'il faut ensuite combler. La suspension pneumatique constitue, par conséquent, un dispositif consommateur de l'installation à air comprimé générale du véhicule. Dans le cas d'un grand nombre de dispositifs consommateurs d'air comprimé, il est dès lors important que la consommation continue d'air comprimé dans le système de ressorts pneumatiques soit basse. Cependant, les valves de correction de niveau du type évoqué ici doivent, en cas de chargement et de déchargement du véhicule, assurer le plus rapidement possible une admission d'air dans les coussins de ressort pneumatique ou une évacuation d'air hors de ceux-ci, pour parvenir à la correction de niveau souhaitée. Est

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liée à cela l'exigence d'une possibilité de réglage précis de la valve de correction de niveau; d'une part, il faut que la position moyenne pneumatique de la valve de correction de niveau soit réglée et fixée dans l'appareil de contrôle et, d'autre part, la valve de correction de niveau doit être montée dans le véhicule de telle sorte que, par la position moyenne de la valve, la hauteur nominale du véhicule soit garantie au moyen des

ressorts pneumatiques.

On connaît une valve de correction de niveau (demande de brevet allemand DE-AS 10 64 357), dans le cas de laquelle un poussoir de soupape Io est monté coulissant dans le corps de la valve, un étranglement de section transversale variable étant alors formé entre le double obturateur de la soupape d'admission et d'évacuation et les embouts de raccordement de deux canalisations aboutissant chacune à un coussin de ressort pneumatique respectif. Cet étranglement sert à freiner l'admission d'air dans les coussins de ressort pneumatique et l'évacuation d'air hors de ceux-ci. Suivant le positionnement axial du poussoir de soupape, cet étranglement axial est de longueur différente, de sorte que l'effet d'étranglement se modifie en fonction de la course. En liaison avec cela, il est prévu, sur la surface périphérique extérieure du poussoir de soupape, des alvéoles formées en direction axiale et/ou des évidements s'étendant suivant une orientation axiale. Les nervures présentes entre les alvéoles sur la surface périphérique du poussoir de soupape servent à la formation d'un étranglement dit transversal entre les coussins de ressort pneumatique, cet étranglement transversal, formé à partir des nervures, présentant alors un effet d'étranglement constant en position d'arrêt de la valve. Si de plus un mouvement d'ajustement a lieu sur le poussoir de soupape, cet étranglement transversal peut se modifier. Dans tous les cas, il est nécessaire de guider axialement, tout en l'immobilisant en rotation, le poussoir de soupape ayant cette structure, ce qui impose un investissement très important pour la

construction.

En guise de perfectionnement à de telles structures, on a créé, pour la valve de correction de niveau conformne à la définition donnée en introduction, un insert ajustable en direction axiale, sous couvert d'étanchéité, dans le corps de la valve (document de brevet allemand DE 33 33 888 C2), insert à l'intérieur duquel se trouve un poussoir de

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soupape creux, apte à coulisser de manière étanche. L'insert présente des perçages s'étendant radialement, un interstice annulaire étant alors ménagé entre un épaississement local du poussoir de soupape et une région de diamètre resserré de l'insert, en vue de la formation, entre l'insert et le poussoir de soupape, d'un étranglement présentant une section transversale variable en fonction de la course. La fabrication et la mise en oeuvre de tels inserts sont à considérer, de la même façon, comme occasionnant un gros investissement sur le plan de leur conception, en particulier au regard du fait qu'ils doivent, dans la région des perçages radiaux, présenter une section

io transversale non circulaire.

A partir de là, le but que s'est fixé l'invention est de perfectionner une valve de correction de niveau du type spécifié en introduction, d'une manière telle que la consommation d'air comprimé durant la marche puisse être maintenue à un niveau le plus faible possible et que par ailleurs, lors du chargement et du déchargement du véhicule, on dispose, en un bref laps de temps, d'un débit volumique suffisant pour assurer une admission d'air dans les coussins de ressort pneumatique ou une évacuation d'air hors de ceux-ci, qui soient rapides. L'investissement pour la réalisation des moyens mis en oeuvre à cet effet, sur le poussoir et sur le corps de la valve de correction de niveau, doit être maintenu aussi faible que possible. Il faut en même temps garantir que le poussoir de soupape de la valve de correction de niveau ou de la valve de ressort pneumatique reste opérationnel, avec une précision suffisante, sous des conditions de service extrêmes (contraintes dues à la température et à l'encrassement), c'est-à-dire lorsque des forces de frottement élevées se manifestent dans les paires d'éléments de construction

employés glissant l'un au contact de l'autre.

Ce but est atteint, dans une valve de correction de niveau du type spécifié en introduction, grâce aux caractéristiques suivantes: a) des renfoncements en forme de rainures sont réalisés, dans des positions diamétralement opposées, sur la paroi intérieure de l'alésage, qui reçoit le poussoir de soupape, du corps de la valve de correction de niveau; b) les rainures s'étendent en direction longitudinale, le long de la paroi intérieure de l'alésage, depuis l'extrémité de l'alésage bordée par la soupape d'admission et d'évacuation jusqu'au-delà de l'embouchure

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des perçages latéraux raccordés aux coussins de ressort pneumatique, sans être en communication directe avec les perçages; c) la partie de distribution, qui est située, sous forme d'un épaississement local, entre des tronçons amincis du poussoir de soupape et qui présente un rebord de distribution supérieur et un rebord de distribution inférieur, possède un diamètre extérieur qui correspond à peu près au diamètre intérieur de l'alésage; d) sur la circonférence extérieure de la partie de distribution, s'étend une gorge annulaire, qui met en liaison les rainures, diamétralement opposées, avec les perçages latéraux, lorsque la partie de distribution se trouve en position de recouvrement des perçages latéraux, un étranglement axial pouvant alors être obtenu, en vue d'une réduction de la consommation d'air, par la mise en chevauchement des rebords de distribution de la partie de

distribution vis-à-vis des perçages latéraux.

Grâce à l'emploi des rainures sur la paroi intérieure de l'alésage recevant le poussoir de soupape, on a la garantie, lorsque l'orifice d'admission s'ouvre, d'avoir un afflux de volume convenable d'air comprimé, à partir de la réserve d'air comprimé, dans la région de la partie de distribution portant la gorge annulaire, réalisée sous forme d'un épaississement local du poussoir de soupape. Le rebord de distribution supérieur et le rebord de distribution inférieur de la partie de distribution déterminent alors la caractéristique d'étranglement souhaitée en fonction de leur degré de chevauchement des perçages latéraux pour la canalisation d'alimentation menant aux coussins de ressort pneumatique. Cela signifie que ce n'est qu'en cas de coulissement axial plus prononcé du poussoir de soupape, consécutif à un chargement, qu'est prévue la libération, pour le passage d'un grand volume, de l'ouverture des perçages latéraux dans le corps de la valve de correction de niveau, et que ce n'est qu'à cet instant qu'est déclenché un remplissage amplifié des coussins de ressort pneumatique. Les mouvements d'ouverture et de fermeture du poussoir de soupape par rapport à l'orifice d'admission et à l'orifice d'évacuation, qui s'effectuent brièvement en service ordinaire, se déroulent malgré tout sans perte réellement importante d'air. Grâce à l'aménagement des rainures

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d'extension axiale dans la région de la paroi intérieure, appartenant au corps de la valve, de l'alésage qui reçoit le poussoir de soupape et grâce à l'emploi de la gorge annulaire s'étendant autour de la partie de distribution, il est possible de réaliser le poussoir de soupape sous une configuration présentant une symétrie de révolution, de telle sorte que celui-ci n'a pas

besoin d'être immobilisé en rotation pour remplir les fonctions requises.

Une réduction très importante de l'investissement impliqué pour sa

construction est ainsi rendue possible.

De préférence, les rainures réalisées sous fonrne de canaux axiaux, io sur la paroi intérieure de l'alésage recevant le poussoir de soupape, présentent des sections transversales dont l'aire totale correspond au moins à l'aire de la section transversale de perçages conduisant aux coussins de

ressort pneumatique.

Selon d'autres caractéristiques de la valve de correction de niveau conforme à l'invention: a) l'extrémité inférieure du poussoir de soupape est accouplée, au moyen d'une jonction forcée ou glissante, à une vis de réglage, qui est portée par une pièce de guidage actionnée par l'excentrique de l'arbre entraîneur de la valve de correction de niveau et ajustable en hauteur dans le corps; et b) la jonction glissante demeure dans les limites d'un jeu axial entre le poussoir de soupape et la vis de réglage, qui correspond à la course

morte pneumatique de la valve de correction de niveau.

Le guidage forcé ou l'accouplement de l'extrémité inférieure du poussoir de soupape relativement à la vis de réglage, engagée par vissage dans la pièce de guidage, est particulièrement avantageux dans des conditions de service extrêmes, c'est-à-dire, par exemple, en cas de températures extrêmement basses de l'environnement et sous des contraintes d'encrassement extrêmes, quand apparaissent des forces de frottement élevées dans les zones de glissement entre le poussoir de soupape et le corps de la valve ou l'organe d'étanchéité solidaire de ce dernier. Le jeu axial entre le poussoir de soupape et la vis de réglage, établi dans le cas de la jonction forcée, correspond à peu près à ce que l'on appelle la course morte pneumatique, c'est-à-dire à la plage de déplacement non opérationnelle

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située autour de la position moyenne pneumatique entre l'admission d'air et

l'évacuation d'air.

L'invention va être décrite plus en détail dans ce qui suit, sur la base d'exemples de réalisation non limitatifs et en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 reproduit schématiquement la constitution d'une valve de correction de niveau selon l'art antérieur; la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la valve de correction de niveau selon l'invention; la figure 3 est une vue en coupe correspondant à la figure 1, mais avec un décalage angulaire de 90 par rapport à cette dernière, de la valve de correction de niveau conforme à l'invention; la figure 4 est une vue en coupe partielle agrandie par rapport aux vues en coupe des figures 2 et 3, qui représente le poussoir de soupape dans son association aux rainures axiales, s'étendant sur le corps de la valve, et aux perçages latéraux conduisant aux coussins de ressort pneumatique; la figure 5 est une vue de détail en coupe, décalée angulairement de par rapport à la vue en coupe de la figure 3, du prolongement latéral, recevant l'arbre entraîneur, du corps de la valve de correction de niveau selon l'invention; et la figure 6 est une vue de côté partielle agrandie de la jonction glissante ou forcée, confonne à l'invention, entre le poussoir de soupape et

la vis de réglage portée par la pièce de guidage actionnée par l'excentrique.

Sur la figure 1 des dessins, on a représenté schématiquement une valve de correction de niveau ou valve de ressort pneumatique selon l'art antérieur. Les éléments de construction, employés plus loin dans le cours de la

description en regard des figures 2 à 6, sont pourvus de chiffres de référence

identiques. La valve de correction de niveau ou valve de suspension pneumatique, conforme à la figure 1, comporte, à l'intérieur d'un corps 1, un poussoir de soupape 23 qui peut être déplacé par coulissement, dans le sens

de sa hauteur, au moyen d'un excentrique 65 fixé à un arbre entraîneur 67.

Le poussoir de soupape 23 agit par rapport à un plateau obturateur de soupape 17, ce plateau de soupape définissant alors un orifice d'évacuation

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, avec l'extrémité du poussoir de soupape, et un orifice d'admission 21, avec un siège de soupape 19 solidaire du corps. Au raccord 3 qui, conformément à la représentation, se trouve à l'extrémité supérieure du corps 1, est raccordé un accumulateur d'air comprimé 4. D'autres raccords 5 et 7 conduisent à des coussins de ressort pneumatique 8. La valve de correction de niveau est fixée au châssis suspendu d'un véhicule, son levier d'actionnement 73, qui en position de repos s'étend horizontalement, étant alors relié par l'intermédiaire d'une tringlerie (non représentée) à l'essieu du véhicule. Le levier d'actionnement est, par suite, dévié de sa position 0o moyenne sensiblement horizontale à la moindre variation de hauteur du châssis du véhicule, provoquée par des débattements ou des rebondissements. En cas d'accroissement du chargement, le châssis du véhicule, par suite de la pression à vide, alors trop basse, qui règne dans les coussins de ressort pneumatique 8, s'abaisse avec la valve de suspension !5 pneumatique, fixée à lui, de telle sorte que le levier d'actionnement pivote vers le haut et chasse le poussoir de soupape 23 vers le haut, contre le plateau de soupape 17, par l'intermédiaire de l'arbre entraîneur 67 et de l'excentrique 65. Il s'ensuit que l'orifice d'admission 21 s'ouvre et que de l'air comprimé, en provenance de l'accumulateur d'air comprimé 4, s'écoule jusque dans les coussins de ressort pneumatique 8, en passant par une soupape anti- retour 15, l'orifice d'admission 21 et les raccords 5 et 7, ceci jusqu'à ce que le niveau initial en hauteur (positionnement horizontal du levier d'actionnement 73) soit atteint et que l'orifice d'admission 21 soit à

nouveau fermé.

En cas de diminution de la charge à la suite d'un déchargement, le châssis du véhicule se relève par suite de la pression, désormais trop élevée, qui règne dans les coussins de ressort pneumatique; le levier d'actionnement tout comme l'excentrique sont par conséquent déplacés vers le bas. Le poussoir de soupape 23, chargé par un ressort 59, se déplace également vers le bas et libère l'orifice d'évacuation 25, de sorte que l'air s'échappe des coussins de ressort pneumatique dans l'atmosphère, en passant par le perçage 27 formé dans le poussoir de soupape et par le raccord de mise à l'air libre 33, ceci jusqu'à ce que le levier d'actionnement 73 reprenne sa position initiale horizontale et que l'orifice d'évacuation 25 soit fermé,

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c'est-à-dire jusqu'à ce que la position d'arrêt soit à nouveau atteinte au

niveau de l'orifice d'admission et de l'orifice d'évacuation.

La valve de correction de niveau conforme à l'invention, décrite ci-

après sur la base des figures 2 à 6, comporte un corps qui, de préférence, est réalisé en une matière plastique, consistant en un polyamide, moulée selon le procédé de moulage par injection et renforcée par des fibres. Au moment de la fabrication selon le procédé de moulage par injection, toutes les cotes finales du corps sont établies, ce qui veut dire qu'un usinage par enlèvement de copeaux de ce corps n'est pas nécessaire. Sur le corps 1, sont prévus les 0o raccords 3, 5 et 7 déjà mentionnés en référence à la figure 1; le raccord 3 mène à un réservoir conduisant de l'air comprimé (non représenté), tandis que les raccords 5 et 7 sont raccordés à des ressorts pneumatiques (non représentés) du véhicule. Dans l'exemple de réalisation représenté, tous les raccords sont conçus sous la fonne d'éléments de raccord automatiques, qui sont enfoncés dans des alésages de réception du corps et sont étanchéifiés à l'aide de bagues d'étanchéité. L'élément de raccord qui constitue le raccord 3 porte un siège de soupape 9, dirigé vers le bas sur la représentation de la figure 1, lequel forme la soupape anti- retour 15 en coopérant avec un plateau obturateur de soupape 13 précontraint par un ressort 11. Le ressort 1 1 s'appuie, à son extrémité située à l'opposé du plateau de soupape 13, sur l'autre plateau de soupape 17, qui, en étant chargé par le ressort, vient en appui sur le siège de soupape 19 du corps 1 et définit, avec ce dernier,

l'orifice d'admission 21 pour l'air comprimé provenant du raccord 3.

L'ouverture et la fermeture de l'orifice d'admission 21 se font proportionnellement à des déplacements vers le haut et vers le bas du poussoir de soupape 23 qui, par son extrémité supérieure sur le dessin, agit par rapport à la face inférieure du plateau de soupape 17 et définit, avec cette dernière, l'orifice d'évacuation 25. L'orifice d'évacuation 25, représenté en position fermée sur le dessin, conduit, par le perçage 27 traversant axialement le poussoir de soupape et par un perçage transversal 29, dans une chambre 31 située à l'intérieur du corps et qui, de son côté, est mise en communication avec l'air extérieur par l'intermédiaire du raccord de mise à

l'air libre 33 qui se trouve à la base du corps.

De l'alésage 35 recevant le poussoir de soupape 23 déplaçable dans le sens d'une modification de son positionnement en hauteur, partent, dans

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des positions diamétralement opposées, des perçages 37 et 39 qui communiquent avec les raccords 5 et 7. Le poussoir de soupape 23 est, de la manière visible sur les figures 2 et 3, pourvu d'une partie de distribution 41 de diamètre élargi, qui présente un rebord de distribution supérieur 43 et un rebord de distribution inférieur 45. Les deux rebords de distribution 43 et 45 se rattachent à des tronçons amincis, en diamètre, du poussoir de soupape 23, le tronçon le plus bas, sur les figures 2 et 3, du poussoir de soupape 23 possédant, sur sa longueur entière, un diamètre correspondant au diamètre de la partie de distribution 41. Le poussoir de soupape 23 est doté d'une 1o configuration présentant une symétrie de révolution et n'a pas besoin d'être immobilisé en rotation. Dans la région de la partie de distribution 41, de préférence au milieu de celle-ci, il est prévu une gorge annulaire 47, qui couvre la totalité de la circonférence de la partie de distribution. Cette gorge annulaire coopère, d'une manière qui sera décrite plus loin, avec les perçages 37 et 39, lorsque le poussoir de soupape 23 effectue des déplacements vers le haut et vers le bas en fonction des variations de charge. Les vues en coupe des figures 3 et 4, qui sont dans des plans perpendiculaires à celui de la vue en coupe de la figure 2, font apparaître que sur la paroi intérieure de l'alésage 35, recevant le poussoir de soupape, du corps de la valve, sont prévues des rainures 49, 51 situées en des emplacements diamétralement opposés. Ces rainures s'étendent, sans interruption, depuis le plan du siège de soupape 19, en direction du bas, jusqu'en dessous du bord inférieur des deux perçages 37 et 39 partant sur les côtés. A l'aide de la configuration, précédemment décrite, du poussoir de soupape et de l'alésage qui le reçoit, un débit d'air comprimé commandé en volume entre les raccords 3, 5 et 7 ou entre les raccords 5 et 7 et le raccord

de mise à l'air libre 33 est garanti, comme cela est expliqué plus loin.

En poursuivant sur la conception de la valve de suspension pneumatique, le poussoir de soupape 23 s'étend à travers une garniture d'étanchéité 55 et à travers une bague d'appui 57, sur laquelle s'appuie le ressort 59 qui précontraint vers le bas le poussoir de soupape. L'extrémité inférieure du poussoir de soupape, dans le cas du mode de réalisation des figures 2 et 3, s'applique sur une vis de réglage 61 qui est vissée, avec une possibilité de rotation, dans une pièce de guidage 63 mobile en direction

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verticale. Conformément à la figure 3, l'excentrique 65 de l'arbre entraîneur 67 attaque la pièce de guidage 63 d'une manière connue en soi. L'arbre entraîneur 67 est guidé en rotation dans un prolongement latéral 69 du corps de la valve, un organe d'accouplement 71 étant alors prévu sur l'extrémité de droite, d'après la représentation de la figure 3, de l'arbre entraîneur 67. L'extrémité de droite de l'arbre entraîneur 67 et l'organe d'accouplement 71 sont traversés par des perçages transversaux, dans lesquels sont insérables des goupilles destinées à solidariser en rotation l'organe d'accouplement 71 à l'arbre entraîneur 67. Alors que l'arbre entraîneur 67 est de préférence fabriqué en matière plastique, l'organe d'accouplement 71 est réalisé en métal, car le levier d'actionnement 73 de la valve de suspension pneumatique doit être fixé à son extrémité de droite, selon la représentation de la figure 3. Le levier d'actionnement 73 peut posséder une section transversale rectangulaire et est bloqué sur l'organe d'accouplement au moyen d'une vis 75. Dans un autre mode de réalisation qui est représenté sur la figure 5, un levier d'actionnement 77 est prévu à la place du levier d'actionnement 73. Le levier d'actionnement 77 possède, de préférence, une section transversale circulaire et peut être engagé dans les perçages transversaux situés dans l'extrémité de l'arbre entraîneur 67 et dans l'organe d'accouplement 71. La vis 75 peut être employée pour bloquer le levier

d'actionnement 77 dans sa position.

Pour le réglage du point zéro de la valve de suspension pneumatique, il est prévu, d'une manière connue en soi, des moyens qui, à partir d'un positionnement horizontal du levier d'actionnement, bloquent la position angulaire de l'arbre entraîneur vis-à-vis du prolongement 69 du corps de la valve; ces moyens peuvent être formés par des tenons insérables de l'extérieur, qui traversent, par exemple, un perçage du prolongement du corps et un perçage de l'arbre entraîneur, devant être placé dans l'alignement du précédent. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 3, des trous d'ajustement 79 et 81 sont prévus à cet effet. Pour protéger ces trous d'ajustement contre la pénétration de saletés ou d'humidité, une gaine 83 est prévue sur le pourtour extérieur de l'arbre entraîneur et du prolongement du corps de la valve. Cette gaine recouvre, en utilisation normale, l'espace libre délimité par les trous d'ajustement 79 et 81, tout en permettant des rotations

relatives entre l'arbre entraîneur 67 et le prolongement 69 du corps.

il 2793733 Dans le cas du mode de réalisation de la valve de suspension pneumatique représenté sur les figures 2 et 3, l'extrémité inférieure, sur la représentation, du poussoir de soupape s'applique sur la face supérieure de la vis de réglage 61, le poussoir de soupape 23, sous l'effet de l'action du ressort 59, suivant alors la pièce de guidage 63 ou la vis de réglage 61 en cas de déplacement dirigé vers le bas. Pour garantir un tel mouvement suiveur du poussoir de soupape même s'il devait se présenter le risque de voir des forces de frottement l'arrêter ou le ralentir dans l'alésage de réception formé dans le corps de la valve, la variante représentée sur la figure 6 est prévue, variante selon laquelle une jonction forcée entre la vis de réglage et le poussoir de soupape est amenée à intervenir. Conformément à la représentation de la figure 6, deux étriers 85 et 86 enserrent une tête 87 formée à l'extrémité supérieure de la vis de réglage 61 et une tête 89 formée à l'extrémité inférieure du poussoir de soupape 23. Entre les deux têtes est présent un certain jeu axial 91, qui correspond à ce que l'on appelle la course morte pneumatique de la valve de correction de niveau. Grâce à la configuration des étriers 85 et 86, le mouvement suiveur asservi du poussoir de soupape est dans tous les cas assuré, lorsque la vis de réglage 61 ou la pièce de guidage 63 exécute un déplacement vers le bas et que, par suite, l'évacuation d'air hors des coussins de ressort pneumatique s'effectue au

travers de l'orifice d'évacuation ouvert.

Le mode de fonctionnement de la valve de suspension pneumatique précédemment décrite, faisant intervenir les caractéristiques particulières de construction de cette dernière, est le suivant: Sur les figures 2 et 3, on a représenté la position de fermeture de la soupape d'admission et d'évacuation 21, 25. Lorsque l'on charge le véhicule muni de la valve de suspension pneumatique, la superstructure de ce dernier, sur laquelle est fixée la valve de suspension pneumatique, s'abaisse par suite de la pression à vide trop basse qui règne dans les coussins de ressort pneumatique. Le levier d'actionnement 73 ou 77 pivote vers le haut; sous l'action de l'arbre entraîneur 67 et de l'excentrique 65, le poussoir de soupape coulisse alors contre le plateau de soupape 17 et ouvre l'orifice d'admission 21. L'air comprimé, qui franchit le plateau de soupape 17 le long de son pourtour extérieur, s'écoule à travers l'orifice d'admission ouvert 21 jusque dans la région de l'extrémité supérieure du poussoir de soupape et

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parvient dans les rainures 49 et 51, qui sont formées sur la surface périphérique intérieure de l'alésage recevant le poussoir de soupape et qui

s'étendent jusqu'en dessous de la partie de distribution 41 de ce dernier.

Comme la gorge annulaire 47 est ménagée sous une symétrie de révolution dans la surface périphérique extérieure de la partie de distribution 41, l'air comprimé parvient sans grande résistance, depuis les rainures 49 et 51 s'étendant en direction longitudinale, dans la gorge annulaire 47.Celle-ci, dans la position qu'a le poussoir de soupape, est alignée avec les deux perçages 37 et 39. Comme conséquence de la liaison ainsi établie, l'air 0o comprimé s'écoule dès lors, relativement sans entrave, en direction des deux coussins de suspension pneumatique raccordés aux perçages 37 et 39, pour remplir ces coussins dans une mesure proportionnelle au chargement de la superstructure du véhicule. Si, dans le cas d'un chargement supplémentaire du véhicule, le poussoir de soupape se déplace sur une distance i5 supplémentaire vers le haut, la gorge annulaire 47 parvient alors dans la

région située au-dessus du bord supérieur des deux perçages 37 et 39.

Simultanément le rebord de distribution inférieur 45 de la partie de distribution 41 vient chevaucher l'ouverture des deux perçages 37 et 39, si bien qu'une section transversale progressivement plus grande de celleci est offerte à l'air qui afflue axialement au travers des rainures 49 et 51, ce qui signifie que l'air comprimé, par suite de la réduction de diamètre du poussoir de soupape en dessous du rebord de distribution 45, peut

directement quitter les rainures 49 et 51 et entrer dans les perçages 37 et 39.

Dans la position relevée du poussoir de soupape, un débit d'air accru est dès lors délivré. La partie de distribution, qui glisse devant les perçages 37 et 39, détermine le degré de remplissage initial des coussins de ressort pneumatique par l'intermédiaire de la gorge annulaire 47, ainsi que le degré de remplissage supplémentaire sous section de passage réduite, lorsque les rebords de distribution se placent en chevauchement avec l'ouverture des perçages 37 et 39, et le degré de remplissage consécutif, sous gros débit volumique, des coussins de ressort pneumatique, lorsque le rebord de distribution inférieur se met à découvrir progressivement l'ouverture des perçages 37 et 39. Cette régulation du débit d'air est réalisée à l'aide des rainures 49, 51, fonrmées dans le corps de la valve, ainsi qu'à l'aide de la configuration particulière donnée à la partie de distribution 41. Comme le

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poussoir de soupape présente une symétrie de révolution, il n'a pas besoin d'arrêt dans le sens de rotation, ce qui signifie que le poussoir de soupape est opérationnel, de la manière précédemment décrite, indépendamment de

sa position angulaire.

s Lors de la marche normale du véhicule, il est possible, par suite des phénomènes dynamiques intervenant sur la superstructure de ce dernier, qu'une brève ouverture et fermeture de la soupape d'admission et d'évacuation 21, 25 se produise. Etant donné qu'en raison du chevauchement réalisé par la partie de distribution 41 ou ses rebords de distribution 43 et 1o 45, il ne peut y avoir qu'un débit volumique limité, on peut s'accommoder de la perte d'air ayant lieu dans ce cas. Malgré cela, en cas de chargement du véhicule et de déplacement axial plus prononcé du poussoir de soupape, une admission d'air dosée dans les coussins de ressort pneumatique est, grâce à la configuration de la partie de distribution et des rainures, rendue possible, pour ramener, en un laps de temps extrêmement bref, la superstructure du véhicule dans sa position en hauteur d'origine, comme

cela a été décrit précédemment.

Lorsque le véhicule muni de la valve de suspension pneumatique est déchargé, sa superstructure se soulève par suite de la pression élevée qui règne dans les coussins de ressort pneumatique. Le levier d'actionnement 73 ou 77 et le poussoir de soupape se déplacent alors vers le bas et l'orifice d'évacuation 25 s'ouvre. L'air comprimé provenant des coussins de ressort pneumatique peut, après être sorti des perçages 37 et 39, franchir le rebord de distribution supérieur 43 de la partie de distribution 41 et parvient par le haut, entre le corps de la valve et le poussoir de soupape, dans l'extrémité supérieure du perçage 27 situé à l'intérieur du poussoir de soupape. L'air parvient finalement, par le perçage transversal 29, dans la chambre 31 et, par des passages situés dans la pièce de guidage 63, dans le raccord de mise à l'air libre 33, d'o il s'échappe dans l'atmosphère. L'évacuation d'air hors des coussins de ressort pneumatique se fait sous un gros débit volumique, lorsque le rebord de distribution supérieur 43 découvre suffisamment l'ouverture des perçages 37 et 39 à la suite du déplacement vers le bas du

poussoir de soupape.

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Claims

REVENDICATIONS

1. Valve de correction de niveau pour la suspension pneumatique de véhicules, notamment de véhicules utilitaires, comportant un poussoir de soupape (23) déplaçable à l'intérieur d'un corps (1) et agissant sur une soupape d'admission et d'évacuation qui contrôle le raccordement à des coussins de ressort pneumatique et à une réserve d'air comprimé ou à une mise à l'air libre, lequel poussoir de soupape (23) peut être mû par un excentrique (65) déplaçable au moyen d'un arbre entraîneur (67) mobile en rotation, une partie de distribution (41), qui présente des rebords de distribution (43, 45), étant alors aménagée, sous forme d'un épaississement local, sur le poussoir de soupape (23), en vue de la formation d'un étranglement, présentant une section transversale variable en fonction de la course, entre le poussoir de soupape (23) et des perçages (37, 39) se I5 trouvant dans le corps, qui conduisent aux coussins de ressort pneumatique, caractérisée en ce que: a) des renfoncements en forme de rainures (49 et 51) sont réalisés, dans des positions diamétralement opposées, sur la paroi intérieure de l'alésage (35), qui reçoit le poussoir de soupape (23), du corps (1) de la valve de correction de niveau; b) les rainures (49 et 51) s'étendent en direction longitudinale, le long de la paroi intérieure de l'alésage, depuis l'extrémité de l'alésage (35) bordée par la soupape d'admission et d'évacuation (21 et 25) jusqu'au-delà de l'embouchure des perçages latéraux (37 et 39) raccordés aux coussins de ressort pneumatique (8), sans être en communication directe avec les perçages (37 et 39); c) la partie de distribution (41), qui est située, sous forme d'un épaississement local, entre des tronçons amincis du poussoir de soupape (23) et qui présente un rebord de distribution supérieur et un rebord de distribution inférieur (43 et 45), possède un diamètre extérieur qui correspond à peu près au diamètre intérieur de l'alésage (35); d) sur la circonférence extérieure de la partie de distribution (41), s'étend une gorge annulaire (47), qui met en liaison les rainures (49 et 51), diamétralement opposées, avec les perçages latéraux (37 et

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39), lorsque la partie de distribution se trouve en position de recouvrement des perçages latéraux (37 et 39), un étranglement axial pouvant alors être obtenu, en vue d'une réduction de la consommation d'air, par la mise en chevauchement des rebords de distribution (43, 45) de la partie de distribution vis-à-vis des

perçages latéraux (37 et 39).

2. Valve de correction de niveau selon la revendication 1, caractérisée en ce que la position de la partie de distribution (41) et de ses 1o rebords de distribution (43 et 45) sur le poussoir de soupape est déterminée d'une manière telle, qu'en cas d'ouverture complète de l'orifice d'admission (21) de la soupape d'admission et d'évacuation (21 et 25) correspondant au fait que le véhicule est chargé, il s'établisse une liaison, non étranglée, d'afflux de l'air comprimé aux perçages latéraux (37, 39), au travers des rainures diamétralement opposées (49 et 51) et de l'espace intermnnédiaire

situé en dessous du rebord de distribution inférieur (45).

3. Valve de correction de niveau selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le rebord de distribution supérieur (43) de la partie de distribution (41), lorsque le véhicule est déchargé et que le poussoir de soupape est abaissé dans une mesure correspondante, établit une liaison d'évacuation non étranglée entre les perçages (37, 39) et le perçage (27) conduisant à la mise à l'air libre de la valve de correction de niveau, formé à

l'intérieur du poussoir de soupape.

4. Valve de correction de niveau selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les rainures (49 et 51) réalisées

sous forme de canaux axiaux, sur la paroi intérieure de l'alésage (35) recevant le poussoir de soupape (23), présentent des sections transversales dont l'aire totale correspond au moins à l'aire de la section transversale de

perçages (37 et 39) conduisant aux coussins de ressort pneumatique (18).

5. Valve de correction de niveau selon l'une quelconque des

revendications 1 à 4, caractérisée en ce que:

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a) l'extrémité inférieure du poussoir de soupape (23) est accouplée, au moyen d'une jonction forcée ou glissante, à une vis de réglage (61), qui est portée par une pièce de guidage (63) actionnée par l'excentrique de l'arbre entraîneur (67) de la valve de correction de niveau et ajustable en hauteur dans le corps (1); et b) la jonction glissante demeure dans les limites d'un jeu axial entre le poussoir de soupape (23) et la vis de réglage (61), qui correspond à

la course morte pneumatique de la valve de correction de niveau.

6. Valve de correction de niveau selon la revendication 5, caractérisée en ce que la jonction glissante entre le poussoir de soupape (23) et la vis de réglage (61) est formée au moyen d'étriers (85 et 86) s'engageant derrière des têtes (87 et 89) situées à l'extrémité du poussoir de soupape et de la vis de réglage (61), ceci d'une manière telle que la longueur axiale des étriers (85 et 86) corresponde à la longueur axiale des deux têtes (87 et 89)

et au jeu axial entre le poussoir de soupape (23) et la vis de réglage (61).

7. Valve de correction de niveau selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que le poussoir de soupape (23) est précontraint par un

ressort (59) en direction de la vis de réglage (61).