FR2792305A1 - Arcon permettant l'interchangeabilite de pieces d'une selle, et selle comprenant un tel arcon - Google Patents

Abstract

Arçon (2) destiné à la réalisation d'une selle, notamment pour cheval, qui comporte au moins une pièce monobloc (13) formant pommeau (14), troussequin (15), assise (16) et support pour des pièces constitutives de la selle, cette pièce monobloc étant réalisée en matériaux, tels que matériaux composites, choisis pour leur aptitude à être conformés à la forme voulue pour l'arçon, à conférer à l'arçon les qualités de résistance et d'élasticité nécessaires et à permettre l'incorporation à l'arçon d'organes (21) de positionnement et de fixation amovible, d'autres pièces constitutives de la selle, afin d'adapter la selle aux besoins exprimés.

Description

L'invention est relative aux selles pour cheval.

Elle concerne plus particulièrement un arçon entrant dans la réalisation d'une

selle et une selle comportant un tel arçon.

Une selle pour cheval comporte classiquement un arçon, un siège, deux couteaux d'étrivières ou porte-étrivières, deux panneaux, deux quartiers et

faux quartiers, et des contre-sanglons, l'ensemble étant assemblé.

Des éléments supplémentaires amovibles tels que sangles, sursangles,

étrivières et étriers sont généralement rapportés sur une telle selle.

L'arçon d'une telle selle, tel qu'il est ici considéré, est la pièce de résistance

interne de la selle.

Dans les réalisations classiques connues à ce jour, I'arçon lui-même est composé de plusieurs pièces assemblées entre elles, à savoir deux pièces longitudinales en bois, deux pièces cintrées formant respectivement le pommeau et le troussequin, généralement en forme de fer plat métallique, reliant les pièces longitudinales en bois et fixées rigidement à elles; des

sangles placées sur les pièces précédentes; et enfin une toile fixée par-

dessus les sangles.

Les autres pièces constitutives de la selle sont fixées à l'arçon par cloutage,

couture ou analogue, c'est-à-dire par des moyens de fixation à demeure.

Une telle selle donne toute satisfaction et elle correspond à la fabrication

traditionnelle actuelle.

Toutefois, il s'est fait sentir un premier besoin de pouvoir remplacer aisément telle ou telle pièce constitutive de la selle tout en évitant que ce remplacement ne soit rendu compliqué par le fait que la fixation de la pièce correspondante

soit à demeure.

Il s'est fait sentir également le besoin de pouvoir monter plus simplement une selle à partir de ses pièces constitutives, en évitant les opérations de cloutage,

couture, forcément longues, délicates et coûteuses.

Enfin, il s'est fait sentir le besoin de réduire le poids d'une selle d'aspect

traditionnel pour l'adapter à des activités d'équitation sportive.

A cet effet, un premier objet de l'invention est un arçon destiné à la réalisation d'une selle, notamment pour cheval, qui comporte notamment une pièce monobloc formant pommeau, troussequin, assise et support pour des pièces constitutives de la selle, cette pièce monobloc étant réalisée en matériaux, tels que matériaux composites, choisis pour leur aptitude à être conformés à la forme voulue pour l'arçon, à conférer à l'arçon les qualités de résistance et de souplesse nécessaires et à permettre l'incorporation à l'arçon d'organes de positionnement et de fixation amovible, d'autres pièces constitutives de la selle. Par exemple, I'arçon comporte essentiellement une telle pièce monobloc, formant pommeau, troussequin, assise et support pour des pièces

constitutives de la selle.

Selon une réalisation, les matériaux de la pièce monobloc sont choisis dans le groupe comprenant les fibres polyamides en nappes, les matériaux composites en nappes tels que les matériaux comprenant une matrice, par exemple métallique ou polymérique, et des fibres de renfort, par exemple des

fibres de verre ou de carbone, ou analogue.

Selon encore une réalisation, la pièce monobloc comprend ou incorpore des

éléments de rigidification.

En outre, cette pièce monobloc peut être substantiellement pleine.

Dans une réalisation, la pièce monobloc présente une partie périphérique de

plus grande épaisseur autour d'une partie centrale de plus faible épaisseur.

Par ailleurs, les organes de positionnement et de fixation se présentent sous la forme de trous, de crampons, de réserves en creux, de reliefs, d'inserts de

vissage, de boucles ou analogue.

Dans une réalisation, la pièce monobloc est conformée pour incorporer de fabrication des couteaux d'étrivières, tandis que dans une autre réalisation, la

pièce monobloc n'incorpore pas de fabrication de couteaux d'étrivières, ceux-

ci étant distincts et rapportés.

Un autre objet de l'invention est une selle, notamment pour cheval, comprenant un arçon tel qu'il vient d'être décrit, deux couteaux d'étrivières incorporés ou non à la pièce monobloc de l'arçon, deux panneaux fixés contre la face interne de l'arçon, le cas échéant, une ou des pièces de rembourrage de la face externe de l'arçon, deux quartiers et deux faux-quartiers disposés latéralement, deux contre-sanglons disposés latéralement vers le pommeau, une pièce formant siège recouvrant la face externe de l'arçon, les panneaux,

la ou les pièces de rembourrage, les quartiers et faux-quartiers, les contre-

sanglons, la pièce formant siège étant pourvus d'organes de fixation amovible

complémentaires des organes de positionnement et de fixation de l'arçon.

Selon une réalisation, cette selle comporte en outre deux contre-plaques respectivement de pommeau et de troussequin, rapportées sur la pièce monobloc de l'arçon, fixées à lui grâce à des moyens de fixation réciproques

et coopérant avec le siège, et protégeant les moyens de fixation du siège.

Selon une autre réalisation, les moyens de fixation des panneaux, de la ou des pièces de rembourrage, des quartiers et faux-quartiers et de la pièce formant siège, se présentent sous la forme de vis traversant des trous dans la

pièce correspondante, d'ergots ou reliefs, de trous, de crochets.

Par ailleurs, les moyens de fixation d'un contre-sanglon comprennent une réserve en creux agencée pour permettre le montage d'une tige d'accrochage du contre-sanglon, la tige étant maintenue en place par des moyens de

fixation amovible.

En outre, la selle comporte pour chaque contre-sanglon au moins une pièce rapportée, telle qu'une plaque de fermeture de la réserve en creux, fixée à la

pièce monobloc par des organes de fixation amovible.

Selon une réalisation, les couteaux d'étrivières étant distincts et rapportés sur la pièce monobloc de l'arçon, cette pièce monobloc comporte une réserve en creux dans laquelle peut venir se poser une partie extrême de fixation du couteau d'étrivière, cette partie extrême étant maintenue en place par des

moyens de fixation amovible.

Selon une autre réalisation, la selle comporte pour chaque couteau d'étrivière, au moins une pièce rapportée telle qu'une plaque de fermeture de la réserve

en creux, fixée à la pièce monobloc par un organe de fixation amovible.

Dans une réalisation, la selle comprend une réserve commune en creux, ménagée dans la pièce monobloc de l'arçon pour un contre-sanglon et un couteau d'étrivière attenant, et une plaque commune de fermeture de cette

réserve en creux.

Les autres caractéristiques de l'arçon et de la selle résulteront de la

description en référence aux dessins annexés, dans lesquels:

- la figure 1 est une vue d'élévation longitudinale d'une selle, des éléments constitutifs de la selle étant représentés en traits interrompus; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de pièces constitutives d'une selle selon un premier mode de réalisation, o les couteaux d'étrivières sont venus de matière avec l'arçon de la selle - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de pièces constitutives d'une selle selon un deuxième mode de réalisation, o les couteaux d'étrivières sont distincts de l'arçon et rapportés; - la figure 4 est une vue en plan de dessus d'un arçon et d'une plaque de s fermeture formant couteau d'étrivière; - la figure 5 est une vue en plan de dessous d'un arçon - la figure 6 est une vue d'élévation longitudinale d'un arçon; - la figure 7 est une vue d'élévation transversale de devant, d'un arçon - la figure 8 est une vue d'élévation transversale de derrière, d'un arçon avec un panneau représenté en hachuré, dans un mode de réalisation o les surépaisseurs sont rapportées sur l'arçon; - la figure 9 est une vue partielle en plan de dessous, d'un arçon - la figure 10 est une vue similaire à la figure 8, dans un mode de réalisation o les surépaisseurs sont venues de matière avec l'arçon; - la figure 11 est une vue d'élévation longitudinale en coupe partielle

d'éléments constitutifs d'une selle, dont un arçon, un panneau et une contre-

plaque de troussequin; - la figure 12 est une vue en plan de dessous d'une pièce de rembourrage d'une selle; - la figure 13 est une vue d'élévation longitudinale d'une pièce de rembourrage d'une selle; - la figure 14 est une vue en plan de dessous d'un siège d'une selle; - les figure 15 à 17 sont des vues d'élévation longitudinale d'éléments constitutifs d'une selle et représentent des étapes successives de constitution d'une telle selle; et

- la figure 18 est une vue d'élévation longitudinale d'une selle.

Par la suite, on décrit une selle selon l'invention dans sa position normale

d'utilisation, o elle repose sur le dos d'un cheval.

Une direction longitudinale est sensiblement confondue avec la direction de

l'épine dorsale du cheval.

Par rapport à cette direction, sensiblement horizontale, I'avant désigne une localisation vers la tête du cheval, tandis que l'arrière, par opposition, désigne

une localisation vers la croupe.

Une direction transversale est sensiblement horizontale et perpendiculaire à la

direction longitudinale.

Le terme " latéralement " est défini par rapport à cette direction.

Enfin, une direction d'élévation est sensiblement verticale et perpendiculaire

aux directions longitudinale et transversale.

Les termes " haut " et " bas " sont définis par rapport à cette direction.

L'intérieur désigne une localisation près du corps du cheval.

Par opposition, I'extérieur désigne une localisation plus éloignée du corps du cheval. Une selle 1 conforme à l'invention, telle que représentée sur les figures 1 et 18, comprend d'une part un arçon 2, intérieur, qui est la pièce principale de

résistance de la selle.

Elle comprend d'autre part un certain nombre de pièces supportées par

lI'arçon 2.

Ces pièces sont notamment: - deux porte-étrivières ou couteaux d'étrivières 3 - au moins un panneau 4, notamment deux; - deux quartiers 5 et faux-quartiers 6; - des contre-sanglons 7; - au moins une, et par exemple deux pièces de rembourrage dites mamelles 8; - unsiège9; - deux petits quartiers 10 venus de matière avec le siège; et - deux contre-plaques 11, 12 respectivement de pommeau et de troussequin. Les petits quartiers 10, les quartiers 5 et faux-quartiers 6, tous latéraux, sont superposés depuis l'extérieur de la selle 1 vers l'intérieur, c'està-dire vers

l'arçon 2.

Tandis que le siège 9 recouvre l'arçon 2, en étant maintenu sur ce dernier

notamment a l'aide des contre-plaques de pommeau 1 1 et de troussequin 12.

Enfin, la selle 1 repose sur le dos du cheval par l'intermédiaire des panneaux

4 fixés latéralement à l'intérieur de l'arçon 2.

La configuration de la selle 1 est telle, qu'elle ménage pour l'épine dorsale du cheval un passage longitudinal, sous l'arçon 2 et entre les panneaux 4, afin qu'aucun élément constitutif de la selle 1 n'entre en contact avec l'épine dosale. Cette configuration vise de plus à répartir sur le dos du cheval, tout en

l'atténuant, I'effort dû au poids du cavalier.

L'arçon 2, illustré sur les figures 4 à 8, comprend une pièce monobloc 13.

La pièce monobloc 13 forme le pommeau 14, le troussequin 15, I'assise 16 de

la selle, ainsi qu'un support pour d'autres pièces constitutives de la selle 1.

Cette pièce monobloc 13 est réalisée, au moins en partie, dans un matériau

tel que matériau composite.

Par exemple, cette pièce monobloc est réalisée dans un matériau tel qu'une résine chargée en fibres de carbone et/ou en fibres de verre, un matériau

comprenant des fibres polyamides, ou analogue.

Selon une réalisation possible, la pièce monobloc 13 incorpore également des éléments de rigidification, tels qu'une structure filaire, une nappe, un réseau en métal ou analogue, visant a constituer une armature de renfort pour cette

pièce monobloc.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 3, les couteaux d'étrivières 3 sont des pièces distinctes de la pièce monobloc, et sont fixés sur cette

dernière de façon amovible, vers le pommeau 14.

Les couteaux d'étrivières 3 sont alors réalisés dans un matériau rigide et

résistant, par exemple en métal.

Chaque couteau d'étrivière 3 est destiné à supporter une partie extrême d'étrivière, chaque étrivière supportant elle-même un étrier pour un pied d'un cavalier. Les couteaux d'étrivières 3 ont en élévation une forme générale longitudinale en L. Cette forme vise d'une part à éviter tout désengagement intempestif des étrivières, d'autre part à permettre le désengagement des étrivières en cas de

position critique du cavalier.

Dans une autre réalisation, illustrée sur la figure 2, la pièce monobloc 13 incorpore de fabrication les couteaux d'étrivières 3, dont la forme générale est

la même que celle décrite précédemment.

L'arçon 2, qui est la pièce principale interne de la selle 1, est maintenant décrit. Selon un mode de réalisation, l'arçon 2 comprend essentiellement la pièce

monobloc 13.

Le contour général de l'arçon 2 est globalement proche du contour d'un arçon classique. Transversalement, I'arçon 2 a sensiblement la forme d'une gouttière dont la

concavité est tournée vers le bas.

Tandis que longitudinalement, son profil a une forme générale incurvée, à

concavité tournée vers le haut.

Ces formes visent à épouser, d'une part le dos du cheval, et d'autre part les

fesses d'un cavalier assis sur la selle 1.

A proximité de son extrémité avant, l'arçon 2 comprend une arcade 17 de

pommeau, étendue sensiblement dans un plan d'élévation transversale.

Cette arcade est prolongée par deux pointes d'arçon 18 formant excroissances de l'arçon 2, depuis le haut vers le bas, sensiblement dans un

plan d'élévation longitudinale.

Ces pointes d'arçon 18 sont destinées à coopérer avec les panneaux 4, afin

d'assurer leur positionnement sur l'arçon 2.

Tandis qu'à proximité de son extrémité arrière, l'arçon 2 comprend un troussequin 15, sensiblement étendu dans un plan d'élévation transversale, et

saillant de l'arçon 2 vers le haut.

Dans une réalisation illustrée sur les figures, le troussequin 15 est de forme

sensiblement rectangulaire.

L'arcade 17 de pommeau et le troussequin 15 visent à caler le cavalier en position assise, en limitant les mouvements de son bassin respectivement

vers l'avant et vers l'arrière.

s Le troussequin 15 et l'arcade 17 sont reliés entre eux par une assise 16.

L'assise 16 est de forme évasée depuis l'avant vers l'arrière de l'arçon 2, cette assise étant donc moins large transversalement à l'avant de l'arçon qu'à

l'arrière (figure 4).

Cette forme de l'assise 16 permet d'uniformiser la répartition du poids du cavalier sur le dos du cheval, tout en ménageant à l'avant de l'arçon 2 un

espace pour les jambes du cavalier.

L'arcade 17, le troussequin 15 et l'assise 16 notamment, peuvent prendre d'autres formes que celles décrites sans sortir du cadre de l'invention, pourvu

qu'ils assurent notamment les fonctions décrites plus haut.

Les contreplaques d'arcade 1 1 et de troussequin 12, illustrées sur la figure 2, sont des pièces en matériaux synthétiques, par exemple composites ou analogue, dont les formes sont complémentaires respectivement de l'arcade

17 et du troussequin 15.

Sur sa face interne, l'arçon 2 comporte au moins une surépaisseur 19, notamment deux, étendues longitudinalement le long des bords longitudinaux de l'arçon et/ou de l'assise, et de section transversale sensiblement en forme de T. Dans une réalisation illustrée sur la figure 5, les surépaisseurs 19 s'étendent

sensiblement sur toute la longueur de l'arçon 2.

Il Leurs bords supérieurs 19A sont sensiblement rectilignes et parallèles entre eux, tandis que leurs bords inférieurs 19B suivent sensiblement les contours

de l'arçon.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 10, les surépaisseurs 19 sont

venues de matière avec la pièce monobloc 13.

Dans une variante, les surépaisseurs 19 sont distinctes de la pièce monobloc 13. Les surépaisseurs 19 sont alors rapportées sous la pièce monobloc 13 et

fixées à cette dernière par vissage, encliquetage, ou analogue.

Dans cette variante, les matériaux utilisés pour la réalisation des surépaisseurs 19 peuvent être identiques, ou distincts de ceux utilisés pour la

réalisation de la pièce monobloc 13.

Par exemple, les surépaisseurs 19 peuvent être réalisées dans des matériaux rigides, semi-rigides ou souples, tels que polymères, élastomères, métal, matériaux composites ou analogues, ou dans une combinaison de tels matériaux.

Ces surépaisseurs remplissent plusieurs fonctions.

Les surépaisseurs 19 visent notamment, en coopérant avec les panneaux 4, à ménager le long de la face interne de l'arçon 2, et dans sa partie centrale, un

passage 19C pour l'épine dorsale du cheval.

Les surépaisseurs visent en outre à assurer le positionnement des panneaux

4 sur l'arçon 2.

Chaque panneau 4 est ici une pièce en caoutchouc moulé, en mousse de polymère ou analogue, habillée de cuir, sensiblement en forme de S longitudinalement, et dont la partie avant est renforcée par une armature en

bois ou équivalent.

Dans une réalisation, deux panneaux 4 sont prévus, chacun étant destiné à

coopérer avec une surépaisseur 19.

Ces panneaux 4 sont fixés à l'arçon 2 de manière amovible, par vissage,

encliquetage ou analogue.

Tel qu'il apparaît sur les figures 10 et 11, la face supérieure d'un panneau 4 est de forme complémentaire à la surépaisseur 19 correspondante de l'arçon

2.

Chaque panneau 4 comprend en outre des lèvres longitudinales respectivement supérieure 4A et inférieure 4B dont la forme est sensiblement complémentaire respectivement des bords supérieur 19A et inférieur 19B des surépaisseurs, ce afin d'assurer notamment le positionnement et le maintien

du panneau 4 sur l'arçon 2.

Chaque panneau 4 définit à l'avant de la selle 1 une avancée dans le prolongement de l'arçon 2, afin notamment d'assurer entre la selle 1 et le

cheval une surface intérieure de contact maximale.

Enfin, une autre fonction des surépaisseurs 19 est, grâce à leur épaisseur transversale, de permettre à l'arçon 2 d'incorporer des organes de positionnement et de fixation amovible 21 d'autres pièces constitutives de la

selle 1, mentionnées plus haut.

Ces organes 21 confèrent à l'arçon 2 une fonction de " tronc commun " pour l'adaptation de la selle 1 à tel ou tel type d'équitation tout en conservant le

même arçon 2.

Il est ainsi possible d'interchanger sur une selle de l'invention, notamment les quartiers 5 et faux-quartiers 6, les contre-sanglons 7, les panneaux 4 ainsi que le siège 9, en fonction de leur usure, de la morphologie du cheval ou de son

cavalier, ou des exigences de ce dernier notamment.

Par exemple, il est possible de transformer une selle anglaise conforme à l'invention, en une selle du type " Danloux " toujours conforme à l'invention, plus propice au saut d'obstacle, en adaptant sur la selle 1 des faux-quartiers 6 pourvus de bourrelets dits "taquets" pour le maintien antérieur et postérieur de

la jambe du cavalier.

Pour le positionnement et la fixation des couteaux d'étrivières 3, des contre-

sanglons 7, des quartiers 5 et faux-quartiers 6 notamment, les organes de positionnement et de fixation 21 mentionnés plus haut se présentent sous la

forme d'au moins une réserve en creux 22, 22A, 22B, 22C.

Une telle réserve en creux 22A est ménagée dans l'épaisseur de chaque bord longitudinal 20 de l'assise 16, notamment vers l'avant de l'arçon 2 et sur sa

face extérieure.

Ici cette réserve 22A a une forme sensiblement rectangulaire.

En outre, un logement 23 en forme de T vertical est creusé au fond de la

réserve 22A.

L'extrémité supérieure du logement 23 est située sensiblement à mihauteur de la réserve en creux 22A, tandis que son extrémité inférieure est confondue

avec le bord longitudinal 20 de l'arçon.

La forme du logement 23 est sensiblement complémentaire d'une partie

extrême supérieure des contre-sanglons 7.

Le montage des contre-sanglons 7 dans une telle réserve en creux 22A,

illustré sur les figures 2 et 3, s'effectue notamment comme suit.

Une partie extrême supérieure des contre-sanglons 7 ainsi qu'une tige d'accrochage 24 traversant cette partie extrême, sont insérés dans le

logement 23.

La fermeture de la réserve en creux 22A et le maintien en position des contre- sanglons 7 sont assurés par une plaque 25 sensiblement complémentaire de la réserve en creux 22A, fixée sur cette dernière par des moyens de fixation

amovible tels que vissage, encliquetage ou analogue.

Dans une réalisation o les couteaux d'étrivières 3 sont distincts de l'arçon 2 et rapportés, une autre réserve en creux 22B est ménagée dans chaque pointe d'arçon 18, pour coopérer avec une partie extrême d'un couteau d'étrivière. Les couteaux d'étrivières 3 sont alors fixés à l'arçon 2 dans cette réserve 22B

par des moyens de fixation amovible tels que vissage ou analogue.

Une autre réserve en creux 22C est ménagée dans l'épaisseur de chaque bord longitudinal 20 de l'assise 16, notamment dans sa partie médiane, pour

coopérer avec une partie extrême des quartiers 5 et faux-quartiers 6.

Cette réserve 22C a aussi une forme sensiblement rectangulaire longitudinalement. Les quartiers 5 et faux-quartiers 6 comprennent des parties extrêmes supérieures dont la forme est sensiblement complémentaire d'une telle

réserve en creux 22C (figures 16, 17).

Les quartiers 5 et faux-quartiers 6 sont fixés dans cette réserve en creux 22C par des moyens de fixation amovible, tels que vissage, bandes d'accrochage

réciproque connues sous la marque déposée Velcro , ou analogue.

Dans une réalisation possible, une même réserve en creux 22 est destinée à coopérer avec une partie extrême d'un contre-sanglon 7 et une tige d'accrochage 24 de ce dernier, avec une partie extrême d'un quartier 5 et d'un faux quartier 6 et/ou une partie extrême d'un couteau d'étrivière 3, cette s réserve en creux 22 étant alors fermée par une seule plaque 25, par des

moyens de fixation amovible tels que vissage, encliquetage ou analogue.

Dans une variante illustrée sur la figure 4, la plaque 25 forme couteau d'étrivière. La plaque 25 est alors sensiblement en forme de U dont une

branche fait office de couteau d'étrivière.

La profondeur de la ou des réserves en creux 22, 22A, 22B, 22C, mesurée dans l'épaisseur de l'arçon 2, est telle qu'une fois montés les couteaux d'étrivières 3, les quartiers 5 et faux-quartiers 6, les contre-sanglons 7 ainsi que la ou les plaques 25, les surfaces extérieures de ces pièces sont

affleurantes avec la surface supérieure de l'arçon 2.

Cela vise à garantir un confort optimal pour le cavalier, en évitant que la superposition de pièces constitutives de la selle 1 ne provoque sur cette

dernière des saillies inconfortables et inesthétiques.

Le confort de la selle 1 est d'ailleurs amélioré par l'adjonction à l'arçon 2 d'au moins une, notamment deux pièces de rembourrage dites " mamelles " 8, tel

qu'illustré sur les figures 2, 12 et 13.

Ces mamelles 8 sont réalisées en mousse, en caoutchouc ou analogue.

Elles ont un contour de forme générale sensiblement rectangulaire, et sont

étendues suivant un plan sensiblement horizontal.

Leur épaisseur n'est pas uniforme: leur face inférieure épouse la face

supérieure de l'assise 16 en regard.

La forme des mamelles 8 est telle qu'une fois qu'elles sont en position sur l'arçon 2, leur surface supérieure est sensiblement continue avec la surface

supérieure de l'arçon 2.

Tandis que leur contour extérieur épouse sensiblement la forme du bord

longitudinal 20 de l'arçon 2, en regard.

Bien sûr, la forme et le matériau de ces mamelles 8 peuvent être adaptés à la

morphologie et aux exigences du cavalier.

Pour leur positionnement sur l'arçon 2, les mamelles 8 comprennent ici au moins un, notamment trois ergots 26 rigides en bois, en matière plastique ou analogue, de forme sensiblement cylindrique, saillant de la face inférieure de

la ou de chaque mamelle 8.

Tandis que l'arçon 2 est pourvu, à proximité de ses bords longitudinaux 20, vers l'arrière de l'assise 16, d'au moins un trou 27 traversant, notamment trois trous dans chaque bord longitudinal, le ou chaque trou 27 étant sensiblement

complémentaire d'un ergot 26.

Dans une autre réalisation, les mamelles 8 sont maintenues en position sur

l'arçon 2 au moyen de bandes du type Velcro .

Dans une réalisation illustrée sur la figure 1, les mamelles 8 sont maintenues

sur l'arçon 2 notamment par le siège 9, lorsque celui-ci est fixé sur l'arçon par-

dessus les mamelles 8.

Pour le positionnement et la fixation du siège 9 sur l'arçon 2, ce dernier est pourvu, sur la face inférieure et le long de la périphérie de l'arcade 17, d'une pluralité de crampons 28A, ici cylindriques et métalliques, saillant de et

sensiblement perpendiculaires à cette face.

Par ailleurs, le troussequin 15 est lui aussi pourvu, sur sa face extérieure, et le long de sa périphérie supérieure au moins, de tels crampons 28B, saillant de

et sensiblement perpendiculaires à cette face.

En outre, I'arçon 2 est pourvu sur sa face inférieure, sensiblement sur chacun de ses bords longitudinaux et vers l'arrière de l'assise 16, d'au moins une

boucle 29, notamment trois boucles.

Les boucles 29 sont fixées de façon amovible ou non à l'arçon 2, ici elles sont vissées dans l'arçon, la direction principale de chaque boucle étant alors

sensiblement perpendiculaire au bord longitudinal 20 de l'arçon 2.

La ou chaque boucle 29 est articulée autour d'un axe 30 sensiblement parallèle au bord longitudinal 20 de l'arçon 2, cet axe permettant à la boucle

29 de prendre deux positions, une position fermée et une position ouverte.

Sur la figure 9, deux boucles 29 sont représentées, I'une en position ouverte,

l'autre en position fermée.

Ici chaque boucle 29 est insérée dans un creux 31 prévu dans la surépaisseur 19 correspondante de l'arçon 2, de telle sorte qu'une fois fermée, la boucle ne

dépasse pas du creux 31, vers l'intérieur.

Le siège 9 est une pièce de cuir dont la forme est telle qu'il recouvre entièrement l'arçon 2, une fois positionné sur ce dernier, les parties avant 9A

et arrière 9B du siège étant plus larges que sa partie médiane 9C.

La partie avant 9A du siège 9 définit de part et d'autre latéralement, deux

petits quartiers 10 formant excroissances.

Lorsque le siège 9 est en position sur la selle 1, les petits quartiers 10 tombent librement de part et d'autre à l'avant de la selle, en recouvrant les couteaux d'étrivières 3, qu'ils isolent ainsi des jambes du cavalier.

Cela vise notamment à empêcher le cavalier de se blesser sur les couteaux d'étrivières. Un matelas 32 de mousse, caoutchouc ou équivalent est fixé sur la face

inférieure du siège 9, par couture, collage ou analogue.

Ce matelas 32, de forme évasée de l'avant vers l'arrière, vise à améliorer le

*confort de la selle.

Il recouvre sensiblement toute la partie arrière 9B du siège 9, tandis qu'il recouvre, sur la partie avant 9A du siège 9, une surface localisée entre les

petits quartiers 10.

Au moins un crochet 33, notamment trois crochets, est fixé au siège 9 par rivetage ou analogue, dans sa partie arrière 9B, sur sa face inférieure et à

proximité de chacun de ses bords longitudinaux.

Le ou chaque crochet 33 est complémentaire d'une boucle 29 de l'arçon 2.

Tandis que l'extrémité avant 34 du siège, de forme complémentaire à l'arcade,

est pourvue de trous 35A complémentaires des crampons 28A de l'arcade 17.

Et l'extrémité arrière 36 du siège 9 est aussi pourvue de tels trous 35B,

complémentaires des crampons 28B du troussequin 15.

En outre, le siège 9 peut comporter dans sa partie médiane, par exemple à proximité de chacun de ses bords longitudinaux, des moyens d'encliquetage 37 aptes à coopérer avec des trous 38 prévus en regard dans l'assise de I'arçon 2, afin notamment d'optimiser le positionnement et la fixation du siège

9 sur l'arçon 2.

Le montage du siège 9 sur l'arçon 2 est effectué comme suit.

Le siège est positionné sur l'arçon, les trous 35A, 35B et les crochets 33 étant respectivement placées en regard des crampons 28A, 28B et des boucles 29

ouvertes de l'arçon.

L'extrémité avant 34 du siège 9 est repliée sous l'arcade 17, chaque crampon

28A étant inséré dans un trou 35A.

Tandis que l'extrémité arrière 36 du siège 9 est repliée derrière le troussequin

15, chaque crampon 28B étant inséré dans un trou 35B.

La fixation du siège 9 sur l'arcade 17 et sur le troussequin 15 est assurée respectivement par une contreplaque de pommeau ou d'arcade 11 et une

contreplaque de troussequin 12.

Les contreplaques d'arcade 11 et de troussequin 12 recouvrent les extrémités respectivement avant et arrière du siège, et sont fixées à l'arçon 2 de façon

amovible, par vissage, encliquetage ou analogue.

Enfin, chaque boucle 29 est insérée dans un crochet 33, puis fermée. Le

siège 9 est ainsi fixé sur l'assise 16.

Ainsi, la selle 1 de l'invention est entièrement montable ou démontable à

volonté autour de sa pièce maîtresse: I'arçon.

La constitution progressive de la selle 1, illustrée sur les figures 15 à 18, est

effectuée comme suit.

Dans le cas o les couteaux d'étrivières 3 sont distincts de l'arçon 2, ils sont

fixés sur ce dernier par vissage ou analogue.

Les panneaux 4 sont fixés à l'intérieur de l'arçon 2 nu, les pointes d'arçon 18 étant insérées dans des réceptacles 39 de positionnement ménagés dans

chaque panneau.

Les faux-quartiers 6 sont alors positionnes puis fixés, par exemple par vissage d'au moins une de leurs parties extrêmes supérieures, d'une part sur l'arçon 2 dans les réserves en creux 22C, d'autre part sur un panneau 4 correspondant,

par exemple sur une avancée de ce panneau.

Les contre-sanglons 7 sont ensuite fixés dans les réserves en creux 22A

correspondantes, qui sont refermées par leurs plaques 25 respectives.

Les quartiers 5 sont alors fixés sur l'arçon 2 de la même manière que les faux-

quartiers 6, dans les réserves en creux 22C, de telle sorte que les couteaux

d'étrivières 3 apparaissent alors à l'extérieur des quartiers.

Les mamelles 8 sont positionnées sur l'assise 16, leurs ergots 26 étant

insérés dans les trous 27 correspondants.

Le siège 9 est ensuite positionné sur l'arçon 2, puis fixé sur l'assise 16 au

moyen des boucles 29.

Enfin, les contre-plaques de pommeau 11 et de troussequin 12 viennent recouvrir l'arcade 17 et le troussequin 15, en emprisonnant les extrémités du

siège 9 dans et/ou sur ces derniers.

Bien que cette description ait été faite en considérant des pièces (panneaux,

contre-sanglons, quartiers et faux-quartiers, siège) en cuir, celles-ci peuvent

être en succédané de cuir ou analogue.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Arçon (2) destiné à la réalisation d'une selle (1), notamment pour cheval, qui comporte au moins une pièce monobloc (13) formant pommeau (14), troussequin (15), assise (16) et support pour des pièces constitutives de la selle, cette pièce monobloc étant réalisée en matériaux, tels que matériaux composites, choisis pour leur aptitude à être conformés à la forme voulue pour l'arçon, à conférer à l'arçon les qualités de résistance et de souplesse nécessaires et à permettre l'incorporation à l'arçon d'organes (21) de positionnement et de fixation amovible, d'autres pièces constitutives de la selle.

2. Arçon (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement une seule pièce monobloc (13) formant pommeau (14), troussequin (15), assise (16) et support pour des pièces constitutives de la selle.

3. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que

les matériaux de la pièce monobloc (13) sont choisis dans le groupe comprenant les fibres polyamides en nappes, les matériaux composites en nappes tels que les matériaux comprenant une matrice, par exemple métallique ou polymérique, et des fibres de renfort, par exemple des fibres de

verre ou de carbonne, ou analogue.

4. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la

pièce monobloc (13) comprend ou incorpore des éléments de rigidification.

5. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la

pièce monobloc (13) est substantiellement pleine.

6. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la

pièce monobloc (13) présente une partie périphérique de plus grande

épaisseur autour d'une partie centrale de plus faible épaisseur.

7. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que

les organes (21) de positionnement et de fixation se présentent sous la forme de trous (27), de crampons (28A; 28B), de réserves en creux (22; 22A; 22B 22C), de reliefs, d'inserts de vissage, de boucles (29) ou analogue.

8. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la

pièce monobloc (13) est conformée pour incorporer de fabrication des

couteaux d'étrivières (3).

9. Arçon (2) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la

pièce monobloc (13) n'incorpore pas de fabrication de couteaux d'étrivières

(3), ceux-ci étant distincts et rapportés.

10. Selle (1), notamment pour cheval, comprenant un arçon (2) selon une

des revendications 1 à 9, deux couteaux d'étrivières (3) incorporés ou non à la

pièce monobloc (13) de l'arçon, deux panneaux (4) fixés contre la face interne de l'arçon, le cas échéant, une ou des pièces de rembourrage (8) de la face externe de l'arçon, deux quartiers (5) et deux faux-quartiers (6) disposés latéralement, deux contre-sanglons (7) disposés latéralement vers le pommeau (14), une pièce formant siège (9) recouvrant la face externe de l'arçon (2), les panneaux, la ou les pièces de rembourrage, les quartiers et faux-quartiers, les contre- sanglons, la pièce formant siège étant pourvue d'organes de fixation amovible complémentaires des organes (21) de

positionnement et de fixation de l'arçon (2).

11. Selle (1) selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre deux contre-plaques (11; 12) respectivement de pommeau et de troussequin, rapportées sur la pièce monobloc de l'arçon (2), fixées à lui grâce à des moyens de fixation réciproques et coopérant avec le siège (9), et

protégeant les moyens de fixation du siège.

12. Selle (1) selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisée en ce

que les moyens de fixation des panneaux (4), de la ou des pièces de rembourrage (8), des quartiers (5) et faux-quartiers (6) et de la pièce formant siège (9), se présentent sous la forme de vis traversant des trous dans la pièce correspondante, d'ergots (26) ou reliefs, de trous (35A; 35B), de

crochets (33).

13. Selle (1) selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisée en ce que

les moyens de fixation d'un contre-sanglon (7) comprennent une réserve en io creux (22; 22A) agencée pour permettre le montage d'une tige d'accrochage (24) du contre-sanglon, la tige étant maintenue en place par des moyens de

fixation amovible.

14. Selle (1) selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comporte pour chaque contre-sanglon (7) au moins une pièce rapportée, telle qu'une plaque (25) de fermeture de la réserve en creux, fixée à la pièce monobloc

(13) par des organes de fixation amovible.

15. Selle (1) selon l'une des revendications 10 à 12, dans laquelle les

couteaux d'étrivières (3) sont distincts et rapportés sur la pièce monobloc (13) de l'arçon (2), caractérisée en ce que la pièce monobloc comporte une réserve en creux (22; 22B) dans laquelle peut venir se poser une partie extrême de fixation du couteau d'étrivière, cette partie extrême étant

maintenue en place par des moyens de fixation amovible.

16. Selle (1) selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comporte pour chaque couteau d'étrivière (3), au moins une pièce rapportée telle qu'une plaque (25) de fermeture de la réserve en creux (22; 22B), fixée à la pièce

monobloc par un organe de fixation amovible.

17. Selle (1) selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisée par une

réserve (22) commune en creux, ménagée dans la pièce monobloc (13) de l'arçon (2) pour un contre-sanglon (7) et un couteau d'étrivière (3) attenant, et

une plaque (25) commune de fermeture de cette réserve en creux.