FR2767785A1 - Machine de preparation de files de produits empiles - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une machine de préparation de files de produits empilés comportant, à la sortie d'un appareil de fournitures des produits en vrac. Elle comprend une goulotte (1) orientée dans une première direction et divisée en couloirs. Les produits sont alignés les uns à côté des autres en occupant chacun la largeur d'un couloir. Un convoyeur aller de transport pas-à-pas (2) est orienté suivant une seconde direction, perpendiculaire à la première, sur lequel des bacs vides (8) sont remplis au bout départ, puis translatés vers le bout arrivée. Un convoyeur retour de transport pas-à-pas (3) est orienté suivant la seconde direction, sur lequel les bacs vidés sont ramenés au voisinage immédiat du bout départ sur le convoyeur aller (2). Un convoyeur de transfert linéaire (4), orienté suivant la seconde direction, transfère le bac plein du bout arrivée du convoyeur aller (2) vers le bout départ du convoyeur retour (3). Le contenu du bac du convoyeur retour (3) est dirigé vers un convoyeur d'évacuation (5) puis vers l'entrée d'une machine d'ensachage.

Description

La présente invention concerne une machine de préparation de files

discrètes de produits empilés, notamment de produits alimentaires, tels que des petits pains, des brioches, etc. Dans la suite, on se référera à un exemple de réalisation dans lequel chaque file de produits comprend six piles de produits et chaque pile comprend deux produits l'un sur l'autre, mais l'invention ne se

limite pas à cette disposition.

Une installation de ce type destinée à la préparation de produits que l'on désire ensacher trouve son utilisation dans la fabrication de petits pains. A la sortie du four de cuisson, les petits pains sont en vrac et, avant de les ensacher, il faut les ranger en quantités prédéterminées, après les avoir empilés, de

manière à conformer le volume de petits pains à celui du sac.

Actuellement, les petits pains sortant du four sont déposés sur un premier convoyeur qui est assez long pour qu'ils se refroidissent, puis les petits pains refroidis sont manuellement mis en tas sur un second convoyeur o le tas est mis en forme géométrique adéquate, par exemple entre deux taquets, et, à la sortie du second convoyeur, le

tas est présenté à une machine d'ensachage.

Un inconvénient de cette installation est le positionnement manuel des petits pains, d'abord à la sortie du premier convoyeur, puis à la mise en forme géométrique du tas. En effet, les petits pains sortent du four avec un débit relativement élevé de l'ordre de 000 par heure, et la sélection d'un nombre prédéterminé de petits pains dans un tas et la mise en forme du tas peuvent, par la fatigue, occasionner des positionnements aléatoires des produits sur le second convoyeur, ce qui est préjudiciable au fonctionnement de l'ensemble

de l'installation.

Un objet de la présente invention consiste à prévoir une machine de préparation de files discrètes de produits empilés qui ne souffre

pas des inconvénients mentionnés ci-dessus.

Suivant une caractéristique de la présente invention, il est prévu une machine de préparation de files de produits empilés comportant, à la sortie d'un appareil de fournitures des produits en vrac, une goulotte orientée dans une première direction et divisée en couloirs, les produits étant alignés les uns à côté des autres en occupant chacun la largeur d'un couloir, un convoyeur aller de transport pas-à- pas orienté suivant une seconde direction, perpendiculaire à la première, sur lequel des bacs vides sont remplis au bout départ, puis translatés vers le bout arrivée, un convoyeur retour de transport pas-à-pas orienté suivant la seconde direction, sur lequel les bacs vidés sont ramenés au voisinage immédiat du bout départ sur le convoyeur aller, un convoyeur de transfert linéaire, orienté suivant la seconde direction, et qui transfère le bac plein du bout arrivée du convoyeur aller vers le bout départ du convoyeur retour, puis le contenu dudit bac du convoyeur retour à un convoyeur d'évacuation vers l'entrée d'une machine d'ensachage, un vérin étant prévu pour transférer un ou des bacs vides du bout arrivée du convoyeur retour au bout départ du convoyeur aller, chaque bac ayant une section en U avec une base plane et deux parois verticales, étant ouvert aux deux bouts et sa direction longitudinale étant orientée

suivant la première direction.

Suivant une autre caractéristique, les convoyeurs aller et retour sont constitués de courroies sans fin espacées entrainées en continu, entre lesquelles sont prévus, en des endroits prédéterminés,

des organes élévateurs qui peuvent prendre une position basse, au-

dessous du niveau des parties supérieures des courroies, ou une position haute, au-dessus dudit niveau, un dispositif de commande des

positions haute ou basse des organes élévateurs étant prévu.

Suivant une autre caractéristique, les convoyeurs aller et retour comportent, en des endroits prédéterminés, des butées pouvant prendre respectivement une position basse et une position haute dans laquelle elles pénètrent légèrement dans un orifice adéquat percé dans la base de chaque bac, un dispositif de commande des positions

haute et basse des butées étant prévu.

Suivant une autre caractéristique, le convoyeur de transfert linéaire se compose, placée horizontalement au-dessus du bout arrivée du convoyeur aller et du bout départ du convoyeur retour, d'une courroie sans fin munie d'un ou de deux poussoirs, l'extrémité libre de chaque poussoir descendant au niveau inférieur de la base du bac qui se trouve au bout arrivée du convoyeur aller, le sens de déplacement actif du convoyeur de transfert linéaire étant orienté du

convoyeur aller au convoyeur retour.

Suivant une autre caractéristique, le niveau du bout arrivée du convoyeur aller est supérieur au niveau du bout départ du convoyeur retour, la différence de niveaux étant de l'ordre de l'épaisseur de

la base d'un bac.

Suivant une autre caractéristique, une première plaque fixe intermédiaire est placée entre le bout arrivée du convoyeur aller et le bout départ du convoyeur retour, la première plaque étant

éventuellement oblique.

Suivant une autre caractéristique, le convoyeur d'évacuation se compose d'une bande transporteuse située dans le prolongement de la direction allant du bout arrivée du convoyeur aller au bout départ du convoyeur retour, avec un niveau inférieur à celui du bout départ du convoyeur retour, la bande transporteuse étant munie d'ergots en

saillie, le convoyeur d'évacuation alimentant l'appareil d'ensachage.

Suivant une autre caractéristique, chaque poussoir du convoyeur de transfert linéaire est constitué d'une plaque comportant deux échancrures en V tandis que chaque ergot du convoyeur d'évacuation est constitué de deux doigts parallèles distants, les doigts d'un ergot pouvant, en mouvement, passer dans les échancrures en V d'un poussoir. Suivant une autre caractéristique, une seconde plaque fixe intermédiaire est placée entre le bout départ du convoyeur retour et

le départ du convoyeur d'évacuation.

Suivant une autre caractéristique, la seconde plaque est

échancrée pour permettre le passage du doigt d'un ergot.

Les caractéristiques de la présente invention mentionnées ci-

dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture

de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite

description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi

lesquels: la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un bac utilisé dans l'installation suivant l'invention, la Fig. 2 est une vue schématique de profil d'un convoyeur à courroies, la Fig. 3 est une coupe schématique transversale du convoyeur de la Fig. 2, montrant comment un bac de la Fig. 1 est soulevé pour l'immobiliser au- dessus des couroies du convoyeur, la Fig. 4 est une vue schématique en plan d'une installation suivant l'invention, la Fig. 5 est une coupe schématique de l'installation de la Fig. 4, suivant la ligne V-V, et la Fig. 6 est une coupe de l'installation de la Fig. 4, suivant

la ligne VI-VI.

L'installation de la Fig. 4 comprend l'extrémité aval d'une goulotte 1 d'alimentation en produits qui, dans l'exemple montré, sont des petits pains, un convoyeur aller de transport pas-à-pas 2 sur lequel sont remplis et translatés des bacs alignés, un convoyeur retour de transport pas-à-pas 3 qui ramène les bacs vidés à leur point de départ, un dispositif 4 de transfert linéaire d'un bac plein du convoyeur aller 2 au convoyeur retour 3 et de déchargement du bac, ainsi transféré, des produits contenus, un convoyeur d'évacuation 5 transportant les produits contenus dans une machine d'ensachage (non montrée) et un organe pivotant de transfert 6 transportant les produits de la goulotte 1 aux bacs situés au départ du convoyeur

aller 2.

La goulotte 1 transporte, comme le montrent les flèches Fl, les produits de la sortie du four (non montré) à l'installation proprement dite. La goulotte 1 est constituée de six couloirs dans lesquels les produits sont manuellement orientés en long les uns à côté des autres, sans vide entre eux au moins à l'extrémité aval de

la goulotte 1.

Le convoyeur aller 2 et le convoyeur retour 3 sont placés, à proximité l'un de l'autre, parallèlement entre eux et perpendiculairement à la direction de transport de la goulotte 1. Le dispositif de transfert linéaire 4 est orienté perpendiculairement aux convoyeurs 2 et 3, au-dessus du bout arrivée du convoyeur aller 2 et du bout départ du convoyeur retour 3. Le convoyeur d'évacuation 5 est orienté comme le dispositif de transfert 4, pratiquement au niveau du bout départ du convoyeur retour 3. L'organe pivotant 6 a son axe vertical 7 qui se trouve entre le bout départ du convoyeur

aller 2 et l'extrémité de la goulotte 1.

Le bac 8 de la Fig. 1 a une section en U avec une base plane 9 et deux parois verticales 10 et 11. Le bac 8 est ouvert aux deux bouts. Le convoyeur pas-à-pas à courroies 12 des Figs. 2 et 3 se compose de trois courroies sans fin 13 parallèles qui sont entraînées en continu par des pignons 14, eux-mêmes entraînés par un organe de transmission, symboliquement représenté en 15. Les parties supérieures 16 des courroies 13 entraînent les bases 9 des bacs 8 par frottement. Entre les courroies 13, un organe élévateur, représenté symboliquement en 17, peut faire subir a la ou à des bases 9 de bacs 8 un mouvement d'ascension au-dessus des parties supérieures 16 des courroies 13, ce qui provoque l'arrêt du mouvement de translation du ou des bacs 8 concernés. Ensuite, quand l'organe élévateur 17 revient au repos, le ou les bacs 8 retombent et sont entrainés par les courroies 13. L'organe élévateur 17 est, en pratique, un organe à vérins pouvant prendre deux états, un état haut et un état bas. Le circuit de commande de l'élévateur 17, qui n'est pas représenté, peut être d'un type classique et doit fonctionner suivant un diagramme

temporel classique.

Le convoyeur 12 est dit pas-à-pas car, d'une part, les courroies 12 fonctionnent d'une manière continue et, d'autre part, l'organe élévateur 17 fonctionne séquentiellement, c'est-à-dire arrête les bacs chaque fois qu'il passe en position haute en faisant cesser l'entraînement par frottement des bacs sur les courroies 12. En pratique, chaque convoyeur pas-à-pas 12 comporte plusieurs organes élévateurs 17 placés en divers endroits le long du convoyeur, comme on le verra dans la suite. Le convoyeur aller 2 et le convoyeur

retour 3, Fig. 4, sont du type du convoyeur 12.

Comme le montre la Fig. 4, les bacs 8 sont placés, côte à côte, dans le sens transversal du convoyeur aller 2, la paroi 10 de l'un étant plaquée contre la paroi 11 de l'autre, leurs bases 9 reposant sur les parties supérieures des courroies, sauf quand elles sont soulevées par un organe élévateur 17. Le sens de déplacement des bacs sur le convoyeur 2 est indiqué par la flèche F2. Dans la zone de départ du convoyeur aller 2, dans l'exemple décrit, un organe élévateur 17', semblable à 17, peut soulever simultanément trois bacs

8' et donc les immobiliser.

Par ailleurs, en des endroits donnés du convoyeur 2 peuvent monter entre les courroies 13 du convoyeur des butées 18 qui peuvent être soulevées, au-dessus du niveau des parties supérieures 16 des courroies 13, et pénétrer chacune individuellement dans un orifice 19 du fond 9 d'un bac 8, ce qui arrête le mouvement du bac 8 concerné et des bacs qui sont placés en amont sur le convoyeur. Pour libérer le bac, il suffit de faire descendre la butée 18 hors de l'orifice 19 et

le bac 8 libéré est entrainé par frottement sur les courroies 13.

Comme le montre la Fig. 5, l'organe pivotant de transfert 6 est constitué de deux potences 20 et 21, respectivement orientées à 180 et portées à l'extrémité supérieure mobile 22 de l'axe 7, laquelle peut prendre deux positions, haute ou basse, suivant l'état de marche

ou d'arrêt de l'organe 6.

A l'arrêt, l'extrémité 22 se trouve en position basse, la potence 20 se trouve au-dessus de l'extrémité aval de la goulotte 1 tandis que la potence 21 se trouve au-dessus des six premiers bacs sur le convoyeur aller 2, c'est-à-dire les trois premiers bacs 8', immobilisés par l'organe 17', et les trois bacs suivant 8", immobilisés par un organe 17", semblable à 17'. A la potence 20, sont pendues trente-six ventouses pneumatiques 23, réparties en six rangées de six ventouses représentées symboliquement par des petites croix à la Fig. 4. La Fig. S montre les six ventouses 23 d'une rangée suspendue à la potence 20. Sous la potence 21, on retrouve trente-six ventouses réparties de la même façon. A chaque ventouse 23 est associé un tuyau souple, non montré, dans lequel on fait le vide quand la ventouse doit tenir par suction un produit ou on restaure la

pression atmosphérique quand la ventouse doit relâcher le produit.

Pour éviter toute torsion dommageable des tuyaux, l'organe pivotant 6 pivote alternativement, autour de l'axe 7, de 180 dans un sens et de

dans l'autre sens.

Comme le montrent symboliquement les petites croix de la Fig. 4, chaque ventouse 23 se trouve, à gauche en regardant le dessin, au centre d'une case occupée par un produit dans un des six couloirs de la goulotte 1. L'opération de chargement d'une potence consiste à lui faire prendre la position basse, puis à faire le vide dans les ventouses associées et, enfin, à lui faire prendre la position haute,

avant de la faire exécuter un demi-tour.

L'opération de déchargement d'une potence, après que le demi-

tour ait été exécuté, consiste à lui faire encore prendre la position basse, puis à relâcher les produits qui se déposent et, enfin, à lui

faire prendre la position haute.

A l'aide des petites croix, on peut comprendre que la rangée de produits aspirés dans un couloir de la goulotte 1 est relâchée dans

les bacs 8' ou 8".

A la Fig. 4, on a distingué les trois premiers bacs 8' des trois bacs suivants 8". En effet, sous les trois bacs 8', se trouve un organe élévateur 17' qui, en position haute, immobilise les trois premiers bacs 8' et les font monter de façon que la surélévation de niveau des bases 9 des trois bacs soit pratiquement égale à l'épaisseur d'un produit. Le niveau des bases 9 des trois bacs suivants 8", défini par l'organe 17", est pratiquement celui des parties supérieures des courroies 13. Sachant que, dans les bacs 8", une couche de produits a été déposée dans une phase antérieure, les sommets des produits déjà posés, sont dans un même plan au niveau des bases 9 des bacs 8'. Ainsi, une moitié des ventouses 23 dépose une première couche de produits dans les bacs 8' tandis que simultanément

l'autre moitié dépose une seconde couche dans les bacs 8".

La partie droite du dessin à la Fig. 5 montre comment, dans un bac 8", la seconde couche de produits est déposée sur la première couche par une rangée de six ventouses 23. On notera, ce qui est un avantage de l'installation de l'invention, que les produits de cette seconde couche sont déposés sans dommage, au contraire de ce qui se passerait si les ventouses laissaient simplement tomber les produits au lieu de les déposer. Ceci est également vrai pour le dépôt de la première couche dans les bacs 8' car le niveau des bases 9 de ceux-ci a été surélevé par l'organe élévateur 17'. Puis les trois bacs 8"

sont décalés comme le montre la flèche F2.

Dans la partie gauche du dessin de la Fig. 5, est montrée une autre rangée de ventouses 23 portant des produits provenant de la

goulotte 1.

Au bout arrivée du convoyeur 2, un bac plein 8 est immobilisé, par un organe élévateur 17a, tel que 17, sous le dispositif 4 de transfert linéaire, comme le montrent les Figs. 4 et 6. Le dispositif 4, dont on rappelle qu'il est orienté transversalement au convoyeur 2, c'est-à- dire orienté dans le sens longitudinal du bac 8, est constitué d'une courroie sans fin 24 entraînée par deux galets 25 et 26, dont un est entrainé par un moteur, non montré. Sur la courroie 24, sont montés deux poussoirs 27 et 28 en deux endroits opposés. La distance curviligne entre les deux poussoirs 27 et 28 est égale à la moitié de la longueur de la courroie 24. Les axes des deux galets 25 et 26 sont dans un même plan horizontal. Chaque poussoir 27 ou 28 est constitué par une plaque comportant deux échancrures en V, ouvert vers le bas, de telle manière que les extrémités basses des plaques

des poussoirs soient au niveau de la base 9 du bac 8.

Devant chacun des poussoirs 27 et 28, peut être prévue une

plaque, parallèle au poussoir 27 ou 28, mais plus courte que celui-

ci. La distance entre cette plaque courte et le poussoir 27 ou 28 est

sensiblement égale à la longueur d'une file de produits sur un bac.

La longueur de cette plaque lui permet d'empêcher les produits placés

au-dessus dans un file de tomber inopinément.

Entre le convoyeur 2 et le convoyeur 3, est montée une plaque

intermédiaire 29 dont le niveau, côté convoyeur 2, est juste au-

dessous de la base 9 du bac 8, immobilisé au bout arrivée du convoyeur 2. La distance entre les axes des galets 25 et 26 est légèrement plus grande que la largeur du convoyeur 2, plus la

longueur de la plaque 29, plus la largeur du convoyeur 3.

Les doigts du poussoir 27 étant dans la position montrée à la Fig. 6, quand la courroie 24 se déplace dans le sens de la flèche F4, le poussoir 27 pousse la base 9 du bac plein 8 dans le sens de la flèche F4 jusqu'à ce que la base 9, ayant passé la plaque 29, soit transférée sur le convoyeur 3. La base 9 du bac transféré est alors immobilisée, c'est-à-dire soulevée par un organe élévateur 17b, en position départ du convoyeur retour 3. Dans le convoyeur 2, sous le bac 8, le niveau haut de l'organe élévateur correspondant 17a est plus élevé que le niveau de l'organe élévateur 17b dans le convoyeur

3, la différence de niveau étant égale à l'épaisseur d'une base 9.

A ce moment, les bouts des doigts du poussoir 27 ne poussent plus la base 9 mais le contenu du bac plein 8 et l'entraînent sur une plaque voisine 30, dont le niveau est légèrement inférieur à celui de la base 9 sur le convoyeur 3. Le bac vidé 8 reste sur le bout départ du convoyeur retour 3, c'est-à-dire soulevé par l'organe élévateur

17b en position haute.

Le convoyeur d'évacuation 5, Fig. 6, est constitué par une bande sans fin transporteuse 31 entraînée classiquement par des galets 32, dont un seul est visible sur le dessin, et munie d'ergots 33 régulièrement espacés. Le sens de déplacement de la partie supérieure de la bande 31 est indiqué par la flèche F5. Chaque ergot 33 comporte, de préférence, deux doigts en saillie qui émergent de la bande 31. Ces doigts peuvent passer sans interférence dans les échancrures en V du poussoir 27. Ils passent aussi dans des échancrures, non montrées, prévues à cet effet dans la plaque 30. Les ergots 33 servent d'organes de poussage des produits sur le convoyeur au moment de l'ensachage.

Comme le montre la Fig. 6, le galet 32 est placé juste au-

dessous de l'extrémité libre de la plaque 30 de manière que les produits passent naturellement, dans le sens de la flèche F5, de la plaque 30 sur la bande 31. On peut voir comment un doigt 33 sur la partie supérieure de la bande 31 accompagne un lot de produits, c'est-à- dire le contenu d'un bac 8. Pour laisser passer un doigt 33 de la partie inférieure à la partie supérieure de la bande 31, la plaque 30 présente une échancrure adéquate. Le galet 26 du convoyeur 4 est placé au-dessus du galet 32 de manière telle qu'un poussoir 27 ou 28 pousse le contenu d'un bac 8 jusqu'à ce qu'il quitte la plaque et atteigne le convoyeur 5. Les doigts 33 doivent pouvoir passer

entre les doigts en V des poussoirs 27 et 28.

Quand ensuite l'organe élévateur 17b du convoyeur retour 3 passe en position basse en libérant sur les courroies 13 du convoyeur 3 le bac vide 8 qui y reposait après avoir été vidé, le bac vide 8 est entraîné par frottement, suivant le sens de la flèche F6, sur le convoyeur retour 3. Les bacs vides s'accumulent sur le bout arrivée du convoyeur 3. Quand trois bacs s'y trouvent, ils sont soulevés par

un organe élévateur 17c, Fig. 5.

En face du bout arrivée du convoyeur 3, sur la partie droite du dessin, se trouve un vérin 34 dont le sens de poussée est indiqué par la flèche F7. Quand trois bacs vides sont immobilisés sur le bout arrivée du convoyeur 3 et que les trois bacs 8' ont été transférés sur le convoyeur 2, le vérin 34, sur un ordre de son organe de commande non montré, pousse les trois bacs vides du convoyeur 3 au

convoyeur 2 et ces trois bacs vides deviennent les nouveaux bacs 8'.

Bien entendu, le niveau haut de l'organe 17c est légèrement supérieur

à celui de l'organe 17'.

En variante, au lieu de préparer des files empilées de petits pains, la machine de l'invention peut être adaptée pour traiter des pains qui chacun occupe la place d'une pile de petits pains. Il suffit de considérer à la Fig. 4 que, dans chaque couloir de la guolotte 1, six croix représentent six points d'aspiration d'un pain long. A la Fig. 5, il suffit de remplacer les petits pains sous les ventouses par un seul pain long. Bien entendu, au bout départ du convoyeur aller 2, on doit adapter les niveaux des organes élévateurs. Toutes ces adaptations sont du domaine de l'homme du

métier et ne seront pas décrites en détail.

Est encore du domaine de l'homme du métier, l'organigramme de fonctionnement des organes élévateurs 17, 17', 17", 17a et 17b, du convoyeur de transfert 4, du convoyeur d'évacuation 5 et du vérin 34,

et leur synchronisme de fonctionnement.

Claims (6)

Revendications

1) Machine de préparation de files de produits empilés comportant, à la sortie d'un appareil de fournitures des produits en vrac, caractérisée en ce qu'elle comprend une goulotte (1) orientée dans une première direction et divisée en couloirs, les produits étant alignés les uns à côté des autres en occupant chacun la largeur d'un couloir, un convoyeur aller de transport pas-à-pas (2) orienté suivant une seconde direction, perpendiculaire à la première, sur lequel des bacs vides (8) sont remplis au bout départ, puis translatés vers le bout arrivée, un convoyeur retour de transport pas-à-pas (3) orienté suivant la seconde direction, sur lequel les bacs vidés sont ramenés au voisinage immédiat du bout départ sur le convoyeur aller (2), un convoyeur de transfert linéaire (4), orienté suivant la seconde direction, et qui transfère le bac plein du bout arrivée du convoyeur aller (2) vers le bout départ du convoyeur retour (3), puis le contenu dudit bac du convoyeur retour (3) à un convoyeur d'évacuation (5) vers l'entrée d'une machine d'ensachage, un vérin (34) étant prévu pour transférer un ou des bacs vides du bout arrivée du convoyeur retour (3) au bout départ du convoyeur aller (2), chaque bac (8) ayant une section en U avec une base plane (9) et deux parois verticales (10, 11), étant ouvert aux deux bouts et sa direction longitudinale étant orientée suivant la première direction. 2) Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les convoyeurs aller (2) et retour (3) sont constitués de courroies sans fin espacées (13), entrainées en continu, entre lesquelles sont prévus, en des endroits prédéterminés, des organes élévateurs (17;

17', 17", 17a, 17b, 17c) qui peuvent prendre une position basse, au-

dessous du niveau des parties supérieures des courroies (13), ou une position haute, au-dessus dudit niveau, un dispositif de commande des positions haute ou basse des organes élévateurs (17' à 17c) étant prévu. 3) Machine suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les convoyeurs aller (2) et retour (3) comportent, en des endroits prédéterminés, des butées (18) pouvant prendre respectivement une position basse et une position haute dans laquelle elles pénètrent légèrement dans un orifice adéquat (19) percé dans la base (9) de chaque bac (8), un dispositif de commande des positions

haute et basse des butées étant prévu.

4) Machine suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisée

en ce que le convoyeur de transfert linéaire (4) se compose, placée horizontalement au-dessus du bout arrivée du convoyeur aller (2) et du bout départ du convoyeur retour (3), d'une courroie sans fin (24) munie d'un ou de deux poussoirs (27, 28), l'extrémité libre de chaque poussoir (27 ou 28) descendant au niveau inférieur de la base (9) du bac qui se trouve au bout arrivée du convoyeur aller (2), le sens de déplacement actif du convoyeur de transfert linéaire (4) étant

orienté du convoyeur aller (2) au convoyeur retour (3).

) Machine suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisée

en ce que le niveau du bout arrivée du convoyeur aller est supérieur au niveau du bout départ du convoyeur retour, la différence de

niveaux étant de l'ordre de l'épaisseur de la base d'un bac.

6) Machine suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisée

en ce qu'une première plaque fixe intermédiaire (29) est placée entre le bout arrivée du convoyeur aller (2) et le bout départ du convoyeur

retour (3), la première plaque (29) étant éventuellement oblique.

7) Machine suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisée

en ce que le convoyeur d'évacuation (5) se compose d'une bande transporteuse (31) située dans le prolongement de la direction allant du bout arrivée du convoyeur aller (2) au bout départ du convoyeur retour (3), avec un niveau inférieur à celui du bout départ du convoyeur retour (3), la bande transporteuse (31) étant munie d'ergots (33) en saillie, le convoyeur d'évacuation (5) alimentant

l'appareil d'ensachage.

8) Machine suivant l'une des revendications 4 à 7, caractérisée

en ce que chaque poussoir <27 ou 28) du convoyeur de transfert linéaire (4) est constitué par une plaque comportant deux échancrures en V tandis que chaque ergot (33) du convoyeur d'évacuation (5) est constitué de deux doigts, les doigts d'un ergot (33) pouvant, en

mouvement, passer dans les échancrures d'un poussoir (27 ou 28).

9) Machine suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisée

en ce qu'une seconde plaque fixe intermédiaire (30) est placée entre le bout départ du convoyeur retour (3) et le départ du convoyeur

d'évacuation (5).

) Machine suivant la revendication 9, caractérisée en ce que la seconde plaque est échancrée pour permettre le passage des doigts

d'un ergot.