FR2754797A1 - Dispositif ralentisseur pour couvercle de bac de collecte de dechets - Google Patents

Abstract

Dispositif ralentisseur pour couvercle d'un bac pour la collecte de déchets, ledit bac comprenant une cuve (1) munie d'un couvercle (3) articulé sur une charnière (4). Il comporte: - une pièce de liaison destinée à être solidarisée au couvercle (3) pour lui transmettre un couple résistant, - une pièce pivotante solidaire de la pièce de liaison et apte à être montée dans la charnière (4), - un organe résistant également apte à être monté dans la charnière (4) pour s'opposer à la rotation de la pièce pivotante dans un sens ou dans l'autre à partir d'une position angulaire de référence de ladite pièce pivotante.

Description

La présente invention concerne un dispositif ralentisseur pour couvercle de bac de collecte de déchets.

On sait qu'un bac pour la collecte de déchets est constitué par une cuve, généralement montée sur des roues, et par un couvercle articulé sur une charnière située au-dessus d'une des parois latérales de la cuve, de manière que le couvercle puisse être placé soit en position horizontale au-dessus de la cuve pour la fermer, soit en position verticale le long de ladite paroi latérale, la cuve étant alors ouverte.

Un des inconvénients de ces bacs réside dans le fait qu'ils sont générateurs de bruit lorsqu'on les ferme ou qu'on les ouvre.

En effet, lors de sa fermeture, le couvercle vient claquer à grande vitesse contre le bord supérieur de la cuve.

De même, lors de son ouverture, le couvercle frappe brutalement la paroi latérale de la cuve.

Ces deux phénomènes sont liés au fait que le couvercle est relativement lourd.

La présente invention vise à fournir un dispositif simple et économique qui résout notamment cet inconvénient.

La présente invention a pour objet un dispositif ralentisseur pour couvercle d'un bac pour la collecte de déchets, ledit bac comprenant une cuve munie d'un couvercle articulé sur une charnière, dispositif qui est caractérisé par le fait qu'il comporte
- une pièce de liaison destinée à être solidarisée au couvercle pour lui transmettre un couple résistant,
- une pièce pivotante solidaire de la pièce de liaison et apte à être montée dans la charnière,
- un organe résistant également apte à être monté dans la charnière pour s'opposer à la rotation de la pièce pivotante dans un sens ou dans l'autre à partir d'une position angulaire de référence de ladite pièce pivotante.

En orientant le dispositif ralentisseur de manière que la position angulaire de référence de la pièce pivotante corresponde à une position du couvercle dans laquelle ce dernier fait, avec le bord supérieur de la cuve, un angle compris entre environ 90 et environ 180 , et de préférence 135", on obtient, en cas de chute du couvercle lors de sa fermeture, un ralentissement de ce dernier suffisamment important pour que tout choc brutal entre le couvercle et le bord de la cuve soit évité. I1 n'en résulte donc aucun bruit gênant.

De même, lors de son ouverture, le couvercle qui se rabat contre une paroi latérale de la cuve est ralenti de sorte qu'il ne frappe pas violemment ladite paroi latérale.

Dans un mode de réalisation particulier, l'organe résistant est agencé de manière que son action sur la pièce pivotante soit d'autant plus efficace que ladite pièce pivotante se trouve dans une position angulaire éloignée de sa position angulaire de référence.

Dans un mode de réalisation préféré, la pièce de liaison est un bras qui s'étend perpendiculairement à la charnière.

Dans un mode de réalisation préféré, la pièce pivotante est une vis et l'organe résistant est constitué par la combinaison d'un écrou vissé sur la vis et immobilisé en rotation, et d'un moyen mécanique s'opposant aux déplacements de l'écrou.

Dans une variante préférée, ce moyen mécanique consiste en deux ressorts hélicoïdaux situés de part et d'autre de l'écrou et exerçant sur ce dernier des forces antagonistes.

Dans cette variante, toute rotation de la vis entraîne un déplacement axial de l'écrou le long de la vis, déplacement auquel l'un au moins des deux ressorts s'oppose.

De préférence, les ressorts travaillent en compression, mais il n'est pas exclu, selon l'invention, de les faire travailler en traction, auquel cas l'action des deux ressorts se cumule pour s'opposer aux déplacements de l'écrou.

Dans la variante considérée, la position angulaire de référence de la vis est définie comme celle dans laquelle l'écrou se situe à l'endroit de la vis où les forces antagonistes exercées par les deux ressorts se compensent.

On comprend aisément que plus la -vis s'éloigne de sa position angulaire de référence, plus l'écrou comprime et/ou tend l'un au moins des deux ressorts, ce qui augmente l'efficacité de l'organe résistant.

Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif est destiné à être logé dans une partie fixe de la charnière, solidaire du bac, laquelle partie fixe est généralement utilisée comme poignée permettant de déplacer le bac.

La présente invention a également pour objet un bac pour la collecte de déchets muni d'un dispositif ralentisseur tel que décrit ci-dessus.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en référence au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 est une vue en perspective d'un bac pour la collecte de déchets équipé d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue de détail selon la flèche II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en perspective du dispositif ralentisseur du bac des figures 1 et 2 et,
- les figures 4 et 5 sont des vues en coupe d'une partie du bac recevant le dispositif ralentisseur, avant et après mise en place de ce dispositif.

Le bac représenté sur le dessin est un bac de grande contenance que l'on utilise couramment dans les collectivités.

I1 comporte une cuve 1, montée sur quatre roues 2, et munie d'un couvercle 3.

Le couvercle 3 est articulé sur une charnière 4 placée sur la cuve 1 au-dessus de sa face latérale arrière 5.

Le couvercle 3 est représenté sur la figure 1 en position horizontale, la cuve étant fermée, mais il peut être rabattu contre la face latérale 5 de la cuve pour prendre une position verticale dans laquelle ladite cuve est ouverte.

La charnière 4 se compose d'une partie centrale 6 pivotante, solidaire du couvercle, de deux parties d'extrémité 7 pivotantes, également solidaires du couvercle, et de deux parties fixes 8, ou poignées, solidaires de la cuve et positionnées entre la partie centrale 6 et chacune des parties d'extrémité 7.

Sur la vue de la figure 2, prise selon la flèche II sur la figure 1, on retrouve la face latérale 5 de la cuve 1, le couvercle 3, les parties pivotantes 6 et 7 de la charnière et l'une de ses parties fixes ou poignées 8.

Un dispositif ralentisseur 9 est partiellement logé à l'intérieur de la poignée 8.

ce dispositif comprend tout d'abord un bras 10 qui est logé sous le couvercle et s'étend perpendiculairement à l'axe A de la charnière 4. Le bras comprend une extrémité 10a située dans l'axe de la charnière 4.

Le dispositif ralentisseur comprend également une partie cylindrique 11 qui est logée dans la poignée 8 et dont le détail est visible sur les figures 3 à 5.

Cette partie cylindrique 11 comprend un cylindre creux 12, formant boîtier extérieur de section extérieure circulaire et de section intérieure hexagonale.

Ce cylindre 12, qui est de préférence réalisé en aluminium, est fermé à son extrémité dirigée vers l'extérieur de la cuve < a gauche sur les figures 2 à 5) par une pièce 13 qui peut être décomposée en trois parties, à savoir
- une partie d'extrémité intérieure 13a, dont la section hexagonale correspond à la section hexagonale intérieure du cylindre, qui pénètre à l'intérieur dudit cylindre et assure son obturation en y étant fermement assujettie grâce à un rebord 12a du cylindre, dirigé radialement vers l'intérieur, serti sur la pièce 13,
- une partie intermédiaire 13b de la pièce 13 qui présente également une section hexagonale, et
- une partie d'extrémité extérieure 13c de la pièce 13, opposée à sa partie 13a, qui présente une section circulaire.

Une vis 14 pénètre dans le cylindre 12, par son extrémité opposée à la pièce 13.

Elle comporte une partie filetée 14a entièrement logée dans le cylindre 12 et une partie non filetée 14b dépassant dudit cylindre.

Du côté de la pièce 13, la vis 14 comprend une extrémité de centrage non filetée 14c, de section circulaire, qui pénètre dans un logement 15 de forme correspondante de la partie 13a de la pièce 13, de manière que la vis 14 soit maintenue dans l'axe de la charnière et puisse tourner autour de cet axe à l'intérieur du cylindre 12.

A l'opposé de la pièce 13, un palier 16 enfermé dans un capuchon 16a fixé à l'extrémité du cylindre 12 remplit la même fonction de centrage de la vis 14.

Ce palier 16 sert également de bouchon pour obturer le cylindre 12.

Une rondelle fendue 17, clipsée sur une rainure de la vis, prend appui sur le palier 16 pour empêcher la vis de sortir du cylindre 12.

Un écrou 18 est vissé sur la partie filetée 14a de la vis 14, en étant enfermé dans le cylindre 12.

La section intérieure hexagonale du cylindre 12 correspond à la section extérieure hexagonale de l'écrou 18 de sorte que ce dernier ne peut pas tourner dans le cylindre.

Ainsi, toute rotation de la vis 14 entraîne un déplacement axial de l'écrou à l'intérieur du cylindre 12.

Deux ressorts hélicoïdaux 19 et 20 sont logés dans le cylindre 12 et prennent appui, l'un sur la pièce 13 et l'écrou 18, l'autre sur la rondelle fendue 17 et l'écrou 18.

Les deux ressorts hélicoïdaux 19 et 20 exercent des forces antagonistes sur l'écrou et tendent à le ramener dans sa position représentée sur la figure 5, dans laquelle lesdits ressorts sont légèrement comprimés. Cette position de l'écrou correspond à la position angulaire de référence de la vis 14.

Dans sa partie non filetée 14b, la vis 14 supporte une entretoise 21 de section circulaire dont le diamètre est sensiblement identique au diamètre extérieur du cylindre 12.

La vis 14 comporte enfin une tête 14c qui, d'une part, maintient l'entretoise 21 dans le prolongement du cylindre 12 du fait que son diamètre est légèrement supérieur à celui de l'entretoise et qui, d'autre part, est agencée pour se raccorder au bras 10 (non représenté sur la figure 5).

Pour recevoir le dispositif ralentisseur, les parties pivotantes 6 et 7 de la charnière ainsi que la poignée 8 présentent les caractéristiques suivantes.

La partie centrale pivotante 6 comporte, en regard de chaque poignée 8, un orifice 6a circulaire qui présente un diamètre voisin ou légèrement supérieur à celui de l'entretoise 21.

Chaque partie d'extrémité pivotante 7 comporte, en regard de la poignée 8 correspondante, un orifice 7a circulaire qui présente un diamètre voisin ou légèrement supérieur à celui de la partie 13c de la pièce 13.

La poignée 8 comporte une chambre- cylindrique 8a débouchant du côté de la partie pivotante 6 et apte à recevoir le cylindre 12 ainsi qu'une partie de l'entretoise 21, et un passage de section hexagonale 22 identique à celle de la partie 13b de la pièce 13, ledit passage étant situé en regard de l'orifice 7a de la partie pivotante 7 et communiquant coaxialement avec la chambre cylindrique 8.

Le positionnement du dispositif ralentisseur sur le bac s'effectue de la manière suivante.

Le couvercle, qui est initialement séparé de la cuve, est présenté au-dessus de celle-ci avec sa face interne facilement accessible de manière à pouvoir opérer à l'intérieur des parties 6 et 7 de la charnière. Le couvercle peut par exemple être présenté horizontalement, face interne dirigée vers le haut, ou verticalement.

Le couvercle est positionné de manière que les orifices 6a et 7a des parties 6 et 7 se situent dans l'axe des passages traversants 8a et 22 de chaque poignée 8.

A ce stade, le couvercle n'est pas encore relié à la cuve, comme on le voit sur la figure 4.

On engage alors un dispositif ralentisseur dans chaque poignée à partir de la partie centrale pivotante 6 de la charnière, c'est-à-dire depuis la face intérieure du couvercle.

Chaque dispositif traverse d'abord l'orifice 6a puis pénètre dans la chambre cylindrique 8a de la poignée correspondante.

Avant d'engager la partie 13k de la pièce 13 dans le passage hexagonal 22 de la poignée, on oriente angulairement chaque dispositif de manière que son bras 10 forme un angle d'environ 135 avec le bord supérieur de la cuve.

On enfonce alors complètement chaque dispositif dans son logement, au besoin en modifiant légèrement son orientation de manière à faire coïncider la partie 136 de la pièce 13 avec le passage 22. Le cylindre 12 du dispositif ralentisseur est ainsi immobilisé en rotation par rapport à la poignée 8.

Dans une variante non représentée, le cylindre 12 comporte une fente longitudinale et la chambre 8a comporte une nervure longitudinale qui pénètre dans la fente du cylindre, en assurant ainsi son immobilisation en rotation. La partie 13b n'est alors plus nécessaire.

Cette variante présente l'avantage de mieux répartir l'effort anti-rotation sur la poignée mais s'accompagne de l'inconvénient que l'on ne peut pas modifier l'orientation du dispositif au moment de son insertion dans la poignée.

Une fois les dispositifs mis en place, on fixe chaque bras 10 contre la face intérieure du couvercle, par exemple à l'aide de rivets.

Le couvercle est alors monté sur la cuve, la partie 13c et l'entretoise 21 formant son axe de rotation.

Dans le dispositif ralentisseur, le cylindre 12, et donc l'écrou 18, sont immobilisés en rotation. En revanche, le bras 10 et la vis 14 sont solidaires en rotation du couvercle.

On comprend que lorsque l'on ferme le couvercle, la vis 14 tourne dans le cylindre 12, ce qui provoque le déplacement de l'écrou 18 vers la droite (par rapport à la figure 5) et la compression du ressort hélicoïdal 20.

Ce ressort 20 s'opposant au déplacement de l'écrou 18, et donc à la rotation de la vis 14, le bras 10 transmet au couvercle un couple résistant qui l'empêche de prendre de la vitesse et de venir frapper le bord supérieur de la cuve.

Ainsi, le couvercle descend lentement contre le bord supérieur de la cuve.

Le même phénomène se produit, mettant cette fois en jeu le ressort hélicoïdal 19, lorsqu'on rabat le couvercle contre la paroi latérale 5 de la cuve.

I1 est bien entendu que le mode de réalisation qui vient d'être décrit ne présente aucun caractère limitatif et qu'il pourra recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

En particulier, il est clair que le dispositif pourrait être positionné ailleurs qu'a l'intérieur des poignées du bac. On pourrait notamment le loger à l'intérieur de la partie 6 du couvercle.

I1 suffit pour cela que le cylindre 12 soit immobilisé en rotation, ce qui peut être obtenu en plaçant le passage hexagonal 22 de la poignée en regard de l'orifice 6a et en inversant les parties 13b et 13c de la pièce 13, la partie 13b dépassant de la partie 6 pour pénétrer dans ledit passage hexagonal 22 de la poignée 8, tandis que la partie 13c sert d'axe de rotation au couvercle au niveau de l'orifice 6a.

Par ailleurs, le système à ressorts décrit ici pourrait être remplacé par un système pneumatique, l'écrou servant alors de piston séparant deux chambres remplies de gaz d'un corps de vérin.

On pourrait également prévoir de remplir chaque cavité du cylindre 12 renfermant un ressort hélicoïdal 18, 19 d'un fluide qui traverserait des passages prévus a cet effet dans l'écrou 18, ce qui réaliserait un freinage permanent des mouvements du couvercle.

De même, des organes de friction gonflant a mesure que l'écrou se rapproche d'une des extrémités du cylindre 12 pourraient remplir la fonction de ralentisseurs dont l'efficacité croît avec l'angle séparant la piece pivotante de sa position angulaire de référence.

D'autres systèmes peuvent naturellement être combinés ou substitués à ceux décrits ici dans le but de remplir les mêmes fonctions.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif ralentisseur pour couvercle d'un bac pour la collecte de déchets, ledit bac comprenant une cuve (1) munie d'un couvercle (3) articulé sur une charnière (4), caractérisé par le fait qu'il comporte

- une pièce de liaison (10) destinée à être solidarisée au couvercle (3) pour lui transmettre un couple résistant,

- une pièce pivotante (14) solidaire de la pièce de liaison (10) et apte a être montée dans la charnière (4),

- un organe résistant (11) également apte a être monté dans la charnière (4) pour s'opposer a la rotation de la pièce pivotante (14) dans un sens ou dans l'autre à partir d'une position angulaire de référence de ladite pièce pivotante.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe résistant (11) est agence de manière que son action sur la pièce pivotante (14) soit d'autant plus efficace que ladite pièce pivotante (14) se trouve dans une position angulaire eloignée de sa position angulaire de référence.

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la pièce de liaison est un bras (10) qui s'étend perpendiculairement à la charnière (4).

4 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la pièce pivotante est une vis (14) et l'organe résistant (11) est constitué par la combinaison d'un écrou (18) vissé sur la vis et immobilisé en rotation, et d'un moyen mécanique s'opposant aux déplacements de l'écrou (18).

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le moyen mécanique consiste en deux ressorts hélicoïdaux (19,20) situes de part et d'autre de l'écrou (18) et exerçant sur ce dernier des forces antagonistes.

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il est destiné à être logé dans une partie fixe (8) de la charnière (4).

7 - Bac pour la collecte de déchets, caractérisé par le fait qu'il est muni d'un dispositif ralentisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6.

8 - Bac selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le dispositif ralentisseur est oriente de manière que la position angulaire de référence de la pièce pivotante (14) corresponde à une position du couvercle (3) dans laquelle ce dernier fait, avec le bord supérieur de la cuve, un angle compris entre environ 90 et environ 1800, et de préférence 135 .