FR2744070A1 - Agencement de stabilisateur destine a un train de roulement d'un vehicule automobile - Google Patents
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Abstract
Un stabilisateur comprend deux parties de barre de stabilisateur et une liaison de rotation 5 formée par deux parties de raccordement dont chacune est couplée en rotation par un accouplement, à l'une des extrémités de chacune des deux parties de barre de stabilisateur, les accouplements présentant des moitiés d'accouplement dont l'une est disposée sur la partie de raccordement, et l'autre sur l'extrémité de barre de la partie de barre de stabilisateur. Les moitiés d'accouplement 19, 21 présentent, à l'état non assemblé de l'accouplement 11, des profils de liaison par complémentarité de forme 15, 17 différents, la différence entre les profils de liaison étant supprimée dans certaines limites, à l'état monté de l'accouplement, de sorte qu'une force de précontrainte entre les deux moitiés d'accouplement produit une compensation du jeu.
Description
L'invention concerne un agencement de stabilisateur pour un train de
roulement d'un véhicule automobile, qui comporte plusieurs roues montées sur des porte-roues et guidées de manière mobile par des suspensions de roues sur une structure supérieure de véhicule, l'agencement comprenant deux parties de barre de stabilisateur montées sur la structure supérieure de véhicule, de manière rotative l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation commun, qui forment chacune avec leur extrémité de barre un bras de manivelle par l'intermédiaire duquel chacune des parties de stabilisateur est reliée à l'un de deux porte-roues, et une liaison de rotation formée par deux parties de raccordement rotatives l'une par rapport à l'autre et disposées chacune avec leur axe sur l'axe de rotation, dont chacune est couplée de manière fixe en rotation, au moyen d'un accouplement par complémentarité de forme, à l'une des extrémités de barre voisines en regard l'une de l'autre, des deux parties de barre de stabilisateur, l'un au moins des accouplements par complémentarité de forme, notamment les deux accouplements par complémentarité de forme, présentant des moitiés d'accouplement qui s'engagent l'une dans l'autre par complémentarité de forme, et dont l'une est disposée sur la partie de raccordement de la liaison de rotation, et l'autre sur l'extrémité de barre de la partie de barre
de stabilisateur.
D'après le document DE-A 41 36 226, il est connu de réduire ou de compenser totalement, par un agencement de stabilisateur, le mouvement de roulis autour de l'axe longitudinal du véhicule, engendré lors de la marche en courbe d'un véhicule automobile en raison de l'accélération transversale. L'agencement de stabilisateur compense durant la marche en courbe, le fait que le moment de roulis a tendance à abaisser la
structure supérieure du véhicule par rapport aux porte-
roues à l'extérieur de la courbe, et à le soulever par rapport aux porteroues à l'intérieur de la courbe. Les deux porte-roues faisant en règle générale partie du même essieu de véhicule, sont reliés l'un à l'autre au moyen d'une barre de stabilisateur divisée, dont les parties de stabilisateur montées en rotation autour du même axe sur la structure supérieure du véhicule par l'intermédiaire d'éléments de palier distincts, sont reliées à leurs extrémités de barre voisines en regard
l'une de l'autre, au moyen d'une liaison de rotation.
Les parties de stabilisateur forment, dans leur zone éloignée de la liaison de rotation, des bras de manivelle reliés chacun à l'un des deux porte-roues. La liaison de rotation comporte des parties de raccordement dont les axes concordent avec l'axe de rotation des parties de barre de stabilisateur, et entraînées en rotation relative l'une par rapport à l'autre, ces parties de raccordement assurant un mouvement de rotation de sens opposé des deux bras de manivelle reliés aux porte-roues, par exemple par l'intermédiaire de biellettes de couplage, et ainsi la compensation du mouvement de roulis de la structure supérieure de véhicule engendrant un basculement de cette structure supérieure de véhicule lors de la marche en courbe. En ce qui concerne la liaison de rotation, il s'agit d'un
dispositif d'entraînement hydraulique.
D'après la revue de titre allemand "Konstruktion und Elektronik" N 17, page 9 du 05.08.92, il est connu, dans un agencement de stabilisateur du type de celui évoqué précédemment, de conférer une longueur différente aux tronçons des deux parties de stabilisateur s'étendant le long de l'axe de rotation, entre les bras de manivelle et l'entraînement en rotation. Dans le cas des agencements de stabilisateur évoqués précédemment, les parties de stabilisateur sont soumises durant la marche, à un mouvement relatif continuel en provenance des porte- roues. Il s'est avéré que des barres de stabilisateur divisées telles qu'elles ont été évoquées précédemment, avaient tendance à produire du bruit et étaient soumise à un risque d'usure élevée. Dans le document DE 44 43 809, il a été proposé de compenser le jeu de profils de liaison par complémentarité de forme, au moyen d'une colle introduite dans un assemblage des profils. La colle remplit pratiquement l'espace libre à l'intérieur de l'assemblage des profils. Un tel procédé nécessite une propreté extrême lors de la fabrication ainsi que des
tolérances de fabrication relativement serrées.
En variante, on connaît d'après le document DE 43 37 771, un assemblage par emmanchement pour un agencement de stabilisateur, dans lequel l'assemblage par emmanchement est réalisé par un logement en forme de fourche combiné à une lame à emmancher. Ce mode de réalisation nécessite des modifications de forme relativement grandes sur le stabilisateur en vue de
pouvoir réaliser la fourche.
Le but de l'invention consiste à réduire le bruit engendré par un agencement de stabilisateur
comprenant une barre de stabilisateur divisée.
Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce au fait que les moitiés d'accouplement présentent, à l'état non assemblé de l'accouplement, des profils de liaison par complémentarité de forme différents l'un par rapport à l'autre, la différence entre les profils de liaison par complémentarité de forme étant supprimée dans certaines limites, à l'état monté de l'accouplement par complémentarité de forme, de sorte qu'une force de précontrainte entre les deux moitiés d'accouplement produit une compensation du jeu par l'intermédiaire des profils de liaison par complémentarité de forme. La force de précontrainte est ici plus grande que la charge maximale en fonctionnement. Une sécurité supplémentaire par une colle n'est pas nécessaire. Par ailleurs, les tolérances pour les profils de liaison par complémentarité de forme, peuvent être choisies plus
larges que jusqu'à présent.
Il est prévu que les profils de liaison par complémentarité de forme peuvent être amenés en liaison active par déformation élastique d'au moins l'un des profils de liaison par complémentarité de forme. La déformation élastique produit en tant que force de réaction, un mouvement relatif entre les profils de liaison par complémentarité de forme, de sorte qu'un jeu éventuellement possible dans certaines conditions, entre les deux moitiés d'accouplement, peut être compensé de
manière fiable.
Selon un autre mode de réalisation, les profils de liaison par complémentarité de forme peuvent être amenés en liaison active par déformation plastique d'au moins l'un des profils de liaison par complémentarité de forme. Dans ce cas, on engendre volontairement une déformation de l'un des profils. Le fait qu'un agencement de stabilisateur de ce type ne peut être démonté sans être détérioré, constitue un avantage, parce qu'il supprime la possibilité de manipulations non autorisées qui pourraient être
effectuées par des bricoleurs.
Il existe plusieurs possibilités pour le mouvement de montage des deux moitiés d'accouplement. Ainsi, les moitiés d'accouplement peuvent effectuer un mouvement de montage rotatif, ou de translation, ou un mouvement de montage constitué de la combinaison d'un
mouvement de translation et d'un mouvement de rotation.
Le type du mouvement de montage résulte de la configuration des profils de liaison par complémentarité
de forme.
Selon une variante, une moitié d'accouplement présente un profil de liaison par complémentarité de forme intérieur, et une moitié d'accouplement un profil de liaison par complémentarité de forme extérieur, les profils de liaison par complémentarité de forme présentant une orientation différente des profils en se référant à un axe commun. De tels moitiés d'accouplement peuvent, par exemple, être assemblées par un mouvement de montage qui est un mouvement de translation. Il en est de même en ce qui concerne une moitié d'accouplement qui présente un profil de liaison par complémentarité de forme intérieur, et une moitié d'accouplement qui présente un profil de liaison par complémentarité de forme extérieur, les profils de liaison par complémentarité de forme étant différents l'un de l'autre. En vue d'obtenir une longueur de portée la plus grande possible des profils de liaison par complémentarité de forme des moitiés d'accouplement, ceux-ci sont sensiblement d'une même longueur. Mais il est également possible qu'au moins un profil de liaison par complémentarité de forme d'une moitié d'accouplement soit d'une configuration divisée en se référant à sa direction de montage. La longueur de portée effective du profil de liaison par complémentarité de forme est certes plus courte, mais la part de portée de chaque longueur de portée devient plus grande, d'o il résulte l'établissement d'une compensation de la limite de charge admissible. L'avantage du profil de liaison par complémentarité de forme divisé, réside dans le fait que pour une longueur totale identique, la longueur d'usinage pour un outil de réalisation du profil est plus faible comparativement à un profil de liaison par
complémentarité de forme non divisé.
Une possibilité de configuration du profil de liaison par complémentarité de forme est constituée par le fait que les accouplements par complémentarité de forme présentent chacun en tant que profil de liaison par complémentarité de forme, une denture. Celle-ci peut se présenter en tant que denture à une dent ou à dents multiples. Une forme de denture peut également être
constituée par un profil polygonal.
Il est prévu que la denture de l'une au moins des moitiés d'accouplement présente un tracé de profil formant un angle a par rapport l'axe central de la moitié d'accouplement. En variante, la denture d'au moins l'une des moitiés d'accouplement peut présenter un
décalage rotatif dans la direction périphérique.
Selon une autre possibilité, au moins une moitié d'accouplement présente au moins une surface inclinée par rapport à l'axe central de la moitié d'accouplement, qui forme une liaison par complémentarité de forme avec une surface conjuguée de l'autre moitié d'accouplement, des moyens de serrage étant disposés de manière à agir entre les deux moitiés d'accouplement, et produisant à l'aide d'une course de serrage, par l'intermédiaire de la surface inclinée, un mouvement de rotation relative des deux moitiés d'accouplement l'une par rapport à l'autre. On engage les deux moitiés d'accouplement l'une dans l'autre sans force de montage particulière, et on les fait ensuite tourner l'une par rapport à l'autre à l'aide des moyens
de serrage.
En variante, les deux moitiés d'accouplement peuvent présenter chacune un filetage, ces filetages se distinguant l'un de l'autre quant à l'une au moins de leurs dimensions caractéristiques. A titre d'exemple, il est possible de donner une dimension différente aux pas des filetages, ou bien une âme de filetage présente un diamètre respectivement supérieur ou inférieur à la
dimension normale.
Selon un autre mode de réalisation, les deux profils de liaison par complémentarité de forme des moitiés d'accouplement forment un interstice dans lequel est enfoncé un coin. Le mouvement d'enfoncement peut s'effectuer selon une direction axiale ou bien également sous un angle quelconque par rapport au tracé du profil
de liaison par complémentarité de forme.
Dans ce cas, le coin est enfoncé avec au moins une surface de serrage dans l'interstice. Le coin peut également présenter une forme conique, la totalité de la surface périphérique faisant alors office de surface de serrage. Selon une autre caractéristique, le coin comprend une surface d'attaque d'outil pour le démontage. En variante, le coin, avec sa surface de serrage, fait partie intégrante d'une vis de serrage. On fournit ainsi une possibilité particulièrement aisée
pour transmettre la force au coin.
Dans la suite, l'invention va être explicitée
plus en détail au regard de la description des dessins
annexés qui montrent: Fig. 1 une représentation d'un agencement de stabilisateur. Fig. 2, 3, 4, 5, 6a, 6b, 6c, 7a, 7b des variantes de modes de réalisation d'un accouplement par
complémentarité de forme.
La figure 1 montre un agencement de stabilisateur 1 comprenant un stabilisateur divisé 3a, 3b, dont les parties de stabilisateur sont couplées au moyen d'une liaison de rotation 5. En guise de liaison de rotation, il est possible d'utiliser un moteur oscillant ou bien également un accouplement à crabots passif, conformément au document DE-43 42 360. L'une des extrémités de barre de chacune des parties de stabilisateur 3a, 3b comporte un bras de manivelle 7a, 7b, qui est lié de manière active à un porte-roues non représenté. Les autres extrémités respectives des parties de stabilisateur disposent en même temps que la liaison de rotation 5, de pièces de raccordement sous la forme d'accouplements par complémentarité de forme 9, 11, de sorte que les parties de stabilisateur forment
avec la liaison de rotation 5, un sous-groupe.
L'ensemble de l'unité de stabilisateur 1 est reliée par l'intermédiaire de paliers de rotation 13, à une structure supérieure de véhicule également non représentée. Le mode de fonctionnement d'un
stabilisateur est considéré comme étant connu.
Sur la figure 2 est montre un accouplement par complémentarité de forme 11 dans lequel un profil de liaison par complémentarité de forme 15 est constitué par une denture longitudinale. La configuration géométrique précise du profil de liaison par complémentarité de forme n'est ici pas évoquée plus en détail. On s'intéressera davantage à la différence de l'un par rapport l'autre des profils de liaison par complémentarité de forme 15, 17 de l'accouplement de la
partie de stabilisateur 3a à la liaison de rotation 5.
Dans cet exemple de réalisation, la différence est constituée par une position inclinée d'au moins une dent du profil de liaison par complémentarité de forme 17, disposée sous un angle a par rapport à l'axe longitudinal d'une moitié d'accouplement 19 de
l'accouplement par complémentarité de forme.
Lors du montage, la moitié d'accouplement 19, par exemple de la partie de stabilisateur 3a, est emmanchée à force, dans la direction axiale, dans le carter de la liaison de rotation 5, à l'intérieur d'une moitié d'accouplement 21, par un mouvement de translation. La précontrainte engendrée par la différence entre les profils de liaison par complémentarité de forme, réalise un serrage sans jeu des deux moitiés d'accouplement l'une par rapport à l'autre. La précontrainte est ici toujours supérieure à la charge maximale de fonctionnement pouvant se produire. La part de portée du profil de liaison par complémentarité de forme, est constituée par la totalité
de la longueur du profil.
Dans le cas du mode de réalisation selon la figure 3, le profil de liaison par complémentarité de forme 17 est divisé par une gorge de dégagement 23, en un premier et un second tronçon de profil de liaison par complémentarité de forme 17a, 17b. Les deux tronçons de profil de liaison par complementarite de forme 17a, 17b sont tournés l'un par rapport à l'autre de l'angle a, dans la direction périphérique. Lors du montage, on insère tout d'abord le tronçon 17a dans le profil de liaison par complémentarité de forme 15, jusqu'à ce que le tronçon de profil de liaison par complémentarité de forme 17b vienne accoster frontalement la moitié d'accouplement 21. Ensuite on applique un couple de rotation à l'encontre de l'angle a, qui fait tourner les tronçons de profil de liaison par complémentarité de forme en les amenant dans un même plan, de sorte que l'autre partie 17b du profil de liaison par
complémentarité de forme 17 peut également être inséré.
L'avantage de cette solution réside d'une part dans le fait que l'outil de fabrication du profil peut être simple. Ainsi, il est par exemple possible de fabriquer la moitié d'accouplement 19 sous forme d'une ébauche de forgeage présentant le diamètre extérieur du profil de liaison par complémentarité de forme 17. Lors d'une opération de travail suivante, est réalisée la gorge de dégagement 23, par exemple par une opération de tournage, ce qui engendre les deux tronçons de profil de liaison par complémentarité de forme 17a, 17b. A l'aide d'une fraise-disque il est alors possible d'usiner par fraisage, le profil de liaison par complémentarité de forme proprement dit dans l'un des tronçons. Lorsque toutes les dents ont été usinées par fraisage, il est alors possible de faire tourner la fraise ou l'ébauche de l'angle a. La longueur de portée du profil est certes plus courte, mais la part de portée à l'intérieur de l'accouplement par complémentarité de forme est
nettement plus grande.
Sur la figure 4 on reconnaît une situation de montage très similaire à celle des figures 2 et 3. La différence consiste en l'utilisation d'un filetage en guise de profil de liaison par complémentarité de forme , 17. Entre les filetages existe toutefois une différence dimensionnelle d, qui dans ce cas est constituée par le diamètre de l'âme du profil de liaison par complémentarité de forme 17. Il en résulte une surépaisseur qui a pour conséquence une précontrainte, qui à son tour compense le jeu entre les moitiés d'accouplement 21 et 19. Suivant le choix de la différence entre les dimensions de filetage, il apparaît une déformation élastique ou une déformation plastique sur l'une ou les deux moitiés d'accouplement, qui produit alors la précontrainte. Il est naturellement également possible de choisir en guise de différence dimensionnelle, un pas différent des filetages ou une autre dimension caractéristique. Lors du montage, les moitiés d'accouplement 19, 21 sont déplacées selon un
mouvement de rotation l'une par rapport à l'autre.
Dans le cas de la figure 5, les deux moitiés d'accouplement 19, 21 sont en prise frontalement dans cet exemple. A l'aide de moyens de serrage 25 sous la forme de vis de serrage, en combinaison avec des surfaces inclinées 27 sur les moitiés d'accouplement, la course de serrage axiale est transformée en un mouvement de rotation relative des deux moitiés d'accouplement. Le mouvement de rotation relative compense à cette occasion, l'éventuel jeu existant entre les profils de liaison par complémentarité de forme 15, 17. Le jeu entre les deux profils de liaison par complémentarité de forme peut être d'une dimension très large. Par ailleurs, le montage est réalisé sans déformation de serrage. C'est seulement avec le couple de serrage des
moyens de serrage que s'établit une précontrainte.
La figure 6a montre une variante dans laquelle les deux profils de liaison par complémentarité de forme , 17 sont identiques quant au pas de division du profil, exception faite d'un interstice 29 entre les deux moitiés d'accouplement 19, 21. Il est possible de prévoir une denture droite en guise de profil, parce que celle-ci est d'une fabrication simple. Dans cet interstice 29 est enfoncé un coin 31, voir figure 6b, présentant au moins une surface de serrage 33. La surface de serrage est réalisée sous la forme d'une surface inclinée, de sorte qu'un mouvement axial du coin provoque en combinaison avec la denture des profils de liaison par complémentarité de forme 15, 17, un mouvement de rotation relative des deux moitiés d'accouplement 19, 21. Il est naturellement également possible d'utiliser un coin 31 conique en périphérie, voir figure 6c, qui déplace les deux moitiés d'accouplement 19, 21 dans la direction périphérique et en direction radiale, en les serrant sans jeu. Lors du montage, les deux moitiés d'accouplement sont positionnées dans la direction axiale, à l'intérieur d'un dispositif non représenté, pour que la distance
entre les bras de manivelle 7a, 7b soit bien définie.
Ensuite, le coin 31 est enfoncé dans l'interstice 29. Le dispositif permet de garantir qu'aucune force de montage ne soit transmise à l'intérieur de la liaison de rotation 5. Pour le démontage, le coin 31 peut comporter une surface d'attaque d'outil 35, sur laquelle peut, par
exemple, être appliqué un extracteur.
En variante aux figures 6a,b,c, il est possible d'utiliser une vis de serrage 37 à la place
d'un coin 31, tel que le laisse entrevoir la figure 7a.
Cette vis de serrage dispose également d'une surface de
serrage 33 à son extrémité avant, voir figure 7b.
Lorsque le mouvement d'avance de la vis augmente, la surface de serrage 33 coopère avec les deux profils de liaison par complémentarité de forme 15, 17, ce qui engendre également un mouvement de rotation relative entre les deux moitiés d'accouplement 19, 21 et un mouvement radial de compensation de jeu. Dans les exemples de réalisation selon les figures 6a,b,c et 7a,b, il n'est pas nécessaire de mettre en oeuvre une force de montage lors de la réunion des deux moitiés d'embrayage. C'est seulement lors du serrage effectif qu'il se produit une application de force sur les moyens
de serrage.
Claims (19)
1. Agencement de stabilisateur pour un train de roulement d'un véhicule automobile, qui comporte plusieurs roues montées sur des porte-roues et guidées de manière mobile par des suspensions de roues sur une structure supérieure de véhicule, l'agencement comprenant deux parties de barre de stabilisateur montées sur la structure supérieure de véhicule, de manière rotative l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation commun, qui forment chacune avec leur extrémité de barre un bras de manivelle par l'intermédiaire duquel chacune des parties de stabilisateur est reliée à l'un de deux porte-roues, et une liaison de rotation formées par deux parties de raccordement rotatives l'une par rapport à l'autre et disposées chacune avec leur axe sur l'axe de rotation, dont chacune est couplée de manière fixe en rotation, au moyen d'un accouplement par complémentarité de forme, à l'une des extrémités de barre voisines en regard l'une de l'autre, des deux parties de barre de stabilisateur, l'un au moins des accouplements par complémentarité de forme, notamment les deux accouplements par complémentarité de forme, présentant des moitiés d'accouplement qui s'engagent l'une dans l'autre par complémentarité de forme, et dont l'une est disposée sur la partie de raccordement de la liaison de rotation, et l'autre sur l'extrémité de barre de la partie de barre de stabilisateur, caractérisé en ce que les moitiés d'accouplement (19; 21) présentent, à l'état non assemblé de l'accouplement (9; 11), des profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) différents l'un par rapport à l'autre, la différence entre les profils de liaison par complémentarité de forme étant supprimée dans certaines limites, à l'état monté de l'accouplement par complémentarité de forme, de sorte qu'une force de précontrainte entre les deux moitiés d'accouplement produit une compensation du jeu par l'intermédiaire des profils de liaison par complémentarité de forme.
2. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) peuvent être amenés en liaison active par déformation élastique d'au moins l'un des profils de liaison par
complémentarité de forme.
3. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) peuvent être amenés en liaison active par déformation plastique d'au moins l'un des profils de liaison par
complémentarité de forme.
4. Agencement de stabilisateur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux moitiés d'accouplement (19; 21) effectuent un mouvement
de montage rotatif.
5. Agencement de stabilisateur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux moitiés d'accouplement (19; 21) effectuent un mouvement
de montage qui est un mouvement de translation.
6. Agencement de stabilisateur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux moitiés d'accouplement (19; 21) effectuent un mouvement de montage constitué de la combinaison d'un mouvement de
translation et d'un mouvement de rotation.
7. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une moitié d'accouplement (19; 21) présente un profil de liaison par complémentarité de forme intérieur, et une moitié d'accouplement un profil de liaison par complémentarité de forme extérieur, les profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) présentant une orientation différente des profils en se référant à un
axe commun.
8. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une moitié d'accouplement présente un profil de liaison par complémentarité de forme intérieur, et une moitié d'accouplement un profil de liaison par complémentarité de forme extérieur, les profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) étant différents l'un
de l'autre.
9. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) des moitiés d'accouplement (19; 21) sont sensiblement d'une
même longueur.
10. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un profil de liaison par complémentarité de forme (17) d'une moitié d'accouplement (19) est d'une configuration
divisée en se référant à sa direction de montage.
11. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les accouplements par complémentarité de forme (9; 11) présentent chacun en tant que profil de liaison par complémentarité de
forme, une denture.
12. Agencement de stabilisateur selon la revendication 11, caractérisé en ce que la denture de l'une au moins des moitiés d'accouplement (19; 21) présente un tracé de profil formant un angle a par
rapport l'axe central de la moitié d'accouplement.
13. Agencement de stabilisateur selon la revendication 11, caractérisé en ce que la denture d'au moins l'une des moitiés d'accouplement (19) présente un
décalage rotatif dans la direction périphérique.
14. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins une moitié d'accouplement (21) présente au moins une surface inclinée (27) par rapport à l'axe central de la moitié d'accouplement, qui forme une liaison par complémentarité de forme avec une surface conjuguée de l'autre moitié d'accouplement (19), des moyens de serrage étant disposés de manière à agir entre les deux moitiés d'accouplement (19, 21), et produisant à l'aide d'une course de serrage, par l'intermédiaire de la surface inclinée (27), un mouvement de rotation relative des deux moitiés d'accouplement l'une par rapport à
l'autre.
15. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux moitiés d'accouplement (19; 21) présentent chacune un filetage, ces filetages se distinguant l'un de l'autre quant à
l'une au moins de leurs dimensions caractéristiques.
16. Agencement de stabilisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux profils de liaison par complémentarité de forme (15; 17) des moitiés d'accouplement (19; 21) forment un interstice
(29) dans lequel est enfoncé un coin (31).
17. Agencement de stabilisateur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le coin (31) est enfoncé avec au moins une surface de serrage (33) dans
l'interstice (29).
18. Agencement de stabilisateur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le coin (31) comprend une surface d'attaque d'outil (35) pour le démontage.
19. Agencement de stabilisateur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le coin (31) avec sa surface de serrage (33), fait partie intégrante
d'une vis de serrage (37).
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