FR2736572A1 - Pince-etau - Google Patents

Abstract

Cette pince-étau (1) est agencée de manière que sa genouillère (8) ne puisse pas dépasser l'alignement de ses trois points mais se verrouille, légèrement en retrait par rapport à cet alignement, par encliquetage d'un relief (30) d'un doigt (28) porté par le levier (10) derrière une dent (19) de la bielle (13). Le doigt (28) forme une gâchette (28A) qui permet d'effectuer une ouverture maîtrisée de la pince-étau après soulagement du levier (10).

Description

La présente invention est relative à une pince-étau du type comprenant : un équipage fixe de forme générale allongée qui forme à une extrémité une poignée fixe et à l'autre extrémité un mors fixe; un équipage mobile comprenant d'une part un mors mobile monté sur le mors fixe au moyen d'un pivot, et d'autre part un levier d'actionnement dont une extrémité est articulée sur le mors mobile et dont l'autre extrémité forme une poignée mobile; un ressort qui tend à écarter les mors l'un de l'autre; et un mécanisme à genouillère comprenant une bielle articulée entre un point intermédiaire du levier et un point d'appui arrière réglable le long de la poignée fixe.

Les pinces-étaux de ce type permettent d'exercer pendant une longue durée, sans intervention de l'opérateur, une force de serrage importante sur un objet, ou plus fréquemment sur deux objets à assembler.

Pour conférer à l'outil une position stable de serrage, les mécanismes à genouillère classiques sont conçus pour franchir légèrement leur alignement en fin de serrage, en jouant sur l'élasticité des pièces. Il en résulte un sérieux inconvénient : le desserrage de la pince-étau libère brusquement l'énergie élastique emmagasinée au serrage, ce qui provoque un choc, qui peut être violent et dangereux, dans la main de l'opérateur.

L'invention a pour but d'éliminer cet inconvénient en fournissant une pince-étau que l'opérateur peut ouvrir tout en maitrisant cette ouverture. En particulier, si le serrage a été effectué avec une seule main, l'opérateur pourra ouvrir la pince-étau d'une seule main. A cet effet, elle a pour objet une pince-étau du type précité, caractérisée en ce que
- la bielle et le levier comportent des moyens de butée réciproque qui empêchent de franchir l'alignement de la genouillère lors du serrage;
- la bielle et le levier comportent des reliefs de serrage stable respectifs adaptés pour venir s'accrocher en prise mutuelle juste avant que les moyens de butée arrivent en contact réciproque; et
- la pince-étau comporte des moyens pour libérer l'accrochage des reliefs de serrage stable.

La pince-étau suivant l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:
- les reliefs sont constitués par deux dents dont l'une est prévue sur un doigt mobile dont une partie forme une gâchette de libération de l'accrochage;
- la gâchette est disposée à la portée de l'index de l'opérateur qui exerce un serrage sur la poignée mobile, et le doigt est bloqué par rapport à cette poignée mobile dans toutes les positions de la genouillère autres que la position d'accrochage des dents;
- le doigt comporte un second relief qui, en coopération avec la dent opposée à ce doigt, forme une butée d'ouverture de la pince-étau;
- la dent du doigt est sollicitée élastiquement vers celle de la bielle;;
- la pince-étau comporte un ressort qui, lorsque les dents sont en prise, appuie sur l'extrémité avant de la bielle, à peu près perpendiculairement à la direction d'alignement de la genouillère;
- en position d'accrochage, les surfaces de retenue des dents sont orientées à peu près radialement par rapport à l'axe d'articulation de l'extrémité avant de la bielle;
- le mécanisme à genouillère est sollicité élastiquement dans le sens de sa brisure;
- le ressort est tendu sensiblement entre les deux points extrêmes de la genouillère et est enroulé autour du point avant de celle-ci, l'extrémité libre du ressort s'étendant jusqu'au doigt pour solliciter la dent de celui-ci vers l'autre dent;
- les moyens de butée comprennent une protubérance en U de la bielle qui confère à celle-ci une élasticité longitudinale de compression sur une longueur de compression prédéterminée;;
- les moyens de butée comprennent une protubérance de la bielle qui, en fonction du réglage dudit point d'appui arrière, se déplace par rapport à un indicateur solidaire du levier pour indiquer visuellement le degré de serrage final lorsqu'on saisit la pièce à serrer entre les deux mors sans appliquer d'effort de serrage;
- l'indicateur est porté par une chape située des deux côtés de la protubérance et dont les deux ailes sont ajourées;
- les poignées sont revêtues de gaines en aluminium ou en alliage d'aluminium.

Des exemples de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits en regard des dessins annexés, sur lesquels
- la Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une pince-étau conforme à l'invention, en position d'ouverture maximale et réglée pour serrer un objet d' épaisseur minimale;
- la Figure 2 est une vue extérieure correspondante de la poignée fixe;
- la Figure 3 est une vue analogue à la
Figure 1 montrant la pince-étau en position de serrage;
- la Figure 4 est une vue analogue à la
Figure 3 d'une variante de la pince-étau, dans sa position de serrage d'un objet d'épaisseur proche de la valeur maximale;
- la Figure 5 est une vue analogue à la
Figure 2 mais correspondant au réglage de la Figure 4;
- la Figure 6 est une vue extérieure d'une variante munie d'un indicateur du degré de serrage;
- la Figure 6A est une vue partielle d'une variante;;
- les Figures 7 à 9 sont des vues partielles illustrant l'utilisation de l'indicateur de serrage de la Figure 6;
- la Figure 10 est une vue analogue à la
Figure 3, relative à un autre mode de réalisation de la pince-étau suivant l'invention; et
- la Figure 11 est une vue extérieure d'une variante de la pince-étau de la Figure 6.

La pince-étau 1 représentée sur les Figures 1 à 3, de forme générale plane, est constituée d'un équipage fixe 2 et d'un équipage mobile 3.

L'équipage fixe 2 a une forme générale en S très allongée qui présente une partie d'extrémité distale ou avant 4 constituant un mors fixe, une partie d'extrémité proximale ou arrière 5 à peu près parallèle à la partie 4 et constituant une première poignée ou poignée fixe, et une partie intermédiaire de liaison 5A.

Dans la position normale d'utilisation représentée, le mors 4 se trouve plus bas que la poignée 5.

L'équipage mobile 3 comprend un mors mobile 6 de forme générale triangulaire, dont le sommet arrière inférieur est articulé à la racine du mors fixe par un pivot 7, et un mécanisme à genouillère 8 muni d'un dispositif de réglage 9.

Le mécanisme à genouillère 8 comprend un levier d'actionnement 10 dont l'extrémité avant est articulée au sommet arrière supérieur du mors mobile par un pivot 11, et dont l'extrémité arrière forme une seconde poignée ou poignée mobile 12, située sous la poignée fixe 5.

Le mécanisme 8 comprend également une bielle 13 dont l'extrémité avant est articulée en un point intermédiaire du levier 10 par un pivot 14, et dont l'extrémité arrière porte un pivot 15. Ce pivot traverse des lumières oblongues suivant l'axe général de la poignée 5, prévues dans les deux ailes d'une chape 16, laquelle fait partie du dispositif de réglage 9. A peu près à mi-longueur, la bielle 13 présente une protubérance 17 en U, dirigée vers la poignée 12, qui forme à sa base une fente 18. A son extrémité avant, cette bielle présente une dent d'accrochage unique 19 dont la face avant forme un arc de cercle supérieur 19A centré en 14, un arc de cercle inférieur 19B de rayon plus petit, et une face radiale 19C, tournée vers le bas, reliant ces deux arcs. La face 19C, qui constitue la face d'accrochage, est sensiblement radiale par rapport au pivot 14.

Le dispositif de réglage 9 comprend un écrou 20 fixé dans la poignée 5, une vis 21 qui traverse cet écrou, et un bouton de manoeuvre 22. L'extrémité avant de la vis traverse à libre rotation l'âme de la chape 16 et, à l'intérieur de celle-ci, est équipée d'une tête d'appui de l'extrémité arrière de la bielle 8.

L'extrémité arrière de la vis 21 forme un carré ou un six-pans 23 reçu à coulissement dans un évidement conjugué 24 d'un fourreau 25. Le bouton 22 est fixé sur ce fourreau de manière qu'une collerette intérieure 26 de la poignée 5 soit emprisonnée entre ce bouton et une collerette extérieure 27 du fourreau 25. De cette manière, le bouton de manoeuvre est monté rotatif, mais immobilisé en translation, à l'extrémité arrière de la poignée 5.

Le mécanisme 8 comprend également un doigt de verrouillage/déverrouillage 28 articulé sur le levier 12 par un pivot 29 voisin du pivot 14. Sur son côté intérieur, tourné vers la poignée 5, ce doigt présente un évidement délimité vers le haut par une dent triangulaire supérieure 30, qui forme une dent d'accrochage unique, et vers le bas par une dent triangulaire inférieure 31 de butée. Le bord supérieur 31A de cette dernière est radial par rapport au pivot 29. Par ailleurs, à son extrémité avant, près de la dent 30, le doigt 28 présente une protubérance 32. Dans l'exemple des Figures 1 à 3, la partie du doigt qui porte les dents 30 et 31 et la protubérance 32 est constituée par une pièce séparée rapportée. Par exemple, cette pièce peut être en métal et le reste du doigt en matière plastique.

Le mécanisme 8 comprend encore un ressort multifonctions 33. Ce ressort comprend une partie arrière hélicoïdale 34 accrochée sous tension à la bielle 13 près du pivot 15, puis une partie rectiligne 35 qui s'étend, sensiblement suivant l'axe général de la poignée fixe 5, jusqu'au pivot 11, puis une partie en épingle à cheveux 36 qui entoure ce pivot sur un tour et demi et vient appuyer sur la protubérance 32 du doigt 28, en tendant à faire tourner ce doigt dans le sens horaire autour du pivot 29.

Le fonctionnement de la pince-étau ainsi décrite est le suivant.

Au départ, la pince-étau est dans sa position d'ouverture maximale représentée sur la Figure 1, dans laquelle la face 19C de la bielle est en appui sur la face 31A et la dent du doigt 30 est en appui sur la face 19A de la bielle. Ceci interdit un plus grand écartement relatif des deux poignées. Cette prise est maintenue grâce à l'appui de l'extrémité 36 du ressort 33 et à la tension de sa partie 34, qui sollicite le mors mobile 6 à l'ouverture. La partie arrière 28A du doigt 28 forme une gâchette qui dépasse légèrement sous la partie intermédiaire du levier 10.

Dans l'état représenté du dispositif de réglage 9, la vis 21 est avancée presque au maximum. Ceci est rendu visible, s'il n'y a pas de gaine recouvrant cette partie, par le fait que les extrémités du pivot 15 sont guidées dans deux lumières longitudinales 37 (Figure 2) de la poignée 5 et se trouvent presque à l'extrémité avant de ces lumières. Ce réglage correspond au serrage d'un objet 38 d'épaisseur minimale, par exemple de 1 mm d'épaisseur, représenté sur la Figure 3.

Pour saisir l'objet 38, l'opérateur soulève, avec ses quatre doigts, la poignée 12 pour la rapprocher la poignée 5 (sens F de la Figure 1), laquelle est calée dans la paume de la main. L'angle 11-14-15 s'ouvre progressivement, et le mors mobile 6 se rapproche du mors fixe 4, en tendant la partie 34 du ressort 33, jusqu'à pincer l'objet 38. Simultanément, la pointe de la dent 19 se rapproche de celle de la dent 30, le contact de la pointe de la dent 30 sur l'arc 19A et celui de la pointe de la dent 31 sur l'arc 19B étant maintenus en permanence grâce à la partie 36 du ressort. Pendant tout ce mouvement, le doigt 28 est bloqué par rapport au levier 10, de sorte que la gâchette 28A forme également une surface de saisie pour l'index de l'opérateur.

En continuant à rapprocher les deux poignées, l'opérateur augmente encore légèrement l'angle de la genouillère et provoque l'encliquetage de la dent 30 derrière la dent 19, comme représenté sur la Figure 3.

La face supérieure de la dent 30 est alors sensiblement radiale par rapport au pivot 14, et les contraintes dues au serrage tendent à ouvrir l'angle formé par l'axe 29, la pointe de la dent 30 et l'axe 14. La pointe de la dent 30 bute alors sur la surface 19B de la bielle et empêche une telle ouverture. L'outil a alors atteint sa position stable de serrage, pour laquelle l'angle 11-14-15 est légèrement inférieur à 1800, et typiquement de l'ordre de 170 à 1750.Dans cette position, la gâchette fait saillie plus fortement sous le levier 10. L'encliquetage peut ainsi être ressenti par l'index de l'opérateur.

L'extrémité avant de la bielle 13 sollicite alors la partie 35 du ressort 33 vers la poignée 5 (vers le haut sur la Figure 3), de sorte que cette partie 35 applique les dents 19 et 30 l'une contre l'autre avec une force à peu près perpendiculaire à la droite 11-15. Si l'opérateur continue à soulever la poignée 12, le levier 10 vient buter sur la protubérance 17 de la bielle 8 avant que l'alignement des points 11, 14 et 15 soit atteint. Ceci garantit que cet alignement n'est jamais dépassé. Après relâchement de la poignée 12 par l'opérateur, l'outil revient à sa position stable de serrage du fait de l'action du ressort 33.

Deux types de réglages du dispositif 9 peuvent se présenter. Pour un serrage relativement faible, l'encliquetage 19-30 se produit avant la fermeture de la fente 18 de la bielle, de sorte que c'est l'élasticité longitudinale de celle-ci en compression, prédéterminée par la géométrie de sa protubérance en U, qui définit le degré de serrage. Ce dernier ne varie que peu dans toute la gamme de réglage correspondante.

Au contraire, pour un serrage plus fort, correspondant à une avance accrue de la vis 21, la fente 18 se ferme avant que se produise l'encliquetage 19-30, ce qui permet d'obtenir des serrages considérablement plus forts de l'objet 38.

Pour libérer l'objet 38, l'opérateur saisit la pince-étau, en rapproche légèrement les poignées, jusqu'à atteindre la butée 10-17. Avec son index, il presse la gâchette 28A, ce qui dégage la dent 30 de la dent 19, et il relâche ensuite la poignée 12 pour laisser la pince-étau s'ouvrir d'elle-même. Cette ouverture s'effectue sous l'action de la partie 35 du ressort 33, qui repousse le point médian 14 de la genouillère, et de sa partie 34, qui en rapproche les extrémités l'une de l'autre. L'ouverture maximale est définie par la butée des surfaces 19C de la bielle et 31A du doigt.

Ainsi, l'énergie élastique emmagasinée lors du serrage est libérée alors que l'opérateur serre fortement la pince-étau, ce qui évite toute réaction explosive dans sa main.

L'opérateur, dans des conditions particulières d'accessibilité des pièces à serrer, peut utiliser la pince renversée avec la paume sur la branche 12, deux à quatre doigts sur la branche 5 et le pouce sur la gâchette 28A.

On a représenté sur la Figure 4 une variante qui ne diffère de la précédente que par les points suivants
- la vis 21 est simplement solidaire du bouton 22, de sorte que celui-ci est plus ou moins éloigné de l'extrémité arrière de la poignée 5 suivant le réglage choisi;
- le ressort 33 a été scindé en trois ressorts, remplissant chacun l'une des fonctions décrites plus haut : un ressort 34, enroulé autour du pivot 7, pour écarter le mors mobile du mors fixe; un ressort 35 à lame, fixé dans la poignée 5, pour solliciter l'extrémité avant de la bielle en éloignement de cette poignée dans la position de serrage; et un ressort 36 en épingle à cheveux, entourant le pivot 11, pour solliciter l'extrémité avant du doigt 28 vers celle de la bielle;
- le doigt 28 est monobloc; et
- la bielle 13 est rigide, c'est-à-dire que la fente 18 est supprimée.

Le fonctionnement de cette variante est le même que précédemment, à ceci près que, du fait de la rigidité de la bielle, il n'existe pas de gamme de serrage faible facile à obtenir, à moins, bien entendu, de créer une flexibilité sur une autre partie sous tension de la pince.

La Figure 4 représente l'outil dans sa position stable de serrage d'un objet 38 d'épaisseur maximale (quelques centimètres en pratique). Dans ce cas, la vis 21 est dévissée presque à fond, c'est-à-dire jusqu'à amener le pivot 15 près de l'extrémité arrière des lumières 37, comme représenté sur la Figure 5.

La Figure 6 représente une variante de la pince-étau de la Figure 4 munie d'un indicateur du niveau de serrage. Pour cela, le levier 10 présente une protubérance 39 en saillie vers la poignée 5, percée d'un orifice 40. Lorsque l'opérateur approche sans effort la poignée 12 de la poignée 5 et saisit l'objet 38 sans exercer de serrage notable, la protubérance 17 de la bielle apparaît plus ou moins dans l'orifice 40, et ceci peut être modifié en faisant tourner dans un sens ou dans l'autre le bouton 22 : plus cet orifice est libre, plus le serrage final est fort.

L'observation de l'indicateur 40-17 ne doit se faire qu'avec les deux conditions suivantes réunies:
- mâchoires 4 et 6 au contact de la pièce;
- effort sur les poignées 5 et 12 très faible, juste suffisant pour lutter contre le ressort et maintenir les mâchoires en contact avec la pièce.

L'indicateur indique, alors que l'on n'a pas encore serré la pièce, le degré de la force de serrage que l'on obtiendra après avoir effectué la manoeuvre de serrage pour arriver dans la position stable d'encliquetage des dents 19 et 30.

L'orifice 40 peut être réalisé sur des protubérances 39 situées des deux côtés de la protubé rance 17, de façon que l'indicateur soit bien visible des deux côtés de la pince. Ces protubérances 39 forment alors les deux ailes ajourées d'une chape recevant la protubérance 17.

Ainsi l'indicateur peut être regardé par un gaucher ou par un droitier. Il peut être regardé aussi dans le cas d'utilisation de la pince en position renversée, avec le pouce sur la gâchette.

L'exemple des Figures 6, 7, 8 et 9 montre une protubérance 17 de forme circulaire et un orifice de forme circulaire. En variante, l'indicateur peut être constitué d'une protubérance 17 et d'un orifice 40 de formes diverses.

Ainsi, un autre exemple est donné sur la figure 6A, avec des formes différentes et un marquage 40A indiquant le caractère dégressif de la tension résultante, comme cela a été expliqué en regard des Figures 7, 8 et 9.

A titre d'exemple, les Figures 7 à 9 illustrent trois cas, mais on pourra obtenir tous les serrages intermédiaires ou extrapolés en tournant plus ou moins la vis 22
- Figure 7 : l'orifice 40 est presque libre, le serrage final sera fort;
- Figure 8 : l'orifice 40 est moyennement obturé par la protubérance 17, le serrage final sera moyen;
- Figure 9 : l'orifice 40 est presque complètement obturé par la protubérance 17, le serrage final sera léger.

La Figure 10 représente l'application de l'invention à une pince-étau dont la configuration générale est inversée par rapport à la précédente : le mors fixe 4 se trouve dans le prolongement de la poignée 5, et le mors mobile 6 se trouve du même côté de la droite reliant les pivots 7 et 15 que le levier 10. De plus, la vis 21 s'étend vers l'avant, dans la poignée 5, à partir du pivot 15 (éventuellement avec utilisation d'une chape comme précédemment), et l'écrou 20 est une molette cylindrique montée à rotation, mais immobilisée en translation, à peu près à mi-longueur de l'équipage fixe 2.

Le pas de vis entre la vis 21 et l'écrou 20 peut être à simple filet ou à double filet, comme connu en soi.

Le fonctionnement et les propriétés de ce mode de réalisation sont analogues à ce qui a été décrit plus haut en regard des Figures 1 à 3.

L'invention peut être étendue à tout type de pince-étau, tel par exemple celui du FR-A-2 237 730.

Il est à noter que, dans chaque mode de réalisation, la pince-étau peut être rangée à l'état fermé par simple rapprochement des poignées, sans avoir à manoeuvrer la vis de réglage. La fermeture de la pince en vue de son rangement se fait donc d'une seule main, alors que pour les pinces classiques il faut deux mains, l'une pour tourner la vis de réglage et l'autre pour fermer la pince.

Par ailleurs, la fermeture de la pince pour son rangement se fait plus vite - en un geste - car il n'y a pas à tourner la vis de réglage.

Les pinces-étaux en général, et les pincesétaux suivant l'invention en particulier, peuvent être réalisées à partir de tôles découpées, poinçonnées, embouties, puis assemblées. On prévoit donc, le plus souvent, pour les poignées notamment, des gaines en résine de synthèse (plastique) pour assurer le confort et l'ergonomie pendant le serrage.

Les pinces-étaux servent souvent à rapprocher et maintenir des pièces en vue de leur soudage. Dans ce cas, il y a des projections de soudure ou de laitier encore chaudes, qui s'incrustent dans la gaine plastique; ceci occasionne une détérioration rapide de la gaine, mais surtout peut provoquer des blessures de la main lors d'une manoeuvre ultérieure.

Le mode de réalisation de la Figure 11, au contraire, utilise des gaines en aluminium ou en alliage d'aluminium moulées
- dans lesquelles les projections de soudure ne s'incrustent pas;
- qui ne se détériorent pas au contact des pièces chaudes;
- qui restent malgré tout assez légères.

La gaine supérieure 41, emboîtée sur la poignée 5 jusqu'à sa liaison avec la partie intermédiaire 5A, protège le mécanisme (genouillère, ressort, dents 19 et 30) jusque dans les parties proches des mâchoires, latéralement et sur le dessus de l'outil.

La gaine inférieure 42, emboîtée sur la poignée 10, peut, en plus, avoir des reliefs en saillie vers le haut qui pénètrent entre les tôles de la poignée 5 pour assurer les fonctions telles que
- indicateur de serrage (orifice 40), sur une ailette 43;
- butée 44, coopérant avec la bielle comme précédemment, pour empêcher le franchissement de l'alignement de la genouillère lors du serrage.

Comme représenté, la gaine 42 peut comporter un trou 45 pour suspendre l'outil.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1 - Pince-étau (1), du type comprenant : un équipage fixe (2) de forme générale allongée qui forme à une extrémité une poignée fixe (5) et à l'autre extrémité un mors fixe (4); un équipage mobile (3) comprenant d'une part un mors mobile (6) monté sur le mors fixe au moyen d'un pivot (7), et d'autre part un levier d'actionnement (10) dont une extrémité est articulée sur le mors mobile (6) et dont l'autre extremi- té forme une poignée mobile (12); un ressort (34) qui tend à écarter les mors (4, 6) l'un de l'autre; et un mécanisme à genouillère (8) comprenant une bielle (13) articulée entre un point intermédiaire (14) du levier et un point d'appui arrière (15) réglable le long de la poignée fixe, caractérisée en ce que

- la bielle (13) et le levier (10) comportent des moyens de butée réciproque (12, 17) qui empêchent de franchir l'alignement de la genouillère (8) lors du serrage;

- la bielle (13) et le levier (10) comportent des reliefs de serrage stable respectifs (19, 30) adaptés pour venir s'accrocher en prise mutuelle juste avant que les moyens de butée (12, 17) arrivent en contact réciproque; et

- la pince-étau (1) comporte des moyens (28) pour libérer l'accrochage des reliefs de serrage stable (19, 30)

2 - Pince-étau suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les reliefs sont constitués par deux dents (19, 30) dont l'une est prévue sur un doigt mobile (28) dont une partie (28A) forme une gâchette de libération de l'accrochage.

3 - Pince-étau suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la gâchette (28A) est disposée à la portée de l'index de l'opérateur qui exerce un serrage sur la poignée mobile (12), et en ce que le doigt (28) est bloqué par rapport à cette poignée mobile dans toutes les positions de la genouillère autres que la position d'accrochage des dents (19, 30).

4 - Pince-étau suivant la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le doigt (28) comporte un second relief (31) qui, en coopération avec la dent (19) opposée à ce doigt, forme une butée d'ouverture de la pince-étau.

5 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la dent (30) du doigt (28) est sollicitée élastiquement vers celle (19) de la bielle (13).

6 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 2 à S, caractérisée en ce qu'elle comporte un ressort (35) qui, lorsque les dents (19, 30) sont en prise, appuie sur l'extrémité avant de la bielle (13), à peu près perpendiculairement à la direction d'alignement de la genouillère (8).

7- Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que , en position d'accrochage, les surfaces de retenue des dents d'accrochage (19, 30) sont orientées à peu près radiale ment par rapport à l'axe d'articulation (14) de l'extrémité avant de la bielle (13).

8 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le mécanisme à genouillère (8) est sollicité élastiquement dans le sens de sa brisure.

9 - Pince-étau suivant la revendication 6, 7 et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que le ressort (35) est tendu sensiblement entre les deux points extrêmes (11, 15) de la genouillère (8) et est enroulé autour du point avant (11) de celle-ci, I'extrémité libre (36) du ressort s'étendant jusqu'au doigt (28) pour solliciter la dent (30) de celui-ci vers l'autre dent (19)

10 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que les moyens de butée (12, 17) comprennent une protubérance (17) en

U de la bielle (13) qui confère à celle-ci une élasticité longitudinale de compression sur une longueur de compression prédéterminée.

11 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les moyens de butée (12, 17) comprennent une protubérance (17) de la bielle (13) qui, en fonction du réglage dudit point d'appui arrière (15), se déplace par rapport à un indicateur (40) solidaire du levier (10) pour indiquer visuellement le degré de serrage final lorsqu'on saisit la pièce à serrer entre les deux mors (4, 6) sans appliquer d'effort de serrage.

12- Pince-étau suivant la revendication 11, caractérisée en ce que l'indicateur (40) est porté par une chape située des deux côtés de la protubérance (17) et dont les deux ailes sont ajourées.

13 - Pince-étau suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que les poignées (5, 12) sont revêtues de gaines en aluminium ou en alliage d'aluminium (41, 42).