FR2713496A1 - Appareillage permettant la pratique du ski alpin à un skieur handicapé des jambes, et ski équipé d'un tel appareillage. - Google Patents

Appareillage permettant la pratique du ski alpin à un skieur handicapé des jambes, et ski équipé d'un tel appareillage. Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un appareillage destiné à permettre la pratique du ski alpin à un skieur handicapé des jambes. Une semelle (10) liée au ski définit, vers l'avant, un axe de basculement (27) pour un bras (30) portant une coquille (32) de réception du bassin du skieur. Un ressort-amortisseur (40) est articulé sur la semelle (10) et sur le bras (30) autour d'axes d'articulation (44, 45) parallèles à l'axe de basculement (27) et différemment écartés de celui-ci. Ce positionnement relatif des axes d'articulation (44, 45) et de basculement (27) et le choix du ressort-amortisseur (40) sont tels que la réaction opposée par ce dernier à un rapprochement de la coquille (32) par rapport à la semelle (10), pendant la pratique du ski, se durcisse lorsque le ressort-amortisseur (40) approche de son état de sollicitation maximale.

Description

La présente invention concerne un appareillage destiné à coopérer avec un ski pour permettre la pratique du ski alpin à un skieur handicapé des jambes, le ski présentant un plan de symétrie et un sens déterminé de glissement et comportant une zone déterminée d'interface avec le skieur et l'appareillage présentant un plan de symétrie et comportant: - une semelle susceptible d'être fixée au ski dans la zone d'interface, dans une position déterminée telle que lesdits plans de symétrie coïncident, et définissant un axe de basculement perpendiculaire aux plans de symétrie et décalé vers l'avant et vers le haut, par rapport à la zone d'interface, dans ladite position déterminée et en référence au sens de glissement, lorsque le ski repose au sol et que lesdits plans de symétrie sont verticaux, - un bras articulé sur la semelle autour de l'axe de basculement et présentant une extrémité libre décalée vers l'arrière par rapport à l'axe de basculement, en référence au sens de glissement, - une coquille de réception du bassin du skieur, solidaire du bras et située sensiblement à l'aplomb de la zone d'interface lorsque le ski repose au sol et que lesdits plans de symétrie sont verticaux, - un ressort-amortisseur télescopique articulé sur la semelle et sur le bras autour d'un axe d'articulation respectif situé en arrière de l'axe de basculement, en référence au sens de glissement, et perpendiculaire aux plans de symétrie, les axes d'articulation étant fixes respectivement par rapport à la semelle et par rapport au bras pendant la pratique du ski.
Un appareil de ce type est diffusé par la Firme Américaine SHADOW, selon un mode de réalisation dans lequel l'amortisseur s'articule directement sur le bras, autour d'un axe d'articulation situé sous la coquille de réception du bassin du skieur ; l'amortisseur est par ailleurs articulé sur la semelle indirectement, par l'intermédiaire d'une biellette sur laquelle l'amortisseur est articulé directement autour de l'axe d'articulation correspondant et qui, elle-même, est articulée directement sur la semelle autour d'un axe de pivotement perpendiculaire aux plans de symétrie de telle sorte que:
- dans une position de pratique du ski, cette biellette repose sur la semelle et l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur la biellette soit situé sensiblement à la même distance de l'axe de basculement que l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras, et le ressort-amortisseur travaille en compression entre le bras et la semelle pour s'opposer élastiquement au rapprochement relatif de la coquille et de la semelle, et
- dans une position de prise de télésiège, la biellette s'étant redressée par rapport à la semelle en pivotant autour de l'axe de pivotement, elle se place dans l'alignement du vérin pour augmenter l'écartement entre la coquille de réception du bassin du skieur et la semelle et faciliter ainsi la prise du télésiège, l'ensemble formé par la biellette et le ressort-amortisseur travaillant alors en traction entre la semelle et le bras pour imposer une limite à cet écartement relatif.
Un tel positionnement, connu, des axes d'articulation du ressortamortisseur respectivement sur le bras et sur la semelle, en considérant la position de pratique du ski, permet d'obtenir aisément une linéarité de la loi liant la course de rotation relative du bras et de la semelle autour de l'axe de basculement, à partir d'une orientation de repos correspondant à une absence de sollicitation du ressort-amortisseur, et l'écrasement du ressort-amortisseur, c'est-à-dire son raccourcissement entre les axes d'articulation à partir d'un état de repos correspondant à cette absence de sollicitation ; la réaction opposée par le ressort-amortisseur dans le sens d'un rappel vers cette orientation d'absence de sollicitation est elle-même proportionnelle à cette course de rotation relative et à cet écrasement, du fait du choix d'un ressort-amortisseur à réponse linéaire, par exemple du type utilisé sur les motocyclettes, comportant un vérin hydraulique associé coaxialement à un ressort à boudin ; en effet, si l'on suppose que les plans de symétrie sont verticaux, le ressort-amortisseur est orienté pratiquement verticalement, entre ses axes d'articulation respectivement sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du ski, quelle que soit la sollicitation qu'il subit.
Cependant, cet appareillage connu présente un inconvénient important, à savoir une faible amplitude d'oscillation possible du bras autour de l'axe de basculement par rapport à la semelle, dans la mesure où, mesurée en termes de variation de la distance séparant les axes d'articulation respectivement sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du ski, elle se limite à la course maximale de l'amortisseur, généralement inférieure à 100 mm et ne dépassant pas, au mieux, 150 mm en fonction du type de ressort-amortisseur choisi.
On peut être tenté de remédier à cet inconvénient en rapprochant de l'axe de basculement les axes d'articulation du ressort-amortisseur respectivement sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du ski, de façon à créer un effet de levier.
Toutefois, à moins d'avoir recours à des montages compliqués et encombrants, il est nécessaire, à cet effet, d'utiliser un ressortamortisseur plus court, c'est-à-dire offrant moins de course, ce qui annule l'effet recherché, et les forces mises en jeu deviennent beaucoup plus importantes, ce qui oblige à renforcer et par conséquent à alourdir l'appareillage.
En outre, la linéarité de la loi liant la réaction du ressortamortisseur à son écrasement, lui-même fonction linéaire de la course de rotation relative du bras et de la semelle autour de l'axe de basculement, à partir de l'orientation de repos entraine un risque important de "coups de raquette", c'est-à-dire de venues du ressort-amortisseur en état d'écrasement maximal possible, dans le cas de sollicitations importantes pendant la pratique du ski, si l'on souhaite bénéficier d'une certaine souplesse dans des états d'écrasement moindre, correspondant aux sollicitations les plus fréquentes pendant la pratique du ski.
On a tenté de remédier à cet inconvénient en remplaçant la liaison cinématique simple du ressort-amortisseur avec le bras et la semelle par une liaison cinématique plus complexe, assurant une transmission mutuelle de mouvement non linéaire, mais cette solution alourdit l'appareillage et en réduit la fiabilité.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un appareillage du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que les axes d'articulation sont différemment espacés de l'axe de basculement et disposés de telle sorte que le rapport sin a soit approximativement égal à 1, où a1 et a2 désignent les
sin al valeurs de l'angle a du dièdre que forme avec un plan passant par l'axe de basculement et l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras un plan passant par les deux axes d'articulation, à l'intérieur d'un prisme dont les deux axes d'articulation et l'axe de basculement constituent les arêtes, respectivement lorsque le ressort-amortisseur se présente dans un état de détente maximale, entre les deux axes d'articulation, et lorsqu'il se présente dans un état de compression maximale, entre les deux axes d'articulation, pendant la pratique du ski, et en ce que le ressortamortisseur est choisi d'un type respectant au moins approximativement la relation F- a, où x désigne la course maximale possible du ressort (x-e)v amortisseur, en compression entre les deux axes d'articulation, à partir de l'état de détente maximale, e l'enfoncement effectif du ressortamortisseur, à partir de l'état de détente maximale, entre les deux axes d'articulation, F la force de compression ou de réaction du ressortamortisseur correspondant à cet enfoncement e, y la constante thermodynamique des gaz parfaits, et a une constante caractéristique du ressort-amortisseur.
A titre d'exemple non limitatif, on peut ainsi prévoir que 0,90 s sin aZ s 1,
sin al ou, de préférence, 0,95 s sin a2 s 1, 05
sin al
En d'autres termes, on incline le ressort-amortisseur par rapport à la position qu'il présente dans l'appareillage connu, ce qui permet d'augmenter le débattement possible du bras, autour de l'axe de basculement, par rapport à la semelle pour une course donnée du ressortamortisseur entre ses axes d'articulation respectivement sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du ski ; en effet, on démontre que le rapport de l'amplitude de déplacement du skieur dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la semelle au raccourcissement qui s'ensuit pour le vérin entre ses axes d'articulation respectivement sur le bras et sur la semelle est alors d'une part proportionnel au rapport du rayon d'un cercle centré sur l'axe de basculement et passant approximativement par l'intersection du bras avec la verticale du centre de gravité du skieur au rayon d'un cercle centré sur l'axe de basculement et passant par l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras, en position de pratique du ski, et d'autre part inversement proportionnel à sinus a.
Certes, a varie au fur et à mesure de l'enfoncement du ressortamortisseur du fait de l'inclinaison précitée de celui-ci, mais, dans un appareillage selon l'invention, ce rapport de démultiplication reste sensiblement constant du fait de la relation précitée entre sin al et sin a2 et l'on obtient un durcissement de la réaction opposée au rapprochement mutuel du bras et de la semelle à l'approche de l'état de compression maximale du ressort-amortisseur en choisissant un ressort-amortisseur à réponse non linéaire, c'est-à-dire telle que la force de compression F ou la réaction du ressort-amortisseur correspondant à un enfoncement e ne soit pas proportionnelle à cet enfoncement e, mais lui soit liée par la loi précitée.
Des ressorts-amortisseurs répondant à cette loi sont connus d'un
Homme du métier, dans un mode de réalisation oléopneumatique, c'est-àdire mettant en oeuvre un vérin dont on peut régler la raideur et les paramètres de non-linéarité en agissant sur une bombonne de gaz annexe.
De tels vérins sont également dits "à flexibilité variable" ou raideur variable".
Ainsi, par un choix approprié du ressort-amortisseur et en dépit du positionnement relatif des axes d'articulation et de basculement conformément à la présente invention, on obtient que la réaction opposée par le ressort-amortisseur à un rapprochement de la coquille par rapport à la semelle, pendant la pratique du ski, croisse plus que linéairement en fonction de l'amplitude du basculement du bras autour de l'axe de basculement à partir d'une position d'absence de sollicitation du ressortamortisseur, c'est-à-dire également de la course de rapprochement de la coquille par rapport à la semelle à partir d'une telle position, et l'on évite ainsi les "coups de raquette" sans compliquer ni alourdir l'appareillage.
Pour une amplitude donnée du débattement angulaire maximal possible du bras, autour de l'axe de basculement, par rapport à la semelle, lequel débattement est lié au montage du ressort-amortisseur, on obtient une plus grande amplitude du débattement possible de la coquille de réception du bassin du skieur dans le sens d'un éloignement ou d'un rapprochement par rapport à la semelle si l'on prévoit, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, que cette coquille soit placée en porte-à-faux vers l'arrière, en référence au sens de glissement, par rapport à l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras au moins dans la position de pratique du ski.
On a pu ainsi, sur un prototype, porter ce débattement à plus de 25 cm au niveau des fesses du skieur, ce qui est largement supérieur à ce qu'autorisaient les appareillages précédemment connus.
Naturellement, le bras doit présenter la résistance mécanique requise et, à cet effet, on peut choisir de le réaliser sous forme de deux poutres parallèles, mutuellement solidaires, comme dans le cas de l'appareillage connu précité, mais on le réalise de préférence sous forme d'une poutre unique, offrant une rigidité supérieure.
En outre, lorsque l'appareillage est destiné à un skieur possédant ses jambes, ce mode de réalisation du bras sous forme d'une poutre unique permet de faire passer ce bras entre les jambes du skieur et de prévoir de part et d'autre du bras deux cale-pieds solidaires de celui-ci et situés entre la coquille de réception du bassin du skieur et l'axe de basculement, à un niveau inférieur à celui du bras, pour recevoir les pieds du skieur et permettre à celui-ci d'occuper une position plus ramassée qu'avec les appareillages actuellement connus.
De façon connue en elle-même, I'appareillage selon l'invention comporte de préférence des moyens pour augmenter l'écartement entre la coquille de réception du bassin du skieur et la semelle, par action volontaire du skieur, lors de la prise d'un télésiège.
Par exemple, à cet effet, l'articulation du ressort-amortisseur sur le bras ou la semelle, respectivement, est indirecte et s'effectue par l'intermédiaire d'une biellette sur laquelle le ressort-amortisseur est articulé autour de l'axe d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle et qui est elle-même articulée directement respectivement sur le bras ou la semelle autour d'un axe de pivotement perpendiculaire aux plans moyens et positionné de telle sorte que: - dans une position de pratique du ski, l'axe de pivotement soit décalé par rapport à l'axe d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle, en référence au sens de glissement, et la biellette longe respectivement le bras ou la semelle et s'appuie respectivement contre le bras ou la semelle au niveau de l'axe d'articulation du ressort-amortisseur respectivement sur le bras ou la semelle, de telle sorte que le bras et la semelle soient en appui mutuel par l'intermédiaire du ressort-amortisseur, - dans une position de prise de télésiège, l'axe d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle soit disposé approximativement entre l'axe de pivotement et l'axe d'articulation respectivement sur la semelle ou le bras, et la biellette soit approximativement alignée avec le ressort-amortisseur, avec effet de genouillère, de telle sorte que le ressortamortisseur et la biellette s'opposent à un rapprochement mutuel du bras et de la semelle.
Par contre, l'autre articulation du ressort-amortisseur, à savoir son articulation respectivement sur la semelle ou le bras, est de préférence directe.
Le skieur peut ainsi aisément provoquer le passage en position de prise de télésiège, par exemple en prenant appui à cet effet sur ses bâtons; le cas échéant, des moyens de sollicitation élastique tels qu'un ressort sollicitant la biellette dans le sens d'un passage à cette position peuvent faciliter ce passage.
Quel que soit le choix effectué pour l'articulation indirecte, l'axe de pivotement est de préférence décalé vers l'arrière par rapport à l'axe d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle, en référence au sens de glissement, dans la position de pratique du ski. Ceci permet d'une part de faire en sorte que le retour à la position de pratique du ski s'effectue automatiquement sous l'effet d'une poussée appliquée au ressort-amortisseur et/ou à la biellette par le siège du télésiège lorsqu'il s'engage sous le bras, et d'autre part de dégager un espace aussi grand que possible pour recevoir le siège du télésiège sous la coquille de réception du bassin du skieur, notamment lorsque cette coquille est placée en porte-àfaux vers l'arrière par rapport à l'articulation du ressort-amortisseur sur le bras.
Selon un mode de réalisation préféré de l'appareillage selon l'invention, ce dernier comporte des moyens de verrouillage, déverrouillables à volonté par le skieur, de la biellette en position de pratique du ski, par exemple d'un type assurant automatiquement le verrouillage de la biellette lorsqu'elle parvient en position de pratique du ski à partir de sa position de prise de télésiège.
Naturellement, un appareillage selon l'invention peut être monté de façon amovible, sur le ski, par verrouillage de la semelle dans la zone d'interface, notamment au moyen des fixations traditionnellement utilisées pour assujettir le ski au pied d'un skieur, mais la semelle de l'appareillage selon l'invention peut également être constituée directement par la zone d'interface d'un ski, alors muni à demeure de moyens d'articulation du bras autour de l'axe de basculement et du ressortamortisseur éventuellement indirectement, autour de l'axe d'articulation respectif.
La présente invention porte par conséquent non seulement sur l'appareillage précité en tant que tel, mais également sur ces appareillage en combinaison avec un ski dont la zone d'interface porte solidairement ou constitue la semelle.
D'autres caractéristiques et avantages d'un appareillage et d'un ski selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à trois exemples non limitatifs de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue d'un skieur paralysé des membres inférieurs, utilisant un appareillage selon l'invention adapté à ce type d'infirmité.
- La figure 2 montre cet appareillage en élévation latérale et, pour partie, en coupe suivant un plan moyen de symétrie, constituant également un plan moyen de symétrie pour le ski et repéré en II-II à la figure 3.
- La figure 3 montre un détail de la figure 2, en coupe par un plan perpendiculaire au plan de symétrie et repéré en III-III.
- La figure 4 montre une variante de réalisation de l'appareillage illustré à la figure 2, en une vue en élévation latérale analogue à celle de cette figure 2.
- La figure 5 illustre un détail de la figure 4, pour partie en coupe par le plan moyen de symétrie commun à l'appareillage selon l'invention et au ski, dans le cas d'un mode de réalisation préféré.
- Ia figure 6 illustre, en une vue analogue à celle de la figure 2, un appareillage selon l'invention adapté au cas d'un skieur amputé des deux jambes.
On se réfèrera en premier lieu aux figures 1 à 3 relatives à un premier exemple de réalisation d'un appareillage 1 selon l'invention, illustré à la figure 1 à l'état monté sur un ski 2 et en cours d'utilisation par un skieur 3 paralysé des deux jambes.
On a désigné par 4 le sens normal de glissement du ski et par 5 un plan moyen formant plan de symétrie aussi bien pour le ski 2 que pour l'appareillage 1. Par la suite, pour des raisons de facilité d'expression, on considérera que le ski 2 repose sur un sol horizontal, le sens 4 sera également considéré comme horizontal et servira de référence aux notions d'avant et d'arrière, et le plan 5 sera considéré comme vertical, l'appareillage selon l'invention 1 étant disposé au-dessus du ski 2 comme c'est le cas lors de son utilisation ; naturellement, on ne doit en déduire aucune limitation à l'orientation du sens 4 et du plan 5 pendant la pratique du ski.
Dans cet exemple, le ski 2 est d'un type standard, habituellement utilisé par un skieur possédant l'usage de ses jambes, et présente sur sa face supérieure 6 une zone 7 de position déterminée, constituant la zone d'interface entre le ski 2 et le skieur aussi bien lorsque ce dernier possède l'usage de ses jambes que lorsque ce dernier, paralysé ou amputé des jambes, a recours à un appareillage selon l'invention pour pratiquer le ski.
Dans cette zone d'interface 7, la face supérieure 6 du ski 2 présente des fixations avant 8 et arrière 9, de type connu, non détaillé, destinées à caler respectivement l'avant et l'arrière du pied d'un skieur possédant l'usage de ses jambes en vue de la pratique du ski alpin, et servant au montage de l'appareillage selon l'invention 1 dans le cas d'un skieur 3 handicapé des jambes.
A cet effet, cet appareillage comporte une semelle 10 rigide, superposée à la face supérieure 6 du ski 2 sur une partie de la longueur de celui-ci, mesurée parallèlement au sens 4, et portant de façon solidaire, en saillie vers le bas, c'est-à-dire vers la face supérieure 6 du ski 2, deux pièces 11, 12 de montage sur un ski, respectivement antérieure et postérieure et présentant respectivement vers l'avant et vers l'arrière un rebord 13, 14 dont la forme reproduit respectivement la partie antérieure ou la partie postérieure de la forme d'une semelle de chaussure de ski pour venir en prise respectivement avec la fixation antérieure 8 ou avec la fixation postérieure 9. Les pièces 11, 12 présentent vers le bas une face plane respective 15, 16, les deux faces 15 et 16 étant mutuellement coplanaires et reposant sur la face supérieure 10 du ski 2 dans la zone d'interface 7 lorsque les pièces 11, 12 coopèrent respectivement la fixation antérieure 8 et avec la fixation postérieure 9.
Selon une variante non illustrée, qui pourrait également concerner les autres modes de réalisation de l'appareillage 1 selon l'invention, illustrés respectivement aux figures 4 et 5 et à la figure 6, la semelle 10 pourrait être directement intégrée au ski 6, dans la zone 7, auquel cas l'appareillage selon l'invention 1 serait indissociablement lié au ski 2.
La semelle 10 présente par exemple la forme d'un tube rectiligne, disposé suivant le sens 4 et présentant perpendiculairement à celui-ci une section transversale carrée de façon à porter les pièces 11 et 12 par une face inférieure 17 plane, horizontale, à laquelle sont parallèles les faces 15 et 16 des pièces 1 1 et 12, et vers le haut une face supérieure 18 également plane, parallèle à la face 17, sauf éventuellement dans une zone 19 d'extrémité arrière de la traverse 10 ; dans cette zone 19 d'extrémité arrière, qui porte la pièce 12, comme on l'a illustré la traverse 10 s'affine en effet vers l'arrière dans l'exemple non limitatif illustré.
Vers l'avant, la semelle 10 se poursuit au-delà de la pièce 11, audessus de la fixation antérieure 8, jusqu'à une zone d'extrémité antérieure 20 située entre la fixation antérieure 8 et la spatule 70 du ski.
Dans cette zone d'extrémité antérieure 20, la semelle 10 forme un coude de façon à présenter un appendice rigide 21 qui, à partir de la zone d'extrémité antérieure 20, est ascendant vers l'avant en formant par rapport à la verticale un angle non référencé de l'ordre de 30 , ce chiffre étant indiqué à titre d'exemple non limitatif.
L'appendice 21 s'étend vers l'avant et vers le haut jusqu'à une zone d'extrémité supérieure 22 dans laquelle deux joues 23, 24 rapportées de façon solidaire sur lui, par exemple par soudure, dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 5, présentent un alésage respectif 25, 26 suivant un même axe 27 perpendiculaire au plan 5 et constituant un axe de basculement, ainsi placé en avant de la zone d'interface 7 mais en arrière de la spatule 70.
En effet, les deux alésages 25 et 26 reçoivent coaxialement un même tourillon 28 qui, entre les joues 23, 24, reçoit et guide, à la rotation autour de l'axe 27 par rapport à l'appendice 21 de la semelle 10, une zone d'extrémité antérieure 29 d'un bras rectiligne 30 qui s'étend vers l'arrière à partir de l'axe 27, jusqu'à une zone arrière d'extrémité libre 31 portant elle-même de façon solidaire, vers le haut, une coquille 32 de réception et d'immobilisation, par sanglage, du bassin du skieur 3.
Selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré, le bras 30 présente la forme d'une poutre tubulaire unique, rectiligne et de section carrée, autour de l'axe de basculement 27 comme sur l'essentiel de sa dimension, vers l'arrière, à partir de cet axe 27.
Toutefois, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en adoptant une autre conception du bras 30 et/ou un autre mode d'articulation du bras 30 sur la zone d'extrémité supérieure 22 de l'appendice 21 de la semelle 10.
A partir de l'axe de basculement 27, le bras 30 est ascendant vers l'arrière dans toutes les configurations de l'appareillage 1, du moins dans des conditions normales d'utilisation de celui-ci, jusqu'à une zone supérieure 33 située approximativement à la verticale de la pièce antérieure 11, et il se raccorde au niveau de cette zone supérieure 33, solidairement, à un appendice 34 également rectiligne et rigide, descendant vers l'arrière de la zone supérieure 33 à la zone d'extrémité libre 31 quelle que soit la configuration de l'appareillage 1 dans des conditions normales d'utilisation. Cette zone d'extrémité libre 31, constituant l'extrémité arrière du bras 30, est quant à elle située approximativement à la verticale de la zone 35 de la semelle 10 située entre les pièces 1 1 et 12, c'est-à-dire de la zone d'interface 7, en référence au sens 4, de même qu'approximativement à la verticale du centre de gravité
G du skieur assis et sanglé dans la coquille 32, fixée sur l'appendice 34 de telle sorte que les cuisses du skieur puissent être considérées comme reposant à plat sur ce dernier par l'intermédiaire de la coquille 32, alors que les mollets du skieur pendent approximativement verticalement, respectivement de part et d'autre du bras 30 entre la zone extrême 29 de celui-ci et sa zone supérieure 33, de telle sorte que les pieds du skieur se situent à un niveau proche de celui de la face supérieure 18 de la semelle 10, dans une zone de cette face supérieure 18 proche de la zone 20 de la semelle 10, et repose à proximité immédiate de cette zone 20 sur des calepieds 36 que le bras 30 porte de façon solidaire, dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 5. Par exemple, les calepieds 36 sont boulonnés sur le bras 30, comme on l'a schématisé en 37, à proximité de la zone d'extrémité antérieure 29 de ce bras 30, c'est-à-dire de l'axe 27, plusieurs orifices ou groupes d'orifices de boulonnage 38 étant prévus de façon répartie le long du bras 30 pour permettre de choisir au mieux le positionnement des cale-pieds 36 en fonction de la morphologie du skieur 3.
Naturellement, l'appareillage selon l'invention 1 est dimensionné en relation avec les positions respectives de ses différents composants ou parties de composant qui viennent d'être décrits.
A titre d'exemple non limitatif, si l'on considère un plan 39 perpendiculaire au plan 5 et au sens 4, c'est-à-dire vertical dans l'exemple illustré, et passant approximativement par le centre de gravité G du skieur 3 supposé assis et sanglé dans la coquille 32, ainsi que par le milieu de la zone 35 précitée de la semelle 10 et de la zone d'interface 7, l'axe de basculement 27 est décalé d'environ 70 cm vers l'avant par rapport au plan 39 et d'environ 35 cm vers le haut par rapport au plan commun, non référencé, des faces inférieures 15 et 16 des pièces 1 1 et 12, c'est-à-dire de la face supérieure 6 du ski, la zone supérieure 33 du bras 30 culmine à environ 60 cm de ce plan, et à environ 25 cm en avant du plan 39, et la zone d'extrémité libre 31 est située approximativement suivant le plan 39, à une quarantaine de centimètres au-dessus du plan des faces inférieures 15 et 16 des pièces 1 1 et 12 et de la face supérieure 6 du ski 2. Ces chiffres, qui ne constituent naturellement que des exemples non limitatifs, s'entendent pas référence à un état d'équilibre statique entre le poids du skieur 3, du bras 30 et de la coquille 32, d'une part, et une réaction que leur oppose, à l'encontre d'un basculement vers le bas autour de l'axe de basculement 27, un ressort-amortisseur 40 qui agit entre le bras 30 et la semelle 10 et qui va être décrit à présent, quant à sa nature et son mode de montage, en référence à la figure 2 ; cet état d'équilibre statique, illustré en trait plein à la figure 2, correspond généralement à un enfoncement du ressort-amortisseur 40, à partir d'un état de détente maximale, sur une proportion d'environ un tiers à la moitié de la course de compression maximale possible du ressort-amortisseur 40 à partir de cet état de détente maximale.
En vue de mettre en oeuvre la présente invention, le ressortamortisseur 30 est de type rectiligne, présentant un axe 41 qui est situé dans le plan 5 et suivant lequel il est télescopique, sous l'effet d'un effort F de compression suivant cet axe 31, au moins approximativement suivant la relation F- a (x-e)u où x désigne la course maximale possible du ressort-amortisseur en compression suivant l'axe 41, à partir d'un état de détente maximale, e désigne l'enfoncement effectif du ressort-amortisseur, suivant l'axe 41, à partir de l'état de détente maximale suivant cet axe, F la force de compression ou encore la réaction du ressort-amortisseur correspondant à cet enfoncement e, T la constante thermodynamique des gaz parfaits et a une constante caractéristique du ressort-amortisseur.
On connait des ressorts-amortisseurs 40 respectant cette relation, à savoir des ressorts-amortisseurs oléopneumatiques dits < 'à raideur variable" ou < 'à flexibilité variable", comportant un corps 42 formant un cylindre d'axe 41 et une tige 43 également d'axe 41, formant piston à l'intérieur du cylindre défini par le corps 42, de façon non illustrée dans le détail mais connu d'un Homme du métier.
Le ressort-amortisseur 40 ainsi constitué est articulé respectivement sur la semelle 10 et le bras 30 autour d'un axe d'articulation 44, 45 sécant de l'axe 41 à angle droit, perpendiculaire au plan 5 et situé en arrière de l'axe de basculement 27 à un niveau respectivement inférieur ou supérieur à celui de cet axe de basculement 27 ; toutefois, l'axe 45 d'articulation sur le bras est décalé vers l'avant par rapport à la zone d'extrémité arrière libre 31 du bras 30 et à la coquille 32 qui, ainsi, est placée en porte-à-faux vers l'arrière par rapport à l'articulation du ressort-amortisseur 40 sur le bras 30 ; il en résulte un effet de levier en référence à l'axe de basculement 27.
Dans l'exemple illustré, c'est le corps 42 qui est articulé autour de l'axe 44 sur la semelle 10 et la tige 43 qui est articulée autour de l'axe 45 sur le bras 30, mais on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en inversant ce montage.
L'articulation de la tige 43 sur le bras autour de l'axe 45 est directe, en ce sens qu'elle s'effectue sur une chape 46 fixée sous le bras 30, au niveau du raccordement de l'appendice 34, immédiatement en dessous de la zone supérieure 33.
Par contre, l'articulation du corps 42 autour de l'axe 44 sur la semelle 10 est indirecte, en ce sens que le corps 42 est articulé autour de l'axe d'articulation 44 sur une biellette rectiligne 47 qui, dans une position de pratique du ski illustré à la figure 2, repose à plat sur la face supérieure 18 de la semelle 10 en s'étendant vers l'arrière à partir de l'axe 44 jusqu'à un axe 48 de montage de la biellette 47 au pivotement sur la face supérieure 18 de la semelle 10 qui définit par exemple cet axe 48 par une oreille 49 convenablement alésée, fixée de façon solidaire sur la face supérieure 18 de la semelle 10, au-dessus de celle-ci. Ainsi, dans la position de pratique du ski, le bras 30 est en appui sur la semelle 10 par l'intermédiaire du ressort-amortisseur 40, qui s'oppose élastiquement à leur basculement relatif autour de l'axe de basculement 27, dans le sens d'un rapprochement mutuel.
Dans la position de pratique du ski illustrée à la figure 2, l'axe de pivotement 48 est placé approximativement à la verticale de l'axe 45, sous celui-ci, si bien que l'axe 44 est décalé vers l'avant par rapport à la verticale de l'axe 45, et que l'axe 41 du ressort-amortisseur 40 est ascendant vers l'arrière, de l'axe d'articulation 44 à l'axe d'articulation 45.
Plus précisément, dans cette position de pratique du ski, I'axe d'articulation 44 est plus proche de l'axe de basculement 27 que l'axe d'articulation 45, et ces trois axes occupent des positions relatives telles que le rapport sin az soit approximativement égal à 1, où al et a2
sin al désignent les valeurs de l'angle a du dièdre qu'un plan 50 incluant l'axe d'articulation 45 et l'axe de basculement 27 et ascendant vers l'arrière dans des conditions normales de pratique du ski et un plan passant par les deux axes d'articulation 44 et 45, et dont la trace se confond avec l'axe 41 à la figure 2, forment entre eux à l'intérieur d'un prisme géométrique dont les deux axes d'articulation 44, 45 et l'axe de basculement 27 constituent les arêtes, respectivement lorsque le ressort-amortisseur 40 se présente dans un état de détente maximale entre les deux articulations 44 et 45, comme il est illustré en trait mixte à la figure 2, et lorsqu'il se présente dans un état de compression maximale, entre les deux axes d'articulation 44, 45, comme on l'a illustré également en trait mixte à cette même figure, étant bien entendu que ces états de détente maximale et de compression maximale s'entendent par référence à des conditions normales de pratique du ski.
Le positionnement, à cet effet, des axes d'articulation 44 et 45 par rapport à l'axe de basculement 27 relève des aptitudes normales d'un
Homme du métier et, de préférence, ce positionnement est tel que:
0,90 r sina r 1, 10
sin al ou, de façon encore préférée 0,95ssinas 1,05
sin al
Cependant, ces chiffres ne doivent être considérés que comme des exemples non limitatifs, et l'on pourra s'en écarter légèrement sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
L'articulation indirecte du ressort-amortisseur 40 autour de l'axe d'articulation 44 par rapport à la semelle 10 permet, lors de la prise d'un télésiège, d'autoriser un écartement de la coquille 32 de réception du bassin du skieur 3 et de la semelle 10 supérieur à celui qu'autoriserait le seul ressort-amortisseur 40, par exemple s'il était articulé directement sur la semelle 10 autour de l'axe 44 au même titre qu'autour de l'axe 45 sur le bras 30.
A cet effet, pour permettre au siège du télésiège de venir en prise par l'arrière sous l'appendice 34 du bras 30, de préférence muni solidairement, à cet effet, de deux arceaux latéraux 51 mutuellement symétriques par rapport au plan 5 et moins inclinés que l'appendice 34 par rapport à l'horizontale en position de pratique du ski, le skieur 3, prenant à cet effet appui au sol au moyen de ses bâtons-stabilisateurs, soulève la coquille 32 et le bras 30 alors que le ski 2 tend à rester au sol par gravité, et provoque le passage de l'ensemble formé par le ressort amortisseur 40 et la biellette 47 à une position illustrée en trait mixte à la figure 2, dans laquelle l'axe 44 se place approximativement entre les axes 48 et 45, légèrement en arrière d'un plan les incluant afin de créer un effet de genouillère, la biellette 47 étant pratiquement alignée avec le ressort-amortisseur 40 ; la coquille 32 est alors davantage écartée de la semelle 10, vers le haut, que pendant la pratique du ski, au cours de laquelle la biellette 47 reste appliquée sur la face supérieure 18 de la semelle 10. Cette position de prise de télésiège constitue un état stable dans lequel le bras s'appuie sur la semelle par l'intermédiaire de l'ensemble formé par le ressort-amortisseur 40 et la biellette 47, mais une impulsion donnée au ressort-amortisseur et/ou à la biellette 47, vers l'avant, par le siège du télésiège lorsqu'il s'engage d'arrière en avant sous l'appendice 34, suffit à faire passer l'axe 44 en avant du plan des axes 48 et 45 et à faire basculer le ressort-amortisseur 40 et la biellette 47 en retour vers leur position de pratique du ski.
Des moyens, non représentés mais aisément concevables par un
Homme du métier et agissant par exemple entre la biellette 47 et la semelle 10 au niveau de leur articulation mutuelle, s'opposent à ce que la biellette 47 et le ressort-amortisseur 40 puissent pivoter, lors du passage à la position de prise d'un télésiège, au-delà de leur position limite d'alignement mutuel approximatif, afin de faciliter le retour ultérieur à la position de pratique du ski.
En outre, de façon non représentée mais aisément concevable par un Homme du métier, on prévoit avantageusement des moyens de sollicitation élastique, tels qu'un ressort agissant par exemple autour de l'axe de pivotement 48, entre la biellette 47 et la semelle 10, dans le sens d'un passage de la biellette 47 de la position de pratique du ski à la position de prise d'un télésiège, afin de faciliter alors le passage de l'axe 44 en arrière du plan des axes 48 et 45. Naturellement, l'action de ces moyens de sollicitation élastique est largement surcompensée par l'effet du poids du skieur en position de pratique du ski, afin que la biellette 47 et le ressortamortisseur 40 restent dans cette position de pratique du ski tant que le skieur 3 ne provoque pas volontairement le passage à la position de prise d'un télésiège.
Afin d'éviter tout passage intempestif de la biellette 47, par pivotement autour de l'axe 48, à son orientation de prise de télésiège pendant la pratique du ski, on prévoit de préférence, par exemple au niveau de l'axe 48, des moyens de verrouillage en position de pratique du ski, avec possibilité de déverrouillage commandé par le skieur lors de la prise d'un télésiège; de tels moyens n'ont pas été illustrés à la figure 2, mais vont être décrits en référence aux figures 4 et 5 à propos d'une variante de réalisation de l'appareillage 1 illustré aux figures 1 à 3.
Sur ces figures 4 et 5, on retrouve à l'identique et sous les mêmes références numériques les composants ou parties de composant décrits en référence aux figures 2 et 3, si ce n'est que l'orientation de l'axe 41 du ressort-amortisseur 40 a été inversée, cet axe 41 étant à présent ascendant vers l'avant pendant la pratique du ski, et que: - le corps 42 du ressort-amortisseur 40 est à présent articulé directement, autour d'un axe d'articulation 144 perpendiculaire au plan moyen 5, non représenté, sur la semelle 10, à savoir plus précisément sur une chape 146 solidaire de cette semelle 10 et formant une saillie au-dessus de sa face supérieure 18, et - la tige 43 du ressort-amortisseur 40 est articulée directement, autour d'un axe d'articulation 145 également perpendiculaire au plan moyen de symétrie non représenté, sur une extrémité d'une biellette rectiligne 147 quant à elle articulée directement, à son autre extrémité, sur l'appendice 34 du bras supérieur 30, autour d'un axe de pivotement 148 par exemple matérialisé par une oreille 149 fixée à l'appendice 34, sous celui-ci, et convenablement alésée.
En position de pratique du ski, illustrée à la figure 4, l'axe d'articulation 145 est placé en avant de l'axe de pivotement 148, et plus proche de l'axe de basculement 27 que l'axe d'articulation 144, étant entendu que les deux axes d'articulation 144, 145 sont décalés vers l'arrière par rapport à l'axe de basculement 27 et situés à un niveau respectivement inférieur ou supérieur à celui de cet axe 27. Dans cette position, le bras 30 est en appui vers le bas, entre l'axe de basculement 27 et sa zone supérieure 33, sur la biellette 147, au niveau de l'articulation de celle-ci sur la tige 43 du ressort-amortisseur 40, c'est-à-dire sur ce ressort-amortisseur 40 lui-même que le bras 30 peut ainsi solliciter en compression suivant son axe 41, et la biellette 147 longe approximativement horizontalement le bras 30, en dessous de celui-ci, entre son articulation sur la tige 43 du ressort-amortisseur 40 et son articulation sur l'oreille 149, sous la zone supérieure 33 ; l'axe d'articulation 144 et l'axe de pivotement 148 sont alors placés en arrière de la verticale de cette zone supérieure 33, alors que l'axe d'articulation 145 est placé en avant de cette verticale.
Naturellement, les positions respectives des axes 144 et 145 par rapport à l'axe 7 sont telles que se vérifie la relation précitée entre les valeurs limites a i et a2 de l'angle a que l'axe 41 du ressort-amortisseur 40, sécant à angle droit des axes d'articulation 144 et 145, ou un plan non référencé passant par ces deux axes d'articulation 144, 145, forme par rapport à un plan 150 passant par l'axe 145 d'articulation, ici indirecte, du ressort-amortisseur 40 sur le bras 30 et l'axe de basculement 27 de ce dernier par rapport à la semelle 10.
Un Homme du métier comprendra aisément qu'en dehors de la position de pratique du ski illustré à la figure 4, l'articulation indirecte du ressort-amortisseur 40 sur le bras 30 permet également à ce dernier de pivoter, dans le sens d'un éloignement de la zone d'extrémité libre 31 et de la coquille 32 par rapport à la semelle 10, jusqu'à une position de prise de télésiège, non représentée, dans laquelle la biellette 147 est placée approximativement dans le prolongement du ressort-amortisseur 40, suivant l'axe 41 de celui-ci, l'axe d'articulation 145 étant placé approximativement entre l'axe d'articulation 144 et l'axe de pivotement 148, légèrement en arrière d'un plan incluant ces derniers afin de créer un effet de genouillère ; le ressort-amortisseur 40 et/ou la biellette 47 sont avantageusement sollicités élastiquement, par exemple par un ressort agissant entre la biellette 47 et le bras 30 autour de l'axe 148, vers cette position de prise de télésiège, étant entendu que cette sollicitation est suffisamment faible pour que la position de pratique du ski soit stable et ne puisse être quittée que par action volontaire du skieur.
Pour éviter le passage intempestif de l'ensemble ressortamortisseur 40 - biellette 147 de la position de pratique du ski à la position de prise de télésiège, pendant la pratique du ski, on prévoit de préférence, comme il est illustré à la figure 5, des moyens de verrouillage, déverrouillables de façon commandée, de la biellette 147 dans sa position correspondant à la position de pratique du ski.
Ces moyens 52 comportent dans l'exemple illustré un secteur denté 53, formant roue à rochet, solidaire de la biellette 147 à la rotation autour de l'axe de pivotement 148 sur lequel cette roue 53 est centrée.
Avantageusement, comme il est illustré, la solidarisation de la roue 53 avec la biellette 147, à la rotation autour de l'axe 148, s'effectue par des moyens 54 autorisant un réglage de leur position angulaire relative autour de l'axe 148 ; ces moyens 54 présentent par exemple la forme d'une jambe de force 55 articulée sur la roue 53, montée libre en rotation autour de l'axe 148 par rapport à la biellette 147 et à l'oreille 149, autour d'un axe 56 parallèle à l'axe 148 et traversant une équerre 57 solidaire de la biellette 147, par un alésage 59 de cette équerre 57 disposé de telle sorte qu'un axe moyen 58, rectiligne, de la jambe de force 55, sécant à angle droit de l'axe 56, ne soit jamais sécant de l'axe 148 quel que soit le réglage adopté, obtenu et ensuite assuré par vissage, sur la jambe de force 55 convenablement filetée, de deux écrous 59 disposés respectivement de part et d'autre de l'équerre 57 pour assurer l'immobilisation de la jambe de force 55 par rapport à la biellette 147 par serrage de l'équerre 57 entre eux.
Sur la trajectoire qu'accomplissent les dents de la roue 53 lors du pivotement de la biellette 47 autour de l'axe 148 entre ses positions correspondant à sa position de pratique du ski et à la position de prise d'un télésiège, est monté sous l'appendice 34 du bras 30 un cliquet 60 articulé sur cet appendice 34 autour d'un axe 61 perpendiculaire au plan moyen de symétrie non représenté, et sollicité par un ressort 62 dans le sens d'un engagement entre les dents 63 de la roue 53, lesquelles sont orientées de telle sorte qu'elles viennent en prise avec le cliquet 60 dans un sens 64 de rotation autour de l'axe 148 correspondant au passage de la biellette 147 de sa position correspondant à la position de pratique du ski à sa position correspondant à la position de prise d'un télésiège, de façon à immobiliser la biellette 147 à l'encontre d'un tel passage, alors qu'elles peuvent franchir librement le cliquet 160, en provoquant un escamotage automatique de celui-ci, dans un sens 65 de rotation de la biellette 147 autour de l'axe 148, correspondant au passage de la position de prise d'un télésiège à la position de pratique du ski.
La biellette 147 est ainsi verrouillée automatiquement en position de pratique du ski ; elle peut également être verrouillée automatiquement dans plusieurs positions intermédiaires entre la position de prise d'un télésiège et la position de pratique du ski, à l'encontre d'un retour à la position de prise d'un télésiège, lors de son passage automatique à la position de pratique du ski sous l'impulsion du siège du télésiège.
Cependant, une commande par exemple par câble Bowden 66, mise à la disposition du skieur, permet à ce dernier d'appliquer lorsqu'il le désire, au cliquet 60, une traction dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 148, avec compression élastique du ressort 62, pour dégager le cliquet 60 des dents 63 et autoriser ainsi le passage de l'ensemble ressort-amortisseur 40 - biellette 147 à la position de prise d'un télésiège.
Dès que cesse la sollicitation appliquée à cet effet, par le skieur, au câble Bowden 66, le ressort 62 provoque un retour du cliquet 60 dans sa position de prise avec les dents 63 si bien que, notamment lorsque le siège du télésiège pénètre sous le bras 30 et vient solliciter le ressortamortisseur 40 et/ou la biellette 47 vers l'avant, ces derniers peuvent regagner librement et automatiquement leur position de pratique du ski le cliquet 60 assure un verrouillage de la biellette 147 dans les orientations qui se succèdent lors de ce passage, et enfin dans la position de pratique du ski.
Un Homme du métier transposera aisément cette conception des moyens de verrouillage 52 pour verrouiller de façon analogue la biellette 47 en position de pratique du ski, en autorisant toutefois un déverrouillage commandé en vue du passage à la position de prise d'un télésiège.
On remarquera que la possibilité d'écarter provisoirement la coquille 32 de la semelle 10 de l'appareillage selon l'invention 1 lors de la prise d'un télésiège est particulièrement intéressante lorsque, comme il est illustré aux figures 1 à 5, l'appareillage selon l'invention 1 est destiné à être utilisé par un skieur possédant ses jambes, le skieur étant alors assis dans une position basculée vers l'arrière, dictant la présence de l'appendice 34 formant un coude par rapport au reste du bras 30 et amenant la zone d'extrémité libre 31 de ce bras 30, en fait définie par cet appendice 34, relativement près de la face 18 de la semelle 10 en position de pratique du ski.
Cependant, on pourrait également articuler directement le ressortamortisseur 40 sur le bras 30 et la semelle 10, autour d'axes d'articulation disposés comme on l'a décrit en référence à la position de pratique du ski, sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
Une telle possibilité a été illustrée à la figure 6,en référence à une variante de l'appareillage selon l'invention 1 plus particulièrement destinée à un skieur amputé des jambes.
En effet, bien que l'on puisse prévoir également dans ce cas la possibilité d'établir une différence entre une position de pratique du ski et une position de prise d'un télésiège, dans lesquelles la coquille 232 de réception du bassin du skieur serait respectivement plus proche et plus éloignée de la semelle 10, que l'on retrouve à l'identique, une telle différenciation est superflue dans ce cas dans la mesure où un skieur amputé des deux jambes pratique le ski plutôt dans une position penchée vers l'avant, le bras 30 muni de l'appendice 34 étant remplacé par un bras 230 rectiligne d'une zone extrême 129, correspondant à la zone 29, d'articulation sur la semelle 10 autour de l'axe de basculement 27, jusqu'à une zone d'extrémité libre 231 située en arrière de l'axe de basculement 27, approximativement à la verticale de la pièce 12 et, par un positionnement approprié de la coquille 232 sur le bras 230, approximativement à la verticale du bas du dos du skieur.
Pendant la pratique du ski, le bras 230 peut évoluer entre une orientation limite ascendante vers l'arrière à partir de l'axe 27, illustrée en trait mixte à la figure 6 et correspondant à une absence de sollicitation notamment par le poids d'un skieur, une orientation illustrée en trait plein à la figure 6, moins ascendante vers l'arrière et correspondant à un équilibre statique sous l'effet du poids du skieur mais sans sollicitation dynamique, et une orientation limite inclinée vers l'arrière à partir de l'axe 127, également indiquée en trait mixte à la figure 6 et correspondant à une sollicitation dynamique maximale. Un Homme du métier comprendra aisément que la position occupée lors de la prise d'un télésiège est la position d'équilibre statique sans sollicitation dynamique, ce qui dégage pleinement un accès, pour le télésiège, par l'arrière de l'appareillage 1, sous la coquille 232.
Un ressort-amortisseur 40 identique à ceux qui ont été décrits en référence aux figures 1 à 5 s'oppose élastiquement au passage du bras 230, par basculement autour de l'axe 27 par rapport à la semelle 10, de son orientation d'absence de sollicitation à son orientation de sollicitation dynamique maximale.
A cet effet, en l'absence de différenciation entre une position de prise d'un télésiège et la position de pratique du ski, le ressort-amortisseur 40 est articulé directement, respectivement par son corps 42 et sa tige 43, sur la semelle 10 autour d'un axe d'articulation 244 et sur le bras 230 autour d'un axe d'articulation 245, ces deux axes 244 et 245 étant perpendiculaires au plan moyen de symétrie non illustré et décalés vers l'arrière par rapport à l'axe de basculement 27.
Conformément à la présente invention, les axes d'articulation 244 et 245 sont différemment éloignés de l'axe de basculement 27, dont l'axe d'articulation 245 est plus éloigné que l'axe d'articulation 244 dans l'exemple illustré, l'axe 41 du ressort-amortisseur 40 étant ascendant vers l'arrière, mais il est bien entendu qu'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en disposant l'axe d'articulation 244 plus loin de l'axe de basculement 27 que l'axe d'articulation 245, et en faisant en sorte que l'axe 41 du ressort-amortisseur 40 soit ascendant vers l'avant.
Naturellement, le positionnement relatif des axes d'articulation 244 et 245 de l'axe de basculement 27 est tel que, dans ce cas également, soit respectée la relation précitée entre les sinus respectifs des valeurs limites ai, a2 de l'angle que forme, avec un plan 250 passant par l'axe d'articulation 245 et l'axe de basculement 247 et constituant d'ailleurs dans cet exemple un plan moyen du bras 230, l'axe 41 du ressort-amortisseur 40, sécant à angle droit des axes d'articulation 244 et 245, ou un plan non référencé passant par ces deux axes et dont la trace sur le plan moyen non référencé se confond avec l'axe 41.
Un Homme du métier comprendra aisément que cette relation peut être vérifiée pour un grand nombre de positions relatives des axes d'articulation du ressort-amortisseur sur la semelle et sur le bras et de l'axe de basculement du bras par rapport à la semelle, quel que soit le handicap du skieur auquel est destiné l'appareillage selon l'invention 1 et quelles que soient les adaptations apportées à celui-ci à cet effet, et qu'un appareillage selon l'invention peut connaître par conséquent de nombreuses variantes sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette invention.
Un Homme du métier comprendra également aisément comment on peut lier indissociablement à un ski un appareillage 1 selon l'invention, en intégrant au ski la semelle 10 et en liant de façon appropriée au ski l'axe de basculement 27 et l'axe 44, 144, 244 d'articulation du ressortamortisseur 40 sur le ski, alors considéré comme constituant la semelle 10, étant entendu qu'il y a lieu de conserver alors la même position de la verticale du centre de gravité G du skieur par rapport au ski, à savoir un positionnement identique à celui que présenterait cette verticale dans le cas d'un ski prévu pour le skieur possédant l'usage de ses jambes et présentant à cet effet une zone 7 d'interface avec le skieur.

Claims (14)

REVENDICATIONS
1. Appareillage destiné à coopérer avec un ski (2) pour permettre la pratique du ski alpin à un skieur (3) handicapé des jambes, le ski (2) présentant un plan de symétrie (5) et un sens déterminé (4) de glissement et comportant une zone déterminée (7) d'interface avec le skieur (3) et l'appareillage (1) présentant un plan de symétrie (5) et comportant: - une semelle (10) susceptible d'être fixée au ski (2) dans la zone d'interface (7), dans une position déterminée telle que lesdits plans de symétrie (5) coïncident, et définissant un axe de basculement (27) perpendiculaire aux plans de symétrie (5) et décalé vers l'avant et vers le haut, par rapport à la zone d'interface (7), dans ladite position déterminée et en référence au sens de glissement (4), lorsque le ski (2) repose au sol et que lesdits plans de symétrie (5) sont verticaux, - un bras (30, 230) articulé sur la semelle (10) autour de l'axe de basculement (27) et présentant une extrémité libre (31, 231) décalée vers l'arrière par rapport à l'axe de basculement (27), en référence au sens de glissement (4), - une coquille (32, 232) de réception du bassin du skieur (3), solidaire du bras (30, 230) et située sensiblement à l'aplomb de la zone d'interface (7) lorsque le ski (2) repose au sol et que lesdits plans de symétrie (5) sont verticaux, - un ressort-amortisseur (40) télescopique articulé sur la semelle (10) et sur le bras (30, 230)autour d'un axe d'articulation respectif (44, 144, 244, 45, 145, 245) situé en arrière de l'axe de basculement (27), en référence au sens de glissement (4), et perpendiculaire aux plans de symétrie (5), les axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245) étant fixes respectivement par rapport à la semelle (10) et par rapport au bras (30, 230) pendant la pratique du ski,
caractérisé en ce que les axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245) sont différemment espacés de l'axe de basculement (27) et disposés de telle sorte que le rapport sin a, soit approximativement égal à 1, où a1 et a2
sin al désignent les valeurs de l'angle a du dièdre que forme avec un plan (50, 150, 250) passant par l'axe de basculement et l'axe (45, 145, 245) d'articulation du ressort-amortisseur (140) sur le bras (30, 230) un plan (trace en 41) passant par les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245), à l'intérieur d'un prisme dont les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245) et l'axe de basculement (27) constituent les arêtes, respectivement lorsque le ressort-amortisseur (40) se présente dans un état de détente maximale, entre les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245), et lorsqu'il se présente dans un état de compression maximale, entre les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245), pendant la pratique du ski.
2. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort-amortisseur (40) est choisi d'un type respectant au moins approximativement la relation
F a , où
(x-e)Y x désigne la course maximale possible du ressort-amortisseur (40), en compression entre les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245), à partir de l'état de détente maximale, e l'enfoncement effectif du ressortamortisseur (40), à partir de l'état de détente maximale, entre les deux axes d'articulation (44, 144, 244, 45, 145, 245), F la force de compression ou de réaction du ressort-amortisseur (40) correspondant à cet enfoncement e, y la constante thermodynamique des gaz parfaits, et a une constante caractéristique du ressort-amortisseur (40).
3. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
0,90 r sin aî s 1,10
sin al ou, de préférence, 0,95 s sin a7 r 1, 05
sin al
4. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la coquille (32, 232) de réception du bassin du skieur est placée en porte-à-faux vers l'arrière, en référence au sens de glissement (4), par rapport à l'axe d'articulation (45, 145, 245) du ressortamortisseur (40) sur le bras (30, 230) au moins dans la position de pratique du ski.
5. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bras (30, 230) forme une poutre unique.
6. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,
6. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, de part et d'autre du bras (30), deux calepieds (36) solidaires de celui-ci et situés entre la coquille (32) de réception du bassin du skieur (3) et l'axe de basculement (27), à un niveau inférieur à celui du bras (30).
7. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (47, 147) pour augmenter l'écartement entre la coquille (32) de réception du bassin du skieur (3) et la semelle (10) lors de la prise d'un télésiège.
8. Appareillage selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'articulation du ressort-amortisseur (40) sur le bras (30) ou la semelle (10), respectivement, est indirecte et s'effectue par l'intermédiaire d'une biellette (47, 147) sur laquelle le ressort-amortisseur (40) est articulé autour de l'axe d'articulation (44, 145) respectivement sur le bras (30) ou la semelle (10) et qui est elle-même articulée directement respectivement sur le bras (30) ou la semelle (10) autour d'un axe de pivotement (48, 148) perpendiculaire aux plans moyens (5) et positionné de telle sorte que: - dans une position de pratique du ski, l'axe de pivotement (48, 148) soit décalé par rapport à l'axe d'articulation (44, 145) respectivement sur le bras (30) ou la semelle (10), en référence au sens de glissement (4), et la biellette (47, 147) longe respectivement le bras (30) ou la semelle (10) et s'appuie respectivement contre le bras (30) ou la semelle (10) au niveau de l'axe d'articulation (44, 145) du ressort-amortisseur (40) respectivement sur le bras (30) ou la semelle (10), de telle sorte que le bras (30) et la semelle (10) soient en appui mutuel par l'intermédiaire du ressortamortisseur (40), - dans une position de prise de télésiège, l'axe d'articulation (44, 145) respectivement sur le bras (30) ou la semelle (10) soit disposé entre l'axe de pivotement (48, 148) et l'axe d'articulation (45, 144) respectivement sur la semelle (10) ou le bras (30), et la biellette (47, 147) soit approximativement alignée avec le ressort-amortisseur (40), avec effet de genouillère, de telle sorte que le ressort-amortisseur (40) et la biellette (47, 147) s'opposent à un rapprochement mutuel du bras (30) et de la semelle (10).
9. Appareillage selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'articulation du ressort-amortisseur (40) respectivement sur la semelle (10) ou le bras (30) est directe.
10. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que l'articulation indirecte du ressort-amortisseur (40) correspond à l'axe d'articulation (44, 145) le plus proche de l'axe de basculement (27) en position de pratique du ski.
11. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (48, 148) est décalé vers l'arrière par rapport à l'axe d'articulation (44, 145) sur le bras (30), en référence au sens de glissement (4), dans la position de pratique du ski.
12. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (52) de verrouillage, déverrouillables à volonté par le skieur (3), de la biellette (47, 147) en position de pratique du ski.
13. Appareillage selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (52) sont d'un type assurant automatiquement le verrouillage de la biellette (47, 147) lorsqu'elle parvient en position de pratique du ski à partir de sa position de prise de télésiège.
14. Appareillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, en combinaison avec un ski (2) dont la zone d'interface (7) porte solidairement ou constitue la semelle (10).
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