FR2713260A1 - Baguette destinée à être fixée sur une paroi portant un revêtement. - Google Patents

Abstract

La présente invention est relative à une baguette destinée à être fixée sur une paroi (1) portant un revêtement (6, 15, 16), et comportant un socle (3), agencé pour être assujetti à plat sur ladite paroi, et au moins un chapeau ou couvercle (4) destiné à être assujetti au socle (3), pour le recouvrir au moins partiellement. Cette baguette est caractérisée en ce que le couvercle (4) définit avec le socle (3) et/ou avec la paroi (1) au moins une gorge (5, 5a) de réception du bord (11) du revêtement (6, 15, 16). Applicable à une plinthe, une corniche de plafond, une baguette d'encadrement, notamment pour une huisserie ou pour définir un caisson décoratif, une baguette décorative, ou une baguette de séparation de deux parties de paroi dont l'une au moins porte le revêtement en question.

Description

BAGUETTE DESTINÉE À ÊTRE FIXÉE SUR UNE PAROI PORTANT UN
REVÊTEMENT
La présente invention est relative à une baguette qui est destinée à être fixée sur une paroi qui porte un revêtement.

Elle s'applique à tout type de baguette, par exemple une plinthe, une corniche de plafond, une baguette d'encadrement, notamment pour une huisserie ou pour définir un caisson décoratif, une baguette décorative, ou une baguette de séparation de deux parties de paroi dont l'une au moins porte le revêtement en question. La paroi peut également, selon les applications, être d'un type varié, par exemple un mur ou une cloison, un plafond, ou une porte.

Quant au revêtement, il peut également être d'un type très varié, et par exemple être du papier peint, du carrelage, de la moquette, du linoléum, un revêtement mural textile ou en matière plastique, avec ou sans molleton, collé ou agrafé sur la paroi, etc.

La pose d'un revêtement est en général délicate, en particulier du fait que les bords du revêtement ne doivent pas être disgracieux.

En effet, dans la plupart des cas, il est nécessaire de procéder à une découpe du revêtement, et le bord coupé du revêtement, surtout s'il est au surplus agrafé, doit être masqué à la vue. Lorsqu'il existe des agrafes, ou dans le cas d'un carrelage ou d'une moquette, on applique sur le bord du revêtement un profil terminal (galon, ruban, cornière ou gouttière en U) recouvrant le bord du revêtement. Dans les autres cas de revêtement, on doit exécuter une découpe extrêmement précise et régulière du revêtement si le bord terminal de celui-ci reste apparent, par exemple dans le cas d'un revêtement collé.

L'invention a pour but de fournir une baguette coopérant avec le bord terminal du revêtement pour le masquer et assurant éventuellement une fonction supplémentaire de baguette terminale ou intermédiaire (plinthe, corniche de plafond, baguette d'encadrement, baguette décorative, etc.).

A cet effet, la baguette selon l'invention, qui comporte un socle, agencé pour être assujetti à plat sur la paroi, et au moins un chapeau ou couvercle destiné à être assujetti au socle, pour le recouvrir au moins partiellement, est caractérisée en ce que le couvercle définit avec le socle et/ou avec la paroi au moins une gorge de réception du bord du revêtement.

Ainsi, grâce à la baguette selon l'invention, le bord du revêtement est situé dans une gorge qui est masquée à la vue par le couvercle.

Selon une première variante de construction de l'invention, le socle et le couvercle coopèrent l'un avec l'autre par un système à rainure et languette ; suivant un mode de réalisation préféré, la languette appartient au socle et s'étend selon une direction parallèle à la paroi, et la rainure est pratiquée dans le couvercle et débouche sur l'extérieur dans une direction parallèle à la paroi pour que le couvercle soit mis en place sur le socle par coulissement parallèlement à la paroi. De préférence, la languette et la rainure coopèrent alors par friction. Toutefois, il n'est pas à exclure que le couvercle puisse être mis en place d'une manière différente, par exemple par déplacement perpendiculairement à la paroi, la fixation du couvercle sur le socle se faisant alors par exemple par clipsage.

Selon une seconde variante de construction de l'invention, le couvercle coopère avec le socle et la paroi par coincement élastique entre ces deux éléments.

La baguette selon l'invention peut avantageusement comporter une gorge de réception de câbles électriques ou analogues, cette gorge étant la même que la gorge de réception du bord du revêtement ou étant différente de celle-ci.

Suivant un premier type de réalisation commun aux deux variantes de construction précitées, la gorge de réception du bord du revêtement est définie entre le couvercle et la paroi, le revêtement étant alors fixé directement seulement sur la paroi.

Dans un second type de réalisation, spécifique à la première des deux variantes de construction précitées, la gorge de réception du bord du revêtement est définie entre le couvercle et le socle, le bord du revêtement étant alors fixé, par exemple par agrafage, sur une partie marginale extrême du socle ; ce second type de réalisation est utilisable notamment mais non exclusivement dans le cas où il existe une couche de séparation, par exemple un molleton, entre le revêtement et la paroi, cette couche de séparation étant alors fixée directement sur la paroi, et sans précaution particulière au plan de l'esthétique, de fa çon qu'elle s'étende le long du bord terminal de la baguette selon l'invention.

Dans la première variante de réalisation, le couvercle de la baguette peut constituer par lui-même un élément décoratif terminal, ou bien il peut être agencé pour que sa face apparente reçoive un revêtement, par exemple de la moquette, un carrelage, du linoléum ou encore un placage d'un bois précieux.

Dans la seconde variante de réalisation, c'est le socle de la baguette qui peut par lui-même constituer un élément décoratif terminal, ou qui peut être agencé pour que sa face apparente recoive un revêtement.

On comprendra bien l'invention à la lecture du complément de description qui va suivre de quelques modes de réalisation de l'invention donnés seulement à titre d'exemples, et en référence aux dessins annexés qui font partie de la description et dans lesquels:
- la Figure 1 est une vue en coupe transversale d'une plinthe établie selon un premier mode de réalisation de l'invention;
- les Figures 2 et 3 sont des vues analogues à la Figure 1 et sont relatives à deux variantes de réalisation de la plinthe;
- la Figure 4 est une vue en coupe transversale d'une corniche de plafond établie selon un autre mode de réalisation de l'invention;
- la Figure 5 est une vue en élévation, avec double arrachement, d'une baguette établie selon un autre mode de réalisation de l'invention, pour former un encadrement;
- la Figure 6 est une vue en coupe transversale suivant la ligne VI-VI de la Figure 5;
- la Figure 7 est une vue en élévation, avec double arrachement, d'une baguette selon un autre mode de réalisation de l'invention utilisée pour réaliser un encadrement;
- la Figure 8 est une coupe transversale suivant la ligne VIII-VIII de la Figure 7;
- les Figures 9a et 9b représentent, respectivement en coupe transversale et en vue de face partiellement arrachée, une autre variante de plinthe particulièrement adaptée au drainage ; et
- la Figure 10 est une vue en coupe transversale d'une seconde variante de construction de plinthe dans laquelle le couvercle coopère avec le socle et la paroi par coincement élastique entre ces deux éléments.

Dans la description ci-après de divers modes de réalisation de la baguette selon l'invention, on utilisera, dans un but de clarté et de simplification, les mêmes références numériques pour les éléments identiques ou semblables dans leur fonction et/ou dans leur structure.

On a représenté sur les Figures 1 à 3 trois modes de réalisation de la première construction de la baguette selon l'invention, dans son application à une plinthe.

Cette plinthe est destinée à être fixée sur une paroi verticale (1), par exemple un mur ou une cloison, par tous moyens appropriés, par exemple par collage, et de préférence par vissage ou par clouage, comme schématiquement représenté par la référence numérique (2). La plinthe selon l'invention comporte deux éléments, à savoir un socle profilé (3) et un couvercle profilé (4). Le socle (3) est fixé à plat sur la paroi (1), par les moyens (2), et le couvercle (4) est rapporté sur le socle (3) pour le recouvrir au moins partiellement, et en totalité dans les trois modes de réalisation représentés ici. Avantageusement, les moyens (2), clous ou vis, sont enfoncés dans le corps du socle (3), ctest-à-dire dans la partie du socle qui est la plus épaisse, sensiblement dans le plan médian de celle-ci, lequel plan médian peut dans un souci de simplicité être repéré de fabrication par une rainure (2a) qui s'étend longitudinalement sur toute la longueur du socle (3).

Conformément à l'invention, le couvercle (4) définit avec le socle (3) et /ou avec la paroi (1) une gorge (5) de réception du bord terminal d'un revêtement (6) de la paroi (1). Dans le cas de la plinthe des Figures 1 à 3, ce bord terminal du revêtement (6) est le bord horizontal inférieur du revêtement.

Le couvercle (4) est assujetti de manière amovible sur le socle (3) par un système à rainure (7) et à languette (8), la rainure (7) débouchant sur l'extérieur dans une direction parallèle à la paroi (1), pour que le couvercle soit mis en place sur le socle par coulissement parallèlement à la paroi. Dans les trois modes de réalisation représentés ici, la rainure (7) est définie dans le couvercle (4) et la languette (8) appartient au socle (3) et s'étend vers le haut, à partir du corps du socle qui est fixé sur la paroi (1), selon une direction parallèle à la paroi (1) pour permettre la coopération et le coulissement précités. La rainure (7) du couvercle (4) débouche vers le bas, de sorte que le couvercle puisse être mis en place sur le socle (3) par coulissement vers le bas. Ainsi, en section, le socle (3) présente une forme générale en L, et le couvercle (4) a la forme d'un U renversé dont les deux branches verticales ont des longueurs différentes, à savoir une branche intérieure ou arrière courte (9) et une branche extérieure ou avant longue (10) qui recouvre le socle (3). Avantageusement, l'épaisseur de la languette (8) est égale à la largeur de la rainure (7) afin que le système languette-rainure coopère par simple friction.

Le couvercle (4), par sa branche arrière (9), ménage avec la paroi (1) la partie (5a) de la gorge (5) qui reçoit le bord terminal (11) du re vêtement (6).

Dans les modes de réalisation des Figures 1 et 2, la branche arrière (9) s'arrête à distance du corps du socle (3), de manière que soit définie, entre la paroi (1), le socle (3) et la branche (9), une seconde partie (5b) de la gorge (5), de section droite plus grande que la partie (5a), destinée par exemple à recevoir des câbles électriques (32) ou analogues, la plinthe formant alors également plinthe électrique. Ainsi, dans les modes de réalisation des Figures 1 et 2, c'est la même gorge (5) qui, par sa partie (5a), reçoit le bord terminal (11) du revêtement (6) et, par sa partie (5b), reçoit les câbles électriques (32).

Dans l'exemple de la Figure 1, le couvercle (4), par sa branche avant (10), s'étend jusqu'au niveau inférieur du socle (3), le revêtement (12) du sol (13) est constitué par de la moquette, la plinthe est fixée à quelques millimètres du sol (13) pour que l'on puisse insérer le bord (14) de la moquette sous la plinthe, et le revêtement mural (6) est à double épaisseur, à savoir une couche avant apparente (15), par exemple un tissu, et une couche arrière (16), par exemple un molleton. Le molleton (16) est agrafé sur le mur (1), comme schématiquement montré en (17), et la couche apparente (15) est également agrafée sur le mur, comme schématiquement montré en (18), au dessous de l'agrafage (17) et indifféremment au dessus ou au dessous du niveau supérieur de la languette (8) du socle (3), le bord inférieur libre (11) de la couche (15) s'étendant librement dans l'espace défini entre la languette (8) et le mur (1), cet espace étant partiellement comblé ultérieurement par le couvercle (4) dont la branche arrière (9) pénètre ledit espace et dont la partie supérieure (19) de raccordement des deux branches (9) et (10) vient recouvrir les agrafages (17) et (18) pour les masquer. La face arrière de la branche (9) est située dans le même plan vertical que la face arrière de la partie (19), et l'épaisseur de la branche arrière (9) est étudiée pour que le couvercle (4), par sa face arrière, vienne en appui contre la couche apparente (15) du revêtement (6) pour qu'il n'existe pas de jour entre le revêtement et le couvercle, ceci aux fins d'éviter que des poussières s'incrustent.

Le mode de réalisation de la Figure 2 se distingue de celui de la Figure 1 par le dessous de la plinthe et par l'épaisseur de la partie supérieure du couvercle résultant d'un type différent de revêtement mural. Dans ce mode de réalisation et d'application, le revêtement mural (6) est d'une épaisseur inférieure au cas précédent, du fait qu'il est formé par exemple par du papier peint (15) ou par un tissu (15) sans molleton. La branche arrière (9) et la partie supérieure (19) du couvercle (4) sont par conséquent d'une épaisseur supérieure pour que la face arrière du couvercle soit plus proche du mur (1), ceci encore une fois afin qu'il n'existe pas de jour entre le revêtement mural (6) et le couvercle (4).

Sous la plinthe de la Figure 2, la paroi (1) est agencée pour que le revêtement de sol (13), qui est représenté ici par une moquette (12) mais qui pourrait bien entendu être d'une autre nature, par exemple du carrelage ou un revêtement en matière plastique de type linoléum, remonte verticalement le long du bas de ladite paroi (1) dans un but décoratif. Dans ce cas, entre le sol (13) et le dessous (30) du corps du socle (3), on prévoit une ou plusieurs cales (21) qui sont fixées en appui contre le mur (1) par collage et de préférence par vissage ou par clouage. La face avant de la cale (21) la plus externe reçoit le bord (14) du revêtement de sol (12) dans le cas où ce revêtement est une moquette ou du lino léum. Un tel bord (14) de revêtement est relevé verticalement et il vient se coincer entre la cale la plus externe et la branche avant (10) du couvercle (4) qui avantageusement déborde légèrement vers le bas en (31) par rapport au dessous (30) du corps du socle (3) pour masquer le bord de coupe supérieur de ce revêtement alors vertical. Dans le cas où le revêtement de sol (12) est un carrelage, la face avant de la cale (21) la plus externe reçoit un carreau vertical qui s'étend entre le sol (13), ou le dernier carreau horizontal (12) en appui par son chant contre la paroi (1), et le dessous (30) du corps du socle (3). Ce carreau vertical est alors collé sur ladite face avant de la cale (21) la plus externe. Dans cette construction, on fait en sorte que la face avant de la partie verticale (14) du revêtement, qu'il s'agisse d'une moquette, d'un linoléum ou d'un carrelage, vienne en appui pour une question d'esthétique contre la face arrière de la partie (31) en débord de la branche (10).

L'épaisseur de la cale ou des cales (21) est donc déterminée en conséquence, par l'installateur de la plinthe. La hauteur de ces cales peut être de plusieurs centimètres, par exemple de huit à dix centimètres dans le cas d'une moquette ou d'un linoléum, de dix à vingt centimètres dans le cas d'un carrelage.

On conçoit aisément une variante de plinthe à celle représentée à la figure 2, variante dans laquelle le corps du socle (3) est aussi fixé au-dessus du sol (13), mais où cette fois la branche avant (10) du couvercle (4) descendjusqu'au sol.

Cette plinthe, représentée à la Figure 9, a l'avantage de permettre le drainage, savoir la rectification des éventuels défauts de régularité et de planéité du sol. Le prolongement (31) en débord vers le bas de la branche avant (10) du couvercle (4) peut en effet être découpé sur place de façon à épouser parfaitement toutes les irrégularités de forme, volontairement exagérées sur la
Figure (9b), et les défauts d'horizontalité du sol (13), l'aspect général de la plinthe posée étant celui d'une plinthe horizontale et régulière puisque le haut de la branche avant (10) et notamment la partie supérieure (19) du couvercle (4) demeurent intacts, à l'horizontale parfaite. il est clair que, dans cette construction, il n'est pas utile de prévoir un relèvement vertical du revêtement de sol.

La plinthe de la Figure 3 se distingue de celles des
Figures 1, 2 et 9 essentiellement par le fait qu'elle n'est pas du type plinthe électrique et par le fait que sa face avant est agencée pour recevoir un revêtement physiquement distinct du revêtement (12). La branche arrière (9) du couvercle (4) s'étend vers le bas jusqu'au voisinage immédiat du corps du socle (3), de sorte que la partie ou chambre (5b) des Figures 1 et 2 pour la réception des câbles (32) n'existe pas. Le revêtement (6), et par conséquent la position de la face arrière du couvercle (4) par rapport au mur (1) sont identiques à ceux de la Figure 2, mais il va de soi qu'ils pourraient être identiques à ceux prévus à la Figure 1. De la même façon, la partie inférieure de la branche (10) du couvercle (4) est identique à celle de la Figure 1, mais il va de soi qu'elle pourrait être identique à celle des Figures 2 et 9. La partie supérieure (19) du couvercle (4) est légèrement en saillie par rapport à la face avant de la branche (10) pour présenter un court profil (22) en forme de U renversé permettant la réception du bord supérieur d'un revêtement (12a), par exemple collé, identique au revêtement (12) ou différent de celui-ci.

On a représenté en coupe transversale sur la Figure 4 une baguette établie selon un autre mode de réalisation de l'invention dans l'application à une corniche de plafond.

De manière analogue aux modes de réalisation des
Figures 1 à 3, la corniche de la Figure 4 comporte, d'une part, un socle (3) qui est fixé à plat contre le mur (1) par le moyen (2) décrit ci-dessus et, d'autre part, un couvercle profilé (4) qui est assujetti de manière amovible au socle (3).Le socle (3) présente une forme général en U renversé et à branches inégales, dont la grande branche arrière (23) constitue le corps de fixation sur le mur (1) et dont la petite branche avant (8) constitue une languette de montage du couvercle (4). La partie supérieure (24) du socle (3), réunissant les branches (8) et (23), est située au voisinage du plafond (25). Dans sa partie inférieure, la branche arrière (23) présente un évidement longitudinal (26) qui s'étend sur une hauteur suffisante pour permettre l'agrafage en (18) de la couche avant (15) du revêtement (6) sur la partie inférieure du socle (3), ladite couche avant (15) du revêtement étant doublée d'un molleton (16) ou analogue qui est agrafé en (17) directement sur le mur (1) immédiatement au dessous du bord inférieur de la branche arrière (23) du socle (3).

Dans ce mode de réalisation, la gorge (5) de réception du bord terminal (11) de la couche apparente (15) du revêtement (6) est donc définie entre le couvercle (4) et le socle (3), mais elle est constituée uniquement par une partie (5a) de réception du revêtement sans qu'il soit prévu une chambre ou autre partie de gorge (5b) pour la réception de câbles électriques, comme dans les
Figures 1 et 2.

Le couvercle (4) présente sensiblement une forme en
U, du moins au niveau de sa rainure (7) de coopération avec la languette (8), et il est constitué par une branche avant (10), qui est inclinée à 45" et dont la face avant est profilée ou moulurée, et par une branche arrière (9) qui s'étend verticalement et dont la partie inférieure (19) de raccordement avec la branche avant inclinée (10) définit la gorge (5, 5a) avec la partie inférieure du socle (3). Lorsque le couvercle (4) est mis en place, son bord inférieur est par exemple à la même hauteur que le bord inférieur du socle (3), pris au niveau de sa branche (23), et son bord supérieur (33) s'applique sur le plafond (25).

Dans ce mode de réalisation, le montage du couvercle (4) sur le socle (3) se fait par un double système à rainure et languette constitué par les deux languettes verticales (8) et (9) qui pénètrent respectivement dans la rainure (7) du couvercle et dans une rainure (30) du socle (3), cette rainure (30) constituant le creux central du U à branches (8, 23) inégales. Bien entendu, la languette ou branche avant (8) du socle (3) s'étend, depuis la partie supérieure (24) dudit socle, sur une hauteur suffisante pour assurer, par friction, un montage correct du socle, mais sans déborder sur l'évidement (26), de manière à permettre l'agrafage (18) du revêtement sur le socle, et en laissant également sans vis-à-vis une surface suffisante de la branche (23) de manière à permettre la manipulation des moyens (2).

Pour assurer un bon aspect de finition, le couvercle (4) est par exemple en appui directement sur le plafond (25) par l'extrémité horizontale plane de la branche avant (10), les rainures (7) et (30) étant alors suffisamment profondes pour que, normalement, les languettes (8) et (9) ne puissent venir en butée contre le fond de la rainure (7) et respectivement de la rainure (30).

Avantageusement, la face arrière inclinée de la branche avant (10) du couvercle (4) définit avec le plafond (25) et la branche avant (8) du socle (3) une gorge (5b') de réception de câbles électriques (32) ou analogues, ceux-ci étant provisoirement retenus sur le socle (3), avant la mise en place du couvercle (4), par exemple par des colliers souples (non représentés) ou analogues.

Bien entendu, le socle (3) de la Figure 4 pourrait être modifié pour définir dans son corps une autre gorge de réception de câbles (32), communiquant ou non avec la gorge (5a) de réception du bord supérieur du revêtement.

Dans ce mode de réalisation, le profil extérieur de la branche avant inclinée (10) est, au choix de l'installateur ou du décorateur, symétrique ou non par rapport au plan (35) constituant le plan bissecteur de la paroi (1) et du plafond (25). Ainsi, on peut aussi prévoir en partie haute de cette branche avant (10), juste sous le plafond (25), un évidement (36) de même profondeur et de même largeur que ltévidement (26) prévu en partie basse de la branche arrière (23) du socle (3). Cet évidement (36), représenté en pointillés à la Figure 4, peut d'ailleurs être utilisé pour recevoir l'extrémité d'un revêtement de plafond (15) en papier peint ou en tissu, et cacher ainsi le bord de coupe de ce revêtement. En outre, si ce revêtement est du tissu, il est clair qu'il sera alors agrafé sans précaution particulière au moyen d'agrafes qui seront fixées dans le plafond (25) dans la zone (36') de celui-ci qui viendra en regard de l'évidement (36).

On a représenté sur les Figures 5 à 8 deux autres modes de réalisation de la baguette selon l'invention qui sont applicables par exemple à l'encadrement, à la décoration ou à la séparation. Dans les deux exemples représentés, on établit un cadre, ou une partie de cadre, d'un côté au moins duquel est prévu le revêtement (6) de la paroi (1). Dans l'exemple des Figures 5 et 6, il s'agit par exemple d'un encadrement d'huisserie (fenêtre, bord-de-fenêtre, porte) ou d'un cadre décoratif définissant un espace intérieur non revêtu et un espace extérieur revêtu ; dans l'exemple des Figures 7 et 8, il s'agit d'un encadrement décoratif ou fonctionnel qui définit un espace intérieur revêtu et éventuellement un espace extérieur qui est revêtu ou non.

Dans l'exemple des figures 5 et 6, le cadre ou encadrement est constitué d'au moins deux baguettes qui sont fixées à 90" l'une par rapport à l'autre sur la paroi (1), par exemple par des vis (2). Ces deux baguettes sont identiques et elles sont constituées chacune par un socle (3) et un couvercle (4).

Ces baguettes sont semblables à celle de la Figure 1 à l'exception qu'il n'existe pas de gorge (5b) de réception de câbles électriques. Dans l'exemple adopté, le revêtement (6) est d'une faible épaisseur et il est assujetti à la paroi (1) par agrafage en (18), immédiatement au delà du bord extrême libre de la languette (8) du socle. La zone d'agrafage est recouverte par le couvercle (4), et plus précisément par la partie centrale (19) du couvercle dont la branche arrière (9) est voisine de la paroi (1) avec laquelle elle définit la gorge (5) de réception du bord du revêtement. Les extrémités des deux baguettes sont biseautées en (34) pour permettre leurjuxtaposition bord à bord.

Le mode de réalisation des Figures 7 et 8 se distingue de celui des Figures 5 et 6 non seulement par le fait que le revêtement est situé à l'intérieur du cadre ou encadrement, mais également par la structure du socle et par celle du couvercle.

Comme dans l'exemple précédent, le cadre est constitué par au moins deux baguettes qui sont fixées à angle droit par des vis (2) sur la paroi (1). Le socle (3) est semblable à celui de la corniche de la Figure 4; sa description ne sera donc pas répétée ; on rappellera seulement que le bord extrême du corps du socle présente un évidement (26) qui définit la gorge (5, 5a) avec le couvercle (4) et qui est situé au delà du bord libre extrême de la branche avant (8) du socle pour permettre l'agrafage en (18) du bord du revêtement (6, 15) directement sur le socle. Pour le reste, on pourra se reporter à la description qui a été faite pour le socle de la Figure (4).

Le couvercle (4) se distingue des couvercles de tous les modes de réalisation précédents par le fait qu'il ne recouvre que partiellement le socle (3). Dans ce mode de réalisation, le couvercle (4) comporte une branche arrière (9), formant nervure, qui est reçue dans la rainure (7) du socle, et une partie épaisse (19) qui fait suite à la branche (9) pour venir recouvrir intégralement la branche arrière (23) du socle et masquer ainsi l'agrafage (18). La face apparente avant de la partie épaisse (19) du couvercle est dans le prolongement de la face apparente avant de la languette (8) du socle, des rainures décoratives (27) et (28) étant prévues respectivement sur les faces apparentes avant du socle et du couvercle et des biseaux (29) étant prévus sur les bords adjacents avant du socle et du couvercle pour dissimuler le joint de montage entre ces deux éléments.

Bien entendu, dans chacun des deux modes de réalisation des Figures 5 à 8, on pourrait prévoir un revêtement de chaque côté de l'encadrement ou bien, dans le cas d'un revêtement d'un seul côté, inverser le montages des baguettes pour que la baguette de chacun des deux modes de réalisation puisse être utilisée dans l'autre.

L'utilisation de la baguette selon l'invention ressort déjà clairement de la description complète qui a été faite ci-dessus. On précisera simplement que, une fois que le socle (3) a été mis en place, on fixe le revêtement (6) sur la paroi (1) et / ou sur le socle, puis on met en place le couvercle (4), sans qu'il soit aucunement besoin de prévoir un quelconque moyen supplémentaire pour masquer le bord, en général disgracieux, du revêtement (6). Toutefois, si le revêtement n'a pas à être fixé sur le socle (3), comme cela est par exemple le cas des constructions représentées aux Figures 1 à 3, 5, 6 et 9, on peut en variante fixer préalablement le revêtement (6) sur la paroi (1) et poser ensuite le socle (3) de la baguette, et enfin mettre en place le couvercle (4).
il a été représenté à la Figure 10 une autre variante de construction de la baguette selon l'invention, variante dans laquelle le couvercle (4) coopère avec un socle (3) et la paroi (1) par coincement élastique entre ces deux derniers éléments.

Dans cette variante, le socle (3) est de même nature et de même forme en L que ceux utilisés dans les constructions des Figures 1 à 3, 5, 6 et 9, et il est fixé à la paroi (1) aux moyens de vis ou de clous d'axes 2 dont chaque orifice d'enfoncement est repéré par la rainure longitudinale (2a).

Dans cette variante, le couvercle (4) se bloque sur le socle (3) par coincement élastique entre ledit socle et la paroi (1). Pour ce faire, le couvercle (4) a la forme générale d'un L renversé dont la branche verticale (37) a pour épaisseur la distance séparant la face arrière (38) du corps du socle (3) de la face arrière (39) de la languette (8). En outre, la branche (37) est ouverte sur toute sa longueur selon une fente (40) qui s'étend depuis le sommet (41) de la branche (37) jusqu'à sensiblement le niveau du sommet (42) de la languette (8) du socle (3).

Un évidement (43) est prévu en partie arrière de la base de la branche verticale (37) pour permettre le passage du bord du revêtement (6). Cet évidement (43), qui forme la gorge (5), s'étend sensiblement jusqu'au niveau du fond (44) de la fente (40), voire davantage, et il est en tous cas suffisament large pour cacher le bord de coupe du revêtement (6) et pour masquer les agrafes (18) de fixation de ce revêtement.

La branche horizontale (45) du couvercle (4) en L s'étend largement au-delà de la face avant (46) de la languette (8) du socle (3) et, à son extrémité la plus avant, elle présente un bord tombant (47), de préférence à profil arrondi, ce bord tombant ayant quelques millimètres de hauteur afin de cacher le bord de coupe du revêtement de sol (12) qui va remonter et recouvrir la face avant (46) du socle (3). Entre le bord tombant (47) et la branche verticale (37), la face interne (48) de la branche (45) du couvercle (4) est avantageusement horizontale tandis que la face externe (49) de cette branche a la forme d'un quart de cercle ou est chanfrainée. Le sommet (41) de la branche verticale (37) du couvercle (4) s'étend jusqu'au corps du socle ou, en variante, ce sommet (41) est largement dégagé du corps du socle afin de créer une chambre (5b) pour le passage d'éventuels câbles électriques (32).

Dans cette construction de la Figure 10, la gorge (5) de réception du bord (11) du revêtement (6) est donc définie entre le couvercle (4) et la paroi (1) et cette gorge (5) est différente de celle (5b) qui peut être prévue pour la réception de câbles électriques de cette face avant (46) l'espace laissé entre elle et la face arrière du bord tombant (47).

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation, non plus qu'aux modes d'application, qui ont été décrits ; on pourrait au contraire concevoir diverses variantes sans sortir pour autant de son cadre.

Par exemple, on pourrait, lorsque cela est techniquement possible, combiner des caractéristiques isolées des diverses baguettes décrites ci-dessus pour constituer encore une baguette selon l'invention ; on pourrait aussi prévoir une baguette plus complexe comportant par exemple deux couvercles et un double socle pour définir deux gorges (5) pour la réception des bords de deux panneaux de revêtement séparés par une baguette. Dans les constructions des Figures 1 à 9, pour le maintien en place du couvercle (4) sur le socle (3), on pourra prévoir tout moyen approprié permettant de préférence un montage amovible du couvercle ; il semble cependant qu'une simple retenue du couvercle par friction soit préférable, la nervure de montage de l'un des deux éléments étant introduite à force dans la rainure de l'autre élément. Les couvercles (4) et les socles (3) seront avantageusement des profilés en matière plastique ; dans certains cas, à l'exception du couvercle de la Figure 10, ils pourront toutefois être en bois.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Baguette destinée à être fixée sur une paroi (1) portant un revêtement (6, 15, 16), et comportant un socle (3), agencé pour être assujetti à plat sur ladite paroi, et au moins un chapeau ou couvercle (4) destiné à être assujetti au socle (3), pour le recouvrir au moins partiellement, caractérisée en ce que le couvercle (4) définit avec le socle (3) et/ou avec la paroi (1) au moins une gorge (5, 5a) de réception du bord (11) du revêtement (6, 15, 16).

2. Baguette selon la revendication 1, caractérisée en ce que le socle (3) et le couvercle (4) coopèrent l'un avec l'autre par un système (7-8, 9-30) à rainure et languette.

3. Baguette selon la revendication 2, caractérisée en ce que la languette (8, 9) appartient au socle (3) et s'étend selon une direction parallèle à la paroi (1), et en ce que la rainure (7, 30) est pratiquée dans le couvercle (4) et débouche sur l'extérieur dans une direction parallèle à la paroi (1) pour que le couvercle (4) soit mis en place sur le socle (3) par coulissement parallèlement à la paroi (1).

4. Baguette selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que la languette (8, 9) et la rainure (7, 30) coopèrent par friction.

5. Baguette selon la revendication 1, caractérisée en ce que le couvercle (4) coopère avec le socle (3) et la paroi (1) par coincement élastique entre ces deux éléments.

6. Baguette selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la gorge (5, 5a), de réception du bord du revêtement est définie entre le couvercle (4) et la paroi (1), le revêtement étant fixé directement seulement sur la paroi.

7. Baguette selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la gorge (5, 5a) de réception du bord du revêtement est définie entre le couvercle (4) et le socle (3), le bord (11) du revêtement étant fixé, par exemple par agrafage, sur une partie marginale extrême (26) du socle.

8. Baguette selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'une couche de séparation (16), notamment un molleton, est disposée entre le revêtement (15) et la paroi (1), cette couche de séparation étant fixée directement, notamment le long de son bord, sur la paroi.

9. Baguette selon l'une des revendications 1 à 8, carac térisée en ce que la face apparente du couvercle (4), ou la face apparente du socle (3), est agencée pour recevoir un revêtement (12, 12a).

10. Baguette selon l'une des revendications 1 à 9, ca ractérisée en ce qu'elle comporte une gorge (5b) de réception de câbles électriques (32) ou analogues, cette gorge (5b) étant la même que la gorge (5, 5a) de réception du bord du revêtement ou étant différente de celle-ci.

11. Baguette selon l'une des revendications 2 à 4, 7, 8 et 10, caractérisée en ce que son socle (3) et son couvercle (4) coopèrent l'un avec l'autre par deux systèmes à rainure et languette, respectivement (7, 8) et (9, 30).

12. Baguette selon l'une des revendications 1 à 11, ca ractérisée en ce qu'elle appartient au groupe constitué par une plinthe, notamment électrique, une corniche de plafond, une baguette d'encadrement, notamment d'une huisserie ou d'un caisson décoratif, une baguette décorative et une baguette de séparation de deux parties de paroi dont l'une au moins est revêtue.