FR2702121A1 - Dispositif permettant d'adapter, sur la tête d'un bras de levage, une machine à dérouler et à poser sur le sol des films plastiques. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif permettant d'adapter, sur la tête d'un bras de levage, une machine à dérouler et à poser sur le sol des films plastiques pour paillage agricole, du type de celle comprenant un bâti I agencé de trois points d'ancrage Ia, Ib, Ic pour être remorqué à l'arrière d'un tracteur. Selon l'invention, ce dispositif II est constitué par deux plateaux 1000 et 2000 superposés et préformés de telle sorte que le plateau supérieur 1000 puisse recevoir la tête du susdit bras de levage et que le plateau inférieur 2000 puisse se fixer sur le dessus du bâti I de la machine. Le plateau inférieur 2000 repose sur une armature 2100 à deux branches avant 2100a et 2100b et une branche arrière 2100c disposées en triangle de sorte que leurs extrémités puissent être assujetties aux trois points d'ancrage Ia, Ib, Ic du susdit bâti I. Application: utilisation d'une dérouleuse sur la tête d'un bras de levage d'une débrousailleuse ou de tout autre engin équivalent.

Description

DISPOSITIF PERMETTANT D'ADAPTER, SUR LA TETE D'UN BRAS DE
LEVAGE, UNE MACHINE A DEROULER ET A POSER SUR LE SOL DES
FILMS PLASTIQUES.

La présente invention a trait au paillage agricole à l'aide de films souples en
polyéthylène et concerne plus particulièrement une adaptation à une machine permettant de
dérouler et de poser sur le sol, des films souples plastiques.

D'une manière générale, ce type de machine comprend un bâti remorqué à
l'arrière d'un tracteur et sur lequel sont agencés successivement par rapport à l'axe
d'avancement de la machine:
- un rouleau-tasseur qui, disposé transversalement audit axe d'avancement, est destiné à
niveler le sol avant la pose du film plastique,
- deux socs-ouvreurs qui, disposés de chaque côté du bâti de manière à former un angle
fermé par un rapport audit axe d'avancement, sont destinés à former deux sillons délimitant
entre eux une bande de terre d'une largeur sensiblement inférieure à celle du film plastique qui
la recouvrira,
- un rouIeau-magasin de film plastique qui, disposé transversalement par rapport audit axe
d'avancement, est destiné à alimenter en continu la machine en film plastique, pour déposer
ce dernier sur le sol, de manière à recouvrir la bande de terre située entre les deux sillons et à
loger à l'intérieur de ces deux derniers les deux rives du film plastique,
- deux roues porteuses qui, disposées parallèlement de chaque côté du bâti, sont équipées de
pneumatiques pour assurer le transport de la machine remorquée à l'arrière du tracteur,
- deux socs-étaleurs qui, disposés de chaque côté du bâti de manière à former un angle ouvert
par rapport audit axe d'avancement, sont destinés à refermer les deux sillons en enterrant les
rives du film plastique logées à l'intérieur, - un dispositif coupe-film qui, disposé transversalement audit axe d'avancement est destiné à sectionner le film lorsque la bande de terre arrive en bout de champ.

De nombreuses améliorations, aménagements et perfectionnements divers ont été apportés à ce type de machine appelée "dérouleuse", tels ceux décrits et représentés dans le brevet français n"2617774 au nom du déposant.

Dans sa demande de brevet français n092.10343 du 26 août 1992, le demandeur proposait déjà une adaptation à sa première machine décrite dans son brevet français n02.617.774, adaptation ayant pour fonction d'assurer la plantation de plants en motte simultanément à l'opération de déroulement et de pose du film plastique.

L'objet de la présente invention est de proposer une nouvelle adaptation à sa machine dérouleuse de telle sorte que le bâti de celle-ci puisse être soit remorqué à l'arrière d'un tracteur par un système d'attelage "trois points" conventionnel soit porté à l'extrémité d'un bras de levage d'un engin agricole du type débroussailleuse.

En effet, la pose de film plastique sur les accotements et/ou sur les talus du réseau routier ou auto-routier ne peut pas être réalisée dans de bonnes conditions avec une dérouleuse remorquée à l'arrière d'un tracteur. Elle s'opère donc le plus souvent manuellement.

Aussi pour pallier à ce type d'inconvénient, le demandeur à donc imaginé un dispositif permettant d'adapter sur la tête d'un bras de levage d'un engin agricole (par exemple une débroussailleuse), une dérouleuse du type de celle comprenant un bâti agencé de trois points d'ancrage pour être normalement remorquée à l'arrière d'un tracteur.

Suivant l'invention ce dispositif est constitué par deux plateaux superposés et préformés de telle sorte que le plateau supérieur puisse recevoir la tête du susdit bras de levage et que le plateau inférieur puisse être fixé sur le dessus du bâti de la machine.

Grâce aux développements de la cinématique offerte par le bras de levage, le dispositif d'adaptation de l'invention permet à la dérouleuse de travailler sur des bandes parallèles à la surface de roulement du tracteur tel par exemple les accotements d'un fossé.

Cette disposition a pour avantage d'éviter au tracteur d'évoluer sur l'accotement au ras du fossé supprimant ainsi les risques d'effondrement sous l'effet du poids du tracteur.

De même, ce dispositif d'adaptation permet à la dérouleuse de travailler à des niveaux de hauteurs différentes de celle de la surface de roulement du tracteur.

De plus, ce dispositif d'adaptation permet à la dérouleuse d'évoluer parallèlement à la pente quel qu'en soit son pourcentage, trouvant un intérêt premier sur des terrains non pratiquables par un tracteur tels par exemple les talus bordant les fossés.

ll découle de ce qui précéde que le dispositif d'adaptation de l'invention permet à la dérouleuse de travailler quel que soit la configuration du terrain et ce sans risque d'effondrement du support et sans risque de renversement du tracteur.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention les deux plateaux sont circulaires et sont montés rotatifs autour d'un axe central. Cette rotation permet de rattraper l'angle d'inclinaison de la dérouleuse par rapport à un angle de pivotement du pied du bras de levage, de telle sorte que la dérouleuse puisse toujours travailler parallèlement à l'axe d'avancement du tracteur.

Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être évoqués ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres caractéristiques et d'autres avantages en ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit, donnant à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés, un mode de réalisation d'un dispositif d'adaptation d'une dérouleuse respoetant de tels concepts.

Sur ces dessins:
La figure 1 est une vue de dessus d'un tel dispositif.

La figure 2 est une vue de côté selon C du dessin de la figure 1.

Comme on peut le voir sur le dessin des figures 1 et 2, la machine destinée à dérouler et à déposer sur le sol un film plastique pour paillage agricole est symbolisée par son bâti I représenté en traits tirés sous la forme d'un cadre-support définissant la structure logique de la machine et servant de support aux différents organes de cette dernière. Le cadre-support de ce bâti I est aménagé de trois points d'ancrage Ia, Ib, Ic préformés pour recevoir de manière classique les trois points d'ancrage du système d'attelage et de relevage "trois points" conventionnel d'un tracteur. On notera que l'axe et le sens d'avancement de la machine sont symbolisés par la flèche A.

Le dispositif d'adaptation de l'invention référencé II dans son ensemble est, quant à lui, constitué de deux plateaux circulaires superposés 1000 et 2000. Le plateau supérieur 1000 est préformé sur sa face supérieure d'une embase-support 1100 destinée à coopérer avec la tête d'un bras de levage de manière à associer l'ensemble du dispositif II à ce dernier.

Le plateau inférieur 2000, quant à lui, est solidaire d'une armature 2100 à deux branches avant 2100a et 2100b et à une branche arrière 2100c. Ces trois branches 2100a, 2100b et 2100c de l'armature 2100 sont disposées en triangle de sorte que, l'une de leurs extrémités aboutisse sous le plateau inférieur 2100 et l'autre de leurs extrémités puisse être assujettie à l'un des trois points d'ancrage Ia, Ib et Ic du bâti I.

Avantageusement, les deux branches avant 2100a et 2100b, se composent d'une partie horizontale 2101a, 2101b aboutissant sous le plateau inférieur 2000 et d'une partie verticale 2102a, 2102b aboutissant aux deux points d'ancrage avant Ia et Ib du bâti I.

Cette configuration des branches de l'armature 2100 permet notamment de maintenir le dispositif d'adaptation II à un niveau surélevé par rapport au bâti I, et plus particulièrement par rapport au cavalier central 8 fixé conventionnellement entre les traverses du bâti I.

Afin de consolider la configuration de l'armature 2100, les deux branches avant 2100a et 2100b sont reliées, au niveau des angles formés par leurs parties horizontales et verticales, par une traverse de renfort horizontale 2200.

La consolidation de l'armature 2100 peut être également améliorée en ajoutant une quatrième branche 2100d de contreventement reliant le milieu de la traverse de renfort horizontale 2200 au centre du plateau inférieur 2000.

La traverse de renfort horizontale 2200 de l'armature 2100 du dispositif II de l'invention permet également de réguler l'expansion angulaire (flèche B) du rouleau-tasseur 2 de la dérouleuse monté en avant du bâti I afin d'assurer le nivelage du sol avant la dépose du film plastique.

Ce rouleau-tasseur 2 est monté articulé (flèche B) à l'avant du bâti I au moyen d'une fourche-support 3 dont l'expansion angulaire est limitée au moyen d'un vérin 3' réglable en longueur et calé entre ladite fourche-support 3 et la susdite traverse de renfort horizontale 2200 de l'armature 2100.

Ainsi, l'armature 2100 permet d'assujettir au plateau inférieur 2000 les trois points d'ancrage Ia, Ib, Ic de la dérouleuse et l'embase support 1100 permet d'assujettir au plateau supérieur 1000 la tête d'un bras de levage d'une débrousailleuse par exemple.

Avantageusement, comme précisé au début du présent mémoire, les deux plateaux 1000 et 2000 sont montés rotatifs (flèche R) autour d'un axe central permettant de régler le positionnement de la dérouleuse par rapport à l'axe du bras de levage, afin que l'axe d'avancement de la dérouleuse soit toujours maintenu parallèle à l'axe d'avancement du tracteur.

Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, les deux plateaux 1000 et 2000 sont percés de lumières réparties sur leur périphérie et permettant de déterminer avec précision l'angle de rotation d'un plateau par rapport à l'autre et de les rendre solidaires à l'aide de boulons traversant lesdites lumières, comme montré en traits tirets sur les dessins de la figure 2.

Selon une autre réalisation préférentielle de l'invention l'une au moins des roues d'entraînement de la machine à dérouler est motorisée selon une vitesse de rotation proportionnelle à la vitesse de rotation des roues de l'engin équipé du susdit bras de levage, afin que l'avancement de la machine soit identique à celui dudit engin. En effet, pour éviter toute rupture du bras ou tout effort de retenue vers l'arrière, notamment lorsque ledit bras est déployé sur toute sa longueur, il est important que la machine portée en bout de bras soit motorisée pour accompagner l'engin dans ses déplacements, sans effort de retenue vers l'arrière.

ll va de soi que le dispositif d'adaptation II de l'invention peut être facilement associé ou dissocié au bâti I de la dérouleuse afin de permettre respectivement son utilisation associée à Ia tête d'un bras de levage d'une débroussailleuse par exemple, ou son utilisation remorquée à l'arrière d'un tracteur à l'aide de son dispositif de relevage "trois points" traditionnel.

On comprend que le dispositif 11, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention pris dans ses aspects et dans son esprit les plus larges.

Afin de permettre une meilleure compréhension des dessins, une liste des références avec leurs légendes est ci-après énumérée.

I ........................................ Bâti de la dérouleuse
Ia, Ib, Ic ............................ Trois points d'ancrage du
bâtit
2 ........................................ Rouleau-tasseur
3 ........................................ Fourche-support 3' ........................................ Vérin de calage
8 ....................................... Cavalier central
II ........................................ Dispositif d'adaptation
1000 .................................. Plateau supérieur
1100 ......................... Embase-support
2000 ................... .............. Plateau inférieur
2100 ............ Armature
2100a, 2100b ........... Branches avant
2101a, 2101b ........... Parties horizontales
2102a,2102b .... Parties verticales
2100c .................... Branche arrière
2200 .......................... Traverse de renfort
horizontale
Flèche A ..... ................................. Sens et axe d'avancement du bâtiI
Flèche B .......... ............. Mouvement d'articulation de
la fourche-support 3
Flèche R .......... ............................ Mouvement de rotation des
deux plateaux 1000 et 2000.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif permettant d'adapter, sur la tête d'un bras de levage, une machine à dérouler et à poser sur le sol des films plastiques pour paillage agricole, du type de celle comprenant un bâti (I) agencé de trois points d'ancrageaa, Ib, Ic) pour être remorqué à l'arrière d'un tracteur, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il est constitué par deux plateaux (1000 et 2000) superposés et préformés de telle sorte que le plateau supérieur (1000) puisse recevoir la tête du susdit bras de levage et que le plateau inférieur (2000) puisse se fixer sur le dessus du bâti (1) de la machine.

2. Dispositif selon la revendication 1, CARACTERISE PAR LE FAIT que le plateau inférieur (2000) repose sur une armature (2100) à deux branches avant (2100a et 2100b) et une branche arrière (2100c) disposées en triangle de sorte que leurs extrémités puissent être assujetties aux trois points d'ancrage (la, Ib, le) du susdit bâti a).

3. Dispositif selon la revendication I, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE les deux plateaux (1000 et 2000) sont circulaires et montés rotatifs (Flèche R) autour d'un axe central.

4. Dispositif selon les revendications 1 et 2, CARACTERISE PAR LE FAIT

QUE les deux branches avant (2100a et 2100b) comportent une partie horizontale (2101a et 2101b) aboutissant sous le plateau inférieur et une partie verticale (2102a et 2102b) aboutissant aux deux points d'ancrage avant (la et Ib) du bâti a) de la machine.

5. Dispositif selon les revendications 1 et 3, CARACTERISE PAR LE FAIT

QUE les deux plateaux (1000 et 2000) sont percés de lumières qui, réparties sur leur périphérie permettent de déterminer avec précision l'angle de rotation (flèche R) d'un plateau par rapport à l'autre, et de les rendre solidaires à l'aide de boulons traversant lesdites lumières.

6. Dispositif selon les revendications 1 et 4, CARACTERISE PAR LE FAIT

QUE les deux branches avant (2100a et 2100b) sont reliées, au niveau des angles formés par leurs parties horizontales (2101a et 2101b) et verticales(2102a et 2102b), par une traverse de renfort horizontale (2200).

7. Dispositif selon les revendications 1 à 6 prises ensemble, dans lequel la machine est équipée d'un rouleau-tasseur (2) monté articulé (flèche B) à l'avant du bâti I au moyen d'une fourche-support (3), CARACTERISE PAR LE FAIT QUE l'expansion angulaire (flèche B) dudit rouleau-tasseur (2) est limitée au moyen d'un vérin (3') réglable en longueur et calé entre la fourche-support (3) et la susdite traverse de renfort horizontale (2200) du dispositif (il).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, CARACTERISE

PAR LE FAIT QUE l'une au moins des roues d'entraînement de la machine à dérouler est motorisée selon une vitesse de rotation proportionnelle à la vitesse de rotation des roues de l'engin équipé du susdit bras de levage, afin que l'avancement de la machine soit identique à celui dudit engin.