FR2679505A1 - Dispositif d'essuie-glace, notamment pour vehicule automobile. - Google Patents

Abstract

Dans un dispositif d'essuie-glace, notamment pour véhicule automobile, un bras d'essuie-glace comporte généralement un porte-balai constitué d'au moins en partie d'un carter (3) en forme de "U" inversé articulé par un axe (6) sur une tête d'entraînement (7), entraîné en un mouvement de rotation alternatif par un arbre d'essuyage (9), et ce carter comporte au moins un ressort agissant sur le porte-balai de manière à créer un couple de rotation en direction de la surface à essuyer S. Selon l'invention, l'intérieur du carter porte une pièce de soulagement (18) du porte-balai (2) soumise à un moyen de commande en soulagement (26, 70).

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif d'essuie-glace, notamment pour véhicule automobile.

Un tel dispositif comporte habituellement un bras d'essuie-glace avec un porte-balai constitué au moins en partie d'un carter en forme de "U" inversé articulé par un axe sur une tête d'entraînement soumise à un mouvement de rotation alternatif par un arbre d'essuyage.

A l'opposé de la tête d'entraînement, le porte-balai porte, de manière articulée, un balai d'essuie-glace qui est apte à essuyer une surface vitrée telle qu'un pare-brise de véhicule automobile.

Pour essuyer correctement la surface vitrée la lame d'essuie-glace est appuyée sur cette surface par l'intermédiaire d'un ressort disposé entre la tête d'entraînement et le reste du bras d'essuie-glace, non seulement pendant le mouvement de rotation alternatif, mais aussi en position de repos du dispositif d' essuie-glace.

La lame d'essuie-glace, généralement en matière caoutchouteuse, présente un profil allant en s'amincissant en direction de la surface vitrée et est soumise, au repos, à la tension du ressort et, après une longue période de non-utilisation, la lame conserve une forme résiduelle résultant de l'écrasement de son profil sur cette surface vitrée, qui ne procure plus alors un essuyage convenable de la surface vitrée.

Il a été proposé, notamment par le document
US-A-2,784,438, d'éliminer cet inconvénient et, dans ce document, il est prévu de soulager le bras et le balai portant la lame d'essuie-glace lorsque le dispositif d'essuie-glace est au repos, ctest-à-dire non utilisé.

Dans ce document, il est prévu de faire porter par la tête d'entraînement un électro-aimant dont la partie mobile est liée par un câble flexible au porte-balai, de manière à ce que cet électro-aimant tire sur le câble pour soulager le porte-balai en dehors de la surface vitrée lorsque le dispositif d'essuie-glace est au repos.

Ce dispositif présente de nombreux inconvénients, parmis lesquels il est nécessaire d'utiliser un électro-aimant de forte puisssance pour vaincre la force du ressort, cet électro-aimant étant en outre porté par la tête d'entraînement, ce qui nécessite d'augmenter la puissance du mouvement de rotation alternatif généré par l'arbre d'essuyage et, de ce fait, augmenter la puissance et la taille du moteur d'entraînement de cet axe.

De plus, il est pratiquement obligatoire de faire porter l'électro-aimant en avant du bras d'essuie-glace, en considérant le flux d'air venant heurter celui-ci, ce qui est non seulement inesthétique, mais génère des flux d'air pouvant perturber le fonctionnement de l'essuyage.

En outre, ce dispositif nécessite de nombreuses dispositions pour l'accrochage du câble sur le porte-balai et la fixation de l'électro-aimant sur la tête, ce qui ne peut qu'aggraver le coût de fabrication du bras et compliquer son élaboration.

De même, il a été constaté que ce dispositif de soulagement ne permet d'avoir que deux états du dispositif : une premier état dans lequel le bras est entièrement soulevé de la surface à essuyer en faisant quitter le balai de son appui sur cette surface, et un deuxième état dans lequel le balai appuie à pression sur cette surface.

La présente invention se propose de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en proposant un dispositif de soulagement dans lequel les moyens de soulagement sont élaborés à partir d'une pièce de conception très simple en pouvant procurer, soit un soulagement complet du balai, soit un soulagement partiel du balai visant à réduire la pression d'appui de la lame qui porte ce balai sur la surface vitrée.

Suivant l'invention, un dispositif d'essuie-glace, notamment pour véhicule automobile, comportant un bras d'essuie-glace avec un porte-balai constitué au moins en partie d'un carter en forme de "U" inversé, articulé par un axe sur une tête d'entraînement entraînée en un mouvement de rotation alternatif par un arbre d'essuyage, ledit carter comportant au moins un ressort prenant appui, d'une part sur ladite tête et, d'autre part, sur ledit porte-balai est caractérisé en ce que l'intérieur du carter porte une pièce de soulagement du porte-balai soumise à un moyen de commande en soulagement.

Selon l'invention les dispositions avantageuses suivantes sont utilisées
- l'intérieur du carter porte une pièce de soulagement du porte-balai soumise à un moyen de commande en soulagement
- la pièce de soulagement présente une forme générale en "L" ;
- la pièce de soulagement présente une branche sensiblement horizontale et une deuxième branche sensiblement verticale se situant au voisinage de l'arbre d'essuyage
- la branche verticale de la pièce de soulagement traverse la tête d'entraînement entre l'axe d'articulation et l'arbre d'essuyage
- le moyen de commande est une came
- la came est rotative
- la came est coaxial à l'arbre d'entraînement
- la came est déplaçable en translation
- la came est parallèle à l'axe d'essuyage
- la came est disposée entre la tête d'entraînement et la surface à essuyer S
- le moyen de commande est un coulisseau actionné par la came
- le moyen de commande est actionné par une roue dentée
- la roue dentée est actionnée par un moteur électrique ;
- les moyens de commande sont constitués par un système vis-écrou actionnant une tige de commande
- le système vis-écrou actionne une tige de commande reliée à un système de renvoi
- le système vis/écrou est actionné par un moteur électrique ;
- le moteur électrique est soumis à des moyens interrupteurs de course
- les moyens interrupteurs de course sont des contacts basculants
- les moyens interrupteurs sont des pistes électriques associées à des doigts frotteurs
- la pièce de soulagement est en matériau à mémoire de forme
- le moyen de commande est un courant électrique.

Grâce à l'invention, compte tenu du fait que la pièce de soulagement est située en regard de la partie fixe de la carrosserie et à l'intérieur du carter, cette pièce de soulagement est protégée des aggressions extérieures et peut être soumise à un moyen de commande pouvant être porté directement par les parties fixes de la carrosserie.

Les autres caractéristiques et avantages vont ressortir maintenant de la description qui va suivre, en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe transversale partielle d'un dispositif d'essuie-glace selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue selon la flèche A de la figure 1
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne
BB de la figure 1
- la figure 4 est une vue en coupe transversale partielle montrant un autre moyen de réaliser l'invention ;
- la figure 5 est une vue en coupe partielle selon la ligne CC de la figure 4
- la figure 6 est une coupe transversale partielle montrant une première variante de réalisation de l'invention ;
- la figure 6bis est une vue en coupe partielle selon la ligne EE de la figure 6
- les figures 7 et 8 sont des vues partielles montrant un détail d'une des pièces de fonctionnement du dispositif d'essuie-glace en relation avec la figure 6
- la figure 9 est une vue en coupe transversale partielle montrant une deuxième variante de réalisation de l'invention
- la figure 10 est une vue en coupe partielle selon la ligne DD de la figure 9
- la figure 11 est une vue en coupe transversale partielle montrant une étape de fonctionnement du dispositif d'essuie-glace selon la figure 9
- la figure 12 est une vue en coupe longitudinale partielle montrant une troisième variante de réalisation de l'invention ;
- la figure 13 est une vue en coupe longitudinale partielle montrant une quatrième variante de réalisation de l'invention
- les figures 14 et 15 sont des vues en coupe transversale partielle montrant une cinquième variante de réalisation selon la présente invention.

On se réfère maintenant aux figures 1 et 2 sur lesquelles le dispositif d'essuie-glace comporte un bras d'essuie-glace 1 avec un porte-balai 2 constitué, au moins en partie, d'un carter 3 en forme de "U" inversé présentant un dos 4 se prolongeant orthogonalement par deux flancs 5 se terminant au voisinage d'une surface à essuyer S.

Le carter 3 est articulé par un axe 6 sur une tête d'entraînement 7 comportant un alésage 8 de direction orthogonale à la direction de l'axe d'articulation 6, cet alésage étant apte à recevoir un arbre d'essuyage 9 entraîné en un mouvement de rotation alternatif par tout moyen, tel qu'un moteur d'esssuyage (non représenté).

Le porte-balai 2 est soumis à un couple de rotation autour de l'axe 6 grâce au moins à un ressort 10 accroché par une pièce de liaison 11 sur un axe d'accrochage 12 lié à la tête d'entraînement 7 par une de ses extrémités et, par l'autre de ses extrémités, le ressort étant accroché soit au carter 3, soit directement à une tige (non représentée) que peut porter ce carter.

De manière connue, ce porte-balai porte un balai d'essuie-glace muni d'une lame d'essuie-glace apte à frotter sur la surface à essuyer S, telle qu'un pare-brise de véhicule automobile, en étant appliqué sous pression sur cette surface vitrée par l'intermédiaire du couple de rotation qu'exerce le ressort 10.

L'arbre d'essuie-glace 9 est logé coaxialement dans un fût cylindrique 13 portant des paliers 14,15 permettant la rotation de cet axe dans ce fût, le fût 13 étant lié à une partie fixe de la carrosserie (non représentée) par tout moyen, tel qu'une oreille 16 apte à être traversée dans l'ouverture 17 par tout moyen de fixation connu, tel que par exemple une vis.

Comme visible sur la figure 1, l'intérieur du carter 3 porte une pièce de soulagement 18, de forme sensiblement en L.

Cette pièce de soulagement présente une première branche 19 sensiblement horizontale venant se loger entre les flancs 5 du carter 3 en étant fixée par tout moyen, tel que vissage, soudage, collage ou surmoulage, et plus particulièrement cette branche est portée par le dos 4 dudit carter.

Il peut être envisagé que la branche 19 soit portée par le dos 19, et cela sur la surface extérieure que porte celui-ci.

La première branche 19 se prolonge par une deuxième branche 20 présentant une partie inclinée 21 continuant la première branche 19 au-delå de l'axe d'articulation 6 et en direction de l'arbre d'essuie-glace 9 et se prolongeant par une partie 22 sensiblement orthogonale à la branche 19, de manière à venir traverser une ouverture 23 prévue dans la tête d'entraînement.

La partie orthogonale 22 se trouve au voisinage de l'extrémité de l'arbre d'essuyage 9 reliant la tête 7 à cet axe et parallèlement à l'axe XX que présente cet arbre.

Ainsi, la pièce de soulagement 18 prend naissance dans le carter 3, passe au-dessus de la tête d'entraînement 7 et au voisinage de l'axe 6, et cela entre le dos 4 du carter et ledit axe, pour venir traverser cette tête d'entraînement par une ouverture 23, de manière à ce que l'extrémité libre de cette pièce de soulagement soit située entre l'axe d'articulation 6 et l'axe XX de l'arbre d'essuie-glace.

De manière préférentielle, la tête d'entraînement 7 est recouverte par un capuchon 24 permettant de cacher l'écrou 25 servant à la liaison fixe et rigide de la tête d'entraînement 7 avec l'arbre 9, tout en autorisant le démontage de cet écrou 25 par enlèvement du capuchon 24.

Grâce à cette pièce de soulagement, il suffit d'exercer une action suffisante sur la partie orthogonale 22, de manière à vaincre le couple qu'exerce le ressort 10 entre cette tête d'entraînement et le porte-balai 2, et par cela de pouvoir faire pivoter le porte-balai 2 dans une direction opposée à la surface S de manière à le soulager et à faire perdre partiellement ou totalement le contact entre le balai d'essuie-glace et la surface S.

Le terme "soulagement" est entendu, dans la présente invention, comme une action visant à réduire la pression du balai sur la surface S, à partir de sa pression initiale jusqu'à une pression nulle visant au soulèvement de la lame qui quitte de ce fait le contact avec la surface vitrée.

Pour ce faire, et comme visible sur la figure 1, il est prévu d'utiliser une came, ici une came rotative 26, qui viendra appuyer sur la partie orthogonale 22 avec un effort dirigé à l'opposé de l'axe XX, de manière à soulager le porte-balai 2 en créant une force antagoniste à la force du ressort 10.

De manière préférentielle, et comme cela est représenté sur les figures 1 à 3, la came 26 présente un profil en forme d'oeuf qui, comme mieux visible sur la figure 2, a une première partie circulaire 27 coaxiale à l'axe XX, cette partie demi-circulaire se poursuit de part et d'autre de l'axe longitudinal YY du bras d'essuie-glace par deux portions circulaires 28,29 venant se rejoindre en une portion également circulaire 30, les portions 28,29,30 définissant la partie pointue P de la forme d'oeuf.

Comme visible sur les figures 1 et 2, la partie circulaire 27 a un axe commun avec l'axe XX de l'arbre 9 et l'ensemble de la came 26 est logé entre la tête d'entraînement et le fût 13 portant l'arbre 9.

Comme représenté sur la figure 1, la came 26 est solidaire d'un fourreau 31 coaxial à l'arbre 9, ce fourreau se prolongeant dans une direction opposée à la tête d'entraînement par une couronne dentée 32, également coaxiale à l'arbre 9 ; la came, le fourreau et la couronne dentée étant monobloc.

Cette couronne dentée 32 est apte à coopérer avec un pignon 33 entraîné en rotation par un moteur électrique 34 porté par une platine 35 fixée sur le fût 9.

Ainsi, comme visible sur la figure 2, au repos, la came 26 présente son plus grand axe ZZ orthogonal à l'axe YY du bras 1 et, par conséquent, les portions 28,29,30 formant la pointe de la came 26 sont éloignées d'un angle sensiblement égal à 90 de la branche verticale 22 de la pièce de soulagement.

Ainsi, lorsque l'on désire soulager le porte-balai 2, lorsque celui-ci est dans sa position repos, il suffit d'imprimer à l'ensemble monobloc formé par la came 26, le fourreau 31 et la couronne dentée 32, un mouvement de rotation autour de l'axe XX, par l'intermédiaire du pignon 33, pour que la portion circulaire 28 vienne dans un premier temps au contact de la branche verticale 20,22, commence à agir sur cette extrémité de branche et, en continuant le mouvement de rotation de la came 26, pour que la portion sommitale 30 de la came vienne prendre appui à son tour sur cette branche 20,22 pour exercer un effort de rotation, par l'intermédiaire de la branche 19, et cela autour de l'axe 6, l'effort de rotation étant antagoniste à l'effort qu'exerce le ressort 10 pour que ce porte-balai se retrouve, en fin de mouvement de la came 26, comme visible sur la figure 2, en une position soulagée du porte-balai. Dans ce cas l'axe ZZ passant par la pointe de la came 6 est confondu avec l'axe YY du bras.

Bien entendu, et cela sans sortir du cadre de l'invention, il peut être prévu que le moteur électrique 34 ne soit pas porté par une platine solidaire du fût 13, mais que celui-ci soit directement porté par une partie de la carrosserie avoisinant l'arbre d'essuyage 9.

Comme précédemment mentionné, la came 26 est soumise à un mouvement de rotation sensiblement égale à 90".

Pour obtenir ce mouvement, il est prévu que le moteur électrique 34 portant le pignon 33 soit soumis à des moyens interrupteurs de course.

En se référant plus particulièrement aux figures 3 à 5, les moyens interrupteurs de course consistent, en se référant à la figure 3, en des contacts basculants 36,37 disposés sur la platine 35 du moteur 34, lesdits contacts étant disposés l'un par rapport à l'autre de manière à délimiter un angle sensiblement orthogonal.

La couronne dentée 32 porte un doigt de commande 38 apte à venir actionner les contacts 36,37.

Sur la figure 3, il est prévu que le doigt de commande 38 soit porté par la couronne dentée 32, mais il peut être envisagé que ce doigt de commande soit porté, soit par le fourreau 31, soit par la came 26 elle-même.

Ainsi, en fonctionnement et à l'état de repos, comme visible sur la figure 2 en traits mixtes, la came 26 présente son axe ZZ perpendiculaire à l'axe YY du bras 1, et le doigt de commande 38 se trouve en contact avec le contact électrique 37 en interdisant l'alimentation du moteur électrique 34.

Lorsque le bras 1 est en position de repos, une impulsion est donnée au moteur 34 qui entraînera, par l'intermédiaire du pignon 33, la couronne dentée 32 qui fera quitter le doigt 38 du contact 37 jusqu'à ce que le doigt 38 vienne au contact de l'autre contact électrique 36, en interrompant le courant d'alimentation au moteur 34.

De ce fait, la came 26 qui est liée de manière fixe avec le doigt de commande va passer de la position représentée en traits mixtes sur la figure 2, à la position représentée en traits pleins.

En se référant maintenant aux figures 4 et 5, dans lesquelles il est prévu un autre moyen interrupteur qui consiste à faire porter par la couronne dentée 32 des pistes électriques 39 dont les extrémités, distantes l'une de l'autre d'un angle sensiblement égale à 90 , portent des pistes additionnelles 40,41 permettant de commander le moteur électrique 34 par l'intermédiaire de doigts de frottement 42 portés par la platine 35, comme cela est bien connu dans le domaine des moto-réducteurs d'essuyage.

On se réfère maintenant aux figures 6 à 8 qui montrent une première variante de réalisation de l'invention et qui, pour cela, comporteront les mêmes références.

Dans cette variante, il est prévu que la branche verticale 22 de la pièce de soulagement 18 soit commandée par l'intermédiaire d'une tige de liaison 50 disposée entre la came 26 et ladite branche 22.

Cette tige de liaison est portée par la tête d'entraînement 7, et cela en regard de la surface S à essuyer.

La tige 50 présente une première barre horizontale 51 disposée sur la tête d'entraînement 7 et en regard de la surface à essuyer S, en étant logée dans une rainure 52 ouverte en direction de la surface à essuyer (figure 6bis), cette barre 51 présentant une extrémité libre 53 apte à venir au contact de la branche 22 et, à l'opposé de cette extrémité libre, une deuxième barre 54 verticale se situant au voisinage de la came 26 que porte l'arbre d'essuyage 9.

Ainsi, lors du fonctionnement et comme cela est visible sur les figures 6 et 7, la came 26 en partant de sa position représentée à la figure 7, va agir par les portions circulaires 28 et 30 sur la barre verticale 54, cette barre verticale va entraîner en coulissement dans la rainure 52 la barre horizontale 51 qui va, par son extrémités 53, appuyer sur la branche verticale 52 de manière à soulager le porte-balai 2 du bras d'essuyage 1.

On se réfère maintenant aux figures 10 et 11 qui montrent une deuxième variante de réalisation de l'invention.

Dans cette variante de réalisation, la came est une came déplaçable en translation 60 soumise à l'action d'un moteur électrique 34 qui comporte également des moyens interrupteurs, comme précédemment décrits.

Comme déjà décrit, la came 60 est interposée entre la tête d'entraînement 7 et la surface à essuyer S, et présente un premier fourreau 61 présentant un appendice saillant 62 en regard de la branche 22, ce premier fourreau 61 se prolongeant par un second fourreau 62, les fourreaux étant coaxiaux à l'axe XX de l'arbre 9.

Le fourreau 62 se prolonge, à l'opposé de la tête 7, par un coulisseau denté 64 dont les dents viennent en prise avec un pignon denté 65, dont l'axe de rotation est perpendiculaire à l'axe XX de l'arbre 9, entraîné en rotation par le moteur électrique 34.

Le coulisseau 64 s'étend parallèlement par rapport à l'axe XX et vient commander en déplacement, suivant les flèches F, la came 60 au contact de la branche 22.

Comme visible sur la figure 11, au repos, la came 60 est à distance de la branche 22 et, en se référant à la figure 9, lorsque le pignon 65 a entraîné en translation le coulisseau 64, la came 60 vient au contact avec l'extrémité de la branche 22 pour agir sur cette extrémité et créer une force antagoniste par l'intermédiaire de la première branche 19 de la pièce de soulagement 18, force antagoniste au ressort 10 que porte le porte-balai.

On se réfère maintenant aux figures 12 et 13 qui montrent respectivement une troisième et une quatrième variante de l'invention, dans lesquelles la pièce de soulagement 18, et plus particulièrement la branche 22, est soumise dans le cas de la figure 12 à l'action d'une tige 70 déplaçable en translation par un système vis/écrou 71 porté par la tête d'entraînement 7.

Le système vis/écrou comporte un écrou 72 lié de manière fixe avec la tige 70 et immobilisé en rotation par rapport à la tête 7, tout en étant libre en translation par rapport à ladite tête, par coopération d'une protubérance 73 coopérant avec une ouverture 74 prévue dans ladite tête.

La vis 75 est liée de manière fixe en rotation avec l'arbre 76 d'un moteur électrique 77 porté par des supports 78 logés dans la tête d'entraînement 7.

En fonctionnement, lorsque le bras d'essuie-glace arrive à la position repos, un système de commande C, dans lequel il est prévu des moyens interrupteurs de course, agira sur le moteur 77 en faisant tourner son arbre 76 qui, portant la vis 75, fera en sorte que, par coopération avec l'écrou 72, la tige de commande 70 ait un mouvement translatoire de droite à gauche en considérant la figure 12, jusqu'à ce qu'il vienne appuyer sur l'extrémité de la branche 22 en exerçant un effort tel que le porte-balai pivote autour de son axe d'articulation 6 en exerçant une force antagoniste à la force du ressort 10.

En se référant à la figure 13, qui comporte également un système vis/écrou 71, la tige de commande 70 est liée à un système de renvoi 80 qui comporte une biellette 81 articulée par un point 82 sur la tête 7 et qui agira par son extrémité libre 84 sur la branche 22 de la pièce de soulagement 18.

Dans ces variantes des figures 12 et 13, il peut être prévu que, pendant le fonctionnement du dispositif d'essuie-glace dans son cycle d'essuyage, et cela en dehors de sa position repos, le soulagement de la lame peut être effectif tout en étant variable, variabilité pouvant être telle que la tension du ressort 10 peut aller d'une tension maximum à une tension minimum, et cela pendant le mouvement du balayage du dispositif d'essuie-glace.

En se référant maintenant aux figures 14 et 15, la pièce de soulagement 18 étant en alliage à mémoire de forme qui est soumise à un courant électrique amené par les deux conducteurs 90,91, de sorte que, en position repos du bras, la pièce de soulagement se déforme de manière à ce que l'extrémité de la branche 22 vienne appuyer, soit directement, soit indirectement, sur l'arbre 9 d'essuyage.

Plus précisément, et comme cela est visible sur les figures 14 et 15, il est prévu que l'arbre d'essuyage 9 présente une pièce d'appui 92 coaxiale à l'arbre 9 d'essuyage, cette pièce d'appui étant solidaire en rotation avec ledit axe et présentant une collerette 93 servant de zone d'appui de ladite branche.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrits, mais englobe toutes variantes.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1) Dispositif d'essuie-glace, notamment pour véhicule automobile, comportant un bras d'essuie-glace (1) avec un porte-balai (2), constitué au moins en partie d'un carter (3) en forme de "U" inversé, articulé par un axe (6) sur une tête d'entraînement (7), entraînée en un mouvement de rotation alternatif par un arbre d'essuyage (9), ledit carter comportant au moins un ressort (10) prenant appui, d'une part sur ladite tête et, d'autre part, sur ledit porte-balai, caractérisé en ce que l'intérieur du carter porte une pièce de soulagement (18) du porte-balai soumise à un moyen de commande en soulagement (26,60,70 ; 80,90,91).

2) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce de soulagement (18) présente une forme générale en "L".

3) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce de soulagement présente une branche sensiblement horizontale (19) et une deuxième branche sensiblement verticale (20,21,22) se situant au voisinage de l'arbre d'essuyage (9).

4) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la branche verticale (20,21,22) de la pièce de soulagement (18) traverse la tête d'entraînement (7) entre l'axe d'articulation (6) et l'arbre d'essuyage (9).

5) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de commande est une came (26,60).

6) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 5, caractérisé en ce que la came (26) est rotative.

7) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 6, caractérisé en ce que la came (26) est coaxial à l'arbre d'entraînement (9).

8) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 5, caractérisé en ce que la came (60) est déplaçable en translation.

9) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 8, caractérisé en ce que la came est parallèle à l'axe d'essuyage.

10) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications 5 à 9, caractérisé en ce que la came (26,60) est disposée entre la tête d'entraînement et la surface à essuyer S.

11) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de commande est un coulisseau (50) actionné par la came (26,60).

12) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de commande est actionné par une roue dentée (33,65).

13) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 12, caractérisé en ce que la roue dentée (33,65) est actionnée par un moteur électrique (34).

14) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de commande sont constitués par un système vis-écrou (71) actionnant une tige de commande (70).

15) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le système vis-écrou actionne une tige de commande (70) reliée à un système de renvoi (80).

16) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications 14 ou 15, caractérisé en ce que le système vis/écrou (71) est actionné par un moteur électrique (77).

17) Dispositif d'essuie-glace selon l'une des revendications 13 ou 16 caractérisé en ce que le moteur électrique est soumis à des moyens interrupteurs de course (36,37 ; 39,40,41,42).

18) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens interrupteurs de course sont des contacts basculants (36,37).

19) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens interrupteurs sont des pistes électriques (39,40,41) associées à des doigts frotteurs (42).

20) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce de soulagement (18) est en matériau à mémoire de forme.

21) Dispositif d'essuie-glace selon la revendication 20, caractérisé en ce que le moyen de commande est un courant électrique.