FR2679495A1 - Toit de vehicule constitue d'une serie de lamelles a pivots oscillants. - Google Patents

Abstract

a) Toit de véhicule constitué d'une série de lamelles à pivots oscillants. b) Toit caractérisé en ce que les deux points de guidage (axes de palier 57a à 57e, pivots oscillants 82a à 82c) des lamelles (10a à 10c) sont maintenus en prise avec les guides solidaires du toit (rail de guidage 22, pistes de guidage 116, 131, 135) dans toute la zone de mobilité des lamelles.

Description

i " Toit de véhicule constitué d'une série de lamelles à pivots oscillants

" L'invention concerne un toit de véhicule constitué d'une série de lamelles, permettant à volonté d'obturer ou de libérer au moins partiellement une ouverture pratiquée dans la surface d'un toit rigide, les lamelles en position de fermeture s'appliquant de manière étanche l'une contre l'autre en formant un assemblage plat de lamelles à plat dont10 chacune d'elles est guidée de chaque côté par deux points de guidage qui présentent entre eux un certain intervalle dans la direction du coulissement et qui suivent des guides solidaires du toit de telle sorte que le déplacement des lamelles se traduit par un15 mouvement de translation de l'assemblage plat de lamelles qui, dans la zone de son extrémité avant par

rapport au sens d'ouverture, se désassemble par basculement des lamelles successivement, autour d'un de leurs deux points de guidage respectifs lorsque20 l'on ouvre le toit, tandis que l'assemblage plat de lamelles se reconstitue lorsqu'on ferme le toit.

Dans un toit de véhicule de ce genre (modèle d'utilité 1 811 690), les deux points de guidage de chaque lamelle sont constitués de broches montées chacune sur le côté d'une joue de guidage fixée sur la face inférieure de la lamelle concernée Les deux broches sont situées à des hauteurs différentes et son en prise avec deux voies de guidage, parallèles et

espacées, d'un rail de guidage solidaire du toit.

Quand on ouvre le tout, les broches situées en avant par rapport au sens d'ouverture abandonnent successivement leur voie de guidage, tandis que la lamelle concernée, simultanément, exécute un mouvement de basculement qui n'est pas expliqué davantage, autour de l'autre broche restée dans sa voie de guidage Dans ce toit, la stabilité laisse à désirer en particulier lorsque le toit est ouvert au moins en partie Par ailleurs, cette solution n'est pas utilisable aux toits présentant, comme cela est courant, une courbure transversale par rapport à l'axe

du véhicule.

On connaît également un toit à lamelles (DE 32 150 Cl) dans lequel les lamelles, lorsqu'on veut ouvrir le toit, sont d'abord relevées toutes ensemble par basculement au moyen d'un dispositif d'entraînement des broches, puis reculées également toutes ensemble De ce fait, l'assemblage de lamelles est entièrement désassemblé dès que l'on veut ouvrir le toit Ceci est défavorable sur le plan de l'aérodynamique Même à des vitesses relativement faibles, des bruits de vent gênants peuvent se produire Dans un autre toit connu (GB-PS 573 355), il est prévu une série de lamelles, dont chacune est associée à des voies de guidage longitudinales situées à des niveaux différents et le long desquelles les lamelles peuvent se déplacer sous l'action de parallélogrammes articulés Pour ouvrir, on amène les lamelles à des hauteurs différentes et on les fait glisser toutes ensemble Un réglage des lamelles n'est pas prévu En conséquence, une partie de l'ouverture du toit correspondant à la largeur d'une lamelle,

reste au moins fermée.

L'invention se propose de créer un toit pour véhicule assurant, dans toutes les positions, une stabilité élevée et un maintien fiable des lamelles, ainsi qu'un comportement aérodynamique favorable même à de hautes vitesses, sans qu'il faille renoncer à

libérer une partie importante de l'ouverture.

Le but est atteint, selon l'invention, pour un toit pour véhicule constitué d'une série de lamelles permettant à volonté d'obturer ou de libérer au moins partiellement une ouverture pratiquée dans la surface d'un toit rigide, les lamelles en position de fermeture s'appliquant de manière étanche l'une contre l'autre en formant un assemblage plat de lamelles à plat, dont chacune d'elles est guidée de chaque côté par deux points de guidage qui présentent entre eux une certaine distance dans la direction du coulissement et qui suivent des guides solidaires du toit, de telle sorte que le déplacement des lamelles se traduit par un mouvement de translation de l'assemblage des lamelles qui, dans la zone de son extrémité avant par rapport au sens d'ouverture, se désassemble par basculement des lamelles, successivement, autour d'un de leurs deux points de guidage respectifs lorsqu'on ouvre le toit, tandis que l'assemblage plat de lamelles se reconstitue lorsqu'on ferme le toit, et caractérisé en ce que les deux points de guidage (axes de palier, pivots oscillants) des lamelles sont maintenus en prise avec les guides solidaires du toit (rail de guidage, pistes de

guidage) dans toute la zone de mobilité des lamelles.

Du fait que même en position relevée, les lamelles sont guidées doublement dans des guides solidaires du toit, elles peuvent supporter de forts effets dynamiques dus au vent, claquements et cliquetis de lamelles sont exclus Les lamelles se maintiennent dans toutes les positions entre elles et

par rapport aux éléments solidaires du toit.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les lamelles, à chacun de leurs points de guidage, peuvent pivoter autour d'un axe transversal par rapport à la direction de coulissement des lamelles, monté sur un patin coulissant sur des guides longitudinaux solidaires du toit Les axes de pivotement des lamelles sont, par rapport au bord avant, selon le sens de fermeture de la lamelle considérée, décalés dans le sens d'ouverture Cette mesure évite la collision des lamelles lors de leur basculement, même pour des toits présentant une courbure transversale On obtient un guidage particulièrement fiable et relativement peu coûteux en faisant coopérer chaque lamelle, au niveau de son autre point de guidage, avec une voie de guidage solidaire du toit et qui produit le pivotement de chacune des lamelles nécessaire au relâchement ou la reconstitution de l'assemblage plat des lamelles, en fonction du coulissement des lamelles Les voies du guidage sont à cette fin conçues de manière que les lamelles soient parallèles lorsqu'elles sont

totalement relevées.

Avantageusement, le second point de guidage de chaque lamelle est décalé par rapport au premier, vers le bas et dans la direction de fermeture Ce deuxième point de guidage peut être constitué par un pivot oscillant, monté sur un basculeur solidaire de

la lamelle concernée et incliné par rapport à celle-

ci, vers le bas dans la direction de fermeture.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, il est prévu, pour mouvoir les lamelles, un entraîneur commun qui, à l'ouverture du toit, désaccouple les lamelles de manière à rompre leur union sous forme d'un assemblage plat de lamelles, tandis qu'à la fermeture, les lamelles sont accouplées de manière à rétablir leur union sous forme de leur assemblage. A la première lamelle, selon le sens d'ouverture, est associé un dispositif de basculement de la lamelle qui permet ce mouvement sans déplacement de l'axe de basculement par rapport aux guides Ainsi cette première lamelle, lorsqu'on ouvre le toit, commence à venir, par basculement, dans une position o la lamelle est dégagée du bord de l'ouverture qui lui fait face, permettant ainsi son coulissement ultérieur Une configuration appropriée comporte une coulisse de relevage, mobile selon la direction de déplacement des lamelles et qui, pour faire basculer la première lamelle par rapport au sens d'ouverture, peut être accouplée à l'entraînement de manière à coulisser le long du guide tout en étant en prise avec la première lamelle par l'intermédiaire du pivot oscillant, pendant que cette lamelle continue à occuper sa position extrême dans le sens de fermeture, à partir de laquelle un mouvement de la coulisse fait basculer la lamelle pour l'amener en une position intermédiaire entre la position fermée et une position partiellement relevée, qui permet le coulissement de

la lamelle.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, lorsque le toit est fermé, les patins des lamelles sont reliés entre eux avec verrouillage par interpénétration par la forme, par l'intermédiaire de tiges de liaison mobiles longitudinalement et d'accouplements associés, le mouvement d'ouverture du toit fermé commençant par la libération de la prise exercée par des pièces d'accouplement sur les deux lamelles situées en avant dans le sens d'ouverture, le mouvement de fermeture du toit ouvert commençant par la venue en prise des pièces d'accouplement avec les deux lamelles situées en avant dans le sens de fermeture Pour libérer les accouplements, on peut simplement prévoir des butées solidaires du toit, sur lesquelles, à l'ouverture du toit, les tiges de

liaison viennent s'appuyer les unes après les autres.

Avantageusement, l'ensemble est conçu de maniere que le patin de la lamelle le plus en avant dans le sens de fermeture peut être accouplé ou désaccouplé avec le

dispositif d' entraînement.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, lorsque le toit est fermé, le patin de la lamelle le plus en avant dans le sens de fermeture est maintenu immobile par rapport aux guides solidaires du toit, ce qui entraîne l'immobilisation de tous les autres patins qui lui sont accouplés De plus, on obtient l'avantage de l'immobilisation des patins de chacune des lamelles par rapport aux guides solidaires du toit, lorsque ces lamelles sont en position totalement relevée De cette manière, tout déplacement

intempestif des lamelles est efficacement interdit.

Dans la zone avant de l'ouverture du toit, on peut prévoir un déflecteur relevable, en forme de lamelle qui, en position hors service, est appliqué de manière étanche contre l'assemblage plat de lamelles en position de fermeture Le déf lecteur, pour passer de sa position hors service à une position relevée active, peut également être accouplé au dispositif

commun d' entraînement.

Les organes servant à l'accouplement des composants mobiles du toit avec le dispositif commun d'entraînement peuvent utilement être des accouplements à clavette mobile qui peuvent également servir à immobiliser les composants dans des positions déterminées. Le dispositif d'entraînement commun peut utilement comporter des câbles d'entraînement, de

préférence des câbles filetés, reliés à l'entraîneur.

Celui-ci comprend utilement un moteur électrique équipé en général d'un réducteur On peut évidemment

utiliser un dispositif manuel à manivelle.

L'invention est décrite plus en détail ci-

après à l'aide d'un exemple de réalisation illustré par les figures annexées, à savoir: la figure 1 est une vue schématique, en perspective, d'un toit à lamelles partiellement ouvert, la figure 2 est une vue, analogue à celle de la figure 1, du toit entièrement ouvert, la figure 3 est une vue en plan, par en haut, d'un côté du toit en position de fermeture, la figure 4 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne IV-IV de la figure 3, la figure 5 est la vue agrandie d'une coupe partielle selon la ligne V-V de la figure 3, dans laquelle le déflecteur est relevé, tandis que l'assemblage plat des lamelles est en position correspondant à la fermeture du toit, les figures 6 a et 6 b, qui se juxtaposent, sont la vue agrandie d'une coupe selon la ligne VI-VI de la figure 3, du toit en position de fermeture, la figure 7 est la vue d'une coupe partielle selon la ligne VII-VII de la figure 6 a, la figure 8 est la vue d'une coupe partielle selon la ligne VIII-VIII de la figure 6 a, la figure 9 est la vue d'une coupe partielle selon la ligne IX-IX de la figure 6 b, les figures i Qa et l Ob, ainsi que les figures lla et llb qui se juxtaposent, sont des vues en plan, par le haut, du mécanisme d'accouplement situé d'un côté du toit, respectivement fermé et entièrement ouvert, les figures 12 a et 12 b, qui se juxtaposent, sont une vue latérale de la disposition des figures l Oa et l Ob, les figures 13 a et 13 b, qui se juxtaposent, sont une vue latérale de la disposition des figures lic et lib, la figure 14 est une vue agrandie, en perspective, d'une coupe partielle du mécanisme d'accouplement et d'entraînement, les figures 15, 16, 17, 18 et 19 sont des

vues en coupe, selon les lignes XV-XV, XVI-XVI, XVII-

XVII, XVIII-XVIII, IXX-IXX de la figure 12 a, la figure 20 est une vue en coupe, selon

la ligne XX-XX de la figure 12 b.

Le toit de véhicule 9 présenté ci-dessus,

dont la description va suivre, est un toit à lamelles

qui comporte, comme le montrent les représentations de principe des figures 1 et 2, une série de lamelles coulissantes i Oa à 10 e Ces lamelles permettent à volonté d'obturer ou de libérer au moins en partie une ouverture de toit 13, pratiquée dans le toit rigide 11 d'un véhicule automobile 12 Pour ouvrir ou fermer le toit 9, on peut faire coulisser les lamelles, selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule, indiquée par la double flèche 14 Mais d'autres directions de déplacement des lamelles, par

exemple transversalement au véhicule, sont possibles.

Dans leur position de fermeture, les lamelles i Qa à e s'appuient de manière étanche les unes sur les autres, par leurs bords disposés transversalement à la direction de déplacement 14 Elles forment alors un assemblage plat de lamelles, comme on peut le voir sur

la figure 1 au niveau des deux lamelles l Od et 10 e.

Les lamelles i Qa à 10 e peuvent, par ailleurs, s'incliner chacune autour d'un axe de basculement 15 a à 15 e, perpendiculaire à la direction de déplacement

14 (figure 3).

Un mécanisme de manoeuvre, qui sera expliqué plus en détail, assure la coordination des mouvements de coulissement et d'inclinaison des différentes lamelles l Oa à 10 e, de sorte que, au cours de leur déplacement, l'asemblage plat qu'elles constituent effectue un mouvement de translation dans la direction de coulissement 14 puis, au moment o le toit 9 s'ouvre dans la zone de son bord avant, se divise lamelle par lamelle à partir de la lamelle la plus en avant, l'assemblage se reconstituant en sens inverse lorsqu'on procède à la fermeture du toit Lorsque le toit 9, partant de la position de fermeture s'ouvre, c'est tout d'abord la lamelle loa qui se sépare de l'assemblage des lamelles, en se relevant de manière à

se dégager du bord arrière de l'ouverture 13 du toit.

La lamelle i Qa peut alors, dans sa position inclinée, reculer en même temps que l'ensemble des autres

lamelles l Ob à 10 e qui, elles, sont restées à plat.

Ainsi, la lamelle i Qa bascule progressivement pour atteindre sa position finale C'est lorsque cette position finale, en arrière, visible sur les figures 1 et 2, a été atteinte que la lamelle suivante l Ob se relève Cette opération se répète jusqu'à ce que, comme le montre la figure 2, toutes les lamelles l Oa à

e sont relevées et reculées en position d'ouverture.

La fermeture du toit 9, à partir de la position d'ouverture, provoque d'abord l'avancée de la seule lamelle 10 e et son basculement qui l'amène dans une

position parallèle à la surface du toit rigide 11.

Un déplacement analogue, successif, pour chacune des lamelles suivantes 10 d à 10 a les amène à plat et dans leurs positions finales correspondant à l'obturation de l'ouverture 13 du toit. Dans le mode de réalisation représenté, il existe, dans la zone avant de l'ouverture un déflecteur 16, relevable et en forme de lamelle qui peut, au début de l'opération d'ouverture, être amené par basculement autour d'un axe de pivotement 33 transversal par rapport au véhicule (figure 5), en une position inclinée ascendante vers l'arrière Le toit se trouve alors en position d'aération qui peut être utilisée même quand il pleut, les lamelles étant en position de fermeture Dans cette position, le déflecteur 16 s'appuie de manière étanche, par son bord arrière sur le bord avant de la lamelle 10 e en position extrême avant Le déflecteur obture donc la partie la plus en avant de l'ouverture 13 du toit Le cas échéant, on peut adopter la disposition dans laquelle l'assemblage plat des lamelles 10 a à 10 e, en position de fermeture, s'étend du bord avant au bord arrière de l'ouverture 13 et par conséquent assure à lui seul la fonction d'obturation Le cas échéant, dans des toits ouvrants de type connu (DE-OS 23 25 594, DE-OS 34 26 998 et DE-PS 39 16 906), on peut avoir un déflecteur qui, en position de fermeture, est rabattu en-dessous de la surface du toit rigide mais se relève automatiquement pour venir en position active, à l'ouverture du toit Les figures 1 et 2 montrent un toit à cinq lamelles 10 a à 10 e Il va de soi que le nombre des lamelles peut être choisi

en fonction des données propres à chaque cas.

Ainsi qu'on le voit en détail, en particulier sur les figures 3 à 5, le toit 9 du il véhicule comporte en-dessous du toit rigide 11 un cadre de toit 20, entourant l'ouverture de toit 13 et délimitant une ouverture de cadre 21 Ce cadre, de chaque côté, porte un rail de guidage 22, solidaire du toit rigide et orienté dans le sens de déplacement 14. L'ensemble étant symétrique par rapport à l'axe longitudinal médian du toit, les représentations et explications concernant un côté du toit sont valables pour l'autre côté, au sens près L'extrémité avant de chacun des rails de guidage 22 porte un palier 23 qui sert de logement à un axe 24 (figure 6 a) Cet axe est monté à l'extrémité avant d'un support 25 du

déflecteur 16.

Les paliers 23 des rails de guidage 22 situés des deux côtés du toit définissent l'axe de basculement 17, fixe par rapport au toit, du support 25. Le support 25, en un point situé en arrière de l'axe 24, est muni d'une broche à coulisse 26, latérale dirigée vers l'extérieur La broche 26 est engagée dans une piste de coulisse 27 (figures 6 a, 15 et 16) pratiquée dans la face en regard de l'ouverture 13 du toit, d'une coulisse de relevage 28 solidaire du cadre La piste 27 est inclinée en montant vers l'avant Sur la face inférieure du déflecteur 16, près de son bord avant et de chaque côté, est fixée une languette de pivotement 30 (figure 5) qui peut glisser dans un évidement en arc de cercle 31 d'une embase de pivotement 32 fixée au cadre de toit 90 Cet agencement détermine l'axe virtuel de pivotement 33 du

déflecteur 16.

La coulisse de relevage 28 peut se déplacer, sur une longueur limitée, le long du rail de guidage 22 A cette fin, des patins 34 sont logés dans la piste de guidage 35 du rail 22 (figures 15 et 16) La position extrême avant de la coulisse de manoeuvre 28 est représentée sur les figures i Qa et 12 a, tandis que la position extrême arrière est représentée sur les figures lia et 13 a Une clavette de verrouillage 36 peut se déplacer dans la coulisse de relevage 28, transversalement par rapport à la dimension longitudinale du rail de guidage 22 (figures 10 a, lia et 17) En position de fermeture du toit 9, la clavette 36 est accouplée à une pièce d'accouplement 39 par l'intermédiaire de la surface de guidage 37 d'une pièce de butée 38 montée sur le rail de guidage 22 La pièce d'accouplement 39 peut se déplacer le long d'une ( 40 a)des quatre pistes de guidage contigues 40 a à 40 d du rail de guidage 22 Elle est reliée positivement à un câble d'entraînement 41 Ce câble, de préférence fileté, est relié à travers un canal de guidage 43 du rail 22 et un tube de guidage 44 (figure 3) qui lui est raccordé à la zone arrière du cadre 20, à un entraînement 45 Ce dernier comporte, dans l'exemple représenté, un moteur électrique et un réducteur 47 La sortie du réducteur porte un pignon 48 en prise avec le câble d'entraînement 41, ainsi qu'avec un câble homologue

d'entraînement de l'autre côté du toit.

Lorsque le câble d'entraînement 41 des figures i Qa et 12 a est déplacé vers la droite, la clavette de verrouillage 36 en prise avec la pièce d'accouplement 39 par le réceptacle de verrou 50 (figure 17) provoque l'entraînement de la coulisse de relevage 28, jusqu'à ce qu'elle vienne s'appuyer par sa face frontale 51 sur une face de butée 52 de la butée 38 solidaire du cadre (figure lia) Une composante dynamique transversale, transmise par une face oblique 53 du réceptacle de verrou 50 à la clavette de verrouillage 36, produit un déplacement transversal de la clavette vers l'extérieur, au cours duquel elle cesse d'être en prise avec la pièce d'accouplement 38 et vient se loger dans un évidement 54 de la butée 38 La liaison entre l'entraîneur 45 et la coulisse de relevage 28 se trouve interrompue La coulisse 28, par l'intermédiaire de la clavette de verrouillage 36, se trouve en position fixe par rapport à la butée 38 et par conséquent également par rapport au rail de guidage 22 Pendant le passage de la coulisse 28 de la position représentée sur les figures l Oa et 12 a à celle représentée sur les figures lla et 13 a, la broche de coulisse 26 monte en suivant la piste de coulisse 27 Ainsi la lamelle déflectrice 16 peut basculer autour de l'axe virtuel 33 pour venir en position relevée Le déflecteur 16 passe de la position de fermeture représentée sur les figures 3 et 6 a à la position active représentée sur les figures 4 et 5. Les lamelles mobiles 1 Qa à 10 e sont fixées, de chaque côté de l'ouverture de toit 13, à un support de lamelle 56 a à 56 e (figures 6 a et 6 b) Chaque support de lamelle est équipé d'un pivot 57 a à 57 e transversal par rapport à la direction de déplacement 14 et qui définit l'axe de basculement 15 a à 15 e autour duquel la lamelle concernée 10 a à 10 e bascule pour ouvrir ou fermer le toit 9 Dans l'exemple de réalisation représenté, chacun des axes de basculement a à 15 e est situé à une certaine distance A en arrière du bord avant de la lamelle considérée Les pivots 57 a à 57 e sont logés chacun dans un alésage 59 a à 59 e (figures 8 et 14) pratiqué à l'extrémité intérieure d'un coulisseau 60 a à 60 e Ces coulisseaux peuvent se déplacer le long du rail de guidage 22 A cette fin, chacun d'eux porte, à l'extrémité extérieure opposée à celle qui porte l'alésage 59 a à

59 e, un palier glissant 61 a à 61 e (figures 8 et 14).

Les paliers glissants 61 a à 6 le porteur des joues de glissement 62 qui sont engagées dans deux rainures supérieures de guidage 63, espacées l'une de l'autre, des rails de guidage 22. Une tige d'entraînement 64 peut se déplacer longitudinalement à l'intérieur d'un canal 65 du rail

22 situé au-dessus du canal de guidage de câble 43.

Pour accoupler la tige d'entraînement 64 à la pièce d'accouplement 39, il est prévu une clavette de verrouillage 66 qui peut être logée dans un évidement transversal de la tige 64, avec possibilité de se déplacer transversalement par rapport à la direction de coulissement 14 (figures 10 a, lia et 16) Lorsqu'à partir de la position de fermeture, on ouvre le toit 9, la clavette 66 vient d'abord en prise avec un évidement 68 de la pièce d'accouplement 39 Lorsque cette pièce, partant de la position représentée sur la figure l Oa recule, c'est-à- dire se déplace vers la droite sur les figures i Qa à 13 b, elle entraîne avec elle la tige 64 par l'intermédiaire de la clavette de

verrouillage 66.

Près du bord arrière du rail de guidage 22, une coulisse de relevage 70, associée à la lamelle l Oa, peut se déplacer avec une course limitée (figures l Ob à 13 b et 20) La coulisse de relevage 70 présente une nervure transversale 71 qui peut se déplacer dans la rainure supérieure de guidage du rail de guidage 22 Dans un évidement continu 72 de la nervure 71 est montée une clavette de verrouillage 73 qui peut se déplacer transversalement par rapport à la direction 14 de déplacement des lamelles Sur le côté du rail de guidage 22 est fixé un récepteur de verrou 75 muni d'un évidement 74 (figures l Ob, llb et 20) En position de fermeture du toit 9, la clavette 73 de verrouillage de la tige d'entraînement 64 est en prise avec l'évidement 74, verrouillant ainsi la coulisse de relevage 70 et la lamelle l Oa en position de fermeture (figures l Ob et 20) La tige d'entraînement 64 présente, près de son extrémité arrière, un évidement 76 Par ailleurs, la tige d'entraînement 64 présente un gradin 77 qui fait face, selon la direction longitudinale, à un appendice 78 dépassant la coulisse de relevage 70 Lorsque, à l'ouverture du toit, la tige d'entraînement 64 entraînée en arrière par la pièce d'accouplement 39 s'approche d'une position dans laquelle l'évidement 76 de la tige 64 se trouve aligné, transversalement à la direction 14, avec l'évidement 74 du récepteur de verrou 75, le gradin 77 de la tige d'entraînement rencontre l'appendice 78 de la coulisse de levage 70 Celle-ci se trouve alors entraînée en arrière par la tige 64 Une face en pente 79 de l'évidement 74 exerce une composante dynamique sur la clavette de verrouillage 73, la faisant sortir de l'évidement et par conséquent le dégageant du réceptacle 75 solidaire du cadre La clavette 73 vient se loger, par son extrémité opposée, au réceptacle 75,

dans l'évidement 76 de la tige d'entraînement 64.

L'accouplement de la coulisse de relevage 70 et de la tige d'entraînement 64 se trouve réalisé (figures llb et 13 b) La coulisse de relevage 70 comporte une piste 81 orientée vers l'avant et vers le bas, ouverte à son extrémité avant Un pivot d'orientation 82 a est engagé dans la piste de coulisse 81 Le pivot 82 a dépasse latéralement le bras 83 a du support de lamelle 56 a, qui lui-même dépasse le bord antérieur du support 56 a, vers l'avant et vers le bas En position de fermeture du toit, le bras s'avance jusqu'au dessous du support

56 b de la lamelle le plus proche l Ob (figure 6 b).

Le recul de la coulisse de relevage 70 pousse vers le bas le pivot 82 a engagé dans la piste de coulisse 81 Le support de lamelle 56 a bascule autour du pivot 57 a, en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre sur la figure 6 b De ce fait, l'extrémité arrière de la lamelle 10 a fixée pour le support 56 a se relève au-dessus du niveau de la partie du toit rigide 11 bordant l'ouverture 13 vers l'arrière Au cours de son mouvement, la lamelle i Qa s'est dégagée du bord arrière de l'ouverture 13 La lamelle i Qa peut ensuite être glissée vers l'arrière, son mouvement de relevage se poursuivant sans risque

de collision entre les lamelles et le toit rigide.

Les paliers coulissants 61 a à 61 e et également les coulisseaux 60 a à 60 e des lamelles l Oa à 10 e sont reliés entre eux mais non en permanence par des tiges de liaison 85 a à 85 d (figures 10 a et l Ob) qui peuvent coulisser dans les pistes inférieures de guidage 40 a à 40 d du rail de guidage Comme le montre la figure 14 en particulier, chacune des tiges de liaison 85 a à 85 d porte à son extrémité arrière un tenon 86 débordant en hauteur Chacun des paliers glissants 61 a à 61 e présente quatre évidements contigus 87 a à 87 d, transversaux par rapport à la direction 14 Le tenon 86 porté par la tige 85 a se place dans l'évidement 87 a du palier glissant 61 a, le tenon 86 de la tige 85 b dans l'évidement 87 b du palier 61 b, le tenon 86 de la tige de liaison 85 c dans l'évidement 87 c du palier 61 c et le tenon 86 de la tige de liaison 85 d dans l'évidement 87 d du palier 61 d Dans la zone de son extrémité avant, chacune des tiges de liaison 85 a à 85 d présente un évidement vertical continu 88, dans lequel une clavette de verrouillage 89 a à 89 d peut se déplacer avec guidage vertical Chacune de ces clavettes, aussi longtemps que la tige de liaison associée 85 a à 85 d, pendant l'ouverture du toit, n'a pas atteint sa position extrême arrière, reste en position de verrouillage, dans laquelle cette clavette est engagée par le bas dans un évidement 90 de l'extrémité arrière d'une des quatre contre-parties de verrouillage 91 a à91 d et par conséquent s'appuie contre la face inférieure de la rainure de guidage 40 a à 40 d concernée (figures 8 et 19) Chacune des contre-parties de verrouillage 91 a à 91 d comporte à l'arrière un tenon 92 dépassant en hauteur et qui est engagé par le bas dans l'évidement correspondant 87 a à 87 d de celui des paliers glissants

61 b à 61 e qui se trouve le plus près de lui en avant.

Tant que les clavettes 89 a à 89 d se trouvent en position de verrouillage, les paliers glissants 61 a à 61 c se trouvent géométriquement liés les uns aux autres Les contre-parties de verrouillage 91 a à 91 d comportent chacune une languette 93 en avant du tenon 92 Ces languettes peuvent coulisser respectivement dans une des quatre pistes de guidage 94 a à 94 d médianes longitudinales existant dans le rail de guidage 22 Ces pistes 94 a à 94 d sont situées respectivement sous des pistes de guidage 40 c à 40 d,

avec lesquelles elles sont en liaison ouverte.

Dans la position de fermeture du toit 9, le palier glissant 61 e de la lamelle 10 e située le plus en avant est appliqué sur la face frontale 96 orientée vers l'arrière de la butée 38 solidaire du rail de guidage 22 Dans cette position, un coulisseau 97 placé dans la piste de guidage 94 a maintient une clavette de verrouillage 98 en prise avec un évidement 99 du rail de guidage 22 (figures 12 a et 18) La clavette 98 est montée, avec mobilité verticale, dans une ouverture verticale continue 100 située à l'extrémité avant d'une tige de liaison 101 Cette tige 101 peut coulisser longitudinalement dans la

piste inférieure de guidage 40 a du rail de guidage 22.

Elle présente un tenon 102 dépassant vers le haut, qui est engagé par dessous dans l'évidement 87 a du palier glissant 61 e situé le plus en avant L'engagement de la clavette de verrouillage 98 dans l'évidement 99 solidaire du cadre verrouille en position de fermeture l'assemblage plat des lamelles, par l'intermédiaire de la tige de liaison 101 et des tiges de liaison 85 a à d Le coulisseau 97 comporte un téton 103 dépassant vers le bas, sur lequel s'exerce la pression d'un ressort sous tension 104 (figure 12 a), logé dans un évidement 105 de la tige de liaison 101 et qui tend à assurer le maintien du coulisseau 97 par la clavette

de verrouillage 98.

Dès que le mouvement d'ouverture du toit 9 fait lever au-dessus du toit rigide 11 le bord arrière de la lamelle le plus en arrière, la pièce d'accouplement 39 vient rencontrer par sa face frontale 107 le coulisseau 97 qui se trouve poussé vers l'arrière contre l'action du ressort 104 La clavette de verrouillage 98 est tout d'abord maintenue par le téton 108 de la pièce d'accouplement 39 en prise par le bas avec l'évidement 99 Au cours de la poursuite du mouvement de la pièce d'accouplement 39 vers le bas, un évidement 109, ouvert vers le bas, de la pièce d'accouplement 39 vient s'aligner verticalement avec l'évidement 99 solidaire du cadre, tandis qu'une face de butée 111 de la pièce d'accouplement 39 s'applique contre l'extrémité avant de la tige de liaison 101 contre l'extrémité arrière 112 La poussée vers l'arrière, exercée par la pièce d'accouplement 39 sur la tige de liaison 101 et transmise ainsi à la clavette de verrouillage 98 a pour effet qu'une face en biais 113 de l'évidement 99 fait sortir de l'encadrement 99, par le haut, la clavette de verrouillage 98 Ainsi disparaît le verrouillage existant entre le rail de guidage 22, la tige de liaison 101, les paliers glissants 61 a à 61 e reliés à celle-ci par l'intermédiaire des tiges de liaison 86 a à 85 d et par conséquent les coulisseaux a à 60 e La pièce d'accouplement 39 produit le déplacement, dans le sens de l'ouverture, de la tige de liaison 101, par application face à face des surfaces 111 et 112 Ce mouvement de coulissement est transmis aux coulisseaux 60 d à 60 a par les tiges de liaison 85 a à 85 d De cette manière, le glissement de l'ensemble de l'assemblage plat des lamelles commence après que la lamelle 1 Oc la plus en arrière ait en son bord arrière relevé au-dessus du niveau du toit fixe

11, comme indiqué plus haut.

Un guide de relevage 115 (figures 6 b et 9) solidaire de la partie arrière du rail de guidage 22 comporte une piste de guidage 116, solidaire du toit, en pente descendante vers l'arrière, dans laquelle est engagé le pivot d'orientation 82 a La piste de guidage 116 a une branche antérieure 117 assez inclinée et une branche arrière 118 moins inclinée Au commencement du mouvement de basculement de la lamelle i Qa qui se trouve en position extrême, le pivot d'orientation se

déplace vers le bas dans la branche antérieure 117.

Lorsque l'assemblage plat des lamelles coulisse vers l'arrière, le pivot d'orientation 82 a suit la branche 118 en descendant vers l'arrière De ce fait, la lamelle i Qa (figure 6 b) continue à basculer dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, tout en reculant La clavette de verrouillage 66 et les surfaces de butée 77 et 78 provoquent l'entraînement vers l'arrière de la coulisse de relevage 70, jusqu'à ce qu'elle vienne en appui sur une butée 120 solidaire du rail de guidage 22 Une portée oblique 121 de la pièce d'accouplement 39 exerce alors une poussée transversale, vers l'intérieur, sur la clavette de verrouillage 66, qui vient se loger dans un évidement 122 du rail de guidage 22 La tige d'entraînement 64 se trouve désaccouplée de la pièce d'accouplement 39 et, par conséquent, de l'entraîneur 45 et solidarisée avec le rail de guidage 22 Dans une ouverture 123 de la tige d'entraînement 64, est logé un ressort 124 qui exerce une poussée vers l'arrière sur un coulisseau 1 o d'arrêt 125 (figure 11 c) Dès que la clavette de verrouillage 66 est arrêtée dans l'évidement 122, la poussée du ressort 124 amène le coulisseau d'arrêt 125 en appui sur le côté de la clavette 66 opposé à l'évidement 122 Le coulisseau 125 maintient de cette façon la clavette de verrouillage 66 en prise avec l'évidement 122 solidaire du cadre Il bloque donc la tige d'entraînement 64, pendant que la pièce

d'accouplement 39 continue à reculer (figure llb).

Les pistes de guidage 40 a à 40 b du rail de guidage 22 comportent chacune une butée 127 a à 127 d (figure llb) Ces butées sont, selon la direction longitudinale du rail de guidage 22, décalées successivement d'un intervalle correspondant à la longueur du palier glissant 61 a à 61 e Les butées déterminent la position extrême arrière des tiges de liaison 85 a à 85 d Lors du coulissement en arrière de l'asemblage plat des lamelles, c'est d'abord la tige de liaison 85 a qui vient s'arrêter sur la butée fixe 127 a de la piste de guidage 40 a Si l'on continue à exercer la force d'entraînement sur l'assemblage plat des lamelles, la pièce de verrouillage 91 a venant en prise, exerce une poussée vers le bas sur une portée

oblique 128 de la clavette de verrouillage 89 a Celle-

ci se déplace verticalement par rapport à la tige de liaison 85 a Elle se libère de l'évidement 90 de la piièce de verrouillage 91 a et se trouve poussée par son extrémité inférieure dans le plus en arrière ( 129 a) des quatre évidements 129 a à 129 d d'un arrêtoir

solidaire du rail de guidage 22 (fig 12 b et 13 b).

De ce fait, la liaison d'entraînement entre le palier glissant 61 a le plus en arrière et le palier 61 b qui le précède se trouve rompue La lamelle coulissante i Qa la plus en arrière est libérée de l'entraîneur Le coulisseau 60 a se trouve immobilisé par rapport au 1 o rail de guidage 22 Un recul supplémentaire des lamelles l Ob à i Qa fait passer la languette 93 de la

pièce de verrouillage au-dessus de la clavette 89 a.

Celle-ci se trouve alors maintenue en prise dans

l'évidement 129 a.

De même que le support de lamelles 56 a est équipé d'un bras d'orientation 83 a, les supports de lamelles 56 b à 56 e sont munis de bras d'orientation 83 b à 83 e, en pente descendante vers l'avant et vers le bas et portant chacun à son extrémité libre un pivot d'orientation 82 b à 82 e Le pivot d'orientation 82 b du support de lamelles 56 b de la lamelle 106 seconde à partir de l'arrière, coopère avec une piste de guidage 131 fixée au toit et qui comporte une branche 132 parallèle au rail 22 mais également une

section 133 descendant vers l'arrière (figure 6 b).

Au début du mouvement de glissement de l'assemblage plat des lamelles l Oa et 10 e, le pivot d'orientation 82 b se déplace en suivant la branche longitudinale 132 La lamelle l Ob effectue alors un mouvement de translation parallèlement au rail de guidage 22 Après que la lamelle l Oa ait été, comme expliqué ci-dessus, désaccouplée de l'entraînement et fixée dans sa position extrême arrière relevée, le pivot d'orientation 82 b entre dans la section en pente 133 de sa piste de guidage 131 En reculant davantage, la lamelle l Ob, simultanément, bascule autour de l'axe

de basculement 15 b défini par le pivot de palier 57 b.

Lorsque la lamelle coulissante l Ob atteint sa position finale imposée par la butée 127 b, elle est parallèle à la lamelle la plus en arrière l Oa, relevée précédemment Dans cette position, la lamelle l Ob est désaccouplée, comme indiqué plus haut, de l'entraîneur et bloquée par l'engagement de la clavette de

verrouillage dans l'évidement 129 b de l'arrêtoir 130.

Les pivots d'orientation 82 c, 82 d et 82 e coopèrent avec une piste de guidage 135, solidaire du

toit, du rail de guidage 22 (figures 6 a, 6 b, 7 et 8).

Cette piste est parallèle aux pistes de guidage 40 a à d, elle dépasse en 136 le bord antérieur du guide de relevage 115 pour se prolonger en descendant vers l'arrière par une section 137 Cette section 137 de guidage coopérant avec les pivots d'orientation 82 ct 82 d et 82 e produit un relevage de chacune des lamelles coulissantes 1 Oc, l Od et 10 e pour l'amener au parallélisme avec les lamelles relevées i Qa et l Ob, chaque fois qu'au cours du recul de la partie restante de l'assemblage plat des lamelles, le pivot d'orientation correspondant à la lamelle atteint cette section Une section de voie de guidage 138, parallèle au toit, fait suite vers l'arrière à la section en pente 137 Elle permet de reculer encore un peu plus les lamelles l Oc et l Od déjà totalement relevées, jusqu à ce qu'elles atteignent leurs espacements définitifs par rapport aux lamelles placées derrière elles en position relevée Le pivot d'orientation de la lamelle 10 e le plus en avant n'atteint que

l'extrémité avant de la section de guidage 138.

La fermeture du toit voit se dérouler, en

sens inverse, le processus décrit pour l'ouverture.

L'entraînement de la tige de liaison 101 est produit par verrouillage par interpénétration par la forme entre la surface d'appui 140 de la pièce d'accouplement 39 et une surface d'appui complémentaire 141 de la clavette de verrouillage 98 (figure 12 a) jusqu'à ce que la clavette 98 parvienne par coulissement au-dessus d'un évidement 99 solidaire du cadre et soit poussée dans cet évidement par la composante verticale de la force transmise par les surfaces d'appui 140, 141 La pièce d'accouplement 39 1 o présente aussi une surface de butée 142 qui, au cours du déplacement dans la direction de fermeture, vient s'appliquer contre une surface de butée 143 de la tige d'entraînement 64, de manière à entraîner celle-ci La coulisse de relevage 70, de son côté, est entraînée par la tige 64 dans la direction de fermeture, par l'intermédiaire de la clavette de verrouillage 73 et de la portée oblique 144 de l'évidement 76 A la fermeture, la clavette de verrouillage 89 d est déplacée vers le haut par la pente 128 et les parties 91 d et 85 d se trouvent accouplées dans la direction d'ouverture Au cours du mouvement de fermeture, une surface de butée 146 de la pièce de verrouillage 91 e vient rencontrer une surface de butée 147 de la tige de liaison 85 d Ainsi, le palier glissant 61 e et la tige de liaison 85 d, et par conséquent aussi les autres paliers glissants et les lamelles qu'ils portent, se trouvent entraînés dans le sens de fermeture. Les parties 60, 61, 85 à 93 peuvent, le cas

échéant, être intégrées dans une pièce unique.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1) Toit de véhicule constitué d'une série de lamelles permettant à volonté d'obturer ou de libérer au moins partiellement une ouverture pratiquée dans la surface d'un toit rigide, les lamelles en position de fermeture s'appliquant de manière étanche l'une contre l'autre en formant un assemblage plat de lamelles à plat, dont chacune d'elles est guidée de chaque côté par deux points de guidage qui présentent entre eux une certaine distance dans la direction du coulissement et qui suivent des guides solidaires du toit, de telle sorte que le déplacement des lamelles se traduit par un mouvement de translation de l'assemblage des lamelles qui, dans la zone de son extrémité avant par rapport au sens d'ouverture, se

désassemble par basculement des lamelles, successive-

ment, autour d'un de leurs deux points de guidage respectifs lorsqu'on ouvre le toit, tandis que l'assemblage plat des lamelles se reconstitue lorsqu'on ferme le toit, toit caractérisé en ce que les deux points de guidage (axes de palier 57 a à 57 e, pivots oscillants 82 a à 82 e) des lamelles (l Oa à 10 e) sont maintenus en prise avec les guides solidaires du toit (rail de guidage 22, pistes de guidage 116, 131,

135) dans toute la zone de mobilité des lamelles.

2) Toit de véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacune des lamelles ( 10 a à e) peut pivoter autour d'un axe de basculement ( 15 a à 15 e), transversal par rapport à la direction de 3. 0 coulissement des lamelles, placé à un de leurs points de guidage (axes de palier 57 a à 57 e) et porté par un patin ( 60 aà 60 e) mobile le long de guides

longitudinaux solidaires du toit (rail de guidage 22).

3) Toit de véhicule selon la revendication 2, caractérisé en ce que les axes de basculement ( 15 a à 15 e) des lamelles ( 10 a à 10 e) sont décalés dans le sens de la fermeture par rapport au bord ( 58) de la lamelle correspondante, situé en avant par rapport au

sens de fermeture.

4) Toit de véhicule selon une des

revendications précédentes, caractérisé en ce que

chacune des lamelles ( 10 a à 10 e) coopère en son second point de guidage (pivots oscillants 82 a à 82 e) avec une piste de guidage solidaire du toit ( 116, 131, 135) qui provoque le basculement des différentes lamelles, nécessaire à la séparation ou à la reconstitution de l'assemblage plat des lamelles, en fonction du

mouvement de coulissement des lamelles.

) Toit de véhicule selon la revendication 4, caractérisé en ce que les voies de guidage ( 116, 131, 135) solidaires du toit, sont conçues de manière à ce que les lamelles ( 10 a à 10 e) soient parallèles

lorsqu'elles sont totalement relevées.

6) Toit de véhicule selon une des

revendications précédentes, caractérisé en ce que le

second point de guidage (pivots oscillants 82 a à 82 e) de chaque lamelle ( 10 a à 10 e) est situé en-dessous et en avant dans le sens de fermeture du premier point de

guidage (axes de palier 57 a à 57 e).

7) Toit de véhicule selon l'une des

revendications précédentes, caractérisé en ce que le

second point de guidage des lamelles (l Oa à 10 e) est constitué par un pivot oscillant ( 82 a à 82 e) pontée sur un guide ( 83 a à 83 e) solidaire de la lamelle,

incliné vers le bas dans le sens de fermeture.

8) Toit de véhicule selon l'une des

revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il

est prévu, pour amener le mouvement des lamelles, un dispositif d'entraînement commun (pièce d'accouplement 39, câble d'entraînement 41, entraîneur 45) qui, à l'ouverture du toit, désaccouple nécessairement les lamelles de manière à diviser l'assemblage des lamelles, tandis qu'à la fermeture du toit, par accouplement successif des lamelles, il assure la reconstitution d'assemblage. 9) Toit de véhicule selon l'une des

revendications précédentes, caractérisé en ce que le

dispositif de basculement (pivot 82 a, coulisse de relevage 70) disposé en avant de la première lamelle ( 10 a) dans le sens d'ouverture, produit le basculement de cette lamelle sans déplacement ( 15 a) par rapport

aux guides (rail de guidage 22).

) Toit de véhicule selon la revendication 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une coulisse de relevage ( 70) qui coulisse dans le même sens que les lamelles (l Oa à 10 e) qui, pour faire basculer la lamelle (l Oa) située la première dans le sens d'ouverture, peut être accouplée avec le dispositif d'entraînement (pièce d'accouplement 39, câble d'entraînement 41, entraîneur 45) de manière à coulisser le long du guidage longitudinal (rail de guidage 22), qui reste en prise avec la broche de basculement ( 82 a) de la première lamelle ( 10 a), tant que cette lamelle occupe sa position extrême dans le sens de fermeture, le déplacement de la coulisse laissant passer la lamelle (l Oa) par basculement de la position de fermeture à une position partiellement relevée qui autorise un coulissement de la lamelle

(l Oa).

11) Toit ouvrant selon l'une des

revendications 8 à 10, caractérisé en ce que lorsque

le toit est fermé, les patins ( 60 a à 60 e) des lamelles ( 10 a à 10 e) sont reliés entre eux avec verrouillage par interpénétration par la forme par l'intermédiaire des tiges de liaison ( 85 a à 85 d), mobiles longitudinalement, et des accouplements associés (clavette de verrouillage 89 a à 89 d, broche 92, palier coulissant 61 a à 61 e), l'ouverture du toit se traduisant par la libération, en premier lieu, de l'action de ces accouplements sur la paire de lamelles (l Oa, l Ob) située en avant dans le sens d'ouverture, tandis que la fermeture du toit se traduit par la venue en prise, en premier lieu, de ces accouplements avec la paire de lamelles ( 10 e, 1 Od) située en avant

dans le sens de fermeture.

12) Toit de véhicule selon la revendication 11, caractérisé en ce que pour désengager les accouplements (clavette de verrouillage 89 a à 89 d, broche 92, palier coulissant 61 a à 61 e), il est prévu des butées ( 127 a à 127 d) solidaires du toit, sur lesquelles viennent s'appliquer les tiges de liaison ( 85 a à 85 d), l'une après l'autre, à l'ouverture du toit. 13) Toit de véhicule selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le patin ( 60 e) de la lamelle (l Oc) située la plus en avant dans le sens de fermeture, peut être accouplée ou désaccouplée avec le dispositif d'entraînement (pièce d'accouplement 39,

câble d'entraînement 41, entraîneur 45).

14) Toit de véhicule selon l'une des

revendications 2 à 13, caractérisé en ce que les

patins ( 60 a à 60 e) sont immobilisés par rapport aux guides longitudinaux solidaires du toit (rail de

guidage 22) lorsque le toit est fermé.

15) Toit de véhicule selon l'une des

revendications 2 à 14, caractérisé en ce que les

patins ( 60 a à 60 e) de chacune des lamelles ( 10 a à 10 e) sont immobilisés par rapport aux guides longitudinaux solidaires du toit (rail de guidage 22) lorsque la lamelle correspondante atteint sa position totalement relevée. 16) Toit de véhicule selon l'une des

revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il

est prévu, dans la zone du bord avant de l'ouverture de toit ( 13) un déflecteur ( 10) relevable, en forme de lamelle, qui dans sa position hors service, s'applique de manière étanche contre l'assemblage plat des

lamelles en position de fermeture.

17) Toit de véhicule selon la revendication 16, caractérisé en ce que pour déplacer le déflecteur ( 16) entre sa position hors service et une position relevée active, il est possible de l'accoupler également au dispositif d'entraînement commun (pièce d'accouplement 39, câble d'entraînement 41, entraîneur

45).

18) Toit de véhicule selon l'une des

revendications 8 à 17, caractérisé en ce que les

accouplements servant à accoupler les composants mobiles du toit au dispositif d'entraînement commun (pièce d'accouplement 39, câble d'entraînement 41, entraîneur 45) sont des accouplements à clavette de verrouillage. 19) Toit de véhicule selon l'une des

revendications précédentes, caractérisé en ce que le

dispositif d'entraînement commun comprend des câbles d'entraînement ( 41), de préférence des câbles filetés,

reliés à l'entraîneur ( 45).