FR2676216A1 - Machine servant au deroulement de rouleaux d'articles en les. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une machine servant au déroulement de rouleau d'articles en lés, notamment du tissu, du papier, de la moquette. Elle comprend un dispositif de réception d'un rouleau comprenant un motoréducteur pour pouvoir entraîner ledit rouleau en rotation, un premier rouleau de renvoi (31), un second rouleau de renvoi (37) mobile, un troisième rouleau de renvoi (58), un capteur de la position dudit second rouleau de renvoi (37) par rapport auxdits premier et troisième rouleaux de renvoi (31, 58) et une unité de commande qui reçoit le signal délivré par le capteur et qui commande le motoréducteur pour qu'il entraîne le rouleau dans le sens de son déroulement avec une vitesse de rotation qui est une fonction croissante du signal délivré par ledit capteur.

Description

La présente invention concerne une machine servant au déroulement de rouleau d'articles en les, tel que du tissu, étoffe, papier, ou moquette etc.

Ces articles se présentent généralement sous la forme de les et sont enroulés sur des bobines pour former des rouleaux. Ces rouleaux sont montés sur des axes horizontaux et, au fur et à mesure des besoins, on déroule l'article en tirant sur son extrémité libre.

Ces rouleaux peuvent également être montés sur des machines qui déroulent, à la cadence qu'elles imposent pour leur fonctionnement, l'article qu'ils portent. De telles machines sont, par exemple, pour des articles de tissu, des machines du type tables à matelasser.

On est appelé, aujourd'hui, à travailler avec des rouleaux sur lesquels sont enroulés une plus grande quantité de tissu. Ils sont alors plus lourds et par conséquent difficiles à manipuler et à dérouler. Sur une machine du type table à matelasser, ces rouleaux lourds perturbent son fonctionnement par l'inertie qu'ils introduisent dans le mouvement alternatif de son chariot.

Cette inertie peut être la cause de la création de tensions dans le tissu qui s'allonge alors. Lors de la découpe postérieure, ces tensions se résorbent, le tissu se rétracte et les dimensions des pièces découpées sont trop petites.

On a donc été amené à concevoir une machine servant au déroulement de rouleau qui soit autonome et séparée de son utilisation, par exemple, de la machine à matelasser placée en aval.

Une telle machine doit permettre la synchronisation entre la vitesse de déroulement et la vitesse à laquelle le demandeur désire le tissu.

Selon une caractéristique de l'invention, une machine servant au déroulement de rouleau comprend un dispositif de réception d'un rouleau sur lequel est enroulé le le à dérouler comprenant des moyens et un motoréducteur pour pouvoir entraîner ledit rouleau en rotation, un premier rouleau de renyoi fixe, un second rouleau de renvoi mobile, un troisième rouleau de renvoi fixe, parallèles entre eux et à l'axe dudit rouleau à dérouler, ledit second rouleau de renvoi se trouvant dans un plan distinct de celui qui contient les premier et troisième rouleaux de renvoi et pouvant se déplacer relativement aux premier et troisième rouleaux de renvoi, un capteur de position dudit second rouleau par rapport auxdits premier et troisième rouleaux de renvoi délivrant un signal qui est une fonction croissante de la distance entre ledit second rouleau et les premier et troisième rouleaux et une unité de commande qui reçoit le signal délivré par le capteur et qui commande le motoréducteur pour qu'il entraîne le rouleau dans le sens de son déroulement avec une vitesse de rotation qui est une fonction croissante du signal délivré par ledit capteur, l'article en le formant, en passant sur le second rouleau de renvoi, une boucle entre les premier et troisième rouleaux.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit second rouleau est monté sur un balancier de régulation constitué de deux tiges latérales prévues pour pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal et à une des extrémités desquelles est monté rotatif le second rouleau de renvoi, lesdits premier et troisième rouleaux se trouvant dans un plan horizontal.

Selon une autre caractéristique de l'invention, des contrepoids sont prévus à l'autre extrémité desdites tiges latérales, lesdits contrepoids pouvant être déplacés sur lesdites tiges.

La masse du second rouleau de renvoi diminuée de celle des contrepoids crée une tension dans l'article à dérouler nécessaire au bon fonctionnement de la machine et l'ajustement des contrepoids permet à cette tension de ne pas excéder une valeur prédéterminée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les rouleaux sur lesquels sont enroulés les articles en les sont montés sur une broche pourvue de deux pièces tronconiques s'emboîtant dans la bobine dudit rouleau et des moyens de prise de mouvement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de prise de mouvement sont constitués d'une roue dentée venant s'engrener avec une seconde roue dentée montée sur l'arbre dudit motoréducteur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de réception est constitué de deux bras latéraux prévus pour pivoter autour d'un axe horizontal entre une position haute et une position basse, les extrémités libres desdits bras étant pourvues de moyens de réception prévus pour pouvoir supporter la broche sur laquelle est monté le rouleau.

Cette caractéristique permet, comme on le verra dans la suite de la description, de charger un nouveau rouleau sur la machine sans qu'il soit besoin de le soulever pour le mettre en place.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de réception sont constitués de galets dont les axes se trouvent dans un même plan horizontal lorsque les bras sont en position haute.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les pièces tronconiques sont pourvues de lames radiales.

Ces moyens permettent d'assurer une meilleure liaison en rotation entre le rouleau et la broche sur laquelle il est monté.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées cidessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
La Fig. 1 représente une vue schématique générale d'une machine selon l'invention utilisée en relation avec une table à matelasser, et
la Fig. 2 est une vue en perspective d'une machine servant au déroulement de rouleau selon l'invention,
la Fig. 3 est une vue montrant la structure et le fonctionnement des bras d'une machine selon l'invention, et
la Fig. 4 montre un élément de la broche qui supporte un rouleau utilisé par la présente machine.

A la Fig. 1, on voit une table à matelasser des les de tissu 10 placée en aval en,aval d'une machine 20 selon la présente invention. La table à matelasser 10 comprend un chariot 11 prévu pour se déplacer longitudinalement sur une table 12, alternativement dans un sens puis dans l'autre. Le chariot 11 est pourvu de moyens 13 qui, lorsqu'il se déplace dans le sens montré par la flèche A, pincent un le de tissu 30 et tirent sur sa partie amont.

La partie aval est déposée sur le matelas déjà formé.

Lorsqu'il est arrivé à ltextrémité aval, les moyens 13 lâchent le le et le chariot 11 se déplace dans le sens opposé montré par la flèche B. Les moyens 13 ne tirent plus sur le le qui, après avoir formé une boucle, se dépose sur le matelas. Ce processus se répète et le chariot 11 se déplace alternativement dans un sens puis dans un autre.

La table à matelasser 10 tire sur le le de tissu et le relâche alternativement. La machine selon l'invention permet d'alimenter en tissu une telle table en synchronisme avec ce mouvement alternatif.

On a décrit, dans son fonctionnement, la table à matelasser 10 pour permettre une meilleure compréhension de l'invention dans son fonctionnement et dans ses résultats et avantages. Elle ne fait cependant pas l'objet de la présente invention.

La machine de déroulement 20 est représentée en détail à la Fig. 2.

Elle comprend un châssis constitué, d'une part, d'un socle formé d'un longeron 21 et de deux traverses latérales 22 et 23 et, d'autre part, d'un ensemble de barres 24 à 30 formant, au dessus du socle, un châssis parallélépipèdique. Le socle (21, 22, 23) repose, par exemple, sur des roulettes. Les barres 27, 28, 29 et 30 sont des montants et les barres 25 et 26 relient respectivement, d'une part, les montants 28 et 29, et, d'autre part, les montants 27 et 30, tout en étant respectivement parallèles aux traverses 22 et 23. Les montants 29 et 30 dépassent au-dessus des barres 25 et 26 et sont reliés, à leurs extrémités supérieures, par un rouleau de renvoi 31 prévu pour pouvoir tourner autour d'un axe horizontal. Cet axe est parallèle à l'axe longitudinal de la machine.

Sensiblement à mi-hauteur des montants 29 et 30, est monté un balancier de régulation 32 prévu pour pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal. Il comprend deux tiges latérales 33 et 34 respectivement montées dans des boîtiers 35 et 36 fixés sur les montants 29 et 30 pour pouvoir pivoter selon le même axe horizontal. Les extrémités avant des tiges 33 et 34 sont reliées par un rouleau de renvoi 37 prévu pour pouvoir tourner autour d'un axe horizontal. A leurs extrémités arrière, les tiges 33 et 34 sont munies de contrepoids cylindriques 38 et 39 pouvant être déplacés sur les tiges 33 et 34 afin de permettre un réglage du balancier de régulation 32.

Les contrepoids 38 et 39 sont prévus pour contrebalancer l'effet du poids du rouleau 37 qui, comme on le verra par la suite, crée une tension nécessaire dans le tissu à dérouler. Les contrepoids 38 et 39 permettent de diminuer cette tension en dessous d'une valeur acceptable.

Le rouleau de renvoi 31 et le rouleau 37 sont parallèles entre eux et l'axe de pivotement du balancier 32 est parallèle à eux. Par ailleurs, le rouleau 31 se trouve au-dessus du rouleau 37, celui-ci étant plus ou moins distant du rouleau 31 selon l'angle de pivotement du balancier 32.

La machine de déroulement représentée comprend encore un dispositif de réception de rouleau 40 constitué de deux bras latéraux 41 et 42 dont les extrémités inférieures sont reliées ensemble par un tube 43 perpendiculaire aux bras 41 et 42. Le dispositif 40 est monté sur des chapes (une seule 44 est visible sur la
Fig. 2) pour pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal et prendre ainsi deux positions extrêmes: une position basse et une position haute (Figs. 3a et 3b). Le dispositif 40, et par conséquent les bras 41 et 42, sont entraînes dans ce mouvement de pivotement par un groupe motoréducteur 45.

L'axe de pivotement du dispositif 40 est parallèle à l'axe longitudinal de la machine.

Les extrémités libres des bras 41 et 42 comprennent un évidement 46 à l'intérieur duquel sont prévus des galets 47 et 48 identiques dont les axes de rotation sont parallèles à l'axe longitudinal de la machine (Figs. 3a et 3b). Par ailleurs, lorsqu'ils sont en position relevée, les axes des galets 47 et 48 sont dans un même plan horizontal (Fig. 3b).

Les galets 47 et 48 sont prévus pour recevoir une broche 49 sur lesquels elle peut tourner. Celle-ci, lorsqu'elle repose sur les galets 47 et 48, a son axe qui se trouve parallèle à l'axe longitudinal de la machine et aux rouleaux de renvoi 31 et 37.

Sur la broche 49, sont montées, de manière amovible, deux pièces tronconiques 50 et 51 se faisant face. Une fois montées, ces pièces 50 et 51 sont solidaires de la broche 49. Egalement amovible mais montée solidaire d'une des extrémités de la broche 49, est prévue une première roue dentée 52. Une fois la broche 49 montée sur les bras 41 et 42, la roue dentée 52 s'engrène avec une seconde roue dentée 53 montée sur l'arbre d'un motoréducteur 54.

Le motoréducteur 54 est monté solidaire du bras 42.

Le boîtier 35 est muni d'un capteur 55 délivrant, à une unité de commande 56, un signal qui est proportionnel à la position angulaire des tiges 33 et 34. Lorsque les tiges 33 et 34 sont dans une position extrême basse, le signal délivré est nul alors que, lorsqu'elles sont dans une position extrême haute, ce signal est maximum. Dans les positions intermédiaires, le signal délivré par le capteur 55 est compris entre zéro et cette valeur maximale.

L'unite de commande 56 est prévue pour commander le motoréducteur 54 d'entraînement de la broche 49 de manière que sa vitesse de rotation soit proportionnelle à la position angulaire des tiges 33 et 34, c'est-à-dire la position angulaire du balancier de régulation 32.

Le fonctionnement de la machine de déroulement selon l'invention est maintenant décrit. Les rouleaux utilisés comportent une bobine, généralement de carton, sur laquelle est enroulé le tissu. On passe, à l'intérieur de cette bobine, une broche 49 puis on monte, sur elle, les pièces tronconiques 50 et 51 de manière qu'elles s'emboîtent dans la bobine du rouleau. Ce montage permet d'assurer une liaison en rotation du rouleau concerné et de la broche 49.

Pour assurer une meilleure solidarité du rouleau sur la broche 49, on a prévu, comme le montre la Fig. 4, sur les pièces tronconiques 50 et 51, des lames radiales 57 qui viennent, lors de leur montage sur la broche 49, se prendre dans le carton de la bobine et assurer une liaison en rotation de la broche 49 avec le rouleau.

Pour le montage des rouleaux sur la machine, les bras 41 et 42 sont abaissés et le rouleau est amené devant la machine de déroulement (Figs. 3a et 3b). Il est ensuite roulé manuellement jusqu'a ce que les extrémités de la broche 49 se trouvent à l'intérieur de ltévidement 46. A ce moment, les bras 41 et 42 sont relevés au moyen du motoréducteur 45, les extrémités de la broche 49 se positionnent sur les galets 47 et 48 et permettent au rouleau de pouvoir tourner autour de son axe. La roue dentée 52 s'engrène avec la roue dentée 53 et le rouleau peut alors être entraîne en rotation par le motoréducteur 54, dans le sens montré par la flèche C. Sur les Figs. 3a et 3b, les roues dentées 52 et 53 sont représentées en traits mixtes fins pour faciliter la lecture de ces Figs.

Le tissu sur le rouleau est déroulé, est passé audessus du rouleau de renvoi 31 puis dessous le rouleau de renvoi 37 pour former une boucle et enfin autour d'un troisième rouleau de renvoi 58 (Fig. 1). Ce dernier rouleau 58 pourrait être monté sur la machine de déroulement elle-même.

Notons que ce troisième rouleau de renvoi (58) est parallèle aux deux autres rouleaux (31 et 37). Il se trouve, avec le rouleau 31, dans un plan qui est distinct de celui qui contient le rouleau 37, celui-ci se déplaçant, sous l'effet du pivotement du balancier 32, en se rapprochant ou en s'éloignant de ce plan. Dans le mode de réalisation représenté ici, ce plan se trouve au dessus du rouleau 37.

On constate que le tissu fait une boucle entre les rouleaux 31 et 58 et qu'il passe sur le rouleau 37, celui-ci se trouvant à l'intérieur de la boucle. Au repos, le balancier 32 est dans sa position basse et le capteur 55 délivre un signal de valeur nulle. Dans ce cas, le motoréducteur 54 ne tourne pas et le rouleau n'est pas entraîné en rotation.

La masse du rouleau 37 diminuée de celle des contrepoids 38 et 39 crée la tension dans la bande de tissu.

Lorsqu'en aval de la machine, il y a une demande de tissu, demande qui se matérialise par une traction sur ce tissu, la tension du tissu est transmise au rouleau 37, ce qui a pour conséquence de la faire se déplacer vers le rouleau 31 et de faire pivoter le balancier 32 vers sa position haute. Le signal délivré par le capteur 55 croît et la vitesse de rotation du motoréducteur 54 entraîne le rouleau dont le tissu se déroule alors à une vitesse croissante avec la traction exercée sur le tissu. Le déroulement du tissu fait baisser cette traction et le balancier 32 a tendance à baisser. On comprendra qu'un équilibre s'instaure, équilibre qui, au moyen de l'unité de commande 56, permet d'égaliser la vitesse de déroulement souhaitée lors d'une demande de tissu et la vitesse réelle de déroulement.

En combinaison avec une table à matelasser 10, l'avantage d'une telle machine est double. D'une part, elle permet de travailler avec des rouleaux plus gros et donc beaucoup plus lourds et, d'autre part, elle permet la synchronisation de déroulement avec le fonctionnement de la table à matelasser, synchronisation qui se réalise sans liaison, mécanique, optique ou électromécanique entre ces deux machines.

Son utilisation n'est cependant pas limitée à cette application. En effet, on pourra l'utiliser telle qu'elle comme machine d'aide au déroulement de rouleaux lourds ou, avec une autre machine, à chaque fois qu'une synchronisation des mouvements et des vitesses de déroulement et de traction est nécessaire.

Une telle machine peut être utilisée en tant que machine servant à l'assistance au déroulement manuel d'articles lourds, tels que de la moquette.

Le motoréducteur 54 peut tourner dans les deux sens et la machine peut dérouler et enrouler des rouleaux de tissu. Il est possible de coupler deux machines selon l'invention, l'une enroulant le tissu sur un premier rouleau, l'autre le déroulant d'un second rouleau en synchronisme, grâce à son balancier de régulation 32, avec la machine utilisée en enrouleuse. Cette solution peut être mise en oeuvre pour le contrôle du tissu.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1) Machine servant au déroulement de rouleaux d'articles en lés, notamment du tissu, du papier, de la moquette, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de réception (40) d'un rouleau sur lequel est enroulé le lé à dérouler comprenant des moyens (49, 50, 51, 52, 53) et un motoréducteur (54) pour pouvoir entraîner ledit rouleau en rotation, un premier rouleau de renvoi (31), un second rouleau de renvoi (37) mobile, un troisième rouleau de renvoi (58), parallèles entre eux et à l'axe dudit rouleau à dérouler, ledit second rouleau de renvoi (37) se trouvant dans un plan distinct de celui qui contient les premier et troisième rouleaux de renvoi (31, 58) et pouvant se déplacer relativement aux premier et troisième rouleaux de renvoi, un capteur (55) de la position dudit second rouleau de renvoi (37) par rapport auxdits premier et troisième rouleaux de renvoi (31,

58) délivrant un signal qui est une fonction croissante de la distance entre ledit second rouleau (37) et les premier et troisième rouleaux (31, 58) et une unité de commande (56) qui reçoit le signal délivré par le capteur (55) et qui commande le motoréducteur (54) pour qu'il entraîne le rouleau dans le sens de son déroulement avec une vitesse de rotation qui est une fonction croissante du signal délivré par ledit capteur, l'article en lé formant, en passant sur le second rouleau (37), une boucle entre les premier et troisième rouleaux (31, 58).

2) Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit second rouleau (37) est monté sur un balancier de régulation (32) constitué de deux tiges latérales (33, 34) prévues pour pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal et à une des extrémités desquelles est monté rotatif ledit second rouleau (37).

3) Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que des contrepoids (38, 39) sont prévus à l'autre extrémité desdites tiges latérales (33, 34), lesdits contrepoids (38, 39) pouvant être déplacés sur lesdites tiges (33, 34).

4) Machine selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les rouleaux sur lesquels sont enroulés les articles en lé sont montés sur une broche (49) pourvue de deux pièces tronconiques (50, 51) s'emboîtant dans la bobine dudit rouleau et des moyens de prise de mouvement (52, 53).

5) Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens de prise de mouvement sont constitués d'une roue dentée (52) venant s'engrener avec une seconde roue dentée (53) montée sur l'arbre dudit motoréducteur (54).

6) Machine selon une des revendications 4 ou 5, caractérisée en ce que le dispositif de réception (40) est constitué de deux bras latéraux (41, 42) prévus pour pivoter autour d'un axe horizontal entre une position haute et une position basse, les extrémités libres desdits bras étant pourvues de moyens de réception (46, 47, 48) prévus pour pouvoir supporter la broche (49) sur laquelle est monté le rouleau.

7) Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de réception sont constitués de galets (47, 48) dont les axes se trouvent dans un même plan horizontal lorsque les bras (41, 42) sont en position haute.

8) Machine selon une des revendications 4 à 7, caractérisée en ce que les pieces tronconiques (50 et 51) sont pourvues de lames radiales (57).