FR2674733A1 - Epilateur. - Google Patents

Abstract

L'appareil épilatoire comprend, dans un boîtier (1), un moteur (2) dont l'arbre de sortie (3) entraîne en rotation un outil d'entraînement (4) de moyens d'arrachage. Selon l'invention, d'une part, les moyens d'arrachage comportent un équipage (5) mobile qui comprend un peigne extérieur (6) monté coulissant dans le boîtier et un peigne intérieur (7) qui est monté coulissant dans le peigne extérieur, et dont les dents (8) sont agencées entre les dents (9) du peigne extérieur, et, d'autre part, l'outil d'entraînement comprend un doigt (15) monté excentré par rapport à l'arbre et destiné à venir en prise simultanément avec deux guides (16, 17) portés par les deux peignes et dont les orientations respectives sont différentes, de manière que l'équipage accomplisse une passe de pincement, arrachage et libération des poils, puis une passe inverse. Application aux appareils épilatoires tenus à la main.

Description

Appareil épilatoire
L'invention se rapporte aux appareils épilatoires comprenant, dans un boîtier destiné à être tenu à la main, un groupe moteur dont l'arbre de sortie entraîne en rotation un outil d'entraînement de moyens d'arrachage.

L'invention se rapporte plus particulièrement à des appareils de ce genre qui comprennent deux peignes dont les dents respectives sont susceptibles d'occuper deux positions, soit une position de pincement pour laquelle au moins une partie dite active de chaque dent d'un peigne située à proximité de la peau est maintenue contre au moins une partie active d'une dent de l'autre peigne pendant un déplacement des moyens d'arrachage pour pincer les poils et les arracher, soit une position de repos pour laquelle les dents des deux peignes sont écartées les unes des autres pour libérer les poils.

Dans les appareils connus, les moyens d'arrachage sont souvent constitués par des peignes sous forme de lames métalliques rotatives. Ces appareils présentent l'inconvénient de comporter une zone d'épilation faible car elle n'est constituée que d'un secteur tangent des lames rotatives qui est appliqué sur la peau. Cette zone d'épilation très localisée rend l'épilation douloureuse et moins efficace.

Pour augmenter la zone d'épilation, on a eu également recours à des appareils à épiler linéaires comportant des séries de pinces entraînées par des outils d'entraînement compliqués, qui rendent le boîtier encombrant et lourd.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de réaliser notamment un appareil plus efficace, agréable à utiliser et peu encombrant.

Selon l'invention, d'une part, les moyens d'arrachage comportent un équipage qui est monté mobile en translation dans le boîtier et qui comprend le premier peigne dit extérieur monté coulissant dans le boîtier selon un axe d'arrachage et le deuxième peigne dit intérieur qui est monté coulissant dans le peigne extérieur selon ledit axe d'arrachage, et dont les dents sont agencées entre les dents du peigne extérieur, et, d'autre part, l'outil d'entraînement comprend un doigt monté excentré par rapport à l'arbre et destiné à venir en prise simultanément avec deux guides portés respectivement par les deux peignes et dont les orientations respectives sont différentes et transversales audit axe d'arrachage, ledit doigt entraînant les deux peignes par l'intermédiaire des guides dans une première demi-révolution du doigt, de manière que l'équipage mobile accomplisse une passe de pincement, arrachage et libération des poils, et, dans une seconde demi-révolution, de manière que l'équipage accomplisse une passe inverse, les parties actives des dents du peigne intérieur étant ainsi amenées respectivement et successivement avec les parties actives de deux dents successives du peigne extérieur.

Grâce aux deux peignes entraînés simultanément selon un même axe d'arrachage, suivant deux passes en sens inverse effectuées par l'équipage, chaque dent d'un peigne, étant placée entre deux dents de l'autre peigne, vient se serrer successivement contre chacune de ces deux dents, ce qui augmente le nombre de pinces par deux, d'ou une efficacité accrue et une diminution de l'usure. On réalise ainsi une pluralité de pinces d'arrachage et on obtient donc une surface d'épilation importante, ce qui rend l'épilation plus efficace et moins douloureuse.

L'entraînement simultané des deux peignes par un outil d'entraînement commun permet de réaliser un appareil dont le poids et l'encombrement sont réduits, ce qui est important pour un appareil tenu à la main. Grâce à la simplicité de ce dispositif, l'appareil peut être fabriqué en grande série et à moindre coût.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 est une vue en coupe partielle d'un
appareil selon l'invention dans laquelle les
peignes sont en position de repos dans une première
passe de l'équipage ; la figure 2 est une coupe
selon la ligne II-II de la figure 1 ; la figure 3
est une vue analogue à la figure 1 dans laquelle
les peignes sont représentés en position de
pincement ; la figure 4 est une coupe selon la
ligne IV-IV de la figure 3 ; la figure 5 est une
vue analogue à la figure 1 dans une deuxième passe
de l'équipage ; la figure 6 est une coupe selon la
ligne VI-VI de la figure 5 ; la figure 7 est une
vue analogue à la figure 3 dans la deuxième passe
de l'équipage ; la figure 8 est une coupe selon la
ligne VIII-VIII de la figure 7 ; la figure 9 est
une coupe transversale de la figure 1 selon la
ligne IX - IX.

L'appareil épilatoire tel que représenté sur les figures 1, 3, 5, 7, et 9 comprend, dans un boîtier 1 destiné à être tenu à la main, un groupe moteur 2 (représenté en traits interrompus) dont l'arbre de sortie 3 entraîne en rotation un outil d'entraînement 4 de moyens d'arrachage.

Selon l'invention, les moyens d'arrachage comportent un équipage 5 qui est monté mobile en translation dans le boîtier 1 et qui comprend un premier peigne dit extérieur 6 monté coulissant dans le boîtier 1 selon un axe d'arrachage A et un deuxième peigne dit intérieur 7 qui est monté coulissant dans le peigne extérieur 6 selon ledit axe d'arrachage A, et dont les dents 8 sont agencées entre les dents 9 du peigne extérieur 6.

Le peigne extérieur 6 présente un corps creux 10 dont le fond comporte les dents 9 et présente des lumières 11 dans l'intervalle desdites dents 9, et dont l'ouverture est fermée par un couvercle 12, tandis que le peigne intérieur 7 présente une embase 13 qui porte les dents 8 traversant les lumières 11 et qui est agencée dans le corps creux 10 sous le couvercle 12. Le couvercle 12 du peigne extérieur 6 est relié au corps 10 aux moyens d'organes élastiques 14, par exemple, deux ressorts en lame de manière à assurer un pincement avec un serrage constant des dents 8, 9 malgré des jeux dus à une fabrication en grande série et à l'usure des différentes pièces. Ces ressorts 14 évitent donc d'avoir à ajuster des pièces aux dimensions rigoureuses et prolongent la durée de vie de l'appareil.

D'autre part, l'outil d'entraînement 4 comprend un doigt 15 monté excentré par rapport à l'arbre 3 et destiné à venir en prise simultanément avec deux guides 16, 17 portés respectivement par les deux peignes 6, 7 et dont les orientations respectives sont différentes et transversales au dit axe d'arrachage A.

Comme on le voit mieux sur les figures 2, 4, 6 et 8, de préférence les deux guides 16, 17 comportent chacun une région 18 dont l'orientation est inclinée par rapport à l'axe d'arrachage A et deux régions 19 sensiblement perpendiculaires à l'axe d'arrachage A.

En effet, on aurait pu prévoir une solution équivalente (non représentée) dans laquelle seul un des guides 16, 17 aurait cette forme, tandis que l'autre serait rectiligne et perpendiculaire à l'axe d'arrachage A.

Le guide du peigne extérieur 6 se présente avantageusement sous la forme d'une fente pratiquée dans le couvercle 12, tandis que le guide 17 du peigne intérieur 7 est formé, de préférence, par une rainure agencée sur l'embase 13 en regard du couvercle 12, de telle sorte que le doigt 15 traverse la fente 16 et soit engagé dans la rainure 17.

Les dents 8, 9 des deux peignes 6, 7 sont susceptibles d'occuper deux positions, soit une position de pincement (figures 3, 4, 7 et 8) pour laquelle au moins une partie dite active 20 des dents 9 d'un peigne 6 située à proximité de la peau 21 est maintenue contre au moins une partie active 20' d'une dent 8 de l'autre peigne 7 pendant un déplacement des moyens d'arrachage pour pincer les poils 22 et les arracher, soit une position de repos (figures 1,2, 5 et 6) pour laquelle les dents 8, 9 des deux peignes 6, 7 sont écartées les unes des autres pour libérer les poils 22. Les dents 8 du peigne intérieur 7 sont constituées de lames flexibles fixées à l'embase 13. Les lames 8 peuvent être soit encastrées (non représentées) dans l'embase 13, soit avantageusement maintenues dans des logements 23 de l'embase 13 prévus à cet effet, au moyen de paliers 25 portés par le corps 10 du peigne extérieur 6 comme on le voit mieux sur la figure 9.

Les dents 9 du peigne extérieur 6 sont rigides. Chaque paire de dents comporte entre elles deux bossages 24 opposées formant points de pivotement pour les lames 8, de manière que, en position de pincement, la partie active 20' des lames 8 soient en contact avec la partie active 20 des dents 9 du peigne extérieur 6 par pivotement des lames 8 autour desdits bossages 24.

On aurait aussi pu prévoir que les dents des deux peignes soient rigides (non représentées) de manière que les dents d'un peigne viennent en contact parallèlement avec les dents de l'autre peigne. Mais le pincement et donc l'épilation des poils 22 serait moins efficace car les dents sont alors plus épaisses.

L'avantage des lames flexibles 8 est donc d'être fines, et de part leur flexibilité, de procurer un meilleur pincement par effet ressort. De plus, les lames 8 sont indépendantes les unes des autres, ce qui permet d'obtenir en position de pincement un pincement uniforme sur toutes les dents.

Les dents des deux peignes ont une certaine largeur de manière à constituer une surface d'épilation pratiquement plane ce qui rend l'épilation moins douloureuse. Comme on le voit bien sur les figures 1, 3, 5, et 7, les dents sont en position de repos pratiquement perpendiculaires à la peau, ce qui permet une meilleur pénétration des poils entre les dents 8, 9.

Lors de la rotation de l'arbre 3, le doigt 15 décrit une révolution autour de l'axe de l'arbre 3. Le doigt 15 entraîne les deux peignes 6, 7 par l'intermédiaire des guides 16, 17 dans une première demi-révolution du doigt de manière que l'équipage mobile 5 accomplisse une passe de pincement, arrachage et libération des poils et, dans l'autre demirévolution du doigt, de manière que l'équipage 5 accomplisse une passe inverse, les parties actives 20' des dents 8 du peigne intérieur 7 étant ainsi amenées respectivement et successivement avec les parties actives 20 de deux dents 9 successives du peigne extérieur 6.

Plus précisément, pendant une première demi-révolution du doigt 15 déterminant une passe de travail, les deux peignes 6, 7 décrivent un mouvement de translation combinée dans l'axe d'arrachage A en trois étapes. Les dents 8, 9 occupent au départ leur position de repos (figure 1, 2).

Dans une première étape, le doigt 15 en tournant suit la région inclinée 18 du guide 16 du peigne extérieur 6 qui ne bouge pas, tandis qu'il appuie sur la partie inclinée 18 du guide 17 du peigne intérieur 7 qui joue le rôle d'une came, de manière à déplacer le peigne intérieur 7.

Les deux peignes 6, 7 se rapprochent donc l'un de l'autre jusqu'à la position de pincement de manière à pincer les poils 22. Les lames 8 pivotent autour des bossages 24 pour que leur partie active 20' vienne en contact avec la partie active 20 des dents 9 du peigne extérieur 6.

Dans une deuxième étape (figures 3, 4), le doigt 15 se trouve dans une région 19 des guides 16, 17 perpendiculaire à l'axe d'arrachage A, les deux peignes 6, 7 sont entraînés conjointement en translation selon l'axe d'arrachage A tout en maintenant la position de pincement de manière à assurer l'arrachage des poils 22.

Dans une troisième étape, (figures 5, 6), le doigt 15 en tournant suit dans 1 l'autre sens la région inclinée 18 du guide 16 du peigne extérieur 6 qui ne bouge pas, tandis qu'il appuie sur la région inclinée 18 du guide 17 du peigne intérieur 7, déplaçant ainsi le peigne intérieur 7. Les deux peignes 6, 7 s'écartent l'un de l'autre de manière que les dents 8, 9 occupent leur position de repos et libèrent les poils 22. Les peignes 6, 7 se trouvent alors prêts pour une passe de travail dans le sens opposé lors de la demirévolution complémentaire du doigt 15.

Claims (5)

Revendications

1. Appareil épilatoire comprenant, dans un boîtier (1) destiné à être tenu à la main, un groupe moteur (2) dont l'arbre de sortie (3) entraîne en rotation un outil d'entraînement (4) de moyens d'arrachage, qui comprennent deux peignes (6, 7) dont les dents respectives (9, 8) sont susceptibles d'occuper deux positions, soit une position de pincement pour laquelle au moins une partie dite active (20) de chaque dent d'un peigne située à proximité de la peau est maintenue contre au moins une partie active (20') d'une dent de l'autre peigne pendant un déplacement des moyens d'arrachage pour pincer les poils et les arracher, soit une position de repos pour laquelle les dents (9, 8) des deux peignes (6, 7) sont écartées les unes des autres pour libérer les poils, caractérisé en ce que, d'une part, les moyens d'arrachage comportent un équipage (5) qui est monté mobile en translation dans le boîtier (1) et qui comprend le premier peigne dit extérieur (6) monté coulissant dans le boîtier (1) selon un axe d'arrachage (A) et le deuxième peigne dit intérieur (7) qui est monté coulissant dans le peigne extérieur (6) selon ledit axe d'arrachage (A), et dont les dents (8) sont agencées entre les dents (9) du peigne extérieur (6), et, d'autre part, l'outil d'entraînement (4) comprend un doigt (15) monté excentré par rapport à l'arbre (3) et destiné à venir en prise simultanément avec deux guides (16, 17) portés respectivement par les deux peignes (6, 7) et dont les orientations respectives sont différentes et transversales audit axe d'arrachage (A), ledit doigt (15) entraînant les deux peignes (6, 7) par l'intermédiaire des guides (16, 17) dans une première demi-révolution du doigt, de manière que l'équipage mobile (5) accomplisse une passe de pincement, arrachage et libération des poils (22), et, dans une seconde demi-révolution, de manière que l'équipage (5) accomplisse une passe inverse, les parties actives (20') des dents (8) du peigne intérieur (7) étant ainsi amenées respectivement et successivement avec les parties actives (20) de deux dents successives (9) du peigne extérieur (6).

2. Appareil épilatoire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un des guides (16, 17) comporte une région (18) dont l'orientation est inclinée par rapport à l'axe d'arrachage (A) et au moins une région (19) sensiblement perpendiculaire à l'axe d'arrachage (A).

3. Appareil épilatoire selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le peigne extérieur (7) présente un corps creux (10) dont le fond comporte les dents (9) et présente des lumières (11) dans l'intervalle desdites dents (9), et dont l'ouverture est fermée par un couvercle (12) qui comporte le guide (16) se présentant sous forme d'une fente, tandis que le peigne intérieur (7) présente une embase (13) qui porte, d'une part, les dents (8) traversant les lumières (11) et, d'autre part, le guide (17) formé par une rainure, et qui est agencée dans le corps creux (10) sous le couvercle (12), de telle sorte que le doigt (15) traverse la fente (16) et soit engagé dans la rainure (17).

4. Appareil épilatoire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les dents (8) du peigne intérieur (7) sont constituées de lames flexibles fixées à l'embase (13), tandis que, les dents (9) du peigne extérieur (6) étant rigides, chaque paire de dents rigides comportent entre elles deux bossages opposés (24) formant points de pivotement pour les lames (8), de manière que, en position de pincement, la partie active (20') des lames (8) soient en contact avec la partie active (20) des dents (9) du peigne extérieur (6) par pivotement des lames (8) autour desdits bossages (24).

5. Appareil épilatoire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (12) du peigne extérieur (6) est relié au corps (10) au moyen d'organes élastiques (14) de manière à assurer un pincement avec un serrage constant des dents (8, 9).