FR2666815A1 - Procede et installation de travail d'un cuir ou d'une peau. - Google Patents

Abstract

- Tannerie, mégisserie. - L'installation est caractérisée en ce que: . le convoyeur (5) définit un plan de cheminement vertical, . les deux outils (40, 41) sont disposés de part et d'autre dudit plan selon des orientations inclinées, . les moyens moteurs sont constitués par deux jeux de vérins (43, 44) à commandes sélectives, . des moyens coopérants (52, 57) sont prévus, entre chaque table et les outils, pour provoquer le défilement partiel du tapis sans fin autour de la table pendant l'avancement continu de cette dernière entre les outils. - Application à une essoreuse en continu.

Description

PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAVAIL D'UN CUIR OU D'UNE PEAU
La présente invention est relative au domaine de la tannerie et de la mégisserie et elle concerne, plus particulièrement, le travail mécanique des cuirs et peaux.

La présente invention est, plus spécifiquement, dirigée vers les phases de travail mécanique propre à L'essorage et à la mise au vent des peaux et cuirs.

L'essorage mécanique fait intervenir une machine comprenant généralement un cylindre d'appui et un cylindre presseur dont la périphérie est pourvue d'un revêtement en feutre. Les deux cylindres sont moteurs et sont précédés, dans le sens d'introduction d'une peau dans la machine, par un cylindre du type à Lames, tournant en opposition et chargé d'établir la peau avant
L'essorage pour éviter les plis.

Au moyen d'une telle machine, le travail d'une peau consiste à placer cette dernière entre les cylindres sensiblement au niveau de la taille ou partie médiane pour effectuer une première phase d'essorage ou de mise au vent sur la demi-partie correspondante de la peau. Une phase d'ouverture de la machine et un retournement de la peau sont ensuite nécessaires pour compléter le travail sur la seconde demi-partie.

On conçoit qu'une telle méthode n'est pas favorable à un travail efficace et de bon rendement, en raison de la nécessité de travailler par demi-peau successive et d'interrompre le fonctionnement de la machine pour procéder au retournement de la peau.

Par ailleurs, une telle méthode présente des risques d'accident physique pour les servants de telles machines astreints à engager deux fois de suite une peau à travailler entre des cylindres presseurs et tournants qui peuvent être la cause, lors de manipulation intempestive, d'accidents corporels non négligeables.

Pour tenter de remédier aux problèmes ci-dessus, la technique antérieure a connu une autre proposition visant à assurer le travail en continu sans retournement d'un peau. Une telle technique est illustrée par le brevet DE-237 369 prévoyant de remplacer le cylindre presseur revêtu de feutre par un tapis en feutre à défilement sans fin, pris en charge par des rouleaux ou cylindres d'appui, de renvoi et d'entraînement.

Une telle technique fait intervenir un tapis en feutre de grande longueur qui accroît notablement le coût d'achat et d'entretien d'une telle machine.

En outre, le dépLacement continu dans un sens de la peau n'est pas favorable à sa mise au vent ou à son établissement préalable au passage entre les cylindres presseurs, même en faisant intervenir un cylindre d'établissement à lames. En effet si L'action du cylindre à lames peut être considérée efficace pour La seconde demi-partie de la peau , elle l'est, en revanche, beaucoup moins pour la première demi-partie, étant donné que les pattes engagées en premier par le rouleau établisseur ne se présentent pas sous une orientation convenable à l'établissement correct de la demi-peau. Des risques de plis sont donc à considérer avec toutes les conséquences dues à leur présence, préalablement à une phase d'essorage qui, immanquablement, les marque de façon indélébile.

Une propostion de technique nouvelle a été faite par l'enseignement du certificat d'utilité FR-2 370 096 (77-33 039).

Selon ce certificat d'utilité, il est préconisé de mettre une peau ou un cuir à cheval sur un plateau, de telle manière que
La partie médiane du cuir entoure le bord antérieur du plateau et que les parties extrêmes s'étendent de part et d'autre sur les faces latérales de ce dernier. Chaque plateau est entraîné en défilement sans fin pour passer horizontalement entre deux outils de pressage qui pressent les parties de peau sur les faces
latérales du plateau.

Après passage du plateau entre un premier jeu d'outils,
la peau est déplacée relativement sur le plateau, de manière que
la partie médiane entourant le bord antérieur soit amemée sur
L'une des faces Latérales pour subir un essorage et/ou une mise au vent lors du passage dans un deuxième jeu d'outils.

Une telle proposition a permis d'éliminer en partie les problèmes d'établissement et d'essorage d'une peau ou d'un cuir.

Cependant, la mise en oeuvre d'une telle technique implique de réaliser un travail en deux temps, compte tenu de la nécessité de déplacer la peau sur la table, pour faire passer la partie médiane du bord antérieur à L'une des faces latérales, afin de pouvoir procéder au complément d'essorage de cette partie médiane.

Une telle obligation impose l'existence de deux jeux d'outils de travail qui doivent obligatoirement être réglés de même façon pour qu'un essorage homogène puisse être obtenu.

Outre le prix de revient élevé qui découle d'une telle exigence, il est clair que l'obligation de réglage parfait entre les deux jeux d'outils indépendants représente une sujétion importante dont le poids croit, bien évidemment, avec L'usure de la machine.

En outre, le défilement des plateaux selon un tronçon de cheminement horizontal, pour le passage entre les jeux d'outils, outre qu'il impose un encombrement au sol important, implique, obligatoirement, de mettre en oeuvre des moyens techniques pour éviter que la partie de peau, correspondant à la face inférieure du plateau, ne pende librement au cours de son entrée dans le poste de travail ou au moment de sa sortie. Ces moyens techniques, non nécessaires à la fonction principale de travail, grèvent, de façon non négligeable, le prix de revient d'une telle machine ainsi que celui de L'entretien et accroissent inutilement son encombrement et sa complexité.

La présente invention vise à éliminer les problèmes ci-dessus en proposant un nouveau procédé de travail d'un cuir ou d'une peau, ainsi q'une nouvelle installation, permettant de réaliser en continu, au sein d'un même jeu d'outils, L'essorage et/ou L'étabLissement complet d'une même peau, sans interruption de cheminement, bien que cette peau soit portée à cheval par une table de support, de déplacement et de contre-appui.

Pour atteindre les objectifs ci-dessus, le procédé de travail d'un cuir ou d'une peau consiste selon L'invention à
- faire cheminer la table verticalement de bas en
haut entre les outils de travail,
- disposer les outils de travail de part et
d'autre du plan de cheminement de La table et
selon des orientations inclinées convergeant
vers le haut,
- introduire la table entre les outils,
- fermer les outils parallèlement au plan de
cheminement pour exercer une action de pressage
sur les parties du cuir s'étendant sur les deux
faces de la table,
- faire avancer la table entre les outils pour
travailler le cuir,
- maintenir L'avancement de la table et déplacer
le cuir sur ladite table entre les outils pour
amener la partie sensiblement médiane à
s'étendre sur L'une des faces de la table,
- et poursuivre L'avancement de La table entre les
outils jusqu'au dégagement.

L'invention a également pour objet une installation de traitement mécanique de cuirs et peaux du type comprenant un convoyeur à défilement sans fin devant au moins un poste de travail, un poste de chargement et un poste de déchargement, n tables portées par le convoyeur et aptes à supporter chacune un cuir placé pour entourer le bord de la table antérieur selon le sens de défilement et pour s'étendre en partie sur les deux faces latérales de la table, des moyens de déplacement relatif du cuir sur la table, comprenant un tapis sans fin entourant les bords antérieur et postérieur de la table, l'un desdits bords étant constitué par un rouleau d'entraînement en défilement sans fin, un jeu de deux outils disposés de part et d'autre du plan de cheminement de la table au droit du poste de travail et associés à des moyens moteurs capables de leur faire exercer des actions de pressage sur les parties du cuir s' étendant sur les deux faces de
La table, caractérisée en ce que
- le convoyeur définit un plan de cheminement
vertical de bas en haut au droit du poste de
travail,
- les deux outils sont disposés de part et d'autre
dudit plan selon des orientations inclinées
convergeant vers Le haut,
- les moyens moteurs sont constitués par deux jeux
de vérins à commandes sélectives, agissant
respectivement sur les parties des outils
antérieure et postérieure selon le sens de
défilement du convoyeur,
- des moyens coopérants sont prévus entre chaque
table et les outils pour provoquer le défilement
partiel du tapis sans fin autour de la table
pendant L'avancement continu de cette dernière
entre les outils.

Diverses autres caractéristiques ressortent de La description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une coupe-élévation schématique de l'installation conforme à L'invention.

La fig. 2 est une coupe en partie arrachée prise, à plus grande échelle, selon La ligne II-II de la fig 1.

La fig.3 est une coupe partielle, à plus grande échelle, d'un détail de réalisation de l'élément selon La fig. 2.

La fig. 4 est une vue latérale prise selon la ligne
IV-IV de la fig. 2.

La fig. 5 est une coupe transversale montrant, à plus grande échelle, l'un des moyens de L'invention.

La fig. 6 est une vue en plan prise, à plus grande échelle, selon la Ligne VI-VI de la fig. 1.

La fig. 7 est une coupe transversale prise selon la ligne VII-VII de la fig. 2.

La fig. 8 est une coupe, analogue à la fig 5, montrant une autre position fonctionnelle caractéristique.

Les fig. 9 à 11 sont des vues schématiques illustrant des phases de fonctionnement de l'installation.

La fig. 1 montre une installation de traitement mécanique de cuirs et peaux, comprenant une structure porteuse 1 pouvant être, par exempLe, constituée par deux joues ou bâtis latéraux 2 réunis par des membrures d'entretoisement 3, telles que des poutres. Les bâtis 2 supportent les axes de rotation d'organes d'entraînement et de renvoi 4, à même d'assurer le défilement d'un convoyeur sans fin 5 à fonctionnement continu, de même sens. Les moyens 4 sont prévus pour entraîner le convoyeur 5 dans le sens de la flèche f1 pour le faire passer devant un poste P1, dit de chargement d'une peau ou d'un cuir C, devant un poste de travail
P2 et devant un poste de déchargement P3.Selon L'invention, l'implantation du convoyeur 5 est réalisée pour qu'il définisse un plan de cheminement y-y', de direction verticale, passant à travers le poste de travail P2 en suivant un sens de déplacement du bas vers le haut figuré par la flèche f1.

Le convoyeur 5 est constitué par deux chaînes sans fin 61 et 62 du type GaLLe, de pas p et qui engrènent en permanence avec les organes d'entraînement et de renvoi 4. Les chaînes 61 et 62 sont entraînées en synchronisme et sont chargées d'assurer la suspension de n moyens 7 de support, de déplacement et d'appui pour des cuirs C.

Selon les fig. 2 à 7, chaque moyen 7 est constitué par une table comprenant un plateau 8 rigide et épais, bordé par deux longerons latéraux 91 et 92 pourvus chacun, latéralement et extérieurement, d'un pivot 101 ou 102 de liaison avec la chaîne 61 62 correspondante. La fig. 3 montre que chaque pivot 10 comprend un axe 11 monté par une bague 12 dans un palier 13 rapporté sur la face extérieure du Longeron 9. L'axe il est prolongé, au-delà d'un épaulement 14, par un doigt 15 engagé et immobilisé axialement à l'intérieur d'un maillon creux 16 constitutif de la chaîne 6.

Les pivots 101 et 102 sont implantés sensiblement au voisinage du tiers supérieur de la longueur de la table, de tel le façon que la suspension sur les chaînes 61 et 62 aboutisse à conférer, par gravité, une position d'équilibre dans laquelle le plan x-x' de chaque table occupe une orientation verticale.

L'implantation des pivots 101 et 102 permet, en conséquence, de considérer, en relation avec le sens de défilement selon la flèche + relativement au poste de travail P2, que chaque table 7 possède ainsi un bord transversal 20, dit antérieur, et un bord transversal 21, dit postérieur.

Si le convoyeur 5 est responsable de la suspension et de
L'entraînement en défilement des différentes tables 7, l'installation selon L'invention prévoit de mettre en oeuvre des moyens d'entraînement positif de chaque table 7 en relation avec le poste de travail P2. Ces moyens d'entraînement positif comprennent, tout d'abord, deux crémailLères 251, 252, de même pas linéaire que celui des chaînes 61 et 62. Les crémaillères 25 sont formées ou rapportées sur les longerons 91 et 92 de préférence sur les bords de ces derniers correspondant aux faces s latérales du plateau 8. Les moyens d'entraînement positif comprennent, en outre, comme cela est illustré plus en détail aux fig. 2 et 5, deux jeux 26 et 27 de pignons dentés dont le module correspond aux pas p des crémaillères et qui sont montés sur des axes de rotation 28 et 29 portés par les bâtis 2.Les jeux de pignons 26 et 27 sont disposés, par rapport au sens de défilement selon la flèche f1, respectivement en amont et en aval du poste P2 avec un écartement
E inférieur à la longueur L des crémailLères 25. Les jeux 26 et 27 sont chacun composés de deux pignons 301, 302 et 311, 312, respectivement, qui sont entraînés en rotation synchronisée avec le défilement des chaînes 61,62. Une telle synchronisation peut, par exemple, être assurée par une transmission 33 établie entre un organe 4 moteur et L'arbre 29 et par un accouplement 34 entre ce dernier et L'arbre 28.

Les moyens d'entraînement positif font, par ailleurs, intervenir un jeu de roues de synchronisation 351 352 de module correspondant au pas p des chaînes 61 62, afin de pouvoir engréner en permanence avec ces dernières. Les roues à chaînes 351 352 sont portées par les bâtis 2 pour être placées en amont des pignons 3 1 et 302 avec lesquels elles sont entraînées en rotation synchrone par l'intermédiaire d'une transmission 36.Les roues à chaînes 351 352 sont disposées pour que leurs axes de rotation 371' 372 soient distants de L'axe 28 d'une mesure e fixe (fig. 5), qui est égale à la distance entre les pivots 10 et les extrémités des crémaillères 25 (fig. 4), pour des raisons qui ressortent de ce qui suit.

Le poste de travail P2 est constitué par deux sommiers 40 et 41 qui sont disposés de part et d'autre du plan de cheminement y-y' suivi par le convoyeur 5. Les sommiers 40 et 41 comportent, sur leurs faces en regard, des lames 42 établies en "V", en considération du sens de défilement selon la flèche f1.

Les lames 42 présentent la particularité (fig. 6) de ne pas être jointives au voisinage de L'axe de symétrie médian z-z' définissant la plage de travail utile et qu'elles peuvent, alternativement ou non, recouper. Une tel le structure permet de délimiter un passage médian favorable à une évacuation du mi lieu liquide exprimé par L'essorage. Les sommiers 40 et 41 sont portés par la structure 1 en étant montés articulés, par l'intermédiaire de deux jeux de vérins 43 et 44 établis sensiblement aux extrémités antérieure et postérieure par rapport au sens de défilement selon la flèche f1, en étant disposés perpendiculairement au plan y-y'. Les jeux de vérins 43 et 44 sont conçus pour conférer aux faces en regard des sommiers 40 et 41, à L'état de repos de ces derniers, des inclinaisons convergentes en considération du sens de défilement selon la flèche f1. Des capteurs 45 sont établis en batterie pour apprécier l'entrée, le passage, L'avancement et la sortie des différentes tables 7 par rapport au poste P, de manière à commander le fonctionnement automatique des vérins 43 et 44.

Selon L'invention, il est prévu des moyens techniques à même d'assurer le déplacement relatif d'un cuir C par rapport à La table 7 sur laquelle un tel cuir est normalement placé, comme cela ressort de la fig. 1, sensiblement à cheval pour que la partie médiane C1 entoure le bord antérieur 20, tandis que les parties latérales C2 et C3 s'étendent le long des faces latérales de la table 7 qui, en tout état de cause, présente une longueur L au moins égale, sinon supérieure, à la longueur maximale du cuir
C.Ces moyens techniques comprennent (fig. 2 et 7) un rouleau 50 définissant le bord antérieur 20 et qui est monté, par des tourillons 51, libre de tourner dans les longerons 91 et 92 Le rouleau 50 est pourvu de deux pignons dentés 521 522 qui sont immobilisés, angulairement et axialement, de manière à être placés entre les faces transversales du rouleau 50 et les longerons 91' 92
Le bord postérieur 21 de la table 7 est constitué par une traverse flottante 53, de conformation sensiblement semi-circulaire en section droite transversale, définie par un diamètre égal à celui du rouleau 50. La traverse 53 est montée avec possibilité de coulissement sur des glisssières 54 présentées axialement par les Longerons 91 92.

Le rouleau 50 et la traverse 53 sont entourés par un tapis sans fin 55 recouvrant les faces latérales du panneau 8. La tension du tapis 55 est assurée par l'intermédiaire d'organes élastiques 56 travaillant à la compression, interposés entre le plateau 8 et la traverse 53.

Les pignons dentés 52, qui sont disposés intérieurement aux longerons 91 et 92' tel que cela ressort de la fig. 2, sont destinés à coopérer avec des moyens complémentaires constitués par deux crémaillères 571 572 montées, à poste fixe, sur la structure 1.

L'installation comprend, en tant qu'équipement complémentaire prévu au droit du poste P3, des crémaillères 581 582 à poste fixe, du type des crémaillères 57 et de même module que ces dernières. Le poste P3 comprend, également, un dispositif de reprise 59 à même de coopérer avec un équipement de convoyage ou de stockage du cuir en aval.

L'installation décrite ci-dessus permet de mettre en oeuvre le procédé de traitement suivant.

Un cuir C est placé à cheval sur une table 7, telle que représentée au poste de chargement P1 à la fig. 1. Cette mise en place peut être effectuée manuellement ou par l'intermédiaire d'un automate et intervenir, soit à poste fixe si Le convoyeur 5 est soumis à un défilement intermittent, soit à la volée si, au contraire, un tel convoyeur est astreint à un défilement continu.

La table 7, entraînée par le convoyeur 5, aborde le plan de cheminement y-y' Le long duquel elle est déplacée, dans le sens de la flèche f1, pour aborder le poste de travail P2.

La présentation de la table 7 au poste P2, a pour conséquence d'amener les crémaillères 251 et 252 de la table 7 à engréner avec les pignons dentés 3 1 302 situés en amont des sommiers. L'engrènement assure une prise en charge d'entraînement positif de la table 7 en remplacement de L'action du convoyeur 5 qui co-chemine dans le sens de la flèche f1.

L'approche de la première table 7 active le capteur qui confirme L'état ouvert ou l'ouverture du jeu de vérins 44 maintenant les sommiers 40 et 41 selon l'inclinaison convergente définissant un couloir d'entrée pour la table 7.

La progression de la table 7 active ensuite le capteur 453 qui commande la fermeture des jeux de vérins 44 pour faire passer les sommiers 40 et 41 dans L'état de La fig. 8 dans lequel les plans des lames 42 s'étendent parallèlement au plan y-y'. Les lames 42 sont alors amenées à exercer, au fur et à mesure de
L'avancement de la table 7, une action de pressage des parties C2 et C3 appliquées contre les faces latérales du plateau 8 avec interposition du tapis 55.

L'action de pressage, exercée par les Lames 42, assure l'établissement certain des parties de peau C2 et C3, ainsi que
L'essorage de ces parties de cuir.

Lorsque la table 7 dans sa progression active le capteur 454 (fig 9) les vérins 43 et 44 peuvent être, simultanément, commandés pour ouvrir Légèrement les sommiers 40 et 41 toujours maintenus dans des positions parallèles au plan de cheminement y-y'. L'action de pressage des lames 42 est, dans ce cas, temporairement supprimée, alors que, simultanément, les pignons dentés 521 et 522 entrent en engrènement avec les crémaillères et 572 portées par le sommier 41. L'avancement de la table 57 se traduit par une mise en rotation dans Le sens de la flèche f2 (fig. 5 et 10) des pignons dentés 52 qui font tourner le rouleau 50 et assurant Le défilement du tapis sans fin 55 sur une mesure linéaire définie par la longueur des crémaillères 57 et qui correspond au moins à la longueur développée de la partie médiane
C1.De cette manière, comme illustré par la fig. 10, la partie C du cuir est déplacée pendant L'avancement continu de la table 7, pour être amenée le long d'une des faces latérales de la table lorsque les roues dentées 52 échappent des crémaillères 57.

Dans cet état, le bord antérieur 20 de la table 7 peut actionner le capteur 454 rétablissant l'alimentation des jeux de vérins 43 et 44 responsables de la fermeture des sommiers 40 et 41 dont les lames exercent de nouveau leur action de pressage, permettant d'établir et d'essorer la partie C1 du cuir C, comme illustré par la fig. 11.

L'avancement de la table 7 amène les crémaillères 251 et 252, toujours en engrènement avec Les pignons 301, 302, à engréner avec les pignons 311 et 322 qui prennent le relais d'entraînement positif. La table 7 est ainsi prise en charge par ces pignons qui en assurent l'extraction et la sortie du poste P2. Le bord antérieur 20 de la table 7 suivante active alors le capteur 45 qui commande les vérins 44 pour ouvrir les sommiers 40, 41 avant
L'entrée de cette table 7 suivante. Cette étape de fonctionnement est illustrée par la fig. 5.

La constitution du convoyeur 5, par l'intermédiaire de chaînes 61 62 de type GalLe, peut être la cause, pour des raisons d'usure, d'une variation de longueur ou d'écartement entre deux tables 7 successives. Une telle variation de longueur peut alors conduire à une impossibilité d'engrènement des crémaillères 25 d'une table 7 avec les pignons dentés 30 du jeu amont 26.

Un tel risque est supprimé par la présence des pignons de synchronisation 351 352 qui engrènent, en permanence, avec les chaînes 61 et 62, tout en étant entrainés en rotation synchrone avec les pignons 3 1 302. En effet, dès que les pignons 351 352 coopèrent avec les pivots 101 et 102,
1 La table 7 se trouve prise en charge positivement sans être dépendante de la suspension sur les chaînes 61 et 62, de sorte, qu'en raison de la mesure d'écartement e, les crémaillères 251 et 252 sont, obligatoirement, présentées en synchronisme d'engrènement avec les pignons dentés 3 1 et 302, même si la longueur de chaîne entre la table 7 en approche et une table 7 en sortie d'entraînement positif par les pignons 311 et 322, comme montré à La fig. 8, est supérieure à la distance E.

La table 7, issue du poste P2, est ensuite conduite au poste P3 dans lequel elle est introduite, par le bord postérieur 21. Cet engagement a pour effet d'amener la partie C3 en contact avec le dispositif de reprise 59, en même temps que les roues dentées 52 sont amenées à coopérer avec les crémaillères à poste fixe 58. Le tapis 55 est entraîné en défilement, dans Le sens de la flèche f2, autour du plateau 8, simultanément à l'avancement de la table 7 selon la flèche 1. La conjugaison de ces deux déplacements permet d'obtenir une vitesse de dégagement du cuir, par exemple égale au double de celle d'avancement de la table, et favorise l'évacuation d'un cuir C sur le dispositif de reprise 69.

L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (17)

REVENDICATIONS :

1 - Procédé de travail d'un cuir ou d'une peau, consistant à placer un cuir à cheval sur une table de transport pour entourer, par la partie sensiblement médiane, le bord antérieur de la table et recouvrir, par les parties extrêmes, en partie les deux faces parallèles de la table, à engager et déplacer la table ainsi garnie entre deux outils de travail exerçant deux actions de pressage simultanément sur les parties extrêmes du cuir, à déplacer le cuir sur la table pour amener la partie sensiblement médiane à quitter le bord antérieur et à s'étendre sur L'une des faces de la table et à soumettre de nouveau les parties du cuir recouvrant les faces de la table à

L'action des outils de travail,

caractérisé en ce qu'il consiste à

- faire cheminer la table verticalement de bas en

haut entre les outils de travail,

- disposer les outils de travail de part et

d'autre du plan de cheminement de la table et

selon des orientations inclinées convergeant

vers le haut,

- introduire la table entre les outils,

- fermer Les outils parallèlement au plan de

cheminement pour exercer une action de pressage

sur les parties du cuir s'étendant sur les deux

faces de la table,

- faire avancer la table entre les outils pour

travailler le cuir,

- maintenir l'avancement de la table et déplacer

le cuir sur ladite table entre les outils pour

amener la partie sensiblement médiane à

s'étendre sur L'une des faces de la table,

- et poursuivre l'avancement de la table entre

les outils jusqu'au dégagement.

2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le déplacement du cuir sur la table est produit par l'avancement en continu de la table entre les outils, simultanément à une phase de relâchement des outils de pressage.

3 - Procédé selon La revendication 1, caractérisé en ce qu'on entraîne positivement la table en avancement continu entre les outils.

4 - Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on déplace le cuir au moyen d'un tapis sans fin entourant les bords antérieur et postérieur de La table, l'un desquels étant constitué par un rouleau tournant d'entraînement en défilement du tapis.

5 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on enlève le cuir de la table après la sortie de cette dernière d'entre les outils de travail.

6 - Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on enlève le cuir de la table en entraînant le tapis en défilement.

7 - Installation de traitement mécanique de cuirs et peaux, du type comprenant un convoyeur (5) à défilement sans fin devant au moins un poste de travail (P2), un poste de chargement (P1) et un poste de déchargement (P3), n tables (7) portées par Le convoyeur et aptes à supporter chacune un cuir (C) placé pour entourer le bord (20) de la table, antérieur selon le sens de défilement, et pour s'étendre en partie sur les deux faces latérales de la table, des moyens de déplacement relatif du cuir sur la table, comprenant un tapis sans fin (55) entourant les bords antérieur (20) et postérieur (21) de la table, l'un desdits bords étant constitué par un rouleau (50) d'entraînement en défilement sans fin, un jeu de deux outils (40, 41) disposés de part et d'autre du plan (y-y') de cheminement de la table, au droit du poste de travail et associés à des moyens moteurs (43, 44) capables de leur faire exercer des actions de pressage sur Les parties du cuir s'étendant sur les deux faces de la table,

caractérisée en ce que

- le convoyeur (5) définit un plan de cheminement

vertical de bas en haut au droit du poste de

travail,

- les deux outils (40, 41) sont disposés de part

et d'autre dudit plan selon des orientations

inclinées convergeant vers Le haut,

- les moyens moteurs sont constitués par deux jeux

de vérins (43, 44) à commandes sélectives

agissant, respectivement, sur les parties des

outils antérieure et postérieure selon le sens

de défilement du convoyeur,

- des moyens coopérants (52, 57) sont prévus,

entre chaque table et les outils, pour provoquer

le défilement partiel du tapis sans fin autour

de la table pendant l'avancement continu de

cette dernière entre les outils.

8 - Installation selon la renvendication 7, caractérisée en ce que des moyens (30, 31) d'entraînement positif en avancement sont prévus à L'entrée et à la sortie du poste de travail (P2).

9 - Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens d'entrainement positif consistent en deux jeux (26, 37) de pignons dentés (30, 31) entraînés en rotation synchrone avec le défilement du convoyeur (5) et aptes à coopérer avec deux crémaillères (25) rapportées sur la table, latéralement au tapis sans fin (55).

10 - Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que le jeu (26) de pignons (30), correspondant à l'entrée du poste de travail (P2), est complété par un jeu de roues de synchronisation (35), de même pas (p) que les pignons disposées en amont selon le sens de défilement du convoyeur, entraînées en rotation synchrone avec le jeu de pignons et destinées à engréner avec le convoyeur sans fin.

11 - Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce que es roues de synchronisation (35) engrènent avec le convoyeur (5) qui est constitué par deux chaînes (61 62) dont le pas (p) des maillons correspond au module des pignons (30, 31) et sur deux maillons homologues desquels chaque table (7) est montée par deux pivots d'articulation (10) aptes à être pris en charge par les roues de synchronisation (35) dont les axes de rotation (37) sont distants de ceux (28) des pignons d'une mesure (e) fixe égale à la distance entre les pivots (10) et l'extrémité des crémaillères (25).

12 - Installation selon les revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que les jeux de pignons (26 et 27) amont et aval sont distants d'une mesure (E)inférieure à la longueur (L) de ces dernières.

13 - Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens coopérants comprennent deux pignons dentés (52) calés angulairement sur le rouleau (50) de chaque table et destinés à engréner avec deux crémaillères (57) portées par l'ossature (1).

14 - Installation selon la revendication 7, 8 ou 12, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement positif comprennent deux jeux (26 et 27) de pignons (30, 31) portés par la structure de la machine, deux crémaillères (25) présentées par deux longerons latéraux (9) de chaque table et en ce que les moyens coopérants comprennent deux pignons dentés (52) calés sur le rouleau (50) de chaque table entre les longerons (9) et les bords du tapis sans fin (55)

15 - Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les outils sont constitués par des sommiers (40, 41) délimitant une plage médiane occupée par des lames (42).

16 - Installation selon La revendication 15, caractérisée en ce que les lames (42) sont disposées en "V" selon le sens de défilement du convoyeur, de part et d'autre d'un axe de symétrie (z-z') que certaines au moins recoupent sans être jointives.

17 - Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les pignons dentés (52) du rouleau (50) de chaque table sont prévus pour coopérer avec des crémaillères (58) adaptées au poste de déchargement (P3) pour faire défiler le tapis sans fin dans le sens de dépose d'un cuir sur un dispositif de reprise (59).