FR2657557A1 - Procede et installation de fabrication d'etiquettes ou analogues a partir d'un materiau compact sous forme cylindrique. - Google Patents

Abstract

Procédé et appareil de fabrication d'étiquettes ou analogues de faible épaisseur à partir d'un matériau conformé suivant un cylindre plein et compact. On découpe en continu la masse cylindrique de manière à la dérouler en une feuille d'épaisseur prédéterminée et on enroule pas-à-pas la feuille sur un support à mesure qu'elle est prélevée du cylindre de manière à former une bobine, laquelle est déroulée et refendue en plusieurs bandes de plus faible largeur enroulées sur des bobineaux intermédiaires à partir desquels on procède au marquage par impression, découpage ou estampage.

Description

L'invention a pour objet un procédé et une installation de fabrication d'étiquettes ou analogues à partir d'un matériau compact sous forme cylindrique.

Elle vise notamment, mais non exclusivement, un procédé et une installation de fabrication de marques pour fromages, c' est-à-dire des moyens d'identification de chacun des produits d'un même syndicat professionnel, ou d'une appellation d'origine ou d'un groupement de producteurs, etc.... De tels moyens d'identification sont généralement constitués par de fines ou très fines plaquettes de caséine qui portent une impression définissant l'origine du produit et des caractéristiques de celui-ci, comme le numéro de code d'un producteur ou un numéro d' ordre de fabrication.

La réalisation d'étiquettes à partir d'un matériau compacté du type de celui utilisé pour les marques de fromage se heurte à de nombreuses difficultés liées à la nature du matériau constitutif du support d'impression, aussi bien dans le cas de caséïne que de matière plastique présentant des propriétés analogues. En effet, non seulement les caractéristiques physiques d'un tel matériau varient au cours du temps et sont sensibles aux conditions climatiques mais, en outre, le façonnage de feuilles minces ou très minces se heurte aux difficultés inhérentes aux phénomènes d'adhérence ou de collage des feuilles entre elles, à l'action de surface sur les mécanismes d'entraînement, etc... Aussi la fabrication de telles étiquettes par les méthodes traditionnelles nécessite-telle des opérations longues et coûteuses, exigeant le plus souvent des interventions manuelles.Les tentatives d'automatisation pour leur production en grande série ont jusqu'ici échoué, la nature fragile et abrasive du matériau, notamment lorsqu'il s'agi de caséine, ne permettant pas l'adaptation de techniques mises en oeuvre dans d'autres industries.

A la suite d'importants travaux de recherche, la
Demanderesse a mis au point un procédé et une installation permettant la fabrication automatique en grande série et sans l'intervention d'opérations manuelles et/ou compliquées de telles étiquettes à partir d'un matériau compacté sous forme d'un cylindre.

Le procédé selon l'invention, de fabrication d'étiquettes ou analogues de faible épaisseur à partir d' un matériau conformé suivant un cylindre plein et compact est caractérisé en ce que
on découpe en continu la masse cylindrique de manière à la dérouler en une feuille d'épaisseur prédéterminée, et on enroule pas-à-pas la feuille sur un support à mesure qu'elle est prélevée du cylindre de manière à former une bobine
. on déroule la bobine ainsi formée, et à mesure que la feuille est débobinée on la refend en plusieurs bandes, de plus faible largeur que l'on enroule sur autant de supports de manière à former des bobineaux intermédiaires
on débobine lesdits bobineaux intermédiaires et, à mesure que la bande est débobinée, on procède à son marquage, par impression, découpage, estampage ou tout autre moyen puis on prélève une à une les parties de la bande ainsi marquées ; et
on récupère les parties de bandes non marquées que l'on retraite.

Suivant une variante du procédé de l'invention, préférée dans le cas de cylindres de poids élevé, la feuille déroulée par prélèvement du cylindre est sectionnée à intervalles déterminés et les différentes sections obtenues sont bobinées sur des porte-babines respectifs.

Suivant une variante simplifiée du procédé de l'invention, applicable au cas d'étiquettes ou analogues dont le marquage est limité à la découpe de chiffres ou lettres, le marquage est effectué par découpage à l'emporte-pièces, à la volée sans arrêt de la bande et le prélèvement de l'étiquette est éventuellement effectué simultanément.

Dans une forme d'exécution du procédé de l'invention, applicable au cas d'étiquettes imprimées et réalisées dans un matériau peu ou pas perméable à l'air, la bande est de préférence perforée préalablement à son impression.

Une installation pour la mise en oeuvre du procédé de fabrication d'étiquettes et analogues suivant l'invention comprend alors
une découpeuse-dérouleuse pour la formation d' une feuille continue à partir d'un cylindre compact de matériau de base
éventuellement, dans le cas de cylindre de grand poids, une machine de coupe transversale de ladite feuille débitant celle-ci en feuilles de plus petite longueur
une enrouleuse effectuant le bobinage pas-à-pas de la ou desdites feuilles
. une refendeuse munie d' un système de bobinage des bandes ainsi formées
. des moyens de marquage des bandes ;
. des moyens de prélèvement des parties marquées des bandes ; et
des moyens de récupération des parties non marquées des bandes.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, importante pour assurer la régularité de l'épaisseur d'étiquettes réalisées dans un matériau abrasif, l'enrouleuse de la feuille à la sortie de la dérouleuse a un entraînement pas-à-pas synchronisé avec la vitesse de découpage de manière que la feuille découpée n'exerce pas d'effort de traction par frottement, susceptible de modifier l'épaisseur de coupe des couteaux.

L'enrouleuse comporte avantageusement un arbre portebobine entraîné par un moteur pas-à-pas et des cylindres montés fous qui assurent un effet d'accumulateur entre la dérouleuse et l'arbre porte-bobine, un détecteur électromécanique ou analogue arrêtant le moteur de la dérouleuse et celui de l'enrouleuse lorsque la bobine atteint une grosseur déterminée.

Pour permettre une adaptation aisée de l'installation à la fabrication d'étiquettes différentes, la refendeuse comporte des roulettes de refendage montées à écartement réglable sur un arbre tournant fou.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, la refendeuse comporte deux cylindres actifs entraînés en rotation par un moteur commun, côté entrée un arbre portebobines sur lequel la bobine d'entrée tourne folle, trois cylindres de mise en forme de la feuille à l'entrée dont deux tournent fous et le troisième est entraîné par l'un des cylindres actifs sur lequel appuient les roulettes de coupe et, côté sortie, un cylindre de mise en forme monté fou et coopérant avec le second cylindre actif, et deux ensembles porte-bobines comportant chacun au moins un porte-bobines pour une bande monté sur un premier arbre pivotant librement autour d'un second arbre solidaire du bâti, de manière à être entraîné en rotation par le second cylindre actif.

Les deux chutes latérales de la feuille sont avantageusement récupérées par bobinage sur des petites bobineuses auxiliaires.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui suit, faite à titre d'exemple et en référence au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 est un schéma de principe illustrant le procédé suivant l'invention
- la figure 2 est une vue d'ensemble schématique d'une installation suivant l'invention
la figure 3 montre une dérouleuse d'installation suivant l'invention
- la figure 4 est une vue agrandie d'un détail de la dérouleuse
- la figure 5 est le schéma de principe d'une bobineuse d'installation suivant l'invention
- la figure 6 est une vue de face en perspective d'une bobineuse d'installation suivant l'invention
- la figure 7 est un schéma de principe d'une refendeuse d'installation suivant l'invention
- les figures 8A et 8D sont des vues en perspective côté entrée et côté sortie d'une refendeuse d'installation suivant l'invention
- la figure 9 est une vue d'ensemble schématique d'un banc d'impression et découpage d'installation suivant l'invention, vue dans le sens de déplacement de la bande
- les figures lOA à 10C sont des vues transversales partielles de la partie impression de la machine de la figure g
- la figure 11 est une vue agrandie d'une partie de la figure g
- la figure 12 est une vue simplifiée d'une poinçonneuse d'installation suivant l'invention
- la figure 13 est une vue simplifiée d'une découpeuse de chiffres ou autres signes d' installation suivant l'invention
- la figure 14 est un exemple d'étiquette débitée par l'installation suivant l'invention.

Comme montré sur la figure 1, qui est un schéma de principe illustrant le procédé de l'invention, un cylindre
C de matériau compatible avec les produits alimentaires auxquels les étiquettes sont destinées, par un exemple un cylindre de caséine compactée dans le cas de fromages, est d'abord déroulé à un poste 1 par tranchage en continu suivant une feuille mince F d'épaisseur constante (quelques dixièmes de mm à 1 mm environ) bobinée pas-à-pas à un poste 2 sur un porte-bobines au fur et à mesure de sa formation.

Lorsque le poids du cylindre initial n'est pas trop élevé, la feuille F est entièrement enroulée sur une seule bobine B. Dans le cas contraire, elle est sectionnée automatiquement quand la bobine atteint un diamètre déterminé, et plusieurs bobines sont ainsi formées. La feuille F est ensuite refendue au poste 3, en plusieurs bandes bobinées en autant de bobineaux bb Afin d'être suffisamment perméables pour ne pas provoquer la formation de moisissure sur le produit à identifier, les bandes des bobineaux bb sont ensuite perforées régulièrement sur toute leur surface. Le marquage est réalisé au poste 5, sur la bande perforée, momentanément immobilisée, par exemple par impression rotative, ou par jets d'entre, éventuellement par des moyens magnétiques pour l'impression de codes à barres, ou encore par laser.Les étiquettes sont alors prélevées au poste 6, par exemple à l'emporte-pièces dans le cas d'étiquettes de forme ovale, ou par simple tranchage dans le cas d'étiquettes rectangulaires. Les chutes éventuelles lors du poinçonnage et du prélèvement sont récupérées et recyclées au poste 9. Lorsque le matériau constitutif des étiquettes est suffisémment perméable à l'air, sa perforation peut être supprimée de même que pour des matériaux non perméables à l'air lorsque le marquage est exécuté comme indiqué en alternative en traits discontinus au porte 7, sous la forme simplifiée de découpage de chiffres et/ou de lettres, de sorte que cette étape est représentée en trait discontinu.

Le prélèvement et le marquage peuvent être réalisés éventuellement en une seule opération de découpage.

Toutefois, dans le cas d'une installation universelle capable de fabriquer aussi bien des étiquettes imprimées que découpées, ces opérations sont distinctes, le découpage des chiffres ou lettres étant simplement effectué à la volée sans immobilisation de la bande, alors que le prélèvement de l'étiquette est effectué sur la bande arrêtée, préalablement imprimée ou écoupée suivant le cas.

On se réfère maintenant à la figure 2 qui montre sous forme schématique l'ensemble des dispositifs d'une installation suivant l'invention de fabrication automatisée d'étiquettes de caséïne imprimées.

Le cylindre de caséine C à partir duquel sont formées les étiquettes est monté sur la dérouleuse 300, décrite plus en détails ci-après en référence à la figure 3 et à laquelle est incorporée de construction une cisaille (non représentée) dont la mise en oeuvre est commandée automatiquement par un dispositif de détection de la grosseur de la bobine formée sur la bobineuse 600, sur laquelle est enroulée la bobine B de feuille de caséine prélevée du cylindre C par les couteaux de la dérouleuse. La feuille enroulée sur la bobineuse est ensuite refendue en quatre bandes étroites sur la banderoleuse 800, décrite plus en détail ci-après, en référence aux figures 8A et 8B et qui comprend son propre dispositif de bobinage à deux arbres, 86, 87 sur lesquels sont formés deux paires de bobineaux 77, 78 dont la hauteur est légèrement supérieure à celle des étiquettes.Les chutes en rubans continus formées par les rives de la feuille de la bobine sont récupérées sur deux petits enrouleurs de chutes 70a et 70k, tandis que les bandes sont imprimées et découpées en étiquettes de forme déterminée sur le banc d'impression et découpage 900, figures 9, 10A à 10C et 11, comportant une section d'entrée 901 où la bande enroulée sur le bobineau est déroulée et saisie par un système d'avance à va et vient, une section d'impression 902 suivie d'une section de découpage où les parties imprimées de la bande sont prélevées pour former les étiquettes et une section de sortie 904 où est récupéré le reste de la bande.

Le banc de déroulage et éventuellement de sectionnement est constitué de la dérouleuse proprement dite, 300, d'un ensemble d'entraînement 310 dont seule la partie extérieure à la machine est visible sur la figure et d'un ensemble récepteur 320 de la feuille déroulée qui sera explicité ci-après et qui est représenté schématiquement par un rectangle en trait discontinu sur la figure 4 où l'on voit le cylindre de renvoi et de tension, 36, et le premier cylindre de mise en forme 51.

La dérouleuse proprement dite représentée dans son ensemble figure 3 comporte un bâti 31, ancré au sol, sur lequel sont fixés les divers éléments de la machine. Ce bâti présente deux glissières 31p, ~ dans lesquelles coulisse un porte-outil 35 sur lequel est montée une paire de couteaux 34a, b, destinés à "peler" le cylindre C, plein ou alésé, monté entre les broches 33, k de la machine, les positions relatives des couteaux et du cylindre étant plus nettement indiquées sur la figure 4 qui est une vue en coupe transversale de la dérouleuse.

Un système, non représenté sur cette figure, généralement à ressort ou à vérin, permet de régler la position de l'axe du cylindre de tension 36 et par là de régler la traction de la feuille afin à la fois d'éviter des ruptures (si la traction est trop forte) ou des bourrages (si la traction est trop faible > et coopère, avec l'asservissement des couteaux à la rotation du cylindre, à la régulation de l'épaisseur de la feuille.

L'ensemble d'entralnement en rotation des broches 33g, k, comporte de façon connue un groupe motoréducteur composé d'un moteur électrique X1 sur un bâti solidaire d'un socle ancré au sol, d'un réducteur R, de courroies de transmission Bl, B < , B3 et de poulies associées. La courroie B1 transmet le couple de l'arbre de sortie du moteur M1 à l'arbre d'entrée du réducteur R, la courroie B2 le couple de l'arbre de sortie du réducteur R à l'arbre d'entrée, non représenté pour ne pas surcharger la figure-, d'un engrenage qui d'une part transforme le mouvement de rotation de son arbre d'entrée en translation du porteoutil, par exemple par une transmission à vis sans fin, et d'autre part entraîne en rotation l'arbre représenté en X dont le mouvement est transmis par la poulie B3 au portebroche 33h et par un arbre et une autre poulie non représentés, au porte-broche 33a ; en variante, une transmission par pignons et arbre rigide, à l'intérieur du bâti 31, transmet à la broche 33a le mouvement de la broche 33k.

Le trajet de la feuille F prélevée par les couteaux 3 sur le cylindre C est visible sur les figures 4 et 5 qui se rapportent au cas d'une installation où la feuille F est directement refendue en banderoles étroites ce qui suppose que l'arbre 51 de la bobine réceptrice R1 ainsi que son moteur d'entraînement Mo sont compatibles avec le poids du cylindre C.Lorsque la feuille n'est pas sectionnée transversalement pour former des bobines intermédiaires plus légères que le cylindre et susceptibles d'être stockées, l'installation peut être schématisée comme indiqué figures 5 et 6, le système récepteur associé à la dérouleuse étant confondu à l'exception du cylindre de tension 36 avec la bobineuse 600, figure 6, où la bobine réceptrice Rl est représentée comme étant bien plus courte que l'arbre 51 afin de montrer plus nettement le système de détection 61 de la grosseur de la bobine R1, d'arrêt automatique de la bobineuse et de mise en oeuvre du système de sectionnement de la dérouleuse au d'arrêt de la dérouleuse si les deux machines fonctionnent en train continu.

Comme montré schématiquement sur la figure 6, le système 61 se compose d'une tige 62 montée pivotante autour d'un arbre 63 solidaire du bâti 610 de l'enrouleuse par l'intermédiaire d'un manchon cylindrique 64 fixé sur l'arbre 62 et percé de part en part suivant une direction non diamétrale pour le passage de la tige. Une tête ou patin 64, dont la position au voisinage d'une uns des extrémités de la tige est réglable, appuie sur l'arbre (en l'absence de feuille enroulée) ou sur la feuille. L'autre extrémité de la tige coopère avec un capteur 65 (par exemple une cellule photoélectrique > représenté ici solidaire du bâti, pour arrêter le moteur de l'enrouleuse lorsque la bobine Rl atteint un diamètre déterminé, réglable par la position de la tête 64 sur la tige.

Dans l'exemple décrit et représenté, où l'ensemble dérouleuse-enrouleuse forme un train continu, la feuille enroulée sur l'arbre a la même largeur que la feuille déroulée. En variante, la feuille peut être déjà refendue en deux ou plusieurs bandes comme indiqué par les lignes 11 à 14 au cours de l'enroulement.

Dans tous les cas, l'invention prévoit que la bobineuse soit entraînée pas-à-pas, les cylindres de mise en forme 52 à 54 jouant le rôle d'accumulateurs. Ainsi, un matériau abrasif comme la caséïne ne risque pas d'altérer la tension au niveau du cylindre et donc n'affecte pas la régulation de l'épaisseur de la feuille.

Cette dernière, prélevée par la dérouleuse, est refendue en bandes de largeur égale ou légèrement supérieure à celle des étiquettes, suivant le schéma de principe indiqué figure 7, dans la refendeuse 700 montrée du côté entrée figure 8A et du côté sortie figure 8B. La refendeuse, alimentée par la bobine B formée sur l'enrouleuse 600 par inversion du sens de rotation de celle-ci, comporte deux flasques Fl, Fn d'un bâti ancré au sol et, entre ces flasques, de l'entrée (figure 8A > à la sortie (figure 83 >
trois axes 91, 92, 93 tournant fous dont le premier, 91, reçoit le porte-bobines de l'enrouleuse et dont les deux autres, 92 et 93, recoivent deux cylindres de petit diamètre, 94, 95 décalés en hauteur et transversalement
àeux arbres d'entraînement 71 et 72 entraînés en synchronisme par un moteur M3 fixé sur la face externe du carter du flasque Fz et des engrenages non visibles sur la figure, placés dans le carter Cl ; et
cinq axes 81-85, non entraînés, montés fous.

Sur les arbres 71 et 72 sont clavetés deux gros cylindres creux 73, 74 et sur les arbres 81, 82 sont clavetés deux petits cylindres 75, 76 entraînés en rotation par les cylindres 73, 74 respectivement.

Sur l'arbre 83 sont fixés cinq couteaux circulaires ou roulettes 8a à 8rt appuyant sur le cylindre 81 et entraînés en rotation par celui-ci, tandis que sur chacun des arbres 84 et 85 sont montées une paire de petites flasques, respectivement fa, f2 et fa, f-. Entre les deux flasques de chaque paire sont montés deux axes 86, 87 sur chacun desquels sont montés une paire de borte-bobineaux respectivement 77 sur l'arbre 86 et 78 sur l'arbre 87. Ces porte-bobineaux sont décalés transversalement, la première paire étant à gauche du plan de symétrie de la machine et la seconde à droite.

La disposition relative des divers axes et arbres, de même que le fonctionnement de la refendeuse, apparaît clairement sur le schéma de la figure 7 où le trajet de la bande est indiqué par les diverses flèches
au départ, l'amorce ou extrémité libre de la bande enroulée sur la bobine 51 montée sur l'axe 91 est passée successivement derrière le cylindre 94 (par rapport au côté entrée) devant le cylindre 93, entre le petit cylindre 75 et le gros cylindre 73, puis entre le gros cylindre 73 et les couteaux 8m à zut et ensuite entre le petit cylindre 76 et le gros cylindre 74
ensuite, dès que la feuille est refendue sur une longueur suffisante, deux des banderoles, bl, bs, sont enroulées sur les porte-bobineaux 76, 77 et les deux autres banderoles, b2, b, sont enroulées sur les porte-bobineaux 78, 79.

La bande, tendue sur les cylindres 93, 94 est entraînée par le cylindre tracteur, en étant mise en forme entre celui-ci et le contre-cylindre 75. Elle est refendue par les roulettes-couteaux qui appuient sur le cylindre 73 qui leur sert d'enclume, et sont entraînés en rotation par frottement. Les banderoles ainsi formées sont mises en forme entre les cylindres 74 et 72 puis enroulées sur les porte-bobineaux qui sont entraînés en rotation par frottement par le cylindre 74, des ressorts non représentés sur la figure ramenant respectivement l'axe 86 vers le bas et l'axe 85 vers le haut afin de maintenir en permanence les bobineaux en formation en appui contre le cylindre 74 quelle que soit leur grosseur au cours de leur formation.

La bobine 91 doit évidemment être montée de façon à se dérouler lorsque la feuille est entraînée dans la refendeuse. Dans tous les cas, le freinage résultant du frottement de la feuille sur et entre les cylindres de mise en forme favorise le refendage. Les bandes de rives, b=, bs, sont des chutes sont récupérées sur des enrouleuses situées de part et d'autre de la machine et non représentées.

Le banc d'impression et découpage 900 comporte essentiellement, comme indiqué sur les figures 2 et 9
e une section d'impression 902
e une section de découpage 903
. une section d'alimentation 901 en amont de la section d'impression ; et
. une section de récupération 904 en aval de la section de découpage.

La section d'alimentation 901 a pour fonctions essentielles
- d'amener la feuille à imprimer sous la tête d'impression et sous la découpeuse
- de commander toutes les opérations relatives à l'impression < encrage des rouleaux, déplacement des rouleaux en rotation, descente et relevage) ou plus généralement commande de la tête d'impression et celles relatives au découpage (commande de la tête de découpage) en synchronisme avec le déplacement de la feuille tout en assurant une traction optimale de la feuille pour éviter tout incident de fonctionnement par excès (rupture) ou issuffisance (perruques) de la tension de la feuille.

Suivant l'invention, la section d'alimentation 901 comprend
- un bloc lamineur 911 d'entraînement de la feuille comportant un moteur électrique mi et deux cylindres rotatifs 911a, b entraînés en rotation en sens inverse par le moteur mi et qui entraînent la feuille du bobineau provenant de la refendeuse, lorsqu'ils sont mis en rotation par le moteur ni
- un ensemble 912 de régulation de la traction de la feuille comprenant deux détecteurs photoélectriques di, d2, couplés à la commande d'alimentation du moteur mi et trois rouleaux pi, p2, p3 dont le premier pi et le dernier p3 ont leurs axes de rotation fixes et dont l'axe de rotation du second, po est suspendu par un bras k articulé à un point fixe du bâti
- un bloc 913 de reprise de la feuille comportant trois systèmes si, 82, S3 de pincement de la feuille et entre le premier et le dernier de ceux-ci un chariot d'avance de la feuille manoeuvré par un vérin inverseur (non représenté).

La section d'impression 902 (figures 9, 10A à 10C et 11) comporte
- un bâti comprenant deux joues latérales 920au, k
- une tête de manoeuvre 921 ayant la forme d'un étrier porté par deux demi-axes sur lesquels sont montés des anneaux de coulissement
- un étrier E à quatre branches porté par la tête de manoeuvre
- deux cylindres d'impression 922a, 922k, rotatifs, solidaires d'un axe de rotation commun, et montés entre les branches intérieures de l'étrier
- deux roues dentées ou pignons ww, w2, solidaires d'axes alignés
- un engrenage G comportant deux couronnes dentées solidaires et xoaxiales respectivement des axes des deux pignons wi, w2, et deux autres couronnes dentées engrenant avec les deux premières et solidaires d'axes solidaires de l'axe des deux cylindres
- deux crémaillères Ri, R2 fixées sur la joue 920a du bâti et avec lesquelles engrènent respectivement les pignons wi, W2,
- deux ensembles d'encrage comportant chacun
e une alimentation en encre E,
. un tampon de transfert d' encre 922,
+ un système 923 de laminage de l'encre comprenant une platine 923ça et deux têtes de laminage 923, k munies de cylindres "lamineurs" et solidarisées l'une à l'autre par un bras non référencé coopérant avec la platine
- un cliché 925 participant à la fois à l'encrage et à l'impression proprement dite
- deux bras d'entraînement (dont un seul 926 est visible sur la figure > dont une extrémité est articulée sur la tête d'impression 921 et l'autre sur la tête de laminage 923B ;;
- deux vérins (dont un seul 924 est visible sur la figure) d'entraînement en translation horizontale de la tête de manoeuvre et donc, par conséquent, d'entraînement en translation des rouleaux encreurs
- deux axes de guidage (dont un seul 926 est visible sur la figure) monté entre les deux montants du bâti, et sur chacun desquels coulisse- la tête de manoeuvre.

L'axe commun des deux rouleaux étant entraîné par l'intermédiaire de l'engrenage G, les cylindres ne viennent en position basse, c'est-à-dire en contact avec la feuille pressée entre les cylindres et le cliché, que lorsque la roue dentée solidaire de l'axe est en position basse sur la roue solidaire des pignons Wi, Wo.

La section de découpage 903 comporte essentiellement
- une découpeuse 931 actionnée par un moteur m2 par l'intermédiaire d'un système usuel de transformation de mouvement de rotation du moteur en mouvement alternatif de la tête de découpage et comportant une bielle entraînée par un vilebrequin v, lui-même solidaire d'une roue dentée engrenant avec une roue dentée montée solidaire de l'arbre de sortie du moteur. En variante, l'ensemble des deux roues dentées peut être remplacé par exemple par une courroie montée sur deux poulies solidaires respectivement de l'arbre du moteur et du vilebrequin
- un réceptacle, placé sous la découpeuse et recueuillant par gravité les étiquettes découpées E.

La section de récupération 904 comporte :
- un ensemble 941 de traction faisant également fonction d'accumulateur constitué de trois rouleaux p à ps; les axes des rouleaux d'extrémité A et ps sont fixes tandis que celui plus du rouleau central ps est accroché au plancher du bâti par un système à ressort qui assure la tension de la feuille et absorbe comme un accumulateur les différences de vitesse éventuelles entre la feuille à l'entrée et la sortie de cet ensemble
- un bloc d'entraînement 942 comporte similairement au bloc 911 un moteur m2 et une paire de cylindres lamineurs à la sortie de l'ensemble de traction ; et
- un bloc de découpage 943 comportant un moteur m2 entraînant une paire de disques de découpage qui déchiquètent la partie subsistante de la bande.

Le fonctionnement du banc d'impression et de découpage est le suivant
Initialement la feuille est engagée manuellement ou automatiquement dans le banc avec la tête d'impression en position de retrait (figure 10A) clest-à-dire non en regard de la feuille et le chariot de manoeuvre en position le plus à gauche sur la figure.

Ces réglages étant faits, le fonctionnement est ensuite entièrement automatique grâce à la synchronisation des vérins de commande du chariot et de la tête d'impression et à la commande automatique du moteur mi par les détecteurs da et d2.

Lorsque les étiquettes doivent être perforées, l'installation comprend un banc de poinçonneuse, monté en amont du banc d'impression et découpage et qui comporte trois sections, figure 12
une section d'alimentation 121 similaire dans son principe et sa réalisation à celle 901 du banc d'impression et découpage, et qui ne sera donc pas décrite plus amplement ici
. une section de poinçonnage 122 de principe de commande similaire à celui de la section de découpage 903, la seule différence étant que la découpeuse 931 est remplacée ici par une poinçonneuse 1221
. une section de sortie 123 représentée ici dans le cas où la feuille poinçonnée est rembobinée sur un portebobine 1231 de la bobineuse dont le moteur mo est synchronisé avec le moteur de la section d'alimentation, un ensemble de trois rouleaux similaires à celui de la section 904 étant interposé entre la sortie de la poinçonneuse et la bobineuse.

La figure 13 montre un exemple de banc de découpage d'étiquettes identifiées par découpe de chiffres ou autres signes. Il comporte :
. une section d'entrée d'alimentation 131
. une section de découpage 132 ; et
. une section de récupération 133.

La section d'alimentation 131 peut être identique à celles, 91 et 121 du banc d'impression et découpage, et du banc de poinçonnage. Mais comme la découpe peut être réalisée assez rapidement pour qu'un déplacement continu de l'étiquette n'affecte pas sensiblement sa découpe, la sec tion d'alimentation est avantageusement simplifiée comme montré sur la figure 13 où l'on voit qu'à la sortie du système d'entraînement 1311 la feuille est simplement tendue par un ensemble de deux poulies avant d'arriver dans la section de découpage 132, qui est manoeuvrée par un système similaire à celui qui manoeuvre la découpeuse 931 et qui ne diffère de cette dernière que par la matrice de découpe. La section de récupération 133 peut être identique à la section 904.

Les moyens de prélèvement sont montés en série avec les moyens d'impression et l'installation comporte des moyens d'arrêt automatique avec accumulation de la bande pendant l'impression et le prélèvement, lesdits moyens d'arrêt automatique et d'accumulation comportant deux rouleaux d'axes fixes et, entre ceux-ci dans le sens de déplacement de la bande, un rouleau d'axe mobile articulé autour d'un point fixe et deux ensembles de détection de présence photoélectriques ou analogues.

Le banc d'impression et découpage comporte un dispositif d'avance discontinue de la bande comportant un chariot d'avance de la bande à mouvement alternatif commandé par vérin et un système de pincement de la bande associé au chariot.

En variante, comme dans l'exemple représenté sur la figure 13, la bande n'est pas déchiquetée et cette section comporte simplement en aval d'un système de trois rouleaux de tension, un dispositif d'entrainement similaire à celui de l'entrée. La bande dans laquelle les étiquettes ont été découpées est récupérée dans le réceptacle 1332, un guide 1331, par exemple une simple tole inclinée évitant que la feuille non tendue ne fouette sur le dernier ou l'avantdernier rouleau.

Claims (16)

REVEKDICATlQS 1. Procédé de fabrication d'étiquettes ou analogues de faible épaisseur à partir d'un matériau conformé suivant un cylindre plein et compact, caractérisé en ce que on découpe en continu la masse cylindrique de manière à la dérouler en une feuille d'épaisseur prédéterminée, et on enroule pas-à-pas la feuille sur un support à mesure qu'elle est prélevée du cylindre (C) de manière & former une bobine (B) + on déroule la bobine ainsi formée, et à mesure que la feuille est débobinée on la refend en plusieurs bandes, de plus faible largeur que l'on enroule sur autant de supports de manière à former des bobineaux intermédiaires (bb) ;; on débobine lesdits bobineaux intermédiaires et, à mesure que la bande est débobinée, on procède à son marquage par impression, découpage, estampage ou tout autre moyen puis on prélève une à une les parties de la bande ainsi marquées ; et . on récupère les parties de bandes non marquées que l'on retraite.
1. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la feuille (F) déroulée par prélèvement du cylindre < C) est sectionnée à intervalles déterminés et les différentes sections obtenues sont bobinées sur des portebobines respectifs.
2. 3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le marquage est limité au cas d'étiquettes ou analogues dont le marquage est effectué par découpage à l'emporte-pièces, à la volée sans arrêt de la bande et le prélèvement de 1 l'étiquette est éventuellement effectué simultanément.
3. 4. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le prélèvement de l'étiquette est effectué simultanément au marquage par la même machine.
4. 5. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les étiquettes étant imr primées et réalisées dans un matériau peu ou pas perméable à l'air, la bande est perforée, de préférence préalablement à son impression.
5. 6. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou les partie(s) de bande non marquée(s) est (sont) déchiquetée < s > avant leur récupération et leur retraitement.
6. 7. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend

   une découpeuse-dérouleuse (300) pour la formation d'une feuille continue (F) à partir d'un cylindre compact (C) de matériau de base

   . éventuellement, dans le cas de cylindre de grand poids, une machine de coupe transversale de ladite feuille débitant celle-ci en feuilles de plus petite longueur

   . une enrouleuse (600) effectuant le bobinage pas-à pas de la ou desdites feuille ;;

   une refendeuse < 700) munie d'un système de bobinage des bandes ainsi formées

   * des moyens (902) de marquage des bandes

   . des moyens de prélèvement des parties marquées des bandes ; et

   . des moyens de récupération < 904 > des parties non marquées des bandes.
7. 8. Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que la bobineuse < 600 > de la feuille (F) à la sortie de la dérouleuse (300) comporte un arbre porte-bobine entraîné pas-a-pas en synchronisme avec la vitesse de découpage de manière que la feuille bobinée n' exerce pas d'effort de traction par frottement, susceptible de modifier l'épaisseur de coupe des couteaux.
8. 9. Installation suivant la revendication 8, caractérisée en ce que la bobineuse (600 > comporte aussi trois cylindres (52, 53, 54) montés fous qui assurent un effet d'accumulateur entre la dérouleuse et l'arbre porte-bobine (51 > .
9. 10. Installation suivant l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte un détecteur C653, par exemple électromécanique, qui stoppe le moteur de la dérouleuse et celui de la bobineuse (600) lorsque la bobine atteint une grosseur prédéterminée.

   il Installation suivant l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisée en ce que la refendeuse (70ou comporte des roulettes de refendage C8a, 8e > , éventuellement montées à écartement réglable sur un arbre tournant fou < 83 >

   12.Installation suivant la revendication 11, caractérisée en ce que la refendeuse C700) comporte deux cylindres actifs entraînés en rotation par un moteur commun (x3) et, côté entrée, un arbre porte-bobine C91) sur lequel la bobine d'entrée tourne folle, trois cylindres de mise en forme de la feuille à l'entrée dont deux tournent fous et le troisième est entraîné par l'un des cylindres actifs sur lequel appuient les roulettes de coupe et, côté sortie, un cylindre de mise en forme monté fou et coopérant avec le second cylindre actif, et deux ensembles porte-bobines comportant chacun au moins un porte-bobine pour une bande monté sur un premier arbre pivotant librement, autour d'un second arbre solidaire du bâti, de manière à être entraîné en rotation par le second cylindre actif.
10. 13. Installation suivant l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend des petites bobineuses auxiliaires pour la récupération par bobinage des deux chutes laterales (bs, bs) de la feuille (F) lors du refendage.
11. 14. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes 7 à 13, caractérisée en ce que les moyens de marquage 1(902)et de prélèvement sont combinés
12. 15. Installation suivant l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisée en ce que les moyens de marquage sont des moyens d'impression (922a, 922b?.
13. 16. Installation suivant la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comporte également une poinçonneuse (1221 > ou perforatrice entre la refendeuse (700) et les moyens d' impression.
14. 17. Installation suivant la revendication 16, caractérisée en ce que les moyens de prélèvement sont montés en série avec les moyens d'impression et en ce qu'elle comporte des moyens d'arrêt automatique avec accumulation de la bande pendant l'impression et le prélèvement.
15. 18. Installation suivant la revendication 17, caractérisée en ce que lesdits moyens d'arrêt automatique et d'accumulation comportent deux rouleaux d'axes fixes et, entre ceux-ci dans le sens de déplacement de la bande, un rouleau d'axe mobile articulé autour d'un point fixe et deux ensembles de détection de presence photoélectriques ou analogues.
16. 19. Installation suivant l'une quelconque des revendications 15 à t8, caractérisée en ce que le banc d'impression et découpage comporte un dispositif d'avance discontinue de la bande comportant un chariot d'avance de la bande à mouvement alternatif commandé par vérin et un système de pincement de la bande associé au chariot.