FR2636915A1 - Aire pour l'atterrissage, le decollage et/ou le transport d'un giravion tel qu'un helicoptere - Google Patents

Abstract

Aire d'atterrissage, de décollage et/ou de transport pour giravion tel qu'un hélicoptère. Cette aire comprend, d'une part, deux châssis 1a, 1bde forme sensiblement rectangulaire comportant à leur face supérieure un plancher et à leur face inférieure des moyens de roulement munis d'un dispositif de blocage, et, d'autre part, des moyens de liaison et d'assemblage pour rendre solidaire entre eux lesdits châssis 1a, 1b. Application au domaine de l'aéronautique.

Description

La présente invention est relative à uns airr prouvant servir à l'atterissage, au décollage et/ou au transport d'un giravion tel qu'un hélicoptère. Cette aire présente comme avantage particulier d'être mobile et démontable.

Un hélicoptère, ou tout autre aéronef à voilure tournante, nécessite pour se poser ou décoller une aire plane, horizontale et stable. Ainsi que l'homme du métier le sait, il n'est guère possible de faire poser un hFlicoptè- re sur un terrain en pente, sablonneux ou enneigé, si le sable et la neige ne sont pas tasses : pour des missons dans de telles zones, l'hélicoptère doit rester en vol stationnaire, ce qui requiert de la part du pilote une grande attention.

Actuellement, un hélicoptère est tracté de la zone de garage jusqu'à une zone découverte proche de l'aire de décollage, si celle-là est couverte, ou vole de cette zone de garage jusqu'à la zone de décollage. Dans le premier cas, le déplacement nécessite l'utilisation d'un engin de traction spécifique. De plus, l'hélicoptère ne pfut pas entre tracté sur de trop grandes distances.

Aussi, un des buts de la présente invention est-il de fournir une aire d'atterrissage, de décoiiag et/ou de tract-ion pour un giravion tel qu'un hélicoptère, ère, qui permet de faire poser et/ou décoller un tel aeronef sur et a partir de tout type de terrain.

Un autre but de la présente Inv'titlon w8t de fournir une telle aire qui permet galkmt-nt de déplacer aisément un giravion sur une grande distance.

Ces buts ainsi que d'autres qui apparattront par la suite sont atteints par une aire d'atterrissage, de décollage et/ou de transport pour giravion tel qu'un hélicop tère, qui est caractérisée, selon la presente invention, par le fait que'elle comprend, d'une part, deux châssis de forme sensiblement rectangulaire comportant à leur face supérieure un plancher et à leur face inférieure des moyens de roulement munis d'un diepositif de blocage, et , d'autre part, des moyens de liaison et d'assemblage pour rendre solidaire entre eux ces deux châssis.

Selon un mode de réalisation préféré, il existe un espace libre entre les deux châssis, qui peut être recouvert au moins partiellement par un caillebotis.

Avantageusement, chaque châssis comprend un cadre métallique constitué par deux longerons reliés à leurs extrémités par des traverses, ces longerons et traverses sont en forme de "C" ouverts vers l'intérieur et/ou de forme rectangulaire. Chaque châssis colporte des passages tubulaires parallèles aux traverses; chaque longeron comporte une ouverture dans sa paroi de telle sorte que les passages tubulaires sont ouverts vers l'extérieur du chSssis à chacune de leurs extrémités.

De préférence, les moyens de liaison et d'assemblage sont constitués, d'une part, par au moins deux tubes dont chaque extrémiste comporte une tige filetée et dontlediamètre est sensiblement inférieur à celui du passage tubulaire, et, d'autre part, par un volant d'assemblage qui est vissé sur la tige filetée solidarisant ainsi le châssis au tube de liaison correspondant.

De préférence, chaque tube comporte des butées pour chaque châssis de telle sorte que chacun de ceux-ci soit serré entre le volant d'assemblage et une butee.

Avantageusement, les moyens de roulement sont constitués par une roulette fixe et une roulette pivotante autour d'un axe vertical. Cette aire peut salement comprendre des moyens pour la manoeuvrer qui sont généralement constitués par un dispositif d'attelage. Les moyens de manoeuvre peuvent également entre constitués par des poignes de manoeuvre, permettant de manoeuvrer à la main cette aire, et/ou par des anneaux d'élingage permettant à l'hélicoptère d'emporter cette aire.

De préférence, l'aire selon la présente invention comporte des dispositifs de signalisation dont certains peuvent être couplés avec le dispositif de freinage.

La description qui va suivre et qui ne présente aucun caractère limitatif, doit être lue en regard des figures annexeés, parmi lesquelles - la figure 1 est une vue de dessus d'un exemple de réalisa-
tion d'une aire selon la présente invention, - la figure 2 est une vue latérale de cette aire selon la
ligne II-II de la figure 1, la trace d'un hélicoptère
posé sur cette aire étant représentée en traits mixtes,
et - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la
figure 1.

Une aire pour l'atterrissage, le décollage, et/ou le transport d'un giravion tel qu'un hélicoptère, comporte selon la présente invention, deux châssis et des moyens pour relier et assembler ceux-ci.

Ainsi qu'on peut notamment le voir sur la figure 1, une telle aire est constituée par deux châssis la et lb de forme rectangulaire qui sont disposes parallFle- ment l'un à l'autre selon leur longueur. Entre eux existe un espace libre 2 qui est recouvert partiellement, selon le présente exemple de réalisation, par des panneaux 3 de caillebotis.

Chaque chassie la et lb comprend un cadre métallique constitué par deux longerons 4a et 4b respective- ment reliés à leurs extrémités par des traverses 5a et 5b, longerons et traverses étant en forme de "U" ouverts v'ar l'intérieur. Sur ce cadre métallique est fixé par It. > uI moyen convenable, un plancher 6 dont la face extern. est rendue antidérapante.

Chaque châssis la, lb comporte dans cet exemple trois passages tubulaires 7a, 7b respect respectivement, parallèles aux traverses chaque longeron comporte une ouverture d.s sa paroi de telle sorte que le passage tubulaire est ouvert vers l'extérieur du châssis à chacune de ses extrémités.

Sur le passage tubulaire 7a, 7b sont soudés deux longerons additionnels 8a, 8b et 9a (le longeron cor-respondant au longeron 95 sur le châssis lb n'est pas repre- senté sur les figures), qui sont diamétralement opposés, et dont l'un 8a, 8b est au contact de la face inférieure du plancher 6 correspondant.

Quant aux moyens pour relier et assembler les deux châssis, ils sont constitues par trois tubes de liaison 10 qui sont logés chacun dans chaque couple de passage tubulaire 7a, 7b. En effet, les trois passages tubulaires d'un châssis ont le même axe que les trois passages tubulaires de l'autre châssis.

Un tube de liaison 10 comporte un corps cylindrique 11 de diamètre légèrement inférieur à celui d'un passage et est muni à chaque extrémité d'une tige filetée 12 située sensiblement au centre d'une tôle 13 fermant cette extrémité.

Chaque passage tubulaire 7a, 7b comporte à son extrémité extérieure, c'est-à-dire au niveau du longeron correspondant, une plaque métallique 14a, 14b percée en son centre d'un orifice 15a, 15b.

Chaque tube de liaison 10 comporte deux butées circulaire 16a, 16b, contre lesquels appuie le longeron interne de chaque châssis la, lb, ainsi que cela sera décrit ci-apres.

La solidarisation d'un tube 10 avec chaque châssis la, lb, est réalisée par un volant d'assemblage 17a, 17b, qui est vissé sur la tige filetée correspondante 12 -et prend appui sur la plaque métallique 14a, 14b : en vissant, on applique ainsi cette plaque métallique 14a, 14b contre la t8le 13 de l'extrémité du tube de liaison 10 correspondante. Des tampons de caoutchouc 18 sont avantageusement interposés entre la tige filetée 12 et les bords d.

l'orifice 15a, 15b, ainsi qu'entre le longeron interne < t la butée 16a, 16b correspondante. Ainsi qu'on aura pu le comprendre, en vissant les volants d'assemblage 17a, 17b, grâce aux pions d'assemblage 26 sur les tiges filetées 12 des tubes de liaison 10 on applique chaque châssis contre les butées portées par les tubes de liaison de telle sorte que les deux châssis sont rendus solidaires l'un de l'autre par l'intermédiaire de cee tubes de liaison.

Quant à l'espace libre laissé entre les deux châssis la, lb, il peut être laissé totalement libre d'accès de telle sorte que l'on puisse intervenir sur la partie ventrale d'un hélicoptère reposant sur les deux planchers 6 ou être partiellement recouvert, ou même totalement, par des panneaux 3 formant un caillebotis.

Cette aire est déplaçable grâce à des moyens de roulement que comporte chacun des châssis. En effet chaque châssis comporte vers une extrémité, dite extrémité arrière, un ensemble de roulettes fixes 19a, 19b, d'axes parallèles aux traverses 5a, 5b : ces roulettes sont situées à la face inférieure des châssis la, lb. Chaque roulette 19a, 19b, est munie d'un dispositif de blocage relié à un panneau extérieur 20a, 20b respectivement, portant également des éléments de réflexion.Lorsque le panneau 20a, 20b est en position verticale, cela signifie que le dispostiif de blocage n'exerce aucune action sur la roulette correspondante, par contre lorsque ce panneau 20a, 20b est en position sensiblement horizontale, l'élément de réflexion, qu'il comporte, est alors visible par un pilote d'hélicoptère : ce dernier est donc averti que la plateforme est bloquée.

Les moyens de roulement comprennent également une roulette pivotante 21a, 21b située vers l'autre extrémité de chaque châssis et montée autour d'un axe vertical, de façon connue en soi.

Afin de permettre une manoeuvre aisée de l'aire ainsi définie, celle-ci peut comporter différents moyens: tout d'abord un timon d'attelage 22 monté de façon connue en soi vers l'extrémité de l'aire proche des roulettes pivotantes 21a, 21b. Ce timon peut être fixé sur tout véhicule portant un moyen d'accrochage tel que tracteur, voiture, camionnette, camion. Mais l'aire peut également comprendre des poignées de manoeuvre 23 permettant à du personnel de déplacer cette aire.

L'hélicoptère peut également emporter cette aire grâce à des anneaux l'élingage 24 : elle est donc non seulement mobile grâce à ses moyens de roulement mais également aérotransportable.

Afin de permettre à un hélicoptère de se poser sur un terrain en pente, l'aire selon la présente invention comporte deux types d'emplacement permettant de disposer sous elle des dispositifs pour la rendre horizontale : ces dispositifs peuvent être des crics 25 judicieusement disposes sous l'aire ou même des chandelles si nécessaire. Dans le cas de terrain extrêmement meuble ou dont la portance est loin d'être satisfaisante, il peut être possible de disposer des roues de grand diamètre de part et d'autre de l'aire.

Ainsi que l'homme du métier aura pu le comprendre, cette aire est donc constituée de deux plateaux ou châssis et de trois tubes de liaison, dans le présent exemple de réalisation,facilement transportables par un véhicule terrestre ou même par un hélicoptère, de telle sorte que l'on peut aménager en un temps minimum une zone d'atterrissage et de décollage pour ce type d'aéronef. De plus, une telle aire peut comporter tous les dispositifs de guidage électroma- gnétiques ou lumineux pour un aéronef.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Aire d'atterrissage, de décollage et/ou de transport pour giravion tel qu'un hélicoptére, caractérisée par le fait qu'elle comprend, d'une part, deux châssis (la, lb) de forme sensiblement rectangulaire comportant à leur face supérieure un plancher ( 6) et à leur face inférieure des moyens de roulement munis d'un dispositif de blocage, et, d'autre part, des moyens de liaison et d'assemblage (10) pour rendre solidaire entre eux lesdits châssis (la, lb).

2. Aire selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'il existe, entre les deux châssis (la, lb) un espace libre (2).

3. Aire selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'expace libre (2) est recouvert au moins partiellement par un caillebotis (3).

4. Aire selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que chaque châssis (la, lb) comprend un cadre métallique constitué par deux longerons (4a, 4b) reliés à leurs extrémités par des traverses (5a, 5b).

5. Aire selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les longerons (4a, 4b) et les traverses (5a, 5b) sont en forme de "c" ouverts vers l'intérieur et/ou de forme rectangulaire.

6. Aire selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que chaque châssis (la, lb) comporte des passages tubulaires (7a, 7b) parallèles aux traverses (5a, 5b) chaque longeron (4a, 4b) comportant une ouverture dans sa paroi de telle sorte que lesdits passages tubulaires sont ouverts vers l'extérieur du châssis à chacune de leurs extrémités.

7. Aire selon l'une quelconque des revendicationds 1 à 6, caractérisée par le fait que les moyens de liaison et d'assemblage sont constitués, d'une part, par au moins deux tubes (10) dont chaque extrémité comporte une tige filetée (12) et dont la diamètre est sensiblement inférieur à celui d'un passage tubulaire (7a, 7b) et, d'autre part, par un volant d'assemblage (17a, 17b) qui est vissé sur ladite tige filetee (12) solidarisant ainsi le châssis au tube de liaison correspondant.

8. Aire selon la revendication 7, caractérisée par le fait que chaque tube (10) comporte des butees (16a, 16b) pour chaque châssis (la, lb) de telle sorte que chacun de ceux-ci soit serré entre le volant d'assemblage et une butée.

9. Aire selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que les moyens de roulement sont constitués par une roulette fixe (10a, lOb) et une roulette pivotante (21a, 21b) autour d'un axe vertical.

10. Aire selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle comprend également des moyens pour la manoeuvrer tel qu'un dispositif d'attelage (22), des poignes de manoeuvre (23) ou des anneaux d'élingage (24).