FR2636361A1 - Procede de realisation d'un coffrage; materiau et organe d'ancrage pour la mise en oeuvre de ce procede - Google Patents

Procede de realisation d'un coffrage; materiau et organe d'ancrage pour la mise en oeuvre de ce procede Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne la réalisation d'un coffrage rigide 35 présentant une face de coffrage 36 de conformation déterminée. On réalise ce coffrage à partir d'au moins une nappe souple 43 à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé, et l'on forme la face de coffrage 36 au moyen d'une face de cette nappe 43 que l'on rigidifie ensuite en l'imprégnant dudit matériau liquide solidifiable déterminé, dont on autorise ou provoque ensuite la solidification; dans le cas d'une face de coffrage plane 36, on conforme de préférence cette face en tendant la nappe ou les nappes 43 entre des supports d'ancrage 33, 34 qui peuvent avantageusement constituer des éléments d'une structure à laquelle doit s'intégrer un autre élément 37 que l'on réalise au moyen du coffrage 35. Une telle réalisation offre une grande souplesse d'adaptation à diverses conformations possibles de la face de coffrage et permet de simplifier considérablement les opérations de réalisation et de démontage des coffrages; lorsqu'elle est utilisée dans le cadre de la réalisation de dalles ou de pré-dalles de plancher, elle se prête à la suppression totale ou presque totale des étais.

Description

La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un coffrage, ainsi qu'un matériau et un organe d'ancrage pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Plus précisément, elle concerne la réalisation d'un coffrage rigide présentant une face de coffrage de conformation déterminée, propre à recevoir un matériau coulé durcissable tel que du béton et à retenir ce matériau pendant le durcissement de celui-ci.
La façon la plus traditionnelle de réaliser de tels coffrages rigides consiste à juxtaposer des planches que l'on retient au moyen de nombreux étais et serre-joints, pendant tout le temps nécessaire au durcissement du matériau coulé durcissable tel que du béton. Cette technique traditionnelle présente l'inconvénient de nécessiter de nombreuses manipulations, en conséquence de la nécessité de scier les planches, de les mettre en place, de les assembler, de monter les étais et serre-joints, puis de redémonter l'ensemble après durcissement du matériau coulé durcissable ; en outre, la présence nécessaire d'étais pendant tout le temps nécessaire au durcissement du matériau coulé durcissable entrave l'accès au chantier, interdisant ainsi pratiquement toute intervention sur ce dernier pendant le durcissement ; certes, on ôte généralement les étais progressivement pendant ce durcissement, mais il n'est pas possible de les ôter tous avant la fin de ce durcissement ne serait-ce que du fait qu'ils constituent généralement le seul appui du coffrage. Cette technique présente en outre l'inconvénient d'un coût élevé, en main-d'oeuvre comme en matériel et notamment en étais.
Pour la réalisation de travaux répétitifs, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit de reproduire un grand nombre de fois une même géométrie dans le matériau coulé durcissable, au moyen de faces de coffrage identiques, on remplace souvent le coffrage en planches par des banches métalliques, qui réduisent certes les manipulations mais nécessitent d'être étayées comme les coffrages en planches, avec les inconvénients qui en résultent; en outre, ces banches métalliques sont lourdes et encombrantes, c'est-à-dire difficiles à manipuler ; elles sont coûteuses et vulnérables aux chocs, difficilement évitables sur un chantier de construction.
On remplace parfois ces banches métalliques par des outils de coffrage, qui permettent certes de réaliser dans de bonnes conditions des travaux répétitifs mais présentent l'inconvénient d'un coût particulièrement élevé, tout en étant également vulnérables ; en outre, encore plus que les banches métalliques, ces outils sont encombrants, c'est-à-dire difficiles à manipuler sur le chantier, et ne se prêtent qu'à la réalisation de travaux répétitifs, c'est-à-dire ne se prêtent pas à la réalisation de formes complexes, non prévues lors de leur conception.
Pour s'affranchir de la nécessité de démonter et d'évacuer les coffrages après durcissement du matériau coulé durcissable, on a également proposé des coffrages dits "perdus", qui restent définitivement solidaires du matériau coulé durcissable après le durcissement de celui-ci, c'est-à-dire font partie intégrante de la structure réalisée au moyen de ce matériau ; par exemple, pour réaliser une dalle de plancher en béton armé selon cette technique du coffrage perdu, on commence par réaliser par moulage, au sol sur le chantier ou en usine, une pré-dalle d'une épaisseur de l'ordre de 7 cm, par exemple, que l'on met ensuite en place en guise de coffrage et sur laquelle on coule ensuite une dalle de compression convenablement ferraillée ; naturellement, la manutention de la pré-dalle sur le chantier constitue une opération délicate, nécessitant des moyens de levage importants.Dans une variante de cette technique, on remplace la pré-dalle par des plaques de staff qui, plus légères et généralement moins encombrantes, peuvent être manipulées plus facilement mais doivent nécessiter un étayage abondant, avec les inconvénients qui en résultent. De plus, la technique du coffrage perdu telle qu'elle est actuellement mise en oeuvre, soit au moyen de pré-dalles, soit au moyen de plaques de staff, réalisées dans l'un et l'autre cas par moulage, ne se prête qu'à la réalisation de travaux répétitifs, la réalisation de formes originales impliquant un retour à la plus souple des techniques traditionnelles actuellement connues, à savoir le coffrage traditionnel en planches.
Le but de la présente invention est de proposer un procédé de réalisation de coffrage offrant une possibilité d'adaptation à des formes de face de coffrage très diverses, sans présenter les inconvénients du seul mode de réalisation actuellement connu offrant une certaine adaptabilité, à savoir la technique du coffrage en planches.
A cet effet, le procédé selon l'invention, pour la réalisation d'un coffrage rigide présentant une face de coffrage de conformation déterminée, propre à recevoir un matériau coulé durcissable tel que du béton et à retenir ce matériau pendant le durcissement de celui-ci, se caractérise en ce que l'on réalise ou choisit au moins une nappe souple, à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé, ladite nappe au nombre d'au moins une présentant deux faces opposées, en ce que l'on forme ladite nappe au nombre d'au moins une pour donner ladite conformation déterminée à une première desdites faces, en ce que l'on imprègne ensuite dudit matériau liquide solidifiable ladite nappe au nombre d'au moins une, dont ladite première face présente ladite conformation déterminée, et en ce que l'on autorise ou provoque ensuite la solidification dudit matériau liquide solidifiable en conservant ladite conformation déterminée à ladite première face pour constituer la face de coffrage.
Naturellement, pour réaliser des faces de coffrage de grandes dimensions à partir de nappes souples de dimensions telles qu'elles soient aisément manipulables, on peut utiliser plusieurs desdites nappes que l'on juxtapose, de préférence avec chevauchement mutuel partiel, et que l'on forme pour donner ladite conformation déterminée à une première face desdites nappes considérées dans leur ensemble.
On conçoit aisément que la réalisation d'un coffrage à partir d'un matériau souple, conformément à la présente invention, permette de s'adapter sans difficulté, avec un minimum de manipulations, à toute conformation désirée de la face de coffrage ; on peut prévoir de réaliser ainsi un coffrage décoffrable, auquel cas, de préférence, on réalise ou choisit ladite nappe souple au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite première face soit lisse et n'offre pas de possibilité d'ancrage audit matériau coulé durcissable ; on remarque que dans un tel cas, un coffrage réalisé conformément à la présente invention peut être détruit puis évacué aisément, contrairement au cas des coffrages en planches dont le démontage et l'évacuation nécessitent des manipulations nombreuses ; on peut également réaliser ainsi un coffrage destiné à former corps avec le matériau coulé durcissable, auquel cas, de préférence, on réalise ou choisit ladite nappe au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite première face soit rugueuse et favorise un ancrage dudit matériau coulé durcissable de préférence, quelle que soit la solution choisie, on imprègne ladite nappe au nombre d'au moins une par la seconde desdites faces, c'est-à-dire la face opposée à la face de coffrage dont la géométrie ne risque de ce fait pas d'être altérée par le matériau liquide solidifiable ; de préférence, pour faciliter l'imprégnation, on réalise ou choisit ladite nappe au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite seconde face soit rugueuse et favorise une pénétration et un ancrage dudit matériau liquide solidifiable.
Naturellement, on peut donner ladite conformation à ladite première face en posant ladite nappe au nombre d'au moins une, par ladite première face, sur un support provisoire présentant une conformation complémentaire de ladite conformation déterminée, et séparer dudit support provisoire ladite nappe au nombre d'au moins une après solidification dudit matériau liquide solidifiable.
Cependant, de préférence, lorsque ladite conformation déterminée est au moins approximativement plane, on la communique à ladite première face de ladite nappe au nombre d'au moins une en tendant cette dernière entre des supports d'ancrage ; notamment, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, lorsque ledit matériau coulé durcissable est destiné à former un élément d'une structure telle qu'un bâtiment, on tend in situ ladite nappe au nombre d'au moins une, en utilisant comme supports d'ancrage des éléments préexistants de ladite structure.Un tel mode de mise en oeuvre est particulièrement avantageux puisque les manipulations nécessaires à la réalisation du coffrage se limitent au transport, à la mise en place et à la mise en tension de la nappe, ainsi que, généralement, d'organes intermédiaires d'ancrage de celle-ci sur les éléments préexistants de ladite structure, dans des conditions optimales de commodité et de confort puisqu'il n'est alors nécessaire de manipuler ni élément encombrant, ni élément lourd.
Pour rigidifier le coffrage obtenu dans un tel procédé selon l'invention, il peut être nécessaire de disposer des moyens de renfort en regard de la seconde desdites faces.
Ces moyens de renfort peuvent présenter la forme d'au moins une poutre rigide, jointive de ladite seconde face de façon continue ou pratiquement continue et que, lorsque ledit matériau coulé durcissable est destiné à former un élément d'une structure tel qu'un bâtiment, l'on supporte de préférence en utilisant des éléments préexistants de ladite structure.
Cette poutre, au nombre d'au moins une, peut être préfabriquée, par exemple par tronçonnage d'un profilé métallique.
Pour réaliser ladite poutre, on peut également avoir recours à un procédé selon lequel on réalise ou choisit au moins une autre nappe souple, à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé, on donne à ladite autre nappe au nombre d'au moins une la forme d'une poutre, on imprègne ensuite dudit matériau liquide solidifiable déterminé ladite autre nappe au nombre d'au moins une en lui conservant ladite forme et l'on autorise ou provoque ensuite la solidification dudit matériau liquide solidifiable déterminé en conservant ladite forme à ladite autre nappe au nombre d'au moins une.
Dans un tel cas, on peut préfabriquer ladite poutre, auquel cas on donne ladite forme d'une poutre à ladite autre nappe au nombre d'au moins une en la posant sur un autre support provisoire, dont on sépare ladite autre nappe au nombre d'au moins une après solidification dudit matériau liquide solidifiable, ou encore en la tendant entre des supports d'ancrage ; par exemple, on tend ladite autre nappe, sous forme d'une gaine tubulaire, entre des brins de câble tendus entre lesdits supports d'ancrage, bien que d'autres moyens puissent également être utilisés à cet effet.
Ce mode de réalisation de la poutre, par tension de ladite autre nappe entre les supports d'ancrage, peut également s'appliquer à la réalisation d'une poutre in situ, lorsque le matériau coulé durcissable est destiné à former un élément d'une structure telle qu'un bâtiment, auquel cas on tend ladite autre nappe au nombre d'au moins une en utilisant comme supports d'ancrage des éléments préexistants de ladite structure, par exemple en donnant à ladite autre nappe la forme d'une gaine tubulaire que l'on tend entre des brins de câble tendus entre lesdits supports d'ancrage.
Bien que le coffrage proprement dit et la poutre, au nombre d'au moins une, le renforçant puissent être réalisés indépendamment l'un de l'autre, de préférence, on imprègne simultanément ladite nappe et ladite autre nappe, au nombre d'au moins une respectivement, au moyen du même matériau liquide solidifiable déterminé, ce qui donne à l'ensemble formé par le coffrage et la poutre de renfort, au nombre d'au moins une, une cohésion contribuant à sa rigidité.
On a pu déterminer que, en ayant éventuellement recours à des poutres ainsi constituées, présentant perpendiculairement à la face de coffrage supposée plane des dimensions ne dépassant pas 80 cm, on pourrait réaliser des dalles de plancher présentant les dimensions les plus courantes, c'est-à-dire une portée de l'ordre de 6 à 7 m au maximum, sans avoir à étayer le coffrage, c'est-à-dire en bénéficiant d'une possibilité permanente d'accès en dessous du plancher ainsi réalisé ; dans le cas de portées supérieures, on a prévu la possibilité d'une subdivision de ces portées à des valeurs inférieures aux valeurs précitées, par des étayages intermédiaires peu contraignants ; on a également pu déterminer qu'un coffrage réalisé conformément à la présente invention pourrait s'appliquer non seulement à la réalisation de dalles horizontales, mais également à la réalisation de voiles verticaux, coulés entre deux coffrages à face de coffrage plane ou approximativement plane réalisés par l'un quelconque des modes de mise en oeuvre du procédé décrit plus haut, ou encore de poteaux ou même de poutres par coulée à l'intérieur d'un coffrage selon l'invention dont la face de coffrage serait conformée au moyen d'un support provisoire en forme de mandrin, selon l'un des modes de mise en oeuvre de la présente invention décrits plus haut; dans un tel cas, les moyens de renfort éventuels précités seront dessinés de façon à servir également de contreventement, d'une façon aisément concevable par un Homme du métier.
L'Homme du métier déterminera également aisément quel matériau fibreux choisir en fonction du matériau liquide solidifiable destiné à être utilisé pour rigidifier ce matériau fibreux ; à titre de matériau liquide solidifiable, on pourra choisir par exemple du plâtre, du mortier, ou de la résine, et l'on pourra choisir des fibres de verre, tissées ou non tissées, en tant que matériau fibreux, ces exemples n'étant nullement limitatifs ; en vue de la réalisation d'un coffrage décoffrable, la nappe de matériau fibreux présentera de préférence une première face lisse, imperméable à un matériau coulé durcissable tel que du béton, et une seconde face rugueuse définie par le matériau fibreux lui-même ; la première face lisse pourra être définie par un traitement de surface du matériau fibreux, ne nuisant pas aux possibilités d'imprégnation de celui-ci par sa seconde face ; ce traitement de surface pourra par exemple être constitué par un revêtement superficiel au moyen d'une matière plastique suffisamment souple pour ne pas nuire aux possibilités d'adaptation de la face de coffrage à la conformation choisie.
Notamment en vue de la réalisation du coffrage in situ, la présente invention propose également un organe intermédiaire d'ancrage entre au moins une nappe souple, à base de matériau fibreux, et un support d'ancrage, caractérisé en ce qu'il comporte
- deux mâchoires présentant en vis-à-vis des faces respectives de serrage approximativement planes, approximativement parallèles entre elles, allongées suivant une première direction, une première desdites mâchoires présentant un bord rectiligne suivant ladite première direction,
- des moyens pour écarter ou rapprocher mutuellement lesdites mâchoires suivant une deuxième direction perpendiculaire à ladite première direction et auxdites faces de serrage,
- des moyens de solidarisation desdites mâchoires avec le support d'ancrage dans une position relative dans laquelle ladite première mâchoire et ledit support d'ancrage sont mutuellement opposés par rapport à la seconde desdites mâchoires suivant ladite deuxième direction, lesquels moyens de solidarisation comportent eux-mêmes des moyens pour régler lesdites mâchoires suivant ladite première direction et suivant une troisième direction perpendiculaire auxdites première et deuxième directions.
De préférence, lesdits moyens de solidarisation comportent en outre des moyens pour régler lesdites mâchoires suivant ladite deuxième direction, ce qui permet de régler la tension de la nappe entre deux organes intermédiaires d'ancrage placés face à face suivant cette direction.
On remarquera que le choix dtune retenue de la nappe souple par serrage entre deux mâchoires concilie les impératifs de retenue efficace de Ja nappe et d'absence de risque d'endommagement de celle-ci dans ce double souci également, de préférence, ladite première mâchoire présente une face d'appui approximativement plane, disposée suivant ladite première direction, approximativement perpendiculaire à ladite face de serrage et en retrait par rapport à celle-ci suivant ladite deuxième direction pour définir ledit bord rectiligne; en outre, de préférence, ladite face d'appui et/ou l'une, au moins, desdites faces de serrage présente des reliefs d'accrochage définis par exemple par des stries rectilignes disposées suivant ladite première direction.
Egalement dans le souci de minimiser les risques d'endommagement de la nappe, et en outre dans le souci de faciliter l'imprégnation de cette dernière et de lui fournir, après solidification du matériau liquide solidifiable, un appui plus efficace vers la première mâchoire, cette dernière présente à l'opposé de ladite face de serrage par rapport à ladite face d'appui en référence à ladite deuxième direction un décrochement en retrait par rapport à ladite face d'appui suivant ladite troisième direction.
Un organe intermédiaire d'ancrage selon l'invention peut en outre avantageusement servir à recevoir et retenir une extrémité d'une poutre de renfort du coffrage, disposée comme on l'a indiqué plus haut, auquel cas cet organe intermédiaire d'ancrage comporte des moyens formant un corbeau, juxtaposés auxdites mâchoires suivant ladite première direction et orientés suivant ladite deuxième direction, dans un sens allant de ladite seconde mâchoire vers ladite première mâchoire ; de nombreux modes de réalisation des moyens formant corbeau sont possibles ; par exemple, les moyens formant corbeau délimitent des moyens d'embofte- ment pour une poutre, lorsque l'on prévoit l'utilisation d'une poutre préfabriquée ; en vue d'une réalisation de la poutre in situ et selon un mode de réalisation préféré, les moyens formant corbeau comportent deux organes de déviation de câble juxtaposés suivant ladite troisième direction.
Des organes intermédiaires d'ancrage ainsi conçus se prêtent à une réalisation en grande série, de façon économique, pour être reproduits en un nombre important d'exemplaires, de dimensions suffisamment faibles pour les rendre-aisément manipulables, sur un même chantier ; des organes intermédiaires d'ancrage dont chaque mâchoire peut être réglée en dimension suivant ladite première direction peuvent cependant être également prévus, pour compléter un alignement, suivant ladite première direction, d'organes intermédiaires d'ancrage quant à eux non réglables ; on peut ainsi munir de tels organes un support d'ancrage présentant, suivant ladite première direction, des dimensions qui ne correspondent pas précisément à un multiple des dimensions correspondantes des mâchoires d'un organe intermédiaire d'ancrage non réglable à cet égard ; le coût de tels organes intermédiaires d'ancrage de dimension réglable peut être plus important, mais cet inconvénient doit être rapproché du fait qu'un nombre comparativement réduit de tels organes doit être prévu sur un chantier.
De façon générale, cependant, le coût de fabrication d'un organe intermédiaire d'ancrage conforme à la présente invention, que les dimensions de ses mâchoires suivant ladite première direction soient réglables ou non, peut rester faible et sa réalisation pratique présenter la simplicité et la robustesse requises sur un chantier, comme il ressortira de la description, par la suite, d'un certain nombre d'exemples de réalisation de tels organes intermédiaires d'ancrage.
Un mode de mise en oeuvre non limitatif du procédé selon l'invention, et quatre exemples non limitatifs de réalisation d'organes intermédiaires d'ancrage, vont être décrits à présent en référence aux dessins annexés, qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre, en une vue en perspective, une étape d'un premier mode de réalisation d'un coffrage selon l'invention.
- La figure 2 montre, en une vue en perspective, une autre étape de ce premier mode de réalisation.
- La figure 3 montre, en une vue en perspective, une étape d'un deuxième mode de réalisation d'un coffrage selon l'invention.
- La figure 4 montre, en une vue en perspective, une autre étape de ce deuxième mode de réalisation.
- La figure 5 montre une étape d'un troisième mode de réalisation d'un coffrage selon l'invention, en une vue en perspective.
- La figure 6 montre, en une vue en perspective éclatée, trois constituants d'un premier exemple d'organe intermédiaire d'ancrage entre une nappe souple, à base de matériau fibreux, et un support d'ancrage pour la mise en oeuvre de ce troisième mode de réalisation d'un coffrage selon l'invention.
- La figure 7 montre une vue de ces trois constituants à l'état assemblé, en élévation dans un sens repéré par une flèche VII à la figure 6.
- La figure 8 montre une vue de ces trois constituants à l'état assemblé, en coupe par un plan repéré en VIII-VIII à la figure 7.
- La figure 9 montre une vue en perspective d'un deuxième exemple d'organe intermédiaire d'ancrage entre une nappe souple et un support d'ancrage, pour la mise en oeuvre du troisième mode de réalisation d'un coffrage selon l'invention.
- La figure 10 montre une vue de cet organe en élévation dans un sens repéré par une flèche X à la figure 9.
- La figure 11 montre une vue de cet organe en coupe par un plan repéré en XI-XI à la figure 10.
- La figure 12 montre une autre vue en perspective de cet organe.
- La figure 13 montre une vue en perspective de moyens formant corbeau susceptibles de coopérer avec les premier et deuxième organes intermédiaires d'ancrage précités.
- La figure 14 illustre la coopération de ces moyens formant corbeau avec deux des deuxièmes organes intermédiaires d'ancrage précités, en une vue dans un sens repéré par une flèche XIV à la figure 10.
- La figure 15 montre, en une vue analogue à celle de la figure 13, d'autres moyens formant corbeau, susceptibles de coopérer avec l'un ou l'autre des premier et deuxième organes intermédiaires d'ancrage précités.
- La figure 16 illustre, en une vue en perspective, un exemple de réalisation d'une poutre susceptible de coopérer avec les moyens formant corbeau illustrés à la figure 15, par un procédé selon l'invention.
- La figure 17 montre une vue, en élévation, d'un troisième exemple d'organe intermédiaire d'ancrage utilisable en vue du troisième mode, précité, de réalisation d'un coffrage selon l'invention.
- Les figures 18 et 19 montrent des vues en perspective d'une plaque d'appui servant au montage de ce troisième exemple d'organe intermédiaire d'ancrage sur un support.
- Les figures 20 et 21 montrent deux vues en perspective d'une première mâchoire de ce troisième exemple d'organe d'ancrage.
- Les figures 22 et 23 montrent des vues en perspective d'une seconde mâchoire de ce troisième exemple d'organe d'ancrage.
- Les figures 24 et 25 montrent, en des vues en perspective analogues respectivement à celles des figures 21 et 22, des variantes de réalisation des première et seconde mâchoires, respectivement.
- La figure 26 montre, à échelle agrandie, un détail de la figure 17.
- La figure 27 montre une vue en coupe par un plan repéré en XXVIl-XXVII à la figure 17.
- La figure 28 montre une vue en coupe par un plan repéré en
XXVIII-XXVIII à la figure 17.
- La figure 29 montre une vue en coupe par un plan repéré en XXVIX-XXVIX à la figure 17.
- La figure 30 montre une vue en perspective de moyens formant corbeau susceptibles de coopérer avec ce troisième exemple d'organes d'ancrage.
- La figure 31 illustre le montage de ces moyens formant corbeau, en une vue en analogue à celle de la figure 28.
- La figure 32 montre, en une vue en perspective, le montage d'une nappe souple sur un corbeau du type illustré aux figures 30 et 31 en vue de la réalisation d'une poutre par imprégnation d'une telle nappe, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention.
- La figure 33 montre une vue d'un coffrage réalisé grâce à une nappe montée comme il est illustré à la figure 32, en coupe par un plan repéré en XXXIII-XXXIII à la figure 31.
- La figure 34 montre, en une vue en élévation, un quatrième exemple d'organe intermédiaire d'ancrage destiné à la mise en oeuvre du troisième mode de réalisation d'un coffrage conformément à la présente invention.
- La figure 35 montre une vue en perspective d'une plaque d'appui utilisée pour le montage de cet organe intermédiaire d'ancrage sur un support d'ancrage.
- La figure 36 montre une vue en perspective des mâchoires de ce quatrième exemple d'organe intermédiaire d'ancrage.
- La figure 37 montre, en une vue analogue à celle de la figure 34 mais à échelle agrandie, un détail de réalisation et de montage de ces mâchoires.
- La figure 38 montre le même détail, en coupe par un plan repéré en XXXVIII-XXXVIII à la figure 34.
- La figure 39 montre, en une vue en perspective analogue à celle de la figure 35, une pièce destinée à être montée sur la plaque d'appui pour constituer des moyens formant corbeau.
Aux figures 1 à 5, on a illustré trois modes de réalisation d'un coffrage selon l'invention, dans une application à l'industrie du bâtiment, et plus précisément pour la réalisation d'un voile vertical (figures 1 et 2), d'une colonne verticale ou poteau (figures 3 et 4) et de dalles de plancher haut (figure 5), à partir de béton armé, mais un Homme du métier comprendra aisément que, bien que la présente invention trouve une application particulièrement intéressante dans un tel domaine technique, son champ d'application est beaucoup plus large et couvre de façon générale la réalisation de tout coffrage, propre à recevoir tout matériau coulé durcissable et à retenir ce matériau pendant le durcissement de celui-ci.
Dans le cas d'une application au batiment, 1'Homme du métier comprendra aisément que la réalisation d'un voile vertical, celle d'une colonne verticale et celle d'un plancher haut ne constituent, dans chacun des trois - modes de réalisation d'un coffrage selon l'invention illustrés respectivement aux figures 1 et 2, 3 et 4, 5, que des exemples non limitatifs ayant pour seul but d'illustrer la possibilité de réaliser conformément à la présente invention des coffrages permettant de répondre à tous les besoins en matière de coffrage.
On se réfèrera en premier lieu à la figure 2, où l'on a schématisé en 1 un coffrage formé d'un assemblage rigide, sur une face supérieure horizontale 2 d'un support tel qu'une dalle de plancher, d'une paire de panneaux de coffrage rigides 3 plats, rectangulaires, identiques, disposés verticalement dans une relation de parallélisme mutuel, avec une paire de panneaux de coffrage 4 également rigides, plats, disposés verticalement dans une relation de parallélisme mutuel, à 90C par rapport aux panneaux 3, de telle sorte que les quatre panneaux 3 et 4 ainsi assemblés délimitent entre eux, au-dessus de la face 2, une cavité de coffrage 5 propre à recevoir des armatures puis du béton à l'état liquide, comme on l'a schématisé en 6, pour conformer ce béton par leurs faces planes, respectivement 7 et 8, tournées vers l'intérieur de la cavité 5, ou faces de coffrage ; à l'opposé de leurs faces de coffrage 7 et 8, les panneaux 3 et 4 présentent d'autres faces planes, respectivement 9 et 10, tournées vers l'extérieur de la cavité de coffrage 5 et soutenues par des contreforts rigides 11, 12, respectivement, ici plats, triangulaires, verticaux, perpendiculaires au panneau de coffrage respectivement correspondant, et prenant appui sur la face 2 pour rnaintenir les panneaux de coffrage 3, 4 à l'état assemblé et empêcher leur flambage.
Conformément à la présente invention, chacun des panneaux de coffrage 3, 4 est réalisé à partir d'au moins une nappe souple, à base de matériau fibreux, à une face de laquelle on communique la conformation désirée de la face de coffrage (plane dans cet exemple) et que l'on stabilise dans cette conformation par imprégnation au moyen d'un matériau liquide solidifiable dont on autorise ou provoque ensuite la solidification pour stabiliser la nappe souple dans la conformation qui lui a été ainsi communiquée.
On peut utiliser à cet effet divers moyens, dont plusieurs exemples seront décrits par la suite mais, à la figure 1, on a illustré la réalisation de l'un des panneaux de coffrage 3 (présentant des dimensions en plan supérieures à celles des panneaux de coffrage 4) au moyen d'un support provisoire 13 présentant une conformation complémentaire de la conformation déterminée à donner à la face de coffrage 7 de ce panneau ; cette conformation étant plane dans cet exemple, le support 13 est constitué par un marbre horizontal, présentant une face supérieure 14 plane, horizontale, de dimensions en plan supérieures à celles de la face de coffrage 7 à réaliser ; cette face 14 est lisse et, éventuellement, traitée de façon connue en soi afin que le matériau liquide solidifiable utilisé n'y adhère pas.
Sur la face 14, comme on l'a schématisé par une flèche 18 à la figure I, on commence par déposer au moins une nappe souple, à base de matériaux fibreux, et par exemple deux de ces nappes 15, ici de forme rectangulaire, que l'on juxtapose bord à bord ou, de préférence, avec chevauchement partiel, continu, comme on l'a schématisé en 16 ; naturellement, en fonction des dimensions du panneau de coffrage à réaliser, on peut utiliser une seule nappe 15, ou plus de deux nappes 15 ainsi juxtaposées ; à la fin de cette opération, la nappe 15 ou chaque nappe 15 repose à plat sur la face 14, par une face 17 destinée à former la face de coffrage 7, et présente vers le haut une face 19 quant à elle destinée à former la face 9.
Ensuite, par cette face 19 et comme on l'a schématisé par une flèche 20 à la figure 1, on imprègne le matériau fibreux de la nappe ou de chaque nappe 15 d'un matériau liquide solidifiable dont on autorise ou provoque ensuite la solidification en conservant la face 17 de la nappe 15 ou de chaque nappe 15 en position à plat contre la face 14 du support 13.
On obtient ainsi un panneau 3 rigide que l'on détache du marbre 13 et assemble, comme on l'a dit plus haut, à trois autres panneaux avantageusement réalisés de la même façon, pour constituer le coffrage I les contreforts 11 et 12 des panneaux 3 et 4 peuvent être réalisés de façon traditionnelle, par exemple en bois, ou être réalisés de la même façon que les panneaux 3 et 4 par imprégnation d'une nappe initialement souple, à base de matériau fibreux, au moyen d'un matériau liquide solidifiable dans un tel cas, les contreforts 11 et 12 peuvent être réalisés indépendamment des panneaux 3 et 4, ou être réalisés en une seule pièce avec le panneau respectivement correspondant ; dans un tel cas, la nappe souple ou chaque nappe souple correspondant à l'un des contreforts est assemblée à la nappe souple ou à chaque nappe souple 15 destinée à former le panneau considéré et, alors que cette nappe souple 15 repose sur le support 13, est retenue dans une position appropriée par exemple par une potence (non représentée) prévue sur ce support 13, en saillie au-dessus de la face 14 de celui-ci, pendant toute l'imprégnation qui s'effectue simultanément pour la nappe 15 ou les nappes 15 et les nappes analogues correspondant aux contreforts tels que 11 et 12 ; naturellement, le maintien de ces contreforts dans l'orientation souhaitée est maintenu, par les moyens précités tels que des potences, jusqu'à ce que le matériau liquide solidifiable ait acquis une rigidité suffisante pour stabiliser les contreforts par rapport aux panneaux correspondants formés simultanément.
Naturellement, il est nécessaire de choisir le matériau fibreux constitutif de la nappe souple et le matériau liquide solidifiable destiné à en réaliser l'imprégnation de telle sorte que cette imprégnation soit aussi facile et aussi intime que possible, pour que les panneaux et, éventuellement, les contreforts obtenus par la mise en oeuvre du procédé qui vient d'être décrit en référence aux figures I et 2 présentent une cohésion aussi bonne que possible, c'est-à-dire une résistance mécanique aussi homogène que possible ; on peut utiliser comme nappe souple 15 une nappe d'un matériau fibreux non tissé, ou de préférence tissé, pour des raisons de résistance mécanique propre, lâche afin de faciliter la pénétration à coeur du matériau liquide solidifiable et mouillable par ce matériau liquide solidifiable afip d'assurer un ancrage mutuel.
Le choix d'un couple matériau fibreux - matériau liquide solidifiable pourra aisément être effectué par un Homme du métier, qui pourra choisir par exemple une nappe en fibres de verre tissées et un matériau liquide solidifiable à base de résine de synthèse, polymérisable de préférence à froid, ou bien une nappe réalisée à partir de fibres de verre, ou de fibres de synthèse, ou de fibres naturelles, de préférence tissées, à laquelle il associera comme matériau liquide solidifiable du plâtre ou du mortier ; ces exemples ne sont nullement limitatifs.
Pour faciliter l'imprégnation du matériau fibreux au moyen du matériau liquide solidifiable, de préférence, la face 19 de la nappe 15 ou de chaque nappe 15 opposée à sa face 17 destinée à constituer ultérieurement la face de coffrage sera de préférence rugueuse, poreuse, et définie par le matériau textile lui-même ; la face 17 destinée à constituer la face de coffrage pourra quant à elle être soit de même nature que la face 19, c'est-à-dire rugueuse et poreuse et définie par le matériau fibreux lui-même si le coffrage réalisé conformément à la présente invention est destiné à s'intégrer définitivement à la structure réalisée au moyen du coffrage, en pratique un voile vertical dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, soit lisse et par exemple définie par un revêtement superficiel du matériau fibreux au niveau de la face 17, pour faciliter le décoffrage si un tel décoffrage est souhaité ; on remarquera que l'on peut réaliser ce décoffrage soit de façon traditionnelle, en préservant les panneaux de coffrage que l'on démonte simplement en vue d'une utilisation ultérieure, soit par destruction des panneaux de coffrage, de façon particulièrement simple et sans difficulté d'évacuation des gravats compte tenu de leur mode de réalisation ; on observera que si le matériau liquide solidifiable utilisé est un mortier, les gravats ainsi obtenus pourront être utilisés comme remblai.
Compte tenu de l'utiJisation d'une nappe souple, à base de matériau fibreux, on peut réaliser conformément à la présente invention non seulement des coffrages présentant des faces de coffrage planes, comme on l'a décrit en référence aux figures I et 2, mais également des coffrages présentant des faces de coffrage de forme plus complexe, en utilisant comme support provisoire de conformation de la face de la nappe ou des nappes de matériau fibreux destinées à constituer la face de coffrage, en remplacement du support 13 décrit en référence aux figures 1 et 2, tout support provisoire de conformation respectivement adaptée, c'est-à-dire de conformation complémentaire de la configuration déterminée à communiquer à la face de coffrage.
En particulier, on peut réaliser en une seule pièce des coffrages creux en disposant autour d'un mandrin de conformation appropriée une ou plusieurs nappes souples, de matériau fibreux, du type décrit précédemment pour ensuite imprégner ces nappes d'un matériau liquide solidifiable et autoriser ou provoquer le durcissement de ce matériau en maintenant la nappe ou les nappes appliquées sur le mandrin, que l'on ôte après la solidification du matériau liquide solidifiable.
A titre d'exemple non limitatif, on a ainsi illustré aux figures 3 et 4 la réalisation d'une colonne en forme de cylindre circulaire, au moyen d'un support provisoire constitué par un mandrin 21 présentant une face périphérique extérieure 22 cylindrique de révolution autour d'un axe 23 par exemple disposé horizontalement ; la face 22 présente une conformation identique à celle de la colonne à réaliser au moyen du coffrage, c'est-à-dire une conformation complémentaire de la conformation à communiquer à la face de coffrage.
De préférence, dans un tel cas, on enroule une nappe 24 unique, se présentant sous la forme d'un ruban de grande longueur, sous forme d'une hélice autour de la face 22 du mandrin 21 dont on provoque la rotation autour de son axe 23, comme on l'a schématisé par une flèche 25 à la figure 3, en disposant les différentes spires de l'hélice soit bord à bord, de façon non représentée, soit avec chevauchement mutuel continu comme on l'a schématisé en 26 et comme il est préféré ; ensuite, la nappe 24 ainsi enroulée est imprégnée d'un matériau liquide solidifiable comme on l'a schématisé en 27, alors qu'elle est encore à l'état enroulé autour de la face 22 du mandrin 21 puis, après solidification du matériau liquide solidifiable, le mandrin 21 est extrait de la nappe 24 qui, rigidifiée, se présente sous a forme d'un coffrage tubulaire 28 présentant intérieurement une face de coffrage 29 cylindrique de révolution autour d'un axe 30 correspondant à l'axe 23 ; éventuellement, on réalise une finition des extrémités de l'enroulement pour leur donner la forme d'anneaux de révolution autour de l'axe 30, ce qui s'effectue aisément, à la pince coupante ou à la tronçonneuse, en raison du mode de réalisation du coffrage 28 ; ce dernier est ensuite dressé sur le support 31 destiné à porter la colonne que l'on désire réaliser puis, après positionnement d'armatures dans ce coffrage (de façon non représentée), on coule du béton à l'intérieur de celui-ci comme on l'a schématisé en 32.
Naturellement, on pourrait aussi réaliser conformément à l'invention des coffrages de forme parallépipédique, destinés à constituer des poteaux ou des poutres de section carrée ou rectangulaire ou encore de toute autre section en utilisant un mandrin ou tout autre support provisoire de forme appropriée et en disposant autour de ce mandrin ou sur ce support provisoire une ou plusieurs nappes, alors juxtaposées de préférence avec chevauchement partiel.
Naturellement, également dans un tel cas, d'éventuels contreforts de contreventement du coffrage peuvent être réalisés simultanément à celui-ci, également par rigidification d'une nappe de matériau fibreux initialement souple.
Les deux modes de mise en oeuvre de l'invention qui viennent d'être décrits, respectivement en référence aux figures I et 2 et en référence aux figures 3 et 4, se caractérisent par l'utilisation, pour conformer la face de coffrage, d'un support provisoire sur lequel on vient en quelque sorte mouler la nappe de matériau fibreux avant de l'imprégner de matériau liquide solidifiable ; une telle façon de procéder présente l'inconvénient de nécessiter une manipulation du coffrage après sa réalisation, c'est-à-dire le détachement du coffrage vis-à-vis du support provisoire, puis l'acheminement du coffrage vers le lieu où il doit être utilisé, et enfin sa mise en place sur ce lieu (face 2 dans l'exemple des figures 1 et 2, support 31 dans l'exemple des figures 3 et 4).
Dans toute la mesure du possible, lorsque la conformation déterminée à communiquer à la face de coffrage sera au moins approximativement plane, on préfèrera utiliser un autre mode de mise en oeuvre de l'invention qui va être décrit à présent en référence à la figure 5 puis aux figures 6 à 39, lequel mode de mise en oeuvre présente l'avantage d'autoriser alors une réalisation du coffrage "in situ", sans qu'il soit besoin de le manipuler pour le mettre en place, étant entendu que l'on ne sortirait pas pour autant du cadre de la présente invention en utilisant ce mode de mise en oeuvre pour réaliser des coffrages en dehors du site sur lequel ils doivent servir pour les acheminer ensuite sur ce site.
Conformément à ce mode de mise en oeuvre actuellement préféré de la présente invention, la nappe souple, en matériau fibreux, dont on se sert selon la présente invention pour réaliser un coffrage n'est pas conformée par dépôt sur un support provisoire, mais par tension entre des supports d'ancrage qui, lorsque le coffrage est destiné à former un élément d'une structure telle qu'un bâtiment, sont avantageusement constitués par des éléments préexistants de cette structure.
On a ainsi illustré à la figure 5 la réalisation de coffrages 35 présentant une face de coffrage 36 plane, horizontale, destinée à retenir pendant son durcissement le béton d'une pré-dalle respective de plancher 37 lors de la construction d'un bâtiment dont des voiles verticaux 33 et/ou des poutres horizontales 34 préexistent de part et d'autre et immédiatement en dessous de l'emplacement de la pré-dalle 37 à réaliser et peuvent servir de support d'ancrage, étant entendu que l'on pourrait également réaliser de la façon qui va être décrite des coffrages présentant d'autres orientations, et par exemple les panneaux 3 du coffrage 1 illustré à la figure 2, dont les panneaux 4 seraient remplacés dans leur fonction de délimitation de la cavité 5 par deux poteaux pouvant servir de support d'ancrage ; de même, on pourrait réaliser des coffrages de dalle de plancher par le procédé décrit en référence aux figures I et 2, en réalisant des panneaux en tout point analogues aux panneaux 3, en remplaçant les contreforts 11 par des poutres réalisées par l'une ou l'autre des méthodes décrites plus haut, et avantageusement en une seule pièce avec les panneaux de coffrage, si une rigidification de ces derniers est nécessaire, et en utilisant comme support pour les panneaux de coffrage ainsi réalisés ainsi que pour les éventuelles poutres de renforcement de ces derniers des corbeaux ou autres organes de support ou d'ancrage montés de façon provisoire ou définitive sur des éléments préexistants du bâtiment, tels que les voiles 33 et la poutre 34.
Plus précisément, à la figure 5, on a illustré les bords supérieurs respectifs 38, sensiblement horizontaux, de deux voiles verticaux 33 mutuellement parallèles, et une poutre 34, également horizontale, disposée entre les deux voiles 33, parallèlement et à mi-distance de ces derniers ; les deux voiles 33 sont plans et la poutre 34 rectiligne, mais il apparaîtra à l'Homme du métier que le mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention qui va être décrit en référence à la figure 5 peut s'adapter sans difficulté à la réalisation de coffrages entre des éléments non parallèles, ou non rectilignes, d'un bâtiment entre lesquels on doit réaliser un coffrage propre à retenir une pré-dalle pendant son durcissement.
De façon connue en soi, les deux voiles 33, que l'on supposera être des voiles extérieurs, présentent l'un vers l'autre, à proximité immédiate de leurs bords supérieurs 38, une feuillure 39 propre à recevoir un bord de la pré-dalle 37, de même que la poutre 34 présente en regard de chacune des feuillures 39 une feuillure respective 40 également destinée à recevoir un bord de la pré-dalle 37.
Pour mettre en oeuvre la présente invention de façon préférée dans un tel contexte, on fixe tout au long de la feuillure 39 de chaque voile 33, immédiatement en dessous de cette feuillure 39, de même que tout au long de chacune des feuillures 40, immédiatement en dessous de ces dernières, des organes d'ancrage respectifs 41, 42, de l'un quelconque des types qui seront décrits ultérieurement en référence aux figures 6 à 39 ou encore d'un autre type et, entre les organes intermédiaires d'ancrage 41 associés à un voile 33 et les organes intermédiaires d'ancrage 42 associés à la poutre 34 et disposés respectivement en regard de ce voile 33, on tend des nappes 43, rectangulaires lorsque la poutre 34 est parallèle au voile 33 ou trapézoldales en cas de non parallélisme et/ou de non planéité du voile 33 et/ou de non rectilinéarité de la poutre 34, lesquelles nappes 43 peuvent être de l'une quelconque des natures indiquées plus haut à propos des nappes 15 et 24 ; une seule nappe 43 tendue entre un organe intermédiaire d'ancrage 41 et un organe intermédiaire d'ancrage 42 peut éventuellement suffire, si la superficie de la pré-dalle 37 à réaliser est faible mais, généralement, comme il est illustré, plusieurs nappes 43 sont ainsi tendues entre des organes intermédiaires d'ancrage respectifs 41 et 42, de façon juxtaposée bord à bord ou, de préférence, avec un chevauchement mutuel partiel ; la ou chaque nappe 43 ainsi tendue présente vers le haut une face plane, horizontale, qui affleure les feuillures 39 et 40 et définit la face de coffrage 36 ; comme la face 17 des nappes 15, cette face 36 peut être rugueuse et poreuse ou au contraire être lisse et par exemple constituée par un revêtement de surface du matériau fibreux de la nappe 43 selon que, respectivement, le coffrage 35 doit définitivement former partie intégrante de la pré-dalle 37 ou, au contraire, être détaché de cette dernière dès qu'elle est solidifiée ; vers le bas, la ou chaque nappe 43 présente une face 44 qui, correspondant à la face 19 de la nappe 15, présente de préférence un caractère rugueux et poreux, comme le matériau fibreux constitutif de la nappe 43 lui-même, de façon à faciliter une imprégnation de la nappe 43 par cette face 44, comme on l'a schématisé par une flèche 45 à la figure 5 ; le choix du matériau fibreux constitutif de la nappe 43 et celui du matériau liquide solidifiable dont on l'imprègne s'effectuent de la façon décrite plus haut ; on remarquera qu'une imprégnation de la ou chaque nappe 43 depuis le bas est particulièrement commode, puisqu'elle peut s'effectuer, de même que la pose des organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 et celle de la nappe 43 ou des nappes 43, depuis un plancher réalisé précédemment à la pré-dalle 37 à réaliser au moyen du coffrage.
De préférence, les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 sont aptes à porter non seulement les nappes 43, mais également des zones d'extrémité respectives de poutres 46 de rig idification du coffrage 35 jointives de la face 44 des nappes de façon continue ou pratiquement continue ; ces poutres 46 peuvent être préfabriquées, par exemple selon le mode de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence à la figure 1, c'est-à-dire mises en place sur les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 sous forme d'éléments rigides, ou bien être réalisées comme le coffrage 35 proprement dit à partir de nappes de même nature que les nappes 43, que l'on tend entre un organe d'ancrage 41 et un organe d'ancrage 42, dans une orientation verticale, c'est-à-dire de chant par rapport aux nappes 43, de préférence à l'aplomb de la jonction entre deux nappes 43 voisines, et que l'on imprègne de matériau liquide solidifiable simultanément aux nappes 43 de telle sorte que chaque nappe 43 définisse avec deux poutres 46 ainsi réalisées, après solidification du matériau liquide solidifiable, un caisson particulièrement rigide permettant de se dispenser de toute forme d'étais pour soutenir le coffrage 36 entre les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42, y compris pendant la coulée ultérieure du béton de la pré-dalle 37, schématisée par une flèche 47 à la figure 5; ainsi, le plancher (non représenté) situé en dessous de la pré-dalle 37 reste accessible en permanence pendant la prise de celle-ci, une hauteur de l'ordre de quelques dizaines de centimètres étant suffisante pour les poutres 46 ; après le durcissement du béton de la pré-dalle 37, ces poutres 46 peuvent être démontées ou détruites, les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 sont de préférence démontés, alors que, à volonté, on peut soit démonter ou détruire le coffrage 35 proprement dit, constitué par les nappes 43 juxtaposées ou l'éventuelle nappe unique, c'est-à-dire décoffrer la pré-dalle 37, soit laisser le coffrage 35 en place, auquel cas on choisit pour la ou chaque nappe 43 et pour le matériau d'imprégnation des compositions compatibles avec les normes en vigueur dans la construction, et notamment les normes anti-feu; par exemple, à cet effet, la nappe 43 peut être à base de tissu de fibres de verre et le matériau d'imprégnation être constitué par du plâtre, qui présente l'avantage de pouvoir ensuite être soit laissé brut, pour être couvert par un plafond suspendu, en apportant des caractéristiques intéressantes d'absorption accoustique, soit rejointoyé au droit des poutres 46 démontées ou detruites et des organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 de préférence démontés, pour constituer lui-même un plafond.
Quatre exemples d'organe intermédiaire d'ancrage 41, 42 vont à présent être décrits en référence aux figures 6 à 39, ainsi qu'un certain nombre de modes de réalisation concrets de poutre 46 ; pour des raisons de simplicité, on décrira ces organes intermédiaires d'ancrage dans la position qu'ils occupent pour réaliser un coffrage horizontal de pré-dalle de plancher, étant entendu que les indications d'horizontalité, de verticalité, de niveau, ou autres indications liées au positionnement des organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 lorsqu'il s'agit de réaliser un tel coffrage ne devront pas être considérées comme impliquant une limitation quant à l'orientation dans laquelle on utilise les organes intermédiaires d'ancrage décrits; en outre1 on remarquera que deux organes intermédiaires d'ancrage 41, 42 placés face à face pour recevoir une même nappe 43, ou éventuellement plusieurs de ces nappes à l'état partiellement superposé, peuvent être identiques ou différents dès lors qu'ils se prêtent à une fixation à un support d'ancrage tel qu'un voile 33 ou une poutre 34, à un réglage en direction horizontale et en direction verticale pour assurer un positionnement précis des nappes 43, à un serrage et à une mise en tension des nappes 43, et de préférence au supportage de poutres de renfort 46.
Par convention, on considérera que les figures 6 à 39 concernent un organe intermédiaire d'ancrage 41, en considérant comme support d'ancrage un voile 33, étant entendu que le montage et la disposition d'un organe intermédiaire d'ancrage 42 peuvent être identiques.
On considérera que le voile 33 présente immédiatement en dessous de la feuillure horizontale 39 une face plane, verticale 48 tournée vers la poutre 34 et destinée à recevoir l'organe intermédiaire d'ancrage 41, ou plus précisément une juxtaposition de plusieurs de ces organes intermédiaires d'ancrage 41 suivant une direction horizontale 49 de la face 48, laquelle direction horizontale est également la direction de la feuillure 39 ; on définira également une direction horizontale 50 perpendiculaire à la face 48 du voile 33, et une direction verticale 51.
On se réfèrera en premier lieu aux figures 6 à 8, où l'on a illustré un organe intermédiaire d'ancrage 41 formé de l'assemblage de trois pièces principales 52, 53, 54 dont chacune présente une forme allongée suivant la direction 49 et une section constante selon un quelconque plan de coupe perpendiculaire à cette direction 49, comme par exemple le plan de la figure 8, et peut de se fait être réalisée par exemple par extrusion, en aluminium ou en alliage d'aluminium ; les trois pièces 52, 53, 54 présentent suivant la direction 49 une même longueur A, entre des faces d'extrémité telles que 55, 56, 57 respectivement, planes et perpendiculaires à la direction 49 ; la longueur A peut être identique à la dimension correspondante B d'une nappe 43 destinée à être tendue au moyen de l'organe intermédiaire d'ancrage 41 et de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 associé, mais elle est de préférence inférieure de quelques centimètres à cette dimension B afin de permettre le montage d'une poutre de renfort 46 à l'aplomb de la jonction entre deux nappes 43 voisines, par des moyens qui seront décrits plus loin ; par exemple, la dimension A peut être d'un mètre si la dimension B est de 1,05 m, ces chiffres ne constituant qu'un exemple non limitatif ; la dimension A constitue la plus grande des dimensions des trois pièces 52, 53, 54.
La pièce 52 présente la forme générale d'une plaque parallépipédique, plus haute suivant la direction 51 qu'épaisse suivant la direction 50;entre les faces d'extrémité 55, elle est définie par une face arrière 58 et une face avant 59, sensiblement planes, rectangulaires, verticales et mutuellement parallèles, qui constituent ses plus grandes faces, ainsi que par une face inférieure 60 et une face supérieure 61, également planes, rectangulaires, quant à elles horizontales.
En deux zones situées symétriquement l'une de l'autre par rapport à un plan médian 62, perpendiculaire à l'axe 49, situé à mi-distance des faces d'extrémité 55 et commun aux pièces 52, 53, 54, et par exemple à mi-distance entre ce plan vertical médian 62 et les faces d'extrémité 55, la pièce 52 est percée de part en part, dans sa moitié supérieure, suivant la direction 50, de lumières respectives 63 oblongues suivant la direction 49 chacune des lumières 63 est destinée à s'engager sur une tige filetée respective 64 ancrée dans le voile 33 de façon solidaire et de préférence amovible, et orientée suivant la direction 50, pour autoriser le montage de la pièce en forme de plaque 52 sur le voile 33 dans une position illustrée à la figure 8, dans laquelle la face arrière 58 s'appuie à plat contre la face 48 du voile 33 et dans laquelle un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 65 respectif, vissé sur chaque tige 64 qui forme une saillie sur la face avant 59 de la pièce 52, prend appui sur cette face avant 59, vers le voile 33, pour solidariser la pièce 52 avec ce voile 33 dans une position réglée au préalable, suivant la direction 49, grâce à la possibilité de débattement de la pièce 52, par les lumières oblongues 63, sur les tiges filetées 64.
La pièce 52 sert d'appui à la pièce 53 et, par l'intermédiaire de celle-ci, à la pièce 54 par rapport au voile 33.
A cet effet, suivant le plan vertical médian 62 ainsi que suivant deux plans 66 également perpendiculaires à la direction 49 et symétriques l'un de l'autre par rapport au plan vertical médian 62, respectivement à proximité de l'une et l'autre des faces d'extrémité 55, la pièce 52 porte de façon solidaire, approximativement à mi-hauteur, un boulon prisonnier respectif 67 disposé suivant la direction 50 de telle sorte qu'il forme une saillie sur la face avant 59 de la pièce 52 ; en outre, sous chaque boulon 67, la pièce 52 porte de façon solidaire, en partie inférieure, un guide 68 se présentant sous la forme d'une tige rectiligne disposée suivant la direction 50, en saillie sur la face avant 59 de la pièce 52, et présentant dans un quelconque plan de coupe perpendiculaire à la direction 50 une section identique, par exemple circulaire de façon non représentée ou rectangulaire et oblongue suivant la direction 51 comme on l'a représenté ; suivant la direction 49, le boulon 67 et la tige 68 présentent des dimensions sensiblement identiques, de façon à servir en commun de guide de la pièce 53 au coulissement suivant les directions 50 et 51 par rapport à la pièce 52, pratiquement sans jeu suivant la direction 49, en coopérant à cet effet avec des lumières de la pièce 53 qui seront décrites plus loin.
La pièce 53 présente quant à elle trois zones dont chacune a la forme générale d'une plaque, à savoir une zone inférieure 69 d'orientation générale verticale, destinée à se placer en regard de la face avant 59 de la pièce 52, d'une zone intermédiaire 70 d'orientation générale horizontale destinée à se placer partiellement au-dessus de la face supérieure 61 de la pièce 52, et d'une zone supérieure 71 d'orientation générale verticale destinée à se placer également au-dessus de la face supérieure 61, directement en regard de la face 48 du voile 33, et à former une mâchoire de serrage de la nappe 43, pour laquelle la pièce 54 définit une autre mâchoire de serrage comme il apparaîtra plus loin ; ces trois zones 69, 70, 71 de la pièce 53 s'étendent de l'une à l'autre des faces extrêmes 56 de celle-ci.
La zone inférieure 69 de la pièce 53 est délimitée vers le bas par une face inférieure 72 plane, rectangulaire, horizontale, disposée coplanairement à la face inférieure 60 de la pièce 52 dans le positionnement relatif illustré des pièces 52 et 53. Vers la face avant 59 de la pièce 52, la zone inférieure 69 de la pièce 53 est délimitée par une face arrière 73 plane, rectangulaire, verticale, disposée parallèlement à la face avant 59 de la pièce 52 en respectant un jeu vis-à-vis de celle-ci dans la position illustrée ; la face arrière 73 de la zone inférieure 69 de la pièce 53 présente verticalement une dimension supérieure à celle de la pièce 52 de façon à se raccorder, à un niveau supérieur à celui de la face 61 de la pièce 52 dans la position illustrée, à une face inférieure 74 plane, rectangulaire, horizontale de la zone intermédiaire 70 de la pièce 53 ; cette face inférieure 74 présente suivant la direction 50 une dimension sensiblement identique à celle de la pièce 52 et se raccorde, à l'opposé de son raccordement avec la face arrière 73 de la zone inférieure 69, à une face arrière 75 de la zone supérieure 71 ; cette face arrière 75 est plane, rectangulaire, verticale et disposée en porte-à-faux par rapport à la face arrière 73, parallèlement à la face 48 du voile 33 et à une distance de cette face 48 identique à la distance séparant de la face avant 59 de la pièce 52 la face arrière 73 de la zone inférieure 69 de la pièce 53 ; on remarquera que, lors de la coulée de la pré-dalle 37, les faces 73 et 75 sont de préférence jointives respectivement de la face 59 et de la face 48.Vers le haut, la face 75 se raccorde par une arête rectiligne, horizontale 76, affleurant la jonction également rectiligne et horizontale 77 de la face 48 du voile 33 et de la feuillure 39 lors de la coulée de la pré-dalle 37, à une face supérieure plane, rectangulaire, horizontale 78 de la zone supérieure 71 de la pièce 69.Cette face supérieure 78, affleurant la feuillure 39 lors de la coulée de la pré-dalle 37, se raccorde à l'opposé de l'arête 76, approximativement à l'aplomb de la face 73 de la zone inférieure 69 de la pièce 53, à une face avant 79 de la zone supérieure 71 de la pièce 53 ; cette face 79 présente une forme générale plane, rectangulaire, parallèle à la face 75 et approximativement coplanaire avec la face 73, bien qu'elle présente une orientation opposée à celle de la face 73 ; comme il apparaîtra plus loin, cette face 79 constitue une face de serrage de la nappe 43 et, pour retenir celle-ci plus efficacement, présente des reliefs d'accrochage qui pourraient présenter diverses formes et, dans l'exemple illustré, présentent la forme de cannelures ou stries rectilignes 80 disposées suivant la direction 49.Vers le bas, la face 79, de forme générale rectangulaire, se raccorde à une face supérieure plane, horizontale, également rectangulaire 81 de la zone intermédiaire 70, laquelle face 81 se raccorde elle-même, à l'opposé de son raccordement avec la face 79, à une face avant 82 plane, rectangulaire, verticale de la zone inférieure 69 de la pièce 53 ; orientée à l'opposé de la face 73, et parallèle à cette dernière, la face 82 se raccorde vers- le bas à la face inférieure 72 précitée.
Suivant chacun des plans 62 et 66, la zone inférieure 69 de la pièce 53 est percée de part en part suivant la direction 50, c'est-à-dire entre ses faces 73 et 82, d'une lumière respective 83 oblongue suivant la direction 51 et débouchant vers le bas dans la face inférieure 72 ; suivant la direction 49, chaque lumière 83 présente des dimensions identiques lorsqu'elle est vue suivant un quelconque plan de coupe perpendiculaire à la direction 51, et ces dimensions sont sensiblement égales aux dimensions d'un boulon 67 et d'une tige 68 suivant la direction 49, si bien que chaque lumière 83 s'engage sur le boulon 67 et la tige 68 correspondant au même plan 62 ou 66, et coopère avec ce boulon 67 et cette tige 68 dans une relation de guidage mutuel des pièces 52 et 53 au coulissement relatif suivant la direction 50 et suivant la direction 51 ; au moyen d'un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou vissé respectivement sur chaque boulon 67 en regard de la face 82, on peut immobiliser la pièce 53 par rapport à la pièce 52 en les plaquant l'une contre l'autre, par leurs faces respectives 73 et 59, suivant la direction 50 en plaçant ainsi la face 75 au contact de la face 48 du voile 33 (de façon non représentée) ; la coopération de chaque lumière 83 avec le boulon 67 et la tige 68 associée permet, dès lors que la pièce 52 a été fixée sur le voile 33, de régler la pièce 53 dans le sens de la hauteur, par exemple au moyen d'un laser tournant, de telle sorte que
L'arête 76 longe alors exactement l'arête 77 et que la face 78 de la pièce 53 affleure la feuillure 39 ; naturellement, les tiges filetées 64 et les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 65 correspondants ne doivent pas constituer d'obstacle à cette possibilité de réglage et, à cet effet, la zone inférieure 69 de la pièce 53 est percée dans une zone correspondant à chaque tige filetée 64, de part en part suivant la direction 50, d'un trou respectif 86 largement dimensionné.
Suivant chacun des plans 62 et 66, c'est-à-dire directement à l'aplomb de chaque lumière 83 et à proximité de la zone intermédiaire 70, la zone inférieure 69 de la pièce 53 porte de façon solidaire un boulon prisonnier 87 orienté suivant la direction 50 et formant une saillie sur la face avant 82 de cette zone inférieure 69, afin de recevoir la pièce 54.
Vue en coupe par un plan perpendiculaire à la direction 49 comme c'est le cas à la figure 8, la pièce 54 présente une forme générale proche de celle de la pièce 53, si ce n'est que ses dimensions suivant la direction 51 sont inférieures à celles de la pièce 53. Entre une face inférieure 88 plane, rectangulaire, horizontale, située à un niveau intermédiaire entre celui des boulons 87 et celui des lumières 83 et une face supérieure 89 également plane, rectangulaire, horizontale, tournée vers le haut comme la face 78 mais décalée vers le bas par rapport à cette dernière d'une distance correspondant à deux fois l'épaisseur de la nappe 43, la pièce 54 est ainsi délimitée par des faces planes, rectangulaires 90, 91, 92, 93, 94, 95 présentant des orientations relatives et occupant des positions relatives analogues à celles des faces 73, 74, 75, 80, 81, 82 de la pièce 53, respectivement.Dans une position de serrage d'une nappe 43 entre les pièces 53 et 54, illustrée à la figure 8, les faces 90 et 91 de la pièce 54 s'appuient à plat respectivement contre les faces 82 et 81 de la pièce 53 et la face 92 de la pièce 54 est placée en regard de la-face 80 de la pièce 53, à une distance de cette face 80 telle qu'il y ait entre elles serrage de deux épaisseurs de nappe 43 ; la face 92 définit en effet une face de serrage sur la face 54 ; bien que de forme générale plane, elle est avantageusement munie de reliefs d'accrochage complémentaires de ceux de la face 79, à savoir dans l'exemple illustré des stries 96 orientées suivant la direction 49 ; on remarquera qu'à leur jonction respectivement avec la face 81 et avec la face 91, les faces 79 et 92 laissent subsister entre elles, dans la position de serrage illustrée, une gorge 97, disposée suivant la direction 49 et susceptible de recevoir librement un pli 98 de la nappe 43 ; cette dernière, engagée en double-épaisseur entre les deux faces de serrage 79 et 92, prend appui à plat, également en double épaisseur, sur la face 89 qui se raccorde à la face de serrage g2 le long d'un bord rectiligne commun 391 arrondi, disposé suivant la direction 49, formant un pli dans la nappe 43 ; comme la face 92, la face supérieure d'appui 89 peut être éventuellement munie (de façon non représentée) de reliefs d'accrochage tels que des stries disposées suivant la direction 49 l'épaisseur supérieure de la nappe 43 présente vers le haut la face de coffrage 36, coplanaire avec la face 78 de la pièce 53, et vers le bas la face 44 se poursuivant à l'horizontale à une certaine distance au-dessus de la face 94, alors que l'épaisseur inférieure de la nappe 43 longe la face 93 et la face 94 de la pièce 95, en décrochement par rapport à la face 89, pour définir en dessous de la face 44 une poche 99 susceptible de recevoir un surplus de matériau liquide solidifiable 100 d'imprégnation de la nappe 43 pour fournir un appui à cette nappe 43, par l'intermédiaire de ce matériau 100, sur la face 94 de la pièce 54t c'est-à-dire par l'intermédiaire de celle-ci sur le support 33, au matériau d'imprégnation 100 après sa solidification. Pour recevoir chaque boulon 87, la pièce 54 est percée de part en part suivant la direction 50, entre ses faces 90 et 95, d'un alésage respectif 101 apte à recevoir pratiquement sans jeu le boulon 87 de façon à assurer également un guidage des pièces 53 et 54 au coulissement relatif suivant la direction 50; le maintien des pièces 53 et 54 en position relative de serrage d'une nappe 43 est assuré par un ensemble rondelle - écrou contre-écrou 102 respectif vissé sur chaque boulon 87 et prenant appui sur la face 95 de la pièce 54 elle-même en contact par sa face 90 avec la face 82 de la pièce 53.
Naturellement, les tiges filetées 54 et les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 65 ne doivent pas constituer un obstacle à ce positionnement relatif des pièces 53 et 54 et, à cet effet, la face inférieure 88 de la pièce 54 et des zones respectives, immédiatement adjacentes, des faces 90 et 95 de celle-ci sont creusées de larges encoches 103 en regard de chaque trou 86 de la pièce 53.
L'organe intermédiaire d'ancrage qui vient d'être décrit peut avantageusement être utilisé d'une façon qui va être décrite à présent. En premier lieu, en gardant à l'esprit la nécessité de faire affleurer la feuillure 39 par la face 78 de la pièce 53, on ancre aussi précisément que possible dans le voile 33 les tiges d'ancrage 64 sur lesquelles on fixe la pièce 52, en la réglant suivant la direction 49 de telle sorte qu'entre deux pièces 52 voisines (ou entre deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins) subsiste suivant la direction 49 un jeu prédéterminé 104 destiné à recevoir les moyens formant corbeau, comme il sera décrit plus loin ; la solidarisation de la pièce 52 avec le voile 33 est assurée par serrage de l'ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 65 ; les ensembles rondelle écrou - contre-écrou 84 et 102 sont alors à l'état desserré si bien que la pièce 53, bien qu'engagée sur les boulons 67 et guides 68 par les lumières 83, occupe sa position la plus éloignée de la pièce 52 comme il est illustré à la figure 8 et repose vers le bas, par les lumières 83, sur les boulons 87 et par la face 74 sur la face 61 de la pièce 52, de façon non illustrée, et que les faces respectives 82 et 90 des pièces 53 et 54 sont mutuellement disjointes, la face 91 reposant toutefois sur la face 81. Alors, dans la nappe 43, on forme le pli 98 que l'on engage entre les faces respectives 79 et 96 des pièces 53 et 54 que l'on serre ensuite l'une contre l'autre, suivant la direction 50, au moyen des ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 102.
Ces opérations sont répétées sur l'organe intermédiaire d'ancrage 42 correspondant de telle sorte que, alors que l'ensemble solidaire alors formé par les pièces 53 et 54 et l'ensemble solidaire formé par les pièces correspondantes de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 sont aussi éloignés que possible respectivement de la pièce 52 et de la pièce correspondante de l'organe intermédiaire d'ancrage 42, la nappe 43 présente une planéité aussi bonne que possible par sa face 36.Ensuite, on rapproche de la face 52 l'ensemble solidaire formé par les pièces 53 et 54, au moyen des ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 84 tout en réglant le niveau de l'ensemble des pièces 53 et 54, suivant la direction 51, par rapport à la pièce 52, jusqu'à ce que la pièce 53 soit solidarisée avec cette dernière par application de leurs faces respectives 73 et 59 I'une contre l'autre ; la même opération est effectuée au niveau de l'organe d'intermédiaire d'ancrage 42, ce qui met la nappe 43 en tension ; ensuite, cette dernière est soumise à une projection de matériau liquide solidifiable d'imprégnation par le bas, comme on l'a schématisé par les flèches 45 à la figure 5, opération au cours de laquelle le matériau d'imprégnation emplit la poche 99, entre l'épaisseur supérieure de la nappe 43 définissant la face de coffrage 46 et l'épaisseur inférieure de cette nappe 43 longeant les faces 93 et 94 ; on remarquera que, de préférence, cette épaisseur inférieure se prolonge au-delà de la face 94 par un rabat 105 qui protège l'organe intermédiaire d'ancrage 41 des projections de matériau liquide solidifiable.
Ensuite, on provoque ou autorise la solidification de ce matériau liquide, ce qui conduit généralement à un surcroît de mise en tension de la nappe 43 après cette solidification, on peut couler la pré-dalle 37 sur l'ensemble constitué par la face 36 de la nappe 43 rigidifiée, la face 78 de la pièce 53, la face correspondante de la pièce de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 qui correspond à la pièce 53, et les feuillures 39 et. 40 ; après durcissement de la pré-dalle 37, les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 peuvent être démontés et, suivant les cas, la nappe 43 peut être ôtée ou laissée en place, après détachement du rabat 105 et du pli 98.
Les figures 9 à 12 portent également sur un organe d'ancrage 41 susceptible d'être réalisé à partir de profilés extrudés en aluminium ou alliage d'aluminium, et dont la fixation sur le support d'ancrage, à savoir le voile 33, s'effectue au moyen de deux tiges filetées 64 ancrées dans ce dernier et disposées suivant la direction 50, et d'ensembles rondelle écrou - contre-écrou 65 vissé sur ces tiges filetées 64.
Cet organe intermédiaire d'ancrage 41 comporte en effet deux pièces principales 106 et 107, constituant des mâchoires, dont chacune présente, dans un quelconque plan de coupe perpendiculaire à la direction 49, une même section entre des faces extrêmes respectives 108 et 109 planes, perpendiculaires à la direction 49 et mutuellement espacées de la distance A.
La pièce 106 présente ainsi, dans un quelconque plan de coupe perpendiculaire à l'axe 49, une section en L, définie par deux ailes plates 110 et 111, respectivement verticales et horizontales.
L'aile verticale 110 présente vers la face 48 une face arrière 112 plane, rectangulaire, perpendiculaire à la direction 50 et destinée à venir se plaquer à plat contre la face 48 du voile 33 dans une position (non représentée) de mise en tension de la nappe 43 ; à la figure 11, l'aile 110 est représentée dans une position parallèle à la face 48, et écartée de cette dernière.Vers le haut, la face 112 se raccorde par une arête rectiligne 113 horizontale, destinée à coïncider avec l'arête 77 de jonction entre la face 48 du voile 33 et la feuillure 39 de celui-ci, à une face supérieure 114 également plane, rectangulaire, quant à elle disposée horizontalement et tournée vers le haut pour se placer en affleurement de la feuillure 39 et prolonger cette dernière lorsque l'aile 110 est accolée au voile 33 ; à l'opposé de ce raccordement avec la face 112, la face 114 se raccorde à une face 115 plane, rectangulaire, verticale, parallèle à la face 112 et tournée à l'opposé de celle-ci, laquelle face 115 présente dans une zone supérieure, à proximité de sa jonction avec la face 114, des reliefs d'accrochage tels que des stries 116 parallèles à la direction 49, en tout point analogues aux stries 80 de la face 79 de la pièce 53 précédemment décrite, pour constituer dans cette zone une face de serrage de la nappe 43.Vers le bas, la face 115 se raccorde à une face supérieure 117 plane, rectangulaire, horizontale de l'aile 111, laquelle forme une saillie suivant la direction 50 sur la face 115 ; dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 115, la face 117 se raccorde à une face avant 118 de l'aile 111, laquelle face 118 est plane, rectangulaire, verticale et se raccorde elle-même vers le bas à une face inférieure 119 également plane, rectangulaire, mais horizontale et tournée vers le bas ; cette face inférieure 119 délimite l'aile 111 et l'ensemble de la pièce 106 vers le bas et se raccorde, à l'opposé de son raccordement avec la face 118, à la face arrière 112 de l'aile 110.Les faces 112, 114, 115, 117, 118, 119 qui viennent d'être décrites s'étendent de l'une à l'autre des faces d'extrémité 108 de la pièce 106, si ce n'est que la face 112 peut être usinée à proximité immédiate de chacune de ces faces d'extrémité 108 pour recevoir des moyens formant corbeau comme il sera décrit plus loin.
Pour recevoir les deux tiges filetées 64, l'aile 110 de la pièce 106 est percée de part en part suivant la direction 50, dans une zone supérieure de sa moitié inférieure, entre les stries 116 et la face 117 de l'aile 111, de deux trous 120 la traversant ainsi de sa face 112 à sa face 115 suivant la direction 50;;suivant les directions 49 et 51, ainsi que dans toute direction d'un plan incluant ces deux directions 50 et 51, les trous 120 présentent des dimensions supérieures à celles des tiges 64, et par exemple de l'ordre du double des dimensions correspondantes des tiges 64, de façon à autoriser un débattement de la pièce 106 suivant les deux directions 49 et 51 par rapport aux tiges filetées 64, c'est-à-dire un réglage de la pièce 106 suivant les deux directions 49 et 51 par rapport au voile 33 en vue d'une part d'un positionnement relatif précis de deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins et d'autre part d'un réglage précis de chaque pièce 106 dans le sens de la hauteur pour assurer la colncidence de l'arête 113 avec la jonction 77 de la face 48 du voile 33 et de la feuillure 39 de celui-c
En vue de permettre un tel réglage, chaque tige filetée 64 traverse de part en part l'aile 110 de la pièce 106 par le trou 120 correspondant et porte, dans une zone en porte-à-faux par rapport à la face avant 115 de l'aile 110, une équerre respective 121 avantageusement constituée par un tronçon de profilé extrudé par exemple en aluminium ou en alliage d'aluminium et présentant dans un quelconque plan de coupe perpendiculaire à la direction 49 une section identique, en L, définie par deux ailes 122 et 123 respectivement verticale et horizontale ; entre deux faces d'extrémité 124 planes, perpendiculaires à la direction 49 et mutuellement éloignées suivant cette direction d'une dimension C largement inférieure à la moitié de A, chaque équerre 121 est délimitée par des faces respectives planes, rectangulaires, 125, 126, 127, 128, 129 dont les dispositions relatives sont, à une échelle plus réduite, les dispositions relatives des faces 112, 114, 115, 117, 118, 119 de la pièce 106, respectivement ; par sa face 125, orientée à l'identique de la face 112 de la pièce 106, chaque équerre 121 est en appui, à plat, contre la face 115 de la pièce 112, avec possibilité de coulissement relatif suivant les directions 49 et 51, les faces 126 et 130 étant disposées respectivement à un niveau inférieur à celui des stries 116 et à un niveau supérieur à celui de la face 117. Suivant la direction 50, chaque équerre 121 est percée de part en part, entre ses faces 125 et 127, d'un trou respectif 131 apte à recevoir pratiquement sans jeu, suivant les directions 50 et 51, la tige filetée 64 respectivement correspondante de telle sorte que cette dernière puisse recevoir, en regard de la face 127, un ensemble rondelle - écrou contre-écrou 132 de serrage de l'équerre 121 correspondante contre la pièce 106 et, simultanément, de la pièce 106 contre la face 48 du voile 33 par la face 112.Par ailleurs, chaque équerre 121 porte, en saillie vers le bas suivant la direction 51 sous sa face 130, de façon solidaire, un goujon fileté respectif 133 qui traverse de part en part l'aile 111 de la pièce 106, entre les faces 117 et 119, par une lumière respective 134 oblongue suivant la direction 49 mais présentant suivant la direction 50 des dimensions pratiquement identiques aux dimensions correspondantes du goujon 133 de telle sorte que, tout en pouvant se déplacer suivant les directions 49 et 51 par rapport à la pièce 106 dans les limites imposées par la dimension de la lumière 134 suivant la direction 49 et la dimension du goujon 133 suivant la direction 51, chaque équerre 121 soit retenue dans une position dans laquelle elle s'applique par sa face 125 contre la face 115 de la pièce 106 ; respectivement au-dessus de la face 117 de l'aile 111 et en dessous de la face 119 de celle-ci, chaque goujon 133 porte un écrou 135, 136, de telle sorte que, par serrage de l'aile 111 entre les deux écrous 135 et 136, on puisse immobiliser totalement chaque goujon 133, et avec lui l'équerre correspondante 121, par rapport à la pièce 106 ; on comprend aisément que, par la coopération des équerres 121 d'une part avec les tiges filetées 64 et d'autre part avec la pièce 106, on peut alors que les boulons 135 et 136 sont desserrés régler la position de la pièce 106 par rapport au voile 33 suivant les directions 49 et 51 puis, lorsque le réglage désiré est atteint, fixer ce réglage par serrage des écrous 135 et 136 autour de l'aile 111.De préférence, les trous 120, de même qu'approximativement les équerres 121, sont disposés suivant des plans respectifs 137 perpendiculaires à la direction 49 et mutuellement symétriques par rapport à un plan 138 également perpendiculaire à cette direction 49 et situé à mi-distance des faces d'extrémité 108, par exemple à mi-distance entre ce plan 138 et chacune des faces d'extrémité 108 respectivement.
Suivant chacun des plans 137, à un niveau intermédiaire entre le niveau maximal des trous 120, ou plus précisément le niveau maximal possible de la face 126 de chaque équerre 121, et le niveau inférieur des stries 116 de la face 115, l'aile 110 de la pièce 106 porte de façon solidaire un boulon noyé 139 orienté suivant la direction 50 et formant une saillie par rapport à la face 115; par les deux boulons 139 ainsi prévus, la pièce 106 assure le guidage au coulissement suivant la direction 50, ainsi que la solidarisation grâce à un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 140 vissé sur chaque boulon 139 respectivement, de la pièce 107 destinée à coopérer avec la pièce 106 pour assurer le serrage de la nappe 43 dans les conditions identiques à celles qui ont été décrites en référence aux figures 6 à 8.
A cet effet, la pièce 107 présente, au-dessus d'une face inférieure plane, rectangulaire, horizontale 141, située à un niveau intermédiaire entre celui des boulons noyés 139 et le niveau maximal possible de l'équerre correspondante 121, deux faces planes, rectangulaires, perpendiculaires à la direction 50, à raison d'une face arrière 142 placée directement en regard de la face 115 et d'une face avant 143 orientée à l'opposé de la face 142, c'est-à-dire comme la face 115 et entre ces faces 142 et 143, la pièce 107 est traversée de part en part, suivant la direction 50, de deux trous 144 dont chacun présente suivant les directions 49 et 51 des dimensions approximativement égales à celles de l'un, respectif, des boulons 139 afin de recevoir ce dernier pratiquement sans jeu suivant les directions 49 et 51 ; à cet effet, naturellement, les deux trous 144 sont disposés suivant les plans 137.Au-dessus des trous 144, en regard des reliefs d'accrochage tels que des stries 116 de la face 115, la face 142 de la pièce 107 présente des reliefs d'accrochage complémentaires 145 de telle sorte que, en tendant à appliquer la pièce 107 par sa face 142 contre la face 115 de la pièce 106 au moyen des ensembles rondelle - écrou contre-écrou 140 agissant sur la face 143, on puisse serrer entre les reliefs d'accrochage 145 et 116 deux épaisseurs de la nappe 43, comme on l'a dit plus haut en référence aux figures 6 à 8, en disposant de préférence à la partie inférieure des reliefs d'accrochage d'une gorge 146 orientée suivant la direction 49 et propre à recevoir librement un pli 98 de la nappe 43.Vers le haut, la face 142 de la pièce 107 se raccorde par un bord rectiligne arrondi 392, orienté suivant la direction 49, à une face supérieure 147 en tout point analogue à la face 89, c'est-à-dire plane, rectangulaire, horizontale et décalée vers le bas par rapport à la face 114 d'une distance correspondant à deux fois l'épaisseur de la nappe 43.A l'opposé de son raccordement à la face 142, la face 147 se raccorde à une face 148 plane, rectangulaire, verticale, orientée comme la face 143 avec laquelle elle est approximativement coplanaire, laquelle face 148 se raccorde vers le bas à une face plane, rectangulaire, horizontale 149 tournée vers le haut, les deux faces 148 et 149 définissant un décrochement 150 en retrait vers le bas par rapport à la face 147 et en tout point comparable au décrochement formant poche 99 décrit en référence aux figures 6 à 8 ; la face 149 se raccorde, à l'opposé de son raccordement avec la face 148, à une face avant 151 orientée à l'identique de la face 148 mais décalée suivant la direction 50 par rapport à celle-ci, ainsi que par rapport à la face 143 à laquelle la face 151 est raccordée par une face inférieure plane, rectangulaire, horizontale 152 surplombant les boulons 139 et les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 140 correspondants.
L'organe intermédiaire d'ancrage 41 qui vient d'être décrit en référence aux figures 9 à 12 peut être utilisé de la façon qui va être décrite maintenant. Initialement, alors que les tiges filetées 64 ont été ancrées avec le maximum de précision possible dans le voile 33, et alors que l'ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 132 est desserré, pour laisser un jeu entre la face 112 de la pièce 106 et la face 48 du voile 33, on règle par vissage ou dévissage des écrous 135 et 136 sur les goujons 133 et coulissement de ces derniers dans les glissières 134 suivant les directions 49 et 51 la position de la pièce 106 respectivement suivant les directions 49 et 51 puis, lorsque le réglage désiré est atteint, on immobilise les équerres 121 par rapport à la pièce 106 par serrage des écrous correspondants 135 et 136 ; les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 140 étant desserrés, pour laisser un jeu maximal entre les faces de serrage de la nappe 43 définie par les faces 115 et 142 des pièces 106 et 107, respectivement, on engage entre ces faces un pli de la nappe 43, en prévoyant de préférence de laisser retomber un rabat 105 de celle-ci comme on l'a dit plus haut, pour protéger l'organe intermédiaire d'ancrage 41 des projections ultérieures de matériau liquide solidifiable d'imprégnation de la nappe 43 ; on serre alors les ensembles rondelle - écrou contre-écrou 140 sur les boulons 139 pour immobiliser, par serrage, la nappe 43 entre les reliefs d'accrochage 116, 145 des pièces 106 et 107.Les mêmes opérations sont effectuées sur l'organe intermédiaire d'ancrage 42 associé à la même nappe 43, cette dernière étant pliée en vue de son serrage entre les pièces 106 et 107 et entre les pièces correspondantes de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 de telle sorte que sa face supérieure 36, ou face de coffrage, soit alors aussi plane que possible. Ensuite, en serrant les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 132 sur les tiges filetées 64, ce qui provoque une translation de l'ensemble solidaire alors formé par les pièces 106 et 107 suivant la direction 50 dans le sens d'un rapprochement par rapport au voile 33, et en agissant de façon identique au niveau de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 correspondant, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la poutre 34, on met la nappe 43 en ten sion ; de préférence, on amène ainsi la pièce 106 en contact à plat, par sa face 112, avec la face 48 du voile 33 et on procède de façon analogue au niveau de l'organe intermédiaire d'ancrage 42 et de la poutre 34.Les opérations d'imprégnation de la nappe 43 puis de coulée de la pré-dalle 37, puis de démontage des organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 et éventuellement du coffrage réalisé par la nappe 43 imprégnée s'effectuent comme on l'a dit plus haut.
De préférence, lorsqu'il est nécessaire ou prudent de prévoir des poutres 46 de rigidification du coffrage 35, on prévoit, dans lecas de l'organe intermédiaire d'ancrage décrit en référence aux figures 9 à 12 comme dans le cas de l'organe intermédiaire d'ancrage décrit en référence aux figures 6 à 8, de porter ces poutres 46 par des moyens formant corbeau, eux-mêmes portés respectivement par la pièce 106 ou par la pièce 53, c'est-à-dire par celle des pièces formant mâchoire qui est la plus proche du support d'ancrage tel que le voile 33 et vient s'appliquer contre celui-ci lorsque la nappe 43 est en tension ; à cet effet, la face 112 de la pièce 106 présente, à proximité des faces extrêmes 108 de celle-ci, des usinages 153 dont on comprendra aisément qu'ils pourraient être prévus, dans le même but, sur la face 75 de la pièce 53 à proximité de l'une et l'autre des faces d'extrémité 56 de celle-ci, suivant une disposition identique.
Les usinages 153 présentent la forme de gorges verticales débouchant d'une part en extrémité dans la face supérieure 114 dt: la pièce 106 et d'autre part dans les faces 112 et 108 de cette dernière, mais fermées vers le bas par une face plane 154 tournée vers le haut, approximativement coplanaire avec la face 117 de l'aile 111 de la pièce 106.Chaque gorge 153 présente la même section lorsqu'elle est vue en coupe par un quelconque plan horizontal, et de préférence telle que chaque gorge 153 présente d'une part une zone 155, comparativement plus éloignée de la face 108 et présentant en référence à la face 112 une profondeur comparativement importante, et une zone 156 comparativement plus proche de la face d'extrémité 108 et présentant en référence à la face 112 une profondeur comparativement plus faible ; ainsi, dans l'exemple illustré aux figures 12 et 14, chaque gorge 153 est définie, entre la face 154 et la face 114, par quatre faces planes, rectangulaires, verticales, à raison d'une face 157 perpendiculaire à la face 112 et adjacente à celle-ci, d'une face 158 parallèle à la face 112, de même orientation que cette dernière et adjacente à la face 157, d'une face 159 disposée approximativement à 450 par rapport à la face 158 et s'éloignant de cette dernière en s'éloignant également de la face 115 de la pièce 106, et d'une face 160 parallèle aux faces 112 et 158 et de même orientation que celles-ci, mais à un niveau intermédiaire entre les faces 112 et 158 ; cette face 160 relie la face 159 à la face 108 ; naturellement, d'autres formes de la section de chaque gorge 153 pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Des gorges 153 ainsi conçues étant disposées à proximité immédiate de chacune des faces d'extrémité 108 de chaque pièce 106, les moyens formant corbeau sont de préférence conçus pour raccorder mutuellement les pièces 106 correspondant à deux organes d'ancrage 41 voisins, en étant soutenues par ces derniers et en permettant ainsi de placer la poutre 46 à l'aplomb de la jonction entre les nappes 43 correspondant respectivement à ces deux organes intermédiaires d'ancrage voisins.
On a illustré aux figures 13 et 14 un premier exemple de réalisation de tels moyens formant corbeau, présentant la forme d'une pièce monobloc 161 qui, pour coopérer ainsi avec les gorges 153 des pièces 106 de deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins, par emboîtement mutuel, présente une semelle plate 162 présentant une face arrière plane 163, perpendiculaire à la direction 50 et propre à se placer en prolongement coplanaire des faces 112 des deux pièces 106, et deux rebords avant 164 propres à s'engager alors respectivement dans les gorges 153, mutuellement voisines, de ces deux pièces 106 pour venir en butée vers le bas sur les faces 154 de ces gorges 153 alors qu'une face supérieure plane 165, horizontale, de la semelle 162 est disposée coplanairement aux faces 114 des pièces 106.A cet effet, entre la face supérieure 165 et une face inférieure 166 également plane et horizontale, située à une distance de la face 165 correspondant sensiblement à la distance séparant la face 154 de chaque gorge 153 et la face supérieure 114 de la pièce 106, la semelle 162 est délimitée d'une part par la face 163, et d'autre part par deux jeux de faces planes, rectangulaires, verticales respectives 167, 168, 169 qui délimitent les rebords 164 en étant étroitement complémentaires des faces 157, 158, 159, respectivement ; entre les faces 169 des deux rebords 164, la semelle 162 est délimitée par une face avant plane 170, perpendiculaire à la direction 50 et située à une distance de la face 163 au plus égale à la distance séparant de la face 112 la face 160, en regard de laquelle la face 170 se place ainsi, en se prolongeant entre les deux pièces 106, c'est-à-dire à l'intérieur du jeu 171, correspondant au jeu 104 précédemment décrit, subsistant entre deux pièces 106 voisines.
A l'intérieur de ce jeu 171, ou à l'intérieur du jeu 104 si l'on considère une coopération de ces moyens formant corbeau avec deux organes intermédiaires d'ancrage conformes au mode de réalisation des figures 6 à 8, la semelle 162 porte de façon solidaire, en saillie sur la face 170 suivant la direction 50, un tronçon de profilé 172 qui est orienté suivant cette direction et, comme le montre plus particulièrement la figure 13, présente une partie supérieure 173 en forme d'auge ouverte vers le haut et une partie inférieure 174 de forme tubulaire, reliées entre elles par un voile 175 de rigidification ; par ce profilé 172, la pièce 161 peut recevoir une extrémité d'une poutre rectiligne 46 de direction 50, réalisée sous la forme d'un profilé en T 176 présentant une âme horizontale 177 susceptible de s'appliquer sur la partie 173 du profilé 172 et une aile 178 susceptible de s'engager à l'intérieur de cette partie 173, et d'un fer rond 179 susceptible de s'engager dans la partie tubulaire 174 du profilé 172, le profilé 176 et le fer rond 179 étant reliés mutuellement, rigidement, par des entretoises 180 ; afin que l'âme 177 du profilé 176 ne fasse pas saillie au-dessus de la face 165 de la semelle 162 et des faces 114 des pièces 106, la partie supérieure 173 du profilé 172 est légèrement décalée vers le bas par rapport à la face supérieure 165 de la semelle 162, mais ce décalage correspond de préférence exactement à l'épaisseur de l'âme 177 du profilé 176 de telle sorte que ce dernier affleure par le haut les faces 114 et 165 et que les deux nappes 43 associées respectivement aux deux organes intermédiaires d'ancrage 41 entre les pièces 106 desquelles s'intercale la semelle 162 reposent à plat, de façon aussi continue que possible, sur cette âme 177.
Naturellement, la pièce 161 porte la poutre 146 en coopération avec une pièce analogue disposée à l'autre extrémité de cette poutre 146, et doit être mise en place, avec cette autre pièce et avec la poutre 146, avant la mise en place des nappes 45 concernées.
On conçoit aisément que, dès lors que la pièce 106 de chaque organe intermédiaire d'ancrage 41 a été serrée contre le voile 33 pour mettre la nappe 43 correspondante en tension, la pièce 161 est immobilisée par sa semelle 162, par rapport au voile 33 comme par rapport aux deux pièces 106 correspondantes, par emprisonnement de ses rebords extrêmes 164 dans les gorges 153 de ces dernières, dans les deux sens de la direction 49, dans les deux sens de la direction 50, ainsi qu'au moins vers le bas suivant la direction 51.
Naturellement, le mode de réalisation de la poutre 46 qui a été décrit en référence aux figures 13 et 14 ne constitue qu'un exemple non limitatif, de même que la forme du profilé 172 susceptible de recevoir cette poutre. Ainsi, à titre d'autre exemple non limitatif, on a illustré à la figure 15 une pièce 181 susceptible d'être substituée à la pièce 161, à titre de moyens formant corbeau, pour recevoir une poutre d'un type différent, également préfabriquée avant sa mise en place dans cette pièce 181.
La pièce 181 présente une semelle 182 en tout point identique à la semelle 162, en vue de cette substitution et, à la place du profilé 172 et dans une position relative identique, cette semelle 182 porte de façon solidaire un profilé 183 en U, propre à s'intercaler suivant la direction 49 entre les deux pièces 106 correspondantes en formant une saillie suivant la direction 50 entre ces deux pièces ; ce profilé 183 est fermé de part et d'autre suivant la direction 49 mais il est ouvert dans le sens d'un éloignement par rapport à la semelle 182 suivant la direction 50 et il est fermé vers le bas suivant la direction 51 en étant ouvert vers le haut suivant cette direction ; ainsi, après sa mise en place entre deux pièces 106 voisines, il peut recevoir, par coulissement de haut en bas, les extrémités respectives d'une poutre plate préfabriquée, destinée à se placer de chant par rapport aux nappes 43.
Cette poutre 46 peut par exemple être réalisée par le procédé décrit en référence à la figure 1, c'est-à-dire par dépôt d'une nappe de matériau fibreux souple, lâche, mouillable par un matériau solidifiable déterminé, sur une face plane 14 d'un support 13 puis imprégnation de cette nappe au moyen dudit matériau liquide solidifiable et solidification de ce matériau, avant séparation du support 13 et mise en place dans le profilé 183 et dans le profilé correspondant d'une pièce analogue à la pièce 181 et disposé entre deux organes intermédiaires d'ancrage 42 voisins ; selon un autre exemple non limitatif, elle peut également être réalisée sous une structure illustrée à la figure 16, en référence à un tronçon extrême de la poutre 46, par enroulement en une gaine tubulaire plate, autour d'une structure porteuse rigide et légère 185, par exemple en échelle, d'une nappe 184 d'un matériau fibreux souple, lâche, mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé puis, après cet enroulement, imprégnation de la nappe 184 au moyen d'un tel matériau ; la poutre 46 ainsi réalisée, comprenant la structure porteuse 185 et la nappe 184, peut être préfabriquée puis insérée dans le profilé 183 et le profilé correspondant de la pièce analogue à la pièce 181, disposé entre deux organes intermédiaires d'ancrage 42 voisins ; elle peut également être réalisée in situ, auquel cas on procède de préférence en engageant dans le profilé 183, et dans le profilé correspondant de la pièce formant corbeau disposée entre deux organes intermédiaires d'ancrage 42, seulement la structure 185, en disposant ensuite la nappe 184 autour de cette structure 185 entre les profilés en U tels que 183 et en entourant ces derniers par la nappe 184 au raccordement de cette dernière avec la pièce 181 et avec la pièce correspondante située entre deux organes intermédiaires d'ancrage 42 ; l'imprégnation de la nappe 184 peut alors être effectuée, de façon particulièrement commode et rapide, en même temps que l'imprégnation des nappes 43 schématisée par des flèches 45 à la figure 5.
On peut également utiliser, d'une façon aisément concevable par un Homme du métier, le mode de réalisation d'une poutre qui sera décrit plus loin, en référence aux figures 32 et 33, en adaptant de façon appropriée les pièces 161 et 181, c'est-à-dire en remplaçant les profilés 172 et 183 par des moyens de déviation de câble, comme il apparaîtra plus loin ; les dispositions décrites en référence aux figures 32 et 33 pourront d'ailleurs être également modifiées conformément à ce qui vient d'être décrit en référence aux figures 13 à 16, pour recevoir les poutres des types décrits en référence à ces mêmes figures.
On se réfèrera à présent aux figures 17 à 33 sur lesquelles on a représenté un mode de réalisation d'un organe intermédiaire d'ancrage 41 se distinguant de ceux qui ont été décrits en référence aux figures 6 à 8 et en référence aux figures 9 à 16, respectivement, par le fait que la nappe 43 n'est pas serrée sous forme d'un pli entre les pièces formant mâchoire de serrage, mais sous forme d'une épaisseur unique, et peut être mise en tension par une traction qui lui est appliquée manuellement ou par tout moyen, indépendant des mâchoires, en dessous de ces dernières.
Conformément à ce mode de réalisation, chaque organe intermédiaire d'ancrage 41 est monté sur le voile 33 par l'intermédiaire de deux pièces ou plaques d'appui 186 dont chacune est en général commune à deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 18, 19, 26, 27, 28, chaque plaque d'appui 186, supposée fixée sur le voile 33, présente une forme symétrique par rapport à un plan vertical 187 incluant la direction 50 et se confondant avec le plan de la figure 28. Perpendiculairement à ce plan 187, la plaque d'appui 186 présente une face arrière plane, verticale 188 accolée à la face 48 du voile 33 lorsque la plaque d'appui 186 est fixée sur ce dernier, par des moyens qui apparaitront plus loin, une face avant 189, également plane, parallèle à la face 188 et orientée à l'opposé de celle-ci, ces deux faces 188 et 189 constituant les plus grandes faces de la plaque 186, ainsi qu'une face inférieure 190 et une face supérieure 191 l'une et l'autre planes, horizontales, et délimitant les faces 188 et 189 respectivement vers le haut et vers le bas.
Dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 187 suivant la direction 149, la plaque 186 est délimitée sur environ sa moitié inférieure par deux faces latérales 192 rectangulaires, planes, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 187 auquel elles sont parallèles, ces faces 192 étant adjacentes à la face inférieure 190 ainsi qu'aux faces arrière et avant 188 et 189.Sur sa moitié supérieure, environ, elle est délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 187 par deux autres faces latérales
193 planes, rectangulaires, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan
187 auquel elles sont parallèles ; ces faces 193, se raccordant vers le haut à la face 191, se raccordent par ailleurs d'une part à la face 189 et d'autre part, vers la face 188, à une face respective 194 rectangulaire, plane, présentant la même orientation que la face 188 mais placée en retrait par rapport à cette dernière ; cette face 194 se raccorde elle-même, par une face respective également plane, rectangulaire, verticale 195, orientée obliquement et par exemple à 45" par rapport à la face 194 et se rapprochant de la face 189 à partir de cette face 194, à une face plane, rectangulaire, verticale 196 de même orientation que la face 194 mais ainsi disposée en retrait par rapport à cette face 194 ; cette face 196 se raccorde elle-même à la face 188 par une face plane, rectangulaire, verticale 197 respective, parallèle au plan 187 ; les faces 194, 195, 196, 197 se raccordent vers le haut à la face 191 et vers le bas, de même que la face 193, elles se raccordent aux faces 188 et 189 ainsi qu'à la face 192 correspondante par une facette plane 198 horizontale, tournée vers le haut, et située approximativement à mi-hauteur entre les faces 190 et 191 de la pièce 186 ; on remarquera que les deux jeux de faces 195, 196, 197, symétriques l'un de l'autre par rapport au plan 187, définissent deux gorges verticales 199, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 187 et orientées comme la face 188, c'est-à-dire vers la face 48 du support d'ancrage tel que le voile 33, lesquelles gorges 199 sont bordées dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 187 par un rebord respectif 200, également vertical, défini par les faces 195, 194 et 193 et placée en retrait vers la face 189 par rapport à la face 188 ; chacune des gorges 199 est fermée vers le bas par la facette correspondante 198 ; on remarquera que la forme ainsi définie par les faces 193 à 198, sur la pièce 186, de chaque côté du plan 187 correspond à la forme définie par les faces 108, 160, 159, 158, 157, 154 sur la pièce 106 décrite en référence aux figures 9 à 15.
En vue de sa fixation sur le support d'ancrage tel que le voile 33, la pièce 186 est percée de part en part, suivant la direction 50, ctest- à-dire de sa face 188 à sa face 189 perpendiculairement à celle-ci, dans sa moitié inférieure, d'une lumière 201 oblongue suivant la direction 49 et propre à recevoir une tige filetée 202 ancrée dans le support d'ancrage tel que le voile 33 par tout moyen et orientée suivant la direction 50, comme on l'a dit de la tige filetée 64 à propos des modes de réalisation décrits en référence aux figures 6 à 16 ; suivant la direction 51, la lumière 201 présente des dimensions pratiquement identiques à celles de la tige filetée 202 afin de présenter un minimum de jeu par rapport à cette dernière mais, suivant la direction 49, elle présente des dimensions largement supérieures à celles de la tige filetée 202 de telle sorte que, après avoir engagé la lumière 201 sur la tige filetée 202, on puisse régler la pièce 186 par rapport au support d'ancrage tel que le voile 33 suivant la direction 49, de façon à assurer entre deux pièces 186 voisines un écartement prédéterminé
C constant d'une paire de plaques d'appui 186 à l'autre, en dépit des tolérances de positionnement des tiges filetées 202 suivant la direction 49 ;; l'écartement C, mesuré de plan 187 à plan 187, est approximativement identique à la largeur B d'une nappe 43 et peut être soit légèrement inférieur à B si l'on peut admettre un espacement mutuel des nappes 43 voisines, en comblant cet espacement mutuel par des poutres 46 comme il apparaîtra plus loin, soit égal à B pour pratiquer un raccordement des nappes 43 bord à bord, auquel cas il est également préférable de recouvrir ce raccordement, par le bas, par une poutre 46 comme il apparaîtra plus loin, soit encore légèrement supérieur à B pour assurer un chevauchement mutuel des nappes 43 voisines, auquel cas la poutre 46 éventuelle joue exclusivement son rôle de renfort.Lorsque chaque pièce 186 est correctement positionnée en fonction de l'écartement C, et orientée de telle sorte que son plan 187 soit aussi vertical que possible, elle est immobilisée par rapport au support d'ancrage tel que le voile 33 au moyen d'un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 203 vissé sur une zone de la tige filetée 202 formant une saillie sur la face 189, de façon à appliquer fermement la pièce 186 par sa face 188 contre la face 48 du support d'ancrage tel que le voile 33 ; de préférence, la face 188 de la plaque 186 présente des reliefs d'accrochage tels que des stries 184 parallèles à la direction 49 pour stabiliser la plaque 186 par rapport au support d'ancrage tel que le voile 33.
Dans sa moitié supérieure, la plaque 186 porte de façon solidaire un boulon prisonnier 205 disposé suivant la direction 50 et formant une saillie sur la face 189, suivant le plan 187, afin de permettre la solidarisation, avec la plaque 186, d'une ou deux pièces formant mâchoire 206, et d'une ou deux pièces, respectivement, formant mâchoire 207 ; plus précisément, chaque pièce 186 placée en extrémité d'un alignement d'organe intermédiaire d'ancrage 41 reçoit une seule pièce 206 et une seule pièce 207, et chaque pièce 186 intermédiaire reçoit deux pièces 206 et deux pièces 207, correspondant à des organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins; dans la suite de la description, on décrira un montage sur une pièce 186 intermédiaire, et l'Homme du métier pourra aisément en déduire le montage sur une pièce 186 extrême.
Si l'on se réfère plus particulièrement aux figures 22, 23, 26, 28, 29, on voit qu'une pièce 206 formant mâchoire se présente sous la forme d'une pièce allongée suivant la direction 49 et plate suivant la direction 50, pour s'accrocher sur deux pièces 186 voisines ; cette pièce 206 peut avantageusement être réalisée en fonte d'aluminium, cet exemple n'étant toutefois nullement limitatif.
A l'état monté sur deux plaques 186, la pièce 206 s'appuie contre la face 48 du support d'ancrage tel que le voile 33 par une face arrière plane 208, creusée dans l'exemple illustré d'un évidement borgne 209 destiné à alléger cette pièce ; la face 208, perpendiculaire à la direction 50, présente suivant la direction 49 une dimension D correspondant à la dimension séparant les faces 197, tournées l'une vers l'autre, de deux pièces 186 voisines compte tenu de leur écartement relatif C, et suivant la direction 51 d'une hauteur G qui, de préférence, est légèrement supérieure à la distance E séparant les facettes 198 de la face supérieure 191 d'une pièce 186.Respectivement vers le haut et vers le bas, la face arrière 208 se raccorde à une face supérieure plane 210 et à une face inférieure plane 211, ces deux faces 210 et 211 étant horizontales et la face 210 étant destinée à affleurer la feuillure 39 du voile 33 comme on l'a dit plus haut à propos des faces supérieures respectives 78 et 114 des pièces 53 et 106 ; à l'opposé de leur raccordement avec la face 208, les deux faces 210 et 211 se raccordent à une face avant 212 verticale, tournée à l'opposé de la face 208 et présentant une zone inférieure plane 213 et une zone supérieure 214 munie de reliefs d'accrochage, par exemple de stries 215 orientées suivant la direction 49 ; comme il apparaîtra plus loin, la face avant 212, de plan rectangulaire, présente suivant la direction 51 la même dimension G que la face arrière 208, mais elle présente suivant la direction 49 une dimension supérieure à la dimension correspondante D de la face arrière 208, et en pratique sensiblement égale à D augmenté de la distance F séparant, suivant l'axe 49, les deux faces 197 d'une même pièce 186 ; ainsi, alors qu'à une première extrémité 216 de la pièce 206, en se référant à la direction 49, les faces 208 et 212 se terminent à un même niveau, la face avant 212 se poursuit au-delà de la face arrière 208 à la deuxième extrémité 217 de la pièce 206, comme le montre la figure 27 à propos de deux pièces 206 voisines, montées par leurs extrémités respectives 216 et 217 sur une même pièce d'appui 186.
Aux deux extrémités 216 et 217 de la pièce 206, la face arrière 208 de celle-ci se raccorde à des faces planes, rectangulaires, verticales respectives 218 et 219 perpendiculaires à la face 206 et présentant perpendiculairement à celle-ci, c'est-à-dire suivant la direction 50, une dimension sensiblement identique à celle des faces 197 de la pièce d'appui 186 de façon à épouser l'une, respective, de ces faces comme le montre la figure 27, moyennant respect d'un jeu fonctionnel.A l'opposé de leur raccordement avec la face arrière 208 de la pièce 206, les faces 218 et 219 se raccordent à des faces respectives 220, 221 planes, rectangulaires, verticales et coplanaires, parallèles à la face 208 mais orientées en sens inverse de celle-ci ; ces faces 220 et 221 présentent une forme complémentaire de celle des faces 194 de la pièce 186 pour épouser respectivement l'une ou l'autre de ces faces 194 moyennant respect d'un jeu fonctionnel et, à l'opposé de leur raccordement respectivement avec la face 218 et avec la face 219, elles se raccordent à une face respective 222, 223 reproduisant quant à elle la géométrie de l'une, respective des faces 195 de telle sorte que les faces 218, 220, 222 d'une part, les faces 219, 221, 223 d'autre part, définissent sur la pièce 206 des rebords respectifs 224, 225 verticaux, complémentaires respectivement de l'une et l'autre des gorges 199 d'une pièce 186 pour s'emboîter, par coulissement vertical, dans l'une respective de ces gorges en étant retenus dans ces dernières suivant la direction 49 et suivant la direction 50 (dans les deux sens de cette direction compte tenu de l'appui de la face 208 contre la face 48 du support d'ancrage tel qu'un voile 33); à l'opposé de leur raccordement avec les faces 220 et 221, respectivement, les faces 222 et 223 se raccordent à des faces 226 et 227, respectivement, planes, rectangulaires, orientées comme les faces 220 et 221 et respectivement complémentaires des deux faces 196 d'une pièce d'ancrage 186, moyennant respect d'un jeu fonctionnel.
A l'opposé de son raccordement avec la face 222, la face 226 se raccorde à une face 228 plane, rectangulaire, de même orientation que la face 218 et présentant une forme complémentaire de celle de l'une des faces 197 de la plaque 186 pour épouser cette face 197 moyennant respect d'un jeu fonctionnel ; à l'opposé de son raccordement avec la face 226, cette face 228 se raccorde à une face plane, rectangulaire, verticale 229 parallèle à la face 208 et présentant la même orientation que cette dernière, laquelle face 229 présente suivant la direction 49 une dimension sensiblement égale à la dimension H séparant les deux faces 193 de la pièce 186, de telle sorte que cette face 229 s'applique à plat contre la face avant 189 de la pièce 186, de l'une à l'autre des faces 197 de celle-ci comme le montre la figure 27.On remarquera que la face 229, comme les faces 228, 226, 222, 220, 218, s'étend vers le bas jusqu'à la face inférieure 221 de la pièce 206, mais ne présente suivant la direction 51 qu'une dimension sensiblement égale à la dimension E, c'est-à-dire inférieure à la dimension G, pour se raccorder vers le haut à une face inférieure plane 230 d'un rebord 231 délimité vers ie haut par la face supérieure 210 de la pièce 2C6 et destiné à venir coiffer par le haut la face supérieure 191 de la pièce 186 ;; à cet effet, la face inférieure 23G du rebord 231 présente une forme complémentaire de celle de la face 191, dont elle reproduit le plan, et elle se raccorde à la face supérieure 210 de la pièce 206 par des faces planes, rectangulaires, verticales 232, 233, 234, 235, 236, 237 prolongeant coplanairement vers le haut respectivement la face arrière 188 (sous forme d'un prolongement coplanaire de la face arrière 208 de la pièce 206) et les faces 197, 196, 195, 194, 193 de la pièce 186 opposées aux faces 197, 196, 195, 194, 193 de celle-ci qu'épousent respectivement les faces 218, 220, 222, 226 et 228 de la pièce 206 ; on remarquera que la face 237, de même orientation que la face 218, constitue pour la pièce 206 une face d'extrémité, délimitant également, à la première extrémité 216, la face supérieure 210 de la pièce 206, la face 229 précitée et la face inférieure 211, ainsi qu'une face 238 plane, rectangulaire, verticale, parallèle à la face 229 et orientée à l'opposé de celle-ci de façon à définir avec la face 229 une patte 239 de montage sur la pièce d'appui 186.Cette face 238, qui joint mutuellement la face supérieure 210 et la face inférieure 211 de la pièce 206, présente la même orientation que la zone inférieure 213 de la face avant 212 de la pièce 206, mais elle est placée en retrait par rapport à cette zone inférieure 213, suivant la direction 50, et raccordée à cette zone inférieure 213 ainsi qu'à la zone supérieure 214 par une face 240 plane, verticale, orientée comme la face 237 et s'étendant comme cette dernière de la face supérieure 210 à la face inférieure 211, à une distance de la face 237 telle qu'elle soit coplanaire de la face 218.
A la deuxième extrémité 217 de la pièce 206, les faces 219, 221, 223, 227 s'étendent de la face supérieure 210 à la face inférieure 211 de cette pièce, et il en est de même d'une face 241 plane, rectangulaire, verticale, orientée comme la face 219 et à laquelle la face 227 se raccorde à l'opposé de son raccordement avec la face 223 ; cette face 241 présente, suivant la direction 50, des dimensions correspondant aux dimensions cumulées d'une face 193 de la pièce 186 et de la face 237 de la pièce 206, suivant cette même direction 50, de telle sorte que la face 241 d'une pièce 206 épouse, moyennant respect d'un jeu fonctionnel, la face 237 d'une pièce 206 immédiatement voisine, montée sur la même pièce d'appui 186, ainsi que celle des faces 193 de la pièce 186 qui est coplanaire de cette face 237, comme le montre la figure 27.A l'opposé de son raccordement avec la face 227, la face 241 se raccorde à une face plane, rectangulaire, verticale 242 orientée comme la face 208, c'est-à-dire parallèle à cette dernière et disposée en retrait par rapport à elle, laquelle face 242 s'étend également de la face supérieure 210 à la face inférieure 211 de la pièce 206 ; à l'opposé de son raccordement avec la face 241, la face 242 se raccorde elle-même à une face plane, rectangulaire, verticale 243 orientée comme la face 219 et située à une distance de cette dernière, suivant la direction 49, correspondant à la dimension F de telle sorte que cette face 240 soit coplanaire de la face 197 de la pièce 186 placée en regard de la face 218 de la pièce 206 voisine, pour être elle-même placée en regard de la face 240 dont cette face 243 est complémentaire ; comme les faces 237, 238, 240, 241, 242, la face 243 s'étend de la face supérieure 210 à la face inférieure 212 de la pièce 206 ; elle se raccorde en outre, à l'opposé de son raccordement avec la face 242, aux deux zones 213 et 214 de la face avant 212 de la pièce 206 si bien qu'elle définit avec celle-ci et avec la face 242 une patte 244 de montage de la pièce 206 sur la pièce 186, cette patte 244 étant susceptible de se superposer à la patte 239 d'une pièce 206 voisine, elle-même superposée à la pièce 186 assurant l'appui commun des deux pièces 206 considérées, sur le voile 33 ou autre support d'ancrage, en assurant une continuité d'une face avant 212 à l'autre et d'une face supérieure 215 à l'autre, respectivement.
Pour permettre le montage des pièces 206 sur la pièce d'appui 186, chacune des pattes 239 et 244 est percée de part en part suivant la direction 5G d'une lumière respective 245, 246 disposée suivant un plan 187 respectif et oblongue suivant la direction 51, chacune des lumières 245 et 246 débouchant dans la face inférieure 211 de la pièce 206.Suivant la direction 49, chacune des lumières 245, 246 présente une dimension sensiblement identique à celle d'un boulon prisonnier 205, de telle sorte que les lumières 245 et 246 puissent s'engager sur les boulons 205 de deux pièces d'appui 186 voisines, respectivement, lors d'un coulissement des rebords 224 et 225 de la pièce 206 dans les gorges 199 de cette pièce 186, pratiquement sans jeu relatif suivant la direction 49 ; par contre, suivant la direction 51, les lumières 245 et 246 présentent des dimensions supérieures à celles du boulon 205 de telle sorte que l'on puisse régler suivant la direction 51 la position de chacune des pattes 245 et 246 par rapport à la pièce d'appui 186 correspondante et par rapport au boulon 205 correspondant, afin de placer la face supérieure 210 de chaque pièce 206 en affleurement par rapport à la feuillure 39, quelles que puissent être les tolérances de positionnement des pièces 186 suivant la direction 51 ; on immobilise ensuite deux pièces 206 voisines sur la pièce d'appui 186 commune, alors que la patte 244 de l'une est superposée à la patte 239 de l'autre elle-même superposée à cette pièce 186, par serrage de ces deux pattes 239 et 244 contre la face 229 de la pièce 186, au moyen d'un écrou 247 vissé sur le boulon 205 et prenant appui sur la face avant 212 de celle des pièces 206 qui est superposée par sa patte de montage 244 à la patte de montage 239 de l'autre pièce 206 ; on remarquera qu'en vue de la réception de l'écrou 247 alors que la lumière 246 s'étend partiellement dans la partie supérieure striée 214 de la face avant 212 de la pièce 206, cette zone striée 214 présente autour de la lumière 246 une poche 248.
On remarquera qu'au niveau de chaque pièce 186, le rebord 231 de celle des pièces 206 qui est superposée à cette pièce 186 par sa patte de montage 239 assure une continuité entre les faces supérieures respectives 210 des deux pièces 206 correspondant à la même pièce 186, ce qui empêche toute fuite du matériau destiné à constituer la pré-dalle 37 lors de la coulée de celle-ci.
Pour coopérer avec une pièce 206 en vue du serrage d'une nappe 43, chaque pièce 207 présente une forme qui va être à présent décrite en référence aux figures 20, 21, 28, 29 principalement.
On remarquera en premier lieu que lorsqu'elle est vue en coupe par un quelconque plan perpendiculaire à l'axe 49 dans une zone 238 centrale en référence à la direction 49, et présentant suivant cette direction une dimension K correspondant à la dimension D réduite de la moitié de la différence entre les dimensions H et F, chaque pièce 207 présente une section courante sensiblement identique à celle de la pièce 107 décrite en référence aux figures 9 à 16, comme le montre une comparaison entre les figures 29 et 11, par exemple, si bien que l'on retrouve sous les références 249 à 258 et 293 des faces ou éléments décrits précédemments respectivement sous les références 141, 142, 145, 147 à 152 et 143 et 392, à l'identique ou moyennant les modifications suivantes
- la face arrière 250, d'orientation verticale, est intégralement munie des reliefs d'accrochage tels que les stries 251, complémentaires des reliefs d'accrochage tels que des stries 215 de la partie supérieure 214 de la face avant 212 de la pièce 206, cette complémentarité étant telle que l'on puisse intercaler une épaisseur unique de nappe 43 entre les faces 214 et 250 ;
- au lieu de se raccorder directement à la face inférieure 249 de la pièce 207, la face arrière 250 de celle-ci se raccorde à la face 249 par une face 259 certes plane et rectangulaire, mais inclinée de haut en bas dans le sens d'un rapprochement par rapport à la face 258, de telle sorte que la face 259 s'écarte progressivement de la face 213 de la pièce 206, vers le bas ;;
- la face supérieure 252 de la pièce 207 n'est décalée vers le bas, par rapport à la face supérieure 210 de la pièce 206, que de la valeur d'une épaisseur unique de nappe 43.
Respectivement de part et d'autre de la zone centrale 248 suivant la direction 49, la pièce 207 présente en outre deux zones extrêmes, respectivement 260 correspondant à la première extrémité de la pièce 206 du même organe intermédiaire d'ancrage 41 et 261 correspondant à la deuxième extrémité 217 de la pièce 206 du même organe intermédiaire d'ancrage 41.
Dans la zone d'extrémité 260, comme le montre la figure 27, la face arrière 250, avec les retiefs d'accrochage 251, et la face 259 de la zone centrale 248 de la pièce 207 se prolongent, suivant la direction 49, sur une distance L correspondant à la distance séparant suivant cette direction les faces 237 et 240 de la première extrémité 216 de la pièce 206, c'est-à-dire correspondant à la dimension F augmentée de la moitié de la différence entre les dimensions H et F, jusqu'à une face extrême plane 262 plane, verticale, perpendiculaire aux faces 249 et 252 qu'elle délimite également ; cette face 262 est coplanaire de la face 237 de la pièce 206 associée à la pièce 207.Suivant la direction 50, cette face 262 raccorde les faces arrières 250 et 259 de la pièce 207 à une face plane, rectangulaire, verticale 263 de celle-ci disposée parallèlement aux faces 253 et 258 et orientée comme ces dernières, mais en retrait par rapport à ces dernières ; la face 263 se raccorde respectivement vers le haut et vers le bas à la face 252 et à la face 249 de la pièce 207 pour conférer à la zone d'extrémité 260 de celle-ci la forme d'une patte de montage sur une pièce d'appui 186 ; elle se raccorde aux faces 253, 254, 256, 257, 258 de la pièce 207, et plus précisément de la zone centrale 248 de celle-ci, par une face plane 264 qui présente la même orientation que la face 262 et est disposée en retrait par rapport à celle-ci de la distance L précitée, suivant la direction 49, si bien qu'elle est coplanaire de la face 240 de la pièce 206 correspondant au même organe intermédiaire d'ancrage 41 que la pièce 207 considérée.
A la distance K de la face 264 suivant la direction 49, les faces arrières 250 et 259 de la pièce 207 sont délimitées par une face plane, verticale 265 parallèle aux faces 262 et 264, mais d'orientation opposée, de façon à se placer immédiatement en regard de la face 262 d'une pièce 205 immédiatement voisine comme le montre la figure 27 ; cette face 265 est complémentaire d'une telle face 262 et, notamment, se raccorde respectivement vers le haut et vers le bas à la face supérieure 252 et à la face inférieure 249 de la pièce 207 alors qu'elle se raccorde, dans le sens d'un éloignement par rapport aux faces 250 et 259 suivant la direction 50, c'est-à-dire dans le sens d'un rapprochement par rapport aux faces 253 et 258 de la pièce 207, à une face plane, rectangulaire, verticale 266 parallèle aux faces 253 et 258 mais d'orientation opposée, à une distance de ces faces 253 et 258 suivant la direction 50 correspondant à la distance séparant suivant cette direction la face 263 des mêmes faces 253 et 258, de telle sorte que la face 266 d'une pièce 207 s'applique à plat contre la face 263 de la pièce 207 voisine.La face 266 se raccorde elle-même respectivement vers le haut et vers le bas aux faces 252 et 249 et, suivant la direction 49, s'étend dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 265 sur la distance L précitée, jusqu'à une face extrême 267 plane, verticale, de même orientation que la face 265 et qui se place de ce fait directement en regard de la face 264 de la pièce 207 immédiatement voisine ; cette face 267 se raccorde aux faces 249 et 252, ainsi qu'aux faces 253, 254, 256 et 257 de celles-ci ; entre la face 257 et la face 249, elle se raccorde dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 266 suivant la direction 50 à une face 268 parallèle à la face 266 mais d'orientation opposée, laquelle face 268 se raccorde respectivement vers le haut et vers le bas aux faces 257 et 249, directement, alors qu'elle se raccorde à la face 258 par l'intermédiaire d'une face plane, rectangulaire, verticale 269 d'orientation opposée à celle de la face 267 et se raccordant elle-même vers le haut à la face 257 et vers le bas à la face 249, entre les faces 265 et 267. Les faces 266 à 269 ainsi qu'une partie de la face 258 confèrent ainsi à la zone d'extrémité 261 de la pièce 207 la forme d'une patte qui se superpose à la patte 260 de la pièce 207 voisine et présente un renflement localisé correspondant à la face 268.
Pour permettre le montage de la pièce 207 sur deux pièces d'appui 186 voisines, chacune des pattes extrêmes 260, 261 est percée de part en part, suivant la direction 50, d'une lumière respective 270, 271 disposée suivant un plan 187 respectif et oblongue suivant la direction 51 la lumière 270 débouche ainsi d'une part dans la face 263 et d'autre part, par l'intermédiaire d'une poche 272 également oblongue verticalement et destinée à recevoir l'écrou 247 de fixation des pièces 206, dans les faces arrières 250 et 259 de la pièce 207 ; la lumière 271 débouche quant à elle d'une part dans la face 268 et d'autre part dans la face 266, également par l'intermédiaire d'une poche 273 oblongue verticalement et destinée à recevoir un écrou 274 vissé sur le boulon 205 et prenant appui sur la face 266 pour serrer la pièce 207, formant mâchoire, contre la pièce 206 associée, par l'intermédiaire d'une épaisseur de nappe 43, indépendamment du serrage de la pièce 207 voisine sur la pièce 206 respectivement associée, lequel est assuré par un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 275 également vissé sur le boulon 205 et prenant appui sur la face 268 ; pour autoriser un passage pratiquement sans jeu du boulon 205 dans les lumières 270 et 271 suivant la direction 49, ces lumières 270 et 271 présentent suivant cette direction une dimension sensiblement identique à celle du boulon 205 alors qu'elles présentent suivant la direction 51 les dimensions supérieures à celles du boulon 205 afin d'autoriser le montage des pièces 207 dans une position dans laquelle leurs faces supérieures 252 sont décalées vers le bas d'une valeur correspondant à une épaisseur de nappe par rapport aux faces supérieures 210 des pièces 206 associées quel que soit le réglage de ces pièces 206 en niveau par rapport aux pièces d'appui 186 correspondantes.
Pour assurer un positionnement précis des pièces 207 par rapport aux pièces 206 suivant la direction 51, de préférence, chaque patte de montage 244 porte de façon solidaire, en saillie suivant la direction 50 sur la partie supérieure 214 de sa face avant 212 et suivant le plan 187, c'est-à-dire à l'aplomb de la lumière 246 et au-dessus de celle-ci, un tenon rectiligne 395 s'engageant suivant la direction 50, pratiquement sans jeu suivant les directions 49 et 51, dans des trous respectifs 396, 397 aménagés complémentairement dans les deux zones extrêmes 260, 261 de chaque pièce 207.
On remarquera que, de façon particulièrement simple, le même boulon 205 est utilisé pour le montage, sur chaque plaque d'appui 186, des pièces formant mâchoire associées 206, 207 ; ce boulon 205, travaillant en traction, pourrait être remplacé par tout autre type de tirant, et les écrous ou ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 247, 274, 275 remplacés par tout autre organe de serrage approprié.
Le montage d'une nappe 43 et sa mise en tension au moyen d'un organe d'ancrage 41 du type qui vient d'être décrit en référence aux figures 17 à 29 et d'un organe intermédiaire d'ancrage 42 analogue s'effectuent de la façon suivante. Après avoir ancré les tiges filetées 202 dans le voile 33 et procéder au montage de tiges filetées analogues dans la poutre 34, en respectant aussi précisément que possible un écartement mutuel C et un niveau compatible avec l'impératif de coplanéarité de la face supérieure ou face de coffrage 36 de la nappe 43 avec les feuillures 39 et 40, on met en place les plaques d'appui telles que 186 et, après les avoir réglées en écartement mutuel et en verticalité, on les solidarise fermement avec le support d'ancrage respectivement correspondant au moyen des ensembles rondelle - écrou - contre-écrou tels que 203 ; alors, par un coulissement vertical de haut en bas, on met en place les pièces 206 sur les couples de pièces d'appui telles que 186 voisines puis, après avoir réglé leur niveau de telle sorte que leurs faces supérieures telles que 210 affleurent les feuillures 39 et 40, on les solidarise par paires, ou à l'unité s'il s'agit des pièces telles que 206 extrêmes, avec les pièces d'appui telles que 186 au moyen des écrous tels que 247 ; ensuite, on engage les pièces telles que 207 sur les boulons tels que 205 et les tenons tels que 395 en plaçant entre chaque face avant telle que 212 d'une pièce telle que 206 et chaque face arrière telle que 250 d'une pièce telle que 207 un tronçon extrême de la nappe 43, en épaisseur simple ; la nappe 43 repose ainsi sur les faces supérieures telles que 252 des différentes pièces telles que 207 et présente sous celles-ci un tronçon extrême libre 105 ; alors, on enserre chaque nappe 43 entre les pièces telles que 206 et 207 de l'un des organes intermédiaires d'ancrage correspondant, et par exemple l'organe intermédiaire d'ancrage 42, en utilisant des écrous tels que 274 et les ensembles rondelle - écrou contre-écrou tels que 275 correspondants ; ensuite, au niveau de l'autre organe intermédiaire d'ancrage correspondant à la même nappe 43, c'est-à-dire dans cet exemple au niveau de l'organe intermédiaire d'ancrage 41, on applique au tronçon extrême 105 de la nappe 43 une traction vers le bas, schématisée par une flèche 276 pour mettre la nappe 43 en tension puis, en maintenant cette traction, on applique chaque pièce 207 contre la pièce 206 correspondante avec interposition de la nappe 43, au moyen des écrous 274 et des ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 275, pour immobiliser la nappe 43 en tension ; la nappe 43 est ensuite imprégnée comme on l'a dit précédemment et, après solidification du matériau d'imprégnation, on coule la pré-dalle 37 ; après le durcissement de celle-ci, les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 sont de préférence démontés, mais la nappe 43 imprégnée peut être quant à elle démontée ou laissée en place, comme on l'a dit plus haut.
On remarquera que, si la dimension C est inférieure, égale ou de peu supérieure à la dimension B, on peut être amené à aménager un pli dans la nappe 43, de part et d'autre de celle-ci, pour le passage des boulons 205 et des tenons 395 ; pour éviter un tel pli, on préfère choisir la dimension C de telle sorte que la nappe 43 passe exactement entre des boulons 205 et des tenons 395 correspondant à deux pièces d'appui 186 voisines, ce qui entraîne certes un espacement mutuel entre deux nappes 43 voisines mais reste sans conséquence dans la mesure où l'on prévoit généralement une poutre 46 à l'aplomb de l'espace subsistant ainsi, laquelle poutre 46 étant susceptible d'occulter cet espacement.
Pour recevoir une telle poutre, dans le cas du mode de réalisation d'un organe intermédiaire d'ancrage 41 qui vient d'être décrit, on peut utiliser l'un quelconque des moyens formant corbeau décrits précédemment, en référence notamment aux figures 13 à 16, moyennant une adaptation du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier en vue de la fixation de ces moyens formant corbeau par boulonnage sur chaque pièce d'appui 186, respectivement, au moyen du boulon 105 de la tige filetée 202 correspondante par exemple.
On a toutefois illustré aux figures 30 et 31 un autre type de moyens formant corbeau, lequel pourrait être également adopté moyennant des modifications du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier pour une utilisation conjointe avec des organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 des types décrits en référence aux figures 6 à 8 et 9 à 12, respectivement.
Si l'on se réfère aux figures 30 et 31, on voit que les moyens formant corbeau 277 sont dans ce cas constitués par une cornière métallique 278 disposée suivant la direction 51 de façon à présenter une première aile 279 perpendiculaire à la direction 50 et une deuxième aile 280 perpendiculaire à la direction 49.La première aile 2 & présente deux trous 281, 282 aménagés suivant la direction 50 et décalés l'un par rapport à l'autre, suivant la direction 51, d'une distance correspondant à l'écartement mutuel du boulon 205 et de la tige filetée 202 supposée engagée dans la lumière 201 d'une pièce d'appui 186 ; les trous 281 et 282 présentent des formes respectives telles qu'ils puissent épouser le boulon 205 et la tige filetée 202 pratiquement sans jeu, et que l'on puisse ainsi serrer l'aile 279 de la cornière 278 suivant la direction 50 d'une part contre la face 256 de la pièce 207 superposée par sa deuxième extrémité 261 à la plaque d'appui 186 considérée et d'autre part sur la face avant 189 de cette pièce d'appui 186 et éventuellement, comme on l'a illustré, sur la face 48 du support d'ancrage tel que le voile 33 si cette face 48 descend suffisamment bas comme ctest le cas lorsque le support d'ancrage est constitué par un voile ; cet appui s'effectue respectivement par l'intermédiaire d'une patte - entretoise 283 rabattue à angle droit, horizontalement, par rapport à l'aile 279 de la cornière 278 dans une zone d'extrémité supérieure de celle-ci et par l'intermédiaire d'une entretoise 284 rapportée sur l'aile 279 de la cornière 278, par exemple sous la forme d'une tôle emboutie ; le serrage est quant à lui réalisé respectivement au moyen d'un écrou 285 vissé sur le boulon 205 et d'un écrou 286 vissé sur la tige filetée 202.
L'aile 280 de la cornière 278 porte quant à elle de façon solidaire, dans des zones extrêmes respectivement supérieure et inférieure, deux anneaux ou oeillets 287 et 288 présentant un même axe suivant la direction 51.
Pour réaliser une poutre 46, après avoir tendu les nappes mutuellement adjacentes 43, on fixe sur les différentes plaques d'appui 186, ainsi que sur les plaques d'appui correspondantes des organes intermédiaires d'ancrage 42, des cornières respectives 278 dont on remarque qu'elles sont fixes en niveau par rapport aux pieces d'appui 282 ; éventuellement, on pourrait cependant prévoir un réglage des cornières 278 suivant la direction 51 par rapport aux pièces d'appui 186 afin de placer leurs extrémités supérieures aussi près que possible des nappes 43, si les tolérances de positionnement des tiges filetées suivant la direction S1 sont insuffisantes.
Ensuite, on engage dans l'anneau ou oeillet 287 de chaque cornière 278 ainsi que dans l'anneau ou oeillet correspondant de la cornière analogue placée en regard de cette cornière 278 suivant la direction 50, au niveau de l'alignement d'organes intermédiaires d'ancrage 42, un premier brin 290 du câble 289 de telle sorte que, par une mise en tension du câble 289, ce brin 290 soit disposé suivant la direction 50, c'est-à-dire horizontalement, entre l'anneau 287 et l'anneau correspondant précité, au-dessus de ces anneaux et que ces anneaux dévient le câble 289 vers le bas respectivement de part et d'autre du brin 290, sous forme de brins verticaux tels que 291 ; de façon non représentée, le brin vertical correspondant à la cornière analogue à la cornière 278 et opposée à cette dernière suivant la direction 50 est engagé de haut en bas dans l'anneau correspondant à l'anneau 288 puis rabattu à l'horizontale, suivant la direction 50, sous forme d'un brin 292 qui revient vers l'anneau 288, sous celui-ci, et que l'on engage dans cet anneau 288 pour le rabattre vers le haut en un brin vertical 293 placé dans le prolongement direct du brin 291 ; on relie mutuellement les deux brins 291 et 296 au moyen d'un tendeur à lanterne 294 au moyen duquel le câble 289 est mis en tension, ce qui assure la rectilinéarité des brins 290 et 292 suivant la direction 50.
Autour du câble 289 ainsi disposé, on peut alors enrouler en une gaine tubulaire plate une nappe d'un matériau fibreux souple, lâche, mouillable par un matériau liquide solidifiable, comme on l'a décrit en référence à la figure 16 et comme le montre la figure 32 où l'on a désigné cette nappe par la référence 295 ; de préférence, en enroulant cette nappe 295 autour des brins 290 et 292 du câble 289, de l'une et l'autre des cornières 278, on aménage dans cette nappe 295 des rabats 296 et 297 propres à protéger la cornière 278 et le tendeur à lanterne 294 respectivement latéralement et par le haut, respectivement à l'encontre du matériau liquide solidifiable dont on imprègne ensuite la nappe 295 et à l'encontre du matériau destiné à former la pré-dalle 37 que l'on coule après durcissement de ce matériau liquide solidifiable ; avantageusement, ce matériau liquide solidifiable est le même que pour les nappes 43, et appliqué simultanément pour ces nappes 43 et pour les nappes 295 de telle sorte que chaque nappe 43 définisse avec les deux nappes 295 immédiatement adjacentes, après solidification du matériau d'imprégnation, une poutre en caisson soutenue à ses extrémités par les organes intermédiaires d'ancrage 41 et 42 correspondants comme le montre la figure 33.
En variante, on peut prévoir de préfabriquer sous forme tubulaire chaque nappe 295 et dc la disposer autour du câble 289 avant la mise en place et la mise en tension de celui-ci, et avant l'imprégnation de cette nappe 295.
On pourra observer que, si la forme des pièces 206 et 207 qui viennent d'être décrites se prête mal à une réalisation intégrale par le procédé d'extrusion particulièrement commode pour la fabrication de séries importantes de pièces identiques, à moins d'usinages coûteux, on peut cependant réaliser chacune des pièces 206 et 207 partiellement au moyen d'un profilé extrudé, constituant en référence à la direction 49 une zone centrale de cette pièce, et en réalisant en fonderie les zones extrêmes de cette pièce, ensuite solidarisées de façon définitive ou, de préférence, amovible, avec la zone centrale ainsi constituée.
Un tel mode de réalisation des pièces 206 et 207 a été illustré aux figures 24 et 25, où l'on retrouve les mêmes références qu'aux figures 21 et 22, respectivement.
A la figure 24, ainsi, on a illustré une pièce 207 subdivisée en trois tronçons, suivant la direction 49, à raison de deux tronçons extrêmes 299 et 300, dont chacun est réalisé en une seule pièce de fonderie regroupant l'une, respective, des zones extrêmes en forme de patte 260 et 261 avec une partie de la zone centrale 248 immédiatement adjacente à cette zone extrême en forme de patte, et d'un tronçon central 301 avantageusement réalisé par extrusion et correspondant à une partie centrale de la zone centrale 248 ; le tronçon central 301 étant creux, les tronçons extrêmes 299 et 300 peuvent y être emboîtés exactement par des tonons respectifs 302, 303 qui s'engagent dans le tronçon 301 suivant la direction 49 et, le cas échéant, peuvent être solidarisés par le tronçon 301 à l'intérieur de celui-ci.
De même, la figure 25 montre la réalisation d'une pièce 206 en trois tronçons, à raison de deux tronçons extrêmes 304, 305 dont chacun regroupe l'une, respective, des pattes de montage 239 et 244 avec une partie extrême, immédiatement adjacente, d'une zone centrale de la pièce 206 définie comme la zone se situant entre les faces 228 et 241, suivant la direction 49, et un tronçon central 306 constituant le reste de la zone centrale de la pièce 206 ainsi définie ; les tronçons extrêmes 304 et 305 sont par exemple réalisés en fonderie et le tronçon central 306 par extrusion, et l'assemblage mutuel de ces trois tronçons est avantageusement assuré par emboîtement et solidarisation éventuelle de tenons respectifs 307 et 308, de direction 49, des tronçons extrêmes 304 et 305 dans le tronçon central creux 306.
Ce mode de réalisation des pièces 206 et 207 présente un avantage important en ce qu'il est possible d'associer deux tronçons extrêmes, respectivement 304, 305 et 299, 300, à volonté, à des tronçons centraux respectifs 306, 301 présentant suivant la direction 49 des longueurs différentes ; ainsi, lorsque la dimension, suivant la direction 49, d'un voile 33 ou d'une poutre 34 ne correspond pas à un multiple entier de la dimension C définie plus haut, il est possible de disposer d'une part de pièces 206 et 207 identiques, réalisées en une seule pièce comme il a été décrit en référence aux figures 17 à 23 ou en trois pièces comme il a été décrit en référence aux figures 24 et 25, les tronçons centraux 301 et 306 présentant alors suivant la direction 49 la même dimension pour toutes ces pièces 306 et 207 standard, pour être associés à des nappes 43 présentant une même dimension standard B; il est possible de disposer d'autre part de pièces 206 et 207 présentant, entre les lumières de montage respectives 245, 246 et 270, 271, des dimensions inférieures à C suivant la direction 49, de façon librement choisie par le choix d'un tronçon central 301, 306 de longueur exactement adaptée, éventuellement réalisé sur place par tronçonnage d'un profilé de plus grande longueur avant emboîtement des tronçons extrêmes 299, 300, 304, 305 dans le tronçon central ainsi réalisé à la demande ; la nappe 43 correspondante peut également être ramenée à une dimension inférieure à la dimension standard B suivant la direction 49, par découpage.
Naturellement, on pourrait retrouver une telle possibilité dans le cas des modes de réalisation des organes intermédiaires d'ancrage décrits en référence aux figures 6 à 8 et 9 à 16 respectivement, moyennant une adaptation de ces organes aisément réalisable par un Homme du métier au vu de la description qui précède.
On se réfèrera à présent aux figures 34 à 39 où l'on a illustré un autre mode de réalisation d'un organe intermédiaire d'ancrage tel que 41, lequel se distingue des modes de réalisation précédemment décrits par le fait qu'au lieu de se déplacer à ld translation par rapport au support d'ancrage tel que le voile 33, les mâchoires de cet organe intermédiaire d'ancrage se déplacent à la rotation autour d'un axe disposé suivant la direction 49.
Comme le mode de réalisation décrit en référence aux figures 17 à 33, le mode de réalisation illustré aux figures 34 à 39 met en oeuvre des plaques d'appui 309 communes à deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins, sauf aux extrémités d'un alignement de tels organes suivant la direction 49, où une plaque d'appui 309 ne porte qu'un organe intermédiaire d'ancrage 41.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 35, 37, 38, la plaque d'appui 309 présente la forme générale d'un parallélépipède rectangle vertical, défini par une face arrière 310 et une face avant 311 plane, carrée, perpendiculaire à la direction 50, et dont la première est destinée à s'appliquer à plat contre la face 48 du voile 43 alors que la seconde est tournée vers la face correspondante d'une plaque d'appui analogue quant à elle appliquée contre la poutre 34. Vers le haut et vers le bas, les faces 310 et 311 se raccordent respectivement à une face supérieure 312 et à une face inférieure 313, l'une et l'autre planes, rectangulaires, horizontales ; les quatre faces ainsi définies présentent un plan de symétrie commun 314, perpendiculaire à la direction 49 et distant, d'une plaque 309 à la plaque 309 voisine, suivant la direction 49, de la distance C précédemment définie.Dans le sens d'un éloignement suivant la direction 49 par rapport à ce plan 314, la plaque 309 est délimitée par des faces planes, rectangulaires 315 symétriques l'une de l'autre par rapport à ce plan 314 auquel elles sont parallèles.
Suivant la direction 50, la plaque d'appui 309 est percée de part en part, dans une zone inférieure, d'une lumière 316 oblongue perpendiculairement au plan 314, et symétrique par rapport à celui-ci ; cette lumière 316 est destinée à permettre le passage, à travers la plaque d'appui 309, d'une tige filetée 317 ancrée dans le voile 33 et formant sur la face avant 48 de celui-ci une saillie suivant la direction 50, comme on l'a dit plus haut à propos de la tige filetée 202 ; suivant la direction 51, la lumière 316 présente une dimension sensiblement identique à celle de la tige filetée 317 afin d'autoriser un passage pratiquement sans jeu suivant la direction 51 alors que suivant la direction 49, la lumière 316 présente des dimensions largement supérieures à celles de la tige filetée 317, de telle sorte qu'il soit possible de régler la plaque 309 suivant la direction 49 par rapport à la tige filetée 317 de façon à respecter l'écartement mutuel précité C entre les plans de symétrie respectifs 314 de deux plaques d'appui 309 voisines avant de solidariser ces dernières avec le voile 303, par appui de leur face 310 à plat contre la face 48 de celui-ci, au moyen d'un ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 318 vissé sur la tige filetée 317 et prenant appui sur la face avant 311 de la plaque d'appui 309 ; comme la face arrière 188 de la plaque d'appui 186 précédemment décrite, la face arrière 310 de la plaque d'appui 309 est avantageusement munie de stries ou autres reliefs d'accrochage 319 empêchant son glissement contre la face 48 du voile 33.
Afin de faciliter un réglage précis, en écartement mutuel ainsi qu'en verticalité, des différentes plaques d'appui 309 voisines par référence de l'une à l'autre, chaque plaque d'appui 309 porte de façon solidaire, sur ses deux faces 315, un fourreau respectif 320 orienté suivant la direction 51 et propre à recevoir, par coulissement de haut en bas suivant cette direction 51, une extrémité rectiligne 321, orientée suivant la direction 51, d'une entretoise 322 en U renversé, présentant deux de ces extrémités 321 mutuellement parallèles, à un écartement relatif conditionné par l'écartement C à maintenir entre les plans moyens respectifs 314 de deux plaques d'appui 309 voisines, de telle sorte que ltengagement des extrémités 321 de chaque entretoise 322 dans les fourreaux respectifs 320 de deux plaques d'appui 309 voisines provoque automatiquement un réglage de ces dernières en écartement relatif.
Dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 314, la plaque d'appui 309 porte de façon solidaire deux goujons 323 disposés suivant la direction 50 et formant une saillie sur sa face avant 311.
Par ces deux goujons 323, la plaque d'appui 309 porte de façon solidaire, mais réglable suivant la direction 51, une pièce 324 présentant à cet effet, dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 314, deux lumières 325 oblongues suivant la direction 51, c'est-à-dire présentant suivant cette direction une dimension largement supérieure à la dimension correspondante du goujon 323 correspondant alors qu'elles présentent suivant la direction 49 des dimensions aussi voisines que possible de celles de ce goujon 323 pour autoriser un minimum de jeu relatif suivant la direction 49.
La pièce 324 dans son ensemble est symétrique par rapport au plan 314 et présente deux zones 326 extrêmes, en référence à la direction 49, disposées respectivement de part et d'autre du plan 314, et une zone centrale 327 sécante de ce plan et raccordant mutuellement, de façon solidaire, les zones extrêmes 326 ; les lumières 325 sont aménagées dans les zones extrêmes 326.
Dans sa zone centrale 327, de façon non détaillée, la pièce 324 présente la forme d'une plaque définie par une face arrière 328 et par une face avant 329, l'une et l'autre planes, perpendiculaires à la direction 50 et de plan librement choisi, par exemple rectangulaire, dès lors qu'il ne nuit pas à la possibilité de réglage de la pièce 324 suivant la direction 51 par rapport à la pièce d'appui 309, en dépit d'une potence 386 portée par la plaque d'appui 329, de façon solidaire, en saillie sur sa face 311, suivant le plan 314, à titre de moyens formant corbeau comme il apparaîtra plus loin; par exemple, les faces 328 et 329 sont rectangulaires, et raccordées mutuellement, vers le haut et vers le bas, par des faces planes non référencées, rectangulaires et horizontales.
La face arrière 328, par laquelle la pièce 324 repose à plat contre la face avant 311 de la plaque d'appui 309, et la face avant 329 se prolongent coplanairement dans les zones extrêmes 326 de la pièce 324, où les lumières 325 débouchent dans ces faces ; une immobilisation de la pièce 324 par rapport à la plaque 309, dans une position réglée par coulissement des lumières 325 sur les goujons 323, est assurée par des ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 330 vissés respectivement sur l'un et l'autre des goujons 323 et s'appuyant sur la face 329, le cas échéant par l'intermédiaire d'une pièce en forme d'étrier plat 331 qui sera décrite plus loin, alors que la face 328 est elle-même en appui à plat sur la face 311.
Dans les zones extrêmes 326, les faces 328 et 329 sont délimitées vers le haut par des faces planes, rectangulaires, mutuellement coplanaires et horizontales 332, entre lesquelles la zone centrale 327 forme une dépression vers le bas suivant la direction 51, alors que dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 314, elles sont délimitées par des faces planes d'extrémité 333, mutuellement distantes d'une distance inférieure à la distance séparant les faces 315, suivant la direction 49 ; vers le plan 314, en dehors de leur jonction avec la zone centrale 327, elles se prolongent en dessous de celle-ci et sont délimitées par des faces également planes 334, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 314 et espacées de ce dernier ; cet espace a été désigné par la référence 335 à la figure 37.
Comme le montre plus particulièrement la figure 38, les faces 328 et 329 s'incurvent en forme de U ouvert vers le haut, si on les considère en coupe par un quelconque plan perpendiculaire à la direction 49, en épousant une forme hémi-cylindrique de révolution autour d'un axe 336 et en définissant entre elles, au-dessus de cet axe 336 et en regard de la partie plate de la pièce 324, un rebord 337 orienté suivant la direction 51 et délimité vers le haut par une face supérieure plane, rectangulaire, horizontale 338 ; notamment, la face avant 329 de la pièce 324 s'incurve ainsi hémi-cylindriquement dans une zone inférieure 339, et présente au-dessus de l'axe 336, dans la zone du rebord 337, une zone extrême 340 plane, perpendiculaire à la direction 50.
Par leurs faces 339, les zones extrêmes 326 de la pièce 324 définissent des paliers de réception et d'articulation, à la rotation relative autour de I'axe 336, d'un tourillon respectif 341 qui peut être engagé par un mouvement de haut en bas dans le palier ainsi constiwé, et y être retenu par l'étrier plat précité 331, chevauchant un goujon 323 respectif entre l'ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 330 respectivement correspondant et la face 329 et s'appliquant à plat contre celle-ci sous l'action de cet ensemble rondelle - écrou - contre-écrou ; l'étrier plat 331 peut par exemple retenir le tourillon 341 en position dans le palier respectivement correspondant, défini par la zone 339 de la face 329, en s'appliquant sur ce tourillon 341, entre le rebord 337 et le reste de la zone extrême 326 correspondante de la pièce 324, par deux pattes 342 rabattues à angle droit par rapport à lui, c'est-à-dire orientées suivant la direction 50; on remarquera que l'étrier 331 ne constitue qu'une sécurité, et pourrait être omis.
On remarquera que les paliers 339 définis par une même pièce 324, c'est-à-dire portés par une même pièce d'appui 309, correspondent à deux organes intermédiaires d'ancrage 41 mutuellement voisins, et qu'un organe intermédiaire d'ancrage 41 nécessite deux plaques d'appui 329, munies des pièces 324 correspondantes, dont les paliers 339 situés l'un et l'autre entre les plans respectifs 314 de ces deux pièces d'appui 309 sont utilisés pour l'organe intermédiaire d'ancrage 41 considéré, c'est-à-dire reçoivent les tourillons respectifs 341, de même axe 336, de cet organe intermédiaire d'ancrage.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 36, 37, 38, les deux tourillons 341 de chaque organe intermédiaire d'ancrage 41 sont solidaires d'un bras respectif 342 disposé dans l'espace 335 correspondant et portant lui-même, de façon articulée autour d'un axe 343 parallèle à l'axe 336 et par exemple situé à un niveau légèrement supérieur au niveau de cet axe 336 et à l'opposé de la plaque d'appui 309 par rapport à cet axe 336 à l'état de l'organe intermédiaire d'ancrage 41 illustré à la figure 38, correspondant à un état de mise en tension d'une nappe 43 entre cet organe 41 et un organe intermédiaire d'ancrage 42, un autre bras 344 disposé, en référence à la direction 49, du même côté du bras 342 que le tourillon 341 ; les tourillons 341 des deux bras 342 d'un même organe intermédiaire d'ancrage 41 sont eux-mêmes tournés l'un vers l'autre, et chaque bras 342 prend appui suivant la direction 49 contre la face 334 de la zone extrême 326 de la pièce 324 définissant le palier associé 339, intégralement entre cette face 334 et le plan de symétrie 314 de la plaque d'appui 309 associée, comme le montre la figure 37.
Les bras 342 et 344 présentent des formes respectives aplaties, suivant des plans moyens non référencés perpendiculaires aux axes 336 et 343 ainsi qu'à la direction 49, et chaque bras 344 croise le bras 342 au niveau de leur axe 343 d'articulation mutuelle, commun aux deux paires de bras 342, 344 d'un même organe intermédiaire d'ancrage 41.
Si l'on se réfère par exemple à la position illustrée à la figure 38, chacun des bras 342 et 344 présente sous l'axe 343 un tronçon inférieur respectif 345, 346 et au-dessus de cet axe 343 un tronçon supérieur respectif 347, 348.
Le tronçon inférieur 345 du bras 342 descend jusqu'au niveau de la face inférieure 313 de la plaque d'appui 309, et il est relié à une chape respective 349 solidaire de cette face 313 par une entretoise respective 350 orientée approximativement suivant la direction 50 et qui est articulée respectivement sur la chape 349 et sur le tronçon inférieur 345 du bras 342 autour d'axes respectifs 351, 352, orientés suivant la direction 49 ; l'entretoise 350 comporte des moyens 353 de réglage de sa longueur, entre les axes 351 et 352, lesquels moyens 353 sont par exemple constitués, dans l'exemple illustré, par un dispositif à lanterne d'un type connu en soi.
Naturellement, la face inférieure 313 de chaque plaque d'appui 309 porte deux chapes 349, coaxiales et mutuellement symétriques par rapport au plan 314, lesquelles chapes 349 sont destinées à deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins.
On comprendra aisément que l'entretoise 350 de longueur réglable permet de régler l'orientation du bras 342 autour de l'axe 336, par rapport à la pièce 324 et par rapport à la plaque d'appui 309.
A un niveau supérieur à celui de l'entretoise 350, le tronçon inférieur 346 du bras 344, situé entre le tronçon inférieur 345 du bras 342 et la plaque d'appui 309, porte de façon articulée autour d'un axe 354 un tirant rectiligne 355 présentant un axe 359 disposé approximativement suivant la direction 50 ; ce tirant, dirigé dans le sens d'un éloignement par rapport à la plaque d'appui 309 à partir de l'axe 354, s'engage au libre coulissement dans un passage coaxial 356 d'une chape 357 articulée sur le tronçon inférieur 345 du bras 342, à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs des axes 352 et 343, autour d'un axe 358 sécant de l'axe 359 commun du tirant 355 et du passage 356 ;; à l'opposé de l'axe 354 par rapport à la chape 356, le tirant 355, qui est fileté, porte un ensemble écrou - contre-écrou 360 qui, respectivement par vissage ou dévissage sur le tirant 355, permet de rapprocher coercitivement le tronçon 346 du tronçon 345 ou de libérer ces deux tronçons vis-à-vis d'un écartement relatif, respectivement, moyennant une rotation relative des bras 342 et 344 autour de l'axe 343 avec pour résultat des mouvements relatifs identiques des tronçons supérieurs 347 et 348 des deux bras compte tenu du croisement de ces derniers au niveau de l'axe 343.
On retrouve une entretoise 350 de longueur réglage et un tirant 355 également réglable, agencé comme on vient de le décrire, sur chacun des couples de bras 342 - 344 articulés mutuellement autour d'un axe 343.
Au-dessus de cet axe, les tronçons supérieurs respectifs 347 des deux bras 342 correspondant à un même organe intermédiaire d'ancrage sont solidaires d'une même pièce 361 allongée suivant la direction 49, de même que les tronçons supérieurs 348 des deux bras 344 correspondant à ce même organe d'ancrage 41 se raccordent rigidement à une pièce 362, également allongée suivant la direction 49.
Ces pièces formant mâchoire 361 et 362 vont être décrites en référence à la position qu'elles occupent à la figure 38, correspondant à la mise en tension d'une nappe 43 ; dans cette position, les deux pièces 361 et 362 sont intégralement situées entre l'aplomb de l'axe 343 d'articulation mutuelle des bras 342 et 344 et la face 48 du bras 33, mais elles peuvent pivoter dans le sens d'un éloignement par rapport à cette face 48, conjointement, autour de l'axe 336, si l'on agit sur l'entretoise 350 dans le sens d'un raccourcissement de celle-ci, pour gagner une position illustrée en pointillé correspondant à un serrage de la nappe 43 sans mise en tension de celle-ci, et peuvent également pivoter l'une par rapport à l'autre autour de l'axe 343 si l'on agit sur le tirant 355 dans le sens d'un allongement de sa longueur entre les bras 342 et 344, pour séparer les deux pièces 361 et 362 et libérer la nappe 43, comme le montre la figure 36.
Suivant la direction 49, les deux pièces 361 et 362 sont délimitées par des faces extrêmes respectives 363, 364 planes, perpendiculaires à la direction 49 suivant laquelle les deux pièces 361 et 362 présentent, entre ces faces extrêmes 363 et 364, la même dimension I approximativement égale à C mais cependant inférieure à C de la valeur d'un jeu fonctionnel J à préserver entre les pièces formant mâchoire respectives de deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins ; en particulier, les pièces 361 et 362 ne coupent aucun des plans 314, dont leurs faces extrême 363 et 364 sont cependant aussi proches que possible ; de part et d'autre des pièces 361 et 362, une face extrême 363 de la première est coplanaire d'une face extrême 364 de la seconde.
La pièce 361 présente, entre ses faces extrêmes 363, la forme générale d'un parallélépipède rectangle qui, si l'on se réfère à la position illustrée à la figure 38, présente une face inférieure 365 plane, rectangulaire, horizontale, par laquelle les bras 342 se raccordent de façon solidaire à la pièce 361 à proximité des faces extrêmes 363 de cette dernière et qui est placée au-dessus de la face 312 de la plaque 309, à une certaine distance de celle-ci mais en dessous de la feuillure 39, une face arrière 366 également plane, rectangulaire, verticale, s'appuyant à plat contre la face 48 du voile 33, une face supérieure 367 également plane, rectangulaire, horizontale, affleurant la feuillure 39 du voile 33 comme on l'a dit des faces supérieures respectives 78, 114, 210 des pièces 53, 106, 206 respectivement, grâce au réglage suivant la direction 51 obtenu par coulissement de la pièce 324 par rapport à la plaque d'appui 309 au moyen des glissières 325, et une face avant 368 verticale, d'orientation moyenne perpendiculaire à la direction 50 et parallèle à la face 366, laquelle face avant 368 constitue une face de serrage de la nappe 43 et présente de préférence à cet effet des reliefs d'accrochage 369 tels que des stries parallèles à la direction 49.
La pièce 362 présente quant à elle entre ses faces extrêmes 364, lorsqu'elle est vue par un quelconque plan de coupe perpendiculaire à la direction 49, d'une section en T en tout point comparable à la section de la zone centrale 248 de la pièce 207 décrite plus haut, définie par des faces parallèles à la direction 49, correspondant respectivement aux faces 249, 259, 250, 252, 253, 254, 256, 257, 258, à savoir respectivement une face inférieure 370 horizontale et coplanaire avec la face 365 dans la position illustrée à la figure 38, une face arrière 371 verticale dans cette position et munie de reliefs d'accrochage 372 tels que des stries, complémentaires des reliefs d'accrochage 369 de la face avant 368 de la pièce 361, compte tenu de l'interposition entre elles d'une épaisseur de nappe 43, pour constituer une face de serrage de cette nappe 43 contre la face 368 de la pièce 361, une face supérieure 373 horizontale raccordée à la face arrière 371 par un bord rectiligne commun 394, arrondi, orienté suivant la direction 49, et décalée vers le bas, à partir de la face supérieure 367 de la pièce 361, d'une valeur correspondant à l'épaisseur de la nappe 43, une face 374 verticale et une face 375 horizontale définissant entre elles un évidement ou une poche 406 de réception du matériau 100 d'imprégnation de la nappe 43, une face verticale 377, une face horizontale 378 et une face verticale 379 à laquelle les bras 344 se raccordent de façon solidaire, ainsi qu'à la face inférieure 370, à proximité des faces d'extrémité 364 de la pièce 362.
Si les pièces 361 et 362 n'assurent pas une liaison suffisamment rigide entre les deux bras respectivement correspondants 342, 344, ces derniers peuvent être entretoisés mutuellement comme on l'a schématisé en 380 aux figures 36 et 37, à propos des deux bras 344 correspondant à la pièce 362, étant entendu que les deux bras 342 correspondant à la pièce 361 pourraient également être entretoisés mutuellement de façon non représentée.
Le fonctionnement de l'organe intermédiaire d'ancrage 41 qui vient d'être décrit en vue du serrage et de la mise en tension d'une nappe 43, supposée déjà immobilisée dans un organe intermédiaire d'ancrage 42 analogue, est le suivant. En comparaison avec la position illustrée à la figure 3â, initialement, I'entretoise 350 est raccourcie de telle sorte que, par basculement autour de l'axe 336, la pièce 361 soit écartée de la face 48 de la pièce 33, comme on l'a illustré en trait mixte à la figure 38, en étant placée approximativement à l'aplomb de l'axe 336, au-dessus de celui-ci, et la longueur du tirant 355 entre les axes 354 et 358 est allongée, de telle sorte que, par pivotement des bras 344 autour de l'axe 343 autour de l'axe 342, la pièce 362 soit elle-même écartée de la pièce 361 comme le montre la figure 36 ; on suppose qu'initialement, la plaque d'appui 309 avait été réglée suivant la direction 49 et en verticalité, et la pièce 324 portant les paliers 339 réglée suivant la direction 51 en fonction d'un affleurement de la face supérieure 367 de la pièce 361 avec la feuillure 39 dans la position illustrée à la figure 38.On engage alors entre les faces de serrage respectives 368 et 372 des pièces 361 et 362 une épaisseur de la nappe 43 qui présente alors sous les pièces 361 et 362 un tronçon extrême 305 auquel on applique une traction vers le bas pour donner à la nappe 43 une planéité au moins approximative ; ensuite, en agissant sur l'ensemble écrou - contre-écrou 360, on réduit la longueur du tirant 355 entre les axes 354 et 358, ce qui se traduit par un rapprochement de la pièce 362 par rapport à la pièce 361, jusqu'à ce que les deux faces de serrage 368 et 372 soient appliquées fermement, l'une en face de l'autre, contre la nappe 43, dont on peut alors couper le tronçon 105 en dessous des deux pièces 361 et 362.Ensuite, on allonge l'entretoise 350, ce qui se traduit par un pivotement d'ensemble des deux pièces 361 et 362, retenant entre elles la nappe 43, jusqu'à ce que la face 366 de la pièce 361 s'applique à plat contre la face 48 du voile 33, dans la position illustrée à la figure 38, ce qui correspond à une mise en tension de la nappe 43. L'imprégnation de cette dernière en matériau liquide solidifiable 100 puis la coulée de la pré-dalle 37, après solidification de ce matériau, s'effectuent comme on l'a indiqué précédemment.Pour procéder au démontage de l'organe intermédiaire d'ancrage 41 après durcissement de la pré-dalle 37, on commence par desserrer les ensembles rondelles - écrou - contre-écrou 330 pour laisser à l'ensemble constitué par les bras 342, 344 et les pièces 361, 362 un jeu suivant la direction 51, puis on desserre les pièces 361 et 362 en agissant sur l'ensemble écrou - contre-écrou 360, ce qui permet de libérer les pièces 361 et 362 de la nappe 43 qui peut être laissée en place ou elle-même ôtée comme on l'a dit plus haut ; les autres opérations nécessaires au démontage de l'organe intermédiaire d'ancrage 41 qui vient d'être décrit sont aisément concevables par un Homme du métier.
Avantageusement, les nappes 43 voisines sont disposées en recouvrement mutuel partiel comme on l'a montré à la figure 37, auquel cas la dimension C est légèrement inférieure à la dimension B ; dans un tel cas, on agit de préférence simultanément sur les couples de bras 342 - 344 correspondant à une même plaque d'appui 309, c'est-à-dire à deux organes intermédiaires d'ancrage 41 voisins dont les nappes se chevauchent ainsi mutuellement, d'abord dans le sens du serrage de ces nappes puis dans le sens de leur mise en tension, de la façon qui vient d'être décrite.
On remarquera que, dans le cas de ce mode de réalisation d'un organe intermédiaire d'ancrage 41 comme dans le cas du mode de réalisation décrit en référence aux figures 17 à 33, il est possible de réaliser les pièces 361 et 362 soit en monobloc, par exemple sous forme d'un profilé extrudé en aluminium ou en alliage d'aluminium, ou encore de les réaliser en trois pièces assemblées mutuellement, par exemple par emboîtement mutuel suivant la direction 49, à raison de deux pièces extrêmes solidaires de l'un, respectif, des bras correspondants et d'une pièce centrale interchangeable contre une pièce présentant suivant la direction 49 des dimensions différentes afin de permettre l'utilisation d'organes intermédiaires d'ancrage de ce type sur des supports intermédiaires d'ancrage tels que des voiles 33 ou des poutres 34 présentant suivant la direction 49 des dimensions qui ne sont pas un multiple entier de la dimension C. La conception des pièces 361 et 362 à cet effet peut être déduite aisément des dispositions illustrées aux figures 24 et 25 et ne sera de ce fait pas décrite davantage.
Pour porter à l'aplomb de la jonction entre deux nappes 43 voisines une poutre 46 de rigidification de celle-ci, chaque plaque d'appui 309 est de préférence munie, de façon permanente ou amovible, de moyens formant corbeau qui peuvent être inspirés des modes de réalisation déjà décrits ou, de préférence, être constitués d'une façon qui va être décrite à présent, plus particulièrement en référence aux figures 35, 38, 39.
Dans cet exemple, les moyens formant corbeau, destinés à recevoir un câble 289 lui-même destiné à recevoir une nappe 295 dans les conditions décrites précédemment en référence aux figures 30 à 33 essentiellement, comportent d'une part la potence 386 précitée, solidaire de façon permanente de la plaque d'appui 309, et d'autre part, une pièce auxiliaire de renvoi 381 rapportée de façon amovible sur la plaque 309, par exemple par vissage au moyen d'un ensemble rondelle - écrou contre-écrou 382 vissé sur la tige filetée 317 et serrant la pièce auxiliaire de renvoi 381 contre l'ensemble rondelle - écrou - contre-écrou 318 de fixation de la plaque d'appui 309 sur le voile 33.
La potence 386 présente la forme d'une plaque disposée suivant le plan 314, en porte-à-faux par rapport à la face 311 de la plaque d'appui 309 et culminant, par une extrémité supérieure 383, à un niveau correspondant sensiblement à celui de la face 375 de la pièce 362 si l'on se réfère à la position illustrée à la figure 38 ; par cette extrémité supérieure 383, la potence 330 porte de façon solidaire un anneau 384 de déviation du câble 289 à 90 , autour d'un axe 385 parallèle à la direction 49, pour former les deux brins 290 et 291 précédemment décrits ; la position de l'anneau 384 est telle que le brin horizontal, supérieur 290 du câble 289 culmine au même niveau que l'extrémité supérieure 383 de la potence 330 dont on remarquera qu'elle est située intégralement en retrait par rapport à l'aplomb de l'anneau 384, vers la plaque d'appui 309, suivant la direction 50 afin de ne pas constituer d'obstacle au passage du brin 291 du câble à la verticale.
On remarquera que, dans ce mode de réalisation, le niveau de la potence 330 suivant la direction 51, par rapport à la plaque d'appui 309, n'est pas réglable contrairement à celui des pièces formant mâchoires 361 et 362, ce qui peut être admis si les tolérances de positionnement des tiges filetées 317 par rapport à la feuillure 39 sont suffisamment réduites et compte tenu des possibilités de comblement, au moyen du matériau liquide solidifiable d'imprégnation des nappes 43 et 243, d'un espace pouvant subsister éventuellement entre elles ; en cas de tolérances trop importantes, on pourrait prévoir des moyens de réglage de la potence 386 suivant la direction 51 par rapport à la plaque d'appui 309, d'une façon aisément concevable par un Homme du métier.
La pièce auxiliaire de renvoi 381 présente la forme générale d'une plaque 387 en tout point comparable à l'aile 279 de la cornière 278 décrite précédemment, en référence aux figures 30 à 33, si ce n'est qu'elle présente une hauteur inférieure et n'est percée de part en part, suivant la direction 50, que d'un trou unique 388 servant au passage de la tige filetée 317 en vue du montage de la pièce auxiliaire de renvoi 381 sur cette tige 317 par serrage entre les ensembles rondelle - écrou - contre-écrou 318 et 382 ; comme l'aile 279 de la cornière 278, la plaque 387 est munie d'une entretoise 389, par exemple en tôle pliée, en tout point comparable à l'entretoise 284 et comme elle susceptible de prendre appui sur la face avant 311 de la plaque d'appui 309, en dessous de la tige filetée 317 et, lorsque cela est possible, sur le support d'ancrage lui-même et par exemple sur la face 48 du voile 33 dans l'exemple illustré.
Dans une zone d'extrémité inférieure, et directement à l'aplomb de l'anneau 384, sous celui-ci, la plaque 387 porte de façon solidaire, à l'opposé de l'entretoise 389, un anneau 390 de déviation du câble 289 autour d'un axe 391 orienté suivant la direction 49, pour dévier le câble 289 en un brin horizontal inférieur 292 et en un brin vertical 293 placé dans le prolongement direct du brin 291 auquel il est raccordé par un tendeur à lanterne 294 comme on l'a dit plus haut.
L'utilisation des moyens formant corbeau qui viennent d'être décrits est en tout point analogue à celle des moyens formant corbeau décrits en référence aux figures 30 à 33, y compris quant au positionnement d'une nappe 295 et quant à l'imprégnation de cette dernière de préférence simultanément à celle des nappes 43, afin de réaliser un coffrage du type décrit en référence à la figure 33.
Un Homme du métier comprendra aisément que les différents modes de mise en oeuvre de l'invention qui ont été décrits, et notamment les différents modes de réalisation d'un organe intermédiaire d'ancrage 41 ou 42, ne constituent que des exemples non limitatifs, par rapport auxquels on pourra prévoir de nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.

Claims (4)

    REVENDICATIONS 1. Procédé de réalisation d'un coffrage rigide (1, 28, 35), présentant une face de coffrage (7, 29, 36) de conformation déterminée, propre à recevoir un matériau coulé durcissable tel que du béton et à retenir ce matériau pendant le durcissement de celui-ci, caractérisé en ce que l'on réalise ou choisit au moins une nappe souple (15, 24, 43), à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé (100), ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une présentant deux faces opposées (17, 19, 36, 44), en ce que l'on forme ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une pour donner ladite conformation déterminée à une première (17, 36) desdites faces, en ce que l'on imprègne ensuite (20, 27,
  1. 45) dudit matériau liquide solidifiable (100) ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une, dont ladite première face (17, 36) présente ladite conformation déterminée, et en ce que l'on autorise ou provoque ensuite la solidification dudit matériau liquide solidifiable (100) en conservant ladite conformation déterminée à ladite première face (17, 36) pour constituer la face de coffrage (7, 29, 36).
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on utilise plusieurs desdites nappes (17, 43) que l'on juxtapose et que l'on forme pour donner ladite conformation déterminée à une première face (36) desdites nappes (17, 43) considérées dans leur ensemble.
    3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on juxtapose lesdites nappes (17, 43) avec chevauchement mutuel partiel (1 6).
    4. Procédé selon l'une quelconque des revendications I à 3, caractérisé en ce que, pour réaliser un coffrage (1, 28, 35) décoffrable, on réalise ou choisit ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite première face (17, 36) soit lisse et n'offre pas de possibilité d'ancrage audit matériau coulé durcissable.
    5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, pour réaliser un coffrage (1, 28, 35) destiné à former corps avec ledit matériau coulé durcissable, on réalise ou choisit ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite première face (17, 36) soit rugueuse et favorise un ancrage dudit matériau coulé durcissable.
    6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on imprègne ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une par la seconde (19, 44) desdites faces.
    7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on réalise ou choisit ladite nappe (15, 24, 43) au nombre d'au moins une de telle sorte que ladite seconde face (19, 44) soit rugueuse et favorise une pénétration et un ancrage dudit matériau liquide solidifiable (100).
    8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'on donne ladite conformation à ladite première face (17), en posant ladite nappe (15, 24) au nombre d'au moins une, par ladite première face (I,), sur un support provisoire (13, 21) présentant une conformation complémentaire de ladite conformation déterminée et en ce que l'on sépare dudit support provisoire (13, 21) ladite nappe (15, 24 > au nombre d'au moins une après solidification dudit matériau liquide solidifiable.
    9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, lorsque ladite conformation déterminée est au moins approximativement plane, on donne ladite conformation déterminée à ladite première face (36) de ladite nappe (43) au nombre d'au moins une en tendant ladite nappe (43) au nombre d'au moins une, entre des supports d'ancrage (33, 34).
    10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que, lorsque ledit matériau coulé durcissable est destiné à former un élément (37) d'une structure telle qu'un bâtiment, on tend in situ ladite nappe (43) au nombre d'au moins une, en utilisant comme supports d'ancrage (33, 34) des éléments préexistants (33, 34) de ladite structure.
    11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'on dispose des moyens de renfort (11, 46) en regard de la seconde (19, 44) desdites faces.
    12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de renfort présentent la forme d'au moins une poutre (46) rigide, jointive de ladite seconde face (44) de façon continue ou pratiquement continue.
    13. Procédé selon la revendication 12 en combinaison avec la revendication 10, caractérisé en ce que l'on supporte ladite poutre (46) au nombre d'au moins une en utilisant des éléments préexistants (33, 34) de ladite structure.
    14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que, pour réaliser ladite poutre (46), on réalise ou choisit au moins une autre nappe souple (243), à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable déterminé, on donne à ladite autre nappe (243) au nombre d'au moins une la forme d'une poutre (46), on imprègne ensuite dudit matériau liquide solidifiable déterminé ladite autre nappe (243) au nombre d'au moins une en lui conservant ladite forme et l'on autorise ou provoque ensuite la solidification dudit matériau liquide solidifiable déterminé en conservant ladite forme à ladite autre nappe (243) au nombre d'au moins une.
    15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'on donne ladite forme d'une poutre à ladite autre nappe au nombre d'au moins une en la posant sur un autre support provisoire et en ce que l'on sépare dudit autre support ladite autre nappe au nombre d'au moins une après solidification dudit matériau liquide solidifiable.
    16. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'on donne ladite forme de poutre (46) à ladite autre nappe (243) au nombre d'au moins une en la tendant entre des supports d'ancrage (33, 34).
    17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que, lorsque ledit matériau coulé durcissable est destiné à former un élément (37) d'une structure telle qu'un bâtiment, on tend in situ ladite autre nappe (243) au nombre d'au moins une, en utilisant comme supports d'ancrage (33, 34) des éléments préexistants (33, 34) de ladite structure.
    18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 16 et 17, caractérisé en ce que l'on tend ladite autre nappe (243) sous forme d'une gaine tubulaire, entre des brins (290, 292) de câble (289) tendus entre lesdits supports d'ancrage (33, 34).
    19. Procédé selon l'une quelconque des revendications 14 à 18, caractérisé en ce que l'on imprègne simultanément ladite nappe (43) et ladite autre nappe (243), au nombre d'au moins une respectivement, au moyen du même matériau liquide solidifiable déterminé.
    20. Matériau pour la réalisation d'un coffrage rigide par mise en oeuvre du procédé selon les revendications 4 et 7 en combinaison, caractérisé en ce qu'il est constitué par une nappe souple (15, 24, 43), à base de matériau fibreux, lâche et mouillable par un matériau liquide solidifiable, et en ce que ladite nappe (15, 24, 43) présente une première face (7, 36) lisse, imperméable à un matériau coulé durcissable tel que du béton, et une seconde face (19, 44) rugueuse définie par ledit matériau fibreux lui-même.
    21. Matériau selon la revendication 20, caractérisé en ce que ladite première face (7, 36) est définie par un traitement de surface dudit matériau fibreux.
    22. Matériau selon la revendication 21, caractérisé en ce que ledit traitement de surface est constitué par un revêtement superficiel dudit matériau fibreux.
    23. Matériau selon l'une quelconque des revendications 20 à 22, caractérisé en ce que ledit matériau fibreux est tissé.
    24. Matériau selon l'une quelconque des revendications 20 à 22, caractérisé en ce que ledit matériau fibreux est non-tissé.
    25. Organe intermédiaire d'ancrage (41) entre au moins une nappe souple (43), à base de matériau fibreux, et un support d'ancrage (33) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 9, 10, 16, 17, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - deux mâchoires (53, 54, 106, 107, 206, 207, 361, 362) présentant en vis-à-vis des faces respectives de serrage (79, 92, 115, 142, 214, 250, 368, 371) approximativement planes, approximativement parallèles entre elles, allongées suivant une première direction (49), une première (54, 107, 207, 362) desdites mâchoires présentant un bord rectiligne (391, 392, 393, 394) suivant ladite première direction,
    - des moyens pour écarter ou rapprocher mutuellement lesdites mâchoires (53, 54, 106, 107, 2û6, 207, 361,
  2. 362) suivant une deuxième direction (50) perpendiculaire à ladite première direction (51) et auxdites faces de serrage (79, 92, 115, 142, 214, 250, 368, 371),
    - des moyens (52, 121, 186, 309) de solidarisation desdites mâchoires (53, 54, 106, 107, 206, 267, 361, 362) avec le support d'ancrage (33) dans une position relative dans laquelle ladite première mâchoire (54, 107, 207, 362) et ledit support d'ancrage (33) sont mutuellement opposés par rapport à la seconde (53, 106, 206, 361) desdites mâchoires suivant ladite deuxième direction (50), lesquels moyens de solidarisation (52, 121, 186, 309) comportent eux-mêmes des moyens (63, 67, 68, 83, 84, 120, 133 à 136, 201, 205, 245, 246, 270, 271, 272, 274, 275, 316, 323, 325, 330) pour régler lesdites mâchoires (53, 54, 106, 107, 206, 207, 361,
  3. 362) suivant ladite première direction (49) et suivant une troisième direction (51) perpendiculaire auxdites première et deuxième directions (49, 50).
    26. Orgarie selon la revendication 25, caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation comportent en outre des moyens (67, 68, 83, 84, 120, 132, 339, 341, 353) pour régler lesdites mâchoires (53, 54, 106, 107, 361, 362) suivant ladite deuxième direction (50).
    27. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 et 26, caractérisé en ce que ladite première mâchoire (54, 107, 207) présente une face d'appui (89, 147, 252, 373) approximativement plane, disposée suivant ladite première direction (49), approximativement perpendiculaire à ladite face de serrage (52, 142, 250, 371) et en retrait par rapport à celle-ci suivant ladite deuxième direction (50) pour définir ledit bord rectiligne (391, 392, 393, 394).
    28. Organe selon la revendication 27, caractérisé en ce que ladite première mâchoire (54, 107, 207, 362) présente à l'opposé de ladite face de serrage (92, 142, 250, 371) par rapport à ladite face d'appui (89, 147, 252, 373) en référence à ladite deuxième direction (50), un décrochement (99, 150, 255, 376) en retrait par rapport à ladite face d'appui (89, 147, 252, 373) suivant ladite troisième direction (SI).
    29. Organe selon l'une quelconque des revendications 27 et 28, caractérisé en ce que ladite face d'appui (89, 147, 252, 373) présente des reliefs d'accrochage.
    30. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 29, caractérisé en ce que l'une, au moins desdites faces de serrage (79, 92, 115, 142, 214, 250, 368, 371) présente des reliefs d'accrochage (80, 96, 116,145, 215, 251, 369, 372).
    31. Organe selon l'une quelconque des revendications 29 et 30, caractérisé en ce que lesdits reliefs d'accrochage (80, 96, 116, 145, 215, 251, 369, 372) sont définis par des stries rectilignes disposées suivant ladite première direction (49).
    32. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 31, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (299 à 308) de réglage de chaque mâchoire (206, 207) en dimension suivant ladite première direction (49).
    33. Organe selon la revendication 32, caractérisé en ce que chaque mâchoire (206, 207) comporte trois tronçons (299 à 300, 304 à 306) juxtaposés suivant ladite première direction (49) à raison d'un tronçon central (301, 306) et de deux tronçons extrêmes (299, 300, 304, 305) et des moyens (302, 303, 307, 308) d'assemblage mutuel amovible desdits trois tronçons (299 à 300, 304 à 306).
    34. Organe selon la revendication 33, caractérisé en ce que lesdits moyens (186) de solidarisation desdites mâchoires (206, 207) avec le support d'ancrage sont des moyens de solidarisation desdits tronçons extrêmes (299, 300, 304, 105) avec le support d'ancrage (33, 34).
    35. Organe selon l'une quelconque des revendications 33 et 34, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assemblage mutuel (302, 303, 307, 309) comportent des moyens d'emboîtement mutuel suivant ladite première direction (49).
    36. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 35, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens formant un corbeau (161, 181, 277, 330, 381), juxtaposés auxdites mâchoires (106, 107, 206, 207, 361, 362) suivant ladite première direction et orientés suivant ladite deuxième direction (50), dans un sens allant de ladite seconde mâchoire (106, 2G8, 361) vers ladite première mâchoire (107, 207, 362).
    37. Organe selon la revendication 36, caractérisé en ce que les moyens formant corbeau (161, 181) délimitant des moyens (173, 174, 183) d'emboîtement pour une poutre (46).
    38. Organe selon la revendication 36, caractérisé en ce que les moyens formant corbeau (277, 330, 381) comportent deux organes (287, 288 384, 390) de déviation de câble (299 > juxtaposés suivant ladite troisième direction (51).
    39. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - une plaque d'appui (52) susceptible d'être solidarisée avec le support d'ancrage (33), dans une position réglable suivant ladite première direction (43) et présentant une forme allongée suivant ladite première direction (49) et plate suivant ladite deuxième direction (50), ladite plaque d'appui (52 > étant juxtaposée à ladite seconde mâchoire (53 > à l'opposé de ladite première mâchoire (54 > en référence à ladite deuxième direction,
    - des moyens (67, 68, 83) de guidage de ladite seconde mâchoire (53) et de ladite plaque d'appui (52) au coulissement relatif suivant lesdites deuxième et troisième directions (50, 51),
    - des moyens (67,
  4. 84) de serrage mutuel de ladite seconde mâchoire (53) et de ladite plaque d'appui (52i suivant ladite deuxième direction (50).
    40. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - deux pièces intermédiaires de montage (121 > susceptibles d'être solidarisées avec le support d'ancrage (33) par serrage suivant ladite première direction (50) et juxtaposées à ladite seconde mâchoire (106) du même côté de celle-ci que ladite première mâchoire (107) en référence à ladite deuxième direction (50),
    - des moyens (120, 134) de guidage de ladite seconde mâchoire (105 > et desdites pièces intermédiaires de montage (121) au coulissement relatif suivant lesdites première et troisième directions (49, 51),
    - des moyens (133 à 136) d'immobilisation relative de ladite seconde mâchoire (106) et desdites pièces intermédiaires de montage (121) dans des positions relatives réglées suivant lesdites première et troisième directions (49, 51).
    41. Organe selon l'une quelconque des revendications 39 et 40, caractérisé en ce qu'il comporte en outre
    - des moyens (87, 101, 139, 144) de guidage desdites première et seconde mâchoires (53, 54, 106, 107) au coulissement relatif suivant ladite deuxième direction (50),
    - des moyens (87, 102, 139, 140) de serrage mutuel desdites première et seconde mâchoires (53, 54? 106, 107) suivant ladite deuxième direction (50).
    42. Organe selon l'une quelconque des revendications 39 à 41 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 36 à 38, caractérisé en ce que lesdits moyens formant corbeau (161, 181) et ladite seconde mâchoire (106) comportent des moyens (153 à 169, 162 à 170) d'emboîtement mutuel, propres à assurer une retenue desdits moyens formant corbeau (161, 181), par ladite seconde mâchoire (106), d'une part suivant ladite deuxième direction (50), au moins dans un sens allant de la seconde mâchoire (106) vers la première mâchoire (107), et d'autre part suivant ladite troisième direction (51) au moins dans un sens allant dudit bord rectiligne (392) à ladite première mâchoire (107) vers ladite face de serrage (142) de celle-ci.
    43. Organe selon la revendication 42, caractérisé en ce que lesdits moyens d'emboîtement mutuel (153 à 160, 162 à 170) sont en outre propres à assurer une retenue suivant ladite première direction (49).
    44. Organe selon l'une quelconque des revendications 42 et 43, caractérisé en ce que lesdits moyens d'emboîtement mutuel (153 à 160, 162 à 170, 182) sont prévus dans deux zones extrêmes respectives desdits moyens formant corbeau (161, 181) et de ladite seconde mâchoire (106), en référence à ladite première direction (49).
    45. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - deux plaques d'appui (186) susceptibles d'être solidarisées avec le support d'ancrage (33), dans des positions réglables suivant ladite première direction (49), lesdites plaques d'appui (186) étant juxtaposées à des zones respectives extrêmes (216, 217, 260, 261), en référence à ladite première direction (49), de ladite seconde mâchoire (206), à l'opposé de ladite première mâchoire (207) par rapport à ladite seconde mâchoire (206),
    - des moyens (205, 245, 246) de guidage de ladite seconde mâchoire (207) et desdites plaques d'appui (186) au coulissement relatif suivant lesdites deuxième et troisième directions (50, 51),
    - des moyens (205, 247) de serrage mutuel de ladite seconde mâchoire (206) et desdites plaques d'appui (186) suivant ladite deuxième direction (50).
    46. Organe selon la revendication 45, caractérisé en ce qu'il comporte en outre
    - des moyens (205, 270, 271) de guidage desaites première et seconde mâchoires (206, 207) au coulissement relatif suivant ladite deuxième direction (50),
    - des moyens (205, 274, 275) de serrage mutuel desdites première et seconde mâchoires (206, 207) suivant ladite deuxième direction (50).
    47. Organe selon l'une quelconque des revendications 45 et 46, caractérisé en ce que lesdites zones extrêmes (216, 217) de ladite seconde mâchoire (206) présentent des formes propres à autoriser la superposition suivant ladite deuxième direction (50), d'une zone extrême respective (216, 217) de deux autres desdites secondes mâchoires (206), juxtaposées à ladite seconde mâchoire (206) premièrement citée, de part et d'autre de celle-ci, suivant ladite première direction (49), et en ce que lesdits moyens (205, 247) de serrage mutuel de ladite seconde mâchoire (206) premièrement citée et desdites plaques d'appui (186) sont communs auxdites deux autres secondes mâchoires (206).
    48. Organe selon l'une quelconque des revendications 45 à 47, caractérisé en ce que, au niveau de chaque plaque d'appui (186), lesdits moyens de serrage mutuel (205, 247, 274, 275) mettent en oeuvre un même tirant (205) solidaire de ladite plaque d'appui (186), disposé suivant ladite deuxième direction (50) et formant par rapport à ladite plaque d'appui (186) une saillie dans un sens allant de la seconde mâchoire (206) vers la première mâchoire (207).
    49. Organe selon l'une quelconque des revendications 46, 47 et 48 en combinaison, caractérisé en ce qu'au niveau de chaque plaque d'appui (186), les moyens (205, 247) de serrage mutuel desdites secondes mâchoires (206) et de ladite plaque d'appui (186) comportent un organe de serrage (247) commun auxdites secondes mâchoires (206) et les moyens (205, 274, 275) de serrage mutuel desdites première et seconde mâchoires (206, 207) comportent des organes de serrage respectifs (274, 275) mutuellement dissociés, lesdits organes de serrage (247, 274, 275) coopérant avec ledit tirant (205).
    50. Organe selon l'une quelconque des revendications 45 à 49 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 36 à 38, caractérisé en ce que chaque plaque d'appui (186) présente des moyens (202, 205, 285, 290) de solidarisation avec lesdits moyens formant corbeau (277).
    51. Organe selon la revendication 50 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 48 et 49, caractérisé en ce que ledits moyens de solidarisation (202, 205, 285, 286) comportent ledit tirant (205) et un organe de serrage (285) desdits moyens formant corbeau (277), coopérant avec ledit tirant (205).
    52. Organe selon l'une quelconque des revendications 25 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - deux plaques d'appui (309) susceptibles d'être solidarisées avec le support d'ancrage (33), dans des positions réglables suivant ladite première direction (49), lesdites plaques d'appui (309) étant juxtaposées à des zones respectives extrêmes, en référence à ladite première direction (49), de ladite seconde mâchoire (361),
    - des paliers (324, 339) d'articulation de l'une (361), au moins, desdites première et seconde mâchoires (361, 362) autour d'un premier axe (336) disposé suivant ladite première direction (49), de façon décalée par rapport auxdites première et seconde mâchoires (361, 362) suivant ladite troisième direction (51), dans un sens allant dudit bord rectiligne (394) de ladite première mâchoire (362) vers ladite face de serrage (371) de celle-ci, à raison d'au moins un palier d'articulation (324, 339) par plaque d'appui (309),
    - des moyens (323, 325) de guidage desdits paliers d'articulation (324, 339) et des plaques d'appui respectives (309) au coulissement relatif suivant ladite troisième direction (51),
    - des moyens (330) de serrage mutuel desdits paliers d'articulation (324, 339) et des plaques d'appui respectives (309) suivant ladite deuxième direction (50),
    - des moyens (350) pour régler ladite une (361) desdites première et seconde mâchoires (361, 362) en orientation autour dudit premier axe (336) par rapport auxdites plaques d'appui (309),
    - des moyens d'articulation mutuelle desdites première et seconde mâchoires (361, 362) autour d'un second axe (343) disposé suivant ladite première direction (49), de façon décalée par rapport auxdites première et seconde mâchoires (361, 363) suivant ladite troisième direction (51), dans un sens allant dudit bord rectiligne (394) de ladite première mâchoire (362) vers ladite face de serrage (371) de celle-ci,
    - des moyens (355, 360) pour régler lesdites première et seconde mâchoires (361, 362) en orientation relative autour dudit second axe (343).
    53. Organe selon la revendication 52, caractérisé en ce que ladite une (361) des première et seconde mâchoires (361, 362) est ladite seconde mâchoire (362).
    54. Organe selon l'une quelconque des revendications 52 et 53, caractérisé en ce que chacun desdits paliers d'articulation (324, 339) est solidaire d'un autre palier coaxial d'articulation (324, 339) de l'une, au moins, d'autres desdites première et seconde mâchoires (361, 362) juxtaposées auxdites premièrés et seconde mâchoires (361, 362)-premièrement citées suivant ladite première direction (49).
    55. Organe selon l'une quelconque des revendications 52 à 54 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 36 à 38, caractérisé en ce que chaque plaque d'appui (309) présente des moyens de solidarisation avec lesdits moyens formant corbeau (330, 381).
    56. Organe selon l'une quelconque des revendications 52 à 55, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (322) d'entretoisement entre lesdites plaques d'appui.
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