FR3006700A1

FR3006700A1 - Procede et dispositif pour la fabrication de murs banches au moyen d'un coffrage reutilisable et d'un ferraillage d'armement

Info

Publication number: FR3006700A1
Application number: FR1355213A
Authority: FR
Inventors: Patrick Licour
Original assignee: SN SCHOONBERG TP
Current assignee: SN SCHOONBERG TP
Priority date: 2013-06-06
Filing date: 2013-06-06
Publication date: 2014-12-12
Anticipated expiration: 2033-06-06
Also published as: FR3006700B1

Abstract

Le dispositif (1) permet la fabrication de murs banchés, notamment en béton armé. Il comporte un coffrage (10), qui est réutilisable, et qui comprend deux banches (10a, 10b) espacées, entretoisées, délimitant entre-elles un espace coffrant, et au moins un ferraillage d'armement (11) embarqué. Le ferraillage d'armement (11) comprend au moins un ferraillage d'armement de voile (110) positionné entre les deux banches (10a, 10b) du coffrage, et de préférence également un ferraillage d'armement de semelle (111). Le ferraillage d'armement (11) est solidaire des deux banches (10a, 10b), de telle sorte que le dispositif (1) peut être transporté d'un seul tenant jusqu'au site de fabrication d'un mur et que les deux banches (10a, 10b) du coffrage peuvent être séparées du ferraillage d'armement (11), une fois le mur formé entre les deux banches. Plus particulièrement au moins une des banches (10a, 10b) comporte un cadre (100) avec des ouvertures (101) qui sont obturables au moyen de panneaux de fermeture (102) amovibles.

Description

PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA FABRICATION DE MURS BANCHES AU MOYEN D'UN COFFRAGE REUTILISABLE ET D'UN FERRAILLAGE D'ARMEMENT Domaine technique La présente invention concerne la fabrication de murs banchés, et en particulier de murs banchés en béton au moyen d'un coffrage réutilisable. Elle trouve son application dans le domaine du génie civil, y compris dans le 10 domaine du bâtiment. Art antérieur Un mur banché est un mur obtenu par coulage d'un béton dans un coffrage, dont les deux parois de coffrage verticales principales sont usuellement désignées « banches », et qui est posé à l'endroit où l'on 15 souhaite ériger le mur. Le coffrage permet au béton de prendre la forme désirée et de le protéger durant la période de prise du béton, c'est-à-dire la période nécessaire au séchage et à la solidification du béton. Une fois le béton consolidé et sa stabilité assurée, le coffrage est enlevé (opération de décoffrage). 20 Dans le présent texte, on désigne par le terme « banche », l'une des parois verticale principale du coffrage. Une banche peut indifféremment former une peau de coffrage sensiblement continue et lisse sur toute la surface de coffrage de la banche orientée vers l'intérieur coffrage, ou comporter sur ladite face de coffrage une ou plusieurs réservations pour la 25 formation d'ouvertures traversantes ou de niches dans le mur après décoffrage. Un coffrage peut être conçu pour ne servir qu'une seule fois, et est alors qualifié de coffrage « perdu » ou de coffrage « non réutilisable ». Un coffrage peut également être conçu pour être utilisé à plusieurs reprises, et 30 est qualifié de coffrage « réutilisable ». L'invention se situe dans le domaine de la fabrication de murs banchés au moyen d'un coffrage réutilisable.

Des exemples de coffrages réutilisables pour la fabrication de murs banchés sont décrits par exemple dans les demandes de brevet internationale WO 2008/057088 et WO 2006/032114. Lorsqu'il est utilisé seul, le béton peut endurer des efforts de compression mais sa résistance aux efforts de traction est faible. Par conséquent, il est usuel d'utiliser un béton armé pour la fabrication de murs banchés, c'est-à-dire un béton qui est renforcé au moyen d'un ferraillage ou armature réalisé sous la forme d'un assemblage de barres métalliques verticales et horizontales, généralement en acier.

Plus généralement, dans le cadre du présent texte, un mur banché n'est pas nécessairement construit en béton, mais peut également être réalisé par remplissage d'un coffrage avec tout matériau solidifiable à l'air libre, tel que par exemple un mélange à base de béton et notamment un mélange à base de béton et de granulats végétaux, du torchis, etc. Dans le présent texte, les termes « mur banché » doivent ainsi être pris dans leur acceptation la plus large, et ne sont pas limités à un mur banché en béton armé, mais couvrent tout mur banché construit dans un matériau qui peut être introduit dans un coffre, par exemple sous forme liquide, pâteuse ou semi pâteuse, et qui est solidifiable à l'air libre.

Pour fabriquer un mur banché en matériau armé, et notamment en béton armé, au moyen d'un coffrage réutilisable, on met traditionnellement en oeuvre les étapes principales successives suivantes sur le site de coulage du mur banché : (a) Terrassement du sol de manière à former une tranchée. (b) Coulage dans le fond de la tranchée d'un béton de propreté sous la forme d'une couche de quelques centimètres d'épaisseur. (c) Pose dans la tranchée d'un ferraillage d'armement de semelle. (d) Coulage de la semelle du mur par remplissage de la tranchée avec du béton ou équivalent. (e) Après séchage suffisant de la semelle, pose sur la semelle d'une première banche verticale qui s'étend suivant la longueur de la semelle. (f) Construction et pose d'un ferraillage d'armement de voile sous la forme d'une armature métallique verticale, généralement en acier, au dessus de la semelle, ladite armature étant constituée de barres ou tiges métalliques horizontales et verticales , et liaison mécanique de ce ferraillage d'armement de voile avec le ferraillage de semelle. (g) Pose sur la semelle d'une deuxième banche verticale qui s'entend parallèlement à la première banche, et qui est entretoisée par rapport à ladite première banche, ledit entretoisement étant fonction de l'épaisseur voulue pour le mur ; fermetures des parties latérales de l'espace de coffrage entre les deux banches. (h) Coulage du béton ou équivalent dans ledit espace de coffrage. (i) Après séchage du voile du mur (c'est-à-dire la partie verticale du mur moulée entre les deux banches du coffrage), enlèvement du coffrage (décoffrage). Il existe aujourd'hui une solution alternative à la fabrication de murs 2 0 banchés, qui consiste en la pose de murs partiellement préfabriqués, encore communément désignés « prémurs », qui sont constitués de deux parois de murs en béton préfabriquées et entretoisées en atelier, et qui sont transportées jusqu'au site de pose. Cette technique de pose de murs partiellement préfabriqués permet d'accélérer et de simplifier les opérations 25 de pose sur site d'un mur. En revanche, la solidité et la stabilité au sol et entre les parois des murs partiellement préfabriqués sont faibles. Cette solution « prémurs » ne_permet pas non plus d'intégrer des modifications en cours de travaux, et implique en outre des coûts logistiques de manutention et de transport des murs préfabriqués relativement élevés. 30 La technique de fabrication susvisée d'un mur banché permet au contraire d'obtenir avantageusement une excellente stabilité et solidité du mur, et en particulier, de fabriquer un mur ayant une plus grande stabilité et une plus grande solidité qu'un mur partiellement préfabriqué de type « prémur ». Elle permet également, par rapport à la solution des murs partiellement préfabriqués de type « prémurs », de réduire significativement les coûts logistiques de manutention et transport. En outre l'utilisation d'un coffrage réutilisable permet avantageusement, par rapport à l'utilisation d'un coffrage perdu pour la fabrication d'un mur banché, d'amortir le coût du coffrage, et de ce fait de diminuer les coûts de fabrication.

En revanche, la technique usuelle susvisée de fabrication d'un mur banché au moyen d'un coffrage réutilisable présente l'inconvénient d'être plus longue et plus fastidieuse à mettre en oeuvre sur le site de pose que la solution de pose d'un mur préfabriqué. Objectifs de l'invention Un objectif de l'invention est de proposer une nouvelle solution pour la fabrication d'un mur banché au moyen d'un coffrage réutilisable, qui permet de diminuer le nombre des étapes de fabrication sur site d'un mur banché, qui permet de simplifier et d'accélérer la fabrication sur site du mur banché, et qui permet de réduire le coût de la main d'ceuvre et des risques d'accidents sur le site de fabrication du mur, par rapport à la solution traditionnelle susvisée de fabrication de murs banchés. Un autre objectif de l'invention est de proposer une nouvelle solution de fabrication d'un mur banché permettant la mise en oeuvre d'un ensemble qui comporte un coffrage réutilisable et un ferraillage d'armement (voile ou voile et semelle), qui est de meilleure qualité et dont la qualité peut être parfaitement contrôlée. Résumé de l'invention L'invention a ainsi pour premier objet un dispositif pour la fabrication de murs banchés, ledit dispositif comportant un coffrage, qui est réutilisable, 30 et qui comprend deux banches espacées, entretoisées, délimitant entre-elles un espace coffrant, et au moins un ferraillage d'armement. Le ferraillage d'armement comprend au moins un ferraillage d'armement de voile positionné entre les deux banches du coffrage, et est solidaire des deux banches, de telle sorte que le dispositif peut être transporté d'un seul tenant jusqu'au site de fabrication d'un mur et que les deux banches du coffrage peuvent être séparées du ferraillage d'armement, une fois le mur formé entre les deux banches. Plus particulièrement, le dispositif de l'invention peut comporter les caractéristiques additionnelles et optionnelles suivantes, prises isolément, ou en combinaison les unes avec les autres : - Au moins une des deux banches comporte un cadre ajouré comportant plusieurs ouvertures, et plusieurs panneaux de fermeture mobiles, chaque panneau de fermeture étant individuellement mobile par rapport au cadre entre une position de fermeture dans laquelle il obture au moins une ouverture du cadre et forme, avec le ou les panneaux de fermeture voisins en position de fermeture, une peau de coffrage étanche, et au moins une position d'ouverture dans laquelle il n'obture pas au moins une des ouvertures du cadre, de manière à permettre un accès à l'espace coffrant entre les deux banches. - Chaque banche comporte un cadre ajouré comportant plusieurs ouvertures, et plusieurs panneaux de fermeture mobiles, chaque panneau de fermeture étant individuellement mobile par rapport au cadre entre une position de fermeture dans laquelle il obture au moins une ouverture du cadre et forme, avec le ou les panneaux de fermeture voisins en position de fermeture, une peau de coffrage étanche, et au moins une position d'ouverture dans laquelle il n'obture pas au moins une des ouvertures du cadre, de manière à permettre un accès à l'espace coffrant entre les deux banches. - Chaque panneau de fermeture mobile est amovible par rapport à un cadre. - Pour son montage sur un cadre ajouré, chaque panneau de fermeture est insérable dans des glissières de montage parallèles horizontales ou verticales, et peut coulisser verticalement ou horizontalement dans lesdites glissières jusqu'à l'emplacement de la ou des ouvertures du cadre à obturer au moyen dudit panneau de fermeture. - Le dispositif comporte des bandes d'étanchéité permettant d'assurer chacune une étanchéité entre au moins deux panneaux de fermeture voisins en position de fermeture. - Chaque bande d'étanchéité comporte deux glissières de montage parallèles. - Chaque panneau de fermeture comporte une face interne (1 02b) qui, dans la position de fermeture du panneau, est jointive et affleure avec la face interne des bandes d'étanchéité en contact avec ledit panneau de fermeture. - Le dispositif comporte en outre, pour chaque cadre ajouré, des moyens de verrouillage/déverrouillage par rapport audit cadre de chaque panneau de fermeture dans sa position de fermeture. - Les bandes d'étanchéité sont fixées sur au moins un des cadres qui est ajouré, et de préférence sur la face interne dudit cadre, et sont fixes par rapport audit cadre, et les moyens de verrouillage/déverrouillage de chaque panneau de fermeture par rapport audit cadre comportent des cales rapportées amovibles pour le serrage de chaque panneau entre les bandes étanchéité fixes et le cadre. - Les bandes d'étanchéité sont fixées sur au moins un des cadres qui est ajouré, et de préférence sur la face interne dudit cadre, et sont mobiles par rapport audit cadre, et les moyens de verrouillage/déverrouillage de chaque panneau de fermeture par rapport audit cadre permettent un serrage/desserrage de chaque panneau de fermeture entre les bandes étanchéité mobiles et le cadre par déplacement des bandes étanchéité mobiles. - Les moyens de verrouillage/déverrouillage de chaque panneau de fermeture permettent en position verrouillée de serrer le panneau de fermeture par rapport au cadre. - Les moyens de verrouillage/déverrouillage des panneaux de fermeture sont manipulables depuis l'extérieur des banches. - Au moins un cadre comporte une pluralité d'ouvertures alignées horizontalement. - Au moins un cadre comporte une pluralité d'ouvertures alignées verticalement. - Les panneaux de fermeture sont en plastique ou en matériau composite. - Les panneaux de fermeture comportent un décor sur leur face interne destinée à être orientée vers l'espace coffrant. - Le ferraillage d'armement comporte uniquement un ferraillage d'armement de voile. - Le ferraillage d'armement comporte un ferraillage d'armement de semelle, qui est fixé rigidement au ferraillage d'armement de voile et le prolonge en partie basse, qui est positionné au dessous du niveau des deux banches du coffrage, et qui de préférence s'étend en partie transversalement vers l'extérieur des deux banches du coffrage. - Le ferraillage d'armement de semelle s'étend transversalement de part et d'autre des deux banches. - Le dispositif comporte des pieds verticaux permettant de supporter au sol le coffrage et le ferraillage d'armement, avec les deux banches du coffrage surélevées par rapport au sol. - Les moyens d'entretoisement des deux banches du coffrage sont adaptés pour être en tout ou partie séparés des deux banches et retirés du mur lors du décoffrage d'un mur. - Les moyens d'entretoisement comportent des tubes d'entretoisement permettant de maintenir écartement entre les deux banches, des tiges filetées aptes à être passées dans les tubes d'entretoisement et à travers les banches, et des écrous de serrage. - Au moins des deux banches, et de préférence chaque banche, est télescopique en longueur et/ou en hauteur. L'invention a également pour deuxième objet un ensemble pour la fabrication d'un mur banché comportant le dispositif susvisé, et des moyens mécaniques permettant de maintenir de manière stable en position, par rapport à une surface de support du mur, ledit dispositif avec les banches du coffrage positionnées verticalement. Plus particulièrement, l'ensemble de l'invention peut comporter les caractéristiques additionnelles et optionnelles suivantes : - Les moyens mécaniques de maintien en position du dispositif comportent des moyens de contreventement (13) lestés et/ou ancrables dans le sol, qui permettent de maintenir latéralement le dispositif en reprenant les efforts latéraux sur les banches. - Les moyens mécaniques de maintien en position du dispositif comportent des moyens de suspension permettant de suspendre de manière stable tout le dispositif par rapport à la surface de support du mur. L'invention a pour autre objet l'utilisation du dispositif susvisé ou de l'ensemble susvisé pour fabriquer un mur banché.

L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un mur banché au moyen du dispositif susvisé ou de l'ensemble susvisé, ledit procédé comprenant une étape de positionnement d'au moins un premier dispositif sur une surface destinée à servir de support au mur, avec les banches du coffrage orientées verticalement, une étape de remplissage du coffrage avec un matériau solidifiable, et plus particulièrement avec du béton, et une étape de décoffrage. Plus particulièrement, le procédé de l'invention peut comporter les caractéristiques additionnelles et optionnelles suivantes, prises isolément, ou en combinaison les unes avec les autres : - II peut comprendre avant l'étape de remplissage, une étape de positionnement d'au moins un deuxième dispositif vsusvisé, bout à bout dans le prolongement du premier dispositif, et une étape de liaison des ferraillages d'armement de voile des deux dispositifs et le cas échéant de liaison des ferraillages d'armement de semelle des deux dispositifs. - Lors de l'étape de positionnement d'un dispositif, les deux banches du coffrage ne sont pas posées au contact de la surface destinée à servir de support au mur, mais sont surélevées par rapport à cette surface. - Il peut comprendre les étapes additionnelles suivantes : - creusement d'une tranchée de pose, - positionnement du dispositif de telle sorte que le coffrage est positionné au dessus et à l'aplomb de la tranchée avec les banches du coffrage orientées verticalement, -remplissage de la tranchée et du coffrage avec un matériau solidifiable, et plus particulièrement avec du béton. - Le dispositif comportant un ferraillage d'armement de semelle, ledit ferraillage d'armement de semelle est entièrement logé dans la tranchée avant le remplissage de la tranchée. - Lors de l'étape de positionnement du dispositif, les deux banches du coffrage sont entièrement positionnées en dehors de la tranchée. - Il comporte une étape de positionnement de panneaux de fermeture sur au moins cadre ajouré du coffrage, de manière à obturer tout ou partie de des ouvertures du cadre et former une peau de coffrage étanche. - Au cours de l'étape de décoffrage on sépare préalablement du mur plusieurs panneaux de fermeture avant de retirer du mur la banche correspondant à ces panneaux. - On effectue un réglage de la longueur et/ou hauteur d'au moins une banche télescopique du dispositif. - Avant l'étape de décoffrage, on réalise au moins les étapes supplémentaires suivantes : - on écarte l'une des banches par rapport à l'autre banche, de manière à ménager un espace coffrant entre ladite banche et l'une des faces du voile du mur préalablement formé ; - on remplit l'espace coffrant avec un matériau, et notamment avec un matériau thermiquement isolant, de manière à constituer une paroi contre-mur contre ladite face du voile du mur. Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs variantes particulières de réalisation et de mise en oeuvre de l'invention, lesquelles variantes sont décrites à titre d'exemples non limitatifs et non exhaustifs de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : 15 - La figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'une première variante d'un dispositif de l'invention pour la fabrication de murs banchés avec voile en béton armé et semelle en béton armé. - La figure 2 est une vue de détail montrant un exemple de montage d'un panneau de fermeture sur un cadre du dispositif de la figure 1. 20 - La figure 3 représente un bande d'étanchéité du dispositif de la figure 1. - La figure 4 représente schématiquement un coin de serrage mis en place sur la tige de verrouillage d'une bande d'étanchéité. - La figure 5 est une vue en coupe transversale dans un plan horizontal montrant un exemple de montage d'un panneau de fermeture sur un 25 cadre du dispositif de la figure 1 avec bandes d'étanchéité fixes. - La figure 6 est une vue de détail montrant l'assemblage d'un pied vertical du dispositif de la figure 1 avec le coffrage dudit dispositif par l'intermédiaire du tube d'entretoisement du coffrage. - Les figures 7 à 13 montrent les principales étapes d'un exemple de mise 30 en oeuvre du dispositif de la figure 1 pour la fabrication d'un mur banché en forme de T inversé. - La figure 14 montre les deux dispositifs de l'invention positionnés bout à bout avec un raccordement des ferraillages d'armement de voile des deux dispositifs par des aciers de liaison. - La figure 15 montre un autre exemple d'étape de positionnement et de maintien en position verticale du dispositif de la figure 1. - La figure 16 montre un autre exemple de mise en oeuvre d'un dispositif de l'invention pour la fabrication d'un mur banché avec bord supérieur en escalier. - La figure 17 est une vue d'ensemble d'une autre variante d'un dispositif de l'invention pour la fabrication de murs banchés constitués uniquement d'un voile en béton armé et ne comportant pas de semelle. - La figure 18 montre un exemple de mise en oeuvre du dispositif de la figure 17. - La figure 19 est une vue de la face interne (face orientée vers l'espace coffrant) d'un cadre du dispositif de la figure 1, dépourvu de panneaux de fermeture. - La figure 20 représente le cadre de la figure 19, après mise en place de cinq panneaux de fermetures, qui dans cette variante particulière obturent chacun toute une colonne d'ouvertures du cadre. - Les figures 21 à 23 représentent respectivement trois exemples de positionnement de deux panneaux voisins au niveau de leurs bords perpendiculaires aux bandes d'étanchéité entre panneaux. - La figure 24 est une vue de détail montrant un autre exemple de cadres ajourés et entretoisés, avec mise en oeuvre de bandes d'étanchéité fixes. 25 - La figure 25 est une vue de face d'une première variante de banche télescopique en position non déployée. - La figure 26 est une vue de face de la banche télescopique de la figure en position déployée. - La figure 27 est une vue schématique en coupe transversale dans un plan horizontal d'un angle formé par deux banches télescopiques (avant raccordement des aciers) conformes à la première variante des figures 25 et 26. - La figure 28 est une vue de face d'une deuxième variante de banche télescopique en position non déployée. - La figure 29 est une vue de face de la banche télescopique de la figure 28 en position déployée. - Les figures 30 à 32 illustrent de manière schématique les principales étapes permettant la fabrication d'une paroi contre-mur recouvrant l'une des faces du voile d'un mur préalablement formé. - La Figure 33 représente de manière schématique un mur avec paroi contre-mur recouvrant l'une des faces du voile dudit mur. Description détaillée En référence à la figure 1, dans une première variante de réalisation, le dispositif 1 pour la fabrication de murs banchés comporte : - un coffrage 10 réutilisable comportant deux banches verticales 10a, 10b qui sont positionnées l'une en face de l'autre, qui sont entretoisées l'une par rapport à l'autre, et délimitent entre elles un espace coffrant ; - un ferraillage d'armement 11 qui est solidaire des banches 10a, 10b, de telle sorte que le dispositif 1 (banches 10a-10b/ ferraillage d'armement 11) peut être transporté d'un seul tenant jusqu'au site de fabrication d'un mur banché. Dans la variante particulière de la figure 1, chaque banche 10a, 10b comporte un cadre 100 métallique robuste, par exemple en acier, qui est 25 ajouré. Les deux cadres 100 sont positionnés l'un en face de l'autre, et sont entretoisés l'un par rapport à l'autre (figure 2). Sur la figure 1, les deux cadres 100 sont identiques. Dans une autre variante les cadres 100 pourraient être différents. En référence aux figures 1 et 19, chaque cadre 100 comporte plusieurs ouvertures 101. Dans cet 30 exemple et de manière non limitative de l'invention, chaque cadre 100 comporte (n x m) ouvertures 101 qui sont alignées horizontalement sous la forme de n rangées (n=3 pour la variante des figures 1 et 19) et qui sont alignées verticalement sous la forme de m colonnes (m= 7 pour la variante des figures 1 et 19). Dans l'exemple des figures 1 et 19, chaque cadre 100 est constitué 5 par un assemblage mécano-soudé de tubes d'acier formant des montants verticaux 100a reliés par des traverses horizontales 100b. Chaque ouverture 101 est de forme quadrangulaire, et est délimitée par deux montants verticaux 100a et deux traverses horizontales 100b du cadre 100. La forme quadrangulaire des ouvertures 101 n'est toutefois pas limitative de 10 l'invention. En référence à la figure 2, pour maintenir un écartement prédéfini entre les deux cadres 100, ledit écartement étant fonction de l'épaisseur de mur voulue, les deux cadres 100 sont entretoisés l'un par rapport à l'autre par des moyens d'entretoisement 103, qui peuvent être au moins en partie 15 retirés des deux cadres 100, lors de la dernière étape de décoffrage, une fois le mur coulé. Chaque moyen d'entretoisement 103 comporte : - un tube d'entretoisement 103a, qui est positionné horizontalement entre les deux faces internes 100c, en vis-à-vis l'une de l'autre, de deux montants 100a des cadres 100, 20 - une tige filetée 103b en acier, de type tige artéon, qui est passée à travers les deux montants 100a en vis à vis l'un de l'autre des cadres 100, en étant enfilée dans le tube d'entretoisement 103a, - deux écrous de serrage 103c qui sont montés à chaque extrémité de la tige 103b, et qui sont vissés sur la tige 103b de manière à obtenir 25 un serrage de chaque montant 100a entre le tube d'entretoisement 103a et l'écrou de serrage 103c. Le coffrage 10 comporte en outre une pluralité de panneaux de fermeture 102, qui sont dans un matériau léger, tel que par exemple en matériau plastique, et par exemple en polypropylène, ou en matériau 30 composite. Les panneaux 102 sont conçus pour être montés individuellement et de manière amovible sur un cadre 100, afin d'obturer complètement plusieurs ouvertures 101 du cadre 100 et former une peau de coffrage étanche. De manière non limitative de l'invention, chaque panneau 102 permet par exemple d'obturer une ouverture 101 d'un cadre 100, ou un panneau 102 peut être conçu pour obturer plusieurs ouvertures 101 d'un cadre 100, tel qu'illustré dans la variante particulière de la figure 20. Chaque cadre 100 pourvu de panneaux de fermeture 102 forme ainsi l'une des banches 10a ou 10b du coffrage, le cadre 100 permettant la reprise des efforts de compression lors du coulage du mur banché, et les panneaux de fermeture 102 formant la peau de coffrage.

Dans l'exemple particulier de la figure 1, le cadre 100 de droite comporte quinze panneaux 101 contigus, qui obturent respectivement les quinze ouvertures centrales du cadre. Un premier exemple particulier de montage d'un panneau 102 sur un cadre 100, avec mise en oeuvre de bandes d'étanchéité verticales mobiles 15 va à présent être détaillé en référence aux figures 2 à 4. On a représenté sur la figure 3, un exemple de bande d'étanchéité 104, qui est constituée d'un profilé d'étanchéité 1040 rigide, et pourvu sur sa face externe 1040a (face orientée vers l'extérieur de l'espace coffrant) de plusieurs tiges de verrouillage 1041 perpendiculaires à ladite face 1040a. La 20 face interne 1040b du profilé d'étanchéité 1040 (face orientée vers l'intérieur de l'espace coffrant) est plane. Chaque tige de verrouillage 1041 comporte à son extrémité distale une lumière traversante dans laquelle peut être inséré de manière amovible un coin de serrage 1042. Sur sa face externe 1040a, le profilé d'étanchéité 1040 est également pourvu de deux rainures 25 longitudinales 1040c à fonction de glissières pour les panneaux 102. La bande d'étanchéité 104 comporte également des trous traversants 1040d permettant le passage des tubes d'entretoisement 103a à travers la bande d'étanchéité 104. En référence à la figure 2, les bandes d'étanchéité 104 sont enfilées 30 en position verticale sur les tubes d'entretoisement 103a et peuvent coulisser le long de ces tubes 103a, un joint d'étanchéité annulaire 103d étant interposé entre le tube 103a et chaque bandes d'étanchéité 104. Chaque tige de verrouillage 1041 traverse de part en part le montant 100a d'un cadre 100, de telle sorte que son extrémité distale, pourvue de la lumière traversante pour le coin de serrage 1042, est en saillie vers l'extérieur du cadre 100, et est de ce fait accessible depuis l'extérieur de l'espace coffrant entre les deux cadres 100. En référence à la figure 2, chaque panneau de fermeture 102 comporte, au niveau de ses deux bords verticaux, deux rainures de montage verticales 102a, qui sont orientées vers l'espace coffrant, et qui ont un profil complémentaire au profil des glissières 1040c des bandes d'étanchéité 104. Entre ces deux rainures de montage 102a, le panneau 102 comporte une face interne plane 102b destinée à former une peau de coffrage. Le montage d'un panneau de fermeture 102 sur un cadre 100 est réalisé en insérant verticalement le panneau 102 entre les faces internes 100c de deux montants 100a voisins du cadre 100 et la face externe 1040a des deux bandes étanchéité 104, les rainures de montage 102a du panneau étant emboitées sans serrage dans les glissières 1040c des bandes d'étanchéité 104. Puis on fait coulisser verticalement le panneau 102 jusqu'à ce qu'il vienne en butée bord à bord contre un panneau 102 inférieur, et obture complètement l'ouverture correspondante du cadre 100. Pour les panneaux de la 1 ère rangée la plus basse qui sont les premiers à être insérés dans chaque colonne de panneaux, la traverse 100b la plus basse du cadre 100 est par exemple pourvue sur sa face interne d'un décrochement ou corniche 100d (Figure 19) servant de butée basse à ces panneaux.

Pour réaliser une étanchéité entre panneaux voisins et verrouiller en position les panneaux 102 d'une colonne de panneaux par rapport au cadre 100, on tire sur les tiges de verrouillage 1041 de manière à serrer chaque panneau 102 entre la bande d'étanchéité 104 et la face interne 100c des montants 100a du cadre 100, et on insère les coins de serrage 1042 (figure 4) à travers la tige de verrouillage 1041, de manière à bloquer en position de serrage la bande d'étanchéité 104. Lorsqu'un panneau 102 est serré entre le cadre 100 et les deux bandes d'étanchéité 104, il est plaqué contre le cadre 100 de manière à assurer une étanchéité entre le cadre 100 et le panneau 102 sur au moins deux cotés opposés du panneau, et de préférence sur tout le pourtour du panneau de fermeture. En outre, la face interne plane 102b de ce panneau 102 est jointive et affleure avec les faces internes 1040b des deux bandes d'étanchéité 104, tel qu'illustré sur la figure 2, de manière à former une peau de coffrage étanche. Chaque bande d'étanchéité 104 permet ainsi de raccorder de manière étanche deux panneaux voisins 102 d'une rangée de panneaux et de former avec les panneaux une peau de coffrage étanche. L'étanchéité entre panneaux voisins 102 d'une colonne de panneaux est obtenue par mise en contact direct (Figure 21 ou Figure 22) des bords horizontaux 102d (bords des panneaux perpendiculaires aux bandes d'étanchéité 104) de deux panneaux superposés 102 ou par emboîtement des bords horizontaux 102d de deux panneaux superposés 102 au moyen d'un assemblage de type rainuré-bouveté ( Figure 23). De manière facultative, on peut également verrouiller bord à bord deux panneaux superposés 102 au moyen de clous de serrage. Dans la variante de la figure 2, la face interne 102b du panneau 102 est plane. Dans une autre variante de l'invention, la face interne 102b du panneau 102 peut présenter un relief décoratif, par exemple gravé ou moulé, être en totalité courbe ou présenter localement des portions courbes, de manière à former sur la peau de coffrage une empreinte décorative, qui sera moulée sur au moins une des faces du mur de manière à former un décor.

Pour déverrouiller les panneaux 102 et les retirer du cadre 100, on desserre les écrous 103c et on écarte l'un de l'autre les deux cadres 100. Il suffit ensuite de retirer les coins de serrages 1042, et de desserrer les bandes d'étanchéité 104, puis de faire coulisser verticalement les panneaux 102 pour les retirer du cadre 100.

Un deuxième exemple particulier de montage d'un panneau 102 sur un cadre 100, avec mise en oeuvre de bandes d'étanchéité verticales104 qui sont fixes, va à présent être détaillé en référence à la figure 5. En référence à cette figure 5, les bandes d'étanchéité 104 sont fixes par rapport à un cadre 100 et sont espacées du cadre 100 de manière à permettre le coulissement vertical des panneaux 102. Une fois chaque panneau 102 glissé entre les bandes d'étanchéité 104 et le cadre 100 dans sa position d'obturation d'une ouverture 102 du cadre 100, le serrage et verrouillage en en position de chaque panneau 102 est obtenu en insérant des cales de serrage rapportées 1043 entre le cadre 100 et la face externe 102c des panneaux 102. De préférence, les cales de serrage 1043 sont insérées entre le cadre 100 et la face externe 102c des panneaux 102 sur toute la périphérie de chaque panneau. Pour déverrouiller les panneaux 102, et les retirer du cadre 100, on retire lesdites cales de serrage 1043. Dans une autre variante particulière de réalisation illustrée sur la figure 24, lorsque les bandes d'étanchéité sont fixes par rapport au cadre 100, il est préférable que le tube d'entretoisement 103a s'étende uniquement entre les deux bandes d'étanchéité 104 et ne passe pas à travers les bandes d'étanchéité 104, et qu'il soit emboîté à ces deux extrémités dans les bandes d'étanchéité 104 de manière à pouvoir être facilement désolidarisé des deux bandes d'étanchéité 104 lors du décoffrage. Cette caractéristique permet lors du décoffrage de facilement retirer les bandes d'étanchéité sans les abîmer. L'invention n'est pas limitée aux deux exemples de montage de panneaux qui viennent d'être décrits. Par exemple et de manière non exhaustive, dans une autre variante de réalisation, le montage des panneaux pourrait être obtenu en les faisant coulisser horizontalement par rapport au cadre, et en mettant en oeuvre des bandes d'étanchéité horizontales entre rangées de panneaux. Dans une autre variante, le montage de chaque panneau peut également être obtenu par emboîtement ou clipsage de chaque panneau sur le cadre selon une direction d'emboîtement ou de clipsage sensiblement perpendiculaire au cadre. Dans une autre variante, un panneau peut être conçu pour obturer simultanément plusieurs ouvertures, tel que par exemple dans la variante de la figure 20, dans laquelle un panneau 102 permet d'obturer toute une colonne d'ouvertures. Dans une autre variante de réalisation, le verrouillage en position de 5 fermeture de chaque panneau 102 amovible par rapport au cadre 100 peut être obtenu en prévoyant uniquement un emboîtement avec serrage du panneau 102 dans les glissières de montage 1040c. Dans une autre variante de réalisation, chaque panneau 102 peut également être mobile par rapport au cadre, sans être amovible, par 10 exemple en étant solidaire du cadre par l'intermédiaire d'une charnière horizontale ou verticale, à la manière d'une fenêtre battante ou d'une trappe. Dans cette variante, chaque panneau 102 articulé peut être verrouillé par tout moyen mécanique dans une position de fermeture, dans laquelle il obture complètement une ou plusieurs ouvertures 102 du cadre 100, et 15 forme une peau de coffrage étanche avec les panneaux voisins en position de fermeture. Chaque panneau 102 articulé peut être déverrouillé et amené dans une position d'ouverture dans laquelle au moins une ouverture correspondante 102 du cadre n'est plus obturée, et permet localement un accès physique ou visuelle à l'espace coffrant entre les deux banches 10a, 20 10b, et le cas échéant un accès physique ou visuelle au ferraillage d'armement 11 entre les deux banches 10a, 10b. Dans la variante particulière de la figure 1, le ferraillage d'armement 11 comporte une armature métallique verticale 110, qui est positionnée entre les deux banches 10a, 10b, et une armature métallique horizontale 111 qui 25 est positionnée perpendiculairement à la base de l'armature verticale 110 au dessous du niveau des deux banches 10a, 10b du coffrage. Les deux armatures 110 et 111 sont fixées entre elles en étant reliées rigidement au moyen de pièces de liaison en métal 112 (Figure 1), de manière à former un ferraillage d'armement 11 d'un seul tenant en forme de T inversé. Les pièces 30 de liaison 112 sont par exemple soudées et/ou ligaturées sur les armatures 110 et 111. 3006 700 19 L'armature métallique verticale 110 est destinée à former le ferraillage d'armement du voile du mur banché, et est constituée de manière usuelle par un assemblage mécano-soudé de tiges horizontales et verticales métalliques, et notamment en acier. Cette armature verticale 110 s'étend sensiblement sur toute la longueur et sur toute la hauteur des banches 10a, 10b, c'est-à-dire des cadres 100 dans la variante de la figure 1. L'armature métallique horizontale 110 s'étend de part et d'autre des deux banches 10a, 10b, au dessous du niveau des deux banches 10a, 10b, et est destinée à former le ferraillage de la semelle du mur banché. Elle est constituée de manière usuelle par un assemblage mécano-soudé de tiges métalliques, notamment de tiges d'acier. En référence aux figures 1 et 6, le dispositif 1 comporte en outre des pieds métalliques verticaux 12, qui sont passés à travers le ferraillage d'armement 11, et qui sont fixés au ferraillage d'armement 11, notamment par soudage, de manière à pouvoir supporter au sol le ferraillage d'armement 11. En outre en référence à la figure 6, certains tubes d'entretoisement 103a des cadres 100 sont passés à travers les pieds 12, de telle sorte que les pieds 12 permettent également de supporter au sol les cadres 100 du coffrage.

Le dispositif 1 peut être destiné à être utilisé en étant monté et fixé bout à bout entre deux dispositifs similaires pour la fabrication d'un mur de plus grande longueur que la longueur du dispositif 1. Dans ce cas, les deux extrémités latérales de l'espace coffrant entre les deux banches 10a, 10b restent ouvertes tel qu'illustré sur la figure 1.

Le dispositif 1 peut être destiné à former un coffrage d'extrémité d'un mur. Dans ce cas, au moins une des deux extrémités de l'espace coffrant est fermée de manière étanche par une pièce latérale de fermeture 105, tel qu'illustré sur la figure 10, 11 ou 12. Le dispositif 1 peut être destiné à fabriquer un mur dont la longueur 30 est inférieure ou égale à la longueur des banches 10a, 10b. Dans ce cas, les deux extrémités de l'espace coffrant sont fermées de manière étanche par des pièces latérales de fermeture 105. Le dispositif 1 de la figure 1 avec coffrage 10 et ferraillage d'armement 11 embarqué, est avantageusement fabriqué en atelier, ce qui permet un contrôle optimal de la qualité de fabrication et d'assemblage du coffrage 10 et du ferraillage d'armement 11, et notamment de la qualité et précision de l'entretoisement entre les cadres 100, et de la qualité et solidité de la construction du ferraillage d'armement 1. Le montage le cas échéant de la ou des pièces de fermeture 105 est effectué en atelier, par serrage des pièces entre les deux cadres 100, lors de l'opération d'entretoisement des deux cadres 100. Une fois le dispositif fabriqué en atelier, il est transporté d'un seul tenant jusqu'au site de coulage des murs banchés. Pour le transport du dispositif 1 jusqu'au site de coulage du mur banché, les deux cadres 100 peuvent être totalement dépourvus de panneau de fermeture 102, lesquels panneaux 102 sont dans ce cas montés postérieurement sur les cadres 100, une fois le dispositif positionné sur le site de coulage du mur banché. Néanmoins, dans une autre variante de mise en oeuvre, certains panneaux de fermeture 102 destinés à former la peau de coffrage, et notamment ceux des rangées inférieures et/ou tous les panneaux d'un seul des deux cadres 100 peuvent être montés sur les cadres 100 en atelier avant le transport du dispositif jusqu'au site de coulage du mur banché. De préférence, avec un dispositif tel que celui de la figure 1, on pourra monter en atelier tous les panneaux de l'un des deux cadres 100, et laisser l'autre cadre dépourvu de panneau 102 de manière à laisser un accès à l'espace coffrant entre les deux cadres, et notamment un accès au ferraillage d'armement du voile 110. A ce sujet, il convient de souligner que l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de deux cadres ajourés 100 avec panneaux de fermeture 102. Dans une autre variante, le dispositif peut comporter un seul cadre 100 ajouré avec panneaux de fermeture 102 en guise de banche, l'autre banche du coffrage pouvant être constituée par une paroi non ajourée qui peut être 3006 700 21 en une ou plusieurs parties. Egalement dans une autre variante de réalisation de l'invention, qui ne permet toutefois pas un accès facilité à l'espace coffrant, le dispositif peut comporter un coffrage dont les deux banches 10a, 10b sont formées par deux parois verticales non ajourées, et 5 qui est solidaire d'un ferraillage d'armement de voile 110, et éventuellement d'un ferraillage d'armement de semelle 111. Les principales étapes successives de fabrication d'un mur banché M (figure 13) en béton armé comportant un voile vertical 16 et une semelle 15, au moyen du dispositif de la figure 1, vont à présent être détaillées en 10 référence aux figure 7 à 16. La première étape (a) consiste à effectuer un terrassement (figure 7) du sol à l'endroit de la fabrication du mur banché, en creusant une tranchée T dans le sol S. Dans une deuxième étape (b) facultative, on coule une dalle de béton 15 DB de part et d'autre de la tranchée T (Figure 8). Dans une troisième étape (c) de mise en oeuvre (figures 8), on positionne le dispositif 1 en le posant dans le fond de la tranchée T par l'intermédiaire des pieds susvisés 12. La manutention sur site du dispositif 1 peut être effectuée avec un engin de levage usuel. Le ferraillage d'armement 20 de la semelle 111 est positionné entièrement dans la tranchée T. Les cadres 100 du coffrage et le ferraillage d'armement de voile 110 sont positionnés verticalement à l'aplomb de la tranchée T. La base inférieure des cadres 110 peut être située au dessus du niveau de la dalle DB réalisée de part et d'autre de la tranchée T. Dans une autre variante, la base inférieure des 25 cadres 110 pourrait être située à l'aplomb de la tranchée au dessous du niveau de la dalle DB réalisée de part et d'autre de la tranchée T. Dans une variante de mise en oeuvre de cette troisième étape (c) illustrée sur la figure 8, on met en oeuvre de part et d'autre du dispositif 1 deux systèmes de soutien 14 prenant appui sur la dalle (ou voirie...) DB de 30 part et d'autre de la tranchée T, et comportant une pluralité de vérins de suspension 140, de manière à suspendre tout le dispositif 1 au dessus de la 3006 700 22 tranchée, sans que celui-ci ne soit posé dans le fond de la tranchée par l'intermédiaire des pieds 12, le ferraillage d'armement de la semelle 111 restant toutefois intégralement logé dans la tranchée T. Dans cette variante de mise en oeuvre, les pieds 12 ne sont pas nécessaires et pourraient être 5 absent du dispositif 1. En outre, sachant que l'on suspend le dispositif 1 de telle sorte qu'il n'est pas n'est pas en contact avec le fond de la tranchée T, la planéité du fond de la tranchée T est sans importance, la référence pour le positionnement en hauteur et l'alignement du dispositif étant prise par rapport à la surface supérieure de la dalle de béton (ou voirie...) DB. 10 Il convient de souligner que les ouvertures 102 dans au moins l'un des deux cadres 100 permettent avantageusement, à ce stade de la fabrication, un dernier contrôle visuel des aciers, scellements, etc par la maîtrise d'ceuvre ou un bureau de contrôle. Il est également avantageusement possible, à ce stade de la fabrication, d'accéder très 15 facilement à l'espace coffrant entre les deux cadres 100, afin d'exécuter toute opération dans cet espace coffrant qui pourrait s'avérer utile. En particulier, un opérateur peut avantageusement réaliser très facilement des interventions sur le ferraillage d'armement du voile 110 et/ou de semelle 111. 20 Plus particulièrement il est possible de positionner deux dispositifs 1, 1' bout à bout (figure 14) pour fabriquer un mur de longueur supérieure à la longueur d'un seul dispositif. Dans ce cas, les cadres 100 des deux dispositifs sont fixés ensemble à leurs extrémités au moyen par exemple de boulonnerie, et l'opérateur peut facilement accéder aux ferraillage 25 d'armement 11 des dispositifs 1, 1', par exemple pour mettre en place des aciers de liaison 113 (ligaturés ou soudés) entre les deux ferraillages d'armement de voile 110 des deux dispositifs 1, 1' et le cas échéant entre les deux ferraillages d'armement de semelle 111. L'opérateur peut également effectuer facilement un contrôle visuel de l'intérieur du coffrage, 30 notamment en inspectant des éléments additionnels pouvant être prévus dans l'espace coffrant, tels que des réservations de fenêtre ou porte, des gaines techniques de passage de câbles, des gaines de ventilation, renforts, matériau isolant, etc... Dans une quatrième étape (d), on met en place les panneaux de fermeture 102 sur le ou les cadres 10, et on verrouille chaque panneau 102 de manière à former des peaux de coffrage étanches et constituer les deux banches verticales étanches 10a, 10b du coffrage (Figure 9 sans mise en oeuvre de pièce latérale de fermeture sur le coffrage ou Figure 10 avec mise en oeuvre de pièce(s) latérale(s) de fermeture 105 du coffrage). Dans une cinquième étape (e), on coule la semelle 15 du mur en remplissant la tranchée T avec du béton (figure 11), puis on coule le béton B (figure 12) entre les deux banches 10a, 10b du coffrage en l'introduisant de manière usuelle par l'ouverture supérieure du coffrage de manière à former le voile 16 du mur M. Après séchage suffisant de la semelle 15 et du voile 16 du mur M, dans une dernière étape (f) de décoffrage, on enlève le coffrage 10 en séparant du ferraillage d'armement 11 les deux cadres 100 avec leurs panneaux 102. On obtient ainsi le mur banché M en béton armé de la figure 13. Cette séparation est réalisée en déverrouillant et en retirant des tiges 103b les écrous de serrage 103c, et en tapant à l'aide d'une masse sur les tiges 103b de manière à faire sortir les tiges 103b à travers le voile 16 du mur M., les tubes d'entretoisement 103a restant à l'intérieur du voile 16 du mur. Ensuite, on écarte les deux banches 10a, 10b en les séparant du mur, de manière à récupérer les cadres 100, les panneaux 102, les bandes d'étanchéité 104, et le cas échant les pièces latérales de fermeture 105.Les trous de réservation dans le mur M correspondant au passage des tubes d'entretoisement 103a sont ensuite rebouchés manuellement. Avant décoffrage, à cause notamment de l'humidité entre les deux 30 banches 10a, 10b et le voile 16 du mur M, les banches 10a et 10b ont tendance en pratique à coller au voile 16 du mur par effet ventouse. Lorsque la surface des banches 10a,10b est importante, il peut ainsi s'avérer difficile de les séparer du mur sans détériorer les banches 10a, 10b, et plus particulièrement les panneaux de fermeture 102. La mise en oeuvre de panneaux de fermeture 102 qui sont individuellement mobiles par rapport au cadre 100 permet avantageusement, dans une variante de mise en oeuvre de l'étape de décoffrage, de déverrouiller et séparer individuellement plusieurs panneaux du mur en les amenant en position d'ouverture (c'est-à-dire en les retirant du cadre 100 lorsque les panneaux sont amovibles) avant d'écarter les cadres 100 et de séparer les cadres 100 du mur . La surface d'un panneau 102 étant plus faible, l'effet ventouse sur un panneau individuel est moins forte, et le panneau peut être séparé du mur plus facilement sans risque de détérioration. Lorsqu'un nombre suffisant de panneaux a été retiré, la surface de la banche en contact avec le mur est plus faible, ce qui diminue l'effet ventouse et facilite le retrait de la banche.

Une fois le mur M fabriqué, tous les éléments du coffrage 10, à l'exception éventuellement des tubes d'entretoisement 103a, peuvent être ensuite réutilisés et retournés en atelier pour fabriquer un dispositif 1 avec un nouveau ferraillage d'armement 11. La figure 15 illustre une deuxième variante de mise en oeuvre de la troisième étape (c) susvisée. Dans cette variante, le dispositif 1 est supporté dans le fond de la tranchée T par les pieds 12, et on maintient latéralement dans un plan vertical les deux cadres 100 du dispositif à l'aide de moyens de contreventement 13. Dans cette variante, le coulage (ou la présence) d'une dalle de béton DB n'est pas nécessaire, le sol S de part et d'autre de la tranchée T pouvant être meuble, mais il est recommandé de couler une couche BP d'un béton de propreté dans le fond de la tranchée T sur une épaisseur de quelques centimètres ou de réaliser dans le fond de la tranchée T des plots en béton pour poser les pieds 12 et contrôler l'alignement du dispositif 1. Les moyens de contreventement 13 sont par exemple constitués par un ou plusieurs étais tirant-poussant 130, dont l'extrémité supérieure est solidaire de l'un des cadres 100 et dont l'extrémité inférieure est lestée par un bloc de béton 131 ou équivalent posé au sol à proximité de la tranchée, ou est ancrée dans le sol au moyen d'un scellement provisoire. Pour une meilleure stabilité, des étais tirant poussant 130 lestés peuvent être prévus de part et d'autre du coffrage 10.

Il convient de noter qu'à l'issue de la troisième étape (c) (figure 8 ou figure 15), à la différence des procédés traditionnels, les deux banches 10a, 10b du coffrage ne sont pas en contact avec le sol. Il en résulte que les opérations de coulage du béton pour former la semelle 15 et de coulage du béton pour former le voile 16 du mur M peuvent avantageusement être effectuées à la suite l'une de l'autre, et notamment sans attendre le séchage complet de la semelle 15. En outre, on peut avantageusement s'affranchir des petites variations du sol, comparativement à une mise en oeuvre dans laquelle les banches seraient posées au contact du sol. Par rapport au procédé traditionnel de fabrication de murs banchés en béton armé, la solution de l'invention permet avantageusement de réduire les opérations de manutention, de levage et d'assemblage au sol et en hauteur sur le site de coulage du mur, et de réduire la durée de fabrication d'un mur. L'invention présente également les autres avantages suivants.

Dans le cadre de la fabrication de mur avec semelle, lorsqu'une réservation (caniveau, ...) doit être faite en pied de voile du mur, les cadres 100 peuvent servir de support de coffrage pour ces réservations. Grâce aux panneaux de fermeture102 mobiles, l'intérieur du coffrage 10 peut rester accessible sur toute sa hauteur, jusqu'à la mise en place de la peau de coffrage qui est la dernière étape avant coulage. Ceci permet non seulement de contrôler et/ou renforcer les aciers du ferraillage d'armement, mais permet également de modifier certains paramètres (réservations, gaines techniques, gaine de ventilation,... ) très facilement, contrairement par exemple à la solution de murs préfabriqués de type « prémurs ». 3006 700 26 Il est possible avec un dispositif de l'invention de couler un voile de mur en une seule étape jusqu'à des hauteurs de murs importantes pouvant atteindre par exemple 6 mètres. Lorsqu'il est nécessaire d'intégrer des éléments additionnels dans le 5 ferraillage d'armement 11, tels que par exemple des rails métalliques verticaux, ou lorsqu'il est nécessaire d'intégrer des éléments additionnels entre les banches 10a, 10b, tels que par exemple des éléments techniques de type gaine technique pour le passage de câble électriques dans le mur, gaine de ventilation, réservation pour fenêtre ou porte, , ces opérations 10 d'intégration sont plus rapides et surtout plus précises lorsqu'elles sont exécutées à plat dans un atelier, dans des conditions de travail optimales, et à l'abri des conditions climatiques plutôt que sur un chantier ouvert. La mise en oeuvre de panneaux de fermeture 102 mobiles, et en particulier amovibles, pour former les peaux de coffrage d'au moins une des 15 deux banches permet avantageusement de couler un mur dont le bord supérieur n'est pas nécessairement horizontal, mais peut présenter par exemple un profil en pente (ou en escalier, ...), tel qu'illustré sur la figure 16. En référence à la figure 16, lors du coulage du mur banché, l'opérateur peut facilement accéder à l'espace coffrant et accompagner manuellement le 20 coulage du mur. Egalement, le positionnement des panneaux 102 en position de fermeture et leur verrouillage par rapport au cadre 100 peuvent avantageusement être effectués au fur et à mesure du coulage du mur entre les deux banches 10a, 10b. Dans les variantes qui ont été décrites en référence aux dessins 25 annexés, le dispositif comporte un ferraillage d'armement 11 permettant de former un mur avec voile armé 16 et semelle armée 15, et formant un T inversé, le ferraillage d'armement de voile 110 étant sensiblement centré par rapport au ferraillage d'armement de semelle 111. Dans une autre variante, le ferraillage d'armement de voile 110 peut être décentré par rapport au ferraillage d'armement de semelle 111 A l'extrême le ferraillage d'armement de voile 110 peut être complètement décentré par rapport au ferraillage 3006 700 27 d'armement de semelle 111, de manière à fabriquer un mur banché quasiment en forme de L. Dans une autre variante de l'invention illustrée sur la figure 17, le dispositif 1 peut comporter uniquement un ferraillage de voile 110 et ne pas 5 comporter de ferraillage de semelle. Tel qu'illustré sur la figure 18, ce type de dispositif de la figure 17 est par exemple mis en oeuvre pour couler un mur banché constitué uniquement d'un voile vertical posé sur un support S de mur existant, tel qu'un ouvrage ou un mur inférieur existant. Sur cette figure 18, les cadres 100 du dispositif sont posés au contact de l'ouvrage ou 10 un mur inférieur existant S, et ne sont pas suspendus. On a représenté sur les figures 25 et 26 une variante de banche 10a ou 10b qui est télescopique en longueur. Dans cette variante le cadre 100 de la banche est en deux parties 100' et 100", qui sont adaptées pour coulisser l'une part rapport à l'autre de manière à régler la longueur L du 15 cadre 100 de la banche. Plus particulièrement, en référence à la figure 26, la partie de cadre 100' comporte à une extrémité des tubes TU horizontaux de plus faible section, qui sont emboîtables dans les extrémités des tubes horizontaux 100b de la partie de cadre 100", de manière à permettre un coulissement de 20 la partie 100" du cadre par rapport à l'autre partie 100' de cadre. Une fois le cadre 100 réglé à la longueur voulue, les deux parties de cadre 100' et 100" sont immobilisées l'une par rapport à l'autre par tout moyen mécanique. De préférence, les deux banches 10a, 10b du coffrage sont 25 télescopiques en longueur. En référence à la figure 27, la mise en oeuvre de banches télescopiques en longueur permet de simplifier la réalisation des angles de murs en télescopant indépendamment l'une de l'autre les banches opposées. 30 On a représenté sur les figures 28 et 29 une variante de banche 10a ou 10b qui est télescopique en hauteur. Dans cette variante le cadre 100 de 3006 700 28 la banche est en deux parties 100' et 100", qui sont adaptées pour coulisser l'une part rapport à l'autre de manière à régler la hauteur H du cadre 100 de la banche. Plus particulièrement, en référence à la figure 29, la partie de cadre 5 100' comporte à une extrémité des tubes TU' verticaux de plus faible section, qui sont emboîtables dans les extrémités des tubes verticaux 100a de la partie de cadre 100", de manière à permettre un coulissement de la partie 100" du cadre par rapport à l'autre partie 100' de cadre. Une fois le cadre 100 réglé à la hauteur voulue, les deux parties de 10 cadre 100' et 100" sont immobilisées l'une par rapport à l'autre par tout moyen mécanique. De préférence, les deux banches 10a, 10b du coffrage sont télescopiques en hauteur. Dans une autre variante, chaque banche peut être télescopique à la 15 fois en longueur et en hauteur. Dan une autre variante de mise en oeuvre, le dispositif de l'invention peut également être utilisé de manière à permettre la fabrication sur site d'un mur M en béton ou équivalent et d'au moins une paroi contre-mur recouvrant l'une des faces du voile 16 du mur M, et notamment d'une paroi 20 contre-mur isolante PI, tel qu'illustré sur la figure 33. Pour fabriquer ce type de mur avec paroi contre-mur de la figure 33, une fois le voile 16 du mur M coulé entre les deux banches 10a, 10b du dispositif de l'invention (figure 30), on desserre les écrous de serrage 103c de l'une 10a des deux banches 10a, 10b et on écarte ladite banche 10a par 25 rapport à l'autre banche 10b, de manière à ménager entre l'une des face du voile 16 et la banche 10a un espace coffrant EC (Figure 31). Les deux banches 10a, 10b restent entretoisées l'une par rapport à l'autre. Ensuite, on remplit l'espace coffrant EC avec le matériau constitutif de la paroi contre-mur PI (figure 32). Ce matériau est par exemple tout type connu de matériau 30 thermiquement isolant. Il suffit ensuite de procéder au décoffrage complet du mur pour obtenir le mur de la figure 33.

Eventuellement, avant de réaliser la paroi contre-mur PI, on fixe dans le voile 16 du mur des scellements SC ayant pour fonction d'améliorer la liaison entre le voile 16 et la paroir contre-mur PI. Une paroi contre-mur PI peut également être réalisée sur l'autre face 5 du voile 16 du mur M procédant de la même manière avec la banche 10b. Le dispositif de l'invention peut également être utilisé pour réaliser des contre-murs sur des voiles de mur existants. Bien que l'invention soit principalement adaptée pour la fabrication de murs banchés en béton, il convient de souligner que le dispositif de 10 l'invention peut également être utilisé pour fabriquer un mur banché dans un autre matériau que du béton, en remplissant plus généralement le coffrage du dispositif avec tout matériau solidifiable à l'air libre, tel que par exemple un mélange à base de béton et notamment un mélange à base de béton et de granulats végétaux, du torchis, etc.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif (1) pour la fabrication de murs banchés, ledit dispositif comportant un coffrage (10), qui est réutilisable, et qui comprend deux banches (10a, 10b) espacées, entretoisées, délimitant entre- elles un espace coffrant, et au moins un ferraillage d'armement (11) qui comprend au moins un ferraillage d'armement de voile (110) positionné entre les deux banches (10a, 10b) du coffrage, et qui est solidaire des deux banches (10a, 10b), de telle sorte que le dispositif (1) peut être transporté d'un seul tenant jusqu'au site de fabrication d'un mur et que les deux banches (10a, 10b) du coffrage peuvent être séparées du ferraillage d'armement (11), une fois le mur formé entre les deux banches.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel au moins une des deux banches (10a, 10b) comporte un cadre (100) ajouré comportant plusieurs ouvertures (101), et plusieurs panneaux de fermeture (102) mobiles, chaque panneau de fermeture (102) étant individuellement mobile par rapport au cadre (100) entre une position de fermeture dans laquelle il obture au moins une ouverture (101) du cadre (10) et forme, avec le ou les panneaux de fermeture (102) voisins en position de fermeture, une peau de coffrage étanche, et au moins une position d'ouverture dans laquelle il n'obture pas au moins une des ouvertures (101) du cadre (100), de manière à permettre un accès à l'espace coffrant entre les deux banches (10a, 10b).
3. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel chaque banche (10a, 10b) comporte un cadre (100) ajouré comportant plusieurs ouvertures (101), et plusieurs panneaux de fermeture (102) mobiles, chaque panneau de fermeture (102) étant individuellement mobile par rapport au cadre (100) entre une position de fermeture dans laquelle il obture au moins une ouverture (101) du cadre (10) et forme, avec le ou les panneaux de fermeture (102) voisins en position de fermeture, une peau de coffrage étanche, et au moins une position d'ouverture dans laquelle il n'obture pas au moins une des ouvertures (101) du cadre (100), de manière à permettre un accès à l'espace coffrant entre les deux banches (10a, 10b).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans 5 lequel chaque panneau de fermeture (102) mobile est amovible par rapport à un cadre (100).
5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel pour son montage sur un cadre (100) ajouré, chaque panneau de fermeture (102) est insérable dans des glissières de montage (1040c) parallèles 10 horizontales ou verticales, et peut coulisser verticalement ou horizontalement dans lesdites glissières jusqu'à l'emplacement de la ou des ouvertures (101) du cadre (100) à obturer au moyen dudit panneau de fermeture.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, 15 comportant des bandes d'étanchéité (104) permettant d'assurer chacune une étanchéité entre au moins deux panneaux de fermeture (102) voisins en position de fermeture.
7. Dispositif selon les revendications 5 et 6, dans lequel chaque bande d'étanchéité (104) comporte deux glissières de montage (1040c) 20 parallèles.
8. Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7, dans lequel chaque panneau de fermeture (102) comporte une face interne (102b) qui, dans la position de fermeture du panneau, est jointive et affleure avec la face interne des bandes d'étanchéité (104) en contact avec ledit 25 panneau de fermeture (102).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, comportant en outre, pour chaque cadre (100) ajouré, des moyens de verrouillage/déverrouillage par rapport audit cadre (100) de chaque panneau de fermeture (102) dans sa position de fermeture.
10. Dispositif selon la revendication 9 et l'une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel les bandes d'étanchéité (104) sont fixées sur au moins un des cadres (100) qui est ajouré, et de préférence sur la face interne dudit cadre, et sont fixes par rapport audit cadre, et les moyens de verrouillage/déverrouillage de chaque panneau de fermeture (102) par rapport audit cadre comportent des 5 cales rapportées (1043) amovibles pour le serrage de chaque panneau (102) entre les bandes étanchéité (104) fixes et le cadre (100).
11. Dispositif selon la revendication 9 et l'une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel les bandes d'étanchéité (104) sont 10 fixées sur au moins un des cadres (100) qui est ajouré, et de préférence sur la face interne dudit cadre, et sont mobiles par rapport audit cadre, et les moyens de verrouillage/déverrouillage (1041, 1042) de chaque panneau de fermeture (102) par rapport audit cadre permettent un serrage/desserrage de chaque panneau de fermeture 15 (102) entre les bandes étanchéité (104) mobiles et le cadre (100) par déplacement des bandes étanchéité (104) mobiles.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, dans lequel les moyens de verrouillage/déverrouillage de chaque panneau de fermeture (102) permettent en position verrouillée de serrer le 20 panneau de fermeture (102) par rapport au cadre (100).
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, dans lequel les moyens de verrouillage/déverrouillage des panneaux de fermeture (102) sont manipulables depuis l'extérieur des banches (10a, 10b).
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 13, dans lequel au moins un cadre (100) comporte une pluralité d'ouvertures (101) alignées horizontalement.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 14, dans lequel au moins un cadre (10) comporte une pluralité d'ouvertures 30 (101) alignées verticalement.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 15, danslequel les panneaux de fermeture (102) sont en plastique ou en matériau composite.
17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 16, dans lequel les panneaux de fermeture (102) comportent un décor sur leur face interne destinée à être orientée vers l'espace coffrant.
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le ferraillage d'armement (11) comporte uniquement un ferraillage d'armement de voile (110).
19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel le ferraillage d'armement (11) comporte un ferraillage d'armement de semelle (111), qui est fixé rigidement au ferraillage d'armement de voile (110) et le prolonge en partie basse, qui est positionné au dessous du niveau des deux banches (10a, 10b) du coffrage (10), et qui de préférence s'étend en partie transversalement vers l'extérieur des deux banches (10a, 10b) du coffrage.
20. Dispositif selon la revendication 19, dans lequel le ferraillage d'armement de semelle (111) s'étend transversalement de part et d'autre des deux banches (10a, 10b).
21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant des pieds verticaux (12) permettant de supporter au sol le coffrage (10) et le ferraillage d'armement (11), avec les deux banches (10a, 10b) du coffrage surélevées par rapport au sol.
22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens d'entretoisement (103) des deux banches (10a, 10b) du coffrage (10) sont adaptés pour être en tout ou partie séparés des deux banches (10a, 10b) et retirés du mur lors du décoffrage d'un mur.
23. Dispositif selon la revendication 22, dans lequel les moyens d'entretoisement (103) comportent des tubes d'entretoisement (103a) permettant de maintenir écartement entre les deux banches (10a, 10b), des tiges filetées (103b) aptes à être passées dans les tubesd'entretoisement (103a) et à travers les banches (10a, 10b), et des écrous de serrage (103c).
24. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins des deux banches, et de préférence chaque banche, est télescopique en longueur (L) et/ou en hauteur (H).
25. Ensemble pour la fabrication d'un mur banché comportant le dispositif (1) visé à l'une quelconque des revendications précédentes, et des moyens mécaniques permettant de maintenir de manière stable en position, par rapport à une surface de support du mur, ledit dispositif avec les banches (10a , 10b) du coffrage (10) positionnées verticalement.
26. Ensemble selon la revendication 25, dans lequel les moyens mécaniques de maintien en position du dispositif (1) comportent des moyens de contreventement (13) lestés et/ou ancrables dans le sol, qui permettent de maintenir latéralement le dispositif (1) en reprenant les efforts latéraux sur les banches (10a, 10b) .
27. Ensemble selon la revendication 26, dans lequel les moyens mécaniques de maintien en position du dispositif (1) comportent des moyens de suspension (14) permettant de suspendre de manière stable tout le dispositif (1) par rapport à la surface de support du mur.
28. Utilisation du dispositif visé à l'une quelconque des revendications 1 à 24 ou de l'ensemble visé à l'une quelconque des revendications 25 à 27 pour fabriquer un mur banché.
29. Procédé de fabrication d'un mur banché au moyen du dispositif visé à l'une quelconque des revendications 1 à 24 ou de l'ensemble visé à l'une quelconque des revendications 25 à 27, comprenant une étape de positionnement d'au moins un premier dispositif (1) sur une surface destinée à servir de support au mur, avec les banches (10a, 10b) du coffrage (10) orientées verticalement, une étape de remplissage du coffrage (10) avec un matériau solidifiable, et plus particulièrement avec du béton, et une étape de décoffrage.
30. Procédé selon la revendication 29, comprenant avant l'étape de remplissage, une étape de positionnement d'au moins un deuxième dispositif (1') visé à l'une quelconque des revendications 1 à 24, bout à bout dans le prolongement du premier dispositif (1), et une étape de liaison des ferraillages d'armement de voile (110) des deux dispositifs (1, 1') et le cas échéant de liaison des ferraillages d'armement de semelle (111) des deux dispositifs (1, 1').
31 Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 ou 30, dans lequel lors de l'étape de positionnement d'un dispositif (1), les deux banches (10a, 10b) du coffrage (10) ne sont pas posées au contact de la surface destinée à servir de support au mur, mais sont surélevées par rapport à cette surface.
32. Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 à 31, comprenant les étapes additionnelles suivantes : - creusement d'une tranchée (T) de pose, - positionnement du dispositif (1) de telle sorte que le coffrage (10) est positionné au dessus et à l'aplomb de la tranchée (T) avec les banches (10a, 10b) du coffrage (10) orientées verticalement, - remplissage de la tranchée (T) et du coffrage (10) avec un matériau solidifiable, et plus particulièrement avec du béton.
33. Procédé selon la revendication 32, dans lequel le dispositif (1) comportant un ferraillage d'armement de semelle (111), ledit ferraillage d'armement de semelle (111) est entièrement logé dans la tranchée (T) avant le remplissage de la tranchée
34. Procédé selon l'une quelconque des revendications 32 ou 33 dans lequel lors de l'étape de positionnement du dispositif (1), les deux banches (10a, 10b) du coffrage (10) sont entièrement positionnées en dehors de la tranchée (T).
35. Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 à 34, mis en oeuvre au moyen d'un dispositif visé à l'une quelconque des revendications 2 à 17, et comportant une étape de positionnementde panneaux de fermeture (102) sur au moins cadre (100) ajouré du coffrage (10),de manière à obturer tout ou partie de des ouvertures (101) du cadre (100) et former une peau de coffrage étanche.
36. Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 à 35, mis en oeuvre au moyen d'un dispositif visé à l'une quelconque des revendications 2 à 17, et dans lequel au cours de l'étape de décoffrage on sépare préalablement du mur plusieurs panneaux de fermeture (102) avant de retirer du mur la banche correspondant à ces panneaux.
37. Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 à 36, mis en oeuvre au moyen d'un dispositif visé à la revendication 24, dans lequel on effectue un réglage de la longueur et/ou hauteur d'au moins une banche télescopique du dispositif.
38. Procédé selon l'une quelconque des revendications 29 à 37, au cours duquel, avant l'étape de décoffrage, on réalise au moins les étapes supplémentaires suivantes : - on écarte l'une (10a) des banches par rapport à l'autre banche (10b), de manière à ménager un espace coffrant (EC) entre ladite banche (10a) et l'une des faces du voile (16) du mur préalablement formé ; - on remplit l'espace coffrant (EC) avec un matériau, et notamment avec un matériau thermiquement isolant, de manière à constituer une paroi contre-mur (PI) contre ladite face du voile (16) du mur.