BE1027286B1 - Elément constitutif d'une construction - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un élément (1) constitutif d’une construction comprenant notamment une paroi extérieure (2) rigide de soutien constituée d’un matériau (22) à la fois coulé et solidifié, et une paroi intérieure (3) constituée d’un isolant thermique, maintenue écartée de et parallèle à la paroi extérieure (2) par des éléments de jonction (4), la paroi extérieure (2) étant dimensionnée de sorte que l’élément (1) soit autoportant pour la construction. L’invention concerne aussi un assemblage de tels éléments (1), une construction comprenant un tel élément (1), plus particulièrement un bâtiment à étages ou une piscine, et une méthode de fabrication d’un tel élément (1).

Description

-1- Elément constitutif d’une construction Domaine technique La présente invention concerne un élément constitutif d’une construction, un assemblage de tels éléments, une construction comprenant un tel élément, plus particulièrement un bâtiment ou une piscine, et une méthode de fabrication d’un tel élément.

Art antérieur Dans une construction comme, par exemple, une piscine ou une habitation, on a souvent recours à des murs présentant des propriétés d'isolation thermique.

Cela permet, dans le cas d’une piscine, d'isoler thermiquement l’eau des terres ou de lair entourant la piscine.

Pour réaliser de tels murs, il est connu d’utiliser deux parois constituées d'isolant thermique, maintenues écartées et parallèles.

Selon le type d'isolant thermique, il peut cependant être aisé pour des rongeurs d'endommager ces parois à partir de l’extérieur.

Outre le fait d’être potentiellement fragile, une telle structure de deux parois d'isolant thermique n’est pas autoportante.

II s'ensuit qu’elle ne peut être utilisée seule, par exemple, comme base de murs de construction, sans prévoir un remblaiement de terre et/ou matériaux autour, ou l’ajout d’autres éléments de construction autoportants.

Résumé de l’invention Un objet de la présente invention est de fournir un élément constitutif d’une construction autoportant, solide, facile à fabriquer et à manipuler.

À cet effet, la présente invention propose un élément constitutif d’une construction comprenant : - une paroi extérieure rigide de soutien constituée d’un matériau coulé et solidifié ;

-2- - une paroi intérieure, de préférence rigide, essentiellement parallèle à la paroi extérieure et constituée d’un isolant thermique ; - une pluralité d'éléments de jonction, chaque élément de jonction comprenant : * une tige s'étendant essentiellement transversalement aux parois extérieure et intérieure, et entre celles-ci, - une première extrémité d’appui de la tige noyée dans le matériau ; - une deuxième extrémité d’appui de la tige insérée dans l’isolant thermique ; la paroi extérieure étant dimensionnée de sorte que l’élément constitutif soit autoportant pour la construction.

L'élément constitutif d’une construction selon l'invention est autoportant, solide, facile à fabriquer et à manipuler.

En effet, l'invention propose un remplacement d’une des parois d’'isolant thermique de l’art antérieur par une paroi d’un matériau coulé et solidifié, par exemple et préférentiellement, du béton, dimensionné de façon adéquate pour que [élément tout entier soit autoportant.

Ceci est possible grâce à la large gamme de matériaux d’une grande masse volumique et d’une grande solidité qui sont disponibles.

Il n’est ainsi plus nécessaire de prévoir un remblaiement de terre autour de l'élément ou d'ajouter des pièces de construction autoportantes pour utiliser élément selon l'invention.

Comme la paroi externe de l'élément de construction est d’un matériau coulé, solidifié, préférentiellement, du béton, l'ensemble de l'élément est en outre plus solide.

De plus, l'invention peut être réalisée facilement par assemblage de la paroi intérieure avec les éléments de jonction, en noyant ensuite les deuxièmes extrémités des éléments de jonction dans le matériau fraichement coulé, par exemple, au sein d’un support ou d’un moule, et en laissant ensuite le matériau solidifier durant un temps de prise.

L'élément peut être dimensionné selon les besoins en faisant varier une taille et/ou une géométrie du support ou du moule.

Cela

- 3 - facilite grandement sa manipulation et son utilisation à la fois rapide et efficace pour la construction.

Dans le cadre du présent document, les termes « paroi intérieure » et « paroi extérieure » font préférentiellement référence de façon respective à une paroi bordant un espace intérieur à la construction sans border un espace extérieur à la construction et à une paroi bordant un espace extérieur à la construction sans border un espace intérieur à la construction. Néanmoins, cette définition préférée ne peut être interprétée comme limitative de la portée de l'invention. En particulier, un élément constitutif d’une construction disposé de façon à ce que la paroi dite extérieure borde un espace intérieur de la construction sans border un espace extérieur à la construction, et de façon à ce que la paroi dite intérieure borde un espace extérieur à la construction sans border un espace intérieur à la construction reste pleinement dans la portée de la présente invention.

Préférentiellement, lesdites parois extérieure et intérieure sont essentiellement planes, c’est-à-dire qu’elles s'étendent selon un plan de l'espace. Néanmoins, cette réalisation préférée ne peut exclure une autre réalisation optionnelle selon laquelle la paroi extérieure et/ou ladite paroi intérieure est essentiellement courbe (notamment horizontalement et/ou verticalement), c’est-à-dire qu’elle s'étend selon une surface qui n’est pas un plan de l’espace et/ou présente une composante de courbure. Dans le cadre de ce document, le terme « parois parallèles » correspond de préférence à un agencement des parois symétriquement de part et d’autre d'une surface (plane, anguleuse ou courbe) avec ou sans contact entre les parois. Les éléments de jonction et/ou les tiges de ces éléments s'étendent essentiellement transversalement aux parois intérieure et extérieure, de préférence de façon essentiellement perpendiculaire à ces parois. Par « perpendiculaire à une paroi » (celle-ci pouvant être plane, anguleuse ou courbe), il faut comprendre de façon essentiellement perpendiculaire au

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plan tangent en les points de la surface (plane, anguleuse ou courbe) le long de laquelle s'étend la paroi.

Dans le cadre de ce document, une « épaisseur » d’une paroi et/ou d’un espace entre les parois intérieure et extérieure correspond préférentiellement à une mesure de la paroi ou de l’espace le long d’une direction perpendiculaire aux parois.

En d’autres termes et de préférence, c’est la plus petite dimension d'extension tridimensionnelle de la paroi et/ou de l’espace.

Une telle épaisseur de la paroi intérieure, de la paroi extérieure et/ou d’un espace entre les parois intérieure et extérieure est préférentiellement constante, ce qui corrobore le parallélisme essentiel entre les parois intérieure et extérieure.

Préférentiellement, dans ce cas, une épaisseur de la paroi extérieure et/ou de la paroi intérieure est d’au moins 5 centimètres.

Optionnellement, elle est comprise entre 5 et 15 centimètres, de préférence entre 6 et 10 centimètres.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, une épaisseur de la paroi extérieure mesurée perpendiculairement à celle-ci est essentiellement constante et vaut au moins un cinquième, plus préférentiellement un quart, encore plus préférentiellement un tiers, d’une épaisseur de l'élément constitutif de la construction étant mesurée perpendiculairement aux parois extérieure et intérieure.

Une épaisseur d’un espace entre lesdites parois intérieure et extérieure est de préférence compris entre O et 5 mètres, de façon plus spécifique pour des modes de réalisation discutés dans les modes de réalisations détaillés, entre O et 25 centimètres.

Selon des modes de réalisations préférés de l'invention, une épaisseur de cet espace est d’au moins 5 centimètres, plus préférentiellement d’au moins 15 centimètres, plus préférentiellement encore et approximativement de 20 centimètres.

Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, une épaisseur de cet espace est essentiellement nulle.

Dans ce cas, les parois extérieure et intérieure sont en contact.

-5- Les parois intérieure et extérieure peuvent être dimensionnées selon les besoins de la construction. Ces parois peuvent être étendues. En particulier, ces parois peuvent constituer un mur de la construction, ce qui facilite alors grandement la construction à partir du moment où élément constitutif reste facilement transportable. C’est le cas pour des petites constructions. Dans le cas de plus grande construction, les parois des éléments constitutifs peuvent être assemblées latéralement pour former la construction. Il est aussi discuté dans ce résumé d'assemblage de ces éléments de construction. Dans le cas parois intérieures et extérieures planes, chaque paroi s'étend de préférence sur une longueur comprise entre 0,3 et 6 mètres, optionnellement environ 4 mètres, et sur une hauteur comprise entre 0,2 et 3 mètres, optionnellement environ 1,5 mètres. Il est entendu que ces données de longueur et d’hauteur sont de préférence mesurées le long des surfaces planes d’extension des parois, de façon perpendiculaire à l'épaisseur de ces parois.

La paroi extérieure de l'invention est constituée d’un matériau coulé et solidifié suffisamment solide une fois solidifié pour que la paroi extérieure soit rigide, serve de soutien et permette à l’élément constitutif d’être autoportant pour la construction. Tout type de matériau qui puisse se présenter sous une forme coulée de façon à y plonger et/ou noyer les premières extrémités et qui puisse se solidifier dans un temps de prise convient pour réaliser l’invention. Le matériau peut comprendre plusieurs sous-matériaux. Le matériau peut comprendre des polymères, de la fibre d’Eternit, du ciment, du béton plus ou moins allégé, de la silice, du métal, de l’argile, et/ou de la paille. Le matériau comprend de préférence un assemblage de matériaux de nature minérale. Le matériau comprend de façon plus préférée un assemblage particules de matières inertes (par exemple, du gravier, du sable, …) de nature minérale qui sont agglomérées au moyen d'un liant (par exemple, du ciment, du bitume, de l'argile, …).

Encore plus préférentiellement, ce matériau est un béton. Le béton

- 6 - présente l'avantage d'être bon marché et très facile à fabriquer et à manipuler. Comprenant de l’eau, il se présente sous la forme d’une pâte à homogénéité variable qui peut être coulé dans un support ou dans un moule et qui solidifie après un temps de prise. Un béton comprenant, selon un mode de réalisation de l'invention privilégié, un mélange d’un sable et d’un ciment permet en général d’obtenir une avantageuse paroi extérieure rigide suffisamment épaisse, d’une grande solidité, permettant alors un soutien autoportant à l’élément constitutif de construction. Ce mode de réalisation privilégié ne peut exclure l’usage d'autres types de béton ou de matériau de la portée de l'invention.

Comme le matériau constituant la paroi extérieure est coulé et solidifié tel que commenté, il est possible de noyer d’autres éléments que les premières extrémités dans le matériau. Ainsi, par exemple, et de façon optionnelle, l'élément constitutif de construction comprend une pièce de crochetage qui s’étend transversalement, préférentiellement de façon perpendiculaire, à partir d’une face la paroi extérieure qui est opposée à la paroi intérieure, un pied de cette pièce de crochetage étant noyé dans le matériau. De préférence, de telles plusieurs pièces de crochetage s'étendent à partir de la paroi extérieure et sont utilisées avantageusement pour accrocher un grillage, un gabion et/ou des éléments d’ornement sur ladite face de la paroi extérieure, celle-ci étant en contact avec l’environnement extérieur à la construction, et donc en quelque sorte à vue.

La paroi intérieure est constituée d’un isolant thermique. Ce dernier peut être composé d’une pluralité de sous-matières plus ou moins isolantes. Celles-ci comprennent optionnellement du polystyrène et du béton. Cette paroi intérieure est de préférence rigide, et d’une rigidité distincte de la rigidité de la paroi extérieure. La paroi intérieure est constituée de sorte qu'il soit possible d’y insérer, par exemple, au moyen d'incisions pratiquées dans la paroi intérieure, les deuxièmes extrémités des éléments de jonction. Il existe des matières et/ou isolants thermiques

- 7 - connus d’un homme du métier permettant de réaliser la paroi intérieure. De préférence, l’isolant thermique est constitué au moins partiellement, préférentiellement totalement, de polystyrène expansé. Cette matière se présente de préférence sous la forme d’une mousse compacte de façon à obtenir une paroi intérieure rigide. Selon un mode de réalisation préféré et alternatif de l'invention, la paroi intérieure et les éléments de jonction forment une pièce d’un seul tenant et préférentiellement constituée de l'isolant thermique. Les deuxièmes extrémités sont alors « insérées dans l’isolant thermique » dans le sens où elles prolongent continument la paroi intérieure.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, un espace de volume non nul sépare les parois extérieure et intérieure. Ce volume s’étend préférentiellement partout entre ces parois, sur les surfaces d'extension de ces parois. Cet espace est de préférence rempli d’un matériau de construction comprenant préférentiellement un assemblage de matériaux de nature minérale. Plus préférentiellement, ce matériau de construction consiste en un béton tel que défini et commenté ci-dessus. Optionnellement, le matériau et le matériau de construction peuvent être identiques. Un matériau de construction comprenant, par exemple, et selon des réalisations optionnellement de l'invention, des billes d’argiles, du foin, de la paille, des mousses quelconques ou un autre béton que celui qui constituerait la paroi extérieure le cas échéant, par exemple, un béton d’un granulage plus grand que celui constituant la paroi extérieure, ne se départirait aucunement du cadre de l'invention. Dans tous les cas, il est avantageux pour la construction de remplir cet espace avec le matériau de construction pour solidifier etou stabiliser davantage la construction. L’élément constitutif n’en reste pas moins autoportant sans cet ajout de matériau de construction. De façon avantageuse, l’élément constitutif est préférentiellement conçu de façon à prévoir cet espace entre les parois intérieure et extérieure pour y ajouter le matériau de construction. De cette

- 8 - façon, des éléments sont disposés sur un chantier de la construction, formant une structure stable autoportante pour la construction qui est ensuite solidifiée et complétée grâce à un remplissage des espaces entre les parois de ces éléments par le matériau de construction.

Dans ce contexte, il est possible de prévoir avantageusement des emplacements pour des locaux techniques ou des fenêtres au sein même de [élément de construction. Ceci peut se faire en prévoyant un coffrage, par exemple en bois, dans l’espace, avant d’y insérer le matériau de construction. De cette façon, le matériau de construction se répartit partout, sauf dans une cavité constituant l’intérieur du coffrage. Une ouverture peut alors être pratiquée toujours facilement et sans frais dans Pune quelconque des parois intérieure et/ou extérieure de façon à créer un accès à la cavité ou à percer une ouverture pour la fenêtre. Cette ouverture peut être pratiquée, par exemple, au moyen d’une disqueuse dans une paroi extérieure en béton, et au moyen d’un couteau, dans une paroi intérieure en polystyrène expansé. En résumé, en d’autres termes, l'espace entoure de façon préférentielle une cavité vide du matériau de construction s'étendant entre les parois extérieure et intérieure, et de façon plus préférée, la paroi extérieure et/ou la paroi intérieure comprend une ouverture alignée avec la cavité. Plus généralement, il est possible de prévoir un emplacement pour des éléments techniques fluidiques ou électriques (par exemple, des tuyaux, des câbles, des éléments techniques divers connus d’un homme du métier, …) au sein de l’élément constitutif en insérant ces éléments dans un emplacement ou une cavité de l’espace, et ce préalablement au coulage du matériau de construction.

Les éléments de jonction selon la présente invention consistent de préférence en des écarteurs connus d’un homme du métier apte à stabiliser des parois intérieure et extérieure d’un matériau, par exemple isolant, parallèlement. Dans le cas de l'invention, l'usage de tels écarteurs est modifié car les premières extrémités utilisées pour former la paroi

- 9 - extérieure, ce qui est avantageusement différent d’usages connus de l’art antérieur. Les éléments de jonction sont préférentiellement constitués d’une matière plastique ou métallique. Ils sont préférentiellement répartis de façon homogène et régulière entre les parois intérieure et extérieure, sur les surfaces d'extension de ces parois.

Dans le cadre du présent document, le terme « tige » fait de préférence référence à une partie droite, mince et allongée des éléments de jonction. Ce terme n’est aucunement limitatif des éventuels détails géométriques de la tige, ni de la géométrie des sections transverses de tige. En particulier, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une des tiges, de préférence chaque tige, comprend une encoche dimensionnée pour y insérer une barre de renforcement ou un treillis, de préférence une barre métallique, plus préférentiellement une barre de fer. Une telle barre de renforcement est préférentiellement soutenue dans et/ou par plusieurs encoches de plusieurs tiges. Une telle barre permet de stabiliser et renforcer avantageusement l’élément constitutif. Dans le cas où les parois intérieure et extérieure sont séparées par un espace dans lequel il est coulé un béton, le béton devient un béton armé plus solide et résistant pour la construction.

Les premières et deuxièmes extrémités d’appui des tiges sont des parties des éléments de jonction respectivement noyées et insérées dans les parois extérieure et intérieure. Ces extrémités d'appui prolongent chaque tige. De préférence, au moins une des premières et/ou deuxièmes extrémités, plus préférentiellement chacune des premières et deuxièmes extrémités, comprend une surface d’appui prolongeant une des tiges et s'étendant essentiellement perpendiculairement à celle-ci. Dans le cas préféré où chaque tige s’étend essentiellement perpendiculairement aux parois intérieure et extérieure, les surfaces d'appui s'étendent donc selon les parois intérieure et extérieure, dans le matériau et lisolant thermique qui constituent respectivement ces parois extérieure et intérieure, de façon à

- 10 - obtenir un avantageux appui solide et/ou efficace des tiges, et donc des éléments de jonction, entre ces parois.

L’usage, dans le présent document, du verbe « comprendre », de ses variantes, ainsi que ses conjugaisons, ne peut en aucune façon exclure la présence d’éléments autres que ceux mentionnés.

L'usage, dans le présent document, de l’article indéfini « un », « une », ou de l’article défini «le», «la» ou «1», pour introduire un élément n'exclut pas la présence d’une pluralité de ces éléments.

L'usage, dans le présent document, du terme « il est possible » ou de ses dérivés introduit préférentiellement des modes de réalisation alternatifs ou optionnels de l'invention.

La présente invention propose également une construction qui comprend un élément constitutif de la construction selon l'invention.

L'ensemble des modes de réalisation préférés et des avantages des éléments constitutifs d'une construction selon l'invention se transposent mutatis mutandis à la présente construction.

Préférentiellement, la construction consiste en un bâtiment à étages dont des étages sont empilés selon un vecteur de direction verticale, un mur vertical du bâtiment comprenant élément constitutif de cette construction, la paroi extérieure s’étendant selon le vecteur au-delà de la paroi intérieure, un hourdis du bâtiment s’étendant essentiellement perpendiculairement au vecteur et reposant sur la paroi intérieure.

L'élément constitutif du bâtiment selon ce mode de réalisation est très avantageux car il facilite la construction du bâtiment.

En effet, la paroi extérieure peut arriver au niveau du hourdis, ce dernier reposant sur la paroi intérieure et/ou un matériau de construction remplissant un espace entre les parois intérieure et extérieure.

Comme l’hourdis est une couche de maçonnerie pour permettre des travaux dans des endroits rendus difficilement accessibles, l’élément comprenant une paroi extérieure plus étendue verticalement que la paroi intérieure permet la pose plus facile de

- 11 - l’'hourdis et donc une meilleure accessibilité à certains emplacements du bâtiment en construction.

La construction consiste optionnellement en l’un parmi : une piscine, un hammam, un sauna, un abri de jardin, un bâtiment sans étage, un bâtiment à étages, ou une annexe extérieure à une habitation.

Selon un mode de réalisation de la construction très préféré et abondamment détaillé, la construction consiste en une piscine, de façon plus préférée en une piscine dont au moins un mur latéral et/ou un fond est formé au moins partiellement par au moins un élément constitutif selon l'invention, de façon encore plus préférée, en une piscine dont des murs latéraux et/ou un fond sont formés au moins partiellement, de préférence totalement par un assemblage d’éléments constitutifs selon l'invention.

L'ensemble des modes de réalisation préférés et des avantages des éléments constitutifs d'une construction selon l'invention se transposent mutatis mutandis à la présente piscine.

Outre ces avantages, la piscine dont des murs sont formés au moins partiellement par un assemblage d’éléments constitutifs selon l'invention présente bien d'autres avantages. Les murs latéraux de la piscine sont autoportants grâce aux éléments constitutifs selon linvention.

En particulier, ceux-ci ne doivent plus être enterrés dans le sol et/ou stabilisés par un remblaiement de terres latéralement autour de la piscine. C’est avantageux écologiquement pour éviter, par exemple, d’enterrer un isolant thermique. En outre, les travaux de construction de la piscine sont plus aisés. Cet avantage est notable dans le cas où il est souhaité poser une piscine sur un terrain en pente. En effet, il peut alors être envisagé d’enterrer une partie des murs de la piscine dans un trou pratiqué dans une partie du terrain en hauteur et de laisser l’autre partie des murs de la piscine à vue, sans les enterrer ou remblayer des terres autour, dans une partie du terrain plus basse. Cette situation est illustrée dans la figure 4 ci-

- 12 - après introduite.

Ainsi, il est avantageusement tenu compte de la topographie du terrain, sans besoin de gros travaux.

En outre, d’un point de vue purement esthétique, les faces extérieures des parois extérieures des éléments, c'est-à-dire, les faces extérieures préférentiellement à vue des murs de la piscine, peuvent être recouvertes de pièces d'ornement, par exemple, des pierres.

Ceci est possible, par exemple, lors de la fabrication de la paroi extérieure, en prévoyant de couler le matériau sur ces pièces d’ornement préalablement au noyage des premières extrémités dans ce matériau.

Ceci justifie d'autant plus l'absence de nécessité de remblayer autour d’un mur de la piscine.

Non seulement, élément constitutif est autoportant, mais en outre, il présente une esthétique agréable vue d’un environnement extérieur.

Un autre avantage de la piscine selon l'invention est qu’il est rendu difficile pour des rongeurs d’endommager les parois extérieures des éléments constitutifs, et donc des murs, étant donné que ces parois extérieures de soutien (par exemple, en béton) sont plus solides que ce qu’elles auraient été si elles avaient été constituée d’un isolant thermique (par exemple, en polystyrène expansé). En outre, il est rendu difficile pour des fourmis ou autres indésirables de créer un nid au sein des éléments constitutifs et donc au sein des murs latéraux de la piscine.

Un autre avantage majeur de la piscine selon l'invention est le très faible temps nécessaire à sa construction, et ce pour diverses raisons.

En effet, d’une part, les murs latéraux de la présente piscine peuvent être intégralement ou au moins partiellement fabriqués dans un atelier et puis amenés sur le site de construction de la piscine, de sorte qu'ils soient assemblables de façon rapide et facile.

Il est discuté de cet assemblage dans le résumé de l'invention.

D'autre part, lors de la construction d’une piscine, il est nécessaire de recouvrir les bords du bassin de la piscine, en d’autres termes les faces intérieures des parois intérieures des éléments constitutifs des murs latéraux de la piscine, d’un « liner », c’est-à-dire, une

- 13 - membrane de revêtement intérieur pour la piscine permettant d’accroitre et/ou de garantir une excellente étanchéité du bassin intérieur de piscine.

Un liner est généralement constitué de plastique ou synthétique souple qui a l’avantage d'être facile à concevoir et peu coûteux. Il est fabriqué selon les mesures très précises du bassin, et donc de la piscine. Dès lors, en général, les murs latéraux de la piscine sont construits, puis les mesures exactes du liner sont prises, et enfin le liner est commandé, reçu et posé.

Or, cette étape de commande du liner est particulièrement longue, ce qui retarde considérablement la suite de la construction de la piscine. Grâce à la présente invention, il est possible de commander le liner avant même de construire les murs latéraux de la piscine car il est possible de connaître exactement à l’avance les dimensions du bassin et de la piscine. Ainsi, en combinant ce fait et le fait que les éléments constitutifs et/ou les murs de la piscine puissent être directement apportés sur le site de construction de la piscine, il s'ensuit que la piscine peut être construite complètement avec une pose d’un liner, en une semaine seulement ! En particulier, la piscine selon la présente invention est particulièrement simple et rapide à construire.

Enfin, la piscine selon l'invention est également avantageuse car il est aussi possible de prévoir des éléments constitutifs dont la paroi extérieure et/ou la paroi intérieure est essentiellement courbe, de façon à former des bords de piscine arrondis ou des portions de murs de piscine courbes selon les besoins. Dans le cas, où ce type d'éléments constitutifs intervient également dans la formation du fond de la piscine, il est possible de prévoir optionnellement des couloirs de nage de façon rapide et facile lors de la construction de la piscine.

Il est maintenant décrit et détaillé un assemblage d’éléments constitutifs de la piscine selon l'invention, de façon spécifique et en tant que réalisation pratique préférée de élément constitutif selon l'invention.

Il va sans dire que les avantages et modes de réalisation particuliers de la

- 14 - piscine selon l'invention s'étendent mutatis mutandis à cet assemblage pour la construction d’une piscine. De façon plus précise et plus spécifique, la présente invention propose donc également un assemblage d’éléments constitutifs d’une construction selon l'invention de façon à former des murs latéraux d’une piscine, les parois extérieures s'étendant latéralement autour de la piscine au-delà des parois intérieures, de façon à former une paroi intérieure continue de la piscine et une paroi extérieure continue de la piscine. Dans ce cas, la paroi intérieure continue borde un bassin de la piscine.

Les modes de réalisation préférés et particuliers, ainsi que les avantages de l'élément constitutif d’une construction selon l'invention se transposent aussi mutatis mutandis au présent assemblage.

L'introduction de cet assemblage comme partie de l'invention permet de discuter spécifiquement et avantageusement de assemblage des éléments de construction déjà évoqués dans le présent résumé. En effet, il est légitime pour former une forme géométrique de bassin fermée double parois que les parois extérieures s'étendent latéralement au-delà des parois intérieures, étant donné qu’elles définissent un périmètre de paroi extérieure plus grand qu’un périmètre de paroi intérieure. Cette contrainte est bien évidemment avantageusement prise en compte lors de la fabrication des éléments constitutifs de la construction, prévoyant une surface de la paroi extérieure plus grande qu’une surface de la paroi intérieure. ll est en outre plus aisé d’appuyer les parois les unes contre les autres lors de assemblage des éléments constitutifs pour former les murs latéraux de la piscine. Ces parois extérieures (respectivement intérieures), une fois positionnées, par exemple, au moyen d’un socle préfabriqué servant de repère au sol, peuvent être solidarisées deux à deux par des moyens de fixation, par exemple des douilles et/ou boulons.

Dans le cas préféré où un espace d'épaisseur strictement positive sépare les parois intérieure et extérieure de chacun des éléments

- 15 - constitutifs de la construction, il est ensuite préféré de remplir cet espace avec un matériau de construction, de préférence un béton, de façon à solidariser et fixer les murs de la piscine. Cette étape est privilégiée pour une meilleure isolation, mais aussi pour une grande solidité nécessaire pour de grands bassins vu la pression qu’exercera l’eau sur la paroi intérieure continue de la piscine.

Selon un mode de réalisation préféré de l'assemblage, les parois extérieures s’étendent perpendiculairement à une direction latérale davantage que les parois intérieures.

Ainsi, ces parois extérieures s'étendent selon chacune de leurs deux dimensions davantage que les parois intérieures associées.

Il existe plusieurs intérêts pour ce mode de réalisation préféré de l’assemblage. Tout d’abord, dans le cas où la piscine est une piscine à débordement, il est préférable que la paroi intérieure continue soit plus basse que la paroi extérieure continue, pour permettre un débordement d’une eau de la piscine entre les parois intérieure et extérieure. Cette eau de débordement est de préférence récoltée dans un bac de récupération prévu à cet effet qui est inséré dans un espace entre les parois intérieure et extérieure. Cette insertion d’un bac de récupération entre les parois intérieure et extérieure peut être réalisée par exemple en prévoyant un coffrage dans l’espace avant d’y insérer un matériau de construction. Le bac de récupération est préférentiellement prévu dans une cavité vide de ce matériau de construction s'étendant entre les parois extérieure et intérieure tel qu’introduite dans ce résumé selon un mode de réalisation des éléments constitutifs de la construction.

Un autre intérêt de ce mode de réalisation de l'assemblage est d'obtenir des parois extérieures qui s'étendent plus bas que des parois intérieures, de façon à former un bord permettant de couler un sol en un matériau de construction, de préférence du béton, en l’introduisant dans un espace entre les parois intérieures et extérieures. De cette façon, le

- 16 - matériau de construction ne peut pas s’étaler en dehors de la surface enfermée par les éléments constitutifs de la construction car il est contraint par des extensions inférieures des parois extérieures, celles-ci s'enfongant de préférence dans une terre sur laquelle est coulé le sol. Ainsi, ce mode de réalisation de l’assemblage livre une façon inventive simple et rapide pour constituer le sol de la piscine suivant une installation de ses murs latéraux. Cette constitution du sol peut être facilitée par la pose de repères consistant en des ourlets dont une portion est enterrée dans le sol et une autre portion est visible, de sorte qu’une face supérieure de cette autre portion soit à une hauteur indiquant un niveau pour couler le sol. Ces repères sont typiquement équidistants, séparés par une distance entre un et trois mètres, sur un périmètre de la piscine à installer et fabriquer. Ces repères permettent à un ouvrier de tirer et/ou manipuler le matériau de construction constituant le sol sur un fond de piscine lors de son coulage tel qu’exposé.

Optionnellement et distinctement, il est possible de poser et d’assembler les éléments constitutifs de la construction sur un sol ou une dalle, par exemple en béton, préalablement coulé et/ou installé afin de former un sol de la piscine.

Selon un mode de réalisation préféré de l’assemblage, dans le cas préféré où un espace de volume strictement positif sépare les parois extérieure et intérieure des éléments constitutifs de la construction, et est rempli d’un matériau de construction, l'assemblage comprend en outre un rail d’accroche d’une membrane de revêtement intérieur de la piscine, le rail surmontant et entourant partiellement au moins une des parois intérieures et étant partiellement noyé dans le matériau de construction, de façon à être solidarisé à un des éléments constitutifs de la construction.

Ce rail est particulièrement avantageux pour y accrocher et/ou maintenir un liner de la piscine, en particulier dans le cas des piscines au moins partiellement enterrées. Le liner est alors coincé dans un orifice

- 17 - entre au moins une des parois intérieures et le rail, de façon à être immobilisé sur ses bords et de permettre ultérieurement de recouvrir la paroi intérieure continue de la piscine bordant le bassin. Le rail selon ce mode de réalisation est avantageusement facilement fixé à un élément constitutif de la construction car il est en partie noyé dans le matériau de construction. Cela est illustré en figure 5 ci-après introduite. De façon préférée, l'assemblage selon l'invention comprend plusieurs rails et au moins chaque paroi intérieure d’élément constitutif d’un mur latéral de la piscine qui est enterré est surmonté et entouré partiellement par un tel rail.

Selon un mode de réalisation préféré de l’assemblage, dans le cas préféré où un espace de volume strictement positif sépare les parois extérieure et intérieure des éléments constitutifs de la construction, et est rempli d’un matériau de construction, au moins une cavité vide du matériau de construction étant entourée par l’espace et s'étendant entre les parois intérieure et extérieure, la cavité est connectée de façon fluidique à la piscine et agencée pour accueillir un écumeur de surface, un vérin à air, un câble électrique et/ou un tuyau. Préférentiellement, chaque élément constitutif de la construction comprend une telle cavité s'étendant entre sa paroi intérieure et extérieure.

Les avantages et modes de réalisation relatif à une telle cavité pour un élément constitutif tel que décrite précédemment s’étendent à cette cavité. Avantageusement, la cavité consiste en un abri séparé de la piscine et prêt à l'emploi. De préférence, la cavité accueille un groupe de filtration de la piscine comprenant un filtre et/ou une pompe. De façon avantageuse, il n’est pas nécessaire de prévoir un local technique disjoint de la piscine pour y installer le groupe de filtration étant donné qu'il est directement inséré dans les murs latéraux de la piscine.

Selon un mode de réalisation préféré de l'assemblage, la paroi intérieure d’au moins un des éléments comprend une première et une deuxième portions, chacune d’un seul tenant, disposées à des distances

- 18 - distinctes de la paroi extérieure de l’élément, cette dernière étant aussi d’un seul tenant, de sorte que l’espace comprenne une première partie d’espace s'étendant entre la première portion et la paroi extérieure, d’une première épaisseur strictement plus grande qu’une deuxième épaisseur d’une deuxième partie d'espace s'étendant entre la deuxième portion et la paroi extérieure, les première et deuxième épaisseurs étant à la fois constantes et mesurées perpendiculairement aux parois extérieure et intérieure.

Avantageusement, l’assemblage selon ce mode de réalisation permet de libérer un espace de logement pour un volet de la piscine surmontant la première partie d’espace et étant adjacent à la deuxième portion de la paroi intérieure, préférentiellement selon une direction étant perpendiculaire aux parois extérieure et intérieure.

Ceci permet de façon avantageuse de placer ultérieurement un volet de piscine immergé qui a l’avantage d’être discret.

L’espace de logement pour le volet consiste alors en une alcôve prévue dans un des éléments constitutif d’un mur latéral de de la piscine pour y placer le volet.

Cette situation est illustrée en figure 6 ci-après introduite.

Ce mode de réalisation présente également des avantages de sécurité, d'économie et d'écologie.

En effet, pour des raisons de sécurité, il est généralement interdit de se baigner sous un volet de piscine enroulé et immergé.

C’est la raison pour laquelle certaine piscine comprenne des parois pour séparer une zone dans laquelle se trouve le volet enroulé et le reste de la piscine.

Dans ce cas, il faut néanmoins remplir cette zone d’eau lors du remplissage du bassin de la piscine, ce qui constitue un gaspillage régulier d’eau non utilisée pour la baignade.

Grâce au mode de réalisation préféré de l'assemblage, il est avantageusement possible de remplir les premières et deuxièmes parties d’espace d’un matériau de construction de sorte qu’il ne sera pas possible d'accéder à ces espaces, mais aussi qu’il ne sera pas nécessaire de les remplir d’eau ultérieurement, d’où un gain en sécurité, en économie et en écologie.

- 19 - Optionnellement, le au moins un des éléments constitutifs peut comprendre plusieurs éléments constitutifs permettant d’obtenir plusieurs espace de logement pour un volet ou plusieurs volets de la piscine. Il est imaginable d’avoir une piscine comprenant deux murs latéraux parallèles face à face, chacun formé d’un élément constitutif selon l'invention qui comprenne un tel espace de logement pour un volet d’une part et pour un matelas isolant d'autres part.

L'assemblage selon l'invention a été décrit dans le cas très préféré et avantageux où les parois extérieures s'étendant latéralement autour de la piscine au-delà des parois intérieures, de façon à former des parois intérieure et extérieure continues de la piscine. Optionnellement et distinctement, il est possible d'envisager une inversion des parois dites intérieures et extérieures de assemblage de telle sorte que les parois intérieures s'étendent de façon latérale autour de la piscine au-delà des parois extérieures. Dans ce cas, la paroi intérieure continue de la piscine est formée par les parois dites extérieures constituées du matériau, de façon préférée de béton, permettant ainsi avantageusement de fabriquer une piscine sans liner.

La présente invention propose aussi une piscine comprenant un assemblage selon l'invention, des murs latéraux de la piscine étant formés par l'assemblage. Une telle piscine est une réalisation préférée d’une piscine déjà introduite précédemment dans ce résumé et dans le cadre de l'invention. En particulier, les modes de réalisation préférés, de même que les avantages de l'assemblage selon la présente invention se transposent mutatis mutandis à la présente piscine.

Une piscine comprenant un assemblage selon l'invention ne comprend pas nécessairement uniquement des murs latéraux formés à partir d'éléments constitutifs selon l'invention. En particulier, il est préféré que la piscine comprennent, sur tout son périmètre latéral, au niveau du sol de la piscine, des éléments constitutifs analogues à ceux de l'invention

- 20 - mais où les parois intérieures et extérieures sont constituées du matériau, de préférence, de béton. De cette façon, une première rangée d’éléments constitutifs au niveau du sol sont entièrement constitués de béton, et des rangées surmontant cette première rangée, sur un périmètre latéral de la piscine, sont alors des éléments constitutifs selon l'invention. Ce type de construction offre une meilleure solidité.

Optionnellement, la piscine comprend en outre au moins un socle comprenant deux emplacements de support et/ou de repère pour y insérer une extrémité inférieure d’une paroi intérieure d’un élément de l'assemblage et une extrémité inférieure d’une paroi extérieure de l'élément. Un tel socle est illustré et commenté au regard de la figure 7 ci- après introduite.

Un autre objet de l'invention est de fournir une méthode de fabrication d’un élément constitutif d’une construction facile à mettre en oeuvre et livrant un élément constitutif de la construction qui soit à la fois autoportant, solide et facile à manipuler.

À cet effet, la présente invention propose une méthode de fabrication d’un élément constitutif d’une construction comprenant les étapes suivantes : () fournir : - une paroi intérieure, de préférence rigide, constituée d’un isolant thermique ; - une pluralité d’éléments de jonction, chaque élément de jonction comprenant : * une tige s'étendant transversalement à la paroi intérieure, - une première et une deuxième extrémité d’appui de la tige, la deuxième extrémité étant insérée dans l’isolant thermique ; (ii) couler dans un support un matériau apte à solidifier après un temps de prise ;

- 21 - (ii) amener l’ensemble de la paroi intérieure et des éléments de jonctions dans une position dans laquelle les premières extrémités sont noyées dans le matériau ; (iv) maintenir l'ensemble dans la position durant le temps de prise.

Cette méthode a été abordée précédemment dans le résumé. Pour toutes les raisons exposées précédemment dans ce résumé, la méthode est facile à mettre en œuvre et livre un élément constitutif de la construction qui soit à la fois autoportant, solide et facile à manipuler.

De façon plus générale, tous les modes de réalisation et tous les avantages de l’élément constitutif d’une construction selon l'invention se transposent mutatis mutandis à la présente méthode. En particulier, au regard du présent document, la présente méthode s'étend sans peine en une méthode de fabrication d’une piscine selon l'invention.

Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1A illustre une vue schématique d’une paroi intérieure et d’une pluralité d’éléments de jonction d’un élément constitutif d’une construction selon un mode de réalisation de l’invention ; - la figure 1B illustre une vue schématique d’une paroi intérieure et d’une pluralité d'éléments de jonction d’un élément constitutif d’une construction selon un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente une étape d’une méthode de fabrication d’un élément constitutif d’une construction selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 illustre une vue schématique de plusieurs éléments constitutifs d’une construction selon un mode de réalisation de l'invention ;

- 292 - - la figure 4 illustre une vue schématique d’une piscine selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 illustre une vue schématique d’une coupe d’une piscine selon un mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 6 illustre une vue schématique d’une coupe partielle d’une piscine comprenant un espace de logement d’un volet selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 7 illustre une vue schématique d’une coupe partielle d’un socle préfabriqué servant de repère au sol pour la pose d’un élément constitutif d'une construction selon un mode de réalisation de l’invention ; - la figure 8 illustre une vue schématique partielle d’une coupe d’un bâtiment à étages selon un mode de réalisation de l'invention.

Les dessins des figures ne sont pas à l'échelle.

Généralement, des éléments semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures.

Dans le cadre du présent document, les éléments identiques ou analogues peuvent porter les mêmes références.

En outre, la présence de numéros ou lettres de référence aux dessins ne peut être considérée comme limitative, y compris lorsque ces numéros ou lettres sont indiqués dans les revendications.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention Cette partie présente une description détaillée de modes de réalisation préférés de la présente invention.

Cette dernière est décrite avec des réalisations particulières et des références à des figures mais l'invention n’est pas limitée par celles-ci.

En particulier, les dessins ou figures décrits ci-dessous ne sont que schématiques et ne sont pas limitants.

Les références 2E, 3E, 5E, 2H, 3H, 2L, GL, L, H, 5BE, SAE, v représentées sur certaines de ces figures correspondent à des repères

- 93 - géométriques essentiellement abstraits qui sont utilisés pour quantifier et/ou visualiser des propriétés de modes de réalisation de l'invention. Dans le cadre du présent document, il est fait référence au terme « latéral » et à ses dérivés relativement à une piscine. Ces termes font référence à un contour de la piscine tel qu'illustré par la référence L sur la figure 4. La référence H de cette figure correspond à une direction verticale ou en hauteur perpendiculaire à une direction latérale. En tenant compte du sens du vecteur H représenté, celui-ci va du bas vers le haut. Dans ce document, un élément en dessous d’un autre élément selon ce vecteur est préférentiellement dit « surmonté » par cet autre élément.

Dans le cadre du présent document, les termes « premier », « deuxième », « troisième », etc. sont, quant à eux, utilisés exclusivement pour différencier différents éléments, sans impliquer d'ordre entre ces éléments.

La figure 1A illustre une paroi intérieure 3 et des éléments de jonction 4 d’un élément constitutif d’une construction selon un mode de réalisation de l'invention. La paroi intérieure 3 est rigide, essentiellement plane et constituée d’un isolant thermique consistant en du polystyrène expansé. Chaque élément de jonction 4 comprend : * une tige 41 s'étendant perpendiculairement à la paroi intérieure 3 ; - une première extrémité 42 d'appui de la tige 41 libre ; - une deuxième extrémité 43 d'appui de la tige 41 insérée dans des incisions 31 pratiquées préalablement dans la paroi intérieure 3.

Ces incisions 31 peuvent être réalisées sans peine au moyen d’un outil coupant compte tenu de la constitution de la paroi intérieure 3. Chaque tige comprend des encoches 44 dimensionnées pour y supporter et/ou insérer une ou plusieurs barres de renforcement typiquement métallique. Une telle barre est alors supportée par plusieurs encoches 44 et s'étend selon une direction perpendiculaire aux tiges 41. Elle permet la réalisation d’un béton armé lorsqu’un béton est coulé entre les premières extrémités

- 24 - 42 et les deuxièmes extrémités 43. Ces extrémités 42, 43 comprennent des surfaces prolongeant les tiges 41 selon un plan perpendiculaire aux tiges, de façon à garantir une bonne stabilité des deuxièmes extrémités 43 dans la paroi intérieure 3 (et des premières extrémités dans la paroi extérieure 2 ci-après introduite), vu que ces surfaces s'étendent dans la paroi intérieure 3, essentiellement selon le même plan. Ces surfaces sont munies de reliefs 45 permettant une meilleure prise et stabilisation des extrémités 42 et 43 dans la paroi intérieure 3 (et la paroi extérieure 2 ci- après introduite). Les éléments de jonction 4 sont agencés par groupe de trois au moyen de barres 46 transverses aux tiges 41 stabilisant les tiges 41 du groupe et, par conséquent, stabilisant davantage l'assemblage de la paroi intérieure 3 avec les éléments de jonction 4. Selon un mode de réalisation alternatif de cet assemblage, la paroi intérieure 3 et les éléments de jonction 4 peuvent faire partie intégrante d’une pièce d’un seul tenant, de préférence constituée de polystyrène expansé. Cette situation est représentée en figure 1B. Les tiges 41 sont alors d’une section d’un diamètre plus grand que pour des tiges 41 d'éléments de jonction 4 disjoints, de façon à ce que la pièce soit particulièrement solide et résistante. En particulier, elle est suffisamment flexible pour pouvoir se courber sans se casser lorsqu'un béton est coulé sur les tiges 41. Comme dans la figure 1A, les premières extrémités 42 sont libres. Les deuxièmes extrémités 43 ne sont plus insérées dans la paroi intérieure 3 mais prolonge continument la paroi intérieure 3 en étant constitué du même polystyrène expansé. Il est également plus aisé de manipuler et transporter une telle pièce d’un seul tenant. En outre, cette pièce est moins couteuse à produire que l’assemblage décrit au regard de la figure 1 A.

Selon un mode de réalisation préféré de la méthode de fabrication d’un élément 1 constitutif d’une construction selon l'invention, après avoir conçu cet assemblage selon la figure 1A (respectivement,

- 95 - cette pièce d’un seul tenant selon la figure 1B), il (respectivement, elle) est amené dans une position dans laquelle les premières extrémités 42 sont noyées dans un béton 22 préalablement coulé dans un support 21 d’une forme de boîte, et est maintenu dans cette position durant un temps de prise du béton. Cette situation est représentée en figure 2. Il est ainsi obtenu de façon simple, rapide et peu coûteuse un élément 1 constitutif d’une construction selon l'invention dont la paroi externe 2 est obtenue après prise du béton 22 et enlèvement du support 21. Optionnellement, il est possible de prévoir que des pièces d’ornement, par exemple, de belles pierres, soit incrustées sur une face externe 23 de la paroi externe 2. Pour obtenir ce résultat, il suffit de placer ces pièces au fond du support 21 et de couler le béton 22 sur ces pièces. Un avantageux effet esthétique de la face externe 23 peut ainsi être obtenu. Cet élément 1 est à la fois autoportant, solide et facile à manipuler. Tous les avantages et modes de réalisation alternatifs et/ou préférés de la méthode et de l'élément 1 sont décrits dans le résumé de l'invention. La paroi extérieure 2 est d’une épaisseur 2E comprise entre 0 et 25 centimètres et s'étend sur une longueur 2L comprise entre 30 centimètres et 12 mètres et sur une hauteur 2H comprise entre 30 centimètres et 3 mètres. La paroi intérieure 3 est d’une épaisseur 3E comprise entre 0 et 25 centimètres et s'étend sur une longueur 3L comprise entre 30 centimètres et 12 mètres et sur une hauteur 3H comprise entre 1 et 2 mètres. Typiquement, la longueur 2L et/ou la hauteur 2H sont parfois plus grandes que la longueur 3L et/ou la hauteur 3H, et ce de façon à faciliter l'assemblage de plusieurs éléments 1 analogues et/ou de façon à faciliter la construction.

Les parois intérieure 3 et extérieure 2 sont disposées de façon parallèle, définissant un espace 5 d’une forme d’un parallélépipède d’un volume strictement positif entre ces parois intérieure 3 et extérieure 2. Cet

- 26 - espace 5 est d’une épaisseur 5E comprise entre 5 et 30 centimètres, mesurée perpendiculairement à ces parois intérieure 3 et extérieure 2. La figure 3 illustre des éléments constitutifs d’une construction partiellement assemblés selon un mode de réalisation de l'invention.

Les references précédemment introduites s'appliquent semblablement à cette figure.

Les éléments constitutifs sont assemblés côte à côte en rangées, les rangées se superposant selon la direction verticale définissant la hauteur H.

Une face supérieure selon une hauteur H de chacune des parois intérieures 3 et extérieures 2 d’une première rangée d’éléments constitutifs comprend des tétons d’emboîtement 39, 29 pour s'engager dans des orifices d’emboîtement de parois intérieures 3 et extérieures 2 d’une deuxième rangée d'éléments constitutifs 1 surmontant la première rangée.

De cette façon, l'assemblage des éléments constitutifs est rendu particulièrement aisé.

Les éléments de jonction 4 sont assemblés par groupe au moyen de barres 46 transverses aux tiges 41 et qui, dans ce cas, prolongent chacune soit des premières 42 et soit des deuxièmes 43 extrémités.

En particulier, une telle barre 46 est soit insérée dans l’isolant thermique, soit noyée dans le matériau.

Tel que représenté, une barre 46 comprend des ouvertures que traversent les tétons d'emboîtement.

Les éléments de jonction 4 sont assemblés par groupe au moyen d'autres barres verticales 47 de renforcement orthogonales aux tiges 41 et aux barres 46. Selon un mode de réalisation très préféré de l'invention, un élément 1 selon l'invention est configuré pour être amené sur un site de construction d’une piscine 7 de façon à former un mur latéral ou au moins une portion de mur latéral, et/ou un fond de la piscine 7. La figure 4 illustre une telle piscine 7 dont chacun des murs latéraux est formé par au moins un élément 1 tel que décrit.

Pour la lisibilité de la figure, seulement quelques éléments de jonction 4 ont été représentés dans une vue à travers un mur latéral.

Les

- 27 -

références commentées précédemment dans cette description ont une même signification.

Une fois les éléments 1 posés, par exemple, sur un sol 71 comprenant une dalle de béton préalablement coulée ou un empierrement, les espaces 5 entre les parois intérieures 3 et extérieures 2 des éléments sont remplis, par exemple par un autre béton coulé, de façon à solidariser et solidifier l’ensemble des murs latéraux de la piscine 7. Avantageusement, grâce à l’utilisation des éléments 1, il n’est pas nécessaire de remblayer des terres partout autour des murs de la piscine 7 pour soutenir les éléments 1 vu que ces derniers sont autoportants.

Cela est avantageux dans la situation qui est représentée en figure 4 où le terrain sur lequel la piscine 7 doit être construite présente un dénivelé.

Il est possible de creuser un trou dans la partie 7OA haute du terrain recouverte de pelouse, de sorte que deux des murs latéraux n’auront pas de face extérieure 23 visible, et de poser ensuite simplement les autres murs latéraux, avec faces extérieures 23 visible, au niveau de la partie basse du terrain.

Un mur 70B de contenu de terres peut alors prolonger les murs latéraux de la piscine 7. La figure 5 illustre une première coupe de la piscine 7 illustrée en figure 4. Deux murs latéraux formés par deux éléments 1 sont coupés et enferment latéralement un bassin de la piscine 7 bordé inférieurement selon le vecteur H par un sol 71. Les parois extérieures 2 s'étendent de façon inférieurement selon le vecteur H au-delà des parois intérieures 3, de sorte que les parois extérieures 2 comprennent chacune une bavette inférieure 25 agencée pour se poser sur un terrain 70C (ou empierrement) sur lequel la piscine 7 est à construire.

Les parois intérieures 2 s'étendent de façon optionnelle inférieurement jusqu’à un point surmontant sensiblement le terrain 70C, de façon à ce qu'il existe un interstice vertical 32 entre les parois intérieures 3 et le terrain 70C.

Il existe en outre un ou plusieurs fils barbelés ou treillis métalliques 73 s'étendant essentiellement entre et/ou parallèlement aux parois extérieure 2 et intérieure 3 des

- 28 - éléments 1. De cette façon, le sol 71 peut être constitué en coulant un béton en tant que matériau de construction entre les parois intérieure 3 et extérieure 2, au-dessus des éléments 1, dans les espaces 5. Grâce aux fils ou treillis 73, ce béton va descendre plus facilement jusqu’à une surface du terrain 70C et ensuite s’écouler vers l’intérieure de la piscine 7, de façon à passer dans l’interstice 32, sous les parois intérieures 3, et à se répandre pour former le sol 71. Bien entendu, le béton doit alors être lissé par la suite avant un temps de prise. Avantageusement, l’existence de la bavette inférieure 25 empêche ce béton de s’écouler en dehors du futur bassin de la piscine 7, et le contraint alors dans une surface délimitée par les parois extérieures 2. En outre, cette avantageuse réalisation permet à la fois de remplir les espaces 5 d'un matériau de construction, du béton en l'occurrence, de façon à solidariser les murs latéraux de la piscine 7, mais en plus et de façon simultanée, de construire le sol 71 en une fois.

Tel qu'il est représenté en figure 5, un rail 72 d’accroche d’une membrane étanche de revêtement intérieur du bassin de la piscine 7, par exemple, un liner, surmonte et entoure partiellement au moins une des parois intérieures 3. Le rail 72 est essentiellement posé sur le dessus de la paroi intérieure 3, et permet de coincer et/ou fixer les bords extrémaux de la membrane sur le pourtour latéral de la piscine 7, plus précisément entre le rail 72 et la paroi intérieure 3. En outre, lorsque le béton décrit ci- dessus est coulé dans un espace 5 de façon à concevoir le sol 71, la portion du rail 72 au sein de l’espace 5 est noyée dans le béton, ce qui permet alors de solidariser le rail 72 à un des éléments 1. La piscine comprend plusieurs tels rails 72, par exemple, un par mur latéral de la piscine 7, chaque rail 72 étant solidarisé de la façon décrite à un des éléments 1.

La figure 6 illustre une portion d’une deuxième coupe, selon une direction perpendiculaire à la première coupe, de la piscine 7 illustrée en figure 4. Cette coupe représente un élément 1 constitutif de la piscine

- 29 -

7, plus spécifiquement d’un mur latéral de la piscine 7, dont la paroi intérieure 3 comprend une première 3A et une deuxième 3B portions, chacune d’un seul tenant, qui sont disposées à des distances distinctes de la paroi extérieure 2 de l’élément 1, cette dernière étant également d’un seul tenant.

De cette façon, l’espace 5 comprend une première partie 5A qui s'étend entre la première portion 3A et la paroi extérieure 2, et ce perpendiculairement à celles-ci, et une deuxième partie 5B qui s'étend entre la deuxième portion 3B et la paroi extérieure 2, perpendiculairement à celles-ci.

Les première 5A et deuxième 5B parties de l’espace 5 sont respectivement d’une première 5AE et deuxième 5BE épaisseurs à la fois constantes et mesurées perpendiculairement aux parois extérieure 2 et intérieure 3. La première épaisseur 5AE est strictement plus grande que la deuxième épaisseur 5BE et optionnellement comprise entre 0,5 et 1,5 mètres, alors que la deuxième épaisseur 5BE est sensiblement équivalente à l'épaisseur 5E entre les parois extérieure 2 et intérieure 3 des autres éléments 1 formant d'autres murs latéraux de la piscine 7 que celui représenté en coupe en figure 6. D’où, la deuxième épaisseur 5BE est typiquement comprise entre 10 et 30 centimètres.

Cette configuration particulière de l'élément 1 représenté en figure 6 permet de créer un espace de logement 5C pour un volet 8 de la piscine 7. Cet espace 5C surmonte la première partie 5A de l’espace 5 et est adjacente à la deuxième partie 5B, et à la même hauteur selon le vecteur H que cette partie.

Il va de soi que l’espace de logement 5C est agencé pour y loger le volet 8 s’enroulant autour d’un axe rotatif 82, de façon symétrique autour de cet axe rotatif 82. De cette façon, l'élément 1 permet la création avantageuse, dans le mur latéral formé, d’une alcôve destinée à accueillir discrètement le volet 8. Lorsque l’espace 5 est rempli d’un matériau de construction, il est également évité de devoir le remplir d’eau à chaque fois que l’eau de la piscine 7 est renouvelée, d’où une économie d’eau.

Pour plus d'esthétique, il peut être prévu une belle pierre

- 30 - 74 de bordure de piscine 7 surmontant l'ensemble des espaces 5 et 5C, ainsi que les parois extérieure 2 et intérieure 3. La vue du volet 8 est ainsi rendue très difficile pour un observateur extérieur de la piscine 7. Alternativement à la figure 6, la deuxième portion 3B peut être prolongée inférieurement selon la hauteur H jusqu’au sol 71, de façon à diviser la première partie 5A de l’espace 5 en deux parties. Les éléments de jonction 4 sont alors doublés de façon à ce que les tiges 41 s'étendent d’une part entre les première 3A et deuxième 3B portions, et d’autre part entre la deuxième portion 3B et la paroi extérieure 2.

La figure 7 illustre un emboîtement d’un élément constitutif d’une construction 1 sur un socle préfabriqué 75. Ce dernier est configuré pour être au moins partiellement enterré dans un sol de façon à servir de repère pour la pose de élément 1 constitutif de la construction, et de façon plus générale de repère pour l'ensemble d’une base de ladite construction. Le socle est de préférence constitué de béton ou d’un matériau coulé et solidifié. Il comprend un emplacement 75A (ou un premier renfoncement) et un deuxième renfoncement 75B pour accueillir et/ou stabiliser des extrémités des parois intérieure 3 et extérieure 2 de l'élément 1. Le socle 75 comprend également une excroissance 75C pour s'enfoncer dans un espace 5 entre les parois intérieure 3 et extérieure 2.

La figure 8 illustre une coupe schématique d’une construction comprenant un élément 1 constitutif de la construction un autre mode de réalisation préféré de l'invention. La construction consiste cette fois en un bâtiment 6 à étages dont des étages du bâtiment sont empilés selon un vecteur v de direction verticale. L'élément 1 constitutif de la construction est compris dans un mur 62 vertical du bâtiment 6. La paroi extérieure 2 de l'élément 1 comprend une face intérieure 24 faisant face à la paroi intérieure 3, et une face extérieure 23 de préférence ornée, opposée à la paroi intérieure 3 et donc à la face intérieure 23. La paroi extérieure 2 s'étend selon le vecteur v au-delà de la paroi intérieure 3. En d'autres

- 31 - termes, la paroi extérieure 2 est sensiblement plus haute que la paroi intérieure 3. En outre, un hourdis 61 s'étend essentiellement quant à lui perpendiculairement au vecteur v et repose à la fois sur la paroi intérieure 3 et contre la face 24 de la paroi extérieure 2, de façon à ce qu’une face supérieure de l’hourdis soit au même niveau selon le vecteur v qu’une face supérieure de la paroi extérieure 2, le terme « supérieur » étant à interpréter selon le vecteur v. L’hourdis est ainsi avantageusement posé et stabilisé sur la paroi intérieure 3 et sur un matériau de construction remplissant l'espace 5 entre les parois 2, 3. En outre, une autre paroi intérieure 3’ d’un autre élément constitutif de construction peut être posée sur l’hourdis.

En résumé, l'invention concerne un élément 1 constitutif d’une construction comprenant notamment une paroi extérieure 2 rigide de soutien constituée d’un matériau 22 à la fois coulé et solidifié, et une paroi intérieure 3 constituée d’un isolant thermique, maintenue écartée de et parallèle à la paroi extérieure 2 par des éléments de jonction 4, la paroi extérieure 2 étant dimensionnée de sorte que l’élément 1 soit autoportant pour la construction. La présente invention concerne aussi un assemblage de tels éléments 1, une construction comprenant un tel élément 1, plus particulièrement un bâtiment à étages ou une piscine, et une méthode de fabrication d’un tel élément 1.

La présente invention a été décrite en relation avec des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. D'une manière générale, il apparaîtra évident pour un homme du métier que la présente invention n’est pas limitée aux exemples illustrés et/ou décrits ci-dessus.

Claims (30)

1. - 32 - Revendications i. Element (1) constitutif d’une construction comprenant : - une paroi extérieure (2) rigide de soutien constituée d’un matériau (22) coulé et solidifié ; - une paroi intérieure (3) essentiellement parallèle à ladite paroi extérieure (2) et constituée d’un isolant thermique ; - une pluralité d'éléments de jonction (4), chaque élément de jonction (4) comprenant : - une tige (41) s'étendant essentiellement transversalement auxdites parois extérieure (2) et intérieure (3), et entre celles- ci, * une première extrémité (42) d’appui de ladite tige (41) noyée dans ledit matériau (22) ; - une deuxième extrémité (43) d'appui de ladite tige (41) insérée dans ledit isolant thermique ; ladite paroi extérieure (2) étant dimensionnée de sorte que élément (1) constitutif soit autoportant pour ladite construction.
2. 2. Elément (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que un espace (5) de volume non nul sépare lesdites parois extérieure (2) et intérieure (3).
3. 3. Elément (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit espace (5) est rempli d’un matériau de construction.
4. 4. Elément (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit matériau de construction comprend un assemblage de matériaux de nature minérale.

   - 33 -
5. 5. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, caractérisé en ce que ledit espace (5) entoure une cavité vide dudit matériau de construction s’étendant entre lesdites parois extérieure (2) et intérieure (3).
6. 6. Elément (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite paroi extérieure (2) et/ou ladite paroi intérieure (3) comprend une ouverture alignée avec ladite cavité.
7. 7. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que : - une épaisseur (2E, 3E) de ladite paroi extérieure (2) et/ou de ladite paroi intérieure (3) mesurée perpendiculairement à celle-ci est constante et d’au moins cinq centimètres, et/ou - une épaisseur (5E) dudit espace mesurée perpendiculairement auxdites parois extérieure (2) et intérieure (3) est constante et d’au moins cinq centimètres.
8. 8. Elément (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites parois extérieure (2) et intérieure (3) sont en contact.
9. 9. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une épaisseur (2E) de ladite paroi extérieure (2) mesurée perpendiculairement à celle-ci est constante et vaut au moins un cinquième d’une épaisseur dudit élément (1) mesurée perpendiculairement auxdites parois extérieure (2) et intérieure (3).
10. 10. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau (22) comprend un assemblage

    - 34 - de particules de matières inertes de nature minérale agglomérées au moyen d’un liant.
11. 11. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit isolant thermique est constituée au moins partiellement de polystyrène expansé.
12. 12. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’au moins une des tiges (41) comprend une encoche (44) dimensionnée pour y insérer une barre de renforcement.
13. 13. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des premières (42) et/ou deuxièmes (43) extrémités comprend une surface d'appui prolongeant une des tiges (41) et s'étendant essentiellement perpendiculairement à celle-ci.
14. 14. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites parois extérieure (2) et intérieure (3) sont essentiellement planes.
15. 15. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ladite paroi extérieure (2) et/ou ladite paroi intérieure (3) est essentiellement courbe.
16. 16. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi extérieure (2) s'étend davantage dans au moins une direction que ladite paroi intérieure (3).

    - 35 -
17. 17. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une pièce de crochetage s'étendant transversalement à partir d’une face (23) ladite paroi extérieure (2) opposée à ladite paroi intérieure, un pied de ladite pièce de crochetage étant noyé dans ledit matériau (22).
18. 18. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi intérieure (3) et lesdits éléments de jonction (4) forment une pièce d’un seul tenant.
19. 19. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un téton d’emboîtement (29, 39) configurée pour s'engager dans un orifice d’emboîtement d’un autre élément constitutif de la construction.
20. 20. Construction comprenant un élément (1) constitutif de la construction selon l’une quelconque des revendications précédentes.
21. 21. Construction selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’elle consiste en un bâtiment (6) à étages dont des étages sont empilés selon un vecteur (v) de direction verticale, un mur (62) vertical dudit bâtiment (6) comprenant ledit élément (1) constitutif de la construction, ladite paroi extérieure (2) s'étendant selon ledit vecteur (v) au-delà de ladite paroi intérieure (3), un hourdis (61) dudit bâtiment (6) s'étendant essentiellement perpendiculairement audit vecteur (v) et reposant sur ladite paroi intérieure (3).
22. 22. Assemblage d’éléments (1) constitutifs d’une construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 19 de façon à former des murs latéraux d’une piscine (7), les parois extérieures (2) s'étendant

    - 36 - latéralement autour de ladite piscine (7) au-delà des parois intérieures (3), de façon à former une paroi intérieure continue de ladite piscine (7) et une paroi extérieure continue de ladite piscine (7).
23. 23. Assemblage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les parois extérieures (2) s'étendent perpendiculairement à une direction latérale (L) davantage que lesdites parois intérieures (3).
24. 24. Assemblage selon l’une quelconque des revendications 22 à 23, caractérisé en ce que lesdits éléments (1) sont selon l’une quelconque des revendications 3 à 6.
25. 25. Assemblage selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un rail (72) d’accroche d’une membrane de revêtement intérieur de ladite piscine (7), ledit rail (72) surmontant et entourant partiellement au moins une des parois intérieures (3) et étant partiellement noyé dans ledit matériau de construction, de façon à être solidarisé à un des éléments (1).
26. 26. Assemblage selon l’une quelconque des revendications 24 à 25, caractérisé en ce que lesdits éléments (1) sont selon l’une quelconque des revendications 5 à 6, ladite cavité étant connectée de façon fluidique à ladite piscine (7) et agencée pour accueillir un groupe de filtration de ladite piscine (7).
27. 27. Assemblage selon l’une quelconque des revendications 22 à 26, caractérisé en ce que la paroi intérieure (3) d’au moins un des éléments (1) comprend une première (3A) et d’une deuxième (3B) portions, chacune d’un seul tenant, disposées à des distances

    - 37 - distinctes de la paroi extérieure (2) de l’élément (1), cette dernière étant aussi d’un seul tenant, de sorte que ledit espace (5) comprenne une première partie (5A) d’espace (5) s'étendant entre ladite première portion (3A) et ladite paroi extérieure (2), d’une première épaisseur (BAE) strictement plus grande qu’une deuxième épaisseur (5BE) d’une deuxième partie (5B) d’espace (5) s'étendant entre ladite deuxième portion (3B) et ladite paroi extérieure (2), lesdites première (SAE) et deuxième (5BE) épaisseurs étant à la fois constantes et mesurées perpendiculairement auxdites parois extérieure (2) et intérieure (3).
28. 28. Piscine (7) comprenant un assemblage selon l’une quelconque des revendications 22 à 27, des murs latéraux de la piscine (7) étant formés par ledit assemblage.
29. 29. Piscine (7) selon la revendication précédente comprenant en outre au moins un socle (75) comprenant deux emplacements (75A, 75B) de support et/ou de repère pour y insérer une extrémité inférieure d’une paroi intérieure (3) d’un élément (1) dudit assemblage et une extrémité inférieure d’une paroi extérieure (2) dudit élément (1).
30. 30. Méthode de fabrication d’un élément (1) constitutif d’une construction comprenant les étapes suivantes : (i) fournir : - une paroi intérieure (3) constituée d’un isolant thermique ; - une pluralité d'éléments de jonction (4), chaque élément de jonction (4) comprenant : ° une tige (41) s'étendant transversalement à ladite paroi intérieure (3),

    - 38 - ° une première (42) et une deuxième (43) extrémité d'appui de ladite tige (41), ladite deuxième extrémité (43) étant insérée dans ledit isolant thermique ; (ii) couler dans un support (21) un matériau (22) apte à solidifier après un temps de prise ;

    (li) amener l’ensemble de ladite paroi intérieure (3) et des éléments de jonctions (4) dans une position dans laquelle les premières extrémités (42) sont noyées dans ledit matériau (22) ;

    (iv) maintenir ledit ensemble (3, 4) dans ladite position durant ledit temps de prise.