FR2631519A1 - Dispositif de cassage automatique d'oeufs crus - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de cassage automatique d'oeufs crus, du type comportant un convoyeur 1 sans fin mobile pas-à-pas, présentant un brin supérieur 10 et un brin inférieur 11 sensiblement horizontaux, un poste 2 de chargement et de cassage des oeufs 2, ainsi qu'un poste 4 d'évacuation des coquilles vides cassées, caractérisé en ce que ledit convoyeur est composé de maillons 12 articulés les uns aux autres et comportant chacun une plaque perforée 20 - dite première plaque - dont chacune des ouvertures 201 est adaptée pour recevoir et supporter un oeuf et ce qui ledit poste de chargement et de cassage des oeufs 2 est équipé d'une seconde plaque perforée mobile 21 dont les ouvertures 212 correspondent à celles desdites premières plaques, cette seconde plaque étant disposée au-dessus de la partie amont dudit brin supérieur 10 et étant adaptée pour coopérer successivement avec chacune desdites premières plaques 20 arrivant au poste de chargement et de cassage 2 afin d'emprisonner une série d'oeufs entre elle et cette première plaque et de retenir les oeufs au cours du cassage.

Description

DISPOSITIF DE CASSAGE AUTOMATIQUE D'OEUFS CRUS
La présente invention se rapporte au domaine du cassage des oeufs. Elle concerne plus particulièrement un dispositif de cassage automatique d'oeufs crus.

On connait déjà des dispositifs qui permettent de casser un nombre élevé d'oeufs de manière pratiquement automatique. Ainsi, par exemple, la demande de brevet FR-A-2 420 308 se rapporte à une installation pour le cassage automatique d'oeufs. Cette installation comporte un convoyeur sans fin sur lequel sont montées des plaques de préhension destinées à supporter les oeufs à casser. Ces plaques sont perforées d'un certain nombre de trous qui recevront les oeufs. Autour de chaque perforation sont disposées quatre lames-ressort qui sont légèrement inclinées vers l'axe du trou.

L'installation comporte également un poste d'alimentation situé en dessous du brin inférieur du convoyeur, sur lequel on dépose un carton alvéolé contenant les oeufs. Un vérin fait monter le carton en regard d'une plaque perforée. Lorsque les oeufs viennent en contact avec les lames-ressort, ils stencastrent entre celles-ci et sont retenus sous la plaque.

Cette dernière est acheminée après retournement à la partie supérieure du convoyeur où une plaque garnie d'un matériau souple vient s'appuyer sur la pointe des oeufs de manière à les enfoncer plus profondément entre les lames-ressort et à les faire pénétrer dans les perforations de la plaque.

La base des oeufs est ensuite sectionnée par des lames de couteaux circulaires puis l'extrémité supérieure des oeufs est percée et de l'air y est insufflé, de façon à provoquer leur vidage par leur base ouverte. L'oeuf liquide est alors récupéré dans un bac.

Enfin, l'installation comprend un poste d'évacuation des coquilles vides qui est constitué d'une plaque munie de plots. Ces plots passent à travers les perforations des plaques de préhension et évacuent les coquilles.

Une telle installation présente un inconvénient majeur du à l'utilisation de lames-ressort au niveau des plaques de préhension.

En effet, la force de rappel élastique de ces lames peut être telle que des oeufs dont la coquille est fragile ou non uniforme, se brisent.

Ceci est particulièrement désagréable car le rendement de la machine s'en trouve affecté.

De plus, une telle machine ne peut être utilisée pour le cassage d'oeufs fêlés. En effet, ces oeufs sont tellement fragiles qu'ils seraient irrémédiablement cassés au nivéau du poste d'approvisionnement. Or, il est à noter que des installations de ce genre trouvent principalement leur utilisation dans le domaine de l'agroalimentaire et, par exemple, dans des biscuiteries. Les oeufs que l'on emploie sont souvent ceux qui n'ont pas pu suivre une filière de consommation classique, notamment les oeufs fêlés. L'installation qui a été décrite présente donc un défaut majeur de ce fait, puisqu'il apparaît clairement qu'elle ne se prête pas à toutes les catégories et qualités d'oeufs.

De plus, comme on l'a noté précédemment, il est nécessaire, lorsque les oeufs ont été encastrés entre les lames, d'appliquer contre le sommet de ces derniers une plaque afin qu'ils pénêtrent dans les perforations des plaques. Ceci constitue une étape supplémentaire dans le procédé de cassage, qui vient en surcharger la mise en oeuvre et grever le coût de la machine.

La présente invention se propose de résoudre ces différents problèmes.

C'est pourquoi un premier objectif de l'invention est de fournir un dispositif de cassage automatique qui puisse s'adapter à toutes les catégories et qualités d'oeufs.

Un second objectif est de fournir un dispositif qui permettre de mettre en oeuvre un mode opératoire de cassage des oeufs de façon rationnelle.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif économique, simple à utiliser et qui permette d'obtenir un-rende- ment de cassage relativement élevé, ceci de façon automatique.

Un tel résultat est atteint, conformément à l'invention, par le fait que le dispositif de cassage, du type comportant un convoyeur sans fin mobile pas-à-pas présentant un brin supérieur et un brin inférieur sensiblement horizontaux, un poste de chargement et de cassage des oeufs ainsi qu'un poste d'évacuation des coquilles vides cassées, est caractérisé en ce que ledit convoyeur est composé de maillons articulés les uns aux autres et comportant chacun une plaque perforée - dite.première plaque - dont chacune des ouvertures est adaptée pour recevoir et supporter un oeuf et en ce que ledit poste de chargement et de cassage des oeufs est équipé d'une seconde plaque perforée mobile dont les ouvertures correspondent à celles desdites premières plaques, cette seconde plaque étant disposée au-dessus de la partie amont dudit brin supérieur et étant adaptée pour coopérer successivement avec chacune desdites premières plaques arrivant au poste de chargement et de cassage afin d'emprisonner une série d'oeufs entre elle et cette première plaque et de retenir les oeufs au cours du cassage.

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses (mais non limitatives)
- chacun desdits maillons comprend une armature en forme générale de cadre dont l'un des côtés perpendiculaires à l'axe de déplacement du convoyeur porte un axe horizontal autour duquel s'articule ladite première plaque
- chacun des côtés desdits maillons parallèles à l'axe de déplacement du convoyeur est constitué d'une cornière en (L), et l'aile horizontale de celle-ci constitue l'un des côtés du maillon alors que l'aile verticale, située vers l'extérieur, s'étend endessous du plan général en dessous du plan général défini par l'armature
- les extrémités des ailes verticales sont biseautées ;;
- chacune desdites ailes verticales comporte, au voisinage de l'une de ses extrémités, un galet de roulement dont l'axe porte une tige (biellette) solidaire de l'extrémité opposée du maillon voisin
- le convoyeur comprend, de part et d'autre des maillons, un profilé en (C) dans lequel sont contenus et guidés les galets de roulement
- les ailes horizontales des cornières sont percées d'une série de trous équidistants et le dispositif comporte des moyens d'entraînement pas à pas du convoyeur pas à pas, qui coopèrent avec lesdits trous
- la seconde plaque est solidaire du châssis du convoyeur
- la seconde plaque est mobile en rotation autour d'un axe horizontal, par l'intermédiaire de charnières situées de part et d'autre de l'axe desdites premières plaques (lorsque celles-ci se trouvent au poste de chargement)
- chacune des charnières est solidaire de la tige d'un vérin apte à la déplacer suivant un mouvement de translation vertical
- la seconde plaque est attachée de manière amovible à un autre vérin apte à la soulever
- le dispositif est pourvu, au moins dans la partie inférieure du convoyeur, d'une rampe qui est placés en regard de la trajectoire des premières plaques, à faible distance de celle-ci.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description détaillée qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue générale schématique, de face, du dispositif
- la figure 2 est une vue en perspective, d'un maillon du con voyeur
- la figure 3 est une vue schématique du dispositif d'entraî- nement du convoyeur
- la figure 4 est une vue d'un détail du dispositif d'entraînement représenté à la figure précédente
- les figures 5A et 5B sont des vues en perspective, respectives de la seconde plaque et de l'une des premières plaques, la seconde plaque étant équipée de trois vérins ;;
- les figures 6A et 6B représentent, de façon treks schématique, les différentes étapes d'une opération mise en oeuvre au poste de chargement et de cassage, ceci de façon automatique
- les figures 7A et 7B représentent, de façon très schématique, la même opération, réalisée de manière semi-automatique.

Le dispositif de cassage automatique d'oeufs crus que l'on a représenté à la figure 1 comporte un convoyeur sans fin 1 qui présente un brin supérieur 10 et un brin inférieur 11. Afin de ne pas surcharger inutilement cette figure, on n'a pas représenté le châssis qui porte le convoyeur. Ce dernier est composé de maillons 12 articulés les uns aux autres par l'intermédiaire de moyens 13.

Egalement pour éviter une surcharge de la figure, on a représenté seulement quelques maillons.

Ce dispositif comporte un poste de chargement et de cassage 2.

Celui-ci comprend une première plaque 20 et une seconde plaque 21 que l'on décrira plus précisément en référence aux figures 5A et 5B. Chacun des maillons 12 est muni d'une plaque 20. La plaque 21 est, quant à elle, unique et solidaire du châssis du convoyeur. On notera toutefois que la plaque 21 est mobile en translation et en rotation, ces mouvements étant illustrés respectivement par les doubles flèches (f) et (g). Ce poste 2 est muni en outre d'un dispositif 2' de perçage et d'évacuation des substances d'oeufs liquides qui sera décrit plus loin. Un dispositif de ce genre est décrit dans la demande de brevet français nO 87 15656 au nom du demandeur.

Les moyens d'entraînement 4 du convoyeur 1 comprennent un vérin hydraulique à double effet de course (a) qui entraîne des moyens de rotation 31 selon le sens (b). Ces moyens de rotation 31 coopèrent avec les maillons 12 du brin supérieur du convoyeur de façon à lui donner un mouvement de translation dirigé à la figure 1 de la droite vers la gauche comme le montre la flèche (c).

Dans la partie descendante du brin supérieur 10 du convoyeur 1, on trouve un poste 4 d'évacuation des coquilles vides cassées qui comprend un vérin hydraulique 40 dont la tige est solidaire d'une plaque 41 garnie de plots 410. En regard de cette plaque 41, est montée une seconde plaque 42 solidaire de la tige d'un vérin 44. Enfin, le poste 4 est équipé d'un bac de réception 43 des coquilles vides.

De plus, le dispositif comporte une rampe 5 disposée sensiblement au niveau du brin inférieur 11 du convoyeur. Il s'agit par exemple d'un tube métallique. Comme on le comprend aisément, la rampe 5 retient les plaques 20 qui, du fait de leur propre poids ont tendance à tomber en dessous du convoyeur.

Plus loin, dans la description, on se reportera à nouveau à cette figure afin d'expliquer le fonctionnement de l'ensemble du dispositif.

Nous allons maintenant décrire en détail, en référence à la figure 2, un maillon 12 du convoyeur. Ce maillon est constitué d'une armature en forme de cadre qui se décompose en deux barrettes transversales plates 120 et en deux cornières longitudinales en forme de (L) 121. Les barrettes et les cornières sont par exemple assemblées par soudage. L'aile verticale 122 des cornières 121 est située en-dessous du plan général défini par l'armature. On remarque les extrémités 123 de ces ailes verticales sont biseautées.

Le maillon 12 et le maillon voisin 12' que I'on a représenté partiellement sont équipés de moyens d'articulation 13. Ces moyens comprennent un axe 130 fixe, solidaire de l'une des extrémités 23 de l'aile verticale de la cornière 121. Cet axe 130 porte, du côté de son extrémité libre un galet de roulement 131 monté fou en rotation autour de l'axe. Il s'agit par exemple d'un galet de roulement à bille.

La liaison des maillons 12 et 12' est assurée par une paire de tiges plates - ou biellettes - 132 ; chaque biellette 132 est articulée par l'une de ses extrémités à l'axe 130, et par son autre extrémité à un axe 133 porté par l'aile verticale de la cornière de l'autre maillon 12'.

Bien entendu, l'extrémité correspondante de la seconde cornière du maillon est également équipé de tels moyens d'articulation.

On remarque, toujours en référence à la figure 2, qu'il est prévu de part et d'autre des cornières 121 des profilés en (C) 128 qui constituent des rails de guidage pour les galets de roulement 131. Ces rails sont fixés au châssis du convoyeur par des moyens appropriés (non représentés).

Il est bien entendu que l'ensemble des maillons du convoyeur sont équipés de moyens d'articulation. Les'profilés en (C) 128 forment un circuit fermé guidant l'ensemble des maillons du convoyeur.

L'aile horizontale 124 des cornières 121 est percée d'une série de trous circulaires équidistants 125. La distance qui les sépare les uns des autres est notée (x). Ceux-ci sont destinés à coopérer avec des moyens d'entraînement du convoyeur qui seront décrits ci-après. De plus, les trous 125' et 125" qui sont respectivement placés aux extrémités adjacentes des deux maillons sont également séparés de la distance (x).

On note que les barrettes adjacentes 120 de deux maillons successifs 12 et 12' sont pratiquement jointives. Dans les parties non rectilignes du convoyeur, le pivotement relatif de deux maillons voisins est possible grâce aux bords biseautés des extrémités 123 des cornières.

Enfin, on observe que l'une des barrettes 120 du maillon 12 est équipée, sensiblement dans sa partie centrale, d'un étrier 126 en forme de (U), dont les branches verticales sont chacune percées dtun trou 127. L'étrier 126 est fixé au maillon par toute technique appropriée et connue, par exemple par.soudage.

La figure 3 représente, en perspective, une vue schématique des moyens d'entraînement du convoyeur évoqués plus haut. Ces moyens comprennent un vérin à double effet 30 et des moyens de rotation 31. Les moyens de rotation 31 comportent un axe 310 dont la longueur est sensiblement plus grande que la largeur d'un maillon.

Des paliers 310' solidaires du châssis du convoyeur supportent les extrémités de lXaxe. Sur cet axe 310 sont calées deux roues d'entraînement 311 qui comportent à- leur périphérie des picots 312 de forme adaptée pour coopérer avec les trous 125 présents sur les cornières 121 des maillons. Ces picots ont par.exemple, une forme tronconique.

La distance circonférentielle qui sépare deux picots voisins est égale à (x), qui est la distance entre deux trous 125.

Sur l'axe 310 est également calé un pignon 313 qui coopère avec un second pignon de renvoi 313'. Ce dernier pignon est solidaire d'un axe 314 porté par un palier 315. Sur ces pignons 313 et 313' est tendue une chaîne (CH) que l'on a représentée schématiquement par un trait mixte. La chaîne porte des taquets (T), au nombre de trois par exemple.

Le fonctionnement des moyens d'entraînement est le suivant la tige 300 du vérin, dont le corps est fixé au châssis du convoyeur, est actionnée positivement de manière à déplacer le taquet -(T'), et corrélativement la chaîne (CH), par l'intermédiaire du poussoir 301. Cet avancement provoque la rotation des pignons 313, 31S' et des roues d'entraînement 311 dans le sens (b). Les picots 312 coopèrent avec les trous 125 des maillons et provoquent le déplacement des maillons de la droite vers la gauche de la figure.

La course (a) de la tige 300 du vérin, la distance qui sépare les taquets (T) les uns des autres sont calculés de façon que, pour chaque avancement (a) de la tige du piston un maillon se déplace sur une distance égale à sa longueur.

La figure 4 représente, de façon plus précise, le poussoir 301 du vérin 30 décrit précédemment. Le poussoir 301 est en fait constitué de deux plaquettes 302 et 303. La plaquette 302 solidaire de la tige 300 du vérin comporte dans sa partie supérieure une échancrure 302a. La seconde plaquette 303 qui est accolée à la plaquette 302 par tout moyen approprié est munie dans sa partie supérieure d'un volet articulé 304 rappelé élastiquement vers le haut. Lorsque la tige 300 du vérin se déplace dans le sens de la flèche (+) le taquet (T') vient en contact avec le volet 304 qui est appliqué contre la plaquette 302 : le taquet (T') est ainsi déplacé dans le sens de la flèche (+). Lorsque, au contraire la tige du vérin se déplace dans le sens de la flèche (-), le poussoir 301 se trouve à proximité d'un second taquet.Ce dernier passe à travers l'échancrure 302 pratiquée dans la plaquette 302 et pousse le volet 304.

Il se trouve alors dans une position telle qu'il est prêt à être déplacé positivement par le vérin.

Nous allons maintenant décrire, en référence aux figures SA et 5B, les première et seconde plaques qui constituent des éléments particulièrement importants du dispositif de l'invention.

La plaque 21 dite - seconde plaque - présente la forme d'une demi-coquille et comporte deux ailes avant et arrière obliques 210 et 210'. Sa partie centrale 211 est percée d'une série d'ouvertures 212 destinées à recevoir des oeufs. Au total, la partie centrale comporte trente ouvertures 212 réparties uniformément en cinq rangées de six unités. Cette plaque a sensiblement les mêmes dimensions qu'un plateau alvéolé en carton du commerce destiné à recevoir des oeufs, le positionnement des trous 212 correspondant à celui des alvéoles. L'aile arrière 210' présente une échancrure 218. On remarque que les extrémités de cette aile 210' sont enroulées autour de portions d'axe 213, formant des charnières 213'. Des paliers d'articulation 215 portent les axes 213. Ces paliers sont fixés à l'extrémité des tiges de vérins pneumatiques 214.

La plaque 21 est fixée par une patte d'accrochage 217 située sensiblement au centre de l'aile 210 à la tige d'un autre vérin 216. Les moyens de liaison sont tels qu'il permettent de décrocher facilement la tige du vérin 216 de la patte 217. Par ailleurs, le corps du vérin est articulé à une potence que l'on n'a pas représenté ici.

On comprend aisément en voyant cette figure que si les vérins 214 et 216 sont actionnés respectivement dans le sens de leur extension et de leur rétraction, la plaque 21 subit- un déplacement vers le haut. Si la vitesse d'actionnement du vérin 216 est légèrement supérieure à celles des vérins 214, la plaque subira à la fois un mouvement de translation et de rotation.

En référence à la figure 5B, on a représenté une plaque 20.

Chaque maillon du convoyeur comporte une telle plaque. Celle-ci présente comme la plaque 21 une forme de demi-coquille avec deux ailes obliques 200 et 200'.

Sa partie centrale comporte, comme la plaque 21, trente ouvertures 201 destinées à recevoir des oeufs, réparties en cinq rangées de six unités. L'aile arrière 200' est munie-d'une patte centrale horizontale 202 dont l'extrémité libre est enroulée autour d'un axe 204. L'axe 204 est porté par l'étrier en (U) 126 précédemment décrit porté par un maillon 12.

Les plaques 20 et 21 sont par exemple réalisées à partir d'une seule pièce de tole pliée et découpée.

On remarque, à l'observation des figures 5A et 5B, que les deux plaque 20 et 21 peuvent se refermer l'une sur l'autre, à la manière d'une coquille, la patte 202 de la plaque 20 venant se loger dans lsséchancrure 218 de la plaque 21.

Selon une caractéristique importante de l'invention, la plaque 21 est disposée au-dessus de la partie amont du brin supérieur 10 du convoyeur et est adaptée pour coopérer successivement avec chacune des plaques 20 qui arrive au poste de cassage et de chargement afin d'emprisonner une série d'oeufs entre elle et la première plaque et de retenir les oeufs au cours du cassage. Les figures 6A et 6B illustrent tout particulièrement cette caractéristique.

Des oeufs (O) sont amenés par l'intermédiaire d'une boîte à aspiration (B) automatique, de type connut sur le maillon 12a. La boîte (B) prélève des oeufs sur des cartons à alvéoles placés à proximité du convoyeur, coulisse vers celui-ci dans le sens (i), puis dépose les oeufs sur la plaque 20 du maillon 12a après avoir effectué un mouvement de translation (j). La base des oeufs (O), se cale alors dans les ouvertures pratiquées dans la plaque 20.

Le maillon 12b a déjà été garni d'oeufs (O') dans une étape précédente. Ceux-ci sont maintenant emprisonnés entre la plaque 20 et la plaque 21.

L'extrémité supérieure (pointe) des oeufs (0') dépasse de la plaque 21. La course du vérin 216 est à sa valeur maximale alors qu'au contraire, celle des vérins 214 est à sa valeur minimale.

Des moyens appropriés permettent alors de provoquer le mouvement ascendant (d1) d'une plaque ajourée 22 qui porte une série de broches 220. De telles broches sont décrites, par exemple dans la demande de brevet nO 87 15656 au nom du demandeur. Le nombre et l'emplacement des broches sur la plaque ajourée correspondent aux ouvertures de la plaque 20. Les oeufs, qui sont retenus et emprisonnés entre les plaques 20 et 21 sont alors percés de part en part par les broches. La substance liquide des oeufs est ensuite évacuée au travers des orifices que comporte la plaque ajourée 22.

Il est nécessaire de se reporter maintenant à la figure 1 pour comprendre le cheminement ultérieur de la substance liquide. Comme on le voit nettement sur cette figure, la plaque 22 est solidaire de la tige 230 d'un vérin 23.

Lorsque la substance liquide a traversé les orifices de la plaque 22, elle s'écoule dans un premier bac 24 dont le fond est une grille 240. Le bac 24 est rendu solidaire de la tige 230 du vérin 23 par l'intermédiaire de moyens de fixation 241. Lorsque la tige230 du vérin se déplace sur la distance (d) en direction du convoyeur, le bac 24 subit également une translation (e) vers le haut.

La grille 240, à travers laquelle s'écoulent lentement des oeufs préalablement cassés, arrive en regard d'une plaque fixe 25. De cette façon, la substance est pressée entre la plaque 25 et la grille 240 et est forcée à passer rapidement tout en étant filtrée au travers de.celle-ci. Enfin, la substance liquide filtrée (débarassée des débris de coquilles) s'écoule dans un second bac 26 pour être enfin récupérée dans un réservoir de stockage 27.

Reportons nous maintenant à la figure 68 pour mieux comprendre l'étape qui suit celle du cassage des oeufs précédemment décrite.

Alors que les oeufs (O') ont été cassés et vidés, les vérins 214 et 216 sont actionnés respectivement dans le sens (f1) et (g1) comme le montrent les flèches.

De cette façon, la plaque 21 subit un mouvement ascendant qui permet de libérer les oeufs cassés (O'). Simultanément, les moyens d'entraînement du convoyeur sont actionnés dans le sens (c) de façon à placer le maillon suivant 12a à l'aplomb de la plaque 21.

Le cycle de cassage est alors renouvelé pendant que de nouveaux oeufs sont placés sur le maillon situé en amont du maillon 12a.

Lorsque le maillon 12b arrive au poste d'évacuation des coquilles vides cassées 4 (voir figure 1), le vérin 40 est actionné positivement de façon à ce que la course (h) de sa tige atteigne sa valeur maximale. La plaque 41 se trouve alors à proximité du maillon. Les plots 410 de la plaque 41 sont situés en regard des perforations de la plaque 20 du maillon. Ainsi, les coquilles vidées sont évacuées par les plots et pressées contre la plaque 42, solidaire de la tige d'un second vérin 44 qui simultanément, a également été actionné positivement de façon à ce que la plaque 21 se rapproche du maillon. Ainsi, les coquilles écrasées tombent par gravité dans le bac de réception 43.

Le maillon 12b débarrassé des coquilles continue son cheminement le long du convoyeur. En arrivant au niveau du brin inférieur 11 du convoyeur, la plaque perforée 20 a tendance à tomber par gravité. Celle-ci est retenue par la rampe 5 aménagée sensiblement le long du brin inférieur.

Le maillon arrive ensuite au niveau de la partie ascendante du convoyeur où il reçoit de nouveaux oeufs et subit un nouveau cycle de cassage.

Reportons nous maintenant aux figures 7A et 7B qui illustrent également l'étape de chargement et de cassage des oeufs, mais de manière semi-automatique. Le vérin 216 (voir figures 5A et 6A) qui équipe la plaque 21 a été préalablement décroché de la patte 217 et escamoté de façon à ne pas gêner le fonctionnement du dispositif.

Cette plaque est alors retournée manuellement de 1800 de manière à venir au-dessus du maillon 12a (voir flèche (k) de la figure 7A).

Des oeufs sont alors chargé sur celle-ci, par exemple à l'aide du dispositif automatique décrit en référence à la figure 6A. On rabat alors sur celle-ci la plaque 20 du maillon 12b (flèche (lui)) de manière à venir emprisonner les oeufs (0) entre les plaques 20 et 21. On verrouille alors des moyens de fermeture de ces deux plaques (non représentés). L'ensemble (plaques 20 et 21) est alors rabattu manuellement dans le sens (12) au-dessus du maillon 12b comme le montre la figure 78. Les oeufs (0) sont alo.rs percés par les broches 220 de la plaque 22. Par la suite, le cycle de chargement est renouvelé.

Dans ce mode de fonctionnement semi-automatique, à chargement manuel, les vérins 214 sont rétractés en permanence.

Dans ce mode d'utilisation, il est possible de déposer directement sur la plaque 21 le plateau alvéolé en carton dans lequel sont normalement livrés les oeufs, ce qui réduit les manipulations de chargement. En utilisation automatique - et même semi-automatique lorsque le chargement des oeufs est effectué individuellement (sans employer de plateau alvéolé en carton) - il est alors avantageux de prévoir un plateau alvéolé équivalent, par exemple en matière plastique, solidaire de la plaque 21. Ceci évite de devoir réajuster la course des broches lorsqu'on passe d'un mode travail à un autre, cette course étant différente selon qu'il y a, ou qu'il n'y a pas, un plateau alvéolé intermédiaire.

Bien entendu, le dispositif de l'invention comporte des moyens de pilotage automatique assurant la synchronisation des vérins qui équipent les différents postes ainsi que le système d'entraînement du convoyeur.

A titre indicatif, un tel convoyeur comporte par exemple 15 à 25 maillon, la longueur approximative d'un maillon étant voisine de 4G cm.

Selon une variante du dispositif de l'invention, l'entraîne- ment du convoyeur est effectué non pas à l'aide d'un système à chaîne mais grâce à un système à crémaillère. Il est bien entendu possible d'équiper le convoyeur d'un système d'entraînement autre que ces derniers, par exemple en employant un vérin pneumatique vireur à 3600 (à roue libre dans la course retour).

Selon une autre variante du dispositif, il est prévu, entre les postes de cassage des oeufs et d'évacuation des coquilles vides, un poste de soufflage d'air destiné à iorcer la substance liquide hors des oeufs et améliorer le vidage.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de cassage automatique-d'oeufs crus, du type comportant un convoyeur (1) sans fin mobile pas-à-pas, présentant un brin supérieur (10) et un brin inférieur (11) sensiblement horizontaux, un poste (2) de chargement et de cassage des oeufs, ainsi qu'un poste (4) d'évacuation des coquilles vides cassées, caractérisé en ce que ledit convoyeur est composé de maillons (12) articulés les uns aux autres et comportant chacun une plaque perforée (20) - dite première plaque - dont chacune des ouvertures (201) est adaptée pour recevoir et supporter un oeuf et ce que ledit poste de chargement et de cassage des oeufs (2) est équipé d'une seconde plaque perforée mobile (21) dont-les ouvertures (212) correspondent à celles desdites premières plaques, cette seconde plaque étant disposée au-dessus de la partie amont dudit brin supérieur (10) et étant adaptée pour coopérer successivement avec chacune desdites premières plaques (20) arrivant au poste de chargement et de cassage (2) afin d'emprisonner une série d'oeufs entre elle et cette première plaque, et de retenir les oeufs au cours du cassage.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacun desdits maillons (12) comprend une armature en forme général le de cadre, dont l'un des côtés perpendiculaires à l'axe de déplacement dudit convoyeur porte un axe horizontal (204) autour duquel s'articule ladite première plaque (20).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacun des côtés desdits maillons, parallèles à l'axe de déplacement dudit convoyeur est constitué d'une cornière en (L) (121), dont l'aile horizontale (124) constitue l'un des côtés du maillon alors que l'aile verticale (t22) est située vers l'extérieur et s'étend au-dessous du plan général défini par l'armature.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les extrémités (123) des ailes verticales (122) sont biseautées.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que chacune desdites ailes verticales (122) comporte, au voisinage de l'une de ses extrémités, un galet de roulement (131) dont l'axe (130) porte une biellette (132) solidaire de l'extrémité opposée du maillon voisin.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit convoyeur comprend, de part et d'autre des maillons, un profilé en (C) (128) dans lequel sont contenus et guidés lesdits galets de roulement (131).

7. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 6, caractérise en ce que lesdites ailes horizontales (124) des cornières (121) sont percées d'une série de trous équidistants (125).

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'entraînement pas-à-pas du convoyeur (3) qui coopèrent avec lesdits trous (125).

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite seconde plaque (21) est solidaire du châssis dudit convoyeur (1).

10. Dispositif selon la revendication'9, caractérisé en ce que ladite seconde plaque (21) est mobile en rotation autour d'un axe horizontal (213) par l'intermédiaire de charnières (213') situées de part et d'autre de l'axe (204) desdites premières plaques.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que chacune desdites charnières (213') est solidaire de la tige d'un vérin (214) apte à la soulever.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite seconde plaque est-attachée de manière amovible à un autre vérin (216) apte à la soulever.

13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est pourvu, au moins dans la partie inférieure du convoyeur, d'une rampe (5) qui est pla-cée en regard de la trajectoire desdites premières plaques (20).