FR2627112A1

FR2627112A1 - Machine perfectionnee a souffler les noyaux

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Publication number: FR2627112A1
Application number: FR8901686A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1988-02-12
Filing date: 1989-02-09
Publication date: 1989-08-18
Anticipated expiration: 2009-02-09
Also published as: GB2215651B; FR2627112B1; IT8919399A0; GB8902782D0; ES2006821A6; US4977944A; GB2215651A; DE3903717A1; IT1228660B

Abstract

La machine comporte, en plus des mécanismes classiques de soufflage pour l'obtention des noyaux et en correspondance à la zone à laquelle sont déposés ces derniers, un chariot qui peut se déplacer longitudinalement sur des guides dont est solidaire à la partie supérieure un châssis sur lequel est située une pluralité de guides transversaux par rapport aux précédents, dont le nombre concide avec celui des plateaux collecteurs de noyaux. Sur chaque paire de guides transversaux est situé un patin et sur chaque patin est monté un support basculant auquel est fixé le plateau correspondant et qui comporte pour chaque plateau un cylindre de basculement qui relie le patin et le support, un cylindre de déplacement pour chaque patin, qui relie ce dernier avec le châssis, et un cylindre de déplacement du chariot, qui relie ce dernier au bâti. En accord avec cette construction, chaque plateau, et par conséquent chaque noyau, peut être déplacé longitudinalement, peut être déplacé transversalement, et peut basculer à partir d'une position horizontale jusqu'à une position verticale.

Description

1 MACHINE PERFECTIONNEE A SOUFFLER LES NOYAUX

DESCRIPTION

OBJET DE L'INVENTION

La présente invention concerne une machine à souffler les noyaux, et plus précisemment des perfectionnements apportés aux mécanismes associés aux plateaux collecteurs de noyaux, après la formation proprement dite de ces noyaux par la machine, pour que ces derniers soient placés correctement, tant en ce qui concerne la position spécifique de chacun des noyaux que la position relative des noyaux les uns par rapport aux autres et, par conséquent, pour qu'ils puissent sortir de la machine à souffler les noyaux dans une position

correcte pour être assemblés les uns avec les autres.

ANTECEDENTS DE L'INVENTION

Comme on le sait, toute machine à souffler les noyaux comporte une boite à noyaux divisée en deux parties qui peuvent être reliées dans le sens horizontal ou dans le sens vertical. La superposition des deux parties de la boite à noyaux donne lieu à la formation de cavités qui, après avoir été remplies d'un mélange de sable-agglomérant permettent d'obtenir les noyaux proprement dits. Le sable est introduit dans la boite à noyaux étant entrainé par de l'air sous pression, le sable étant situé dans une cartouche de soufflage qui est superposée et reliée à la boite à noyaux, de façon que le jet d'air sous pression entraine le sable de la cartouche

vers l'intérieur de la boite.

De cette façon, lorsque le sable de la cartouche a été transporté à la boite à noyaux, et lorsque les cavités qui existent à l'intérieur de cette dernière ont été remplies, on retire la cartouche et ensuite on relie à la boite la plaque de gazage à travers laquelle on -2 - injecte un gaz catalyseur qui provoque la polymérisation rapide de la résine agglomérante, et, par conséquent, le

durcissement des noyaux.

Lorsque les noyaux ont été durcis, la boite est ouverte et des extracteurs, généralement mécaniques, retirent les noyaux de la partie de la boite o ils se trouvent et les déposent sur des berceaux prevus a cet effet. A partir de cette phase de fabrication, les noyaux peuvent être manipulés à la main ou avec des manipulateurs automatiques, dans le but de les transporter et de les placer dans la position adéquate, ainsi que dans l'ordre prévu, pour permettre leur assemblage et pour qu'ils soient reliés solidement pour former le paquet en utilisant l'un quelconque des moyens ou des systèmes bien connus, par exemple un adhésif, la projection de sable, un cerclage, des tiges filetées, etc... En définitive, les noyaux produits dans une machine à souffler des noyaux quelconque, sont simplement déposés sur des berceaux, mais dans un ordre quelconque, et par conséquent, avant d'arriver à la phase d'assemblage et de formation du paquet, il est nécessaire de soumettre ces noyaux à un grand nombre de mouvements et d'opérations, manuels ou automatiques, pour les appuyer verticalement sur leur base, ainsi que pour les intercaler de façon convenable, et, finalement, les transporter jusqu'à un autre point de l'installation dans lequel une machine appropriée réalisera la liaison ou l'assemblage correspondant des noyaux pour former le paquet, soit au moyen d'adhésifs, au moyen d'un cerclage, au moyen de tiges filetées, par projection de sable, ou

par tout autre moyen.

Il est évident que ces opérations à réaliser, entre la phase au cours de laquelle les noyaux proprement -3- 1 dits sont déposés par la machine à souffler jusqu'au moment o ces noyaux sont placés convenablement les uns par rapport aux autres pour pouvoir être fixés et former le paquet définitif, implique une multitude d'opérations manuelles, et dans le cas o ces opérations sont réalisées automatiquement, il est nécessaire d'employer des machines et des manipulateurs qui compliquent et qui

augmentent considérablement le coût de l'installation.

DESCRIPTION DE L'INVENTION

Une machine à souffler les noyaux, en accord avec les perfectionnements de l'invention, permet de résoudre de façon complètement satisfaisante, le problème posé, car grace à l'incorporation d'un nouveau mécanisme rassembleur de noyaux, ces derniers peuvent être placés et ordonnés parfaitement, pour que, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un autre accessoire ou une manipulation complémentaire quelconque, ils puissent être fournis directement à la machine ou à l'appareil chargé de réaliser la phase d'assemblage et de liaison du bloc,

par l'un quelconque des moyens mentionnés plus haut.

A cet effet, et de façon plus concrête, la machine à souffler les noyaux comporte un chariot qui peut se déplacer sur des guides situés sur le chassis de la machine, chariot dont est solidaire un bâti pourvu d'un nombre de paires de guides égal à celui des plateaux collecteurs de noyaux dont est dotée la - machine à souffler les noyaux, ces guides du bâti étant transversaux, c'est à dire perpendiculaires aux guides sur lesquelles glisse le chariot. Sur chaque paire de guides est situé un patin sur lequel est monté, à son tour, de façon articulée, un support dont est solidaire le plateau correspondant, associé au support de façon amovible, pour que ces plateaux puissent être remplacés, et, par conséquent, puissent être adaptés à n'importe quelle forme et dimension des noyaux qu'ils doivent -4 -

1 recevoir.

Pour compléter la structure décrite, entre chaque patin et le support correspondant est situé un cylindre hydraulique, qui assure le mouvement de basculement du plateau, tandis que sur chaque patin peut être monté un autre cylindre hydraulique pour le déplacement de ce patin sur ces guides, ce déplacement longitudinal du chariot s'effectuant sur les guides correspondantes

également à l'aide d'un autre cylindre hydraulique.

Grace à cette construction, le chariot peut entrer et sortir de la machine à souffler les noyaux. Le chariot pénètre dans la machine avec tous ses plateaux en position horizontale, pour recevoir les noyaux correspondants, et après les avoir reçu, le chariot sort de la machine pour se placer en face d'un manipulateur d'un type conventionnel quelconque. Après la réalisation des manoeuvres convenables de basculement de certains plateaux ou de tous les plateaux, pour que chaque noyau adopte la position correcte pour son montage ultérieur, et grâce à des déplacements longitudinaux du chariot et à des déplacements transversaux de chaque plateau, on peut faire en sorte que chaque noyau adopte n'importe quelle position par rapport aux autres noyaux au cours de la phase de préhension de ces derniers par le manipulateur qui doit les transporter jusqu'à la phase suivante de

liaison entre eux.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la

description qui va suivre, d'un exemple de réalisation et

en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1.représente une vue d'une partie de la machine à souffler les noyaux conventionnelle, avec les perfectionnements qui constituent l'objet de l'invention, lesquels sont centrés sur les parties et les

mécanismes associés au plateau de réception des noyaux.

_5 _ 1î La figure 2.- représente une vue, également en élévation latérale mais après une rotation de 90- par rapport à la figure précédente, dans laquelle on peut voir le chariot sur lequel est monté le support doté des guides sur lesquels se déplacent des bâtis sur lesquels

sont articulés les supports des plateaux.

La figure 3.- représente, finalement, un détail en section du mécanisme proprement dit qui permet le déplacement et le basculement des plateaux de réception des noyaux, mécanisme qui constitue le perfectionnement

qui fait l'objet de l'invention.

MODE DE REALISATION PREFEREE DE L'INVENTION

Dans ces figures on peut voir qu'une machine à souffler les noyaux réalisée en accord avec l'objet de la présente invention, indépendamment des mécanismes inhérants au processus de soufflage proprement dit et qui ne font pas partie de la présente invention, comportent un mécanisme associé au plateau de réception des noyaux, mécanisme qui comprend un chariot 1, doté de roues ou de galets 2 pour son déplacement sur des guides 2' situés sur un bâti de support A. Le chariot 1 présente une plateforme supérieure à laquelle est fixé un chassis 3, de profil rainuré, à l'intérieur duquel est située une pluralité de paires de guides transversaux 4, dont le nombre est égal à celui du nombre de plateaux dont doit être dotée la machine, ces guides 4 étant prévus pour le déplacement de patins 5, sur chacun desquels est articulé en 6, un support 7 pour le plateau 8 correspondant, qui est destiné à recevoir les noyaux 9 en position horizontale. Ce plateau 8 présente un profil en angle droit et il est monté sur le support 7 de façon amovible pour pouvoir être remplacé et adapté dans chaque cas aux dimensions et à la forme du noyau 9. En outre, le support 7 de chaque plateau 8 est relié au patin 5 correspondant au moyen d'un cylindre hydraulique 10 capable de - 26 - 1 soumettre le plateau 8 correspondant aux mouvements de basculements nécessaires pour passer de la position horizontale à la position verticale, et vice-versa. De façon complémentaire, chaque patin 5 est aidé par un autre cylindre hydraulique qui permet le déplacement de ce patin sur les guides 4 dans le sens de la flêche représentée dans la figure 3. Ce dernier cylindre peut être intégré dans le patin 5 lui même et sa tige peut agir sur le bati 3, ou vice-versa. En outre, le mécanisme comporte un autre cylindre hydraulique, qui n'est pas non plus représenté dans les figures, chargé de déplacer le chariot 1 sur les guides 2', dans le sens de la flêche

représentée à son tour dans la figure 2.

En accord avec cette construction, le chariot 1 est succeptible de pénétrer dans la machine à souffler les noyaux et d'en sortir, de telle façon que les plateaux 8, en position horizontale, se situent dans la zone de réception des noyaux correspondants 9, et après avoir reçu ces derniers, se déplacent pour se situer au-dessous d'un manipulateur 11 d'un quelconque type conventionnel approprié, par rapport auquel chaque noyau peut adopter n'importe quelle position nécessaire, concrètement grâce à la possibilité de déplacement longitudinal des noyaux au cours du déplacement du chariot 1, grâce à la possibilité de déplacement transversal des noyaux au cours du déplacement du patin 5 correspondant à chaque noyau, et grâce au changement de position de chaque noyau 9, plus précisemment par le basculement du plateau 8 correspondant. Par conséquent, ce mécanisme permet d'établir la position correcte de chaque noyau en ce qui concerne l'orientation et la position des différents noyaux les uns par rapport aux autres, de façon à ce que ces derniers puissent être transportés par le manipulateur l1 jusqu'à la phase de formation du bloc correspondant, par un moyen de fixation -7- l quelconque entre les noyaux, sans qu'il soit nécessaire

de prévoir une intervention manuelle quelconque et sans-

le concours de tout autre mécanisme accessoire sauf le manipulateur 11 en question pour son déplacement sur les guides 12 et dans le sens des flèches représentées dans

la figure 1.

Il n'est pas considéré nécessaire de prolonger

cette description pour que tout expert en la matière

puisse comprendre la portée de l'invention et les

avantages qui en découlent.

Les termes utilisés pour la description devront

être pris toujours dans un sens ample et sans caractère limitatif. Bien entendu diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs ou procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs, sans sortir du cadre de l'invention. -8

Claims

REVENDICATIONS

1.- Machine perfectionnée à souffler les noyaux, qui étant destinée à faire partie d'une chaine de fabrication et de montage de noyaux qui forment un paquet qui correspond par exemple à un bloc moteur, machine dotée de plateaux de réception des noyaux formés, à partir desquels les noyaux en question doivent être déplacés vers un dispositif de liaison entre ces noyaux, par un moyen conventionnel quelconque, pour former le paquet et après avoir placé et ordonné ces derniers de façon adéquate, caractérisée essentiellement en ce que chaque plateau collecteur de noyaux, à la sortie de ces derniers des moyens de soufflage de la machine, est associé à un support monté de façon basculante sur un patin qui peut se déplacer transversalement sur des guides situés dans un chassis commun à tous les plateaux, chassis qui est solidaire, à son tour, d'un chariot qui peut se déplacer longitudinalement sur des guides perpendiculaires aux précédentes et situés à leur tour, sur le bâti correspondant, le tout de telle façon que

l'ensemble de plateaux puisse se déplacer longitudi-

nalement par rapport à la zone dans laquelle la machine à souffler dépose les noyaux, chaque plateau pouvant se déplacer transversalement et pouvant adopter n'importe quelle position relative par rapport au reste des plateaux à l'intérieur du chassis commun à tous les plateaux, et chaque plateau pouvant adopter une position horizontale de réception des noyaux et une position verticale de fourniture de ces noyaux au manipulateur qui doit les transporter jusqu'au dispositif de formation du paquet.

2.Machine perfectionnée à souffler les noyaux selon la revendication 1, caractérisée en ce que le support de chaque plateau est articulé sur le patin correspondant et entre le plateau et le patin est placé _9'- 1 un cylindre hydraulique chargé d'appliquer à ce plateau un mouvement de basculement, étant prévu en outre que chaque patin soit relié au chassis par un autre cylindre hydraulique, pour le déplacement transversal des patins, tandis que le chariot est relié au bâti, également au moyen d'un cylindre hydraulique qui transmet à ce chariot

ses mouvements longitudinaux.

3.- Machine perfectionnée à souffler les noyaux,

selon les revendications précédentes, caractérisée en ce

que chaque plateau est associé au support correspondant de façon amovible, pour que ces plateaux puissent être changés en les adaptant, dans chaque cas, à la forme et

aux dimensions des noyaux.

ABREGE DESCRIPTIF

AGUSTIN ARANA ERANA

MACHINE PERFECTIONNEE A SOUFFLER LES NOYAUX

La machine comporte, en plus des mécanismes classique de soufflage pour l'obtention des noyaux et en correspondance à la zone à laquelle sont déposés ces derniers, un chariot qui peut se déplacer longitudinalement sur des guides dont est solidaire à la partie supérieure un chassis sur lequel est située une pluralité de guides transversaux par rapport aux précédents, dont le nombre coincide avec celui des plateaux collecteurs de noyaux. Sur chaque paire de guides transversaux est situé un patin et sur chaque patin est monté un support basculant auquel est fixé le plateau correspondant et qui comporte pour chaque plateau un cylindre de basculement qui relie le patin et le support, un cylindre de déplacement pour chaque patin, qui relie ce dernier avec le chassis, et un cylindre de déplacement du chariot, qui relie ce dernier au bâti. En accord avec cette construction, chaque plateau, et par conséquent chaque noyau, peut être déplacé longitudinalement, peut être déplacé transversalement, et peut basculer à partir d'une positon horizontale jusqu'à

une position verticale.

Figure 1.